Clown Bastard a écrit:

Bon début ^^

UD : Tu t'attendait à commencer avec des super-pouvoirs ?  

Exactement, j'aurai été si puissant ...

UltraDropkick a écrit:

Clown Bastard a écrit:

Bon début ^^

UD : Tu t'attendait à commencer avec des super-pouvoirs ?  

Exactement, j'aurai été si puissant ...

Tu l'auras voulu. Ne ratez pas prochainement Curtis Axel et son Super-pouvoir de lancer des éclairs avec son cul ! Ça va roxxer dans les Dark Match !  

Clown Bastard a écrit:

UltraDropkick a écrit:

Clown Bastard a écrit:

Bon début ^^

UD : Tu t'attendait à commencer avec des super-pouvoirs ?  

Exactement, j'aurai été si puissant ...

Tu l'auras voulu. Ne ratez pas prochainement Curtis Axel et son Super-pouvoir de lancer des éclairs avec son cul ! Ça va roxxer dans les Dark Match !  

 J'ai explosé   

Julian McMahon : YES ! Retour en direct pour The Voiceless TV, et un petit point technique cette fois ! Vous le savez tous, le grand concours de pronostics WFA a obtenu un franc succès. De nombreux participants pour des matchs qui ont réservé leurs lots de surprises, de pinfalls, de soumissions… et de cul. Bah… Ouais, du cul ! Mais qui est LE grand gagnant ? Qui est le Serial Pronostiqueur de la Wrestling French Addict ? Pour le savoir, j’appelle Mac Lesggy ! Un tonnerre d’applaudissements pour Mac Lesggy s’il vous plait !

(le célèbre présentateur débarque dans la salle dans un magnifique ensemble dont tout le monde se fout, le principal atout charme se concentrant bien sûr dans une somptueuse paire de lunettes rose bonbon prenant à elle seule la moitié du visage de Lesggy. Il tente de taper dans les mains du public qui se contente d’applaudir en ricanant. Mac revient vers le canapé, s’installe, et sort un petit miroir pour admirer ses lunettes, le sourire aux lèvres.)

McMahon : Alors, Mac, je peux vous appelez Mac ?

Lesggy (fixe la caméra) : Mac, où la définition de macro, voir le diminutif de mac-à-dames, est en réalité un surnom que l’on donne plus particulièrement aux proxénètes veillant sur leurs prostituées. Pour le comprendre, appuyons nous sur…

McMahon : Okay, Mac, ça ira… Alors vous avez pris soin de décortiquer les résultats de ce Pay Per View… On ne vous connaissez pas fan de catch !

Lesggy : Hé bien pourtant, mon père était un grand fan de cet univers. Il trouvait le contexte passionnant, et les capacités à ne pas se rendre les coups encore plus intenses ! Mais pour comprendre ce geste…

McMahon : Oh, non…

Lesggy (refixe la caméra) : Il faut d’abord analyser l’origine de la lutte ! Oui, car le saviez-vous, mon cher Julian ? Durant des milliers d’années, la lutte servait à prouver sa valeur chez l’homme en partant du principe que la beauté du corps…

McMahon : On perd en rating, la…

Lesggy (rerefixe la caméra) : Rating, à ne pas confondre avec Streaming ou Bodybuilding, est un mot d’origine anglophone qui désigne les audiences, l’audimat d’une émission auprès de son public. Avec l’arrivée du cable, on compte…

McMahon : Putain…

Lesggy (rererefixe la caméra) : Passionnant ! « Putain », qui est signe d’agacement comme de colère, est avant tout une définition précise de la plupart des femmes que fréquente John Morrison. De par cette appellation, on effectue un vrai progrès dans le monde du sous-entendu ! Dans la rue, n’hésitez pas à user de ce mot pour titiller les femmes de joies, mais aussi, et surtout, les salopes !

McMahon : […]

Lesggy : Bref, passons au résultat de ce Pay Per View ! No Way Out fut une édition exigeante, dans son fond comme dans sa forme, et difficile pour les participants de calculer leurs scores. Pour obtenir un sans-faute, soit un total de 661 points (soit une question bonus à 35pts), voilà ce qu’il fallait répondre :




Lesggy : Et maintenant, qui est le grand gagnant de ce concours ? Qui a su déjouer les pièges de ce show pour en tirer le plus de point ? Qui est l’E=MC2 de la Wrestling French Addict ? Tout de suite, les résultats !




(Applaudissements)

McMahon : On félicite donc le manager de David Hart Smith pour cette belle victoire largement en tête, qui le place donc… dans un Week-End pour deux personnes avec la Diva de son choix : En accord avec les Headbookers, JGab’ se voit le droit de choisir une Diva dans le roster et les hauts dirigeants se chargeront, très bientôt, d’écrire un petit segment autour de cette instant torride entre Jean Gabriel et… Serena ? Alicia Fox ? Britani Knight ? A lui de choisir ! Jean Gabriel, si tu me regardes, ton choix pourra se faire par MP à TS17, notre producteur, qui se chargera de transmettre aux HB’s !

