Les festivités de fin d'année 2012 touchent à leur fin. Si nous sollicitons une dernière fois votre aide par les Asylum Awards venant récompenser... vous-même, les membres du site, nous cloturons les récompenses de l'année catch 2012 en vous dévoilant quels sont les dix événements qui ont défini l'année 2012 et que VOUS avez choisi. Avec l'aide de notre vénérable Tombstone, nous allons faire ensemble un retour sur une année qui ne fut pas forcément des plus époustouflantes pour la compagnie reine du catch mainstream, mais qui l'a vu se reposer sur une poignée de talents de qualité. Preuve en est, la forte représentation de certains noms revenant de manière récurrente, jusqu'à quatre fois dans le top 10!
Les modalités de calcul sont simples : pour chacun de vos tops 10, nous avons attribué 10 points à votre numéro 1, 9 points à votre numéro 2... et un 1 point au numéro 10, je vois que vous avez suivi. Certains événements se recoupant parfois, certains événements ont regroupés sous la même dénomination ou rattachés à un événement en lien direct, et ce de manière totalement arbitraire, parce que la démocratie, ça va bien cinq minutes. Nous avons reçu en tout quinze tops 10, ce qui fait que le total maximum en cas de sans-faute s'élève à 150 points. En 2010, l'invasion du Nexus avait emporté l'adhésion générale. Qui leur a succédé?

10ème ex aequo : Le retour de Chris Jericho et CM Punk attaque The Rock lors du Raw 1000 (28 points sur 150, 2 fois numéro 1 pour le heel-turn de CM Punk)


Ce n’est pas un mais deux événements que nous retrouvons à la dixième place. Tout d’abord, il y a le retour de Lionheart, du King of Bling-Bling, de l’Ayatollah of Rock ‘n’ Rolla, Y2J, Chris Jericho. Avant cet épisode de Raw du 2 janvier 2012, des vignettes cryptiques annonçant la « fin du monde tel que nous le connaissons » avaient été diffusées afin d’attiser l’intérêt des fans et de lancer les rumeurs. Etait-ce pour le Taker ? Etait-ce pour un nouveau venu ? Etait-ce pour Jericho ? La réponse fut donnée à la fin du premier épisode de Monday Night Raw de l’année… La salle fut plongée dans l’obscurité et de petits points bleus lumineux dessinèrent une silhouette : Break the walls down ! Chris Jericho effectuait son retour sous une belle ovation et… déguisé en sapin de Noël (?!), mais très vite, quelque chose cloche. Y2J ne fera pas de discours, il surjoue jusqu’à l’écoeurement, c’est une parodie, une caricature et un bon gros troll en fin de compte. Certains s’extasient et saluent l’audace, les autres sont déçus et n’accrochent pas. L’événement est là, la légende est de retour à la WWE, certes. Mais la suite des événements laissera tout de même à désirer : des défaites à la pelle, un Jericho peu à son avantage, en-deçà de son niveau. Ce fut laborieux. Au moins, Y2J élèvera Punk à Wrestlemania et nous gratifiera d’une paire de très bons combats, l'essentiel est là.


Ensuite, il y a cet événement du 23 juillet, ce tournant important qui a changé la donne à la WWE lors de l’épisode 1000 de Raw, et dont les fruits sont sur le point d’être récoltés lors de la Route pour Wrestlemania 29. Il s’agit du heelturn du champion WWE CM Punk, entériné par son attaque du People’s Champion. Ce fut un coup de tonnerre, une surprise. La fête était belle, des légendes avaient répondu présent pour cet anniversaire : DX au grand complet, Bret Hart, Lita, The APA, Mick Foley, l’Undertaker et surtout The Rock, qui annonce son intention de défier le champion WWE au Royal Rumble ! Punk défend le titre contre Cena pour le clou du spectacle mais Big Show intervient et passe le Marine à tabac, mettant fin au combat via disqualification. The Voice of the Voiceless conserve son bien et laisse faire, il quitte même le ring. The Rock arrive à la rescousse et sauve Cena des griffes du géant. Il se prépare pour le People’s Elbow… et c’est à ce moment que Punk intervient et s’en prend au Great One à la surprise générale ! Une clothesline et un GTS plus tard, Punk est passé du côté obscur, le WWE Universe est bouleversé et la graine est plantée pour une feud avec Rocky en vue du Royal Rumble. Si le turn paraît précipité et poussif au début, l’association avec Paul Heyman, les matchs contre Cena et le talent du Second City Saint parviendront petit à petit à faire du turn une réussite.


