Baptmann : « Et c’est ainsi, alors que le soleil couchant tombait sur la plaine désertique que Skip Sheffield, le silencieux, et Richie Steamboat, l’habile, avaient réussi à vaincre les deux gangsters les ambitieux Cesaro et Ambrose. Mais dans leur quête de rédemption, les deux cowboys aux barbes plus sales et délavées que leurs yeux fatigués, avaient beaucoup perdu. Epouses et enfants, terres et honneur, leur quête de vengeance était enfin accomplie mais ils étaient plus vides que jamais. Ils avaient honorer la promesse qu’ils s’étaient faîtes lorsqu’ils avaient retrouvé ceux qu’ils aimaient assassinés, pour un simple puit, un simple puit près duquel devait passé cette maudite voie ferrée. L’odieux handicapé, John Bradshaw Layfield, propriétaire de la Transway Compagnie avait payé les deux vermines du désert comme les appelait la population Antonio Cesaro, le Suisse et Dean Ambrose, (le fort de fruit) le Locace. Ils n’avaient pas hésiter une seconde au moment de tuer les enfants, alors les deux hommes avaient fait de même. Ils se regardèrent, des larmes leur vînt aux yeux. Et maintenant, demanda Skip, le sens-tu toi aussi ce vide. Je n’ai pas la force de refaire ma vie, je ne le veux pas. Ma vie c’était Kattie et les enfants. Maintenant, il ne reste plus rien. Nous avons trahi tout ce en quoi nous croyions pour parvenir à vaincre ses bandits. Pardonne-moi mon ami, ajouta Skip avant de tirer la dernière balle de son coup dans sa tête, se tuant sur le coup. Richie sauta de son cheval, mais trop tard, il ne put que pleurer à chaudes larmes sous la chaleur accablante du soleil son colosse d’ami. Quant une voix familière l’interrompu. Le Shérif Regal, accompagné des citoyens de WFA City que Richie et lui avaient malmenés. Trent Barreta, John Cena, et tant d’autres. Ils réclamaient vengeance. Richie regarda son ami et susurra à son oreille morte. J’arrive mon frère, j’arrive Britani mon aimée, j’arrive les enfants. Il tira sa dernière balle dans la tête du shérif qui n’avait rien fait pour arrêter les bandits puis se fit abattre comme un chien par les habitants de la ville. Voici commence s’achève notre histoire, revenons maintenant en arrière, pour que vous puissiez comprendre à quel point cette tragédie était stupide ».

Gbacca : « Euh Batou, à l’origine Steamfield c’était pas une équipe de déconneurs, un peu boulet et tout » ?

Baptmann : « Si, si mais bon c’est toi, tu dis, ouais ça te dirait le thème western. Moi j’te dis non, toi tu me dis c’est cool, moi je te dis, j’aime pas les westerns, toi tu me dis, ah toi aussi ton préféré c’est il était une fois dans l’ouest et là j’avais deux solutions, te tuer ou arrêter de te parler car visiblement tu… putain mais là non plus tu m’écoutes pas » !

Gbacca : « Oui mais regarde, c’est un papillon ! Ah ah un papillon » !

Baptmann : « Nan c’est juste une putain de tache sur la nappe parce que tu bouffes comme un porc ! Et après qui fait le ménage hein » ?

Gbacca : « Bah c’est toi hein, moi j’suis headbooker, je commande, t’as déjà entendu parler de Napoléon faisant le ménage ? Non. Voilà ».

Baptmann : « Sans rire, c’est ça ton explication » ?

Gbacca : « J’trouve que ton histoire elle est un peu trop noire, on dirait du TS17. Enfin en mieux, car CM Punk n’est pas dans l’histoire. Mais quand même » !

Baptmann : « Tu veux que je te fasse du TS17 ! Je vais t’en faire du TS17 ! Je vais t’en faire » !



Tandis que l’infâme Sexy Boy truquait le match des Survivor Series en envoyant Layla Wallace, la meilleure diva du roster et de loin se faire violer dans une cave, Richie Steamboat et Skip Sheffield étaient prêts pour jouer dans un nouveau porno gay dont le thème était le western. Skip jouait le cowboy et Richie l’indien.

Skip : « Oh là dis donc l’indien, maintenant que nous avons fait la paix en constatant que nos fourrures avaient la même couleur, j’ai entendu parler d’une tradition ».

Richie : « Laquelle » ?

Skip : « Quand on fait la paix, on doit fumer le calumet » !

Richie : « C’est la première fois que tu vas fumer un calumet » ?

Skip : « Oui, je ne suis pas un expert dans le domaine ».

Richie : « Ce n’est pas grave, je vais t’initier. Oh regarde, voilà mon calumet ».

Kaytlin (en indienne) : « Oh les garçons vous avez besoin de mon aide » ?

Richie : « Non, petite fleur des prés sauvages de la banlieue de Tokyo, seuls les hommes peuvent fumer le calumet de la paix ».

Kaytlin : « Mais chien de prairie mutant cocacola, ton calumet est bien trop puissant pour être fumé par un non initié ».

Richie : « C’est vrai que c’est un bel engin ».

Skip : « C’est très impressionnant de près. Et qu’est-ce qu’on doit faire avec » ?

Gbacca : « Stop ! Stop ! Stop ! Pitié ! T’aurais fais la même chose avec Kaytlin et Britani j’aurai fait durer mais là… stop » !

Baptman : « Quoi… ça te convient pas encore » ?

Gbacca : « Ouais, je crois que ce qu’il nous faut, c’est quelque chose de plus… Bourguignon Connection, de plus Nak ! Oui voilà ! Admire » !

Richie Steamboat et Skip Sheffield étaient devant la demeure du maire Regal qui finit par enfin daigner sortir.

Richie : « Ecoute petite bouse de raclure de bidet » !

Regal : « Comment osez-vous » ?

Skip : « Would You Please Shut The Hell Up » !

Richie highfive Skip.

Richie : « Ecoute m’sieur l’maire, on en a ras le bol d’être sous utilisé ! Nous on peut apporter beaucoup de choses à cette ville de merde ! Parce que tu fais, là franchement, c’est de la merde ! Mais pas de la bonne merde prête à faire de l’engrais, non de la bonne grosse bouse pourrie qui dégouline sur le vieux cul moisi des vaches » !

Skip : « Ouais ! Nous les Steamfield on est bien meilleur que tous les autres habitants du village. Nous sommes les meilleurs pistoliers de WFA City ! Et où on se retrouve ? On est envoyé contre des bandits à peine arrivés et pas crédibles que sont les Bad Mood Rising ! Ah ah Bad Mood Rising, tout est ridicule, jusqu’au nom » !

Richie : « Ouais, nous on n’est pas là pour faire des blagues, on est là pour prouver qu’on est les meilleurs. Et c’est pas contre des adversaires de merde qu’on va le faire » !

Baptmann : « Euh Gbacc’, c’est pas toi tout à l’heure qui me disait que les Steamfield c’était une équipe de déconneurs. Là t’en as fait des gros connard de heels ! Et en plus Nak ne parle pas de merde sauf quand il parle boulot » !

Gbacca : « Ouais mais j’allais pas situé la scène dans une infirmerie. On est au western là merde » !

Baptmann : « Putain, mais tu vas jacter poliment connard ! J’ai l’impression que ça t’écorcherai la gueule de pas sortir au moins un putain d’enculé de bordel de merde de gros mot par phrase ! Pense aux yeux sensibles qui liront ces lignes » !

Gbacca : « Ah tu veux du sensible hein ? Ok va pour le sensible » !


Les oiseaux chantonnaient dans cette forêt de printemps. Richie et Skip, de braves bûcherons sans histoire allaient comme à leur habitude couper du bois. Quant ils rencontrent d’autres bûcherons d’une autre entreprise qui travaillent sur leurs terres. Il s’agit d’Antonio et Dean. Mais alors qu’ils auraient pu se disputer, ils décident de travailler ensemble et de partager les bénéfices. Puis ils s’entraident toute leur vie qui bien qu’humble est heureuse, faîte de jeux, d’amour et de bonheur. Ils se marient tous, ont beaucoup d’enfant mais pas ensembles. Fin.

Baptmann : « … euh, c’est ça que t’appelle sensible » ?

Gbacca : « Oui, évidemment ».

Baptmann : « Les bourrinistes… »

Gbacca : « Quoi ? c’est quoi que t’appelle sensible toi » ?

Baptmann : « Regarde et apprend ».


Richie et Skip, deux orphelins étaient à une poignée de secondes du bonheur. Eux qui n’avaient jamais été adoptés avaient vécu dans les rues, survivant en dérobant ou avec des travaux pénibles et peu gratifiants. L’ouest américain n’avait rien de tendre pour les bambins. Malgré tout, à force d’abnégation, et grâce à leur bonne humeur permanente, les deux hommes avaient accumulé suffisamment de richesses pour acheter le ranch de leur rêve. Une bâtisse pour le moins banale, avec un lopin de terres fertiles qu’ils pourraient cultiver. Mais même en Amérique les rêves sont parfois brisés. Eux qui avaient travaillé plus que de raisons toute leur vie n’allait pas profiter de leurs durs labeurs. Ils avaient trouvé une magnifique pépite d’or. Ouais mais voilà, leur joie communicative lors de cette découverte avait été entendu par d’autres chercheurs du précieux métal moins scrupuleux. Les deux hommes avaient caché leur découverte et ne l’avait ressortie que pour le moment de la vente. Ils passaient le seuil de la porte de l’établissement où se trouvait l’homme qui allait changer leur vie. Enfin, ils rencontraient le propriétaire du terrain qu’ils convoitaient. Une détonation résonna dans l’air, un coup de feu fut tiré. Le temps sembla suspendu pour Skip qui vit son meilleur ami, celui avec qui il avait tout partagé, s’effondrer dans l’entrée, sa bouche dont s’échappait un filet de sang se cognant durement contre les planches de la bâtisse. Skip s’effondra en pleurs, et retourna son ami.

Skip : « Tu vas t’en sortir Richie » !

Richie : « Je… Skip… non… cette fois, je crois que c’est la fin. Ma vie… ma vie est… je vois la lumière Skip, j’ai si froid, oh si froid, je ne ressens plus rien. Je vais mourir, c’est la faim. Skip… il faut que je te dise. Je… l’été dernier… je… je m’étais marié. Ma femme, elle…elle devait nous rejoindre… accueille là à la ga… à la ga… »

Skip : « Non c’est toi qui l’accueillera » !

Dean : « Allez aboule l’or mon gars si tu veux pas te faire plomber » !

Skip : « Jamais » !

Une nouvelle détonation résonna.

Antonio : « C’est moi le leader de notre gang, c’est moi qui tue nos cibles, pas toi, pigé ».

Skip s’effondra à son tour, sans vie, pour une simple petite pépite d’or. Avant de quitter la ville, ils trouvèrent la femme de Steamboat et lui firent passer les pires moment de sa vie qui se termina ainsi.

Gbacca : « Ah ouais quand même » !

Baptmann : « Voilà ! Là c’est sensible ! Là les gens chialent dans les chaumières » !

Gbacca : « On croirait un film français ! Putain t’as réussi à inventer le western français » !

Baptmann : « Parce que tu crois pouvoir faire mieux peut-être » ?

Gbacca : « Ouais, un bon vieux western à l’italienne mon gars » !


Au cœur du cimetière, quatre hommes se faisant face, ils étaient chacun deux par deux. Skip et Richie d’un côté, tous deux vêtus de chapeaux ocres, d’un poncho délavé qui recouvrait un maillot très sale, de pantalons usés et de bottes à éperons. En face d’eux, deux hommes, Dean et Antonio, bandeaux noirs sur la tête, maillots noirs, pantalons noirs, vestes noires, chaussures noires, très propres. Un soleil de plomb fait transpirer les quatre hommes à grosse goutte. Cette fois, ils sont là pour régler définitivement leurs problèmes. Après des mois de recherches, ils ont trouvé le trésor de John Bradshaw dans ce cimetière. Mais ils ne veulent pas partager alors qu’ils pourraient vivre tous les quatre comme des princes jusqu’à la fin de leur jour. Mais un mal les frappe tous les quatre, l’appât du gain. Et s’ils sont tous arrivés au cimetière, Richie et Skip n’ont fait de mal à personne pour y parvenir, ils n’ont brisé aucune loi, ils ont même perdu du temps en aidant leurs informateurs. Dean et Antonio ont suivi leur piste, le plus souvent et lorsqu’ils la perdaient, n’hésitaient pas à piller, violenter, ou tuer, pour le plaisir tout simplement. Une goutte de sueur glissait lentement le long de la joue droite de Richie. Skip fixait Antonio, en face de lui, sans bouger. Antonio fixait Skip puis Richie, puis Skip, puis Richie. Dean ne semblait regarder personne, il souriait, comme un sadique, déjà satisfait de s’apprêter à donner la mort. L’odeur du sang et de la poudre lui plaisaient et il avait hâte de les sentir encore. La goutte de sueur était maintenant sous le menton de Richie, prête à tomber. Il fixait Dean, visiblement inquiet et gêné par le soleil. Dean le fixa, un sourire en coin. Il passa sa langue sur les lèvres. Skip continuait de transpercer le regard d’Antonio. Le géant fronçait les sourcils, mais Antonio n’avait pas peur, et il se mit à le regarder dans les yeux à son tour. Les quatre hommes étaient là, au centre du cimetière. Rien ne bougeait autour d’eux. Ils étaient là, debout, seuls, une tension énorme se lisait, l’air semblait lourd, plus lourd encore qu’il ne l’était à cause de la chaleur accablante du soleil. Leurs muscles étaient tendus, ils étaient près à tirer. Il ne manquait plus qu’un signal. Signal qui semblait mettre une éternité à venir. Le calme avait la tempête semblait régner. Mais la tempête qui s’annonçait ne serait pas longue, loin de là. Richie fixait Dean, Dean fixait Richie. La main droite de Dean tremblait au-dessus de l’étui de son pistolet, prête à frapper mais pourtant elle se retenait. Richie était calme, ses muscles tendus, main gauche contre la hanche, mais droite à hauteur de son arme. Skip fixait Antonio, Antonio fixait Skip. Skip avait les bras tendus, il était légèrement voûté, prêt à frapper d’un de ses deux pistoles. Antonio ne montrait pas ses mains, elles étaient cachées, derrière sa longue veste noire. Mais ses muscles étaient raids, il était près à frapper. Un soleil de plomb baignait de ses rayons d’argent la place arrondie au cœur du cimetière. La goutte de sueur quitta le menton de Skip. Dean fut le premier à faire le geste de tirer, rapidement imité par les autres. Trois détonations retentir. Dean et Antonio tombèrent l’un après l’autre, lentement, le premier en avant, le deuxième en arrière. Puis Skip tomba à son tour, sur un genou, la main sur le ventre. La douleur le tenaillait. Richie s’approcha de lui.

Richie : « Non ! ça ne peut pas se terminer comme ça ! Pas si près de l’or » !

Skip : « Mon frère, va, va et prend l’or ! Prend-le, que nous n’ayons pas fait ça pour rien ! Prend-le, pars avec et va t’en ! Je ne veux pas que tu me vois mourir ! Si tu dois mourir d’une balle un jour, prie que celui qui te touche soit un bon tireur ».

Richie prit le sac contenant l’or, monta sur sa monture puis s’éloigna du cimetière. Lorsqu’il en sortit, Skip tomba au sol à son tour, poussant un dernier souffle. Mais Richie ne voulait plus de l’or maintenant, il ne voulait pas d’un or qui avait le goût du sang de son meilleur ami. Aussi, il fit demi-tour, creusa trois tombes. Dans celle de Skip, surmontée de branches formant une croix, comme celles de ses ennemis, il ajouta le sac d’or, ainsi Skip l’aurait avec lui dans l’éternel. Quant à Richie, il repartit finalement dans le couchant, seul et plus pauvre qu’avant car il avait perdu ce qu’il avait de plus cher, son meilleur ami ».

Baptmann : « C’est marrant… »

Gbacca : « Marrant ? Hey la fin n’est pas drôle ».

Baptmann : « C’est pas ce que j’ai dit ! J’ai dit que c’était marrant ! Marrant de voir à quel point retranscrit sur papier ça peut être chiant une scène qui dure aussi longtemps et où il ne se passe pas des choses définissables aisément à l’écrit. Si seulement tu avais eu un peu plus de talent, ça aurait rendu mieux » !

Gbacca : « Hey, trois saisons, trois micro d’or monsieur » !

Baptmann : « Je croyais que ça comptait les récompenses, mais monsieur se la pète quand même hein ? En plus ta dernière c’est pas pour Richie mais pour Seth. Tu ferais quoi avec pour thème le western avec Seth hein » ?

Gbacca : « Probablement un truc d’horreur à la priest, le manwha pas le film hein, ça pourrait être sympa, avec Seth en monstre mystique surpuissant et son adversaire serait le personnage principal, ça changerait. Ou alors Seth serait à la fois le monstre et le prêtre. Mais il ne s’en rendrait pas compte. Mais son ordre si et ils enverraient son adversaire pour tenter de l’arrêter, ça pourrait faire un truc hyper sympa je pense » !

Baptmann : « Et tu pouvais pas avoir ce genre d’idées pour Steamfield ? Non, là tu dis, western, sans plus d’indication » !

Gbacca : « J’ai pas le temps pour faire du Seth avec Seth, t’as bien vu la fin de ma promo ! Alors j’ai pas le temps pour faire du Seth avec Richie. J’ai pas le temps non plus de faire du Britani avec Britani ! Pourtant ce sont pas les idées qui manquent avec elle » !

Baptmann : « Et allez tu t’enfonces là ! Western quoi » !

Gbacca : « Bah dis-moi ce que tu veux avoir comme thème de promo nom de Zeus qu’on soit fixé » !

Baptmann : « Enfin tu me le demandes ! Voilà ce que je vois moi ! Tu vas voir ça en jette » !

WFA City, la Babylone de l’an 2013. En son sein, règne la terreur et les bandits les plus fous. Parmi eux, deux se sont associés, le Jokerose et Banero, l’un un fou sadique, inventif, chaotique et l’autre un fou brutal, pragmatique et méthodique. Ils sèment la pagaille dans la cité et semblent inarrêtable. La police ne peut rien contre eux. Mais la population ne perd pas espoir. Le Skipman et son fidèle associé Richin sont de retour après avoir triomphé de la bande de Mister Frericho et du Pingian qui s’étaient associés eux aussi pour les contrer. La nuit était noire et glacée et…

Gbacca : « Non c’est nul ça ! Western définitivement » !

Baptmann : « Mais… »

Gbacca : « Aucun avenir ton truc là, les comics, ah ah qui ça intéresse » !

Baptmann : « Gros con » !

Gbacca : « Enchanté moi, c’est Gbacca ! Ah ah en plus je suis drôle » !

Baptmann : « N’empêche que si on perd aux Series ce sera ta faute. Ton idée, ta faute ».

Gbacca : « On peut pas perdre je suis headbooker ! Et les western ça parle aux gens, pas comme les comics ! Ou cette chose, là, dont le titre est sur le domaine du site ».

Baptmann : « Le catch ».

Gbacca : « Oui voilà le catch. Ah ah quel nom hilarant ! Le catch ! Leeee catch ! Et pourquoi pas une bande d’individus réunis autour d’un nain, composée d’un travelo, d’un rouquin qui vend des produits plus débiles les uns que les autres, d’un canadien malheureux car exploité et d’un monstre qui se prend pour un reptile ! Ah ah » !

Promo pour les Wrestling Class Heroes


WFA RAW, deux semaines avant les Survivor Series. Le show est entamé depuis une bonne demi-heure maintenant alors qu'une berline de luxe n'entre dans le parking de l'aréna, se garant en plein milieu de la voie à quelques pas d'une porte de service par lesquels entrent les catcheurs. La portière conducteur s'ouvre, tout comme celle du côté passager. La caméra filme alors Christian descendant de la voiture, suivi quelques secondes plus tard de Chris Jericho. La simple vue des deux hommes enclenche une réaction épidermique de la part du WFA Universe, encore plus épidermique depuis la promo de Jericho lors du dernier Smackdown. Ce dernier, vêtu d'un costume élégant dont il a le secret, n'est de toute évidence pas là pour catcher, mais pour encourager son partenaire de Tag Team. Captain Charisma, de son côté, est en tenue plus décontractée, avec jean et chemise suffisamment habillée pour comprendre que ce n'est définitivement pas la tenue de quelqu'un qui s'apprête à catcher ce soir. Il ne transporte d'ailleurs aucun sac de sport, ni autre bagage susceptible de transporter une tenue de rechange.

Les deux hommes arrivent près de la porte de service, quand celle-ci s'ouvre. Trois agents de sécurité, dont le gabarit vous incite assez vite à ne jamais insulter sa mère, sa soeur, ni même la petite gerbille qu'il avait élevé de tout son amour étant enfant, se retrouvent en face, l'air menaçant. Christian s'approcha d'eux et leur tendit les clés de sa voiture.
_Gentlemen, merci, je ne savais pas que maintenant, on avait de trois voituriers dans cette compagnie. Je vois que l'argent de vos biens-aimés spectateurs est utilisé avec parcimonie, c'est rassurant.
_Messieurs, vous ne pouvez pas entrer dans cette arène. Pas tous les deux.
_Oui, merci, c'est très drôle. Non, vraiment, je ne souris pas parce que j'en ai absolument rien à faire de vos existences, mais si j'y accordais un quelconque crédit, je suis sûr que je serais en train de me rouler en boule sur le capot de ma voiture. Allez, allez me ranger ce bébé, j'ai pas envie qu'un un pigeon vienne lui chier dessus.
_Vous, vous pouvez rentrer. Pas lui.
_Comment ça, pas lui!
_Ca va pas bien, là tête, misérable sycopanthe? Tu sais à qui tu parles?
_Comprendos que se pasa, amigo?
_Je suis Chris Jericho, et je suis le meilleur au monde dans tout ce que j'entreprends. Alors ce n'est pas à un roquet comme toi que je dois répondre de quoi que ce soit! J'ai le droit d'entrée.
_On a été prévenus par les deux GM que vous essaieriez de venir faire les marioles tous les deux. Alors on nous a dit de faire rentrer le mec qui s'habille comme un chanteur de country, et de refouler le trader SimCity de Toronto.
_Je viens de Winnipeg, crétin!
_Vous n'allez pas écouter ce que vont vous dire deux abrutis de General Managers? Laissez ces vieux croûtons délirer dans leur coin, nous voulons entrer! J'ai un squash à boucler ce soir!
_Les ordres sont les ordres et je...
_WOULD YOU PLEASE SHUT THE HELL UP!
_Il a un problème, Blondie?

Sur ce, deux des trois molosses s'emparent de Jericho par les bras et le traînent au loin alors qu'on entend Y2J se débattre en hurlant “Mais lâchez-moi! Je suis un homme libre! Je suis un homme libre!”
Le troisième garde du corps pose sa main sur l'épaule de Christian en lui demandant : “Autre chose?”
Furibard, l'Instant Classic lui repousse la main et entre en quatrième vitesse dans le bâtiment, claquant violemment la porte derrière lui.


DING DING!

The following contest is scheduled for one fall! Introducing first, already in the ring, from , Canada, weighing at pounds, he is the WFA United States Champion, DH Smith!

Le champion des Etats-Unis de la compagnie est chaudement accueilli par une foule dont on ne sait pas si elle l'acclame plus pour lui que parce qu'il affronte un adversaire détesté de tous.


Le Canadien entre sous une bronca généralisée. N'en ayant que faire, il sort des coulisses et le public s'aperçoit qu'il est toujours en tenue de ville. Les huées redoublent d'intensité à l'idée de savoir qu'en plus d'être un salopard, Christian ne daigne même pas répondre au challenge qui lui est proposé ce soir. Il fait rapidement le tour du ring pour se saisir d'un micro et monte dans le ring pour faire face à son adversaire, l'air visiblement toujours furieux.

“Non. (Long silence) Non. (Long silence). Je n'accepte pas. Je n'accepterais pas cette parodie de management une seconde de plus! Pas ce soir! Oh non, pas ce soir! Voyez-vous, je n'en ai rien à faire de ce match. Rien à faire de ce show. Rien à faire de tout ce qui se trame ici. Ce qui me concerne, c'est le respect que l'on me doit, et que l'on doit à l'équipe qui fait encore aujourd'hui en sorte que l'expression “tag team” ait encore un sens! Alors ce soir, puisqu'apparemment le message de vendredi dernier n'est pas arrivé aux oreilles de tout le monde comme il le fallait, je vais à mon tour me charger de vous expliquer le gros du problème.”

Sur ce, Christian se précipite sur DH Smith, et le frappe violemment sur le crâne avec son micro! Surpris, le United States Champion titube, complètement sonné : Captain Charisma l'attrape par les épaules, et le précipite contre le poteau de coin! Et il enchaîne directement avec un Killswitch! La foule en colère fait savoir son mécontentement, mais Christian n'en a cure : il s'empare d'une chaise sous le ring et martyrise à plusieurs reprises le dos de son adversaire! Deux, trois, cinq coups de chaise pleuvent sur le dos du pauvre Smith, qui semble perdre connaissance. Une fois assuré que son adversaire est hors d'état de nuire, le heel canadien déplie la chaise... et l'installe sur la carcasse fumante du vaincu! Et il s'assied sur la chaise, micro en main, en forme d'humiliation suprême!

“Vous voyez, ça, ça s'appelle de l'irrespect. Se planter là comme ça au-dessus d'un ennemi vaincu et sens défense, empêchant même les secours d'intervenir pour lui venir en aide. C'est de l'irrrespect, et je serais l'homme le plus désolé du monde envers le pauvre DH Smith, si ce n'était pas ce genre de traitement dont moi et Chris Jericho faisions l'objet chaque jour depuis que nous sommes revenus dans notre bon droit! Alors aujourd'hui, je vais essayer d'être honnête, oublier un instant notre mépris mutuel, et poursuivre ce qu'a entamé Chris la dernière fois.

Vous savez, j'aime ce que je fais. Du fond de mon coeur. Parce que je sais que je suis bon à ça, que je suis le meilleur. Pendant des années, j'ai fait le tour de ce pays dans des salles archi-combles, à voir des gens de tout bord chanter mon nom. MON nom. Vous l'avez oublié évidemment, bande d'hypocrites, mais moi je m'en souviens. J'ai gagné deux titres mondiaux ici, disputé des matchs que moi-même je n'imaginais pas faire, j'ai fait tenir cette compagnie sur mes épaules pendant des années! Des années à sentir à chaque show le frisson de l'histoire qui se mettait en marche. Et ça me faisait du bien. On était une génération dorée, on se foutait sur la gueule et on allait boire des bières tous ensemble après. Désolé de casser vos illusions, mais on était amis. Même avec ceux qui jouaient nos pires ennemis. Le soir même où Edge m'a envoyé sur un lit de punaises lors de notre Three Stages of Hell, il m'a apporté un pack de six à l'hôpital qu'on a bu tous les deux avant que les infirmières viennent nous engueuler. Le jour où j'ai gagné mes deux titres mondiaux, j'ai pleuré en rentrant dans les vestiaires en vous entendant chanter mon nom. Et les mecs derrière sont tous venus me serrer la main, sans exception, comme je le faisais avec n'importe qui d'autre en retour. En ce temps-là, on ne faisait rien sans le respect de l'autre.

Et puis ça a changé. Peu à peu, trop subtilement pour qu'on s'en rende compte. Les comportements ont changé. Des anciens, des types bien, et pour qui j'ai encore aujourd'hui un profond respect sont partis. D'autres sont aussi partis, et ceux-là je ne les regretterais pas. Et le vestiaire s'est disloqué. Et puis il y a eu l'épisode de ma rivalité avec Jericho. Celui où le destin entier de cette compagnie a pris le virage le plus sombre de son existence.

Vous savez, Chris a été un de mes meilleurs potes pendant des années. On est Canadiens tous les deux, on a pas mal bourlingués, on s'est vus aux quatre coins du monde parce qu'on avait la même conception de ce qu'on faisait. Mais ça a aussi été le premier type que j'ai détesté. J'ai longtemps cru que c'était à cause de lui que l'ambiance se détériorait ici. Il devenait distant, ne fréquentait plus grand monde, prenait tout le monde de haut, comme s'il savait quelque chose qu'on ne savait pas. J'ai su à l'avance qu'il se retournerait contre moi et qu'il finirait par me prendre mon titre. Et il n'y avait aucun mal à ça, car c'est notre lot à tous.