Lesggy : Quel Pay Per View ! On peut dire que les votes des Chambers auront joués un rôle important dans les résultats. Ceux qui ont vu juste à Ziggler et Batista sont dans le haut du tableau. TS17, avec son pari fou de faire gagner Goldust et le Show Off, fait un bon deuxième. Mais que dire de JGab’, du haut de ses, tout de même, 455 points ! Cela défi toutes les lois de la science, Julian !

McMahon : On rappellera que Godot et Swanton, qui partaient avec un handicap de booking, ont quand même joués le jeu et c’est beau, un grand merci à eux. Bravo à UNIC qui, en ne donnant que les noms des vainqueurs, dont les deux ME, se retrouve au pied du podium !

Lesggy : C’est vivifiant !

McMahon : Ouais….. Bon Mac, il est temps de nous quitter, on vous retrouve euh… Bon enfin on prendre des nouvelles ! Mesdames et messieurs, Mac Lesggy !

(Applaudissements)


McMahon : Ladies and gentlemen, il faut savoir qu’aujourd’hui, pour le retour de Voiceless TV sur vos écrans, l’équipe a réalisé deux de ses rêves. C’est qu’on a un invité spécial ce soir, le Boogeyman, mais aussi et surtout celui qui va introduire le futur ex lutteur de la WFA. Un homme qui aura offert ses lettres de noblesse à la WWE, notre concurrent direct, et qui nous fait l’honneur d’être avec nous pour parler peur et vers de terre… Un tonnerre d’applaudissements pour notre chroniqueur d’un soir, le roi… BOOKEEERRRRRR…. T !!!!!!




(Applaudissements)

(King Booker arrive dans une paire de jeans et une veste à capuche très cool, un air décontracté sur le visage, serrant les paluches de quelques chanceux spectateurs au passage. Les cheveux coupés et en batailles comme à la grande époque de Booker T, celui-ci s’installe vite dans le fauteuil de présentateur, avale une gorgée d’eau tout en échangeant quelques mots à l’oreille de McMahon.)

McMahon : Si on m’avait dit ça un jour… Damn ! Booker Huffman… Le maitre du Spin-A-Roonie ! Ça fait plaisir de vous avoir sur le plateau, man !

Booker : Mec, je vais te dire une bonne chose. C’est la première fois que je remets les pieds sur un plateau de télé depuis un bail, et le public est juste chaud comme le showbiz. Franchement, c’est un plaisir, vieux.

McMahon : Alors avant que je te laisse en tête à tête avec… lui, j’aimerai vous poser une petite question. Comment dire… Euh… Ah ouais. POURQUOI ?

Booker : Pourquoi ?

McMahon : Pourquoi vouloir interviewer le Boogeyman ? Dans le genre prêtre vaudou, j’ai connu moins dangereux…

Booker (rires) : Ha ha… Ecoute, petit. Je suis un grand fan du Boogeyman. Même s’il n’a jamais rien gagné en solo, tout est dans le look, l’attitude, les faits d’arme. Il a un style bien à lui et… faut reconnaitre qu’il est complètement cinglé. J’aime ça. D’autant plus qu’il fallait avoir des couilles pour intégrer la WFA comme ça, sans tambour ni trompette, et taper sur du John Cena. Un ancien double champion et le quatrième plus long règne de l’histoire ! Sauf que voilà, John Cena est une lopette. Enfin, était... Aussi charismatique que le chien de mon ex-femme. Toujours entrain de chialer, s’excuser, marmonner… Une véritable tepu médiatique. Ouais ouais, gros, j’l’ai dit ! Mais ça, c'était avant.

McMahon : Voiceless TV est la pour ça.

Booker : Tu me demandes pourquoi je suis là ? C’est simple. Il me faut des réponses. J’peux pas comprendre pourquoi un lutteur débarquerait à la Wrestling French Addict sans volonté de titres, sans gros contrat, sans ambition autre que d’enfoncer encore plus bas que terre un Cena déjà à la dérive. A moins, évidemment, qu’il ne s’agisse d’un ultime moyen de sauver le peu d’hormones masculines qui lui reste, bro’. Et ça a marché... Avec l'aide de l'homme à la bure, obviously. Alors on va voir. J’prends le risque. Boogeyman est un… « ami » à moi. Si vous voulez de l’audimat et des faits marquants, vous avez bien fait de m’appeler.

McMahon : C’est ce qu’on va voir. Il revient tout juste d’un match à No Way Out contre celui qu’on surnommait le « Champ », ladies and gentlemen… Cachez les yeux de vos enfants voici… LE BOOGEYMAN !!!!