9ème : CM Punk vs Daniel Bryan à Over The Limit (29 points sur 150)


Le 20 mai 2012, Raleigh en Caroline du Nord est le théâtre de la réalisation du fantasme de bien des fans de l’IWC : le champion WWE CM Punk défend son bien contre Daniel Bryan en Pay-Per-View. Qui aurait cru possible, il y a de ça quelques années, un match entre CM Punk et l’American Dragon Bryan Danielson à la WWE pour le titre suprême en PPV ? Il y avait là quelque chose de magique, il y avait une dimension historique évidente : les deux anciennes stars de la scène indépendante se retrouvaient au sommet du monde, dans la lumière. Et ils n’ont pas déçu nos attentes, les bougres ! Bryan et Punk ont ainsi livré un candidat à la course au titre de match de l’année ce soir-là, soutenus l’un comme l’autre par un public chaud bouillant. Il s’agit des deux lutteurs les plus populaires du moment, Punk sort de deux excellents matchs face à Jericho, Bryan d’un Two out of Three Falls extraordinaire contre Sheamus, c’est un euphémisme de dire que ces deux catcheurs ont le vent en poupe. Le combat est technique, rythmé, très équilibré, le contenu est copieux, l’histoire racontée est captivante, ça enchaine, ça combine, c’est fluide, c’est léché, c’est propre… Bref, Punk et Bryan font honneur au beau catch et nous régalent. Ce soir-là, ces deux virtuoses ont repoussé leurs limites pour notre plus grand plaisir, ils ont volé le show et ont été les grands bonhommes de la soirée.


8ème : La YES-Mania, phénomène du printemps (31 points sur 150, 2 fois numéro 1)


On ne saura probablement jamais si les dirigeants l’ont fait intentionnellement ou pas. Je veux parler du match d’ouverture de Wrestlemania 28 qui est à l’origine de la Yes-Mania, ce soutien extraordinaire des fans apporté à Daniel Bryan. En 2011, Sheamus et Bryan devaient s’affronter pour le titre US à Wrestlemania : leur match est annulé à la dernière minute par manque de temps. En 2012, les deux s’affrontent sur le Grandest Stage of Them All pour le World Heavyweight Championship mais ce n’est qu’une farce de mauvais goût de dix-huit secondes ! Pourtant, il y avait une vraie demande et une véritable attente de la part du public pour ce match. Les fans se sentent floués et le font savoir. La foule de Miami entame des chants « Yes ! Yes ! Yes ! » en soutien de l’American Dragon durant les matchs suivants. La Yes-Mania est lancée et se propage partout où va la WWE. Les « Yes » se font entendre à chaque show. Le public envoie un message direct aux dirigeants de la meilleure des façons. « Nous aimons Daniel Bryan, il mérite mieux que ça ! » Vince McMahon et les dirigeants sont attentifs à cette ferveur populaire (l’auraient-ils volontairement provoquée ?) et agissent en conséquence. Bryan est pushé et remis en avant avec une exposition accrue, un rematch contre Sheamus et un programme de haut de carte face à CM Punk autour du WWE Championship. Le Submission Specialist demeure heel et trouvera le moyen de jouer avec le public en modifiant sa catchphrase en « No ! No ! No ! » et en creusant son personnage, bien aidé par AJ Lee. Quand les chants « yes » se font entendre durant des matchs de basket ou de baseball à travers le pays, on mesure toute l’importance de la Yes-mania.