Mais il était de pire en pire en-dehors des rings, asocial, méprisant, ne parlant de rien à personne. Il m'a fallu du temps pour assembler toutes les pièces du puzzle. Il avait compris. Bien avant moi. Bien avant quiconque. Il avait compris que cette compagnie filait droit au désastre et que le management avait perdu le contrôle de son propre show. Il avait compris qu'on ne pouvait plus faire confiance à personne, et que le respect en ces lieux était en train de se perdre. Et puis est venu le jour de notre licenciement. C'est à partir de là que j'ai commence à ouvrir les yeux. Je ne reviendrais pas dessus, nous vous avons déjà tout expliqué. Mais le fait est là : vous nous avez poignardé dans le dos et vous nous avez oublié. Et ça, c'est la pire marque d'irrespect que vous n'auriez jamais pu nous faire.

La WFA nous a manqué de respect. Et ce que vous ne comprenez pas, c'est qu'elle vous manque de respect à vous aussi. Vous ne le sentez pas, parce que c'est insidieux, que tout cela est orchestré soi-disant pour vous faire plaisir, pour vous “divertir”. Mais prenez le temps de regarder un peu ce qu'on vous offre! Regardez l'état lamentable du show qui fut autrefois ce que ce business a pu proposer de plus excitant! Et si vous ne voulez pas voir la vérité en face, je vous forcerai à la voir. Pour que vous compreniez enfin qu'en encourageant leurs pratiques, vous devenez aussi misérables qu'eux, aussi irrespectueux de ce que nous faisons chaque jour.

Ma première rivalité à la WFA a été contre Randy Orton. Une grande rivalité, pleine de rebondissements, de matchs que je n'oublierais jamais, de promos intenses... Et on était à peine en Midcard! Et regardez où on en est arrivés! Les trois dernières équipes qu'on a dû affronter, c'était deux tarés qui se prennent pour des super-chihuahuas, un handicapé mental et sa nounou des îles, et le gang des pédalos de Saint-Jean-de-Luz! Où est le classe! Où est la distinction! Où est l'intelligence! Vous croyez que ça nous fait plaisir de nous coltiner ce ramassis de tocards! Vous croyez que ceux qui ont pavé l'histoire de cette fédération sont heureux de voir leurs héritiers pisser sur tout ce qu'ils ont accompli!

Je ne me bats pour ça, je ne suis pas ici pour taper sur des poivrots dans un boui-boui mal éclairé! Je veux qu'on nous respecte! Qu'on ramène à nouveau le catch au coeur de la WFA! Qu'on redonne la place à ceux qui pensent que cette discipline doit être traitée avec respect, que des erastz de Power Rangers n'ont d'autre place que dans les cabarets paumés au milieu des strip-teaseuses obèses et des mendiants vendeurs de roses! A ce rythme-là, on finira par catcher dans le métro! Contre des bonhommes M&M's géants! Dans un 4 vs 7 Bra, Panties and Cowboy Hats Basketball on a Pole Elimination Matchs! Et je m'arrête là, parce que je suis capables de leur donner encore de meilleures idées que les inepties qu'on vous réserve jour après jour.

La WFA a élevé le ridicule au rang de standard. Regardez qui sont vos “Superstars”, ces mecs pour qui vous dépensez une partie de votre salaire de misère! Un alcoolique, pas foutu d'arriver plus vierge à un show de catch que Lindsay Lohan à la bar-mitzvah de sa cousine! Un roux, un nain et tout un cortège d'erreurs de la nature, fiers d'étaler leur laideur de freaks repoussants! Un geek bedonnant à la peau grasse, dont le seul exploit est de savoir entonner la musique de Mario en pétant! Un métrosexuel qui se soucie plus de savoir si son brushing ressemble à celui de David Beckham que de ses prouesses dans le ring! Regardez! Je porte un manteau fait avec les poils de mes roubignolles et je me coiffe au saindoux, prenez ma photo et polluez le mur de vos amis avec vos photos truquées sur Instagram!

Mais vous savez quoi? Mais le talent, ça ne se photoshoppe pas. Oui, je m'en fous de l'air que j'ai, de jouer la politique de l'image qui semble être devenu le plus important ici, de traîner jour après jour pour aller dire des conneries sur Twitter à des gens dont je n'ai rien à foutre! Parce que ce n'est pas ça le catch! Ce n'est pas ça! C'est des guerriers qui se dépouillent dans un ring, qui suent sang et eau pour gagner des ceintures, Main-Eventer des PPV, aller toujours plus haut sans jamais se soucier de leur prochain contrat publicitaire!

C'est fini tout ça! Fini de cautionner ces magouilles, ces petits jeux! Vous avez cru nous détruire en nous séparant de brand? Vous ne nous avez rendu que plus dangereux! Car désormais, nous serons là chaque soir, chaque show, à chaque instant pour faire valoir notre droit au respect, notre droit à rétablir le catch dans toute sa noblesse et toute sa vertu! A lutter la tête haute, fiers de notre vision, assuré de notre triomphe à venir. Et quand nous aurons mis la main sur tous les titres de cette compagnie, tout rentrera dans l'ordre, et le monde ne s'en portera que bien mieux.

Steamfield! Ne croyez pas que nous en avons fini, vous êtes crétins mais nous ne sommes pas amnésiques. Nous avons toujours un rematch pour récupérer NOS ceintures, celles à qui nous avons redonné un sens et une raison d'être, et que nous n'avons jamais perdu! Quant à vous, BRC, venez à trois, venez à cinq, venez à vingt, le résultat sera le même! Vous vous croyez forts avec votre look de redneck de galerie marchande, mais là vous allez rentrer dans notre monde, notre royaume, l'endroit au monde où vous serez le plus en danger et celui où nous vous prouverons une bonne fois pour toutes que si vous croyez que vous pouvez être ici pour faire les marioles comme tout le monde, vous vous êtes fourrés le culot de votre bouteille de Guinness dans le trou de balle jusqu'à l'omoplate. Aux Survivor Series, plus de jeu, plus d'embuscades, plus de flics pour couvrir vos actes! Vous serez seuls et démunis, réduits à en implorer Dieu de vous épargner. Mais Dieu, entre ces cordes, c'est nous, et je vous le promets, il n'y aura pas de rédemption.

Je pourrais jouer ce petit jeu. Je pourrais moi aussi faire ces conneries, donner mon nom à une boisson énergétique, faire du gangsta rap avec vos mioches affreux, lécher le cul des GM sur Internet pour parfaire mon “image publique”. Mais ça ne m'intéresse plus, ça me fatigue, ça m'avilit même. Et je ne veux plus me faire rouler dessus par ce rouleau-compresseur de mépris et de cynisme que vous appelez popularité. Et ne croyez pas que c'est de la lâcheté. Vous voyez, ce crétin de Paul De Burchill? Avec son look de drag queen et ses textes à la Guy Montagné? Laissez-moi vous dire deux-trois trucs sur le personnage, et je terminerais là-dessus ma leçon du jour, en espérant que notre message, à Jericho et à moi-même, sera entendu."

*se clarifie la voix*

♪ ♫ De Burchill le couillon
Est un sacré glandu
Avec sa barbichette
Faite des poils de son cul
Même son simple nom
Lui donne l'air d'une trompette
Il se prend pour un preux
Mais n'est qu'un paresseux
Il doit seulement son push
A des bookers minables
Qui ont les fils qui se touchent
Rien qu'une bande d'incapables
Ce qu'il y a d'plus médiéval
Chez cet olibrius
C'est son souffle de chacal
Qui sent comme son anus
Misérable marionnette
D'un théâtre d'hypocrite
La seule muse qui l'habite
C'est celle des rimes qui fouettent
Rentre-chez toi manant
Tu nous faire perd' not' temps
De Burchill le couillon
Carre-toi ton luth dans l'fion ♪ ♫


Christian laisse tomber son micro et quitte le ring alors que les secours se précipitent pour porter secours à DH Smith. Captain Charisma n'accorde aucun regard à personne, pas même celui de la satisfaction narquoise d'avoir écrasé son adversaire et d'avoir fait valoir son point de vue. Le public, encore déstabilisé par ce qu'il vient d'entendre, est quasiment muet comme une tombe.

DH n'est pas Pure champ'...

EDIT : Oh et bien Sharp' viens de tuer le suspens. WCH squashé par Young d'une seul mains au Survivors Series les gars.

Je recopie ce que j'ai mis sur la box :

"Je me suis embrouillé dans la publication dans les versions de ma promo."
"J'avais fait une première version avec Barreta, mais ça faisait redondant avec la promo de Nak."

Alors

Aller et retour,
Récit de Gars Pulp

ONE DAY WITH TEAM LOOS... GOLD WATCH

Dans les coulisses de la Wrestling French Addict. Une femme s’avance en direction des vestiaires féminin. Son allure et son élégance n’ont d’égal qu’un déhanché sexy que la caméra s’empresse de mettre en valeur. Ses bottes de femmes fatales résonnent dans le couloir a chacun de ses pas. Sa combinaison de cuir lui offre des formes parfaites, alors que soudainement, elle s’arrête nette. Une silhouette accourt vers elle, frêle et fragile. Quelques secondes plus tard, une main lui tapote l’épaule. Elle ne bouge pas. Sa chevelure s’envole, sa nuque se distingue, et son regard se pose sur l’étranger…

John Matthews : Nous voilà avec Velvet Sky. Velvet, après Smackdown, tu as décidé de rejoindre l’équipe de Layla pour les Survivor Series. Pourquoi ?

Velvet Sky gifle aussitôt Matthews, hilare.

Sky : D’abord, petit effronté, c’est Mademoiselle Sky pour toi Et qui t’as donné la permission de me tutoyer ?

Matthews : Euh…

Sky : Pour répondre à ta question, j’ai rejoint « l’équipe » de Layla pour une seule raison, Kaitlyn veut ma tête et je ne permets pas qu’une Knockout de seconde division porte atteinte à la Princesse de la WFA. Kaitlyn est jalouse de Velvet Sky car elle est tout ce que Kaytlin ne pourra jamais être.

Matthews : Mademoiselle Sky, quel est votre pressentiment pour les Survivors Series ?

Sky : Le pressentiment de la princesse de la WFA ? Il est on ne peut plus simple, la victoire.

Matthews : Vous n’avez pas peur de Kaitlyn ?

Sky : Je n’ai peur de personne. Contrairement à elle, je sais lutter avec ma tête.

Matthews : Comment voyez-vous ce match ?

Velvet Sky lui prend le micro des mains.

Sky : Tu as d’autres questions stupides ?

Matthews : Euh…

Sky : Voilà comment je vois le match. Women At Arms contre The Gold Watch. The Gold Watch… Vous vous rappelez où est passé cette montre avant qu’elle soit donnée à Bruce Willis ? Dimanche,autour de cheeseburgers venant de Big Kahuna Burger, Alicia Fox nous récitera Ezéchiel 25 - Verset 17 car elle pense devenir actrice et jouer dans la reprise de ce stupide film, puis on aura droit à l’interminable récit de Michelle McCool sur son voyage à Paris et pourquoi le Quarter Pounder with cheese s’appelle le Royal Cheese. Enfin, après le match, Serena va appeler deux experts complètement défoncés au crack qui vont travailler nos cinq copines, avec une paire de pinces, un chalumeau et un fer à souder comme elle dit, elle va se les « jouer à la flamme bien moyen-ageuse. » Pour finir, Layla appellera M.Wolfe pour tout nettoyer et nous irons tous au Jack Rabbit Slim's manger des milk-shakes à 5$.

Matthews : C’est comme ça que vous voyez le match ?

Sky : Bien sûr que non, idiot. Aux Survivor Series, ce n’est pas Women At Arms qui va gagner mais ce n’est pas non plus The Gold Watch. La gagnante de ce match, ce sera moi, la seule, l’unique, la Princesse de la WFA, Velvet Sky. Alors j’ai un message pour vous Women At Arms, restez à vos places et fermez la car vous allez sentir ce que Velvet Sky prépare. Aucune offense pour le Rock, playboy. Velvet Sky is a better cook…

Sur ces mots, la princesse de la WFA donne quelques petites claques moqueuses sur le visage de Matthews, lui souffle un baiser, et se déhanche du postérieur en quittant la scène. C’est sur un commentateur le regard hébété que les images se coupent…



A l’autre bout des Etats-Unis, une autre femme dévore un Hot Dog dans un Piano Bar de Miami. Son visage rayonne, et ses petites mains se cramponnent a la cravate du barman. Elle s’esclaffe, et tombe par hasard sur l’écran géant de la zone non fumeur. Elle se ressuie la bouche avec la cravate du malheureux, et quitte son siège pour suivre les aventures d’une jeune femme. Elle agresse un commentateur sans aucune raison apparente. La jeune femme du Piano Bar, un sourire moqueur, s’installe dans le canapé avec un Mikl Shake en main, monte le son du téléviseur, et écoute cette donzelle pailler a qui veut l’entendre.

« j’ai rejoint « l’équipe » de Layla pour une seule raison, Kaitlyn veut ma tête et je ne permets pas qu’une Knockout de seconde division porte atteinte à la Princesse de la WFA. Kaitlyn est jalouse de Velvet Sky car elle est tout ce que Kaytlin ne pourra jamais être. »

Barman : Vous la connaissez ?

??? : Hum. Plutôt, oui. C’est une collègue de travail.

Barman : Vous…

??? : Je suis Layla Wallace. Ravi aussi de te dévorer des yeux, mon petit chou.

Barman : Je… Je ne savais pas ! Vous voulez une meilleure place ? Un autre milk shake ? C’est la maison qui offre !

Layla : Non, pas du tout. Ça ira. Retourne t’amuser avec tes shoots de Tequila, tu n’es définitivement pas assez Pulp pour moi.

Barman : Euh… Excusez moi.

Layla : Une dernière chose, le tombeur… La prochaine fois qu’une femme comme Layla Wallace te fait du rentre dedans… Laisse pas passer l’occasion, trésor. Ce serait humiliant pour toi.

Barman : Il… Il faut que j’aille bosser.

Le serveur fait marche arrière, la mine déterrée. Quelques larmes perlent sur son visage. Il sait qu’il n’a plus aucune chance avec Layla Wallace. Son sexe devient de plus en plus petit au fur et a mesure qu’il marche vers le comptoir. Après une breve pensée suicidaire, il reprend ses esprits et décide de continuer son travail. Entre deux pintes de bières, il aperçoit un jeune homme particulièrement sexy devant son ordinateur portable. L’air assuré, la mèche rebelle et la barbe naissante, il semble s’exciter devant des résultats de football.

Inconnu : Allez les petits loups ! C’est pas possible, encore une passe de merde ! On se croirait a Liverpool devant une passe de Shelvey ! Come on beau gosse ! Allez !

Sa façon de parler, tout en sensualité et en accent de petite pucelle, attire l’attention du barman. Il se précipite vers le dernier menu disponible, en prends une carte des vins, et se dirige vers la table du belle apollon. Son sexe se redresse a chaque centimètre… Diantre, il n’avait pourtant aucune envie homosexuelle avant ce soir… Il n’en avait eu aucune envie auparavant.

Inconnu : Allez Vincent ! Allez ! Vas y ! Encore ! Encore ! Pousse ! Tu vas tirer oui ?

Barman : Bigre…

Inconnu : YES ! YES ! YES ! 1-0 ! Il était temps ! Bien joué mon petit cul d’avant centre ! Massimooooooooo…

Barman : Gargia ?

Inconnu : Hé… Hum… Salut toi. Ça va ? Tu connais mon petit Massimo ?

Barman : Hé bien… Oui, disons que je regardais les matchs du FC Luxure sur Footland, il n’y a pas si longtemps.

Inconnu : Vraiment ? Tu, tu connais la Luxure ?

Barman : Je suis un grand fan ! Ils avaient pas mal de technique, et une assurance à toute épreuve dans les derniers gestes. Sans compter sur un sexe démesuré. Les femmes devaient en prendre pour leur argent !

Inconnu : Les femmes ?

Barman : Ou… Hum… Les hommes…

Inconnu ( plonge ses yeux dans les yeux du Barman ) : Val Venis…

Barman ( se rapproche ) : Georges Tron…

Inconnu : John Morrison…

Barman : Vincent…

Inconnu : Mac…

Barman ( nez à nez avec le visiteur ) : Doom…

Inconnu : Tu ne sais pas dans quoi tu t’engages… Mon petit copain va te tuer…

Barman : Qui ça ?

Inconnu : Otaku San…

Barman : Un putain d’asiatique ? Je ne peux qu’avoir un sexe plus grand…

Inconnu : Soit. De toute façon, il a l’habitude de faire la femme. Sortons de ce rade.

Layla est restée particulièrement attentive à la scène. Elle se rend compte, en voyons deux hommes jouer de la langue sur leurs torses tout sauf virils, qu’elle vient de briser un cœur. Puis de créer un couple. Elle rigole, en repensant a Bruce Willis face à ce fameux policier dans Pulp Fiction. Qui osera faire l’agresseur entre l’amoureux transi et le barman au coming out tardif ? Une annonce vient interrompre ses pensées. Elle se retourne, deux personnes montent sur scène.

Propriétaire du rade : Ladies and gentlemen. C’est un plaisir d’accueillir ce soir une jeune femme de 33 ans, de retour dans un métier qu’elle adore ! Mais ce soir, c’est pour un petit billet d’humeur qu’elle nous a rejoint… Merci d’accueillir comme il se doit notre petite nouvelle, venue de Palatka, en Floride… Michelle… McCool !

Layla : Michelle… 2000 bars sur la côte ouest, il faut qu’elle fasse son discours ici… Voyons voir ce qu’elle nous réserve. Je sens que je vais bien m’amuser… Hum… Serveur ? Remettez votre veste et apportez moi un Quarder Pounder With Chesse, s’il vous plait. Merci.

Michelle McCool ( s’empare d’un micro ) : Bonsoir. Je sais que vous attendez tous une petite chanson, mais ce soir, je tiens a vous témoigner un profond ressenti sur la situation alarmante que traverse les Etats-Unis.

Poivrot : ENLEVE SON T SHIRT ! ARRACHE TOI L’T SHIRT PLUTOT MA BEAUTE !

Michelle : Voyez ! Voyez comme certains conflits se doivent d’être dénoncés ! Vous m’avez sûrement vu dans quelques matchs à la Wrestling French Addict…

Poivrot 2 : A POIIIIL !

Michelle : […] mais je suis aussi une fervente admiratrice des droits de l’homme, de la culture, de la femme, et du monde libre. Permettez moi d’exposer mon point de vue. Je pense que…

The Rock : IT DOESN’T MATTER WHAT YOU THINK !

Michelle : […] Je pense que ben que surprenante, cette thèse peut avoir des indications fondamentales sur cette petite folie qu’on appelle la vie. Pourquoi la vie nous haie t-elle tous ? Voila une question qui mérite une réponse à la fois réaliste et provocante. De quel droit me permettrais-je de suggérer ma version des faits aux gens ? En vérité, peu m’importe le reste du monde ! Mensonges, corruptions, sexe, alcools, drogues, égoïsme… Voila les maîtres mots de ce qu’est devenu aujourd’hui notre « Citoyenneté ».
Il faut se rendre à l’évidence : les USA sont seuls, et la crédibilité du gouvernement, elle vaut pas un clou… du moins pas pour la presse à sensation… D’ailleurs il ne faut pas chercher bien loin ! Voila un joli modèle de déceptions et de mensonges ! Premièrement, le Français, comme l’Américain ou l’Anglais de base, a un rêve : sea, sexe, sexe and sexe again ! Le monde n’est peuplé au 21eme siècle que d’hommes cupides et sournois souhaitant se baigner dans le maximum de poils pubiens au cours de leur vie. C’est la que l’adultère arrive. Une fois, deux fois... La femme, toujours fidèle est présente pour aller chercher les mômes à la sortie de l’école, commence à sentir les chemises en sueur de son homme, revenant tout juste du boulot. Nom de dieu ça ne sentirait pas le sexe ? Une dispute, une vodka, une gifle, un divorce. Et nous voila reparti dans une putain de spirale à la Desperate Housewifes…Évidemment, leur gamin, traumatisé par le divorce, tourmenté par l’apparition de fréquentes érections le soir pendant la sextape de Kim Kardashian, entame alors la période la plus sombre de sa vie. Il se laisse tenter par la cigarette, la drogue, aller hop un joint par ci par la, et une grosse pancarte « Va te faire foutre, je suis stone » placardée sur son front pour tout adulte souhaitant une conversation intelligente avec lui. Plus tard, il suivra les traces de son regretté paternel… L'homme est coupable d’inhumanité envers son prochain. Le Darfour, tout le monde s’en fout, le Rwanda, qui s’y intéresse ? Les blancs ne se préoccupent déjà pas d’une bande de noirs qui se tapent dessus juste devant chez eux, alors, croyez vous vraiment qu’ils vont se soucier de la famine et des meurtres en tous genres qui s’accumulent à 5000 Kilomètres de leur maison ? Non mais vous plaisantez…

Poivrot : ELLE VA L’ENLEVER SON SOUTIF OUI !

Michelle : S’il vous plait, je n’ai pas ter…

Poivrot : Suce moi l’jonc vieille morue de saint jacques…

Sans comprendre pourquoi, Layla s’envole à la rescousse de sa partenaire d’un soir. Non pas qu’elle se préoccupe des idées politique de la blonde, elle n’a même pas écouté le tiers de son discours. Mais un vieux pèquenot qui tente d’interrompre une membre de la Team Gold Watch, c’est tout sauf Pulp. La britannique se précipite sur le lascar et lui brise sa bouteille de Ricard en plein dans le visage. Elle prend McCool par la main, balance une petite pièce au barman, et quitte le rade avec sa protégé.

Michelle : Je n’avais pas finie !

Layla : Si si, crois. Tu manques encore de Pulp dans tes arguments. La Gold Watch va arranger tout ça. Suis moi.



Layla emmene Michelle dans une pièce à l'écart de tous les bruits des alcooliques . Elles se sont assis sur des chaises quand Michelle prends la parole…

Michelle : AH ENFIN ! Je les ai bien eu ! Ça fait du bien de faire croire des choses !

Layla : […] Pourquoi, tu vas me dire que pendant ton discours tu mentais peut être ?!

Michelle : Mais bien sur que je mentais ! Tu crois vraiment qu'une femme comme moi à du temps à perdre ?

Layla : Tu es comme à l'époque .... une femme fatale ! Une femme qui ne laisse personne indifférent. Hum… Tu les a bien pulpé, bravo !

Michelle : Merci, merci, je sais. Bon, avant j'avais The Undertaker… Enfin… même si je le trompais ! Il me gênait. Je n’avais pas besoin de lui pour réussir.

Layla : En tous cas j'espère que pour notre association aux SS tu ne feras pas trop de conneries.

Michelle : Est ce que tu as déjà vu la grande Michelle faire des conneries ?

Layla : Oui !

Michelle et Layla : HAHAHAHAHAHAHAHA !

Layla : Viens, retournons parler dans le bar .

Laycool repart aussitôt dans le bar. Les deux femmes s'assoient sur les tabourets près du bar et commandent à boire.

Michelle : J'ai appris que Serena faisait partie de notre Tea . Elle a déjà gagner le titre des divas, j'ai une entière confiance en elle. Mais Alicia Fox, à l'époque où j'étais a la WWE, elle ne me faisait aucun effet . Donc bon je sais que j'arriverais à combler son manque de charisme .

Layla : Je sais ce que je fais Michelle . J'ai autant confiance en Alicia qu’en toi ou Serena .

Une inconnue arriva la capuche du petit chaperon rouge sur la tete .

??? : Eh barman ! Sers moi la même chose que les deux autres dames .

Barman : Oui bien sur. Ah mais je ne vous aviez pas reconnu ! Vous êtes...

L'inconnue se dirige vers le barman et lui chuchote à l'oreille .

??? : Je veux passer inaperçue alors ne révélez pas mon identitée.

Layla et Michelle ne se retournent pas et continent leur discussion sous l'oeil attentif de l'inconnue ...

Michelle : Oui tu peux dire ce que tu veux mais je sais que Velvet est supérieure à elle alors que je ne l'ai vue qu'une seule fois .

L'inconnue fait un grognement assez bizarre…

Layla : Elle a changé depuis le temps. Elle a grandi et est devenue plus forte.

Un grand blanc s'installe ( pas Sheamus hein, un blanc dans la discussion ) et Michelle balance une blague pour détendre l’atmosphère.

Michelle : Tu sais quel est le film où il y a le plus d'oranges et de citrons ? Pulp Fiction !

Layla : JoMo Styles style…

Le blanc se réinstalle et c'est finalement l'inconnue qui prend la parole .

Inconnue : Alors on bave derrière mon dos ?! C'est moi Alicia Fox. The Greatest Woman Than Ever lived ... La femme d’Austin Ari...

Layla : Elle se sont fais passer le mot sur l’adresse, ou quoi ?

Michelle : Ecoute ma petite, ce n'est pas parce que tu es là que je vais retirer mes propos !

Michelle et Alicia Fox se regardent, se font face, on sent de l'électricité dans l'air. Layla allait prendre la parole quand elle se fait couper par un poivrot complètement saoul .

Poivrot : Maintenant il y en a plus deux il mais il y en a trois ... Allez venez mes petites je vous attends ...

Michelle et Alicia se regardent et prennent le poivrot et le balance par la fenêtre . Elle se font face encore .

Michelle : Mouais pas mal…



Les trois jeunes femmes sont toujours dans ce bar miteux à s'observer, Layla amusé par la situation ne souhaite pas intervenir.

Barman : Vous savez mesdames, je suis un honnête travailleur qui ne souhaite pas que son bar est mauvaise réputation à cause d'une bagarre. On est pas au Poil de Cul Barbelé ici !

Layla : Mais ferme là ! Laisse les régler ça comme seule une grande catcheuse Pulp pourrait le faire.

Barman : Mais … Mais … Elles sont dans votre équipe, vous n'avez pas peur que votre team vole en éclat ?

Layla : J'ai confiance alors encore une fois, ferme là et sers moi un autre verre.

Alors que le barman s'exécute, Alicia prend enfin la parole.

Alicia : Bon qu'es-ce qu'on fait ? On ne va pas rester là éternellement à se regarder !

Michelle : En effet, tu as une idée en tête, j'imagine ?

Alicia : On a qu'a faire un concours en trois manches pour voir la meilleure des deux.

Michelle : Très bien, on choisi chacune une catégorie et si l'on doit être départagé par une troisième épreuve, on laissera Layla choisir.

Alicia : Je suis d'accord.

Michelle : A toi l'honneur ma grande.

Le suspense dans ce bar est à son comble, tout le monde attend le choix d'Alicia Fox, même l'inconnu qui regardé initialement son match, à arrêté de dévisager le barman pour observer la scène.

Alicia : Alors pour cette première épreuve, nous auront besoin d'un juge et seul un juge pulp sera digne de juger cette épreuve, alors Layla, tu vas devoir déterminer qui a … Attention roulement de tambour … Qui a la plus grosse poitrine !

Michelle : TU TE FOU DE MA GUEULE !!!

Layla : 1 – 0 pour Alicia mais rien n'est joué ma chère Michelle, à toi de choisir la seconde épreuve.

Michelle : Tu veux jouer à qui à la plus grosse ? Alors, on a encore besoin de toi Layla car je sais que tu es une férue de statistique donc qui d'Alicia Fox et de Michelle McCool a le plus gros palmarès à la WFA ?

Alicia : Espèce de garce !

Layla : Un partout mesdames. Bon vous avez une idée pour vous départager ?

Alicia : Laquelle de nous deux a combattu avec la coiffure la plus '' épaisse '' ?

Michelle : Laquelle de nous deux est sorti avec un croque-mort ?

Alicia : Laquelle de nous deux a reçu un t-shirt Slatie de la part de son agent pour son anniversaire ?

Michelle : Laquelle de nous deux est blonde ?

Alicia : Laquelle de nous deux sort en ce moment avec Austin Aries ?

Michelle : Laquelle de nous deux fut une professeur sexy ?

Alicia : Laquelle de nous deux a une sœur qui se prénomme Christina ?

Michelle : Laquelle de nous deux a McCool comme nom de famille ?

Layla : Bon ça suffit !

Poivrot : Vous n'avez qu'a faire un match de catch.

Alicia : C'est une bonne idée.