(Dans la chaleur d’une salle totalement perdue dans une brume rougeâtre, un rire terrifiant vient flanquer la chair de poule aux plus jeunes spectateurs. Aucun signe de vie pour le moment, mais la tension est toujours présente, une semaine après un No Way Out particulièrement violent. Quelque chose rôde à travers la fumée… Et frappe son crane contre le gong alors que les projecteurs se dirigent vers lui : le Boogeyman est la ! Dans sa tenue vaudou typique, il s’approche doucement, à genoux, ne quittant pas Booker T du regard. Les caméramans tentent de suivre les mouvements du lutteur déchu, déjà ex star de la WFA, mais la fumée les en empêchent. On ne distingue que son corps ramper comme un serpent sur le sol, par moment prit de convulsion. L’ambiance est électrique, la flamme de son bâton éclaire les âmes les plus sensibles. Il n’est plus qu’à un mètre de King Booker, qui ne bronche pas. Il reste debout, droit, une goutte de sueur sur son front. Le Boogeyman se fige devant lui, avale une poignée de vers de terre, ricane, pousse un hurlement et la salle bascule dans le noir totale ! McMahon étant déjà parti depuis longtemps, difficile de savoir ce qui se passe ! Pas un bruit, la musique ayant disparue aussi vite que les lumières. Les spectateurs s’interrogent… Mais la salle s’éclaircit enfin et on retrouve Booker en pleine accolade avec le Boogeyman ! Celui-ci a visiblement laissé de côté son attirail, puisque le voilà dans une tenue de ville classique, quelques traces de maquillage encore visibles sur le coin de la joue. Les deux hommes sont hilares, et s’installent sur le canapé.)

Booker : Merde, Marty, tu m’avais pas dis que tu ferais ton numéro ! Mesdames et messieurs, l’homme derrière le masque, Marty Wright !

(Applaudissements)

Wright : Tu ne me l’avais pas demandé ! Putain… Tu n’imagineras jamais à quel point ses petits vers de terre sont dégueulasses !

Booker : Marty Wright, plus connu sous le nom du Boogeyman, un contrat avec la WWE de 2004 à 2010, circuit indépendant, retour à la compétition en 2013, one shot et départ, 49 ans… Et jamais une ceinture autour des hanches.

Wright : Gagner des titres ou jouer la comédie, il faut choisir !

Booker : Et on devine que l’un ne va pas sans l’autre, de nos jours, bro’. Comment tu vas ?

Wright : Comment je vais ? Je suis fracassé, mon pote. Et un peu ému.

Booker : Emu ?

Wright : Ouais. C’est la première fois que je suis devant une caméra sans un costume de shaman, un string en peau de serpent et un collier en os. Porter un débardeur, un jogging et une paire de Nike, je sais pas si je vais m’habituer !

Booker (rires) : Ha Ha ! Alors, on a des tas de choses à se raconter, Marty. Faut dire’ qu’on s’est pas vu depuis quoi, 3 ans ?

Wright : 7 ans, Booker. 7 ans.

Booker : Merde, 7 ans… Je me rappelle des cours dans les salles d’entrainement du Texas comme si c’était hier. A l’époque, tu bossais encore pour la WWE. Ca amène ma première question : pourquoi ce retour ?

Wright : Parce que c’était, comment te dire… Good For Business ? Non, je plaisante. Si je suis revenu, c’est que le catch me manquait, tout simplement. Mais je savais que je ne pourrais pas grimper dans le Main Event, vu le niveau actuel au sein de la WFA. Je savais aussi qu’à mon âge, un long run aurait été difficile. Alors j’ai proposé à Stéphanie McMahon, qui m’avait contacté, un contrat jusqu’à No Way Out. Désolé de briser le kayfabe, guys !

Booker : Et tu as repris ton rôle du Boogeyman.

Wright : Il me colle à la peau, celui-là (rires) !  Oui mon pote, je suis revenu à ce que je savais faire de mieux. Le maitre de l’horreur déconseillé aux moins de 16 ans. Transmettre la peur, c’est un mode de vie.

Booker : Pourtant… En te voyant à Smackdown, battu par Cena, puis à No Way Out… On se dit qu’un contrat sur seulement trois apparitions n’est pas facile pour obtenir du momentum…

Wright : Mon but n’était pas de plaire au public. Mon but était de sauver John Cena. C’est pour lui que je suis revenu.

Booker : Raconte-nous.

Wright : Tout a commencé à Backlash. John Cena est une tête d’affiche. Son match contre Sami Callihan un Main Event évident. Devant ma télé, je comprends que le Marine n’est pas un tocard. Il garde son titre dans un combat épique pour la survie… Et rien. PLUS RIEN. Wrestlemania, le Rumble… Il continue de jouer aux petits malheureux. Vous avez déjà vu un mec autant couiner comme une lapine ? Et j’parle pas des lapines de Playboy, cette fois ci… Non, sérieusement.  C’est le genre de choses qui ont tendance à m’énerver. J’adore le personnage de John Cena, c’est un fait. Il a su me faire rire… Pendant un temps. Mais il faut se rendre à l’évidence : il n’a aucune idée de comment gérer sa carrière. Les rendez-vous avec Ruffo, les coups de fil à AJ Lee, sa dépendance aux médicaments… Son incapacité de bander… Merde ! Pour un double champion sortant, il n’a pas de quoi entrer en dépression ! Vous allez me dire que c’est dans sa nature ? Son personnage ?

