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 Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.

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Nak
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MessageSujet: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 1:16

Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. John_cena_2



Je crée ce sujet suite aux discussions qui vont de pair avec, d'une part, les rumeurs sur un depush de Daniel Bryan, et d'autre part sur les critiques qui fusent sur le manque d'initiative de la WWE symbolisée par ses deux champions actuels.


Certains soutiennent que la WWE fait fausse route, d'autres comme Mikl pensent que cela, que l'on aime ou pas, est bon pour le business (John Cena et Randy Orton étant deux valeurs sûres de la WWE). Voilà mon avis, et le point de départ de ce sujet:

Je parlerai essentiellement de John Cena, car à mon sens c'est lui qui représente le coeur de ce débat.

Le problème actuel c'est que Cena est un paradoxe.
Son personnage, gros vendeur, représente une zone de confort pour la WWE. 
Si il est boudé par une partie des fans, il conserve une belle côte de popularité, et il est la garantie pour la WWE d'avoir dans ses rangs un lutteur qui parviendra toujours à faire vendre.

C'est un cercle vicieux car la fédération puise en lui, mais un jour cela se finira, et dans l'attente, les occasions de faire naitre d'autres figures de proue pour la WWE sont manquées ou inachevées: CM Punk pourrait aujourd'hui être bien plus que ce qu'il n'est déjà, après son règne monumental il aurait présenté une alternative crédible à Cena mais les efforts en ce sens de la part des bookers se sont relachés (pour preuve, alors qu'il avait battu Cena clean à Summerslam, il a ensuite turné heel et était présenté comme étant moins fort que le Marine).

A ce jour, la même chose se produit avec Bryan, on essaye de faire quelque chose de fort, mais on n'ose pas aller au bout et on reste dans la zone de confort: Cena et Orton champions. La sécurité prime sur l'originalité, stratégie payante à court terme mais qui se révèle finalement être comparable à un cancer que l'on traite localement, avec risque de rechute à plus long terme.

Et le danger c'est que victime de sa sur-exposition, Cena ne peut presque plus perdre clean de manière crédible. Il ne peut pas être absent. Et il est même difficile de le laisser sans ceinture mondiale trop longtemps. Blessé ? Même là, on le fait revenir au plus vite. C'est un cercle vicieux, symptomatique d'une WWE névrosée et ancrée dans une sensation de Cena-dépendance.
Vous me direz: "oui mais ca on le sait, ca fait un bail que ca dure." 

Certes. Mais pendant une longue période il n'y avait même plus de tentative de la WWE de trouver des alternatives. Pendant 3 ans (de 2008 à 2011) on était dans un immobilisme total, avec un Main Event représenté par Orton, Cena, et Triple H (plus Edge et Batista de manière sporadique). Et c'est tout. Depuis, il y a eu les tentatives Punk et Bryan. Pas un hasard si les deux ont battu Cena CLEAN à Summerslam à deux ans d'intervalle, cela montre que la WWE voulait réellement tenter quelque chose. Pour Punk, comme je l'ai dit, ca a fonctionné mais partiellement seulement. Il est un Main Eventer crédible, mais il n'est pas devenu l'équivalent de John Cena. Pour Bryan, j'attends la suite, mais sans recul, et au vu des rumeurs, on dirait que cela ne va pas aller aussi loin que l'on aurait pu l'espérer. 

Il y a un certain progrès, la WWE ose, mais n'ose pas aller au bout des choses et revient encore et toujours aux mêmes formules.
Good for business, oui, mais jusqu'à quand ? Et à ce moment là ne sera-t-il pas trop tard ?

A vos commentaires.
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Sharpshooter
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 3:28

Et tu as oublié un nom très important pour la période 2008-2011 : Jeff Hardy. Celui qui a détrôné Cena au merchandising pendant près d'un an et qui a comme pas mal d'autres grandi dans le roster un peu en parallèle (drafté dans le B-Show, un premier règne tué dans l'oeuf suivi d'une sous-exposition au WM suivant).