Michelle : Je suis d'accord.

Poivrot : Trop cool, la première qui a totalement déshabillé l'autre aura gagné !

Layla : La ferme ou je te cogne !

Poivrot : Oh oui vas-y et n'hésite pas a mettre du sel sur les plaies !

Layla : Bon, faut qu'on retourne au centre d'entraînement de la WFA pour faire ce match.

Barman : Vous pouvez faire ce match ici même.

Layla : Pardon ?

Le barman quitte son bar et ouvre une porte à l'arrière boutique laissant découvrir aux trois jeunes catcheuses un ring de catch !

Layla : C'est très gentil a vous de nous laisser ce ring pour régler nos histoires.

Barman : Je vous le laisse a condition que je sois l'arbitre de ce match !

Layla : Pas de soucis.

Le barman enlève sa casquette et ses lunette de soleil pour dévoiler son identité, c'est en réalité Ric Flair !

Alicia : Vous ?

Michelle : Mais que faites vous dans ce bar miteux ?

Flair : J'ai encore divorcé, fallait que je trouve un boulot pour payer toutes mes pensions alimentaires et la WFA voulez me forcer a être le manager d'EoC et JAMAIS LE GRAND RIC FLAIR NE FERA PARTI DE CE CLAN WHOOOO ! Alors faites sonner la cloches que le combat puisse commencer WHOOO !

Poivrot : Mais mettez-y de la boue !!!

Poivrot 2 : Faites plutôt un concours de t-shirt mouillé !

Après que Layla est cogné les poivrots, l'inconnue qui regardait le match du FC Luxure sonne la cloche pendant que Ric Flair arrache son t-shirt pour être torse nu. Puis ce dernier attrape une bouteille cassé et se met en sang. « C'est bon, on a tous les ingrédients pour avoir un bon match de catch ! ».
Les deux catcheuses s'observent et c'est Alicia qui fonce vers son adversaire mais intelligemment, Michelle McCool porte un coup de pied sur la cuisse d'Alicia qui tombe la tête la première sur le turnbuckle. Michelle la relève et la propulse sur le poteau, épaule en premier. Elle enchaîne avec un Roll Up ! L'arbitre se couche, avec difficulté pour compter tout en ne cessant de crier Whoo 1 … Whoo 2 et Alicia retourne la prise, Roll Up ! Whoo 1 … Whoo 2 ... Michelle casse le tombé ! Les deux se relèvent mais Alicia calme les ardeurs de son adversaire avec un beau Dropkick. Michelle roule vers le tablier de ring mais Alicia la remet dans le ring avec une souplesse. Michelle McCool tombe sur ses pieds et exécute un Backstabber qui surprend la compagne d'Austin Aries. Whoo 1 … Whoo 2 et Dégagement reflex de cette dernière. Michelle relève son adversaire et la place sur ses épaules pour un Gutbuster ! Nouveau tombé mais simplement deux !
Michelle se lève et tourne autours du corps inerte d'Alicia Fox. Elle semble avoir soudainement une idée ! Relevant son adversaire, elle se place derrière elle et ... Mais elle veut porter la prise de finition de Layla. Montrant du doigt son amie qui est aux abords du ring, elle prépare et réussi à placer le LayOut neckbreaker mais l’impact fut tellement fort que le corps d'Alicia glisse à l’extérieur du ring. Michelle se tire les cheveux mais ne renonce pas et va chercher le corps de son adversaire. Elle la propulse sur les murs, puis la relève et la relâche tête la première sur les quelques tabourets présent. Alicia ne tombe pas, elle titube et Michelle la remet dans le ring. Ensuite, elle monte sur la troisième corde. Michelle se relève et s’élance ... Missile Dropkick ! Tentative de tombé mais dégagement dès le compte de 1, faut dire que Flair a beaucoup de mal a suivre le rythme !


Michelle relève brusquement son adversaire et la balance à l’extérieur. Elle lève un bras en l’air sous des « bouhs » du public qui est composé de l'inconnue et de deux poivrots, cette dernière s’en moque et sort du ring. Mais elle se fait surprendre par Alicia qui effectue un Snake Eyes sur les abords du ring suivi d’un Big Foot parfaitement porté. Puis elle donne quelques claques sur l’arrière tête de son adversaire pour qu’elle se relève, finalement elle rentre et ressort du ring car Flair en était à 6.
Elle relève Michelle et se dirige vers les tabourets pour y cogner la tête de Michelle.
Ensuite, après avoir re-brisé le compte de Ric Flair, elle se dirige en tenant la tête de Michelle vers la seule table présente. Elle enlève la nappe et les divers alcools frelatés pour y placer son adversaire puis elle y monte aussi et prend Michelle en position de DDT, mais cette dernière lui porte un coup de poing dans l’abdomen et la prend en position de Powerbomb ! Elle est soulevée, c’est terminé ! Non, Alicia porte des coups d’avant bras sur le crâne de son adversaire et tombe sur ses pieds.
Pendant ce temps, Ric Flair accélère subitement son compte et arrive à 10 ! Le match est terminé pour décompte à l'extérieur !


Flair : WHOO personne n'a gagné dans ce match mais pour vous faire plaisir je vous donne le droit de coucher avec moi. Bon même tu n'es pas Kate Beckinsale, tu es invité Layla et puis toi aussi très cher inconnue ! Come on Layla ! I am a volcano WHOOOO ! Venez, je suis disponible !!! Je vais vous apprendre de nouvelle prise !

Alors qu'il continu de crier des phrases de moins en moins compréhensible, Alicia et Michelle sont de retour sur le ring, elles attendent que Ric Flair se retourne vers elles et double clothesline qui met ko le 16 fois champions du monde !

Alors que Ric Flair reste inconscient au centre du ring, les trois catcheuses quitte cette salle.

Michelle : Je dois bien l'avouer, Alicia, tu t'es un tantinet amélioré.

Alicia : Et toi, tu n'es pas trop rouillé pour ton âge.

Layla : Finalement Ric Flair aura fait un truc de bien dans sa carrière, il vous aura … On va dire un peu réconcilié. C'est de bonne augure pour notre match au Survivor Series. Ah ma team a belle allure finalement !

Alicia : Pourquoi TA team ?

Michelle : Oui, Alicia a totalement raison.

Layla : Finalement je préféré lorsque vous étiez brouillés !



Serena rentre alors dans le bars. Blouson en cuir sur le dos, treillis kaki, Rangos au pieds, T-shirt "MadBalls" blanc à manche courte et clope au bec.

Serena :... J'ai raté une bagarre ?

Michelle et Alicia, lèvres gonflés et coquards à l’œil droit pour Alicia et au gauche pour Michelle : Trois fois rien.

Flair : WHOOOO ! TROIS FOIS RIEN ? WHOOOO ! TROIS FOIS ? WHOOOO ! NO WAY YOUNG LADIZ ! I'M A SIXTEEN TIME WORLD CHAMP ! SIXTEEN ! COMME MA VERGE AU REPOS WHOOOO !

Michelle : Mais il est pas mort lui ?

Serena : Mais comment il est sortie de son sac plastique celui là ?

Layla : Sac plastique ?

Serena : Rien une histoire sordide... je pensais pas qu'il s'en serait tiré vivant.

Flair : WHOOOOO ! You are here little bald girl ! Hier soir tu as été très vilaine avec daddy ! Lui mettre un coup de batte et le mettre dans un sac mortuaire pour faire des cochonneries avec moi ! WHOOOOO ! Coquine ! WHOOOOOOO ! Mais je suis malencontreusement tombé dans un fleuve ! Heureusement j'ai pu ouvrir le sac avec mon dentier et couper la corde attaché à un rocher ! WHOOOOOO ! Mais maintenant je suis de retour et nous allons pouvoirs se faire un petit finger dans ton petit four ass lock ! WHOOOOO !

Serena : ... je l'ai pas tué... putain.

Layla : Alicia, Michelle, vous avez déjà vu un meurtre en direct ? Regardez ce que Serena va lui faire. Ça va être à la moyenâgeuse comme dirait...

Serena : Barman file moi une bière.

Layla :... Ben Serena tu lui met pas une correction ?

Serena : ... Pas l'moral.

Flair : WHOOOOOO ! Don't worry, ton moral va revenir après une bonne partie de "ça va, ça viens" ! WHOOOOO ! Ça pogotte déjà dans mon slip ! WHOOOOO !

Layla :... Les filles, sans vouloir vous commander.

Alicia : Oui, oui t'inquiète.

Michelle : On s'en occupe. Hey papy !

Flair : WHOOOO ! OH MY GOD ! Une belle blonde et une petite nubienne au belles gambettes ! WHOOOO ! WHOOOOOO ! IT'S OREO TIME ! WHOOOOO ! WHOOOO ! Beuargl !

"PIF ! PAF ! POUF ! Etc..."

Layla s’assoit au bar à côté de la skinhead qui regarde sa bière sans grande envie.

Layla : Ben alors Ser' ? T'as un coup de blue's ?

Serena : Bon dieu Lay' ! Y a pas si longtemps j'étais championne ! Au sommet de la chaine, je m'étais enfin prouvé à moi même que j'étais la meilleure. J'ai frappé un grand coups, j'allais faire changer non seulement de ceintures mais également la face de cette fédération, une nouvelle Era devait commencer avec moi... Et qu'est ce qui se passe ? Je perd ! Putain je perd contre une petite pouffe anorexique ! The end ! Rideau !

Serena boit sa bière au goulot sous le regard désolé de Layla.

"PIF ! PAF ! WHOO... BIM ! WHOUILLE !"

Serena : Ahhhhh... Burp's ! S'cuse ! Non seulement mon rêve s'est brisé mais en plus j'ai été humiliée... merde je me suis fais passer à tabac par une bande de geek... Et alors que je devais faire mon come-back, que je devais récupérer mon bien sous les hourras de la foule : Rebelotte ! Je suis même pas arrivé à me venger putain, je vais rester avec cet affront impunie toute ma vie merde... Snrfllllll ! Et maintenant l'autre vieille momie sodomite qui survie à l'une de mes tentatives de meurtres qui s'en sort comme une fleur ! C'est juste la goutte de trop ! Putain j'me sens plus dans le coup Lay' ! J'crois qu'j'vais faire une dépression !

Layla : Allons, allons... faut pas pleurer comme ça... on dirait une...

Serena : Uuuuuh ?

Layla : Euh... gonzesse.

Serena : 'Tain ! Qu'est ce que tu fout encore avec moi sérieusement ?

Layla : Comment ça ?

Serena : Je devais te former, te permettre de te forger ta propre personnalité et de pas suivre le bête schéma de la gourde écervelé. Il y avait une relation maître à élève entre nous... mais maintenant quoi ? Tu m'as vue me casser la gueule et rester au fond du trou et tu me veux encore dans ton équipe ? Qu'est ce que c'est de la pitié ?

Layla : Disons que je ne pouvais pas te laisser au coin de la rue. Tu es mon exact opposée, et, bizarrement… Ça me rapproche de toi. Ton style de catch, ton attitude, notre passé… Je ne pouvais pas faire autrement. Tu étais ma seconde, ma lieutenant au moment même où j’ai crée la Gold Watch. Crois moi, si sans moi tu t’es cassé la gueule, c’est normal que je sois la pour te relever.

Serena : Mais pourquoi ?

Layla : Parce que tu Pulp, tout simplement. Et j’aime ce qui pulp. On en a vécu des choses, toi et moi. Maintenant, j'ai fais exactement ce dont tu rêvais, trouvé ma propre personnalité. Miss Money In The Bank, Team Gold Watch Captain'... C'est en partie grace à toi. Tu es ce qui se rapproche le plus d'une Mia ici. Alors avale moi cette bière et reprend tes esprits, ok ?

Serena reste pensive... elle regarde Layla dans les yeux... impossible pour la Pulp Diva de discerner ce qui peut bien se passer dans la tête de la Skin-Head. En tout cas ce n'est pas à ce genre de réaction qu'elle devait s'attendre.

Serena finit finalement sa bière et se lève de son tabouret.

Serena : Ecoute Layla je...

Layla : T'as pas le moral je sais... Tu veux une blague ?

Serena : NAN !

Layla : Mais si !

Serena : Je la connais, c'est celle de la famille tomate. Tu la raconte tout le temps, tu connais que celle là.

Layla : Alors là ma vieille même pas vrai.

Serena : Va y je t'écoute.

Layla : Bon alors, trois... euh... CITRONS se baladent dans l'avenue. Papa citron, maman citron et bébé citron. Bébé citron traîne, regarde les belles nanas. Papa citron se met en rage, lui balance une claque et lui dit : "Qu'est ce t'as ? T'es tout..." euuuuuuh... "Tout...".

Serena :... "Tout" ?

Layla honteuse : ..."rouge" ?

Serena :...

"WHOOOOO ! BANG !"

La tête du vieux Flair vint se cogner contre le Juke-box, enclenchant le mécanisme de la machine qui se mit en route.

"Bzzzzz... Clic !"


Layla se retourne vers Serena et la regarde droit dans les yeux un sourire imbécile au lèvre.

Layla :

Serena :

Layla :

Serena : NO !

Layla :

Serena : Ok c'est bon !

Layla : YEAAAAH ! En piste !

Et la salle est endiablée, les quatres femmes se mettent à danser, l’adrénaline et l'alcool aidant. Elles rient de bon cœurs, en un instants elles oublient leurs soucies et leur rivalités... mais soudain !

Flair : WHOOOOO ! LES VOILA LES GARS ! WHOOOOO ! Ce son ces petites poulettes qui m'ont mis dans cet état ! WHOOOOOO ! Elles sont chaudes comme la braises !

Val Venis : Hellow ladyzzzz !

Godfather : Here we go bitchies !

Jerry Lawler : WHOHOU ! I LOVE THIS GUY ! J'espère que l'une de ses filles à moins de 14 ans !

Alicia : Oh mon dieu ! Qu'est ce que c'est que ces gros porcs !

Michelle : Cassez vous !

Jerry Lawler : LISTEN TO THIS GIRLS ! THEY CHANTS "JERRY ! JERRY !"

Flair : PERVERT SQUAD EN AVANT ! WHOOOOO !

Layla en fouillant dans le placard du bar trouve diverses armes qu'elle lance à ses coéquipières.
Un marteau pour Michelle, une tronçonneuse pour Alicia, une batte pour Serena et un katana pour elle même.

Layla : Aller les filles, faisons couiner ces gorets.

Flair : C'EST LA BATAILLE POUR LA PAIRE DU MILIEUX ! WHOOOOO !

Mon nom est Britani Knight. Si vous voyez cette vidéo, c’est que vous l’avez piratée sur internet, espèce de freluquet ! J’espère que vous n’avez pas récupéré la partie où je suis en train d’essayer des sous vêtements juste avant parce que je n’ai…

Après quelques instants, la même vidéo, allongée de 5 minutes est lue.

Une image noire « I Trolled You » est affichée durant ces 5 minutes de rab.

Mon nom est Britani Knight. Si vous voyez cette vidéo c’est que vous avez piraté la vidéo où je disais que je faisais des essayes de sous vêtements, petit obsédé lubrique. Comme si j’allais me filmer essayant des sous-vêtements. Seuls les yeux de l’élu de mon cœur du moment aurait l’honneur de me voir ainsi, pas un rustre qui vole des vidéos sur internet pour éviter de les payer. En l’occurrence c’est d’autant plus stupide qu’il existe la même vidéo sur le portail vidéo de WFA.com vu qu’il s’agit d’une vidéo officielle. Donc là en gros il te reste cinq minutes pour aller sur WFA.com si tu ne veux pas te retrouver avec les flics de WFA City au cul.

Fan de catch : « Ah ah les cons, ils ne savent plus quoi inventer ».

*** Bruit de porte se fracassant ***

Baptmann : « Il est donc là le jeune voleur de vidéo ! Tiens voilà pour toi » !

*** Bruit de baffes sorties des années 60 ***

Je suis Britani Knight, je suis une heel connard, cette dérouillée, je te l’offre gracieusement. Pour le dentiste, débrouille-toi tout seul, freak ».

Fan de catch revenu de l’hôpital deux semaines plus tard : « Bon allons voir sur WFA.com la vidéo que j’ai loupée, quitte à se faire tabasser autant que ça serve ».

Je suis Britani Knight, si vous voyez cette vidéo c’est parce que les dirigeants de la WFA m’ont obligé à le faire. Soi disant qu’en tant que Miss Money In The Bank je dois communiquer avec les tirelires, oui George ? Ah pardon. Avec les fans. Je suis Britani Knight et vos yeux sont indignes d’être posés sur moi, c’est pourquoi sur cette vidéo, vous ne verrez que George sur le même plan, jusqu’au bout de la vidéo. Je suis Britani Knight et lui c’est mon valet George. Je viens d’Angleterre. Je suis issue d’une famille d’aristocrates du catch, c’est pourquoi je suis la meilleure au monde, c’est pourquoi cette fédération et vous les fans de catch êtes indignes de moi. Je suis Miss Money In The Bank et votre future Diva Champ’. Je suis imbattable. Mes ennemis, je les soumets. Et après il n’en reste rien. Lorsque j’en aurai terminé avec Layla Wallace il ne restera plus rien d’elle, pas même un souvenir. Vous l’aurez tout simplement oubliée, mais moi vous ne m’oublierez jamais. Car je serai la dernière Diva Champ’ de l’histoire de la WFA. Dès que le titre sera mien, il restera autour de mes hanches et ne le quittera plus jusqu’à mon départ de la fédération. Après mon départ, le titre sera renommé Britani Knight Championship en mon honneur.

Pourquoi un cinq contre cinq ? Parce qu’on m’y a obligé. Les dirigeants veulent que je m’associe, alors je m’associe. Mais je n’ai pas besoin d’aide. Je suis la meilleure divas de cette fédération. J’aurai pu affronter mes cinq adversaires seules et les battre, d’une seule main, avec un bandeau devant les yeux. Je suis la plus talentueuse, la plus charismatique et la plus intelligente. Layla Wallace croit que tout ceci n’est qu’un jeu. Elle ne comprend rien. Elle a déjà perdu sa ceinture comme ça. Maintenant elle va perdre le peu de dignité qu’il lui restait. Ce sont des divas comme elle qui ont coulé la division féminine de cette fédération. Il est grand temps de replacer le catch au centre de l’intérêt général. J’entends des voies s’élever chez les hommes du roster, Christian et Jericho vous ont parlé de cette corruption, de cette débilité qui rongeait la WFA de l’intérieur. Elle touche aussi la communauté féminine. Les plus grands champions de l’histoire de cette fédération sont contraints de se battre contre des adversaires pitoyables qui n’ont pas un quart de leur talent, pendant que des John Morrison, ou des Samoa Joe trustent le titre majeur de Smackdown. Et à Raw qu’est-ce qu’on a ? Mensah-X, champion intercontinental par satellite ! Et ici ce n’est pas mieux. Pendant des mois aucune diva n’a été capable de battre Trish Stratus ! AUCUNE ! Et depuis on a les seconds couteaux qui tournent autour du titre. Serena tout d’abord, une espèce de punkette tout droit sorti d’un bar miteux de la banlieue de Détroit. Retourne donc dans la rue dormir dans des parcs avec ton chien plein de puces à forniquer avec des alcooliques puants aux mêmes idéaux avilissants que toi plutôt que de tourner autour d’une ceinture que tu as gagné par accident. Et qui lui a succédé ? AJ Lee. AJ Lee… une fille qui n’a tellement pas de personnalité qu’elle en change de semaine en semaine, qui n’est que la marionnette de Trish Stratus pendant que Serena est celle de Lita. Comme c’est pathétique, comme c’est pitoyable. Hey les filles, rachetez-vous une vie, quittez le catch, tâchez de vous trouvé un mari assez stupide pour rester avec vous et faîtes tout pour le conserver. Ou alors allez à la place qui la votre, dans un bordel qui pue la bière et à la sueur à Munich mais surtout, ne restez pas à la WFA. Mais attendez, ce n’est pas tout. Devinez qui challenge AJ. Natalya… Natalya qui vient de changer complètement de vie. Après être restée une gentille petite straight edge aux basque d’un Daniel Bryan qui la méprisait, elle est revenue à ses origines en devenant une espèce de caricature canadienne, madame la bûcheronne qui frappe dure. Sans rire ? Toi aussi rejoins les dans le bordel à Munich et fous-nous la paix. Et Layla ? C’est elle qui tient le bordel à Munich mais la différence avec les autres filles, c’est qu’elle couche gratuitement la catin.

Oui George, je sais tout cela n’est pas très classe. Mais voyez-vous je m’adresse aux tirelires, public, oui public, et le public est composé d’américains ignares. Je ne vais pas m’adresser à eux dans les termes que j’ai appris dans les meilleurs écoles d’Angleterre. Déjà qu’en m’abaissant à leur niveau je sais qu’ils vont avoir un mal de chien à me comprendre. Tout ce qu’ils comprennent, c’est méchant, gentil, pipi, caca, prostituée et violence. Un programme parfaitement américain en somme.

Aux Survivor Series, je serai donc à la tête de mon équipe, les Women at Arms, pourquoi ce nom ? Parce qu’il est temps que les femmes se battent dans cette fédération ! Les temps ont changé, pourtant la place de la femme à la WFA n’a pas bougé. Si tout de même, A Wrestlemania nous avons eu droit de faire l’opener avec notre Money In The Bank. Et c’est tout ce que nous avons. Au lieu de ça, nous nous affrontons au milieu des shows, entre deux publicités, au milieu des segments et des matchs des hommes. Alors nous avons du temps d’antenne certes, mais pas autant que nous le méritons. Aux Survivor Series il y aura trois matchs traditionnels. Devinez lequel aura lieu à proximité du milieu de show ? Celui des femmes. Il est temps que la place de la femme évolue à la WFA ! Il est temps d’en finir avec le machisme et le fascisme des dirigeants et du public qui sont satisfaits de voir tout cela ! Qui sont satisfaits de nous voir à la place des seconds couteaux quand bien même nos performances sur le ring ou au micro sont souvent meilleures que celles des hommes ! Tant qu’il n’y aura pas un match de diva en Main Event de weekly ou de Pay-per-view, je serai en guerre contre la WFA ! Il y aura de nombreuses batailles, il y aura des pertes, des blessures, des larmes et du sang, mais à la fin je gagnerai la guerre et je resterai, seule au panthéon des divas. Finis les potiches comme Alicia Fox ou Natalya qui suivent comme des toutous les hommes ! Les temps ont changé, ce sont les femmes qui commandent maintenant ! Ce sont les hommes qui sont nos jouets, pas l’inverse, n’oubliez pas messieurs, vous n’êtes rien de plus que des objets de plaisirs animés qui s’ils nous déplaisent comme les objets de plaisirs inanimés peuvent remplacés. D’autant plus facilement que votre seule obsession tourne toujours autour de votre entrejambe. Pathétiques petites choses fragiles prêtes à tout pour plaire. A vous de souffrir comme nous avons souffert ! A vous de vous épiler, à vous de passer des heures interminables dans la salle de bain pour plaire, à vous de rire à nos mauvaises blagues, à vous d’être en quatre pour nous, à vous de vous plier à nos exigences ou d’être largués ! Telle est la femme moderne et cette fédération, pourtant prétendument dirigée par Stéphanie McMahon, doit le comprendre elle aussi.

Et cela passe par une victoire aux Survivor Series. C’est pour ça que j’ai sélectionné avec attention chacune des membres de mon équipe. Tara est la femme fatale ultime, elle joue mieux que personne avec les hommes. Elle les traite comme les subordonnés minables qu’ils auraient toujours dû être. Et en plus ils aiment ça. Kaytlin qui parce que ce crétin de Steamboat l’a lâchement abandonnée n’a pas hésité à essayer de le tuer, lui et son décérébré d’ami, les poursuivant sans relâche pour qu’ils subissent le traitement qu’ils méritaient. Ce sont les femmes qui quittent les hommes, pas l’inverse. Beth Phoenix, la femme musculeuse qui n’a jamais trahi ni son catch, ni ce qu’elle était pour vous faire plaisir à vous les fans. Une force incommensurable au service de la cause. Et enfin Hamada qui est le parfait opposé des stéréotypes que l’on prête à la femme japonaise, soi disant docile et au service seul de son homme. Elle est comme tous les membres de cette équipe une femme moderne, libre, décidée et meilleure que toutes les autres, toute époque et toute localisation réunies.

Alors qu’en face, nous avons trop à l’équipe des soumises au système ! Ma très chère Layla, caricature de femme dont l’identité est liée à la vision d’un homme, machiste au possible, c’est à cause de femmes comme elles qui sont si dépendantes, en réalité, des hommes, que nous n’avons pas la place que nous méritons dans cette fédération. Serena, j’en ai déjà parlé aussi, la soi disant rebelle du groupe. Serena, une rebelle ? Elle n’était pas dans le clan de Lita ? Vous savez celle qui a eu le contrôle de la WFA pendant longtemps. Quel changement cela a produit ? Un changement de nom de ceinture, Knockout, et c’est tout. Un changement de façade, voilà tout. Serena est la rebelle qui sert le système et qu’on met en avant pour faire taire les mécontentes. Velvet Sky, la pute, oui George ? Pardon. La femme facile de service. D’une part elle ne sait pas catcher, d’autre part elle n’est là que pour aguicher le mâle célibataire qui usera ses mouchoirs en pensant à elle. La digne fille spirituelle de notre chère GM, Stacy, je couche, Keibler. Alicia Fox, la petite poupée noire qui sort avec un blanc pour montrer à quel point à la WFA nous sommes tolérants et ouverts d’esprit. Mais à part vivre dans l’ombre d’Ariès tu fais quoi par toi-même ? Rien, c’est bien ce qu’il me semblait. Et Michelle McCool ? Ancienne championne sur le retour qui a fait pire que toutes les autres. Pourquoi ? Elle était professeur avant. Elle a éduqué les mâles et on voit comme ils ont changé. Rien n’a bougé alors qu’elle avait le pouvoir de faire changer les choses ! Ces cinq femmes sont les toutous au service du machisme de la fédération ! Mes filles et moi… nous allons les briser !

Nous allons tout briser, vos rêves de machos, vos rêves de gloire, vos rêves de coucheries, nous allons tous les briser. Maintenant ce sont nos rêves qui comptent, notre gloire qui compte, les femmes feront les Main Event après les Series, les femmes feront la guerre, les femmes feront la révolution… mais pour cela les femmes doivent prendre les armes !

Rendez-vous aux séries, Freaks !

L’image se coupe sur ces mots, George est resté assis docilement tout au long de la vidéo et Britani qui parlait n’y ait pas apparu une seule seconde.

Bon maintenant que je suis sûr d'avoir pu finir mes promos à temps, je vais commenter ce que j'ai lu ^^' (je lirai les filles fin de semaine, car du coup j'aurai le temps ).

@Clown et Heel : Toujours aussi bon, chacun dans deux genres différents, j'ai hâte de lire la suite/fin de vos promos !

@Sharp' : Bonne promo shoot dans la même veine de ce qu'avait fait Nak. Jusqu'au moment où tu t'en prends honteusement à l'un des corrompus des headbookers et ça bien sûr ça signe votre défaite immédiate.

@Team Pure : Très bon travail d'équipe franchement, très bonne parodie de l'équipe adverse, c'était vraiment bien, bravo les gars.

@François : Bonne promo là encore, même si c'est honteux de toujours pas dévoilé qui est le mystérieux agresseur ! Bon je soupçonne que Justin Gabriel veuille violer Trent mais j'suis pas sûr de moi encore.

@Gbacca et Baptmann : Excellente promo les gars, vous resterez champions j'en suis sûr, signé un headbooker honnête corrompu

Cadeau bonus pour françoinet et heel :


Edit : Voilà pourquoi Skip va ne faire qu'une bouchée de vous !

Voilà je voulais lacher une promo pour Andernedy , elle est bof mais je voulais vraiment en lacher une





Nous nous retrouvons dans un des reves de Mr Andernedy , nous entrons dans sa tete pour voir qu'elle est son reve . Nous pénetrons dans son esprit et nous découvrimes un monde ancien très ancien proche de l'époque Moyen-Ageuse . Mais taisons nous et écoutons ce qui se passe :

??? : Vous nous connaissez tous nous sommes les rois du royaume les trois Hache Bai ! Moi Djay Bacca moin coéquipier Tehesse dissept et le valereux Thib ! Comme vous le savez aussi nous sommes les plus puissants du royaume , mais notre régne est en danger à cause d'une invasion ...

