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 Review de l'Attitude Era by Angelo

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Angelo
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MessageSujet: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptyJeu 31 Mai - 18:53

J'ai décidé d'entamer une review de l'Attitude Era, cette période faste tant vénérée par les vieux de l'IWC, compte tenu du fait que je viens de commencer à en visionner les shows, avec comme point de départ les Survivor Series 1997 et le fameux Montreal Screwjob. J'espère ne pas me lasser trop vite, je posterai le tout dans ce topic unique et j'y posterai au fur et à mesure que j'avance, à mon aise. Je pourrais aussi filer par PM les liens à ceux qui le désirent pour qu'ils se fassent leur propre opinion.

Review de l'Attitude Era by Angelo Wrestling5

Prologue

The World Wrestling Federation Attitude Era - un âge d'or pour toute une génération de fans de catch.

Les Monday Night Wars qui s'étendent de 1995 à 2001 fut peut-être la période must see des récentes dizaines d'années dans le monde du catch. La bataille opposant Monday Night Raw, diffusé sur le USA Network et appartenant à la World Wrestling Federation, et Monday Nitro, diffusé sur TNT et propriété de la World Championship Wrestling, vit de nombreux fans avoir les yeux rivés sur leur vieille télévision cathodique, prêts à changer de canal à tout moment.

La World Championship Wrestling avait lancé les hostilités avec la formation de la célèbre stable nommée New World Order. A Bash at the Beach 1996, Kevin Nash, anciennement Diesel, et Scott Hall, Razor Ramon à la WWF, après avoir déclaré la guerre à la compagnie, allaient faire face à trois top stars de la WCW, Sting, Lex Luger, et "the Macho Man" Randy Savage. Leur troisième partenaire serait révélé plus tard et ce serait une grosse surprise. Les deux compères n'avaient pas menti puisqu'il allait s'agir de Hulk Hogan, qui après avoir feint de sauver son ami de longue date, Randy Savage, attaqua ce dernier et tourna le dos à ses milliers de fans. Un moment choquant mais bien accueilli puisqu'il signifiait de gros changements pour un Hogan qui avait toujours été un babyface durant sa carrière, enfin!

Le New World Order atteint très vite des hauteurs phénoménales alors que de plus en plus de monde s'y joint en 1996, incluant le vice-président exécutif, Eric Bischoff, qui représentait dès lors un atout de poids. Avec la storyline du New World Order, la WCW était la fédération à regarder cette année-là, pour ne pas mentionner les grands techniciens tels que Chris Benoit, Eddie Guerrero, Dean Malenko, Steven Regal, et les matches qui en découlaient, ainsi que la division poids légers représentée par Rey Mysterio, Juventud Guerrera, et Psicosis.

Alors que de son côté, la WWF est toujours autant cartoonesque dans le produit qu'elle propose. Ainsi, il n'est pas étonnant de voir débarquer un plombier ou même un joueur de hockey dans un ring de catch à Stamford. Bien sûr, elle possède toujours quelques étoiles comme Shawn Michaels, au top en étant WWF Champion avec de gros main event matches à la clé en compagnie de Mankind ou de l'Undertaker, ou l'ascension d'un monsieur se faisant appeler "Stone Cold" Steve Austin, qui remporte le King of the Ring cette même année. Malheureusement, des top stars comme Razor Ramon, Diesel, 1-2-3 Kid, et Jeff Jarrett ont quitté la compagnie alors que de son côté, Bret Hart cherche lui à se retirer.

En 1997, le NWO est à son point culminant, tandis que Sting sera confronté à Hollywood Hogan à Starrcade. Diamond Dallas Page, un midcarder depuis longtemps déjà, effectue avec succès un turn de babyface, Roddy Piper réveille son ancienne rivalité de 1985 avec Hogan. Ric Flair est lui aussi de retour dans le business après de multiples blessures à l'épaule l'ayant privé d'une partie de 1996, et les cruiserweights se produisent dans d'excellents matches semaine après semaine.

Entre-temps, la WWF commence enfin à prendre un nouveau tournant. Bret Hart est de retour, faisant un heel turn pendant que Steve Austin prend une toute autre dimension. The Undertaker était le WWF Champion mais des rumeurs couraient sur un sombre secret concernant le passé du Phenom. Owen Hart et Davey Boy Smith eurent ensemble un bon règne de Tag Team Champions et les légendaires Hawk et Animal, la Legion of Doom, firent leur retour eux aussi. Un jeune homme du nom de Rocky Maivia faisait ses débuts dans le même intervalle qu'un autre jeune homme, Hunter Hearst Helmsley, qui commençait à se faire un nom, accompagné de son bodyguard, une amazone nommée Chyna.

La feud entre Steve Austin et Bret Hart, avec la Hart Foundation composée de Owen Hart, Jim Neidhart, Davey Boy Smith, et Brian Pillman, permit sûrement à la WWF de glaner quelques points, mais elle était toujours derrière la WCW dans les ratings, apparemment partie pour une année perdante.