7ème : Le retour de Brock Lesnar (33 points sur 150)


Tin ! Tin tata tin ! Here comes the Pain ! Nous sommes le lendemain de Wrestlemania 28, John Cena a mordu la poussière face au Rock et il tient un discours pour clore Raw. Il prend acte de sa défaite et demande au Great One de venir le rejoindre afin de lui serrer la main. Seulement, ce n’est pas la musique du Rock qui est diffusée, c’est un thème d’entrée qui n’a plus été entendu à la WWE depuis huit ans. Pourtant, les fans reconnaissent tout de suite et crient leur joie. Le colosse apparaît sur la scène d’entrée : c’est Brock Lesnar ! La salle sombre dans la folie. Le revenant monte sur le ring, serre la main du Marine avant de lui porter son F-5 ! Quelle surprise ! Quel moment ! The Rock tout juste reparti à Hollywood, voilà Lesnar qui débarque. Le monster heel servira les plans du GM Laurinaitis et jouera le bully ultime durant quelques semaines, malmenant Cena jusqu’à leur match à Extreme Rules, un combat unique en son genre, violent, au cours duquel le monstre dominera le Marine de la tête et des épaules avant de se faire surprendre sur le fil. Et c’est là le gros bémol : pour son premier match, Brock perd !? La WWE se tire une balle dans le pied et le momentum de Lesnar en prend un sérieux coup. C’est à croire que Vince a voulu faire payer à Brock sa défection de 2004. Un autre bémol concerne le contrat de Lesnar : le Freak ne s’est engagé que pour une poignée d’apparitions et trois matchs. Pour la feud suivante contre Triple H, la WWE aura recours aux services de Paul Heyman et cette fois, Lesnar obtiendra la victoire à Summerslam, rééquilibrant sensiblement les choses pour le mieux. Les ratings sont au rendez-vous, le prochain match de Brock est prévu pour Wrestlemania 29 et un nouveau contrat lui a été proposé : alors, here comes the pen ?


6ème : The Rock bat John Cena dans le Main Event de Wrestlemania 28 (43 points sur 150)


En sixième position, on retrouve un dream match, une affiche prestigieuse, le main event de Wrestlemania 28, le choc légendaire entre deux générations : John Cena vs The Rock ! Ce fut un véritable carton au box office, l’affiche qui a fait de ce Wrestlemania le plus vendu de l’histoire, battant des records. Désormais fort de ses succès à Hollywood et d’une popularité décuplée, le Champion du Peuple a décidé de venir rendre service à la WWE, la fédération qui l’a rendu célèbre, et qui mieux que John Cena pouvait endosser le rôle d’adversaire du Rock ? Mégastar de l’Attitude Era contre mégastar de l’ère actuelle, top face ultra-lisse et contesté contre légende sur le retour, les deux lutteurs les plus célèbres de la planète s’affrontent lors du plus grand show de l’année à Miami, le fief du Brahma Bull. Ce choc des titans, vendu comme un événement qui n’a lieu « qu’une fois dans une vie », n’a pas déçu. The Rock et John Cena ont électrisé les fans et sont rentrés encore un peu plus dans la légende du catch. A la fin, le Marine pêche par orgueil et veut délivrer le People’s Elbow au People’s Champ’… mauvaise idée : le Great One surprend Cena avec le Rockbottom pour emporter la victoire devant les siens, chez lui ! L’histoire s’est écrite ce 1er avril 2012 et le Brahma Bull compte bien recommencer à Wrestlemania 29… if you smell what The Rock is cooking !

5ème : Naissance de la Team HellNo (57 points sur 150)