Tehesse Dissept : Des hérétiques ont envahis plus de la moitié du territoire ! La situation est plus que préoccupante des catcheurs qui ne sont pas dans notre pays le Ouéfa se rebellent et sont dirigés par une personne encore inconnue ...

Thib : Cette personne est très puissante et très maléfique mais comme vous le savez un traité fut signé nous ne pouvons pas intervenir directement dans les affaires de guerre civile . Mais nous allons intervenir avec l'aide de quelqu'un d'autre .

Voix dans le public : Qui ?

Bacca : Attendez monsieur nous ne le savons pas encore mais nous allons le savoir d'ici une semaine ...

Thib : Nous allons organiser un défi pour savoir qui va devenir notre "Champion"

Dissept : Le défi est simple messieurs vous avez une semaine pour faire un acte extroardinaire qui nous fera vous choisir .

Bacca : Celui ou celle ou ceux qui feront l'acte le plus extroardinaire dirigeront notre armée contre ces hérétiques . Donc on ne vous retient pas plus et que la Promo soit avec vous !

Une personne fut plus captivé par ce discours que d'autres c'était Andernedy ! Lui qu'on croyait juste comme un fou bipolaire . Il savait que c'était sa seule chance d'etre pris au sérieux , donc il se mit à chercher une quete qui pourrait le faire choisir . Qu'est ce qu'il pourrait bien choisir ? Il se posa la question . Thib alla parler à Andernedy :

Thib : Andernedy , ne cherche pas tu n'arriveras à rien alors abandonne l'idée de commander nos troupes

*****



Jobber , c'est le premier mot qui vint à l'esprit quand on entend le nom de Andernedy .Meme dans ses reves c'est un Jobber . Andernedy ou le type qui ne gagne jamais un match , le type qui est le jobber des jobbers , le type qui meme avec une gimmick plutot bizarre passe pour un inconnue dans les couloirs de la WFA . Et pourtant ce dernier ne se rebelle pas ... Bizarre ... Ce matin il se réveilla après une nuit qu'il a passé à s'engueler avec sa moitié . Il ouvre un oeil et il voit son appartement vide deux trois bouteille de bières trainent dans son appartement . Sur les murso des poster de ses idoles Hulk Hogan et Sting sont collés . Cependant quand il regarde ses affiches il ne peut s'empecher de penser qu'il n'aura jamais une aussi grande carrière . Avant il était bon il gagnait des World Title mais à la WFA rien , rien du tout dans son palmarès . Son dernier match a la WFA il a perdu contre Colt Cabana , sa ça avait été avant Andernedy l'aurait gagné en 10 secondes meme pas mais depuis pas mal de temps rien ne va plus dans la vie d'Andernedy . Il se leva de son lit , remarqua qu'il avait un message sur son portable qui disait : "Salut c'est William Regal tu n'auras pas de match jusqu'au SS alors pas la peine de venir au siége de la WFA" . Ce genre de messages ne surprenait meme plus Andernedy ... Il alla se poser dans son canapé et regarda un documentaire sur la vie animal . Ce documentaire expliquait comment les animaux se reproduisent . Andernedy écouta que d'une oreille et décida d'aller dans la rue . Il alla dans la rue et bien sur personne ne l'interpelait dans sauf une petite fille :

Enfant : Monsieur , monsieur ?

Andernedy : Oui qu'est ce qu'il y a ?

Enfant : Vous travaillez bien a la Wrestling French Addict ?

Andernedy : Oui mais bon je n'y fais pas grand chose

Enfant : Oui je sais mais est ce que je pourrais avoir un autographe ?

Andernedy reprenant espoir : C'est vrai ?!

Enfant : Non mais un autographe pas de vous mais de John Morrison ! Il est trop beau !

Andernedy : Bon d'accord ...

Andernedy repartit encore plus désepéré que d'habitude ... Il alla quand meme faire passer le mot a John Morrison .

Andernedy : John ?

John Morrison : Oui qui etes vous ?

Andernedy : Une superstars de la WFA vous savez Andenedy ?

JoMo : Attends mon petit je suis champion WFA je n'ai pas que ça à faire que d'apprendre tous les noms des jobbers qui passent par ici ...

Andernedy partit sans meme demander l'autographe de la petite fille . Que faire pour Andernedy ? Il est au plus bas espérons pour lui qu'il se réveille au Survivor Series meme si il n'a aucun match ...

WFA Raw

Monsieur Péteux se promenait tranquillement en backstage. Le teint jaune, les cheveux rares et gras, les yeux masqués par d’épaisses lunettes, il profitait de l’indifférence générale à son égard pour lorgner sur le décolleté des Divas qu’il croisait dans les coulisses.

OU IL EST ?! REPONDS-MOI NOM D’UN CHIEN ! OU IL EST CET ENFOIRE ?!

Péteux : AAAAAAAAAAAAAAH ! Diantre, j’ai failli faire une syncope monsieur… monsieur … euh ?

-Tu me connais pas ?

Péteux : C'est-à-dire, je n’ai jamais eu le plaisir de vous rencontrer, vous êtes nouveau ?

-Tu te fous de ma gueule ?

Péteux : Bigre, je suis certain que vous êtes très connu, mais je vous prierai de bien vouloir employer un ton adéquat et une démarche moins agressive à mon égard, j’ai le cœur fragile vous savez ?

- … … Bon. Ecoute bien. Je suis de bonne humeur. Tu vois ça ? C’est un chèque à 5 chiffres. Tu me dis où il est et c’est à toi.

Péteux : Il est dans le vestiaire des arbitres !!!!!!!!!

- … Je n’ai pas eu le temps de te dire qui je recherchais. Tu te fous de moi ?

Péteux : Mes excuses monsieur, vous savez nous autres modestes personnels, ne sommes pas grassement payés. La vue de ce chèque m’a quelque peu fait perdre mes esprits.

-Assez perdu de temps. Je recherche ce saltimbanque de pacotille grimé en vert. Un type qui se prend pour Robin des Bois, qui passe son temps à me voler mes biens, et qui se trimballe dans les coulisses avec un poney.

Péteux : Je vois … c’est assez embarrassant en fait. Je ne peux pas vous le dire.

-Vous ne pouvez pas me le dire ?

Péteux : C’est cela même Monsieur DiBiase.

-Je croyais que vous ne me connaissiez pas Péteux.

Péteux, l’air ravi : Oh vous connaissez mon nom !

DiBiase : Cesse de me faire tourner en bourrique ! Crache le morceau où je te jure que je te réarrange la fa… ahem … non je peux pas faire pire. Bon … où je te jure que tu vas passer un mauvais quart d’heure.

Péteux sort une liasse de billets d’un montant fort conséquent de la poche de sa veste de costume fort effritée.

DiBiase : Où t’as eu ca ?

Péteux : Le Sire de Burchill m’a donné ca pour que je vous, et je cite, fasse perdre votre temps pendant qu’il aide les nécessiteux. Il m'a dit que c'était un don de la Banque DiBiase.

DiBiase : Dis moi où il est où je … où je te vole tes cachetons pour la tension. Hahaha !

Péteux : Diable ! Le Sire De Burchill est dans la Salle à Manger avec la Carte de Crédit !

DiBiase se rue en direction du self, laissant le pauvre Péteux sur place, sans oublier de lui prendre la liasse de billets des mains en criant "et ca c'est MON pognon bordel !".




DiBiase : DE BURCHILL !

-Oui ?

DiBiase : DE BURCHILL !

-Je connais mon nom sacrebleu !

DiBiase : Rends-moi ma carte !!!

-Ceci ne peut-il pas attendre que j’ai terminé mes petites affaires ?

DiBiase : Quelles petites affaires ?

-Voyez-vous mon cher DiBiase, monsieur Tatsu ici présent a du mal à terminer ses mois. Il me semble donc juste de l’aider, lui ainsi que tous les nécessiteux de la WFA, à se remettre à flots. Tenez mon brave, voici une modeste somme d’argent.

Tatsu regarde les billets, s’évanouit, se réveille, gueule un truc en japonais, et se barre en courant.

DiBiase : Très bien. Le Sire de Burchill veut rire. On va rire.




Alors que le ring est vide et que la foule se prépare pour le prochain match … on voit Ted Dibiase arriver … en Poney !!

Deux lourds sacs en toile sur le dos, le Golden Boy tente laborieusement de faire avancer le poney à grands coups de pieds. Le noble destrier n’apprécie guère ce comportement et d’une ruade, met à terre le pauvre DiBiase.

DiBiase : Oh tu veux rire sale carne ? T’es même pas digne de finir en lasagnes surgelées comme tes grands frères !

Sur ces mots, Dibiase fouille dans un des sacs, trouve une bombe à peinture, et asperge la pauvre bête. La monture de De Burchill s’enfuit, avec un noble pelage parsemé de rouge.

La foule, indifférente jusque là, hue copieusement Dibiase, qui traine les sacs sur le ring.

-RENDS MOI CES SACS VAURIEN !

C’est de Burchill, sur l’écran du titantron !

DiBiase : Oh, Sire De Burchill, j’ai votre attention maintenant ? Où tout du moins votre attention par satellite ?

De Burchill : Donnez moi ces sacs sacrebleu ! Nous trouverons une issue pacifique à ce conflit je n’en doute point ! J’ai certes dilapidé tout l’argent de votre carte de crédit, mais sachez que c’était pour une noble cause.

Dibiase : Très bien, on va donc revenir à zéro. Tabula Rasa ! Moi aussi je vais dilapider des trucs !

DiBiase sort un briquet de sa poche … et il met le feu aux sacs ! C’est un véritable feu de joie sur le ring !

De Burchill : NOOOOOOOON ! Bigre, espèce de simplet, ces sacs étaient remplis d’objets destinés à aider les nécessiteux ! Je vais te prendre ton argent jusqu’à la dernière pièce !

Dibiase : Ah oui et comment tu vas faire ?

De Burchill : Peut-être que je suis dans votre vestiaire. Et je ne doute point que comme tout riche seigneur, vous laissez quelques économies dans votre veste pour parer à l’imprévu.

DiBiase : Je vais te casser la gueule espèce de clown ! Ton poney je vais l’envoyer à Findus ! Et tu sais quoi ? J’ai pissé sur ta carriole ! Et je vais …

JBL et William Regal apparaissent sur l’écran du titantron.

JBL et Regal : VOUS DEUX, DANS LE BUREAU, MAINTENANT !

L’écran se coupe, et DiBiase repart furax en coulisses.




De Burchill et DiBiase se retrouvent devant le bureau des GM.
Les deux hommes se toisent. DiBiase semble réfréner une envie de meurtre, De Burchill pouffe de rire. Rien ne pourrait plus opposer les deux hommes. Le millionnaire est vêtu d'un élégant costume noir, chemise bleue ouverte. Le Sire De Burchill porte ses haillons habituels, et semble héberger tout un écosystème dans sa masse capillaire.

DiBiase frappe à la porte.
De Burchill le regarde ... et frappe à la porte, un tantinet plus fort.

DiBiase: Ah ouais, tu veux jouer ?

Et voilà Ted qui martèle la porte incessamment ! Et De Burchill s'y met. Les deux rivaux font un véritable boucan qui ... Oh mon dieu, DIBIASE A DEFONCE LA PORTE !

Regal: Mais ...

JBL: C'est quoi ce cirque encore ! De Burchill sachez que vous allez le payer cher !

De Burchill: Certes. Alors ... vous voulez ca en chèque ou en espèces ?

DiBiase: Mais c'est mon carnet de chèque ? PUTAIN !

Et voilà DiBiase qui se rue sur De Burchill ! Ce dernier monte sur le bureau du GM et chantonne:

Le piètre DiBiase ♪
N'est qu'un gros naze ♪
Que peut-il faire ♪
Contre ma noble affaire ? ♪
Tel le fier Zorro ♪
Je prends pied sur ce bureau ! ♪
Et je ...

DiBiase: Tu réalises que ca ne veut rien dire ?

De Burchill: Tu réalises que c'est une distraction ?

Et voilà le Robin des Bois de la WFA qui repart en courant, suivi par Ted ... mais ils sont arrêtés net par la sécurité !

Regal et JBL: ASSEEEEEEEZ !

Contraints, les deux rivaux s'assoient côte à côte en face des GM.

Regal: Ca va trop loin. Votre incessante dispute prends des proportions dérangeantes. Vus aurez l'occasion d'en découdre aux Survivor Series, mais dans l'intervalle il faut absolument que les choses se calment.

JBL: C'est cela même. Je ne doute pas que c'est vous, le saltimbanque, qui êtes le principal responsable, mais il faut arrêter ca tout de suite ! Nous avons décidé de faire appel à un médiateur, qui se trouve également avoir quelques notions de psychologie.

Regal: Entrez Monsieur Péteux !

DiBiase: Quoi ?! Depuis quand ce type sait gérer un conflit ? Tu le mets au Proche-Orient et il déclenche la troisième guerre mondiale ce con !

De Burchill: Je n'aime point cela, mais je ne saurai être plus d'accord avec DiBiase le Naze, cet homme gras et potelé aurait réussi à faire durer pendant 300 ans la Guerre de 100 ans !

Péteux: Ahem c'est à dire que ...

Regal: VOS GUEULES !

...

...

...

Regal: Maitre Péteux, j'attends votre intervention...

Péteux: C'est à dire que vous venez de m'intimer le silence ...

Regal: MAIS PAS A VOUS ABRUTI !

JBL: Monsieur Péteux, je vous prie de bien vouloir proposer une médiation.

Péteux: Une quoi ?

JBL: Trouver un terrain d'entente entre ces deux là.

Péteux: Effectivement leurs chaises me semblent trop rapprochées. Il me semble donc adapté de les éloigner de ... ahem ... 3 mètres.

Regal: JBL il faut vraiment qu'on regarde si on peut pas embaucher un vrai psy ... je crois que j'en ai besoin.

JBL: Regal, je dois dire que même si je ne peux plus te blairer ... j'approuve.

Les deux hommes prennent un air triste.

Dr Shelby: Messieurs Dames, j'ai la solution !

Regal: Qui c'est lui ?

JBL: Oui qui c'est lui ?

DiBiase: Il a une tête de psy au moins.

De Burchill: Certes. Serait-ce là un savant mage ?

Péteux: Pourquoi il a dit messieurs dames ?

Des regards affligés se tournent vers Péteux.

Dr Shelby: Je suis le Dr Shelby, et je suis sans aucun doute l'homme de la situation en ce qui concerne les conflits dans les entreprises. Avec mon expérience, il ne fait aucun doute que cette guerre entre monsieur DiBiase et monsieur ...

De Burchill: SIRE !

Dr Shelby: ... le Sire de Burchill, pourra être résolu dans de brefs délais.

JBL: On l'embauche ?

Regal: On l'embauche !

Péteux: Et moi ?

Dr Shelby: Je vous propose un rendez-vous dans la semaine monsieur Péteux, on pourra évoquer vos problèmes d'identité sexuelle.

Péteux: mardi, 18 h 30 ?

Regal: Péteux SORTEZ DE LA !

Péteux s'exécute.
-Note de l'auteur, par "Péteux s'exécute", j'entends que Péteux sort de la pièce. Une confusion aurait pu être possible sur le fait que Péteux se suicide sur place, mais ce n'est pas (encore le cas). Il conviendra d'aborder plus tard les dépressifs types façon Tricky et autres erreurs de la nature (comme EoC par exemple, je tiens à le rappeler, Darwin aurait fait une syncope en lisant leurs histoires).-
Bref ! Péteux s'exécute.

Regal: Dr Shelby s'il vous plait, exposez nous votre avis !

Dr Shelby: C'est bien simple. Nous sommes confrontés à un choc des cultures. Ces deux hommes que tout oppose sont effrayés par ce que représente l'autre. Ainsi nous avons le riche playboy dépensier, et le généreux bénévole altruiste. Deux modes de vie opposés. Dès lors, il est certain que la situation ne peut qu'empirer, et cela pourrait prendre des proportions dantesques. Je propose donc, en toute simplicité, une sorte de jeu de rôle. un "Vis ma Vie".

Regal: Brillant !

JBL: Oui brillant !

DiBiase et De Burchill: Vis ma Vie ? Ce n'est pas ce que je pense ?

Dr Shelby: Messieurs, je vous suggère de passer chacun une journée dans la vie de l'autre, en obéissant à ses consignes. Ainsi en découvrant chacun ce que vit l'autre, vous pourrez alors converser en toute harmonie à la WFA et cesser vos disputes ! N'est-ce pas merveilleux ?

JBL: Et moi je vous l'impose ! C'est ca ou une sanction disciplinaire !

Regal: Tout à fait !

DiBiase: Attendez on va devoir passer deux jours ensemble ?

De Burchill: C'est une idée folle ! Mon cher Ted nous allons bien nous amuser !

DiBiase: Attendez non, je ...

Regal: Fin de la conversation. Dehors !

JBL: Oui dehors.

Les deux hommes s'en vont, et se remettent à se courser, DiBiase voulant récupérer son carnet de chèque.

Regal: JBL, nous avons été d'accord sur toute la ligne.

JBL: Regal, en effet, c'est assez effrayant.

Regal: Je me dois donc de vous dire cordialement d'aller vous faire foutre.

JBL: Et il me semble juste de vous dire en toute politesse que vous êtes un immondice humain qui semble tout droit sorti du cul de Mae Young.

Les deux GM sortent à leur tour du bureau, pendant que le Dr Shelby les observe avec un intérêt soudain.

@Nak : très bonne idée franchement ^^' et très bon début, pourvu que ça dure ! (et en plus ça change carrément du style de la promo des WCH, Dibiase est un connard fini aussi mais c'est drôle là )

(ah et mention à Péteux ^^' )

@JoMo : Tu dois croire en tes capacités nom de Zeus ! Tu ne fais que progresser ! Crois en tes idées, crois en ton personnage, crois en toi, sinon on ne pourra pas croire en toi ! Dans la semaine je prendrai le temps de te meupeuter avec des idées pour repackager l'ami Andernedy en gardant sa double identité ! (par contre je comprends parfaitement que tu aies pas forcément de faire 4 promos vu que t'en as fais deux avec Show du grenier).

Résumé de l'épisode précédent :
Hornswoggle : Graaaah !

La belle compagnie se remet en marche vers l'outre monde.
Le prince Jomo ne cessa de se plaindre du mauvais traitement du barbare du Nord Stïn, mais personne ne semblait l'écouter, et plus personne ne l'écoutait se plaindre et plus il se plaignait, et plus il se plaignait plus Stïn le frappait... c'était un cercle sans fin.

Krist Daniels qui était parti prier dans les bois à deux nombreuses reprises à cause d'une diarrhée explosive du à la recette du frère Jö à base de champignons, de fruits des bois verts et d'alcool de prune au salsifis ne cessait de ce plaindre lui de la lenteur à laquelle le groupe avançait.

De Burchill lui fit remarqué que s'il s'arrêtait moins pour aller "prier" un bon coups on irait plus vite, ce à quoi le répurgateur lui répondit : Silence sale hérétique ou je te fait rôtir sur place.

Alors que tout ce petit beau monde avançait, on assistât à un changement radical de décor. Exit la forêt, la terre était ici noir et stérile et les cranes jonchaient le sol.

Krist Daniel : L'endroit est plaisant !

De Burchill : Est ce là l'outre-monde ?

Jö : Selon la carte en tout cas.

Stïn : TABERNAK !

Jomo : Merci pour votre intervention barbare. Bon maintenant l'essentiel des informations à savoir avant que nous n'allions plus loin : Le prince refuse d'aller plus loin ! C'est moche et morne et il n'y a aucune auberge ou nous puissions nous reposer et surtout nous laver. Et avant de dire que le prince manque d'altruisme j'aimerai préciser que lorsque je dit "Nous laver" je pense surtout à notre bon gros barbare du Nord. Voilà donc le reste du voyage c'est sans moi, je retourne chez papa.

Krist Daniel : Mais faites donc mon bon prince.

Jomo : V... vraiment ?

Krist Daniel : Bien sur, rien ne vous empêche de refuser une mission royale après tout. Si vous êtes assez courageux pour assumer vos actes devant la cours des inquisiteurs et de voir vos parties génitales arrachés et exposés en place publique ou des corbeau affamés pourront venir picorer votre...

Jomo : C'est génial ! J'ai hâte de partir à l'aventure !

De Burchill : Bon frère Jö où allons nous ?

Jö : La carte dit de suivre les cranes.

De Burchill : Oh... bien. Mais plutôt les crânes de gauches ou ceux de droites ?

Jö :...Euuuuuh .

Krist Daniel : Bah avançons ! Nous n'avons pas de temps à perdre.

Mais alors que Krist fit un pas en avant.

"HALTE !"

Krist : Hiiiiiiiii !

De Burchill : Oh un crane qui parle !

"MUHAHAHAHAHAHA ! Je suis le gardien de l'outre monde ! Seigneur démons des enfers ! Commandant des armées du grand mal ! Pourfendeur du bien ! Fuyez chétifs humains ! Fuyez ! Ou ma terrible colère s’abattra sur vous !"

De Burchill : Mais vous n'êtes qu'un crane.

Jö : Un crane qui parle.

"FAUX ! Je suis bien plus que cela ! Je suis le maitre des magies les plus obscures ! Propagateur des maladies les plus terribles ! Je rend les terres et les humains stériles ! Je suis LE MAL INCARNÉ ! MUHAHAHAHAH..."

Krist Daniel : Hérésie ! TUONS LE !

Stïn : WOUAIS !

De Burchill : Pas d'objection.

Jö : Moi non plus ma foi.

Jomo : Faites ce qu'il vous dit et fuyons nous cacher au palais.

"Euh ! Holà on se calme hein ! Quand je dit propagateur des maladies toussa c'est un peu exagéré hein. A la rigueur je peux vous filez une vilaine chtouille et encore... non n'en faites pas trop hein ! Je ment un peu sur le CV. Haha ! Aller y passez c'est pas bien grave finalement. Mais c'est bien parce que c'est vous."

De Burchill : Mouais, je sais pas tu nous a quand même fait perdre pas mal de temps.

Stïn : BON VOUS M'LASSER LUI COUPER LES COUILLES QU'ON TERMINE TOUT SO ?

Jö : Les couilles d'un crane ?

"Attendez ! Je sais ce que vous chercher, et je peux vous y conduire."

De Burchill : Comment sait tu cela crane ?

"Grâce à mes pouvoirs maléfiques pardi !"

Krist Daniel : SORCIER ! BRULONS LE !

"Ouais enfin, pouvoir magique ou bouche à oreille... enfin vous savez ce genre de truc quoi ?"

De Burchill : Alors dit nous en plus crane.

"C'est bien simple ! L'artefact que vous chercher se trouve sur le mont le plus haut de l'outre-monde. Normalement il vous faudrait affronter le terrible cyclope borgne donc aveugle arrivé au temple-market à mis chemin, mais je connais un raccourci qui pourrait vous faciliter la tache. Pour cela, il suffirait que l'on écorche le beau jeune homme qui se cache dans le carrosse."

Jomo : PAS QUESTION !

De Burchill : Non c'est vrai on ne va pas faire ça.

"Oh je vois chevalier. Vous avez le cœur pur, mais c'est le seul moyen pour mener à bien votre quête."

De Burchill : Non c'est pas vraiment ça, c'est juste que ton artefact on s'en fout. Nous on a rendez-vous pour se foutre sur la gueule avec cinq autres gars."

"...Oh ! Ah oui vous êtes les gars qui... ouais ok."

Krist Daniel :... Du coup on le fait flamber ou... ?

" Nonononon ! Attendez je sais où ils se trouvent ces gars. Ils campent quelques part dans un village orc abandonné."

Jomo : Des orc ? Mais... mais on y va pas. Les mec... un orc c'est sale !

Jö : Si le village est abandonné il n'y a nul crainte à avoir mon prince.

Jomo : Non mais imaginés qu'ils ait abandonnés leur slips sales aussi.

De Burchill : Et tu saurai nous y conduire ?

"Sans problème. Ce serai un honneur de servir des chevaliers de l'ordre et de la vertu."

Stïn : T'PORLE D'UNE GIROUETTE !

De Burchill : Très bien conduit nous y.

"Aller suivez moi."

[...]

Jö : Et donc c'est quoi l'projet ? Tu va rouler ou un truc dans l'genre ?

"Euh j'espérai surtout que l'un d'entre vous allez me porter... enfin c'est à dire que mes rotules sont enterrés quelques dizaines de mètres plus bas et que mes bras sont digérés dans le ventre d'un troll donc j'aurai du mal à les déterrer toussa..."

De Burchill attrape le crane et le balance à Jomo.

Jomo : BWAAAAAAAH !

De Burchill : Mon prince, occupez vous du crane et suivez ses directives.

"Salut beau mec ! T'as des gosses ? T'en veux ?... Hey ! Il s'est évanoui."

( La suite peut-être, éventuellement, on verra bien... bientôt)

Promo de Randy Orton pour WFA Survivor Series (SwantonBomb)

Citation :

C’est la barbarie la plus totale à Backlash : Daniel Bryan verrouille la Lebell Lock ! LEBELL LOCK ! LEBELL LOCK ! La terrible prise est portée sur Orton au milieu des punaises… et Bryan applique le barbelé en travers du visage du champion ! THIS IS INSANE !!! Personne ne peut supporter ça ! Korderas, complètement affolé, sous le choc, se contente de poser le micro devant les deux hommes et tente de faire casser la prise ! Les cris de douleur déchirants de Randy emplissent la salle, les spectateurs sont sur le cul. Bryan tient bon, le sang dégouline en cascade du front du champion, c’est abominable ! « AAAAAAH ! AAAAAAAH ! I… I QUIT ! AAAAAAH ! I QUIT ! OOOOOH ! » Il l’a dit ! Orton l’a dit ! Bryan met fin à la torture et s’effondre. Il a gagné ! L’arbitre entérine sa victoire ! OMG ! 

** DING DING DING **

« Here is your winner… and NEEEEEEEEEEEEEEW… World Heavyweight Champiooon… DANIEEEEEL… BRRRRYYYYAAAAN !!! »

La moitié de la salle est au paradis, l’autre en enfer. C’est une ambiance irréelle qui accompagne le sacre de Daniel Bryan. Ce dernier est toujours allongé au sol, exténué, au bout du rouleau, il pleure. Les larmes coulent à flots, laissant des traces visibles à travers le sang qui barbouille son visage. Orton a perdu connaissance et le staff médical arrive sans tarder pour s’occuper de lui. Un soigneur prend rapidement des nouvelles de Bryan et ce dernier rassure le médecin qui retourne aider ses collègues auprès de Randy. The American Dragon se redresse et se met sur son séant. Il observe les réactions des fans tout autour de lui. Il ne prend même pas la peine d’ôter les punaises de son corps. Il essuie quelque peu ses larmes. Jimmy Korderas vient vers lui avec le WFA World Heavyweight Championship. L’officiel aide le nouveau champion à se mettre debout, lui offre la ceinture et lève son bras. Bryan sourit comme un gamin. Il l’a fait ! Il est arrivé au sommet de la montagne. Il a vaincu Orton, au terme d’un match sanglant, épique, dantesque. L’histoire de la WFA vient de s’écrire. Le Legend Killer est évacué sur un brancard et conduit en coulisses sous les applaudissements, il a visiblement perdu beaucoup de sang.

Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance. Orton a perdu connaissance.





Randy Orton se réveille, allongé, au milieu du ring, dans un silence absolu. Il veut passer sa main sur son visage mais voit du sang sur sa main. Il décide alors de se relever et s'aperçoit alors qu'il n'y a personne dans la salle. Pas un seul spectateur. Orton ne comprend pas, il tourne plusieurs fois sur lui même avant de faire les yeux. Il espère que quand il les ouvrera il y verra plus clair. Seulement, rien a changé, la salle est vide, où demeure toujours un véritable silence de cathédrale. Randy crie alors pour se faire entendre, espérant par-dessus tout une réponse. Mais sans surprise aucune ne vient alors rassurer Randy Orton. Il descend du ring et enfile une veste, laissée sur une chaise dans le public. Il se retourne et aperçoit une silhouette au sommet des gradins. Il marche en direction de la silhouette.

Randy Orton : Hey vous, qui êtes vous ? Vous pouvez me dire ce qu'il se passe ? S'il vous plait...