La nuit du 9 novembre 1997 allait être le point d'orgue qui allait faire basculer la WWF dans une autre dimension. Bret Hart allait défendre son WWF Championship face à Shawn Michaels à Montréal, au Canada, aux Survivor Series, dans ce qui serait l'apogée d'une feud dans le ring, comme en dehors. Beaucoup de spéculations circulaient à l'époque sur l'avenir du Canadien à la WWF, et une possible arrivée de sa part à la WCW, chez le concurrent direct, et qu'il refusait d'abandonner le titre à Michaels, en raison de l'animosité qui règne entre les deux en backstage.

Le 9 novembre 1997, Montréal, aux Survivor Series, une nuit qui allait bouleverser les codes établis et changer la face de l'industrie à jamais.


The Road to Montreal

Le monde du catch était impatient d'assister au match de championnat épique qui devait être le paroxysme d'une rivalité s'étalant depuis maintenant dix-huit mois entre Shawn Michaels et Bret Hart. Les deux stars de la WWF, pour de multiples raisons, ne s'étaient plus affrontés en un contre un depuis le mémorable Iron Man match à Wrestlemania XII, où le Headliner avait remporté son premier titre mondial.

L'ajout du fait que Bret était sur le départ ne faisait qu'amplifier les tensions. Michaels refusait catégoriquement de perdre, ou plutôt de jobber, dans le jargon, mais il en allait de même pour Hart, spécialement sur ses terres. Vince McMahon était en attendant au beau milieu d'une guerre d'audiences et ne pouvait se permettre de voir sa ceinture majeure apparaître dans un autre show de catch que le sien. Il ne fait aucun doute qu'il avait encore en tête l'indicent de décembre 1995 quand Alundra Blayze/Madusa déboula en plein milieu de Nitro pour trasher et incendier le titre féminin de la WWF.

Hart était enclin à se coucher pour n'importe qui, allant de Steve Austin jusqu'au Brooklyn Brawler, sauf pour vous-savez-qui. Cependant, Vince McMahon allait élaborer un plan, possiblement poussé par Michaels et Triple H. L'arbitre très expérimenté, non moins célèbre aujourd'hui, Earl Hebner avait pourtant juré sur la vie de ses enfants de ne pas screwer Bret.

Un compromis fut donc trouvé; un no-contest devait arriver en raison d’une intervention des alliés de Bret dans la Hart Foundation et ceux de Shawn dans la D Generation-X, qui pourraient aisément interférer dans le combat. La nuit suivante, à Raw, Bret pourrait alors rendre la ceinture la tête haute et s'en aller vers d'autres horizons. Nous connaissons la suite.

L'ultime ironie est que sans ce screwjob, nous n'aurions peut-être plus de WWE à présent. Il n'y aurait pas eu de feud entre Mister McMahon et Stone Cold car le premier n'aurait certainement attiré la haine qui lui sera attribuée à la suite de ces évènements. Il n'y aurait sûrement pas eu non plus d'Attitude Era dont on vante tant les mérites, qui fit des records de ventes et d'audiences, et qui leur permit de créer un véritable monopoly virtuel dans le wrestling business.

Mais encore, nous ne pouvons que méditer et supposer ce qui aurait pu se produire. A la place, analysons étape par étape ce qu'il est arrivé dans cette review à topic unique de l’Attitude Era de la World Wrestling Federation by Angelo!

WWF Survivor Series 1997

Elimination Tag: The Headbangers (Mosh ET Thrasher) et the New Blackjacks (Bradshaw et Barry Windham) vs. The Godwinns (Henry et Phinneas), Road Dog et Bad Ass Billy Gunn

Billy Gunn et le Road Dogg se sont fraîchement unis dans un épisode de Shotgun, en octobre, soit quelques semaines seulement avant les Survivor Series. Auparavant, Billy officiait sous les traits de l’affreuse gimmick de Rockabilly, toutefois managé par le Honky Tonk Man, mais fit un flop. Le Road Dogg ne fit guère mieux en tant que Real Double J. Et pourtant, ils allaient devenir une des clés de l’Attitude Era, en tant que les New Age Outlaws. Les Godwinns pour leur part représentent assez bien l’esprit WWF pré-Attitude Era rien qu’à leur composition : deux frères éleveurs de porcs. Les Headbangers étaient eux un duo de métalleux sapés de la panoplie complète : t-shirts, piercings, peintures noires sur le visage et crânes rasés. Enfin, il est rare de voir une équipe atteindre le succès de ses prédécesseurs (les Blackjacks originaux, composés de Mulligan et Lanza) lorsqu’elle est repackagée et les New Blackjacks ne firent pas exception, malgré que la V.2 contienne Justin Bradshaw, qui deviendra Bradshaw, qui deviendra John Bradshaw Layfield. Son coéquipier, Windham, était le fils de Mulligan, et clâma que Justin était quant à lui celui de Lanza, mais il ne faisait aucun doute que la story était digne d’un feuilleton diffusé le samedi matin sur TF1.

Road Dogg et Billy Gunn sortent vainqueurs au bout d’une quinzaine de minutes.