Je rebondis sur ton post qui résume assez bien la situation sclérosée de la WWE en poussant un peu plus loin le propos : autant que sa place dans la carte, c'est le personnage Cena qui s'est émoussé avec son retour en inventant une nouvelle forme de cheap pop : la cheap pop auto-dépréciative. Ce côté "Je suis un mec cool car j'accepte le fait que vous ne m'aimiez pas" était très rafraîchissant au début car ça montrait que la WWE était consciente de l'insatisfaction d'une part non négligeable (sous-entendu : plus que les trois puceaux boutonneux qui ragent derrière leur PC en se faisant appeler IWC) de son audience. Les trolls, les concours de "Bouh"/"Yeah"... même si j'en ai aucune foutre idée de si c'était fait vraiment de bon coeur par Cena, ça renouvelait la vision qu'on pouvait se faire du type.
Mais avec le recul, désormais, il y a quelque chose qui tourne à vide et qui manque un peu de sincérité.

Et surtout, son énorme problème particulièrement depuis son retour : il ne vend pas l'adversité. Quand les Real Americans viennent l'emmerder, au lieu de sortir un speech patriote efficace sur "America, land of Opportunity, home of the Brave, bla bla bla", il trolle sur les tétons de Cesaro ou les moustaches de Zeb. Comment veux-tu qu'on prenne l'adversaire au sérieux si même celui qui va l'affronter ne prend pas la peine de montrer qu'il est juste un peu inquiet? Idem avec Del Rio ou Sandow car à aucun moment on sent que ces heels-là peuvent le mettre en danger, alors que Cena revient d'une lourde blessure (sur ce point-là on en convient, le souci ne vient pas que du perso de Cena).

Si éloigner Cena de la main storyline de RAW était à mon avis de très loin la meilleure solution, n'oublions pas non plus le contrepoint négatif de ce choix : désormais Cena main-evente chaque Smackdown et catche à chaque RAW. Ce qui veut dire : plus d'exposition, plus de temps in-ring et malheureusement plus de fatigue et de risque de rechute. Pour un garçon qui est déjà revenu avec trois mois d'avance sur les prévisions des médecins, j'espère que ce n'est pas un trop gros risque pour lui.

Tout cela n'ôte rien au fait que Cena mérite amplement son succès par sa dévotion, son investissement aussi sur qu'en dehors des rings, son professionnalisme, sa capacité à construire des grands matchs avec son adversaire... Je n'ai pas spécialement envie que Cena abandonne son fauteuil au sommet de la WWE, qu'il a dûment gagné et dont il a su justifier l'usufruit. Il n'empêche que ce qui faisait du personnage Cena une figure du méga-top face assez cool il y a quelques mois est devenu, y compris au vu du panorama actuel de ce que propose la compagnie, le symbole de la frilosité des dirigeants. Non seulement il est devenu comme une sorte de bouée de sauvetage qu'on utilise car ça évite bien de se remettre en cause sur les erreurs qui ont pu être commises (l'absence cruelle de storylines un tant soit peu travaillées sur une durée hebdo de 2x3 heures par exemple?), mais en plus son utilisation est telle qu'on arrive pas à lui trouver une opposition crédible.
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Nak
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 4:12

Sharpshooter a écrit:
Et tu as oublié un nom très important pour la période 2008-2011 : Jeff Hardy. Celui qui a détrôné Cena au merchandising pendant près d'un an et qui a comme pas mal d'autres grandi dans le roster un peu en parallèle (drafté dans le B-Show, un premier règne tué dans l'oeuf suivi d'une sous-exposition au WM suivant).

Je rebondis sur ton post qui résume assez bien la situation sclérosée de la WWE en poussant un peu plus loin le propos : autant que sa place dans la carte, c'est le personnage Cena qui s'est émoussé avec son retour en inventant une nouvelle forme de cheap pop : la cheap pop auto-dépréciative. Ce côté "Je suis un mec cool car j'accepte le fait que vous ne m'aimiez pas" était très rafraîchissant au début car ça montrait que la WWE était consciente de l'insatisfaction d'une part non négligeable (sous-entendu : plus que les trois puceaux boutonneux qui ragent derrière leur PC en se faisant appeler IWC) de son audience. Les trolls, les concours de "Bouh"/"Yeah"... même si j'en ai aucune foutre idée de si c'était fait vraiment de bon coeur par Cena, ça renouvelait la vision qu'on pouvait se faire du type.
Mais avec le recul, désormais, il y a quelque chose qui tourne à vide et qui manque un peu de sincérité.