L'événement qui m'a posé personnellement le plus de difficulté à définir : pour votre information, il regroupe tous les segments de type Anger Management, qu'il s'agisse des séquences de thérapie de groupe ou celles dans le diner, qui eurent aussi leur popularité. Car elles participent tous de la même dynamique : cimenter l'alliance contre-nature du technicien heel Daniel Bryan et de la brute tweener Kane. Les deux hommes, déjà en concurrence quelques semaines plus tôt pour le coeur d'AJ, sortent d'un affrontement remporté par Bryan à Summerslam. Sous l'insistance de la nouvelle General Manager AJ, les deux tempéraments ingérables que sont Kane et Bryan seront obligés de cohabiter ensemble et d'apprendre à gérer leur caractère sanguin. Cela donnera lieu à une suite de sketchs particulièrement savoureux, plébiscités par bon nombre d'entre nous, puisque leurs séquences ont décroché les deux premières places au classement des séquences comiques de l'année! Et ce grâce à l'évidente complicité et le plaisir apparent qu'ont pris les deux protagonistes à tourner ces saynètes potaches, mais aussi par le choix de certains seconds rôles inspirés, qu'il s'agisse d'Harold (incarné par le lutteur indépendant Scorpio Sky) ou du docteur Shelby, louangé pour son jeu d'acteur bien supérieur à la moyenne que nous réserve généralement ce type de segments. Attachante et très over auprès du public, l'association qui prendra le nom de Team HellNo file droit vers le succès, en capturant le titre par équipes à Night of Champion, titre qu'ils détiennent toujours, lui offrant par la même occasion une exposition qu'il n'avait pas connu depuis longtemps.

4ème : Dolph Ziggler remporte le Money in the Bank lui assurant un title-shot pour le World Heavyweight Championship (63 points sur 150, 2 fois numéro 1)


Il est de notoriété publique que Dolph Ziggler est l'un des, sinon le petit protégé de l'IWC, et Catch Asylum n'échappe pas à la règle. Depuis son éclosion et ses longs règnes de champion secondaire en 2010 et 2011, Ziggler porte sur lui l'étiquette parfois lourde à porter du grand espoir, au talent in-ring tel que les portes de la gloire lui sont promises. Or, en dépit d'un règne de six petites minutes début 2011, le Show Off n'a toujours pas touché à une ceinture mondiale. Et pourtant, en dépit de cette longu attente, Ziggler n'a jamais donné l'impression de plafonner. Constamment confronté à des Main-Eventers, il a déjà ferraillé à de nombreuses reprises avec CM Punk, Sheamus, John Cena, Randy Orton... Bref, la crème du top name, sans jamais se faire éclipser, et le printemps délicat qui l'a vu se faire battre par Ryback et surtout Brodus Clay n'est plus qu'un lointain souvenir. Money in the Bank arrive justement au coeur de cette situation paradoxale : s'étant affranchi de son coéquipier Jack Swagger après avoir échoué dans la conquête des titres Tag Team, il a pourtant bénéficié d'un match de championnat mondial improvisé suite à une blessure d'Alberto del Rio à No Way Out. Défait mais toujours crédible dans la peau d'un potentiel champion du monde. Money in the Bank viendra consacrer ce statut, Ziggler décrochant la mallette au nez et à la barbe de Christian, Damien Sandow, Tyson Kidd, Santino Marella, Tensai, Cody Rhodes et Sin Cara. Preuve de l'attachement de la communauté de Catch Asylum envers lui, il trouve sa place au pied du podium alors même que la mallette n'a pas encore été encaissée, chose rare mais révélatrice de la popularité de celui qui décrochera très certainement son deuxième titre mondial en 2013.

3ème : Le règne de WWE Champion de CM Punk atteint 365 jours (77 points sur 150, 4 fois numéro 1)


Indétrônable. Aimé ou détesté, le règne de CM Punk comme champion majeur de la compagnie n'en reste pas moins remarquable de par sa durée exceptionnellement longue. Dans l'ère actuelle des shows télévisés multiples et des audiences fluctuantes, la nécessité de ménager constamment l'attention et la surprise du téléspectateur justifie un raccourcissement des règnes tel que trois mois représentent déjà une durée fort honorable. A la WWE, aucun règne mondial n'avait atteint l'année depuis celui de John Cena en 2006-2007. Son succésseur a même réussi à faire mieux, puisqu'il arrivera au Royal Rumble fort d'un règne de 433 jours. Une durée exceptionnelle qui mérite d'être saluée, même si quelques détracteurs se sont fait un malin plaisir de rompre l'unanimisme des louanges. En battant tour à tour des catcheurs comme Alberto del Rio, The Miz, Dolph Ziggler, Chris Jericho, Mark Henry, Kane, Daniel Bryan, John Cena ou Ryback, Punk a assis sa domination totale sur le roster. Pour combien de temps encore?