DUD

Opener affreux pour débuter le show. La foule était morte pendant ce tout ce qui incluait les Godwinns et les BlackJacks, à juste titre devrait-on dire, mais l’on peut dire que les futurs New Age Outlaws dégageaient déjà un certain charisme. Rien à voir donc.

The Truth Commission (The Interrogator, Jackal, Sniper et Recon) vs. Disciples of Apocalypse (Crush, Chainz, 8-Ball et Skull)

L’annonce est en français, au fait, cela n’était pas à rare lors des shows au Québeq. Nous comptons dans ce match (vous le sentez, ce meublage de merde pour meubler ce match de merde, hein) Recon, qui deviendra Paul Buchanan dans le Right to Censor (vous savez, le groupe dont le theme song sirènes hurlantes me fait le même effet que celui que me fait un son métalleux posté par Clown, Tonton ou Tombstone), l’Interrogator, aussi connu comme Kurrgan qui eut un rôle dans le film 300, et Jackly, qui fut Cyrus the Virus, la tête du Network de la ECW.

The Truth Commission pour la victoire au bout de dix minutes.

-*

Si vous cherchez un combat dans lequel la prise la plus acrobatique est un bulldog, alors cette rencontre est faite pour vous! On apprend au moins une chose : un sidewalk slam est maintenant un move dévastateur.

Quelques fans sont interrogés sur leur pick du main event entre Michaels et Hart, sous les moqueries de Jerry Lawler à propos de leur face de rat. Comment a-t-on pu passer d’un excellent heel aux commentaires (dans son rôle en tout cas) et dans ses promos à un face gentillet devenant tout dur à la moindre apparation d’une charmante jeune femme ?!

Team Canada (British Bulldog, Jim Neidhart, Doug Furnas et Phil Lafon) vs. Team USA (Vader, Goldust, Steve Blackman et Marc Mero avec Sable)

Très grosse heat pour la team USA en territoire ennemi, à l'exception de Sable, qui entre sous un theme puant de patriotisme, celui-là même que reprendra Kurt Angle lors de son run à la WWF/WWE. Effet contraire pour la team Canada, malgré le fait que seul Phil LaFon soit né au pays de l'érable. Neidhart et Bulldog étaient quant à eux mariés aux sœurs Hart, les Canadiens les avaient donc adoptés. Pour l'ironie, Sable, actuellement mariée à Brock Lesnar, devint une plus grosse star que ne le fut Mero dans toute sa carrière alors que celui-ci reviendra sous le spotlight en 2007 en dénonçant à la télévision les méfaits du catch professionnel suite à la mort de Chris Benoit.

Survivant : The British Bulldog

**3/4

Gros bond en avant avec ce match, étonnamment porté par un Vader en grande forme dans son rôle de big guy destrcucteur.

Kane w/Paul Bearer vs. Mankind

Kane avait fait ses débuts un mois plus tôt à Bad Blood en s'en prenant à son demi-frère, The Undertaker, qu’il accusait de l'avoir abandonné dans un incendie dans leur jeunesse. Cette storyline, c'est une espèce de trame de fond qui vous donnera des maux de tête si vous y réfléchissez trop, en fait. Depuis lors, Kane s'en prenait fondamentalement à tout ce qui se trouvait sur son passage, y compris Dude Love. Cela causa la transformation de Foley en son alter-ego psycothique, Mankind.

*1/4

Kane était encore très green à l'époque mais obtint tout de même la victoire, évidemment buildé pour l'affrontement contre l'Undertaker à Wrestlemania XIV. En ce sens, ce fut un excellent choix que de choisir Foley pour le mettre over, à travers les bumps auxquels on est accoutumé de voir de sa part. Dommage que ce match ait finalement pris une tournure squasheuse.

Il est assez drôle de voir Michael Cole aussi nerveux alors qu'il interviewe Commissioner Slaughter et Vince McMahon en backstage, c'est en effet sa première année à la WWF. Cole demande à Vince qui va gagner le main event ce soir, et McMahon, l'air extrêmement anxieux lui aussi, nie savoir. Un moment très substil car à l'époque, Vince n'avait été qu'un commentateur play by play pour la dernière décennie.

Nation of Domination (Faarooq, Rocky Maivia, Kama Mustafa and D-Lo Brown) vs. Legion of Doom, Ken Shamrock and Ahmed Johnson

Gros choc que de voir chaque membre de la Nation of Domination en 1997. D-Lo Brown était le moins important de la stable et aura pourtant un run important les deux années suivantes. Kama Mustafa est si loin du Godfather et Rocky Maivia avait encore un très long chemin à parcourir pour une star en devenir. Certains inféreront que le Rock n'est devenu le Rock qu'après sa feud avec Triple H l'été 1998. En face, Ahmed Johnson est passé de next breakout star à catcheur susceptible de se blesser ou de blesser ses collègues à tout moment. La Legion of Doom n'est pour sa part plus ce qu'elle était par le passé et la feud qui tua peut-être leur crédibilité et éleva les New Age Outlaws au rang supérieur fut mise en place durant ce match, durant lequel Billy Gunn et le Road Dogg intervinrent. Le seul face gagnant au bout de compte est certainement Ken Shamrock, qui après avoir fait soumettre Shawn Michaels et Bret Hart à son ankle lock en deux semaines, réussit à battre D-Lo et Maivia pour demeurer le seul survivant.