Et surtout, son énorme problème particulièrement depuis son retour : il ne vend pas l'adversité. Quand les Real Americans viennent l'emmerder, au lieu de sortir un speech patriote efficace sur "America, land of Opportunity, home of the Brave, bla bla bla", il trolle sur les tétons de Cesaro ou les moustaches de Zeb. Comment veux-tu qu'on prenne l'adversaire au sérieux si même celui qui va l'affronter ne prend pas la peine de montrer qu'il est juste un peu inquiet? Idem avec Del Rio ou Sandow car à aucun moment on sent que ces heels-là peuvent le mettre en danger, alors que Cena revient d'une lourde blessure (sur ce point-là on en convient, le souci ne vient pas que du perso de Cena).

Si éloigner Cena de la main storyline de RAW était à mon avis de très loin la meilleure solution, n'oublions pas non plus le contrepoint négatif de ce choix : désormais Cena main-evente chaque Smackdown et catche à chaque RAW. Ce qui veut dire : plus d'exposition, plus de temps in-ring et malheureusement plus de fatigue et de risque de rechute. Pour un garçon qui est déjà revenu avec trois mois d'avance sur les prévisions des médecins, j'espère que ce n'est pas un trop gros risque pour lui.

Tout cela n'ôte rien au fait que Cena mérite amplement son succès par sa dévotion, son investissement aussi sur qu'en dehors des rings, son professionnalisme, sa capacité à construire des grands matchs avec son adversaire... Je n'ai pas spécialement envie que Cena abandonne son fauteuil au sommet de la WWE, qu'il a dûment gagné et dont il a su justifier l'usufruit. Il n'empêche que ce qui faisait du personnage Cena une figure du méga-top face assez cool il y a quelques mois est devenu, y compris au vu du panorama actuel de ce que propose la compagnie, le symbole de la frilosité des dirigeants. Non seulement il est devenu comme une sorte de bouée de sauvetage qu'on utilise car ça évite bien de se remettre en cause sur les erreurs qui ont pu être commises (l'absence cruelle de storylines un tant soit peu travaillées sur une durée hebdo de 2x3 heures par exemple?), mais en plus son utilisation est telle qu'on arrive pas à lui trouver une opposition crédible.
Bien vu pour Jeff Hardy. Somme toute la liste est longue. On pourrait aussi parler du Nexus, qu'il a enterré presque à lui tout seul. Là encore, la WWE avait osé quelque chose (Barrett qui bat Cena à HIAC, le forcant à devenir membre du Nexus), puis s'était rétractée pour le résultat que l'on sait. Barrett ne s'en est jamais remis à ce jour (pas aidé par les blessures avouons-le).

Le fait est que la liste des stars tombées sous sa toute puissance s'allonge au fil du temps, mais que ce n'est même pas sa faute. On en revient au postulat de la WWE frileuse que tu énonces, qui décide de revenir perpétuellement à la formule "Cena victorieux, cheap promo, adversaire enterré". Tes dernières lignes résument parfaitement ce que j'ai voulu faire passer en créant ce sujet.

Après le but n'est pas forcément de générer un énième débat sur Cena mais force est de reconnaitre qu'il est le point central, la personne qui symbolise ce "manque de couilles" des dirigeants. Mais la WWE nous démontre continuellement qu'elle préfère faire du neuf avec du vieux, plutôt que du neuf tout court. Le problème est que ce "neuf" n'est alors que poudre aux yeux. Ramener des stars du passé, miser sur des Main Eventers maintes fois titrés (Orton, Cena)... Un jour les ratings baisseront encore plus et la seule solution sera réellement de créer quelque chose d'inédit et attractif. Evoluer ou mourir en somme. Cette question se poserait déjà si il y avait quelque chose chez la concurrence, mais ce n'est pas le cas. C'est donc le catch en général qui est perdant, parce que sa vitrine vieillit mal, et perd des fidèles.

A un moment il faut arrêter l'acharnement thérapeutique, et tenter quelque chose d'autre, quitte à perdre un peu au début.
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 13:03

Alors par contre, autant la WWe s'est effectivement chiée dessus avec le Nexus, autant c'est pas tellement à Cena qu'on le doit. Je pense que le gros tournant a été quand ils ont pris peur et n'ont pas donné le titre à Barrett quand il feudait avec Orton. OK Cena était impliqué, mais si Barrett était devenu WWE Champion, les choses auraient été sans doute très différentes.
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 14:18