Aucune réponse. La silhouette ne bouge pas. Pendant un bref instant, Randy se demande si cette silhouette est vraiment réelle ou bien alors si c'est le fruit de son imagination. Tout cela semble si irréel. Il arrive alors en face de lui et lui repose les mêmes questions que précédemment. Toujours aucune réponse, mais cette fois-ci, il bouge, il relève la tête. Seulement Randy ne parvient toujours pas à distinguer son visage. Ce n'est que lorsque la silhouette effectue son premier pas qu'il se révèle. Il s'agit d'un homme assez âgé, avec très peu de cheveux. Seulement, quand il se révèle, Randy semble le connaître. Entre étonnement, émotion et terreur, les yeux d'Orton commencent à briller.

Randy Orton : Grand-père ?

C'est bien son grand-père, Bob Orton.

Randy Orton : Mais,... mais c'est impossible. Tu es... Je suis allé à ton enterrement.

Bob Orton : Oui, Randy. Je suis mort.

Randy Orton : Alors pourquoi est-ce que tu es là, devant moi ? Pourquoi je te vois ? Je rêve, c'est ça ? Je suis en train de rêver.

Bob Orton : Pas exactement, viens, suis moi, mon garçon.

Bob conduit son petit-fils vers une des sorties et pousse la porte, permettant de quitter la salle pour arriver dans le hall d'un hôpital.

Randy Orton : Mais, pourquoi tu m'emmènes ici, tu es fou ou...

Randy ne termine pas sa phrase, visiblement perturbé ou même choqué. Deux infirmiers emmènent un brancard vers la salle de réanimation. C'est Randy Orton qui se trouve sur le brancard, allongé et inconscient.

Randy Orton : Qu'est-ce que je fais là ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Bob Orton : Tu ne te souviens pas ? Tu as affronté Daniel Bryan ce soir en Main-Event de Backlash dans un « I quit » match et...

Randy Orton : … j'ai perdu... Mon titre, je l'ai abandonné. J'ai abandonné...

Bob Orton : Oui mais si tu n'avais pas abandonné, tu serais mort à l'heure qu'il est alors que là...

Randy Orton : Je suis pas encore mort... Alors où est-ce que l'on est ? Dans un monde parallèle ? Au paradis ?

Bob Orton : Plutôt dans un monde entre la vie et la mort.

Randy Orton : Je suis dans le coma, c'est ça ?

Bob Orton : Viens on va voir.

Ils marchent tous les deux en direction d'une chambre. Là, Randy se voit avec des appareils de respiration. Ils entrent dans la chambre, où Randy semble paisible, les yeux fermés.

Randy Orton : J'ai pas vraiment l'impression d'être dans cet état-là. Tu sais si je vais me réveillais ou si je vais...

Bob Orton :.. mourir ? C'est à toi de le décider. Sois tu te réveilles et tu retournes auprès de ceux que tu aimes pour faire ce que tu aimes ou alors, tu restes avec moi.

Randy Orton : Tu veux pas me faire culpabiliser de vouloir te laisser là, tout seul ?

Bob Orton : Bien sûr que non, quel grand-père serais-je si je réagissais comme cela ? Mais avant que tu partes, je voudrais que tu vois certaines choses.

Randy Orton : Certaines choses ? C'est-à-dire ?

Bob Orton : Tu le verras en temps voulu.

Randy et Bob quittent alors la chambre d'hôpital pour arriver dans la chambre d'un petit garçon. Randy est toujours surpris lorsqu'il passe d'une pièce à l'autre, sans que celles-ci n'aient aucun lien. La chambre n'est pas très grande, avec un lit simple, une armoire, deux étagères et un petit bureau. Seulement la chambre est remplie de poster de catch, avec comme favori Randy.

Randy Orton : Whaow ! Un vrai fan. Dommage que le poster de Morrison vienne gâcher l'ensemble, qui est très satisfaisant. Mais pourquoi tu m'as emmené ici ?

Bob Orton : Pour te faire comprendre que tes actions ne font pas de toi le seul heureux.

Randy Orton : Je sais que j'ai des fans mais...

Bob Orton : Et ceux-ci comptent. Tu fais des heureux sur toute la planète entière et tu es une icône pour beaucoup d'enfants et d'adolescents. Beaucoup de catcheurs amateurs s'inspirent de toi.

Randy Orton : Tu veux que je devienne John Cena ou alors CM Punk, ou quoi ?

Bob Orton : Souviens toi juste de cette chambre d'un petit garçon, où tu y es en poster à trois reprises. Allez viens, il est temps d'y aller.

Bob et son petit-fils quittent la chambre du petit garçon puis la maison, après avoir descendu des escaliers pour se retrouver dans le bureau de Stephanie McMahon. Celle-ci est dans son bureau, avec notamment le general manager de RAW, JBL. Elle tient son Iphone 5 dans les mains, espérant avoir un appel très rapidement. JBL se tient la tête entre les mains.

Randy Orton : Qu'est-ce qu'il se passe ?

JBL : 'tain ils peuvent pas donner des nouvelles ces cons !

Stephanie McMahon : S'il te plait calme toi, je suis déjà assez stressée comme ça. J'ai pas besoin que tu en rajoutes.

Triple H débarque alors dans le bureau comme une flèche. Son regard va uniquement vers sa femme. Il ne doit même pas se rendre compte que le General Manager de RAW est présent, lui aussi. Stephanie se lève et se blottit dans les bras du père de ses enfants.

Triple H : Comment va-t-il ?

Stephanie McMahon : Je sais pas, les médecins ne m'ont...

L'Iphone de Stephanie sonne. C'est un appel de son père, Vince McMahon. Stephanie laisse sonner. Elle ne veut pas répondre, que pourrait-elle dire à son père ? « Bonjour papa, il y a une de nos superstars qui est dans le coma depuis plus de deux heures. Sinon le show s'est bien passé. Au fait t'as toujours mal au ventre ? ».

Triple H : Tu devrais lui dire...

Randy Orton : Et bien, je dois t'avouer que je l'aurais jamais imaginé aussi sensible. Derrière son allure de femme d'affaire incorruptible et impitoyable, je n'imaginais pas qu'elle avait un cœur. J'aurais plus pensé qu'elle m'en aurait voulu parce que ça aurait pénalisé son business et ses plans.

Bob pose sa main sur l'épaule de son petit-fils et l'emmène vers la porte de sortie du bureau. Ils marchent à travers les backstages.




Pendant ce temps, dans le monde réel, Randy Orton est toujours dans le coma. À la même heure, à Saint-Louis, Missouri, Samantha Speno, la femme de Randy Orton embarque à bord d'un avion avec sa fille.




Entre la vie et la mort, Randy et Bob continuent de discuter.

Randy Orton : Pourquoi tu es là ? Je veux dire, tu as été incinéré. Qu'est-ce que tu es ?

Bob Orton : Un ange gardien, une bonne étoile, un protecteur, un œil vigilant, un guide. Ça doit être tout ça à la fois. Ça doit être un lieu où se rencontre les morts et les vivants.

Randy Orton : Ça doit ? T'en sais pas plus que moi.

Bob Orton : Respecte un peu ton vieux grand-père, s'il te plait. Je suis mort à la suite d'une série de crise cardiaque...

Randy Orton : Mon cœur a lâché, c'est ça ?

Bob Orton : Le combat a été violent et sanglant.

Randy Orton : On comprend mieux le « Ne faites pas ça chez vous »... Je me demande ce que va devenir la fédération si je ne me réveille pas.

Bob Orton : Ce qu'elle deviendra sans toi importe peu.

Randy Orton : Pourquoi ?

Bob Orton : Parce que tu reviendras, tu l'as dit toi même. Ce qui importe c'est ce qu'elle serait devenu si tu n'avais pas été là.

Randy Orton : Il y aurait toujours eu quelqu'un pour me remplacer.

Bob Orton : Seulement tout ce que tu as accompli avec cette fédération, tu le dois en grande partie grâce à toi. Et ce que cette fédération a accompli avec toi, elle le dois en grande partie grâce à toi. Champion Intercontinental, Mister Money in the Bank, Superstar de l'année et champion du monde poids lourd, tout cela tu l'as mérité. Tu viens de livrer une rivalité géniale avec Daniel Bryan, auréolée de deux matchs de grande classe. Tes deux règne ont duré toujours plus de deux cents jours. Tu as marqué à jamais l'histoire de la fédération en brisant le quatrième mur au Royal Rumble. Tu as envoyé l'Undertaker à la retraite, Del Rio est out,... Vois ce que tu as accompli au sein de cette fédération. Alors tu as aidé cette fédération à grandir au moins autant qu'elle ne l'a fait pour toi en retour.

Randy Orton : J'ai l'habitude de regarder vers l'avenir plutôt que de faire attention au passé. Je préfère penser au titre de champion du monde que je vais bientôt regagner plutôt que de penser à celui que j'ai perdu. Je préfère penser à ce que je vais faire plutôt qu'à ce que j'ai fait.

Bob Orton : Seulement ce sont tes actions passées et les choix que tu as fait qui t'ont conduit là.

Randy Orton : Alors... selon toi, c'est à cause de moi si je suis dans le coma ? C'est de ma faute ?

Bob Orton : ….. en partie. Tu as toujours voulu être le meilleur et à chaque fois cela t'as conduit à faire des choses qui échappaient à ton contrôle, exactement comme ce match. Certes, il va devenir un classique mais à quel prix, Randy ?

Randy Orton : C'est drôle, tu venais de faire mon éloge pour ensuite me descendre et me qualifier d'irresponsable ?

Bob Orton : Je connais le prix de ce business. Tu n'es pas tout puissant, Randy.

Randy sent alors en lui plus qu'un léger sentiment d'agacement, c'est de la colère. De la colère, à laquelle on aurait mélangé à de la tristesse. En effet, son grand-père, l'homme qu'il a toujours considéré comme l'un de ses deux modèles, lui explique qu'il n'est pas le meilleur catcheur et homme qu'il devrait être.

Randy Orton : ARRÊTE ! STOOOOOOOP !!!!!!







??? : Vite un défibrillateur, on est en train de le perdre, vite !

??? : Il ne respire plus !

??? : 3, 2, 1,... choc !

??? : Allez, respirez,....

??? : 3, 2, 1,.... choc !

??? : Toujours aucune réponse.

??? : Poursuivez le massage cardiaque

??? : Attendez, je crois que...







Bob Orton : Randy ? Randy ?

Randy Orton est allongé au milieu d'un cimetière, inconscient depuis le « STOOOOOOOP !!!!!! ». Il ouvre enfin les yeux.

Bob Orton : Hey mon garçon. C'est la dernière fois que tu me fais une frayeur comme ça. Allez relève toi.

Randy Orton se relève péniblement, avec l'aide de son grand-père.

Randy Orton : À quoi servirait un petit-fils dans ce cas ? Et bien, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Bob Orton : C'est à toi de me le dire...

Randy Orton : Je crois que,.......

Se rendant compte du lieu où il se trouve, il ne termine pas sa phrase.

Randy Orton : Qu’est ce que... Pourquoi nous sommes là ? Tu veux me montrer la tombe de l'Undertaker ?

Bob Orton : Retournes toi.

Randy s'exécute et aperçoit à une dizaine de mètres de lui une jeune femme, peut-être la vingtaine, un peu moins qui sait. Elle est blonde, de taille moyenne. Celle-ci se tient devant une tombe. Elle pleure. Ses larmes coulent sur son visage, visage que Randy a du mal à la voir, à bien distinguer son visage.

Randy Orton : Qui est cette femme ?

Bob Orton ne lui répond pas. Randy s'avance alors pour mieux distinguer son visage. Il la connaît. Il connaît son visage.

Randy Orton : Allanna ? Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ?

Bob Orton emmène alors son petit-fils devant la tombe, devant laquelle se tient la jeune femme. « Ci-git Randy Orton, mari et père aimé ».

Bob Orton : Tu y es resté. Tu as perdu la vie suite à ce combat face à Daniel Bryan. Tu n'as pas eu la force de te réveiller, ni même la volonté, laissant par conséquence des amis, des collègues, une famille mais surtout une femme et ta ravissante et adorable fille.

Randy Orton : Je dois repartir. Ce monde n'est pas pour moi.

Bob Orton : C'est ce je voulais entendre.




Dans le monde réel, Randy Orton est dans le coma depuis maintenant près de vingt quatre heures. Samantha Speno et sa fille arrivent enfin à l'hôpital où se trouve Randy Orton. La compagne de Randy demande le numéro de la chambre de son compagnon. Un infirmier leur propose de les emmener. Tenant depuis son arrivée à l'aéroport sa fille par la main, Samantha prend alors sa fille dans ses bras, sentant que celle-ci est très inquiète et triste. Samantha retient ses larmes, elle ne veut pas craquer devant sa fille. Ils prennent les escaliers. Marche après marche, la tension monte. Samantha se demande si elle n'aurait pas dû laisser sa fille chez les grand-parents de Allanna plutôt que l'emmener ici. Seulement quelle mère serait-elle si elle l'empêchait de voir son père, même dans cet état ? Ils arrivent au troisième étage. L'infirmier leur demande une nouvelle fois de le suivre. L'ambiance est pesante, la marche est longue, très longue, interminable. La chambre de Randy est au bout du couloir. Samantha sent sa fille se débattre dans ses bras. Celle-ci fait preuve d'une force incroyable pour son âge et arrive à se dégager des bras de sa mère pour atterrir sur les pieds. Allanna se met alors à courir en direction de la chambre de son père. Samantha court à son tour pour rattraper sa fille. Seulement, quand elle arrive à l'entrée de la chambre, elle voit Allanna sur le lit dans les bras de son père, réveillé.




Une semaine plus tard, Randy entre dans le bureau de Stephanie McMahon.

Stephanie McMahon : Ah quand même. Je me demandais quand tu allais revenir. Tu m'as fait une sacré peur. Tous mes plans pour les Survivor Series sont prêts.

Randy Orton : Je suis prêt à reprendre le boulot.

À ce moment là, l'Iphone 5 de Stephanie se met à sonner. C'est son père.

Randy Orton : Vous devriez répondre cette fois-ci.

Nous sommes samedi 2 mars 2013, et demain aura lieu le deuxième plus gros PPV de l'année à la WFA: les Survivor Series ! Cette année les Superstars ont posé leurs valises à l'UHW City, repaires de fans de catchs endiablés. Le PPV s'annonce donc épique, avec une ambiance qui sera au rendez-vous des matchs de championnats, ou non, pour encourager ou huer les lutteurs. Aucun protagoniste ne veut manquer sa performance, malgré la pression intense sur leurs épaules. La WFA, pour ravir ses fans, a organisé un Fan Axxess les jours précédent le grand show, avec des matchs exhibitions, des rencontres avec les talents, ou diverses activités autour du catch.

David Hart Smith: "Bon alors John, t'as bientôt finis avec la salle de bain ?!"

La scène se passe dans une chambre d'hôtel de la ville, où logent les catcheurs avant le show. On trouve là le champion US DH Smith, le champion TV John Cena, et vautré sur le canapé le Pure Champion Trent Baretta.

John Cena: "Oui oui, j'avale encore juste encore mon traitement".
DH Smith: "C'est vraiment des conneries, tu en auras pas besoin pour tout à l'heure. On va l'emporter pépère. Bon, par contre, pour demain, je dis pas...".

John ouvre la porte, et sort enfin. Il se dirige vers son sac de sport, rassemble ses affaires, et se dirige vers la porte.

John Cena: "C'est bon, je suis prêt. Mais tu es sûr que ça va le faire" demande t-il inquiet.
DH Smith: "Mais oui, t'inquiète pas va ! Tu viens pas Trent ? Tu n'avais pas une séance de rencontre avec les fans prévue ?"
Trent, qui s'enfile un esquimau: "Hm, si ! Mais en fait, je me suis fais mal au pied dans la douche, et puis.. pas envie. Et aussi,... y'a les chtis à Mykonos. Je veux savoir sav..".

DH et John sortirent de la chambre. On les retrouve directement dans les coulisses de l'arèna. DH envoya une tape sur l'épaule pour rassurer John, qui dégoulinait de stress.




Heath Slater et Tyson Kidd apparaissent sous des hués et des insultes des fans de l'UHW Arena, accompagné de DAR. Tyson ne sent pas réellement à l'aise, et ne provoque pas la foule comme le font Slater et DAR; il reçoit même un gobelet de bière au visage.

Juste derrière le rideau, Smith donne ses dernières consignes à Cena. Il lui donne une gifle sur la joue.

DH Smith: "Tu as mal ?!"
John Cena: "Oui un peu", se frottant la joue.

DH lui en tourne alors une autre, sur l'autre joue.

DH Smith: "Et là ?!"
John Cena: "Oui, toujours..."
DH Smith: "Et puis merde ! Arrête de stresser ! C'est à toi..".




Le champion apparaît ceinture autour des hanches, avec un sourire anxieux. Le public chante des "Let's Go Cena!" pour l'encourager. Il s'arrête au milieu de la rampe, pour attendre son partenaire.




DH arrive sous une belle pop. Le champion, ceinture sur l'épaule, le poing levé vers les fans comme un leader saluant son peuple. Depuis son succès à Backlash, et sa révolution sur Twitter, Smith a totalement conquit la foule, qui ne supporte pas le rouquin et sa bande. C’est encore plus vrai ce soir, avec le public d'Axxess, qui est venu en nombre.




Les quatre hommes se tiennent sur le ring, se faisant face. Cena, ayant repris un peu de vigueur décide de commencer, tandis que de l'autre côté, Slater et DAR décident d'envoyer Kidd en premier. L'arbitre fait sonner la cloche, et le public commence alors à scander des "Smith and Cena, *clap clap clap*, ...". John, enguaillardit par ces encouragements, décide d'imposer une épreuve de force à Kidd. Il prend rapidement le dessus, projette Kidd dans les cordes, et.. l'accueille par un gros coup d'épaule, qui fait chuter Kidd au sol. Cena l'attrape en collier arrière, et serre le petit Tyson, avec ses gros bras.

Le Canadien parvient finalement à se dégager en envoyant des coudes dans le menton de Cena. Il se relève pour faire face au champion TV, lui envoi un kick, puis un deuxième dans les jambes. Il se propulse dans les cordes, court vers Cena, qui effectue un surpassement arrière, et Tyson s'écrase violemment au sol. A l'extérieur du ring, DAR saute à pieds joints sur les marches en acier, pour que son poulain reprenne ses esprits, et le remettre dans le match.

Slater hurle "Come on Kidd!", et le Canadien part pour faire le changement, mais Cena le rattrape, et l'envoi dans le coin du ring. Il court alors vers le coin du ring, et inflige une clotheline à son adversaire, puis un headbutt. Le public siffle alors Johnny, et le charrie avec des "You can't wrestle". Ce à quoi Cena répond en envoyant Kidd dans le coin opposé avec un Monkey Flip. Le public applaudit alors le Champ', pour ses efforts.

Pendant ce temps, Tyson s'est relevé en titubant, s'est projeté dans les cordes, et a fait une sorte de tacle glissé, pour faire chuter Cena. John se relève immédiatement, et Dropkick dans les dents, de la part de Kidd. Tyson fait alors face à Heath, tout sourire, et procède au changement.

Le One Man Rock Band se rue alors sur cena, et l'attrape avec une clé de bras. Cena serre les dents, et parvient à se relever facilement. Slater le pousse alors dans les cordes, et le réceptionne avec un coup de genou dans l'abdomen, et il enchaîne directement avec un Neckbreaker. Il tente le tombé 1...2.. Cena se dégage ! Heath est euphorique, il relève le Champ', le projette dans les cordes, et.. place un Powerslam dévastateur. Le tombé.. toujours 2 ! Il se projette dans les cordes, colle un Big Boot à Cena. Smith, fait alors signe au public de l'encourager, et le public répond avec des "Let's Go Cena" encore. Slater se moque d'eux, et fait une petite partition de Air Guitar, ne voyant pas Cena ramper pour faire le changement.

Le public applaudit alors, Slater se retourne, et Smith lui inflige une corde à linge, puis une deuxième. Il envoi ensuite un Spinebuster, pour clouer Slater au tapis. 1...2.. et Heath lève une épaule. DH, qui a trop souffert des tricheries d'EoC ces derniers mois, veut enchaîner rapidement. Il relève Slater à sa hauteur, puis l'élève au-dessus de lui, et l'écrase avec une énorme Suplex arrière.

Le public est en délire, il coure dans les cordes, mais petit croc-en-jambe du rouquin, qui place ensuite un Enzuiguiri dans la mâchoire du Canadien. Le tombé, le tombé.. encore un dégagement. Slater se propulse dans les cordes, mais reçoit un terrible Big Boot de Smith. Il relève Slater, le place sur son épaule, et.. Running Powerslam !!

Il tente d'en finir, mais Kidd sous les ordres de DAR, vient casser la prise. Cena rentre alors sur le ring, et applique son Attitude Adjustment au Canadien. DH bloque quand à lui Slater dans son Sharpshooter, qui ne tarde pas à taper !!

Message de la direction :

Arrêtez de dénigrer vos promos, à l'instar d'un wookie mal léché, et cessez de vous comparer aux autres.

Nous sommes les seuls juges et nous ne faisons que rarement et involontairement des critiques blessantes, lorsque nous émettons des critiques généralement c'est pour pouvoir vous aider à progresser, si vous le désirez, à vrai dire, vous n'êtes pas nécessairement obligés de nous écouter, ce que nous donnons, ce n'est qu'un avis.

Tout le monde n'a pas le temps, l'envie, ou la possibilité de faire des romans, ou de soigner autant qu'ils voudraient leurs promos, mais n'oubliez pas que dans une fédération il n'y a pas que des Main Eventers.

Si nous donnons des storylines que nous pensons intéressantes à tous les niveaux et des matchs à stipulation à tous les étages de la fédé, c'est pour que chacun puisse s'amuser même s'il a moins de temps à consacrer à la fèd.

Nous préférons, une promo, même si vous la jugez moyenne, que pas de promo du tout. Et si vous avez envie/besoin d'un coup de main, nous sommes à votre disposition pour ça, nous n'avons jamais mangé un joueur jusqu'à présent.

Ce message n'est peut-être pas utile, mais dans le doute, elles sont écrites.

Amusez-vous bien !

Le titantron affiche un drôle de logo et une musique inconnu passe dans l'arena, le ring est rempli de plusieurs fauteuils et de plusieurs écrans ainsi que de micros. Quelques secondes après le début de la chanson, Dylan Alexander Remington apparaît sous le titantron habillé de façon très élégante. Il se dirige vers le ring dans lequel il prend place sur le fauteuil et prend un micro en main.

DAR: "Mesdames et Messieurs, bienvenu à Monday Night Raw! Et bienvenu à tous pour la toute première édition de EoC Boomerang! Le premier talk show catchesque dans lequel le problèmes ne sont pas juste évoqué avant de dégénérer en bagarre générale mais dans lequel les problèmes sont discuté entre adultes avant d'éventuellement régler ça par un combat organisé entre hommes dans les règles de l'art. Mais cessons ce monologue, merci de recevoir mes premiers invités, Tyson Kidd, Delirious, Goldust et Heath Slater, Equality of Chance!"


Les quatre hommes descendent la rampe d'entrée sous des huées assez soutenu mais qui laissent quand même entendre quelques encouragements venus de quelques groupes isolés. Tous les membres du groupe portent le même t-shirt, un t-shirt noir, sobre, marqué du symbole de la paix sur le poitrine et Equality Of Chance écrit dans le dos. Seul Delirious semble avoir déchiré une bonne partie de son nouveau t-shirt.

DAR: "Bienvenu mes amis prenez places sur le fauteuil derrière moi et prenez les micros. Mes chers amis, à quelques jours à peine des Survivor Series ou nous allons combattre dans un match à tables à éliminations contre une équipe qui, malgré tout le respect que nous leur devons, est constituée de catcheurs mineurs de cette fédération, comment vous sentez vous?"

Goldust: "Nous nous sentons très confiant mon cher, nous sommes une équipe soudée autour d'un leader charismatique et emblématique pour la lutte que nous représentons, celle pour l'égalité pour tous! D'ailleurs je tiens au passage à applaudir des trois mains un des pays les plus visité par la WFA, la France, pour avoir enfin accepté l'évidence, félicitations!"

Heath Slater: "Comme le disait Goldy, nous sommes très confiant pour le match aux Survivor Series, nous avons quatre adversaires qui restent sur des impressionnantes séries de défaites alors que nous sommes en train de tout gagner depuis plusieurs semaines déjà et tout le monde sait qu'en catch, les victoires en show weekly avant les PPVs laisse présager d'une victoire certaine aux PPVs! De plus la vente des produits Slaties est à son top et le premier T-Shirt EoC, que nous portons actuellement, sortira demain!"

DAR: "Venons en à notre ami Tyson Kidd qui est le dernier membre à avoir rejoint notre cause. Qu'est-ce qui vous à fait rejoindre le clan qui changera le visage de la WFA à jamais?"

Tyson Kidd: "Et bien Dylan, la WFA n'est plus un bel endroit. On a beau travailler travailler travailler, si on ne se met pas à genoux sous le bureau du patron, on n'obtient jamais rien! C'est d'ailleurs pour ça que les gars qu'on affrontera dimanche porte autant de protection aux genoux et ont les lèvres tellement irritées. En effet...."


DAR: "NON NON NON! Vous n'êtes pas censé arriver avant que je vous appel! Espèce d'imbéciles!"

Après avoir repris ses esprits, DAR: "Bon vu que votre theme passe amenez vous!"

James Storm et Sami Callihan sont sous le titantron et descende la rampe sous les applaudissements du public tout entier qui semble acquis à leur cause.

Callihan et Storm prennent place dans le fauteuil réservé aux invités mais ils semblent prêts à se battre dèsqu'il le faudra.

DAR: "Allons messieurs, vous n'allez pas être assez ridicule pour tentez de vous battre non? Si vous regardez bien vos contrats que vous avez signés afin de participer à Boomerang, vous verrez qu'il est inscrit que si vous agressé physiquement n'importe quel membre d'EoC ou n'importe quel technicien nous aidant pour ce show, que ce soit l'un de vous deux ou un de vos partenaires ce dimanche, vos salaires des six prochains mois seront reversé à EoC! Comme il n'y a que l'argent qui vous intéresse, cela devrait vous tenir tranquille monsieur Storm!"

Callihan: "Vous touchez à nos salaires, je vous butte, en commençant par le nain! Vous pouvez pas nous interdire de nous battre contre vous!"

DAR: "En effet, c'est une émission de lutte donc votre contrat stipule que vous pouvez proposer des combats mais c'est à EoC de décider si nous acceptons ou pas le combat! Quand à vous monsieur Callihan, comme vous être semble-t-il dérangé mentalement, pas que cela soit un problème pour nous voyez-vous nous sommes pour l'égalité et nous vous félicitons donc, mais nous ne voulons pas que vous nous approchiez de trop près, pour des raisons de sécurité voyez vous, c'est pour cela que nous avons demandé de la protection"


C'est la Police Academy qui entoure le ring! Callihan ne pourra donc pas commencer de bagarre!

DAR: "Comme personne d'entre vous ne peut commencer de match sauvage comme cela est malheureusement votre habitude, nous allons discuter d'une autre de vos habitudes, celle de perdre touts vos matchs. Un commentaire sur votre streak de défaite assez impressionnante?"

James Storm: "En effet on a perdu quelques matchs, mais surtout des matchs contre des sales tricheurs comme vous! C'est pour ça que dimanche on va se venger quand vous passerez tous au travers une table, un par un, même le nain! TOUS!"

Callihan: "Ca sent pas bon ici, tu t'es pissé dessus petit? En tout cas t'as dit qu'on pouvait demander un match contre vous non? Et bien je demande officiellement un match hardcore, James et moi-même contre deux de vos clowns!"

Storm et Callihan veulent se lever et retourner la table basse qui se trouve près du canapé, mais ils sont retenus par les gars de la Police Academy montés sur le ring.

DAR: "Notre show, nos règles! Quand à votre demande de match, notre réponse est..... NON!"


John Morrison: "Eux ont signé un contrat avec vous pour participer à l'émission, mais pas moi! Le seul contrat que j'ai c'est avec la WFA et comme j'ai une belle ceinture et que j'ai un beauc match dimanche, j'aimerais un petit entrainement. Vous voyez j'ai dans ma main un contrat signé par la direction de la WFA qui distribue la majorité de nos produits dérivés, et ce contrat donne la totalité des droits sur le merchandising Slaties! Donc Heath Slater, si tu veux revoir ce contrat, il faudra le décrocher, car le Main Event de ce soir est un Ladder match entre toi et moi pour ces contrats!"