Survivant : Ken Shamrock

**1/2

Autre match agréable, même s'il est difficile de passer outre les grossières erreurs d'arbitrage commises, j'en ai comptées quatre. Un travail bâclé. Le but de ce match était de mettre en avant Shamrock et Rocky, c'est donc dans ce sens une réussite. Ces deux-là allaient d'ailleurs feuder l'un contre l'autre quelques mois plus tard. Très bonne alchimie sur cette opposition.

Intercontinental Title: Owen Hart vs. Steve Austin

Steve Austin avait été mis sur la touche trois mois suite à Piledriver trop brutal des mains de Owen Hart, ce qui prouve que le Piledriver est bien plus dangereux lorsque celui qui le porte atterrit sur son derrière plutôt que sur ses genoux. Owen n'est lui non plus pas à cent pour cent depuis que Ahmed Johnson lui a infligé une commotion cérébrale. I told you so. Autant j'adore Owen Hart, autant je n'avais jamais remarqué que son theme song était à chier à ce point. Et y a pas à chier, il me paraît bien plus efficace en heel!

Austin reprend son bien après s'être battu avec la team Canada, qui accompagnait son protégé vers le ring, et avoir évité un Piledriver, avec un Stunner au bout de quatre petites minutes seulement. Ce règne serait la rampe de lancement pour l'une des plus grosses superstars de l'histoire du catch.

3/4*

On peut dire que Stone Cold fut très limité, ne prenant absolument aucun bump sur son dos. C'est déjà une chance d'avoir eu droit à un match de quatre minutes vu l'état des bonhommes.

Si ce pay-per-view s'était conclu à ce stade-ci, il aurait très probablement été assailli par la critique et décri comme l'un des pires de l'année. Mais il reste un match. Un match qui va tout faire basculer.

Le main event entre Bret Hart et Shawn Michaels est un exemple de brawling et d'intensité qui vous ferait croire que le catch est bel et bien réel. Malheureusement (ou heureusement, ça dépend), personne ne va se rappeler de ce match sous cet aspect-ci. Car alors que l'arbitre Earl Hebner est mis KO au centre du ring, Michaels applique le Sharpshooter sur Bret Hart. Il était alors supposé renverser la prise avant que tout le monde ne vienne apporter son grain de sel et que la rencontre ne se solde sur un no-contest.

Mais cela n'est jamais arrivé.

Ring the damn bell!

Quatre mots qui allaient changer la face de l'industrie. Juste quand Bret allait renverser la soumission, Vince, assis en ringside, fit l'appel au timekeeper. Shawn Michaels est rapidement raccompagné en backstage par Chyna et Triple H, la ceinture de la WWF avec, pendant que Bret, furieux, commence à détruire les moniteurs en ringside et à faire des signes de la WCW avec ses mains. C'est là que cela se termine pour le spectateur à la maison.
Shawn Michaels est votre nouveau WWF Champion et le plus gros scandale de l'histoire du catch s'est produit.

The Aftermath:

En coulisses après le show, Vince McMahon tenta d'expliquer son raisonnement à Bret, mais inutile de dire que ce dernier n'en avait cure. En réponse, il puncha Vince McMahon. Résultat: Vince souffrit d'une mâchoire cassée et Bret d'une main brisée.

L'indicent qui fut surnommé par la suite Montreal Screwjob avait eu lieu. Bret était déjà en partance pour la WCW. Shawn Michaels était le WWF Champion mais beaucoup pensaient son gain immérité. Beaucoup de lutteurs avaient d'ailleurs menacé de quitter la fédération suite au Screwjob.

Selon certains, le Montreal Screwjob aurait dû mener à la perte de l'empire McMahon. Mais on le sait, la logique a rarement son mot à dire dans le catch. Au lieu de tout cela, il mènerait à l'une des ères les plus reconnues, célèbres et bonifiées dans le monde du catch et par extension à l'une des meilleures feuds de tous les temps. Ce serait aussi le début de la fin pour la carrière professionnelle de Bret Hart.

Cette ère n'est nulle autre que l'Attitude. L'Attitude Era.

To be continued...


Dernière édition par Angelo le Jeu 31 Mai - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptyJeu 31 Mai - 19:36

Exellente review de l'attitude era Angelo franchement un trè grand bravo et hate de voir la suite
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MessageSujet: Re: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptySam 2 Juin - 21:07

Les Survivor Series et le Montreal Screwjob derrière elle, la WWF est en mode de limitations des dégâts. La nuit dernière, Vince McMahon fit l'impensable et trahit l'une des possiblement plus grosses stars de ces dernières années. Pour de vrai, non pas pour poursuivre une storyline, pour builder un match. Nous savons que Shawn Michaels faisait partie du deal (contrairement à ses dires avant de l'admettre en 2002). Earl Hebner lui aussi, même après avoir juré sur la tête de ses enfants de ne pas trahir Bret. Le rocker room est quant à lui en ébullition et plusieurs lutteurs, dont le frère de Bret, Owen, ainsi que ses deux beaux-frères, Jim Neidhart et Davey Boy Smith, boycottèrent ce Raw du 10 novembre, lendemain des Survivor Series. Davey Boy Smith ne fera plus d'apparition pendant deux ans, payant une clause afin de mettre un terme à son contrat. Neidhart allait suivre l'Excellence of Execution à la WCW. Owen était lui lié à son contrat à la WWF. Des noms comme Mick Foley et la Legion of Doom refusèrent eux aussi d'apparaître.