Sharpshooter a écrit:
Alors par contre, autant la WWe s'est effectivement chiée dessus avec le Nexus, autant c'est pas tellement à Cena qu'on le doit. Je pense que le gros tournant a été quand ils ont pris peur et n'ont pas donné le titre à Barrett quand il feudait avec Orton. OK Cena était impliqué, mais si Barrett était devenu WWE Champion, les choses auraient été sans doute très différentes.
Yep mais je pense qu'ils ont justement évité de donner le titre à Barrett pour que Cena puisse avoir sa revanche dès TLC, afin de le mettre over pour le Royal Rumble. C'est ma vision des choses.
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 14:30

Cena est ce que l'on appelle un produit vache à lait : tant qu'il rapporte, on le vend. C'est aussi simple que ça à mes yeux (j'ai pas dit que j'appréciais)
CM Punk et Daniel Bryan sont des produits "saisonniers" : ils ont beaucoup marché pendant un moment, peuvent voir leur positionnement marketing changé (passage du ME au midcard, au tag team, puis revenir au ME) sans que l'image du produit ne soit affectée. Lorsque la saison sera plus propice à ces produits, ils seront positionnés au niveau des produits vache à lait.
La WWE ne sait plus créer que des produits saisonniers ou alors lorsqu'il y a tentative de sortir une nouvelle "marque" (nouveau Main Eventer établi) la com' est désastreuse.
Sauf que comme tous produits vache à lait, il y aura un moment où l'on ne pourra plus rien en tirer (comme Hogan, Flair ou Sting (in-ring j'entend)) ou alors de façon sporadique à grands coups de pub (Rock, Undertaker...) pour écouler les stocks restants.

Oui j'ai réduit des hommes à l'état de produit.

C'était l'analyse marketing boiteuse du Dr Tonton

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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 14:45

Je plussoie nos deux brillants administrateurs ! Au lieu de s'obstiner à mettre over Cena et Orton, les dirigeants devraient au contraire les utiliser pour mettre over de nouvelles têtes et créer de nouvelles stars. Il y a Daniel Bryan qui est là, qui aurait dû battre Orton et avoir un vrai run de champion, mais on a l'impression que son rôle était de renforcer Orton en utilisant ses talents in-ring exceptionnels.

Le fond du problème de la WWE c'est la mentalité des dirigeants : ils sont persuadés que tout ce qu'ils font est parfait, qu'ils ne font jamais d'erreur et que lorsqu'il y a un souci, c'est la faute des fans, des lutteurs, des auteurs ou autre, jamais de la leur. Ils refusent de se remettre en question.

Pourtant, il serait bon que la WWE se regarde dans le miroir et voie les choses en face :

- Randy Orton est 11 fois champion du monde et son premier run date de 2004.

- John Cena est 14 fois champion du monde et son premier run date de 2005.

- Triple H et Big Show interviennent encore actuellement dans les storylines principales et les feuds de Main Event alors que leur premier titre mondial à tous les deux date de 1999.

- L'ère McMahon-Helmsley a débuté à RAW en l'an 2000.

- Shawn Michaels a beau avoir pris sa retraite il y a quasiment 4 ans, on le retrouve constamment dans les angles principaux.

- Les deux (voire trois) derniers Wrestlemanias avaient en main event John Cena et un "part-timer" qui a remporté son premier titre mondial en 1998.

- La Streak de l'Undertaker est la principale attraction de Wrestlemania alors qu'elle a commencé en... 1991.

- Les derniers jeux vidéo WWE mettent en avant les stars du passé, ils mettent l'accent sur les légendes et l'histoire de la fédération, la présence des lutteurs actuels devenant quasiment anecdotique.

NOUS SOMMES BIENTOT EN 2014 !!! Il n'y a pas comme un léger problème ?
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 17:38

Amen Tombstone.Sad
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 21:30

Joli débat ! La métaphore commerciale de Tonton est bien vue, en plus d'être réaliste. Je vais aussi essayer de théoriser le problème, d'un point de vue, pour ma part, plus narratologique.

Dans les schémas narratifs classiques, les histoires se racontent ainsi : situation initiale, perturbation, action, dénouement, situation finale. Ce schéma (très scolaire) recoupe 99% des productions grand public actuelles (films, livres... et storylines de catch).