DAR: "QUOI?!?!?!? Tu n'as pas le droit! Les gars, choppez le!"

JoMo repart en backstage avant que EoC ne puisse faire quelque chose, les hommes frustré se saisissent alors de Storm et de Callihan et les envoient valser hors du ring

DAR: "Boomerang est finit pour aujourd'hui, mais Morrison, on aura ta peau, comme un boomerang, le Kharma reviendra vers toi!"



Main Event de Raw :

Roberts : Ladies and gentleman, the following contest is a Ladder Match !
Roberts : Introducing first, from Hollywood, California, weighed in at 238 pounds, Heath SLATER !!!

Heath fait son arrivé seul et à l'air très préoccupé par la situation, il va peut être perdre son bébé la célèbre gamme Slatie !

Roberts : And his opponent ...
Roberts : … from Los Angeles, California, weighed in at 224 pounds, John Morrisonnnn !!!

John fait son arrivé tout sourire, il a tout à gagner ce soir. Sans perdre de temps, il fonce vers le ring !



Le match commence très rapidement avec une prise de tête de la part des deux hommes, ils se baladent dans tous les coins du ring en se tenant la tête, Slater finit par coincer Morrison dans un coin et Coup de coude ! Le champion se tient le visage pendant que son adversaire lui applique un European Upercut puis un autre ! Il prend alors le bras de Morrison et l'envoie dans le coin opposé.
Morrison revient en se tenant le dos et Clothesline ! Morrison tente de se relever près des cordes et Slater en profite pour l'envoyer dans les cordes opposées. Morrison contre et c'est lui qui balance Slater dans les cordes opposées mais ce dernier se tient aux cordes et Morrison fonce alors vers lui. Erreur puisque Slater esquive Morrison et dans son élan, lui prend la nuque et l'envoie en dehors du ring. Morrison s'affale hors du ring tandis que Slater, lui, y sort en roulant sous la première corde. Il relève alors le champion et s'apprête à lui mettre une droite mais Morrison lui envoie un coup de pied dans le ventre ! Un autre ! Encore un ! Slater fini par le calmer avec une bonne droite puis, il se penche vers Morrison et en profite pour le prendre par la tête pour l'envoyer le dos le premier contre la barricade ! Slater relève son adversaire pour refaire la même prise mais Morrison contre et l'envoie à son tour contre la barricade. Morrison en profite pour reprendre son souffle et prend une échelle pour la mettre sur le ring. Il grimpe sur le ring, installe l'échelle rapidement sous la contrat et commence à grimper du mieux qu'il peut. Il arrive déjà près du contrat mais Slater remonte vite sur le ring et l'attrape par le pantalon pour le faire descendre. Morrison glisse et se retrouve face à Slater et ce dernier applique une Full Nelson Slam sur Morrison !


Tandis que le public est très très étonné par la performance de Slater, ce dernier regarde son adversaire en souriant puis il regarde le contrat. Il commence à monter lentement alors que Morrison tente de se relever. Slater est presque en haut, il lève le bras pour attraper le contrat mais il est encore trop loin, il remonte d'une marche et Morrison se glisse sous Slater. Il lui prend les jambes pour tenter de le faire tomber mais Slater s'enlève et pousse la tête de son adversaire contre l'échelle qui tombe. Les deux hommes sont à terre. Morrison se remet debout , il relève Slater, le soulève et jette ce dernier sur l'échelle ! Cette dernière est brisée et est désormais inutilisable !
Morrison sort immédiatement du ring pour aller chercher une autre échelle tandis que Dylan monte sur le ring pour appliquer de la crème Slatie contre les douleurs dans le dos sur son partenaire d'EoC.
Morrison se ramène avec une échelle plus petite et en profite pour donner un violent coup d'échelle à Dylan qui est mit directement ko par ce geste honteux de Morrison ! Puis il la place sur le ring sous le contrat mais il voit Slater se relever, alors il reprend l'échelle et lui jette à la figure !
Slater s'écroule à nouveau tandis que Morrison dégage du ring l'échelle cassée et Dylan puis il prend Slater et le fait sortir lui aussi du ring entre la 2ème et la 3ème corde. Il regarde alors l'échelle et remonte un peu plus lentement étant surement fatigué par sa soirée d'hier, quel manque de professionnalisme !


Il se rapproche du contrat alors que Slater tente de remonter sur le ring. Morrison arrive à toucher le contrat mais ses doigts glisse surement à cause de toute l'huile de sa gamme que Morrison s'est appliqué avant le match, quelle camelote cette gamme Morrison comparé à celle de la gamme Slatie !
Slater parvint à rouler sur le ring tandis que Morrison est désormais au sommet de l'échelle, il saisit le contrat mais Slater pousse l'échelle et JoMo atterrit le ventre le premier sur les cordes ! Slater prend l'échelle en main et voit JoMo se relever en se tenant le ventre et fonce pour un coup d'échelle dans la face. John se tient la tête en hurlant tandis que son adversaire place l'échelle dans le coin pendant que Morrison à l'air de commencer à saigner.
Slater regarde son adversaire d'un air de dégoût car de part le succès de sa gamme Slatie, c'est lui qui devrait être le champion du monde puis il prend une autre échelle tandis que Morrison se tient le front.
Heath place alors l'échelle à l'horizontale depuis le tablier du ring jusqu'aux barricades de sécurité. Il relève son adversaire et prépare une Suplex à JoMo sur l'échelle. Il se prépare mais Morrison se retient et donne plusieurs coups de poings dans l'abdomen de Morrison ! Encore un ! Encore un autre !
Ils tournent sur eux-mêmes et c'est John qui se retrouve en position de force. Il soulève Heath et Suplex de Morrison qui envoie Heath sur l'échelle !


Heath se tient une nouvelle fois le dos en hurlant et glissant de l'autre côté de l'échelle, cette dernière ne s'est pas brisée. Les deux hommes sont KO de chaque côté de l'échelle, JoMo saigne toujours.
Les deux hommes rampent sous la première corde pour revenir sur ce ring. Morrison se remet le premier debout et s'approche de l'échelle dans le coin. Puis, il s'approche de son adversaire mais Heath le frappe plusieurs fois dans le ventre jusqu'à ce que John recule.
Ce dernier fini par trébucher et atterrir violemment contre l'échelle dans le coin ! Heath sort du ring et prend une autre échelle avant de remonter rapidement avec sur le ring. Il regarde Morrison toujours groggy.
Il place rapidement l'échelle au centre du ring et commence à monter laissant un Morrison inanimé au centre du ring. Heath grimpe les premières marches sans aucun problèmes alors que son adversaire tente de ramper vers l'échelle mais même s'il monte, il arrivera sans doute trop tard pour empêcher Heath de prendre le contrat qui lui donnerai le droit de conserver sa célèbre gamme Slatie ! Ce dernier tente d'ailleurs déjà de lever le bras pour attraper le contrat le plus rapidement possible mais il est encore trop loin. JoMo se retrouve sous l'échelle alors que Slater touche le contrat ! Il va bientôt l'attraper !


Morrison est sous l'échelle et il semble trop tard pour ... Non ! Il se relève et agrippe les pieds de Slater ! Il va lui coincer les pieds ! Slater se débat comme il peut. Il attrape le contrat et tente de la décrocher mais il glisse entre les barreaux de l'échelle. Slater est coincé entre les barreaux de l'échelle par son adversaire.
Le match n'est pas encore terminé. John tire violemment Slater qui passe le corps entier entre les barreaux de l'échelle. Il se tient le ventre et les bras, enfin libre mais Morrison l'envoie contre l'échelle dans le coin.
Morrison prend alors la tête de Slater et Running Bulldog à la CM Punk pour lui rendre hommage.
John regarde son adversaire en souriant, il le met à proximité du coin et monte sur le coin, il part pour le Starship Pain mais Slater se relève. Résultat, JoMo revient sur ses pieds tandis que Slater se lance dans les cordes opposées en évitant l'échelle alors que John se retourne. Slater fonce vers son adversaire mais ce dernier se penche et prend Slater par surprise sur ses épaules pour un Samoan Drop !
Slater et Morrison sont à terre, ils sont complètements exténués. Mais le match n'est pas encore terminé.


Les deux hommes rampent désormais vers l'échelle. Légère avance de Morrison. Slater, tente de se relever tandis que John est déjà sur la seconde marche. Les deux hommes sont quasiment aux coudes à coudes. C'est au premier qui se retrouvera devant le contrat qui le décrochera. Morrison en est à la moitié tandis que Slater grimpe la 3ème marche.
C'est bon, JoMo peut toucher le contrat mais il n'arrive toujours pas à l'attraper. Il grimpe encore mais Slater semble le rattraper de plus en plus. Ils sont désormais tous les deux presque au sommet de l'échelle. Ils peuvent se regarder. Chacun lève le bras pour attraper le contrat donnant la société Slatie au vainqueur lorsque Slater frappe son adversaire à la tête, Morrison répond avec un coup de pied avant de recevoir un coup de poing de Slater, les deux hommes continu de s'attaquer mais c'est bien John Morrison qui prend l'avantage. Il grimpe au sommet de l'échelle et Slater tente d'en faire de même mais dans sa précipitation, il ne voit pas Morrison lui donner un autre coup de pied. Slater est totalement mit ko par ce coup de pied, il tombe de l'échelle !
Le public est en délire et acclame déjà le nouveau propriétaire de la gamme Slatie. Ce dernier se relève pour saisir le contrat lorsque Delirious surgit pour l'en empêcher ! Le dernier venu chez EoC parvint à faire trébucher Morrison de l'échelle mais James Storm fait lui aussi son arrivé et attaque Delirious qui est mit ko avec le Last Call ! Storm tente de réveiller Morrison et le place sur l'échelle mais Goldust et Tyson Kidd font eu aussi leur arrivé ! Tyson donne un coup de pied dans l'abdomen de Storm et enchaîne avec un Fisherman Neckbreaker ! Pendant ce temps, Goldust fait descendre Morrison de l'échelle pour le Final Cut !
Goldust et Tyson Kidd relève Slater et le place sur l'échelle. Ce dernier attrape le contrat et l'arrache pour remporter une très belle victoire qui ne souffrira d'aucune contestation !

Roberts : Here is your winner, Heath Slater !!!


Tandis que les membres d'EoC se massent autour de Heath Slater, la Police Academy nettoie le ring et en profite pour remettre en place quelques fauteuils ainsi que des micros. Dylan Alexander Remington, dont la frayeur du combat qui vient de se dérouler na pas abimé sa tenue élégante, s'apprête à reprendre la parole.


DAR : Bien ! Comme je lai dit lors d'EoC Boomerang tout à l'heure, notre groupe est toujours aussi soudé autour de la cause qui nous relie !
Votre Lumière John Morrison a pu en faire les frais ! Je tiens à préciser que, conformément à la clause 4)a) du contrat, aucune plainte ne peut être portée envers le résultat du match, et aucun rematch ne sera organisé pour quelques raisons que ce soit. Cette victoire incontestable sur l'un des visages de la fédération montrera, je l'espère, le talent de Heath, et ainsi celui du groupe tout entier. Si nous sommes ici, réunis autour de cette bannière, c'est pour perpétuer une des valeurs fondamentales de l'humanité, qui a malheureusement tendance à trop être oubliée de nos jours, légalité ! Mais pourquoi me direz-vous ? Pourquoi il est nécessaire d'en arriver à de telles extrémités ?
Tout simplement parce que la direction refuse catégoriquement tout pas fait dans ce sens !
Maintes et maintes fois, certains ont essayé de créer une association de type syndicaliste pour faire valoir le droit des catcheurs en temps qu'employés, mais aussi en temps qu'êtres humains.
Et non content de faire couler l'initiative à chaque fois, le board a pris sur lui d'interdire totalement tout regroupement de ce type ! Mais de qui se moque-t-on ? La mondialisation et la capitalisation à outrance justifie-t-elles un flagrant manque de respect à toutes les valeurs sur lesquelles est fondée notre société ? Beaucoup ont trouvé ça totalement injuste, mais bien peu ont osé le manifester, de peur de perdre leur emploi. A côté de ça, les têtes d'affiches de la WFA imposaient tranquillement leur loi de tous les côtés, sans aucune retenue …
Nous avons ainsi compris qu'ici, seul les actes devant les caméras font bouger les choses. Et c'est pour ça que j'ai créé EoC, et que j'ai mobilisé autour de moi des catcheurs méprisés mais méritants, afin de donner une chance à tous ceux qui se sentent lésés d'avoir une place au soleil !
C'est pourquoi j'invite tous ceux qui se sentent rabaissés par les instances dirigeantes à venir nous rejoindre. En tant que la situation ne bougera pas, nous prendrons le show en otage ! Nous interviendrons partout et de tous les côtés s'il le faut ! Egalité pour tous !!

Le show se conclu sur ces paroles de Dylan Alexander Remington.


Segment 1 : Showtime, Match : Godot, Segment 2 : Tricky38

Commissariat de UHW-city. 22h00 !

Le commissaire viens de passer une sale journée, ça va faire 20 heures qu'il n'a pas dormi. Il s'envoie son 8 ème café de la journée avant de s'accorder un petit roupillon bien mérité sur son fauteuil, avec un peu de chance il ne se fera pas interrompre avant un petit bout de t...

"BLAM !"

"Commissaire !"

"Oh seigneur ! QUOI ENCORE ?"

"Cette fois ON les tiens !"

"...BON DIEU !"

Le commissaire se lève d'un bon de sa chaise, comme si la fatigue accumulé avait soudainement disparu, un sourire en coin se dessine sur son visage.
En sortant du bureau il croise deux hommes d'âge mur au cheveux blond accompagné jusqu’à leur cellule par des agents de sécurité, mais ce n'est pas eux qui intéresses le commissaire... Trois motards à l'air patibulaire arrive alors, menottés également, dans le commissariat. Ce sont eux ! Les Brutal Redneck Coalition ! Ce gang de motard suspecté de trafic et délit en tout genre qui semaient la terreur dans UHW-city, sans jamais se faire prendre sur le fait, comme si un ange gardien veillait sur eux et les prévenait avant que la police n'arrive sur les lieux... mais cette fois il les tenait. Violence sur voie publique; si le commissaire et ces hommes ne pouvaient arriver à leur faire cracher le morceau sur leur délits cela ferait de la vermine en moins dans cette ville ( Et les nuits du commissaires pourraient êtres moins courtes ).

Le commissaire se tourne vers ses deux adjoints, le regard sévère.

"Mettez les dans des cellules séparés, on va les interroger l'un après l'autre".

**********


La pièce est sombre, et la lumière aveuglante de la lampe est pointé en direction de Crimson... celui si ne scille pas, même pas un battement de paupière.

Dans la pièce le commissaire était là, cigare à la bouche, avec lui deux de ses adjoints.

Adjoint 1 : Bon alors nom, prénom, âge et profession.

Crimson : Crimson, 27, profession : je distribue les pains

Adjoint 1 : Soyez plus précis, vous êtes boulanger ou livreur ?

Crimson : Ouais, dans la gueule je les livre mes pains !

Adjoint 1 : Vous livrer vos pain dans la... c'est à dire vous les jeter au client ? Genre comme un livreur de journaux ?

Commissaire : Non il se fout de ta gueule.

Adjoint : Ah !... HEY ! Tu crois que j'ai pas compris ton p'tit manège toi ? On m'la fait pas à moi.

Commissaire : [...] Bon écoute nous bien Crimson le boulanger de mes deux, je connais ton gang, je sais que vous trainez dans des truc pas très propres. Vol à main armé, trafic d'alcool, meurtre... à chaque enquête j'ai des témoins qui sont prêt à vous identifier... et quelques jours plus tard, quand je reviens prendre leur déposition ils n'ont rien vu rien entendu. Beau boulot Crims'... Alors comment vous vous y prenez pour faire chanter mes témoins ? Vous les menacez de mort ? Leurs famille peut-être ? Vous leur versez une somme d'argent ?... Quoi t'as perdu ta langue ?

Crimson : Je ne vois pas de quoi vous parlez. Mes amis et moi aimons juste faire la fête, boire des coups et ramener des demoiselles peu farouches à la maison

Commissaire : Voyez vous ça ? Un petit club tout ce qu'il y a de plus normal donc ? Et vous m'expliquerez surement comment vous subvenez à vos besoins ? Comment vous vous payez les fêtes, l'alcool et les filles ? Comment vous avez une petite loge tout frais payés dans votre bar ? Comment vous vous payez le matos pour vos engins ? J'ai vos dossiers sur moi, vous êtes tous sans emploies et si le RSA était passé à 2000 boules le mois ça se saurait.

Crimson : Disons que nous avons des collaborateurs très généreux ou alors nous trouvons des "arrangements" *petit sourire en coin*

Commissaire : Des arrangements hein ? Comme avec Raoul le patron du bar où vous créchez ? En faillite il y a de cela quelque mois, il suffit que vous débarquiez chez lui pour que ses affaires reprennent ? Hasard ?

Le commissaire dépose une photo sur la table.

Commissaire : Tu connais c'est deux frenchies ? Sylvain Grenier et René Duprée qui tenait un bar à vin nommé "La Résistance"... retrouvés morts tout les deux, leurs morceaux éparpillés dans plus d'une vingtaines de bouteilles de Bordeaux et encore il en manque quelques une, un gros Samoan ayant... bu certaines preuves.
Et depuis que les deux grenouilles on disparus le bar de Raoul refait salle comble et vous vous y logez à l’œil. Plutôt étrange non ?

Crimson : Monsieur le commissaire, vous savez bien que les français foutent la merde partout où ils passent.
On leur a fait connaitre quelques... spécificités... bien de chez nous.
On aime pas trop les étrangers par ici

Commissaire : Ce sont des aveux ?

Crimson : Pour avouer quelque chose, il faut avoir quelque chose à se reprocher mon bon commissaire

Commissaire : Arrête de jouer au cons avec nous à rester évasif ! Je veux savoir où vous étiez toi et tes potes la nuit du 14 Juillet, nuit du meurtre.

Crimson : Je ne m'en souviens plus, les ravages de l'alcool. Et vue votre tronche, vous savez de quoi je parle

Le commissaire choppe Crimson par le col de son blouson.

Commissaire : Espèce de sale...

Adjoint 1 : Calmez vous commissaire !

Adjoint 2 : Commissaire ! J'ai le chef du département au téléphone... quelqu'un a payé la caution du motard Crimson... il est libre de pouvoir s'en aller.

Commissaire :... QUOI ?

Crimson : Je vous avez bien dit que nous avions de généreux collaborateurs.
Allez, salut les tantouzes !

Adjoint 2 : Commissaire lâchez le... l'ordre viens d'en haut. On peut rien faire.

Le commissaire regarde le visage satisfait du son of a bitch juste en face de lui, il lâche finalement le col du rouquin. Ce dernier se tourne vers l'adjoint pour que celui si lui retire les menottes.

Commissaire : Ce n'est pas fini, un jours viendra ou vous ferrez un faut pas et toi et tes potes finirez vos jours derrière les barreaux.

Crimson : Oh la fliquette, prenez un chewing-gum quand meme, c'est presque inhumain à ce niveau là.
*prend sa veste* Allez salut les filles.

Le commissaire voit rouge. Les deux adjoints à côté de lui ont l'air tout péteux. Crimson se barre tranquilou du commissariat, le temps de faire un petit "check" à son poto Eric Young qui est amenée en salle d'interrogatoire. Les deux hommes ont l'air confiants.

Commissaire : Young est là ? Bon occupez vous de lui, je vais me chercher un café. Vous avez intêrét à avoir une tripotée d'aveux quand je reviens c'est compris ?

Adjoints : Oui chef !

Eric Young se fait amener dans la pièce, on attache ses menottes à la table.

Adjoint 2 : Bon j'espère que vous serez un peu plus coopératif que votre collègue

Adjoint 1 : Alors nom, prénom, âge et profession.

Eric Young: Young, Eric, 33 ans et Je distribue des pains.

Adjoint 1 : Livreur ?

Eric Young en riant franchement : Ouais, dans la gueule je les livre mes pains !

Adjoint 1 : Oh l'autre eh ! Comment je m'y attendait pas à celle là.

Adjoint 2 : L'autre te l'a faite il y a cinq minutes pov' nèfle ! Quand à toi tu vas pas commencer à nous gonfler, ça fait un moment qu'on vous surveille tes petits copains et toi. Qu'est-ce que vous manigancez dans votre bar là ?

Eric Young: On tentait d'organiser une collecte de fonds pour une œuvre de charité.

Adjoint 2 : Mais bien sur, avec de l'argent récolté tout à fait légalement je suppose ?

Eric Young: Ah les donateurs non pas dit grand chose, en fait ils non rien dit d'ailleurs, ils étaient d'accord et c'était volontaire

Adjoint 2 : Voyez vous ça... Machin, donne moi le dossier là !

Adjoint 1 : Euh moi c'est Patrick

Adjoint 2 : Je ne suis pas d'humeur Patoche, le dossier !

*feuillette ledit dossier*

Adjoint 2 : 18 Novembre 2012, un témoin a vu un grand rouquin, un petit nerveux et un crane d’œuf dans ton genre, habillés en motard, prendre la fuite en Harley à la sortie d'un grand magasin de meuble "Ludvig Borga" avec des sacs remplis. Tu nous explique ?

Eric Young: Oh ? Ça ? Explication toute simple ! Vous voyez on avait mangé mexicain la veille et je sais pas si ça vous est déjà arriver, mais quand ça ressort, mieux vaut être proche des toilettes si vous savez ce que je veux dire. Ainsi on était vraiment pressé de partir pour pas dégueulasser les bécanes! Je vous jure, les toilettes du bar le plus proche doivent encore s'en rappeler! AH la chili con carne de qualité douteuse c'est pas pour les tafiolles! Hahaha

Adjoint 2 : Et les sacs hein ? C'était quoi ? Votre linge sale, des couches de rechange ?

Eric Young: Exactement! Vous êtes malin vous! Vous devriez penser à entrer dans la police, vous savez, ils ont vraiment besoin de gars dans votre genre!

Adjoint 2 : Espèce de ...

Adjoint 1 : Calme toi Bobby.

Adjoint 2 : et donc, quand vous partez, il manque 20 000€ dans le coffre, dit-il en montrant le bilan comptable. Et le propriétaire ne dit rien. Vous comptez me prendre pour un con pendant longtemps encore ?

Eric Young: Monsieur l'agent, je viens de vous dire que vous étiez malin et que vous devriez entrer dans la police, et la vous croyez que je vous prends pour un con, il y a un petit manque de logique vous ne trouvez pas?

Adjoint 1 : MAIS TU VAS N...

Le commissaire entre dans la pièce, l'air profondément dépité.

Commissaire : Relâchez le, il est libre

Adjoints 1 et 2, à l'unisson : QUEUWA ?

Commissaire : Quelqu'un a payé sa caution, il est libre.

Adjoint 1 : Mais chef !

Commissaire : De toute façon je suppose que deux branquignols comme vous n'ont pas réussi à avoir des avis

Adjoint 2 : euh...

Adjoint 1 : pas mieux

Commissaire : M'en serez douté. Bon je vais devoir interroger le chef de la bande. Foutez moi ce son of a bitch dehors. On n'a pas de temps à perdre. Aller !

Eric Young se fait enlever les menottes puis, sur le pas de la porte, il se fend d'une révérence narquois à souhaite envers les deux troufions.

Eric Young : Mes plus sincères salutations braves agents des forces de l'ordre !

Young quitte lui aussi le commissariat, blouson sur l'épaule. Il croise le old timer de la bande, Kid Kash à qui il met une tape sur l'épaule. Le vieux biker salut son frère de meute d'un petit clin d’œil.
Les agents emmène alors Kash dans la salle d'interrogation.

Le commissaire est seul avec ses adjoints face à Kid Kash, un café fumant à côté de lui, lunettes sur le nez pour lire les quelques dossiers qu'il tient dans sa main.


Commissaire : Humf ! Asseyez vous donc.

Kid Kash : Merci bien. C'est coquet ici.

Adjoint 1 : Nom, prénom, âge et profession.

Kid Kash : Cash, David, 43 ans, je suis paroissien dans une chapelle et moi et mes enfants de chœurs distribuons des petits pain à droite à gauche comme le faisait notre seigneur avant nous. Bon là normalement j'aimerai bien vous bénir chacun d'un signe de croix mais j'ai les mains un peu prise alors... Et sinon vous êtes douaniers non ?

Commissaire: J'ai pas envie de rire Cahs ! Explique moi plutôt ce que vous avez encore fait pour vous retrouver ici, il c'est passé quoi au bar ?

Kid Kash : Oh ben ça mon brave commissaire c'est une drôle d'histoire ! Figurez vous que nous étions mes frères et moi en train de compter l'argent de la quête, lorsque tout à coup on sent comme une odeur de vieux cul qui crame ! On sort ! Et là : Horreur ! Nos vélos avaient pris feu ! Deux touristes canadiens s'en sont servis pour faire cuire leur saucisse. Alerté par la fumée, l'un des voisins à du alerter les autorités locales ( d'ailleurs si vous aviez son nom pour que nous puissions le... remercier ) et nous voilà tout les quatre... dans cette belle salle interrogatoire. Enfin vous voyez commissaire, rien de bien méchant.

Adjoint 1 : Bien sur, il s'agit de Monsieur Sang...

Commissaire: Tais-toi sombre idiot ! Et toi Cash, en attendant l'enquête, que peux-tu me dires sur cette affaire du "Café SxE" qui a été démolit ? Seule une cliente régulière du café à eu le courage de porter plainte ! Qu'avez vous fait au café et au patron pour qu'il ne porte pas plainte !

Kid Kash : Holà eh tout doux ! "Qu'avez vous fait" ? Mais enfin rien du tout. Un "Café Strétédje" ? Qu'est ce que c'est ? On est au courant de rien monsieur vous devez vous tromper. C'est la fatigue sans doute, ça vous rend nerveux et suspicieux, en plus on ne comprend pas quand vous parlez, notamment sur le passage de la cliente qui porte plainte vous n'avez pas pensé à mentionner son nom et adresse. C'est fâcheux, mais peut-être que l'un de vos adjoint clairvoyant pourrai éventuellement..

Adjoint 1 : Vous voyez au moins lui m'apprécie!

Adjoint 2 : Cash revenez à cet affaire, que c'est-il passé ce jour la au café, votre présence a été confirmée!

Kash : Confirmé ? Ma foi peut-être qu'avec un peu plus de détail je pourrai me souvenir plus facilement. C'est que j'en ai visité des bar avec mes potes alors peut-être que si vous pouviez me dire QUAND EST-CE QUE CA C'EST PASSÉ ?... Je veux dire vous êtes flic, il faut être précis, ce n'est pas comme si j'allai forcément m'en souvenir... après tout nous n'avons rien à voir sur cette affaire de... "Démolition" vous avez dit ?

Adjoint 1 : Mais c'est qu'il nous engueulerai cet espèce de...

Commissaire : La ferme patoche.

Adjoint 2: Le 14 Janvier 2013, le café/bar SxE a été détruit par 3 hommes arrivé et repartit en motos. Quelques heures plus tôt, une violente altercation entre le patron et les BRC a éclatée et les hommes ont quittés le bar précipitamment.

Kash : Oooooh ! C'est ce bar là ? Ah oui, oui, oui... tenu par un amérindien, ouais "L'orage noir" comme il se fait appeler. Ouais, moi et mes amis sommes venu faire un peu de pub en distribuant des tract pour notre bar. On a le droit non monsieur l'agent ? On est dans le pays de la libre concurrence après tout non ?
M'enfin l'autre face de terre cuite l'a mal prit et on a eu effectivement un petit accrochage avec lui mais... rien de bien méchant.
Pour les trois motards qui aurait démolit le bar par contre c'est un mystère. Mais les gens qui possèdent des moto et qui détestent les peau-rouges et les buveurs de lait c'est pas ce qui manque à UHW-City commissaire.

Commissaire : Et bien vous êtes les seuls suspects sur la liste et actuellement les seuls à avoir un mobile valable donc...

Kid Kash : FERMEZ LA COMMISSAIRE ! Vous n'avez rien contre nous. Rien ! Et de toute façon ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne receviez un fax ou un coup de fils ou que sais je encore qui vous demande de me relâcher... alors à quoi bon ? A quoi bon vous acharner ? Il n'y aura plus de question pour moi ou le reste de ma meute désormais c'est clair ?