A Nitro, Eric Bischoff divulgua le nouveau membre du New World Order, Bret Hart! On retiendra moins la piètre interprétation de l'hymne Ô Canada d'Easy E. Dans le même show, Eddie Guerrero captura le Cruiserweight title en défaisant Rey Mysterio, dans le meilleur match de la soirée tous shows confondus.

WWF Raw is War du 10 novembre 1997

Pour l'anecdote, c'est la première fois que le theme song de DeGeneration X est utilisé. En parlant de DX, Shawn Michaels, Triple H, Rick Rude et Chyna en sont les membres à ce point. Rick Rude allait avoir un rôle très important à jouer dans les prochains Raw et Nitro, mais nous n'y sommes pas encore. Dire des fans qu'ils étaient mécontents au sujet des récents évènements serait un euphémisme; c'est une haine non-dissimulée qui est réservée à Shawn, qui va même jusqu'à se faire appeler fagot par le public, un sentiment renforcé du fait que l'on se trouve toujours au Canada, à Ottawa. Michaels envoie quelques piques, disant qu'il a envoyé le Hitman avec les autres dinosaures (Hogan, Flair, Savage et Piper pour ceux qui n'auraient pas saisi la métaphore) et que, lui, n'a pas besoin de frapper un homme de 52 ans, référence au punch de Bret dans la face de Vince.

Ahmed Johnson défait Marc Mero (w/Sable) via disqualification.

Johnson me rappelle Ezekiel Jackson : même nom pourri, même physique, mêmes capacités dans le ring très limitées et mêmes inhabilité à effectuer une promo correcte. Mero est bien loin de son pic durant les années 1993-1996, mais on ne choisit pas les blessures. Il est pas mauvais en plus, c'est juste que quand votre manager fait plus réagir que vous, même une beauté comme Sable, c'est qu'il y a un souci quelque part. Une redite du cas del Rio actuellement avec Ricardo Rodriguez, en fait. Mero effectue un TKO sur Johnson après la rencontre, un fireman's carry menant à un Diamond Cutter/RKO. J'ai l'impression qu'il n'était pas rare que des midcarders d'une autre fédération utilise des prises de main eventers du camp adverse, de DDP en l'occurrence. Combat mauvais de bout en bout.

TAKA Michinoku pinne Devon Storm dans le premier round du Lightheavyweight Championship Tournament.

La division tournant autour du Lightheavyweight title est très certainement une tentative vaine de la WWF de capitaliser sur la popularité de la division Cruiserweights de la WCW. Devon Storm était plus connu sous le nom de Crowbart, le même ayant fait équipe avec David Flair et Daffney à la WCW.
Match franchement pas mauvais, dommage qu'en face Mysterio et Guerrero volaient la vedette à Nitro, ne laissant aucune chance à la WWF. TAKA avait du potentiel non-exploité à la WWF j'ai l'impression. Il affrontera Mr. Aguila en demi-finale du tournoi.

La semaine dernière, Goldust et Marlena (aka Terri Runnels) ont rompu, le Bizarre One ayant trouvé nouvelle chaussure à son pied. Goldust a rarement dû porter aussi bien son surnom : il est ainsi vêtu de pyjamas, de la peinture noire sur le visage et les lettres FU, gravées à jamais selon les commentateurs...
Il explique également qu'il a abandonné la team USA la nuit dernière face à la team Canada en raison d'un bras cassé, ce qui n'a pas plu à Vader, qui était l'un de ses partenaires, qui lui administre une Powerbomb bien stiff comme il faut! Segment assez pauvre et vraiment pas intéressant.

The Headbangers défont the Truth Commission représentée par Sniper et Recon.

Les DOA accompagnent les Headbangers, comment si tout le monde rêvait d'une nouvelle altercation entre les DOA et la Truth Commission... Je ne sais même pas pourquoi ces différentes factions se battent entre elles, ni même ce que cela est censé accomplir, et il doit en être de même pour le public qui est complètement mort. Dans le ring, rien de bien folichon non plus, alors avec aucune story derrière... Next!

Sans transition aucune, c'est Stone Cold qui déboule dans la War zone pour parler de sa voictoire aux Survivor Series! Ce segment est historique car il constitue la première interaction face à face entre Steve Austin et le Rock. Ou plutôt Rocky Maivia. Celui-ci déclare mériter l'Intercontinental Championship. Remember quand ces deux-là interagissaient pour se disputer cette ceinture ? Rocky challenge Austin à un match, Austin challenge Rocky à se trouver une meilleure coupe de cheveux!