Booker : Hé bien, oui, plutôt…

Wright : Moi aussi, je me disais ça. Au début. Mais non, il pleure, chiale, marmonne, bougonne encore et encore… C’est là que le Boogeyman devait intervenir. C’est là que la peur entre en jeu. La peur, l’indicible, celle qui change un homme… Pour faire le bien, il faut savoir faire du mal. Et pour sauver John Cena, il fallait le détruire. Psychologiquement. Physiquement. C’est ce que j’ai fais. L’aide de son petit compagnon de poche, son nouveau manager des rings qu’on appelle le « berger », y est aussi pour beaucoup. Espérons que cette mise en avant lui serve à quelque chose. Et que ces victoires, ce push, l’aide à venir à bout de ses propres démons. Je n’étais que celui qui devait les faire ressortir, les lui mettre dans la face. Faut croire que j’ai réussi.

Booker : Les images parlent d’elles-mêmes. En régie ?

FIRSTSMACKDOWN a écrit:

Le Boogeyman fait son arrivé à la WFA. Le public semble au premier abord plutôt content de son retour, même si les enfants se cachent de peur dans les bras de leurs parents. Le bouffeur de vers immondes, convulsés de spasmes s'éclate son réveil sur la tête et avance d'un pas presque dansant vers le ring. Son bâton dégage une étrange fumée nauséabonde. Arrivé sur le ring, le monstre se met à tourner autours de Cena, des vers lui dégoulinant de la bouche.

Cena :... Oui... oui je sais. Je ne voulais pas t'oublier Boogeyman, ton nom est sur la liste aussi ( Numéro 403 je crois ). Mais maintenant que tu es là je vais te présenter mes excuses pour avoir pris ta place dans le Royal Rumble. Boggeyman, je te demande par...

BOOGEYBOMB ! BOOGEYBOMB PORTÉE SUR CENA ! LE CHAMP EST KO ! La foule hue massivement le monstre, surtout les femmes et les enfants, mais les hommes en majorité lâches des "thank you Boogey !" pour avoir enfin fait taire Cena et sa longue liste d'excuses. Le Boogeyman tourne autour du corps de Cena, puis descend du ring prendre un micro à une lilian Garcia terrorisée et remonte sur le ring. Il met les deux genoux à terre et approche le micro de ses hideuses lèvres.

Boogeyman :... Huhuhuhuhuhuhu ! Tu as peur petit Cena ! Tu as peur du Boogeyman ! Et le Boogeyman t'as choisi pour être sa prochaine victime ! Huhuhuhuhuhu ! Je vais t'attraper ! Je vais t'attraper ! Je vais t'attraper moi et mes petits amis.

Oh ma gad ! Il sort de son pantalon... une poignée de vers qu'il s'engouffre dans la bouche avant de donner la becqué à Cena. Après quoi le Boogeyman s'en va comme il était venu, disparaissant dans un écran de fumé rougeâtre en dessous du titantron.

(Retour sur le plateau)

Wright : Ha Ha, le coup des vers dans le pif…  Je dois dire que j’ai vraiment pris mon pied, ce soir-là. J’adore ce personnage de shaman complétement dingue. Très africain, comme ambiance. On ne dirait pas comme ça, mais l’origine de ma gimmick est là. J’étais dans la sécurité rapprochée avant de me lancer dans un ring de catch. Bien avant, une autre vie ! Je faisais mon job, j’accompagnais des personnes importantes d’un point à un autre, tu vois, en m’assurant que personne ne tournerait autour. En Mai 2001, on m’annonce que j’ai un avion à prendre pour le Burundi. Inutile de te dire que je ne savais pas du tout pourquoi, ni comment. Je pars la bas, je passe trois semaines dans un campement américain prêt de l’ambassade, où je surveille un sénateur de l’Illinois en déplacement. Sur place, je rencontre un type, un dénommé Tribo. Il était shaman. Il portait des colliers en os de crocodile, de la peinture rouge ruisselante sur le visage et une canne enflammée comme seule compagnie. Putain, je m’en souviens comme si c’était hier. Un jour, moi et mes gars, on part en reconnaissance dans un bayou à un kilomètre du camp de base, et on tombe sur des contrebandiers. Je me prends une balle dans la jambe, mais je remonte vite dans le 4x4 et m’en sort vivant. On est que trois à s’en tirer… J’te cache pas que je suis mal en point. Je reviens au camp de base, pas de médecin, pas d’argent, rien. Juste Tribo, qui commence à me parler dans une langue que je ne comprends pas. Il gesticule, il fume, je le prends pour un taré. Et bien tu veux que je te dise Booker ? S’il n’avait pas été là, il n’y aurait jamais eu de Boogeyman. Après m’avoir drogué, il a attendu que je tombe dans les pommes pour panser ma blessure, foutues plantes vertes, et me recoudre. A mon réveil, dans son… Je ne sais même pas comment appeler ça, un tipi ? Bref, à mon réveil, il recommence à avoir des spasmes, et me sort un de ses rituels à la con. Une annonce de changement. Un retour au pays. Et ses derniers mots étaient : « I’m Comin’ To Get The Boogeyman… ». Pour la première fois de ma vie, j’avais senti la peur de quelqu’un d’autre. La suite, tu la connais. Des heures dans les salles de sport, et une gimmick toute trouvée. Dites bonjour au Boogeyman !