"Drrrring ! Drrrrring !"

Kid Kash : Vous devriez décrocher commissaire c'est pour vous.

"Drrrrring ! Drrrrrring !"

Devant le peu de réaction du commissaire qui reste immobile, comme vidé de toute fierté, l'un de ses adjoint se décide à décrocher.

Adjoint 2 : Oui ? ... Oui c'est encore vous... Oui... Oui je suppose que l'on s'y attendait. [...] Commissaire...

Commissaire : Foutez le moi dehors...

Kash se fait enlever les menottes. En se levant il attrape le café du commissaire et le bois cul sec. Il prend ensuite son blouson et se le met sur l'épaule.

Kid Kash : Aller bonne soirée brave gens. Oh ! Et pensez à aller plutôt interroger les deux blondes en cellules, elles ont l'air bien louches elles.

Dehors les trois bikers se retrouvent enfin. Ils se font des accolades viriles et se marres à gorge déployée. Une dépanneuse conduite par Raoul le patron du bar arrive alors avec trois moto toutes neuves. La meute enfourche alors leurs engins avant de partir comme des sauvages sous le regard sinistre du commissaire qui les épie de la fenêtre de son bureau.

Adjoint 2 : Chef !

Commissaire : Quoi encore ?

Adjoint 2 : On a également payé la caution des deux canadiens chef.

Commissaire : Les deux canadiens hein ? Passez moi les clés des cellules je vais les mettre dehors moi même.

Jericho et Christian son dans leur cellule, se félicitant encore du coup de maitre qu'ils ont fait ce soir.
Une silhouette viens soudain interrompre leur auto-congratulation.

Commissaire : Vous êtes libres messieurs. On a payé votre caution.

Jericho : Ce n'est pas trop tôt.

Commissaire : Je vous ai appelé un taxi.

Christian : Et bien le service est irréprochable au moins.

Le commissaire raccompagne les deux hommes jusqu’à la sortie. Avant que les deux hommes ne quittes les lieux le commissaire les interpelle.

Commissaire : Dites...

Christian : Hum ?

Commissaire : Les BRC... vous les affrontez bien au Survivors Series ?

Jericho : Moui et alors ?

Commissaire : Brisez les pour moi. Physiquement et mentalement. Qu'ils ne s'en relèves jamais... Vous rendriez ce service à un vieux commissaire de police proche de la retraite.

Jericho :... D'habitude on n'accorde rien à personne.

Christian : Mais vu que c'était déjà prévu comme ça au départ alors... Enfin ne ratez pas le prochain PPV quoi.

Commissaire : Pour rien au monde.

…. Sitout Bellly To Back Facebuster d’Ambrose sur Steamboat ! Il se couche pour le tombé, 1…2…2,9 !!! Richie est toujours dans le match. Dean redresse son adversaire et part pour le Midnight special, le tag team champ glisse le long du dos d’Ambrose et s’élance dans les cordes, Shoulderblock ! Richie se place dos à son adversaire et Standing Moonsault ! Le tombé, 1…2… Ambrose lève l’épaule ! Steamboat veut en finir, il relève Dean le place entre ses jambes et Gory Neckbreaker !!!! Richie s’effondre sur Dean, 1… Dean a attrapé la corde salvatrice qui lui permet de rester dans le match. Richie tire Ambrose vers le centre du ring, Roll Up d’Ambrose ! 1…2 Richie s’extirpe, les 2 combattants se redressent simultanément, Enzuigiri de Richie … esquivé par Dean qui s’est baissé dans le parfait timing, il soulève Steamboat par la tête, Midnight Special ! C’est porté ! Ambrose tente le tombé 1…


Antonio Cesaro apparait sous le titantron et descend doucement la rampe ce qui fait briser le compte à l’arbitre qui regarde qui arrive. Dean attrape les cordes et fixe le suisse qui est près du ring désormais, ils s’échangent quelques amabilités malgré l’équipe qu’ils sont sensés former.

Richie s’est relevé et attend Ambrose de pied ferme, il le retourne et le projette dans les cordes, Spinning Sitout Sleeper Slam du Tag Team Champion ! Richie s’agenouille et couvre Ambrose 1…2…3 !!!


Roberts : Here is your winner, the Tag Team Champion, Richie Steamboat !

Skip Sheffield rejoint son compère sur le ring pour célébrer sa victoire face à Dean Ambrose qui sera son adversaire en compagnie d’Antonio Cesaro pour les titres par équipe de la WFA. Cesaro quitte alors le ring en toisant Ambrose du regard, ce dernier a du mal à se remettre sur ses jambes mais il s’aide des cordes et fixe lui aussi Cesaro. Steamfield quitte le ring le laissant à Dean Ambrose qui s’est emparé d’un micro près du Time Keeper.

Dean : Quelle belle victoire méritée Richie, bravo. C’est donc comme ça que toi et ton copain Skip gagnez, belle équipe ! De plus tu as profité de la distraction de mon ‟partenaire” pour me mettre hors d’état de nuire, je me demande bien comment vous avez pu battre les Wrestling Class Heroes… Enfin je ne vais pas épiloguer sur cette fin plus que controversée, sur les Steamfield qui ne me semblent pas plus champions par équipe qu’Equality Of Chance pourrait l’être. Y’a beaucoup de choses sur lesquelles je pourrais ouvrir ma gueule mais une en particulier me tient à cœur, en deux mots Antonio et Cesaro, deux mots qui sont une seule et même personne, la personne qui doit surveiller mes arrières, la personne avec laquelle je dois faire équipe depuis mon enfin notre arrivée dans le roster principal. Merci JBL, un grand merci du fond du cœur, ca fait plaisir. Depuis notre arrivée et mise en équipe, on a pas perdu un seul match, on a tout balayé, en passant par EoC pour même battre Steamboat et Sheffield, contre qui je viens de perdre, merci Antonio. Toutes nos victoires ont impressionnées, jusqu’au point que JBL nous offre un match de championnat pour les Survivor Series. A peine arrivés, possiblement champions, si ça c’est pas fantastique, mais un point noir subsiste, Antonio Cesaro. Oui je blablate, oui tout se rapporte à cet enfoiré de suisse, oui j’ai un problème, un problème avec lui. Dans une équipe, on est solidaires, on peut se faire confiance mais dans notre cas, autant oublier de suite. Il a un trop gros égo, il veut s’ériger en tête de proue pour notre équipe, je ne veux pas dire que mon égo est plus petit, non. Il est même plus gros parce que je sais qui je suis, ce que je vaux et ce dont je suis capable, et c’est donc pour ça que je dois me dresser devant lui et lui prouver que je suis meilleur que lui mais pour lui ancrer ça dans sa petite cervelle mono neuronale, il faut se lever tôt très tôt. Si nous n’avions pas ce problème qui nous ronge, je pense qu’on devrait aisément battre les champions lors des Series. Mais même si je dois me battre seul, je gagnerai ces ceintures. Ce que Dean Ambrose dit, Dean Ambrose le fait. Steamfield va passer un sale quart d’heure aux Surivor Series. Bad Mood Miracle, futurs champions par équipes.

Dean lâche son micro et passe entre les cordes pour retourner en backstage, une fois passé le rideau noir, il est suivi par un caméraman. Dean se dirige vers les vestiaires, au coin d’un couloir il croise Steamfield en train de discuter du match de Richie qui vient de se passer tout en grignotant(ou se goinfrant suivant le point de vue) autour du buffet. Richie aperçoit alors Dean et commence à entonner sa chanson ‟I hear assholes a-blowing ♪ ♫I know the shit is coming soon ♪ ♫I fear… ”Dean se frappe le visage et court dans le tas.

Dean saute sur le dos de Skip tandis que Richie essaye de l’en décoller mais Dean est tenace, il fait plier Skip qui tombe à genoux alors qu’il reçoit énormément de coups dans le dos de la part de Steamboat, Dean donne un coup de pied en arrière qui fait reculer Richie alors que Skip ne répond presque plus aux appels de son ami. Dean semble insensible à la douleur, il se retourne et fixe Richie la bave au menton, il lui saute dessus et le rue de coup. Il se tourne ensuite vers Skip, il le redresse et le prend sur ses épaules, le fait glisser sur son dos et Midnight Special à travers la table ! La table est fracassée alors que Richie se remet à peine des coups de tout à l’heure, Dean se recule et Knee Trembler qui laisse inconscient Richie alors que les officiels viennent (toujours après la bataille) séparer Dean et les Steamfield. Ils font reculer le challenger aux titres alors qu’ils s’affairent autour des Tag Team Champions.

Antonio Cesaro apparait alors à l’écran et se place derrière Dean Ambrose, lui tape sur l’épaule.

Antonio : Alors t’as …

Dean : Toi tu fermes ta grande gueule, pour commencer. Maintenant tu la boucle et tu m’écoute, je suis Dean Ambrose, je suis l’âme et la figure de proue de notre équipe. Toi tu es le second, l’éternel second qui doit se plier à mes ordres. Y’a pas trente-six solutions, soit tu marches dans mon sens et tout va bien se passer sans embuches, soit tu vas à contre sens et là ça se complique, si il le faut je te ferais avancer à coups de pied dans le cul, ces titres je les veux et ce sera avec ou sans toi. Soit tu t’écrases et on avance ensemble, soit je t’écrase et là ce ne sera plus la même affaire. Tu as le choix, penses-y Antonio. Choisis la bonne solution et peu importe celle que tu choisis, aux Survivor Series, je serai champion par équipe, reste à savoir quel rôle tu vas y camper. Je ne veux que le bien de notre équipe et je ne demande pas mieux à ce qu’on s’entende bien, je veux bien qu’au début, les choses peuvent mal se passer mais au fur et à mesure qu’on avance ça doit se régler et si dans le futur je devais à nouveau user de ces mots, je ne crois pas que ça se passerait dans le même calme. Voilà j’ai dit ce que j’avais à dire. Le temps des mots est terminé, maintenant c’est le temps des actions, et aux Survivor, j’espère qu’ON sera champions, après tout niveau compétition t’es pas mauvais et même assez doué.

Dean tape dans le dos d’Antonio avant de quitter l’écran.

Robinson : Welcome back to... The Weakest Link !

Au niveau intellectuel, nos six candidats restant se situent à la hauteur de primates. Je remarque aussi qu'il reste 3 membres respectifs de chaque équipe s'affrontant aux Survivor Series. Je vous répète que le but du jeu est d'amasser le maximum de gains, et c'est pour quoi, si je constate la présence d'une tactique visant à éliminer les membres de telle équipe, je vous EMPAPAOUTE TOUS SANS PRENDRE LE SOIN D'Y METTRE DE LA MARGARINE.

Tous : …

Robinson : Bien. John Morrison est le maillon fort de la manche précédente.

Rollins : Je suis lassé d'entendre cet impie être relié au terme « fort ». Il sait très bien qui est l'élément fort sur ce plateau, qui hante ses cauchemars, qui l'a battu et le battra encore... Death walks behind him.

Morrison : Je sens comme une haleine putride émaner à ma droite. Posez-moi votre question ma douce Anne.

Robinson : Douce, oh, flatteur... Hihi. Top Chrono ! En activant un...

Morrison : La Lumière.

Robinson : Correct... Impressionnant ! Joe, qui a écrit... Joe ?

Samoa est avachi contre son pupitre, le menton levé, la bave coulante. Il ronfle bruyamment et grommele dans son sommeil «  Grblmbl rosé... blanc... rouge... »

Robinson : Jacques Prévert. Paul, quel est le résultat d'une multiplication ?

De Burchill : Le produit. Je tiens à préciser que je ne chanterai pas dans cette promo car mon manager a émis du critique quant au fait que je suis un chevalier, et non un troubadour...

Robinson : …

De Burchill : Bon...

Robinson : …

De Burchill : Je ne le nie pas, c'est plutôt lourd
D'être pris pour un troubadour.
Quand il s'agit de gros balourds.
Je ne joue pas du tambour.
Le César du meilleur film est pour « Amour »


Robinson : Le dernier vers était-il nécessaire ? Correct en tout cas... Ted, qui a battu Christopher Daniels à WFA Wrestlemania 3 ?

DiBiase : Dolph Ziggler.

Robinson : Non, c'était.. Kof kof ! Aaaaah ( Robinson tousse puis reprend son souffle ) Seth, qui est l'actuel président...

Batista : Nan mais c'est sérieux ?! On m'a encore zappé ! Je suis l'animal, le prédateur numero …

Robinson : J'ai pas été CLAIR avec toi ?! Je t'aime PAS, j'aime pas ta GUEULE, j'aime pas tes biceps trop gros et RIDICULES, je t'aime PAS ! Maintenant tu la FERMES sinon je te met un Tombstone Piledriver, tu m'en diras des NOUVELLES ! Oh et puis tu sais quoi ? DEGAGE DE MON PLATEAU ! TU ES LE MAILLON FAIBLE, AU REVOIR !


Batista : … Pardon Madame.



Batista : Comment ça je me suis fait virer comme un malpropre ?! Je me suis barré pour calmer mes pulsions, pour m'empêcher d'éclater cette vieille mégère. ( Robinson crie de loin «  Je t'entends ENCORE ! », Batista se met alors à murmurer ) bon je dois y aller, j'ai des choses à faire ( il fait un doigt d'honneur en direction du plateau )


Robinson : Bien, vous n'êtes plus que cinq candidats et aucun gain gagné lors de la manche précédente.

Seth : En même temps, le but de cette mascarade télévisuelle n'est il pas de répondre aux questions d'une manche entière ? Car l'humaine en charge semble prendre plaisir à intervenir sans raison..

Robinson : Keskidit la tarlouze avec ses mèches blondes ?

Morrison : Ma chère Anne, on ne comprend pas grand chose à ce qu'il dit, il est né dans l'ombre et a du mal à se faire comprendre. Je vais tâcher d'illuminer son propos. Il souhaite que nous gagnions un peu plus d'argent pour pouvoir s'acheter un rasoir. Mais il ne semble pas comprendre qu'il faut s'adresser à votre personne avec délicatesse...

Robinson : Oh.

Morrison : … en vous susurrant des mots doux...

Robinson : Oh...

Morrison : … tout en flattant votre beauté naturelle.

Robinson : Oooooooh.... ( un liquide étrange s'écoule le long de ses jambes )

Morrison : Vous n'êtes pas d'accord ?

Robinson : Je comprends petit bichon maltais. J'ai très bien compris votre... invitation. J'accorde donc... 10 points à la maison Gryffondor ! Pour le pouvoir de l'amour.

Morrison : Je ne suis pas Neville Londubat ma colombe. Je crois que vous vous emportez dans un délire, ce qui arrive souvent aux femmes qui entrent en contact avec John Morrison.

Robinson : Autant pour moi petit rouge-gorge. Je déclare officiellement que l'équipe gagne 10000 dollars sur cette manche ! Et...

DiBiase : Sinon Paul, t'as pas l'impression que notre rôle de personnage secondaire est un peu limité ?

De Burchill : Je me disais pareil à l'instant, vivement que l'abruti qui écrit ça en termine.

Samoa : zzzZZZzzz

Robinson : Fin du temps réglementaire ! Il est temps d'élire qui selon vous est le maillon faible... Celui qui vote Morrison sera éliminé. Bonne chance.

Sur cette manche, HeelManiac est le maillon fort pour avoir changer les règles du jeu. En revanche, Nak est le maillon faible pour ne pas avoir réussi à pécho Zooey Deschanels.

Robinson : Fin du vote, il est temps de réveler vos votes !

Rollins : Samoa.

Morrison : DiBiase

Samoa : GrmlblZZZ

De Burchill : DiBiase

DiBiase : Samoa

HeelManiac : DiBiase.

DiBiase : WTF ?!

Robinson : HeelManiac, pourquoi DiBiase ?

HeelManiac : Parce que j'ai mis un point d'honneur à faire chier Nak sur cette fin de promo.

Robinson : Bien mais... en quoi êtes-vous autorisé à participer ?

HM : Je suis celui qui te filera le num de Morrison

Robinson : … Bien, la sentence est donc irrévocable. Ted, vous êtes le maillon faible... Goodbye !




DiBiase : C'est quoi cette MERDE ?! Le mec débarque de nulle part comme Cheminade, et s'en prend à un homme de mon calibre. Je suis screwé comme Jospin ! Laissez-moi une autre chance ! J'en ai marre d'être le looser ! Je veux un PUSH ! JE SUIS DISPONIBLE !


Robinson : Bien, plus que quatre candidats et une cagnotte assez conséquente. Il faut désormais...

Morrison : Ma douce, tu vas devoir quitter le plateau.


JoMo fait un clin d'oeil à son partenaire des Survivors encore debout, les deux hommes entourent Rollins.


Morrison : Tu vois cher Sept, les hommes formant mon équipe n'ont rien en commun avec ma Lumière, ils font piètre figure à côté de moi, le champion WFA, le visage de cette fédération. Mais nous sommes d'accord sur un point. Le fait que JBL est néfaste pour nos affaires. Hors, tu as l'air d'être son petit protégé, et je suis bien placé pour en parler, la Lumière a eu une coupure de courant momentanée au dernier Smackdown. On a donc un message pour toi. Un message que tu vas livrer à ton cher patron.


Le Shaman of Sexy et le chevalier DeBurchill se jetent sur Rollins et l'accablent de coups. Ce dernier résiste pendant un temps, il tente même de lever le bras pour provoquer un quelconque pouvoir. Morrison connaît bien son adversaire et met un coup de pied violent dans ce bras. Rollins succombe finalement et git au sol après un beatdown d'une rare intensité venant de ces deux hommes. JoMo se relève, le regard noir et les joues rougies. Il passe un coup dans ses cheveux pour les remettre en ordre, puis affiche finalement sa mine habituelle, mine assurée.

Morrison : La Lumière brille sur toi Rollins, je suppose que ça t'avait manqué... Beau travail DeBurchill.

DeBurchill : Le chevalier en équipe avec le prince.
Une alliance qui à première vue coince.
Qu'il sache que ça ne durera sûrement pas.
Mais jusqu'aux Survivor Series, d'ici là.
Il disposera d'un solide bras droit.

Les deux hommes quittent le plateau, le sourire aux lèvres. Robinson les suit en trottinant, réclamant le numéro du champion. HeelManiac se recoiffe dans un coin pour se prendre en photo.


FIN


….



Samoa, ouvrant les yeux : Hmmm... Ganié ?

Tu abuses Heel.

14h, Cabinet de Mr Marcel Rufo


John Cena entre dans le cabinet, et se dirige vers la salle
de thérapie de groupe. Il y retrouve TheStraightEdge17, Samoa Joe, Gbacca , les
Wrestling Class Heroes et le Show du Grenier. Marcel Rufo le convoque à part
pour un entretien rapide avant d’entamer la thérapie de groupe. Un bon nombre
de fans de la WFA se sont massés autour de l’immeuble et chantent
« Cena ! Cena ! » avec l’espoir de voir leur héros.


Rufo : Bonjour John, ravi de voir que vous avez pu
venir aujourd’hui. Des problèmes à me signaler avant de commencer la
séance ?


Cena : Oui Marcel, il y a quelque chose qui me
préoccupe pas mal. Depuis ce matin j’entends des voix ! J’ai l’impression
qu’il y a des gens dans le quartier qui scandent mon nom, mais tout le monde
sait que je n’ai pas de fans ! Vous n’auriez pas un traitement pour
arrêter ça, c’est insupportable ! Comme si on me narguait …


Rufo : Euh John, c’est pour de vrai là, il y a des gens
en bas qui scandent votre nom ! Vous savez, vous avez pas mal de fans, il
faudrait peut-être simplement commencer à y croire …


Cena : Non non Marcel, inutile de me réconforter, je
sais que j’entends des voix, que c’est très inquiétant, que je devrais me faire
hospitaliser et que mon cerveau part en vrille. Je vous demande simplement de
me faire quelque chose pour apaiser cette souffrance, vous pourriez faire
ça ?


Rufo (résigné) : Bon, bien … Allez dans la salle avec
les autres, je vous rejoins d’ici 5 minutes


Tandis que Cena quitte la pièce, Rufo ouvre la fenêtre,
demande aux fans qui occupent la rue de se calmer et leur dit « Désolé les
gars, je ne pense pas que vous y arriverez aujourd’hui, il n’est pas bien là …
Essayez peut-être au prochain house-show ! Bonne journée et bonne chance,
vous finirez bien par l’avoir votre autographe ». Après avoir refermé la
fenêtre, Rufo entre à son tour dans la salle de thérapie de groupe, sort un
calepin et s’apprête à lancer la séance.


Rufo : Bien, bonjour et bienvenue pour la séance de
thérapie de groupe ! Pour commencer, je vais demander à chacun de se
présenter et d’expliquer rapidement pourquoi il est là. Mr TheStraightEdge17,
je vous laisse la parole.


TS17 : Bonjour Mr Rufo. Pour ma part j’officie comme
manager de Layla Wallace et comme consultant auprès de Mr CM Punk, nouvel
animateur de Voiceless TV comme vous savez. Si je suis ici c’est pour plusieurs
raisons. Dans un premier temps, en tant que grand fan du PSG, j’ai été très
touché par la vente de Guillaume Hoarau à un club chinois, je l’ai assez mal vécu.
Mais ce n’est pas tout, alors que j’étais touché par cette horrible nouvelle de
l’exode d’une perle du football français (les autres membres du groupe toussent
bruyamment), ma protégée Layla Wallace a non seulement perdu sa mallette contre
Britani Knight, mais s’est faite élire capitaine d’une team du bras cassés, qui
doit ni plus ni moi battre une des plus grosses équipes féminines jamais vues à
la WFA ! Après avoir mené ma petite enquête, j’ai rapidement trouvé le
coupable : Mr Sexy Boy, responsable de la division Divas à la WFA. Et en
plus, cet odieux personnage manage une diva, qu’il a placé dans l’équipe qui
fera face à celle de ma protégée ! Bien entendu, j’ai adressé de ce pas
une réclamation au bureau des plaintes de la WFA, demandant sa démission
immédiate, mais je n’ai eu aucune réponse jusque-là … Ma protégée Layla Wallace
n’avait pas l’air de se sentir lésée et m’a conseillée d’aller suivre une
thérapie. Honnêtement je ne suis là que pour lui faire plaisir, je n’ai pas
abandonné mes idées de vengeance envers cet enfoiré ! SEXY BOY DEMISSION


Rufo : Euh bien, on va pouvoir travailler ça plus en
détails … Mr Joe, je vous laisse la parole !


Samoa Joe : Kweuah ?? Ben ouais jsuis bourré et
j’ai plus d’pinar dans ma piole du coup jsuis venu ici parce que c’est un truc
médical et que les médecins ont toujours du bon alcool à 90° … Jsuis malade,
vous pouvez m’en donner ? Ça m’aiderait beaucoup …


Rufo : Euh oui … (il note) Bon, après la thérapie de
groupe je vous réorienterai sur un centre d’écoute plus adapté ! Mr
Gbacca, je vous laisse la parole !


Gbacca : Boujour Mr Rufo. Nous sommes dans les hautes
sphères de la WFA, à travailler dans l’ombre pour promouvoir la compagnie. Nous
venons vous voir parce que nous commençons à développer une bipolarité inquiétante,
au point que notre petite amie nous quitte car elle nous trouvait une
ressemblance troublante avec Gollum. En fait nous avons l’impression de
développer deux personnalités parallèle mais complémentaires en même
temps : Gbacca, le gentil wookie booker de la WFA ; et TrollBacca, le
méchant Troll qui se plaint tout le temps. Et cela perturbe nos relations
sociales, car nous n’arrivons pas à nous faire accepter, n’est-ce pas mon
gentil wookie ? (il change de voix) Oui monsieur Rufo, aidez-nous, la
situation n’est pas tenable ! En plus nous avons un emploi du temps de
ministre avec le PPV qui arrive !


Rufo : Damn, un cas rare ! Il faut que j’appelle
mes collègues, je vous garde après la séance ! Mr. Les WCH, c’est à
vous !


Jericho : Bonjour ptite merde, si je suis ici avec mon
BFF Christian, c’est parce que on s’est fait voler au dernier PPV par des bons
à rien ! Comme ils se sont fait voler à leurs tours, on était content,
sauf que on a tous les deux mis accidentellement le feu à un bar dernièrement
et je sais pas comment mais ces fils de p*te ont retrouvé les ceintures !


Christian : Oui, du coup on aimerait bien suivre une
thérapie plus approfondie plus calmer notre côté aigri afin de ne plus faire de
bêtises ! Vous pouvez nous aider ?


Rufo : Effectivement, je pense qu’un suivi plus
approfondi serait le bienvenue. Je vous donnerai un rendez-vous à la fin de
l’heure pour entamer la thérapie. Mr du Grenier, vous êtes le dernier !
[…] Mr ??


Show du Grenier (une manette à la main) : Putain
mais vous auriez pas pu me laisser finir ?? J’ai perdu à cause de
vous !! J’espère que vous êtes aussi lassant au lit que la série des Call
of Duty sur PC !! Bon alors ouais je suis là parce que mes collègues se
sont plaints de ma soi-disant addiction aux jeux vidéo, mais ça va très bien en
fait, donc faites comme si j’étais pas là ! (Il rallume sa console)


Rufo : Bien, merci à tous pour ces rapides
présentations. A l’évidence, la plupart ici ont un réel besoin de suivi
thérapeutique, mais si je vous ai fait venir avant tout, c’est pour confronter
votre situation à celle de John, afin qu’il puisse entrevoir le fait qu’il y a
des solutions à son problème, mais aussi qu’il puisse constater que certains
problèmes n’empêchent pas les patients de s’épanouir dans leur vie !
Messieurs, à vos témoignages


Mais avant que TS17 puisse prendre la parole, son téléphone
sonna. Il répondit, et au fur et à mesure de la discussion il devient de plus
en plus blême. Enfin il raccrocha, et dit « J’ai reçu un coup de fil de la
direction. Bon en fait tout va bien, la WFA c’est trop de la balle, vive Sexy
Boy, à une prochaine ! ». Avant que quiconque puisse lui poser des
questions, il s’enfuie de l’immeuble sans se retourner.


Rufo : Bon, eh bien … Dommage, il avait du potentiel.
Mr Joe, on vous écoute !


Samoa Joe : Ouais ben j’pas tout compris mais c’est
trop cool d’être bourré mec, t’as l’impression que ta vie entière est
folle ! Tiens, goutte-moi ça (il tendit à Cena une bouteille de Whisky)


Rufo (enlevant la bouteille des mains de Cena) : Plus
jamais ça malheureux ! Avec la dose de médicaments qu’il a, il risquerait
de tomber dans le coma avec un seul verre ! Mr Gbacca, la parole est à
vous.


Gbacca : Bien. Comme nous le disions, nous développons
une double personnalité inquiétante, mais cela ne nous empêche pourtant pas
d’exercer une activité professionnelle reconnue ! Nous sommes dans les
hautes sphères de la WFA, et nous avons une vie privée satisfaisante avec des
potes et des nombreux lécheurs de bottes. Bref, nous sommes comblés ! Tu
sais John, tu n’as pas besoin d’être parfait pour avoir une vie cool.


Rufo : Merci pour votre témoignage Mr Gbacca, j’espère
qu’il aura touché au but auprès de ce cher John. Ecoutons maintenant les
Wrestling Class Heroes !


Jericho : Bon, soyons clairs mon gars : je n’en ai
strictement rien à foutre de ta santé mentale. Je vais donc me contenter d’un
petit conseil perso … Moi, j’en ai rien à battre de l’opinion des autres,
et je le vis bien, peut-être que tu devrais essayer !


Christian : Exactement Chris ! Nous, les gens, on
leur chie dessus, et ça ne nous empêche pas de vivre ! Donc arrête de te
prendre la tête …


Rufo : Euh, sans aller jusqu’à ces extrémités, au fond
ils n’ont pas tort John : votre peur du regard des autres vous paralyse.
Je vous reparlerai de ça au prochain rendez-vous. Passons maintenant à Mr du
Grenier … Mr ? Mais où il est ??


La porte du bureau de Rufo était ouverte, et on vit Show du
Grenier à l’intérieur, en train de squatter le PC naturellement.