Billy Gunn et Road Dogg défont Blackjack Bradshaw dans un Handicap Match.

Belle intensité dégagée de la part de Bradshaw qui s'acharne notamment avec une chaise, malgré que son partenaire, Windham, ait été blessé en backstage. A part ça ? Rien du tout, vous pouvez circuler.

The Undertaker vs Kama finit sur un no contest lorsque Kane interfère.

The Undertaker est sans conteste le lutteur le plus over ce soir, assez logiquement. Match étonnamment solide, assez spectaculaire. Gros manque de selling de Kama sur le chokeslam de l'Undertaker par contre, c'est à noter. Un échange de mots se fait entre le Phenom et Paul Bearer, représentant d'un Kane qui n'a toujours pas prononcé le moindre mot en public. Le lent build jusqu'à Wrestlemania 14 continue et il était logique de les voir commencer à se chercher.

Ken Shamrock vs Triple H n'est pas fini lorsque Raw se termine

Combat assez bon, mais le choix d'interrompre Raw en plein match m'a semblé très étrange, ça laisse vraiment un mauvais goût d'inachevé dans la bouche...


Un épisode de Raw très décevant à mes yeux, j'en attendais beaucoup plus du Montreal Screwjob et de ses retombées. Cependant, il est clair qu'elle manquait de certains gros noms étant donné les circonstances.

La prochaine fois, nous aurons enfin droit à des suites du Montreal Screwjob avec Vince McMahon qui s'exprime en personne, Rick Rude fera une apparition à Raw barbu pour apparaître quelques minutes plus tard à Nitro entièrement rasé, et la genèse du Rock continue.

N'hésitez pas à donner votre avis sur ce que je pourrais améliorer dans cette review, ce qui vous a plu, ... De plus, je rappelle que si vous le désirez, je peux vous filer des liens de streaming pour suivre à mon rythme et me donner des feedback!
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MessageSujet: Re: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptySam 2 Juin - 23:31

Je vais me mettre ce sujet dans mes Favoris pour penser à venir tout ceci quand j'aurais du temps. L'Attitude Era est pour moi aussi une période encore très peu connu, dont je connais quelques brides. Je prendrais donc du temps, quand je serai en vacances pour te donner mon avis, et découvrir cette époque qui fait rêver!
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MessageSujet: Re: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptyDim 3 Juin - 2:39

Là, j'avais le temps de le faire, alors j'ai DL le RAW en question, et j'ai maté le Eddie vs Rey de Nitro du même soir (je suppose que c'est leur revanche de Halloween Havok).
Le Guerrero/Mysterio est à voir, il dure 8 minutes et est bourré de moves high-fly terribles de la part de Rey (qui fait une espèce de combo Fosbury Flop/Tornado DDT à un moment, j'ai dû le revoir trois fois pour comprendre comment il a fait lol), un de ces matchs qui me font me dire que ma culture CW WCW est trop lacunaire.

Le RAW en lui-même est assez médiocre en effet, beaucoup de remplissage ou de segments qu'on sent bookés dans l'urgence devant les absences spontanées.
Je suis surpris de voir un truc dans les RAW de l'époque qui serait impensable aujourd'hui : les catcheurs continuent de parler alors que le theme song de quelqu'un d'autre retentit (cf DX/Shamrock, Goldust/Vader). Je remarque aussi que Michael Cole est déjà là et que Tony Chimel a en effet pris quelques kilos en quinze ans. Mister Green

La popularité de Stone Cold m'a quand même étonné, étant donné qu'on n'est finalement que huit mois après WM XIII et trois mois après Canadian Stampede, qui a plus ou moins clos la rivalité entre Stone Cold et les Hart (et où Austin se ramassait des heats énormes!). D'autant plus que la veille, il a repris le titre IC à Owen! Et pourtant, en dépit de quelques huées, il a été acclamé.

Quant au Main-Event, je partage aussi cette impression de foutage de gueule, d'autant que la dernière image du show, c'est Triple H au beau milieu d'un compte qui devait sans doute être un compte de 3. Je trouve ça assez con.

En tout cas, continue comme ça, et je me ferais un plaisir de suivre la suite de cette rétro!
J'ai juste une petite remarque formelle : Que veux-tu dire par : "Les DOA accompagnent les Headbangers, comment si tout le monde rêvait d'une nouvelle altercation entre les DOA et la Truth Commission..." Je me doute qu'il y a une coquille quelque part, mais le sens m'échappe quand même. Mister Green
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MessageSujet: Re: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptyDim 3 Juin - 17:36

Sharpshooter a écrit:
La popularité de Stone Cold m'a quand même étonné, étant donné qu'on n'est finalement que huit mois après WM XIII et trois mois après Canadian Stampede, qui a plus ou moins clos la rivalité entre Stone Cold et les Hart (et où Austin se ramassait des heats énormes!). D'autant plus que la veille, il a repris le titre IC à Owen! Et pourtant, en dépit de quelques huées, il a été acclamé.
Yep, c'est vrai que c'est impressionnant mais il faut dire que Stone Cold est en pleine ascension et est déjà présenté comme un gros rebelle, rôle vis-à-vis duquel le public a direct porté de l'engouement vu son côté inédit à l'époque. A partir de là ça me semble moins exceptionnel, même en dépit du fait qu'il soit opposé à un Owen qui se trouve dans son crew.