Booker : Waouh… Je ne connaissais pas cette histoire, Marty. A dire vrai, je te voyais plus comme un videur dans une boite de nuit, avant de te mettre au catch !

Wright : Oui, c’est le cas. Dans le « Rockstar’s Club ». Mon histoire de Burundi était bidon, je voulais juste mettre un peu d’émotion dans mon récit.

Booker : QUOI ?

Wright : Oui je me foutais juste un peu de ta gueule !

Booker (rires) : Salope !

Wright (rires) : J’en ai vu deux ou trois dans le public qui n’étaient pas rassurés par mon histoire !

Booker : Bon… Reprenons un peu de sérieux. Qu’est-ce que tu penses de la WFA ?

Wright : C’est une fédération très jeune, qui mise tout sur la nouvelle génération. John Morrison fait déjà figure de vétéran, une tarlouze de vétéran bien sûr, mais tout de même. Le Main Event est trusté par le GANG pour l’instant, mais je pense qu’il sera limité dans le temps. Mensah X, Dolph Ziggler, Trent Barreta, et autres Daniel Bryan peuvent en venir à bout.

Booker : Et à propos des ratings ?

Wright : Des ratings ?

Booker : Les raisons du moins bien de la WFA actuellement ?

Wright : Difficile à dire…

Booker : Come on, man !

Wright : Nan, sérieusement, j’peux pas te dire. Peut-être une lassitude de certains managers, c’est pas à moi d’en parler. C’est sûr qu’il y a des choses qui peuvent dérouter. Quand un manager se la joue dieu tout puissant et pense mériter ce qu’ils a, le plus important est de savoir si c’est mérité ou non. Pour beaucoup, oui. Je pense que Randy Orton n’a rien volé à personne. Pour d’autres, c’est plus compliqué. Le titre de « Pure Champion » n’a plus aucune valeur depuis un bail, par exemple. Loin d’être good for business. Mais c’est souvent les plus overrated qui crient à l’overrated. Là, je t’apprends rien !

Booker : Avec ton personnage de Boogeyman, tu as réinventé un genre, player. Qui aurait pu être ton adversaire fantasme sur un ring ?

Wright : En tant que Boogeyman ?

Booker : Yep’.

Wright : Le Deadman. Le Phenom. L’Undertaker. Sans aucune hésitation.

Booker : Le tout premier Hall Of Fammer de la WFA.

Wright : Je n’ai jamais eu suffisamment d’exposition à la WWE pour affronter le Taker. Je le regrette, mais les dirigeants ont vu en moi une tête d’affiche de la ECW. Maintenant que le Rider a prit sa retraite, ce match ne sera jamais plus qu’un fantasme. Mais oui, je pense que le Boogeyman pouvait créer l’exploit. Instaurer la peur dans l’esprit du Last Outlaw. Ce que personne n’a jamais réussi à faire, d’ailleurs. La fumée rouge du magicien vaudou contre la brume et les morts du digne héritier du mal… La, pour le coup, on aurait fait des ratings !

Booker : Et dans le roster actuel ?

Wright : Je n’ai pas honte d’avoir tabassé John Cena. Mais pour être honnête, j’aurais bien remis les pendules à l’heure avec Mensah X. C’est un excellent catcheur, mais sa gimmick se résume à insulter les blancs. Moi-même afro américain, je ne me sens pas pour autant plus proche de ce faux Martin Luther King. Il n’a rien compris à la vie, et aux attentes du public. Je vais te dire un truc, Booker. Je connais bien Mensah, et son fascisme envers les blancs est exactement le même en privée. Evidemment, si on me demande de soutenir un type comme Mensah ou un type comme Jack Swagger, je vais pas chercher longtemps avant d’aider le ghanéen. Mais il lui faut une figure d’autorité pour le ramener sur terre. Il lui faut retrouver les origines africaines qui lui manquent temps. Il lui faut le Boogeyman.

Booker : Marty merci infiniment d’avoir été sur le plateau ce soir, tu te doutes bien que j’ai une dernière question pour la forme…

Wright : Damn, je sens venir la question à un million…

Booker : Je suis obligé de te la poser, vieux ! Est-ce qu’on reverra le BOOGEYMAN à la WFA ?

Wright : Ecoute… Oui. Oui, je reviendrais. A la cérémonie du prochain Hall Of Fame !

Booker : Ladies and gentlemen, Marty Wright ! En régie, à vous les studios !

Des éclairs dans le cul à côté d'Iron Cum?

Si vous vous retrouvez avec des enfants à trois têtes, faudra pas venir gueuler!

Clown Bastard a écrit:

UltraDropkick a écrit:

Clown Bastard a écrit:

Bon début ^^

UD : Tu t'attendait à commencer avec des super-pouvoirs ?  