Show du Grenier : Tenez msieur Rufo, vu que je
m’ennuyais je vous ai installé Minecraft sur votre PC ! Ne me remerciez
pas d’améliorer votre quotidien, c’est naturel chez moi. Ouais donc John, vis
ta vie comme tu le sens, regarde moi je fais ce que j’aime sans chercher à
plaire. Les jeux vidéos c’est ma vie, donc je joue, point. Bon maintenant
escusez-moi mais je vais devoir y aller, les happy hours double exp sur WoW
finissent dans une heure. Bye !


Rufo : Bon, eh bien merci à tous ! Je vous
recontacterai plus tard pour parler de votre suivi, en attendant bonne
journée ! Par contre John, vous auriez 5 minutes ? (Cena acquiesce)
Bien, je voulais vous parler d’un nouveau médicament qui est en phase de test à
l’heure actuelle. Il s’agit d’un comprimé qui fait passer toutes idées noires
pendant un cours moment, au minimum deux heures d’après la notice. Vous seriez
volontaire pour le tester ? Je pense que ça pourrait vous servir pour
sortir de votre quotidien, et ça serait également un grand geste envers
l’industrie pharmaceutique qui aurait l’occasion de tester ce médicament sur un
des cas les plus graves actuellement recensé !


Cena : Je veux bien le tester, ça serait génial de ne
pas déprimer, ne serait-ce que lors d’un court instant ! Y-a-t-il des
précautions à respecter ?


Rufo : Il y a juste un effet addictif assez fort après
plusieurs prises, mais je ne vais vous en donner qu’un, n’ayez crainte. Notez
bien l’heure de prise puis tous les effets ressentis, et essayer de voir si
l’effet tient plus de deux heures ! Bonne journée John


Cena : Merci Marcel, bonne journée !


****


A 18h, Cena décida, sans conviction, de prendre le cachet.
Il n’était pas convaincu par le soi-disant effet miraculeux mais il se sentait
très déprimé, et espérait tout de même que le cachet allait marcher. Très
rapidement, il sentit les effets du médicament : ses idées noires
s’effaçaient peu à peu, remplacées par une humeur joyeuse (une grande première
chez lui !). Rapidement, il eut de l’élan pour bouger, et se mit en tête
de sortir dans un bar pour draguer. C’est ainsi qu’il se retrouva au bar du
coin, où il aperçut 4 splendides jeunes femmes. Trois des jeunes femmes se
dirigèrent vers le comptoir pour passer commande, laissant la dernière toute
seule à leur table. Cena en profita pour l’aborder …


Cena (souriant) : Hey toi ! Tu as perdu à la
courte paille et tu dois surveiller la table en attendant les autres, c’est
ça ?


Femme (riant) : Un peu oui ! Mais ravi de
voir que ça m’a donné l’occasion de parler à quelqu’un ! Et pas n’importe
qui en plus, John Cena en personne, c’est ça ? Je ne regarde pas beaucoup
la WFA mais je me souviens tout de même de toi !


Cena : Humhum alors comme ça tu ne suis pas beaucoup la
WFA ? Ah, ça va pas le faire alors, désolé … (Il fait mine de partir avant
de se retourner avec un grand sourire) Je rigole bien sûr, ravi de faire ta
connaissance ! Ta tête me dit quelque chose, je me demande si je ne t’ai
pas vu toi aussi à la TV.


Femme (flattée) : C’est bien possible oui, j’ai fait
une apparition rapide dans The Big Bang Theory, dans un épisode de la saison 1,
contente de voir que je ne suis pas passée inaperçue ! Moi c’est Courtney,
Courtney Henggeler ! Alors, qu’est-ce que tu fais ici ?


Cena : Eh bien, j’ai un peu de temps libre entre mes
horaires d’entrainement, du coup je suis venu me détendre un peu ! (Il
désigne les 3 jeunes femmes qui reviennent du comptoir) On dirait que tes amies
ont fini de commander !


Courtney Henggeler : Hey les filles, je vous présente
John ! On vient de faire connaissance, il est de la WFA !


Tandis que tout ce beau monde faisait connaissance, Cena se
rapprochait petit à petit de Courtney. Une légère tension s’instaura entre eux,
et lorsque les amies de Courtney durent partir, John Cena en profita pour
inviter cette dernière chez lui, dans sa villa non loin. Elle accepta avec enthousiasme,
et ils partirent en voiture vers sa résidence. Elle était assise à côté de Cena
dans sa décapotable personnelle, et elle arborait un large sourire, tandis
qu’il conduisait, tout en souriant lui aussi. Une fois arrivé, il la fit
descendre et la mena dans son salon, où ils firent plus ample connaissance. Ils
paraissaient tous les deux fascinés par l’autre, et se souriaient, se
touchaient, jusqu’à ce que la tension sexuelle soit à son comble. Et ce qui
devait arriver arriva, ils allèrent dans la chambre et se mirent nu. Il était
19h59 …


****


Courtney : Mais John, qu’est-ce qu’il se passe ?
Réponds-moi John ! Où es-tu ?


Cena (en pleurs, enfermé dans les toilettes) : Ma vie
est horrible, pourquoi je persiste à vouloir continuer ? Je n’ai pas de
fans, pas de talents, pas de vie ! Bouhou je suis malheureux !
(Pleurs)


Courtney : Mais je ne comprends pas John, qu’est-ce
qu’il se passe ? Je t’ai déçue ?


Tandis que Cena ne répondait pas, la porte s’ouvrit et AJ
fit son apparition. Guère étonnée par les pleurs qu’elle entendait, elle vint
retrouver Courtney devant la porte des toilettes. La voyant en petite tenue,
elle compris rapidement ce qu’il s’était passé …


AJ : Arf, Marcel a bien fait de me prévenir concernant
le traitement … Bon écoute ma belle, je suis désolé mais il a fait une rechute,
je crois que c’est mort pour ce soir. J’espère que ça ne t’a pas trop marqué,
peut-être pourriez-vous vous retrouver un autre jour ? Il faudra juste
négocier avec Marcel pour des cachets supplémentaires … Le mieux serait de le
laisser seul, donc rentre chez toi. (Elle notre un numéro sur un bout de
papier) Voici son numéro, si tu voulais le recontacter. Fais-le, je t’assure
que c’est un type bien ! Bon, je dois te laisser, la soirée commence et il
y aura plein d’Apollon en chaleur dans les bars de la ville, hors de question
que je loupe ça ! Bye !


Et AJ partit, laissant Courtney Henggeler incrédule, cette
dernière ne comprenant pas encore vraiment ce qu’il venait de se passer …

Un jour quelconque de février, durant l’après-midi, dans une
villa située en banlieue d’UHW City


AJ paraissait en intense réflexion. Un ordinateur portable
était sur ses genoux, et un ordinateur fixe trônait sur la table. A quelques
pas d’elle, la télé était branchée sur StableTV, et elle regardait avec
impatience son téléphone. Ce dernier se mit à sonner, et AJ répondit …


AJ : Oui Josh, tu as pu t’occuper de ce dont on a
parlé ? […] Bien, tout est prêt pour le départ ? […] Oui, je suis sûr
de vouloir faire ça, je pense que c’est la meilleure façon d’aborder le match
avec sérénité ! Rendez-vous à l’aéroport dans une heure.


AJ raccrocha, puis pris sa valise et sauta dans sa
Lamborghini toute neuve qu’elle s’était payée avec la prime de victoire après
Backslash. Elle fit route en direction de l’aéroport, puis arrivée sur place
elle prit bien soin de garer sa voiture dans un parking privé sous
surveillance. Elle entra en suite dans l’aéroport où elle retrouva une foule
d’hommes aux allures de gardes du corps : de toute évidence, ses AJ-Men
comptaient veiller sur elles. Elle prit l’entrée VIP des guichets, avant de se
faire brusquement arrêter par un douanier.


AJ : Enlève tout de suite ton bras, tu risquerais
d’avoir de gros problèmes mon petit … J’ai le full access ici, donc
dégage !


Douanier : Sauf votre respect Mme Lee, vous avez bien
l’accès à l’aéroport tout entier, mais ce n’est pas le cas de vos compatriotes.
Je vais donc devoir vous faire patienter en attendant la régularisation de la
situation.


AJ Lee commença à montrer quelques signes d’impatience, ce
qui fit grogner les AJ-Men. Le douanier, un homme de taille moyenne avec une
barbe abondante, commença à devenir tout rouge.


AJ : Que ça soit bien clair mon ptit gars : on
embarque tous quoi qu’il arrive ! Donc soit tu te bouges le derche pour
régulariser les papiers dans les délais, soit on fera sans, c’est clair ?


Douanier (devenant de plus en plus rouge) : Il n’en est
pas question, vous attendrez ici le temps que tout soit réglé !


AJ (énervée) : ça mon ptit, il n’en est pas
question ! Rien à foutre de tes problèmes de paperasses, on
embarque !


Douanier (explosant de rage) : No ! No ! No ! NO !
NO ! NO !


AJ (avec un sourire crâneur) : YES ! YES ! YES !
YES !


Une heure plus tard, AJ Lee se trouvait dans un avion,
destination le Canada ! Elle avait malheureusement dû renoncer à embarquer
avec sa milice, suite à une intervention du SWAT, mais le douanier ayant promis
que la situation ne s’éterniserait pas, elle comptait bien les retrouver sur le
sol canadien très rapidement.





Deux jours plus tard, AJ arrivait en voiture dans un petit
patelin perdu au milieu de l’immensité du Canada. Deux-trois maisons étaient
parsemées ici et là, et le centre du village se composait uniquement d’un bar,
de quelques maisons et d’un bureau d’office de la police montée. Après une
courte hésitation, AJ se dirigea vers le bureau de la police montée …


Officier : Bonjour Madame, puis-je vous aider ?


AJ : Hey toi ! Je suis à la recherche de quelque
chose d’assez particulier, tu pourrais m’aider ?


Officier : Bien sûr madame, de quoi s’agit-t-il ?
La police montée est là pour vous !


AJ : Je recherche quelque chose d’assez … officieux.
Une sorte de force de vivre que vous tirez de votre environnement, tu vois ce
que je veux dire ?


Officier : Bien sûr madame ! La plupart des gens
ici vivent pour la beauté de la nature qui les entoure, et puisent leurs forces
dans une solitude qui leur permet d’être en communion avec leur environnement.
Les trappeurs procèdent souvent ainsi ! Vous auriez besoin de quelque
chose d’autre ?


AJ : Merci, sweety. Oui, j’aurais besoin de quelque
chose d’autre, si tu vois ce que je veux dire (Elle haussant les sourcils d’un
air confiant) Qu’est-ce que tu as dans la vie pour te divertir mon chou ?
J’ai l’impression que tu n’as pas vu de femmes depuis longtemps, ça te
manque ? (Elle prend une posture aguicheuse, l’officier quant à lui
commence à rougir) Tu sais, je comprends ce que ça fait, et à ta place je
sauterai sur l’occasion … Alors chéri,
partant ?


Officier : Biebien, vovous avez besoin de quelque
chose ?


AJ : Oh oui mon chou, j’ai besoin de toi ! Allons
dans l’immensité de la nature, montre-moi la force que vous en tirez et je
saurais satisfaire tous tes besoins … En route !


Et AJ emmena l’officier au cœur de la forêt qui bordait le
village, à la fois impatiente de toucher du doigt ce secret, à la fois ravie de
pouvoir goûter à l’extase …


De retour au village, AJ était satisfaite. Elle avait pu
entrevoir cette force que les trappeurs tiraient de la nature, et ainsi elle
pouvait mieux entrevoir le niveau de Natalya, qu’elle affrontera dimanche. Ses
AJ-Men avaient enfin pu passer la frontière, ils seraient bientôt là. Il lui
restait juste à prendre du bon temps en attendant leur arrivée ! AJ
s’installa dans le bar et sortit son ordinateur …


AJ : Barman ! C’est quoi ce bordel, vous êtes trop
radins pour payer le WiFi à vos clients ? Où je peux aller pour trouver un
hotspot alors ?


Barman : La Wiquoi ? C’est quoi ça
mademoiselle ?


AJ : La WiFi ! Bordel, du vas quand même pas me
dire que tu ne connais pas ?? (Le barman ne répond pas, elle soupire) Bon,
venez tous … Venez ! (Les quelques trappeurs de la salle se massèrent
autour d’AJ, intrigués) Je vais vous apprendre ce que c’est la civilisation
moi, je vais vous sortir de votre trou à rats ! Vous voyez ça ? ça,
c’est un ordinateur ! A quoi ça sert ? A faire infiniment plus de
choses que vous en seriez capable, même durant votre vie entière !
Pigé ? Et il y a une invention fabuleuse qui s’appelle internet, qui
permet de tout partager avec le monde entier ! Vous vous rendez compte le
retard que vous avez ?


Trappeur : Mais, mademoiselle, nous on a pas besoin de
toute cette merde là, on vit très bien sans !


AJ : Sérieux, tu préfères vivre au XVIIème
siècle ? Paye ton cas perdu …


C’est alors que les AJ-Men firent leur interruption !
Ils se massèrent autour d’AJ, attendant des instructions. Elle soupira et fit
un geste, et les AJ-Men commencèrent à saccager le bar ! Les trappeurs
furent passés à tabac, et le bar ne fut bientôt qu’une ruine ! AJ semblait
satisfaite …


AJ : Bon, assez souffert, sortons de ce trou à rats.
J’ai remplis ma mission, je n’ai plus rien à faire ici. Natalya, fais gaffe à
tes fesses, j’ai beaucoup d’armes en ma possession …








En ce sombre jour de Février, au fin fond d’une forêt
Canadienne, nous retrouvons Natalya ! Notre bûcheronne Canadienne préférée fait
ce qu’elle sait faire de mieux, à savoir : découper des arbres. Soudain, dans
ce silence, où l’on entendait simplement les cris de la belle Canadienne, avec
des « Vas-y ma couilasse ! » « Allez ma bonne couille ! », arrive une
camionnette jaune, avec un écusson de la poste. Natalya s’arrête, et pose sa
hache, pour aller voir le conducteur. Natalya se positionne devant le bolide,
le regarde de tous les côtés, le conducteur hésite à descendre, surtout avec
les rumeurs qui disent que Natalya mangerait tous ceux qui viennent sur son
territoire. Natalya n’arrive pas à voir qui est dans la voiture, ça l’intrigue,
elle s’approche de la voiture, le conducteur sort. Le conducteur était petit et
mince, limite chétif.

Postier : Bonjour suis-je bien chez Natalya Neidhart ?
Natalya : Ouaip, ma bonne couille, qu’est-ce que tu viens foutre ici ?
Postier : Pourquoi m’appelez-vous ma bonne couille ? Je suis un homme, sous
officiel de la poste, un peu de respect.
Natalya : Ne commence pas à me faire chier, j’ai en ai rien à foutre de ton
boulot de merde, je vais te rentrer la camionnette dans le cul, donc calme-toi,
je ne suis pas d’humeur. En plus t’as une tête infâme, et un homme avec une
chatte c’est un femme ! Tu comprends pourquoi je t’appelle ma bonne couille ?
Le postier semble avoir peur, et tremble.
Postier : Oui, monsieur, j’ai… j’ai, un cococolis pour vouvous…
Natalya : Donne-le !
Le postier retourne dans la camionnette, pour prendre le colis.
Postier : veuillez signer ce registre s’il vous plaît.
Natalya : Ta gueule et dégage !
Postier : Mais….
Natalya : Je t’ai dit c’est pas le moment de me faire chier, j’ai une chiasse
carabinée, et comme le dit le proverbe je veux me la couler douce, donc oust !
Le postier retourne dans sa camionnette, sans rechigner, Natalya lance un pavé
sur la voiture, ce qui a causé un gros trou dans le bolide, le postier a décidé
d’accélérer.

Natalya ; J’aime le respect, putain enfin tranquille, bon je vais aux chiottes,
maintenant.
Après sa grosse commission…
Natalya : Comme dit le proverbe qui a la chiasse tire la chasse. Mais merde,
l’autre m’a donné un colis.
Natalya ouvre le colis, c’est un billet d’avion, direction WFA City, avec un
second billet, pour entrer dans l’UHW Arena.
Natalya : Roh putain, c’est vrai, je dois aller dégommer l’autre dépressive,
bon, on va faire ça proprement, et rapidement. Ils font chier ceux-là à vouloir
se faire exploser leurs chicots.
Natalya prend son T-Max, fait son sac de randonnée, direction l’aéroport le
plus proche.
Une fois arrivée, la Canadienne ne sait pas où aller, n’aimant pas se mélanger
à la foule, un petit enfant court, et percute malencontreusement Nattie.
Natalya : Tu veux quoi morveux ? Tu veux goûter à mon gros doigt de pied ? Je
n’aurai pas de pitié, donc dégage !
Natalya : Je déteste l’aéroport, j’étais tranquille dans mon cabanon, ils font
vraiment chier, d’ailleurs faut que j’y aille !

En sortant des toilettes, Natalya voit tout un tas d’affiche publicitaire, elle
en lit quelques-unes :
« Bonjour, je recherche un nain de maison s’il vous plait. Si vous en vendez
un, je suis preneur. Je ne prends que d’occasion, un nain neuf non merci, il ne
peut pas travailler, il faut attendre au moins 15 ans avant qu’il sache
insulter, voler et marcher. Contactez moi au ….. si vous en avez un.
PS :; Au niveau des mensurations : photo de Hornswoggle. »

Natalya rigole
Natalya : Oh merde, je vais kidnapper DaR, ça me fera des thunes et tout le
monde se fout de lui. Sur ce, on va à l’embarcation.
Natalya marche tranquillement, jusqu’aux portiques, un agent de sécurité lui
dit, de poser son sac, et de passer sous le portique. Le portique sonne comme
jamais, si bien qu’il tombe en panne. Pendant quelques secondes, on eut
l’impression d’entendre une alarme incendie dans tout l’aéroport.
Natalya : J’en ai ras le cul, c’est quoi ce bordel, pourquoi je sonne ?
Agent : Madame, vous êtes priée de garder votre calme, pouvez-vous vider votre
sac ?
Natalya : Je t’emmerde et tu me fais chier, j’ai un avion à prendre, voilà,
j’ai vidé mon sac, maintenant fous moi la paix !
Agent : Vous êtes une petite maline, vider votre sac, votre sac à dos !
Natalya : Tu m’emmerdes, et crois-moi, c’est pas le moment de me chercher, je
peux être violente.
Agent : Madame, videz votre sac, s’il vous plaît.
Natalya : Tu me laisses tranquille après ?
Agent : Oui !

Natalya vide son sac, dans lequel il y a un un fusile, une hache, et même une
brouette en pièce détachée.

Agent : Que faites-vous avec ça ? Vous êtes ferrailleuse ?
Natalya : Laisse-moi passer, ou je te fais saigner, et j’appelle Dracula !
Agent : Vous êtes sous l’emprise de substance illicite ?
Natalya : C’est simple ma couillasse, Dracula c’est mon poto, quand j’ai mes
règles, je l’appelle, il kiffe. Je peux passer ?
Agent : Vous me faites peur, je vous laisse la hache et la brouette, vous me
laissez le fusil, en échange, ça marche ?
Natalya : Viens on va dans ton bureau, en parler.
Agent : Ok !

Les deux personnages vont dans le bureau, une fois dedans Natalya le prend par
les couilles, et le plaque sur son bureau ! Ensuite Natalya, prend une
bibliothèque qu’elle balance sur l’agent ! Le bureau craque, et Natalya repart
comme si de rien n’était.

Natalya : Putain, ça fait du bien d’être libre, go WFA City, maintenant.
Jusqu’au moment où elle croise un vieux copain.
Natalya : Dodo !
Ce même Dodo se retourne !
Natalya : QU’est-ce que tu fous là mon couillon ?
Dodo : J’ai immigré au Canada, j’ai quelques problèmes avec la justice
Française, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vus.
Natalya ; Je ne te le fais pas dire ma bonne couille, tu vas où ?
Dodo : A WFA City, je cherche un nain !
Natalya : C’est toi qui as foutu l’annonce à côté des chiottes ?
Dodo : Ouaip
Natalya : Je connais le nain, je le capture si tu veux, tu veux faire quoi
avant ?
Dodo : Detournement de nain majeur !
Natalya : Intelligent, et t’as d’autres trucs de prévus ?
Dodo : Ouai, on va tourner un porno, on va en remettre un au goût du jour, ça
s’appellera Blanche Fesse et les 7 Nains.
Natalya : Pas très original poto !
Dodo : C’est là où tu te trompes, j’ai 6 Nains, et l’original c’est 7 mains et
non 7 nains.
Natalya : T’es vraiment doué ! Bon, on va dans l’avion, on continuera notre
discussion là- bas.

Une fois dans l’avion, Natalya prend deux sièges rien que pour elle, Dodo
s’installe à côté d’elle.
Natalya : T’es en cavale ou ça se passe comment ?
Dodo : Ouai, je suis en cavale, donc là j’ai une fausse identité, et au Canada,
je suis censé être un prêtre.
Natalya : T’allumes ton cierge tous les soirs, c’est ça ? Avoue le !
Dodo : T’es conne ! Non, mais tu vois c’est une couverture comme une autre !

L’avion décolle, une hôtesse arrive près de Natalya
Hôtesse : Désolé madame, vous devez ranger votre hache !
Natalya : Tu veux que je te découpe en petits morceaux ? Dégage ! Sinon je fais
de la boucherie, comme Marc Dutroux dans une école maternelle.
L’hôtesse tombe par terre.
Dodo : T’as pas changé, toujours aussi fine !
Natalya : On ne change pas les bonnes habitudes, mais ils sont super chiant
avec leurs règles ! Dodo, toi t’es vraiment mon frère, tu veux que je t’héberge
chez moi ? J’habite au fin fond d’une forêt, c’est tranquille, personne n’ose
venir.
Dodo : Si tu veux !
Natalya : En plus, t’as un camp de prostituées pas loin, tu pourras faire exploser
leur buisness, avec ton expérience et tes diplômes. Au fait, elle devient quoi
ton ex ?
Dodo : Bonne sœur !
Natalya : Sérieux ?
Dodo : Ouai mais je me fous d’elle, je crois qu’elle entretenait des relations
avec un prêtre.
Natalya : Vous respectez rien, aucune tenue, vous êtes vraiment fous les mecs
!!
Dodo : Je sais, je suis pressé d’arriver à WFA City !
Natalya : La même, t’es un peu le Quentin Tarantino du porno.
Dodo : Pourquoi ?
Natalya : Tu réutilises des sphères cinéphiles oubliées ! Respect mec !

L’avion a atterri à WFA City.
Natalya et Dodo la saumure descendent de l’avion, une escorte de policiers les
attende.
Policier : Natalya Neidhart, Dodo, vous êtes en état d’arrestation !
Natalya : Putain, on a fait quoi ?
Policier : Descendez, c’est tout !
Les policiers leur mettent les menottes, pour les emmener au poste.

Natalya et Dodo sont assis sur des sièges, devant un bureau vide, une dizaine
de policiers dans cette salle. Le Comissaire Hitler arrive.
Natalya : T’es pas mort ? Je vais te fendre le crâne en deux !
Hitler : Je ne suis qu’un homonyme…
Natalya : Tranquille, toute façon je sais même pas ce qu’il a fait, j’y connais
rien à l’histoire, au fin fond de ma grotte. On m’aurait dit que c’était un
rappeur militant, incompris. Son dernier album s’appelait la solution finale,
avec le tube Zyclon B.
Dodo la Saumure commence à exploser de rire.
Dodo : T’es sérieuse ?
Natalya : Oui, pourquoi ?
Dodo : Pour rien, mais renseigne toi, avant de dire ça ! Bref, pourquoi nous
sommes là ?
Hitler : L’une pour détention illégale d’armes, l’autre pour proxénétisme.
Natalya : Les armes m’appartiennent. Je suis pressée, j’ai un match dans pas
longtemps.
Hitler : Je m’en fiche, expliquez-moi ce que vous faites avec ces armes.
Natalya : Je suis bûcheronne, et je suis intordable comme une barre de fer, je
dis rien de plus !
Hitler : Vous me laissez les armes, on vous laisse tranquille !
Natalya : ça roule, mais je reste pour Dodo.
Hitler : Lui est foutu, on le renvoie en France, il est en cavale !
Natalya : Attendez, il n’a rien fait de mal, il gagne honnêtement sa vie.
Hitler : L’argent n’a pas d’odeur !
Natalya : Dis ça à un éboueur !
Dodo : Nattie, je vais me débrouiller, tu me connais !
Natalya : Salam ma bonne couille, et démerde toi bien, on se revoit !

La Canadienne part du commissariat, il fait nuit, elle a froid et n’a pas ou
n’a plus ses jouets. Natalya n’a nulle part où aller, pour se réchauffer,
Nattite voit un arbre en face du commissariat ! Elle ne sait comment le
découper, elle décide d’arracher la plaque d’immatriculation d’une voiture,
pour en faire une hache, ça met plus de temps pour la découpe, mais ça marche !
Natalya coupe, coupe, et recoupe ! Cependant, les policiers sortent du
commissariat, et courent en direction de Natalya, armés d’une matraque !
Natalya court en direction d’un policier pour lui coller la plaque
d’immatriculation dans la tête ! L’autre policier lui assène un coup de
matraque, Natalya attrape l’arme, et balance le flic contre l’arbre !! Une
dizaine de policiers arrivent, l’un lance un filet pour capturer la Canadienne,
elle est bloquée ! C’est une scène assez invraisemblable. Le commissaire sort,
voyant Natalya dans le filet, il décide de la lâcher dans un parc, histoire
d’avoir la paix.

Natalya se fait enfermer dans une cage, à l’arrière d’une fourgonnette. La
Canadienne est relâchée en plein dans un parc municipal, le conducteur voulait
vite rentrer chez lui, il faut le comprendre, il avait faim. Ce qu’il ne savait
pas c’est que Natalya peut être un danger public. Au fin fond du parc municipal
de WFA City, la bûcheronne s’assoit, et contemple le ciel. Nattie l’admire, on
sent qu’elle est nostalgique de son petit coin de paradis. Ses cochons, les
postiers qu’elle traumatise, tout ça lui manque. Cependant, Nattie sait qu’elle
reviendra la tête haute chez elle, avec une ceinture autour des hanches. En
tout cas, une chose est sûre, Nattie n’est pas faite pour la ville. D’ailleurs
son ventre gargouille. La Canadienne aperçoit un hérisson en train de dormir.
Natalya ; Y a rien à bouffer, on n’a pas le choix !
La Canadienne s’empare d’une pierre, et explose le crâne du pauvre petit
hérisson. C’est assez hardcore mais la faim justifie ses moyens, n’est-ce pas ?
Natalya croque le hérisson, elle trouve ça bon, le problème…
Natalya : Putain, c’est froid cette merde !
La bûcheronne s’en va prendre une autre pierre, elle prend celle qui a servi à
tuer le hérisson, et les frotte l’une contre l’autre. Ainsi Nattie fait du feu,
un feu sauvage, mais ce n’est pas grave. La Canadienne fout le hérisson
au-dessus du bûcher, pour ainsi déguster un plat chaud.
Natalya : Mon chiassou, ça fait vraiment du bien de bouffer.
Nattie se pose une question, est-elle différente des autres à parler toute
seule ? En plus d’agir ainsi, une voix intérieure lui répond par la négative.
La Canadienne entend des cris, venant d’un étang, elle voit une centaine de
canards, impulsive comme elle est, elle court dans leur direction, pour en
attraper un et l’égorger ! Cependant, un gardien arrive, pour interpelle notre
Canadienne.
Gardien : Que faites-vous ?
Natalya : Ta gueule, je bouffe, et c’est pas le moment de me déranger.
Gardien : Lâchez ce canard !
Natalya : Ta gueule, je sais que t’as la verge dure en me voyant l’égorger !
Le gardien court dans la direction de la Canadienne, cette dernière l’accueille
avec une Clothesline !! Avant de le balancer dans la mare aux canards !
Natalya : Pourquoi venir m’emmerder ? Je veux juste être libre !
C’est ainsi qu’intervient super Canard ! Un homme déguisé en canard, et prônant
les valeurs de la justice, Super Canard lui assène un coup de bec ! Et un
second ! Natalya lui assène une droite, mais le Canard vole, pour esquiver, et
ensuite percuter Nattie !! Cette dernière finit dans l’eau, avec le Gardien. Ce
même canard attrape Nattie, pour la déposer devant le commissariat.


Promo Natalya : Thib ; Promo AJ Lee : Tricky38 (Pour faire original ^^')