Sharpshooter a écrit:
J'ai juste une petite remarque formelle : Que veux-tu dire par : "Les DOA accompagnent les Headbangers, comment si tout le monde rêvait d'une nouvelle altercation entre les DOA et la Truth Commission..." Je me doute qu'il y a une coquille quelque part, mais le sens m'échappe quand même. Mister Green
Ah mais y a pas de coquille c'est juste que j'étais loin de raffoler à l'idée de les voir se catfighter à nouveau (vu leur horrible match aux Survivor Series) et j'ai pris mon cas pour une généralité.^^
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MessageSujet: Re: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptySam 9 Juin - 14:04

La soirée du 17 novembre présente un trait historique, car connue comme étant la nuit durant laquelle "Ravishing" Rick Rude, reconnu comme étant l'un des plus grands orateurs de l'histoire et, il y a encore de cela quelques jours, membre de la DX originale, fit une apparition à WCW Nitro, ayant quitté le navire de la WWF quelques jours auparavant avec comme prétexte l'incident du Screwjob, et WWF Raw is War dans un intervalle de deux heures. Rude apparut durant la première heure de Nitro, diffusé alors en direct en prime time, avec seulement une moustache. Il était à nouveau sur les écrans une heure plus tard lors de Raw (qui avait été enregistré six jours plus tôt), arborant sa barbe saillante. Il est à ce jour toujours le seul à être apparu dans les deux shows concurrents le même soir.
Egalement dans ce Nitro, Rey Mysterio et Chris Jericho, ainsi que Dean Malenko et Eddie Guerrero, avaient leur habituels weeklies matches de haut standing, pour ce go home show du PPV annuel mettant en vedette la battle royal à trois rings, World War 3.

WWF Raw is War du 17 novembre 1997

Vidéo footage du final bien what the fuque du main event de la semaine dernière puisque c'est Ken Shamrock qui l'a remporté en faisant le pin, compte de trois réalisé par le Commissioner Slaughter dans un bon gros moment d'overbooking, sur un Shawn Michaels ne faisant même pas partie du combat.

Stone Cold ouvre le show avec une promo assez basique mais est vite interrompu par la Nation of Domination. Faarooq, Kama, et D'Lo Brown se ruent dans le ring pour se prendre une raclée de Stevie. Ce beatdown permet au Rock de s'emparer de l'Intercontinental belt et de filer comme une fleur avant qu'Austin n'aie le temps de réagir.

Jerry "The King" Lawler défait Marc Mero (w/Sable) via disqualification lorsque Sable s'en mêle.

Quelques semaines antérieurement à ce match, Mero avait battu le fils de Lawler, Brian Christopher, ou Grand Master Sexay si vous préférez (oui, le même qui avait réussi à se blesser en dansant lors d'une apparition à Raw en mars 2011). Et comme déjà à l'époque Jerry n'hésitait pas à ressortir sa tenue de catcheur pour laver l'honneur de la famille en étant out of shape et très limité, le voilà sortir un DUD face à Mero. Les annonceurs nous informent d'une chute de Sable à cheval, pour ne pas déjà mentionner une story selon laquelle Mero l'aurait battue.

On revient enfin sur les incidents survenus à Montréal lors des Survivor Series, avec l'interview qui deviendra célèbre, la fameuse "Why Bret Why" de Vince McMahon. Ce dernier ne regrette pas ce qui s'est passé, et je parie que c'est toujours le cas. Naissance du personnage de boss tyrannique, Mr McMahon. Avec les mots "Bret screwed Bret", un des plus gros heels de l'Attitude Era était né.

Billy Gunn et le Road Dogg défont Miguel Perez et Savio Vega via disqualification lorsque Jesus Castillo et Jose Estrada interfèrent.

Les pas encore New Age Outlaws, qui étaient décidément des pitres à l'époque, avait volé les vêtements des hispaniques, les Boricuas. C'est donc logiquement que ces derniers sont venus se venger. Bof quoi. Et dire que l'on se plaint parfois du pourquoi du comment de certaines storys. Parfois faut peut-être mieux qu'il n'y en ait pas.

Pour faire court, une bande de nains s'est vue offert un match ensemble avec Sunny comme guest referee, celle-ci faisant un leapfrog spot. Sin Cara, c'est en fait une réincarnation de ces nains, c'est pas possible autrement, il a exactement le même moveset. Sauf que Kane est de sortie pour faire un nouveau massacre. Les Headbangers tentent de sauver ce qui peut l'être mais Kane ne ressent rien et détruit tout sur son passage. Le problème, c'est que j'ai l'impression de l'avoir déjà dit plus d'une fois... Et quand en plus le meilleur moment du match met en scène les nains qui courent se cacher sous la table des commentateurs lors de l'arrivée de la Big Red Machine...