Exactement, j'aurai été si puissant ...

Tu l'auras voulu. Ne ratez pas prochainement Curtis Axel et son Super-pouvoir de lancer des éclairs avec son cul ! Ça va roxxer dans les Dark Match !  

Hell Yeah ! Thanks Clowny !

Très bon voiceless TS, j'ai beaucoup aimé le passage en coulisses et les commentaires des managers, (mention à Ric "Tombstone" Flair ).

Ah et je confirme la dernière ligne droite de la route vers Wrestlemania va être longue et difficile pour les champions mwah ah ah ah ah ah ah ah  


La prochaine production WFA Films avec JoMo et Laurinaitis sera BatLight et Robinet, un duo de plombiers qui luttent contre les dangereuses extraterrestres envoyées par la grande maîtresse "Branlser". Un film à ne pas louper !



Et sinon j'ai bien aimé l'itw du Boogeyman, j'aime bien les sorties hors kayfabe dans cette émission ^^'.


Maintenant hâte de voir Tic et Tac en action ^^'


(et bravo à JGab' pour les pronos )

(logiquement le segment sera diffusé pour Wrestlemania ^^' ).

MAC LESGGY  

L'interview du Boogeyman est génial, très bon show pour le moment ! ^^

Je suis dans le top 10 

Agius : Et puis merde Philippe, excusez-moi ! Quand on n’a pas le niveau, on arrête de catcher ! Regardez Rob Van Dam, Edge, l’Undertaker, Shawn Michaels… Les mecs arrêtent de nous briser les rouleaux, mon petit pote !

Chéreau : Vous êtes monstrueux Christophe ! Un peu de respect !

Agius : Oh hé, vous en fait un beau de respect, vous… Commencez par avoir du respect pour vous-même et votre bedaine, je suis sûr qu’elle le vit mal…

Chéreau : C’est honteux…

McMahon (via vidéo) : Philippe ? Christophe ?

Agius : C’est le co-patron ! Le co-patron ! Bonsoir Julian, vous désirez quelque chose ? Un verre ? Une sangria ? Une diva ?

Chéreau : Ça recommence…

McMahon : Je… Non, vous êtes juste à l’antenne, les gars…

Agius : Voilà, Philippe ! Vous l’avez énervé !

Chéreau : PARDON ?

McMahon : Damn… Ladies and gentlemen, on abandonne le Boogeyman, Booker T et consort pour une review en or massif… c’est l’heure de la News Room avec Christophe Agius et Philippe Chéreau !

(Applaudissements)

Chéreau : Bonsoir Julian, bonsoir Christophe et bienvenue… Pour le show, le plus chaud de tous les shows !

Agius : Bonsoir ou plutôt re-bonsoir Philippe, bonsoir à tous et je demande une standing ovation, une hola, une nuée de Vuvuzela pour notre invité de ce soir… Beaucoup de gens attendent son retour, un des spécialistes des Money In The Bank à la WWE et autres matchs spectaculaires… Il est disponible et cherche un manager, en attendant il vient décripter No Way Out avec nous, mesdames et messieurs, à genoux pour… le Gold Standard…. SHELTON BENJAMIIIIIIN !!!!




(Shelty B débarque dans la pièce réservée aux deux commentateurs en costume des grandes occasions, lunettes de soleil en or sur le visage. Il affiche un large sourire, semble décontracté, et serre les paluches des deux hommes. Après un temps, il s’installe sur un fauteuil en face des deux frenchies.)

Agius : SHELTON ! SHELTOOOON ! SHELTOOOOOOOOON !

Benjamin (rires) ! Il est toujours comme ça ?

Chéreau : Ah non, là vous le voyez calme….

Agius : LE GOLD STANDARD !!!!!

Benjamin : Okay…

Chéreau : Alors on ne va pas tourner autour du pot plus longtemps, qu’est-ce que vous avez pensé de ce Pay Per View, monsieur Benjamin ?

Benjamin : Arf… Je ne suis plus dans le business depuis longtemps, c’est dur te répondre. Pour être honnête, j’admire les superstars qui réussissent à la WFA. Moi je n’ai jamais réussi ! No Way Out est un show exigeant, qui demande de la force et une grande endurance. Un peu comme les Ladder Matchs, vous voyez ? La technique n’est pas très importante, quand on se retrouve en haut d’une échelle, ou bien dans une cage en acier… Il n’y a que les plus forts qui survivent. Pas étonnant qu’on ait vu Batista l’emporter.

Agius : VOILA ! Qu’est-ce que je disais ?

Benjamin : Ziggler est plus dans le registre de la petite surprise, mais faut dire qu’il a tout donné. Il le mérite totalement. C’est un long travail sur plusieurs années qui s’achève dans une Elimination Chamber hors du commun pour lui. On ne pouvait pas rêver mieux. Je suis surpris de voir Morrison se faire éliminer…

Chéreau : Deux fois !