2ème : The Shield fait forte impression en remportant son premier match en PPV à TLC (84 points sur 150)


La surprise du chef de fin d'année, et un résultat au final assez étonnant. Car non content d'accéder à la deuxième marche du podium, cet événement est le seul à être présent dans chaque top 10 personnel, tout en n'étant jamais cité en premier! The Shield, ce clan à forte identité, avait débuté aux Survivor Series pour coûter le titre WWE à Ryback, et avait vite soulevé de gros espoirs auprès de la communauté Internet par les profils de ses membres (où l'on retrouvait Dean Ambrose et Seth Rollins, deux des plus gros espoirs de NXT). Soucieux de se lancer dans une lutte contre les privilèges injustes de certains membres du roster, le Shield of Justice s'est abattu non seulement sur Big Hungry, mais sur le Tag Team Champions de l'époque, la Team HellNo. Si l'on s'attendait à ce que tout le monde règle ses comptes sur le ring à un moment ou un autre, la réalisation de ce match arriva de manière impromptue, suite à une blessure de CM Punk qui l'empêcha d'affronter Ryback à TLC dans une stipulation du même nom. Sur ordre de Vince McMahon, le match devint un 3 vs 3 TLC Match entre The Shield et l'alliance d'un soir entre leurs trois principales victimes. Le match fut une révélation : brutal, engagé, ponctué de spots hardcore imrpessionnants et sans aucune baisse de rythme, il figura dans beaucoup de listes des matchs must-see de 2012, y compris la nôtre. Et cerise sur le gâteau, le clan de jeunes heels décrocha une victoire de prestige en jouant sur leur force collective, annonçant un grand avenir à une formation dont les débuts ont fait l'unanimité.

1er : The Undertaker vs Triple H, The End of an Era – Wrestlemania XXVIII (123 points sur 150, 5 fois numéro 1)


Voici donc notre vainqueur, et quel vainqueur! Plus de quarante points d'avance, présent sur douze des quinze podiums des top 10 personnels, c'est une victoire par KO! Le numéro un de ce top 2012 revient pourtant de loin. Lorsque les premières rumeurs d'un remake de l'excellent match de Wrestlemania XXVII ont fait surface, l'enthousiasme général était, et c'est un euphémisme, plus que modéré. Les deux hommes sont en bout de course. Les performances de l'Undertaker les 364 jours de l'année n'étant pas celui du Grandest Stage of them All suscitent un scepticisme qui se muerait presque en gêne à la vue de cette légende de la discipline habitant de plus en plus le ring qui fut son terrain de jeu pendant plus de vingt ans. Et Triple H n'est quasiment plus actif le reste de l'année. Enfin, la perspective d'un remake inutile, sans doute moins chargé émotionnellement que ne le fut le remake du HBK/Undertaker à WM XXVI refroidissait certains esprits. Mais au terme d'une rivalité qui vit une implication très poussé du Heartkbreak Kid, dont la trajectoire est tellement liée à celle des deux hommes qu'il s'imposa quasi-naturellement comme Special Guest Referee de la rencontre, les deux vétérans du ring s'affrontèrent dans un Hell in a Cell Match qui avait l'air d'une déclaration d'adieu à toute une génération. Cette feud crépusculaire fut consacrée par un match qui dépassa toutes les espérances : intense, instantanément classique, s'offrant même le plaisir de ménager du suspens là où on avait fini par croire qu'il n'y en aurait plus jamais, il nous offrit quelques-unes des images les plus marquantes de 2012, à l'image de ce combo Sweet Chin Music/Pedigree dont on crut bien qu'il allait signifier la fin d'un mythe de cette discipline, ou celle des trois hommes, épuisés, se tombant dans les bras dans une accolade pleine de respect avant de disparaître dans la nuit. On aurait presque voulu que ce soit un point final. Ce ne furent que des points de suspension. Et le vainqueur aux points de cette année 2012.

Encore une fois, je tiens à remercier tous ceux qui ont pris part aux votes pour ce top 10, et merci à Tombstone pour l'aide apportée pour le rédaction de cet article. N'hésitez pas à nous faire part de vos réactions!
Et maintenant, place à 2013!