Ceci dit, dans certains récits, la situation finale n'est rien d'autre qu'un retour à la situation initiale : les problèmes ayant été résolus, la vie reprend son cours. C'est le cas de certaines histoires "en série", qui sont dépourvues (ou presque) de continuité temporelle et dont chaque épisode peut être appréciés indépendamment des autres. Ainsi, dans Astérix, par exemple, chaque épisode se suffit en lui-même ; on ne remarque pas d'avancement d'une intrigue plus large liant les épisodes les uns aux autres ; les personnages ne vieillissent pas ; la fin de chaque aventure verra systématiquement un retour à l'ordre dans le village gaulois. Les personnages principaux resteront toujours les mêmes, les nouveaux venus propres à un épisode revenant rarement dans le suivant.

A l'opposé, une histoire "en série" avec une continuité temporelle marquée (par exemple où les personnages vieillissent), la situation finale de chaque épisode (ou disons de chaque "arc narratif") devra marquer une évolution par rapport à la situation initiale. Pour rester dans la bande dessinée, on peut considérer Dragon Ball, où Sangoku va rencontrer d'autres personnages qui intégreront son aventure, avoir des enfants et même se faire surpasser par son fils Sangohan qui prendra, à terme, presque autant d'importance que lui dans la narration.

Plus concrètement, on peut aussi citer les soap-operas télévisés, se déroulant sur des dizaines d'années, et dont l'évolution des personnages et de leurs problèmes est en général calquée sur le vieillissement réel des acteurs les incarnant. En ceci, on peut intégrer la WWE à ce type d'histoires. Elle propose une trame se déroulant sur du très long terme, au cours de laquelle les protagonistes évoluent : ils progressent, atteignent leur apogée, puis, s'ils restent en activité assez longtemps, vieillissent et font leurs adieux sur le ring.

Ce grand récit est en fait constitué d'une multiplicité de plus petites histoires, ou "épisodes" (pas au sens d'un épisode de Raw ou de Smackdown, mais plutôt de storylines). Dans ce genre d'histoire-fleuve avec continuité temporelle, il est impensable que chaque épisode se solde sur un retour à la situation initiale, car les acteurs (et donc les personnages) vieillissent, ou se blessent, ou parfois meurent ; chercher à maintenir une trop grande constance dans un genre d'histoire fondamentalement lié à l'évolution des situations, c'est s'exposer à ce que le temps se charge d'effectuer lui-même les changements que les scénaristes n'auront pas intégrés.

Or, de manière un peu grossière, le problème des storylines du Main Event WWE de ces dernières années, c'est justement qu'elles donnent l'impression d'être construites comme des épisodes d'Astérix. Des histoires à court terme troublant la constance générale, avec, pour situations initiales et finales, les irréductibles champions (Cena, Orton) au sommet de leur gloire. Tout ce qui sort de ce cadre, même les prises de titre par de nouveaux adversaires ou les absences dues à des blessures, semble appartenir aux "perturbations" menant à des "actions" et "dénouements". En cela, les périodes de dominations de la Nexus ou de Bryan ne peuvent être que temporaires : ce résonnent comme des péripéties à court terme, pas des marqueurs d'évolution. Il en va de même pour la psychologie de Cena : celui-ci reste globalement le même personnage qu'il y a dix ans. Ses moments ponctuels de colère ou de doute ne sont pas installés en vue d'amorcer une évolution psychologique à long terme, mais sont également des perturbations qui disparaitront à la fin de la storyline.

Cette constance ne me gêne en rien et est même bienvenue dans un Astérix, mais m'apparait comme profondément contre-nature dans un genre où d'une part l'évolution des personnages devrait être constante, et d'autre part, surtout, on cherche à nous vendre un suspense dans le résultat des matches...
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptySam 9 Nov - 22:49

Encore un pavé et j'ai un orgasme.
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptyDim 10 Nov - 16:41

Au vu des derniers évènements, je vois plusieurs explications possibles à ce refus de porter Punk et Bryan au même niveau que Cena :
 
 
- Théorie N°1 : Vince et HHH cherchent à tout prix un lutteur au physique imposant pour succéder à Cena, et devenir le visage de la WWE. Ils considèrent que seul un costaud dans la tradition des Hogan, Rock, Austin, Warrior, Lesnar, correspondant à l'image que le grand public se fait d'un catcheur, pourra porter la compagnie, vendre les pay-per-views, et la représenter dans les médias (donc si possible avec un look clean, et capable de faire 600 Make A Wish par an). Bryan et Punk ont donc  le droit de devenir des main eventers, mais pas "The Man", en attendant de le trouver.
 