Benjamin : Deux fois, et dans la même soirée… Moi qui pensait qu’il la jouerait opportuniste…

Chéreau : Des surprises ? Des réactions ? Voyons ça matchs après matchs, en commençant bien entendu avec la victoire de Goldust lors de l’opener de No Way Out !

Agius : Hé voilà, il cherche déjà à m’énerver…

Chéreau : Ne commencez pas, Christophe ! Goldust est un grand champion qui a su se sacrifier de nombreux mois pour l’Equality Of Chance !

Agius : Ah ouais, la bande de rigolo qui traine avec un nain de jardin ?

Chéreau : On les compare beaucoup à des groupes comme les 4 Horsemen, pourtant…

Agius : Bin voyons ! Je ne veux pas vous faire de la peine, Chéreau, mais si Goldust avait fait partie des cavaliers de l’apocalypse, ils auraient chevauchés des poneys…

Chéreau : Bref ! Shelton, vous étiez dans la salle pour ce match. Comment avez-vous vécu cette rencontre ?

Benjamin : Un bon opener comme on les aime, entre Goldust, Kozlov, Anderson and co… Difficile de faire un choix. Je pense que Sami Callihan méritait de l’emporter. Son règne fut court et insipide, c’est dommage. Il n’avait peut-être pas l’étoffe du gars sombre et délirant qu’il laisse paraitre. Je ne misais pas un dollar sur Goldust…

Agius : C’est le moins qu’on puisse dire…

Benjamin : Et sa victoire se résume à une chance folle à mes yeux. Il en faut aussi, à la WFA. Une chose est sûre, il a beau briller et se mettre des paillètes sur le bide, il ne sera jamais gold comme le Gold Standard.

Chéreau : Ou comme l’abonnement Xbox live Gold ! Hahahahaha…

Agius : […]

Chéreau : Le live Gold, pour Goldust, le Gold Standard… Hahaha…

Benjamin : […]

Agius : C’était la WFA Chéreau Of The Week. Bon, après cette prise de tête, portée à la perfection par Philippe Chéreau, on peut passer à la suite.

Chéreau : WFA Women’s Championship : Britani Knight contre Alicia Fox, que l’on voit ici en photo :




Agius : Hellooooo to youuuu la petite brune et la rouquine… Grrrrrrr….

Chéreau : Un résultat qui n’est pas à la hauteur des attentes pour de nombreux spectateurs.

Agius : QUOI ? Une victoire pour la plus belle Diva de cette fédération ? La reine absolue des rings qui conserve son titre malgré tout ? Vous appelez ça un mauvais résultat ?

Chéreau : Parfaitement ! Les disqualifications, c’est scandaleux ! Et puis dites tout de suite que je dis n’importe quoi, Christophe…

Agius : Bah bien sûr Philippe ! Non mais le mec y découvre ! C’est marqué sur votre carte d’identité, mon pauvre vieux ! Philippe Chéreau, né le 14 Juillet 1922 à Melun, 1m68 de tour de taille et signe particulier : raconte n’importe quoi. Réveillez-vous !

Chéreau : Alors là, excusez-moi mon cher, mais je ne suis pas né à Melun !

Agius : Mais… Mais quel idiot… Shelton, s’il vous plait, dites-lui.

Benjamin : Je… Je ne veux pas être mêlé à vos petites guerres de couple, les gars… Disons que je suis un grand fan d’Alicia Fox. Alors j’ai tendance à être déçu du match, le titre n’étant vraiment pas passé loin. D’un point de vue plus technique, Fox a dominé de la tête et des épaules. Autant de férocité dans ces mouvements, c’est presque hot !

Chéreau : Je suis bien d’accord… Moi vous savez, dès que je la vois ça… Ca me met en joie ! Je suis transporté !

Agius : On voit ça, Philippe, mais vous n’êtes pas obligé de vous mettre en slip pour autant hein, pensez aux odeurs…

Benjamin : Enfin, si vous voulez mon avis, cette rencontre est vite effacée par la prestation de Serena et Layla, plus tard dans la soirée. Ce match est surement le plus grand de la division féminine.

Chéreau : Un Dog Collar Match qui a vu la carrière de Layla Wallace s’achever dans la douleur, et dans une souffrance inimaginable. Hein Christophe ?

Agius : Bien vu, Chéreau. Pour une fois que vous faites un commentaire utile…

Benjamin : Je ne comprends pas comment les officiels peuvent laisser partir Layla Wallace. Elle n’est plus championne, certes, mais sa rivalité contre Britani reste l’un des points forts de l’année 2013. Ils ont besoin d’elle plus que d’une lutteuse vieillissante comme Serena. Sérieux, je lui aurais bien offert un contrat double pour la voir sur un ring de la WFA…

Agius : Je lui aurais bien offert ma virginité, moi…

Chéreau : Christophe, je vous en prie ! Ne vous prenez pas pour le Capitaine Kirk !

Agius : Quoi ?

Chéreau : […]

Agius : Vous avez compris, vous ?