Rick Rude est de retour avec sa barbe et se trouve avec la DX pour la dernière fois (départ de la WWF vers la WCW et décès en 1999 avant de pouvoir faire un retour à Stamford). Shawn Michaels promet de battre Ken Shamrock un de ces quatre et ordonne ensuite au Sgt. Slaughter de se rappliquer. Amusant de voir que Triple H utilisait déjà le même humour que nous connaissons et aimons tous il y a quinze ans de cela.
Il sort notamment qu'il va montrer à la femme de Slaughter ce que signifie passer du bon temps. Le Commissioner, dans un instant de grande stupidité, attaque HHH. Un pedigree plus tard, le Slaughter est au sol avec du papier toilette en forme de X sur son corps. Segment franchement pas exceptionnel mais je suis sûr qu'il a dû faire son effet en 1997.

Scott Taylor pinne Eric Shelley.

Pour ceux qui se poseraient la question, Eric Shelley n'est aucun cas en relation avec la tout juste licenciée superstar de la TNA, Alex Shelley. Cette rencontre faisait partie du Lightheavyweight tournament title. Je suis presque sûr qu'à ce moment précis, on avait Eddie Guerrero contre Dean Malenko à Nitro.

En ringside, Sable et Mero se disputent mais Marc détourne son attention vers Butterbean, un boxer connu pour son obésité qui est debout au premier rang, et lui dit d'arrêter de regarder Sable de cette manière. Nous avons une nouvelle feud sortie de nulle part.

Bret Screws Bret partie II. Vince fait une véritable déclaration de prophète; "WCW would never know what to do with Bret Hart". Il avait raison le bougre!

Un match était prévu entre Goldust et Vader, mais le premier est toujours sous blessure. Cela ne l'empêche pas d'attaquer Vader. Ça ne fait pas avancer le schmilblick tout ça.

Sgt. Slaughter réapparaît dans le ring pour annoncer un match contre Triple H à DeGeneration X-In Your House, en décembre. Une autre pratique étonnante, j'ai l'impression qu'à l'époque on hésite pas à faire apparaître un même personnage, qu'il soit mineur ou non, plusieurs fois dans le même show pour des segments assez courts (on a eu le coup avec Mero et Sable et maintenant Slaughter).

The Rock est de sortie et s'auto-proclame WWF Intercontinental Champion et impose que le prochain match ne soit pas pour le titre. C'est marrant de voir l'évolution du personnage. La future Rock N Sock Connection s'affronte à Raw is War, Rock vs Dude Love.

Dude Love défait the Rock via disqualification lorsque le reste de la Nation of Domination interfère.

Je reste un peu sur ma faim, de par la courte durée (six minutes à tout casser), le dénouement, et aussi parce que je m'attendais à mieux au vu de leurs futures confrontations, bien plus intenses et mémorables. Dude Love s'apprêtait à donner un Sweet Chin Music mais est stoppé par le reste de la Nation of Domination. Steve Austin vient faire le save (Stunner pour D'Lo au passage) et tente de s'emparer de sa ceinture mais Rocky est le plus rapide à jeu-là.

On a donc au final un nouveau Raw à la limite du mauvais. Le main event est passable et l'interview de Vince McMahon au sujet de Bret Hart a son côté grandement historique. Juste, ce serait possible qu'on ait pas une disqualification qui pourrisse chaque fin de match ? Cela laisse à chaque fois un goût d'inachevé, comme si on ne savait pas faire autrement que d'overbooker...

La semaine prochaine, le WWF Championship sera en jeu entre Michaels et Vader et un nouveau membre de la DX sera présenté. Enfin presque.
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MessageSujet: Re: Review de l'Attitude Era by Angelo   Review de l'Attitude Era by Angelo EmptyMar 12 Juin - 4:03

On retombe en effet sur un RAW très médiocre, pour les raisons que tu avances (quasiment que des DQ, des matchs courts, des storylines qui semblent n'aller nulle part).

Le Mero/Lawler est quand même une infâme purge, et en plus c'est tellement mal booké qu'on sait même plus qui est le plus heel dans l'histoire.
Mais bon, au moins on sait s'ils sont heels ou face au moins, alors que l'histoire des Tag Teams, j'ai toujours rien capté. lol

Toujours dans le truc sans cohérence aucune, mais cette fois en plus drôle, j'ai pas pu m'empêcher de rire avec les nains qui courent se réfugier derrière JR et Cornette, tout en ayant une petite pensée pour notre Hall of Famer adepte des personnes de petite taille Leo_HBK (dont seuls les plus anciens d'entre nous se souviendront^^).
En revanche, je crois que très probablement, comme des millions d'adolescents dans le monde à l'époque, j'aurais été raide dingue de Sunny (oui même si j'avais 7 ans à l'époque lol).

A voir quand même pour la mythique promo Bret screwed Bret, c'est toujours sympa de revoir un morceau d'histoire dans son contexte.

J'attends la suite avec impatience, je suis très content d'avoir l'occasion de me motiver pour suivre cette ère de l'histoire du catch dans son intégralité.
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