- Théorie N°2 : Vince et HHH n'essaient pas de remplacer John Cena, ils savent bien que c'est impossible. Plusieurs lutteurs avec des profils variés seront élevés dans les prochains mois pour venir épauler Punk et Bryan en main event, mais aucun ne deviendra "The Man". Le top de la carte sera dans l'idéal composé de nouveaux HBK, Batista, Edge, Bret Hart, Undertaker ou Rey Mysterio, et c'est la somme de leurs talents qui fera vivre la compagnie. Cena sera le plus souvent éloigné du titre WWE, en tant que grand ancien, et ira là où il est utile (comme actuellement du côté du titre poids lourd, pour lui redonner du prestige).
 
- Théorie N°3 : Fort du monopole absolu de la WWE sur le business du catch, Vince et HHH considèrent qu'ils ont tous les droits, et les moyens de placer au sommet uniquement les lutteurs qu'ils apprécient. Punk et Bryan sont devenus des main eventers solides sur leur talent et la pression des fans, mais interdit pour eux d'égaler Cena, ils sortent trop du profil maison. D'où le sabotage volontaire du Summer of Punk, puis de la feud Bryan/HHH... Alors, il y a parfois quelques déconvenues (les 18 secondes à Wrestlemania), mais pas grave : on insiste quoi qu'il arrive, et Sheamus reviendra au Rumble en babyface, comme avant, et collectionnera les trophées malgré les huées (comme Cena).
 
Cena sera en main event de tous les pay-per-views pendant encore 5-10 ans, pulvérisera le record de Flair avec 20 titres de champion du monde, et le dernier match de Wrestlemania sera jusqu'à la fin des temps réservé aux Sheamus, Orton ou Cena plutôt qu'aux Punk ou autres Bryan.

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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptyDim 10 Nov - 19:54

Sujet très intéressant et je suis d'accord avec tout ce qui a été dit jusqu'à présent mais je me demande si la WWE à encore la liberté de faire ce qu'elle veut. On a eu des news sur la différence entre ce que touché la WWE pendant l'attitude era et ce qu'elle touche actuellement de ses différents sponsors qui on le sait sont plus attiré par cette version de la WWE même si les audiences sont moins importante qu'auparavant.
Or, en investissant de l'argent dans la WWE, ils veulent un retour sur investissement très rapidement et donc que la WWE mise sur des valeurs sur (Cena, Orton et même le Rock pour les WM) et non sur des jeunes qui seront peut être intéressants pour eux dans quelques années.
Résultat, en voulant contenter leur attente, Vince se sent obligé à mon goût de ne pas aller jusqu'au bout de ces push avec Bryan et même Punk vu qu'établir une nouvelle méga star prend énormément de temps et je ne pense pas que les partenaires de la WWE soit très patient. Pour revenir à Punk, le cas de ce dernier est très représentatif car pendant de long mois, il a été le mec le plus vendeur, résultat, il a eu le droit à un règne très long. Puis les ventes de produit dérivé de Punk ont baissé et on a alors eu le droit à un heelturn du Straighedge le transformant en un mec n'étant plus capable de battre ses adversaires à la loyale (comme tous les heels depuis des années vous me direz). Or ce type de personnage ne peut pas devenir l'image de la fédération. Concernant Bryan, c'est vraiment (très) dommage que la fédé stoppe son push car je pense qu'il ne manquait pas grand chose pour l'établir en grande star, peut être une victoire clean contre Triple H par exemple.
C'est finalement un cercle très vicieux car la WWE n'ira jamais au bout d'un méga push tant que la superstar concerné ne deviendra pas LE mec le plus vendeur de la fédération pour ne pas effrayer les sponsors et cela ne sera jamais le cas tant qu'elle n'ira pas au bout du push avec catcheur.
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptyLun 11 Nov - 0:14

@ Godot : Etablir une nouvelle mégastar peut être rapide : l'Undertaker, Goldberg et Brock Lesnar sont de bons exemples. Un bon personnage, une bonne gimmick et surtout un booking qui correspond à un push abouti et c'est fait. C'est une question de volonté des dirigeants d'abord, le talent et le charisme du catcheur font le reste, et si tout se goupille bien, les réactions du public escomptées sont au rendez-vous. Mais si les dirigeants y vont à reculons et ne mettent pas tout en oeuvre pour favoriser l'éclosion du catcheur (booking en dents de scie, pas de victoire clean contre un top guy (ex : Ryback), screwjobs à répétition (ex : Bryan) etc...), alors oui, ça peut prendre énormément de temps.
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the chosen one
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptyLun 11 Nov - 14:09

Moi je pense pour résumer la chose de façon vulgaire que Cena reste et restera le top guy de la compagnie car c'est un pur gars du système WWE. C'est leur clébard. Il doit tout à cette compagnie et à l'inverse il a tellement donné qu'ils n'oseront jamais le rabaisser.

En comparaison avec Punk et Bryan je pense juste que Vince a les pétoches. Il est anti IWC ça crève aux yeux sinon on aurait eu nos dreams feuds depuis belle lurette. Il veut donc imposé son autorité et mettre en avant SES bonhommes et non des gars que nous réclamons. 

Après on peut dissocier Punk de Bryan. Punk c'est le gars borderline qui on le sent peut partir à tout moment dans ses "délires". Bryan c'est le gars du peuple mais qui s'est imposé à travers les réactions du peuple. Même si son cas a considérablement et positivement évolué ce n'est pas un des premiers choix de la compagnie à l'origine. Ex: Nexus. Et puis mine de rien le gars s'est fait virer sous la pression des sponsors donc peut être que ça a refait surface au moment de le mettre en haut de la pyramide.
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Black Bolt
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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptyMar 12 Nov - 19:54

Godot a écrit:
Puis les ventes de produit dérivé de Punk ont baissé et on a alors eu le droit à un heelturn du Straighedge le transformant en un mec n'étant plus capable de battre ses adversaires à la loyale (comme tous les heels depuis des années vous me direz). Or ce type de personnage ne peut pas devenir l'image de la fédération.
 
 
Il faudrait voir les chiffres, mais je ne pense pas que ce heel turn soit lié à une baisse du merchandising de Punk (quand on regarde le public des shows, ce sont toujours les t-shirts Cena, Punk et Bryan qui dominent).
 
A mon avis, Punk est surtout passé heel pour pouvoir affronter le Rock et le Taker. Cela dit, c'est vrai que son booking très dévalorisant à cette époque n'était pas celui d'un visage de la fédération, on aurait jamais fait ça à Cena, bien sûr, et ça prouve bien que la WWE ne voit pas en Punk un possible successeur du Marine.
 
the chosen one a écrit:

En comparaison avec Punk et Bryan je pense juste que Vince a les pétoches. Il est anti IWC ça crève aux yeux sinon on aurait eu nos dreams feuds depuis belle lurette. Il veut donc imposé son autorité et mettre en avant SES bonhommes et non des gars que nous réclamons.
 
 
On a quand même déjà eu une feud CM Punk/Daniel Bryan, et je pense bien que l'on aura droit tôt ou tard à la revanche, et dans des circonstances sûrement encore plus prestigieuses.
 
Ce n'est pas parce que Punk et Bryan n'ont pas détrôné Cena qu'ils font pour autant figure de paillassons, je suis convaincu perso qu'ils auront tous les deux un match de prestige au prochain Mania, et qu'ils vont aligner les feuds mémorables à la WWE ces prochaines années.
 
Sinon, par rapport à cette idée qui revient souvent "qu'est-ce que la WWE va devenir quand les légendes seront trop vieilles, et Cena blessé ou retraité ?", ben justement, ils seront bien obligés à ce moment-là de s'appuyer uniquement sur les lutteurs qui restent et sur un bon booking pour vendre les shows et les pay-per-views, et ce sera une période très excitante à suivre.

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MessageSujet: Re: Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort.   Le paradoxe Cena, allégorie d'une WWE qui sommeille dans sa zone de confort. EmptyMar 12 Nov - 21:05

Black Bolt a écrit:
Il faudrait voir les chiffres, mais je ne pense pas que ce heel turn soit lié à une baisse du merchandising de Punk (quand on regarde le public des shows, ce sont toujours les t-shirts Cena, Punk et Bryan qui dominent).
 
A mon avis, Punk est surtout passé heel pour pouvoir affronter le Rock et le Taker. Cela dit, c'est vrai que son booking très dévalorisant à cette époque n'était pas celui d'un visage de la fédération, on aurait jamais fait ça à Cena, bien sûr, et ça prouve bien que la WWE ne voit pas en Punk un possible successeur du Marine.
Exact, d'ailleurs il me semble que pour un heel, il vendait encore pas mal, on avait beaucoup de T-Shirts et autre merchandising à son effigie dans les tribunes.
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