Benjamin : Euh, la non…

Chéreau : Oui… Le capitaine Kirk…

Agius : Et c’est tout ? Vous vous arrêtez la ? Captain’ Kirk et BAM ? Le mec s’est dit « Ouais je ne pourrais pas faire mieux comme vanne ce soir alors j’arrête et je dis plus rien après ! »… Capitaine Kirk… Quel rapport entre moi et Star Trek ? Si vous aviez joué dans un film vous, ça aurait été Star Shrek.

Chéreau : Mais…

Agius : Fermez-la !

Chéreau : Vous êtes monstrueux, Christophe…

Agius : Shelton, continuez.

Benjamin : Merci de proposer… Pour en finir avec Layla, j’espère qu’elle saura rebondir dans une autre fédération. Je la comprends, quelque part. Son temps au sommet de la Wrestling French Addict était révolu. Elle aura réussi le pari assez improbable de remporter le Money In The Bank, les Survivor Series, le Women’s Championship et aura même fait virer sa cutille à Britani. Pas mal, pour une biatch… D’autant plus que le match était sensationnel. J’ai pris un plaisir fou à le regarder aux abords du ring. Les colliers et les chaines, les étranglements… De quoi faire patienter avant la cage. Maintenant, je mise tout sur Alicia Fox. C’est la dernière représentante des déesses du ring. AJ Lee n’est plus qu’un lointain souvenir, Natalya patauge, Beth, Kharma, Tara ne sont plus la… Il faudrait un sérieux renouveau dans la division pour qu’Alicia Fox ne touche pas au titre. Les gens l’adorent pour son côté… Hum… Salope, m’voyez.

Chéreau : La suite ?

Agius : On balance les images, en coulisses !




Chéreau : C’est l’une des grandes surprises de ce WFA No Way Out. Le changement d’attitude de John Cena qui vient, après son match contre le Boogeyman, anéantir Sheamus avec une rage qu’on ne lui connaissait pas. Alors simple avertissement, parole de son gourou, ou volonté de faire mal ?

Agius : […]

Chéreau : Vous ne répondez pas, Christophe ?

Agius : Ah mais non, pour une fois que vous faites un commentaire utile et que vous réussissez à faire trois phrases de suite… Je vous laisse parler, Chéreau. Ca me rappelle y a vingt ans, quand vous étiez encore bon.

Chéreau : Merci ! Shelton ? Comment avez-vous vécu ce turn dans la salle ?

Benjamin : Hum… Ce n’est pas une surprise. Enfin, je ne vais pas te mentir, dans l’Arena, tout le monde se prenait la tête dans les mains. Les fans pleuraient, vous savez, tous les petits gugusses de la Cenation. Mais les haters… Eux, je peux vous dire qu’ils bandaient. Jamais on n’avait vu un Cena aussi violent. La WWE elle-même n’a jamais risqué de le faire passer pour un bad boy. La WFA l’a fait. Gros coup de poker. Quelque part, je pense que ça lui a plu. John a besoin de toucher à son potentiel heel s’il veut devenir un Main Eventer. C’est évident. Regardez son combat contre le Boogeyman : une formalité. Le mindgame n’aura donné au shaman qu’une confiance éphémère, juste le temps de son entrée en piste. Une fois sur le ring, il n’y avait plus que John Cena. Je déteste le Marine pour ce qu’il représente. Mais j’adore ce qu’il devient. Incisif, haineux, son nouveau mentor, l’homme à la capuche comme je l’appelle, ne doit pas y être pour rien. J’ai hâte de découvrir qui se cache sous ce masque. S’il veut transmettre quelque chose de fort dans la tête d’un homme brisé, on peut dire que ça marche plutôt bien. En tout cas, c’est une bonne chose pour les ratings ! Hormis le bref passage de Triple H dans la rencontre, ce BRC VS Hart Dynasty et Sheamus était loin de faire fantasmer. Des motards que je vois comme le flop de l’année contre deux canadiens en pleine chute et un Irlandais toujours embourbé dans sa low card… Décevant. Cena a sauvé la rencontre.

Chéreau : Si je puis me permettre…

Agius : Oh non…

Chéreau : Ne seriez-vous pas l’extrapolation de John Cena ?

Benjamin : Extra quoi ?

Agius : Je m’en doutais, une demi phrase correcte c’était trop beau… On revient aux basiques, il va bientôt nous parler de sa femme et bégayer une syllabe sur deux !

Chéreau : Mais mais… Je je ne vous permets pas !

Agius : Chut, Philippe !

Chéreau : Mais non !

Agius : Si chut ! Fermez-la ! L’univers de la WFA vous dit chut ! Les réseaux sociaux vous disent chut ! Même vos enfants vous disent chut ! Ne me dites pas le contraire ! Hein ? HEIN ?

Chéreau : […]

Agius : Voilà ! Il nous fait une chute d’organe maintenant le pauvre Chéreau…

Chéreau : Une chute de tension plutôt…

Agius : Comme si vous aviez déjà eu de la tension, Philippe ! Allez prenez votre vélo et casse vous. On passe à la suite, Bryan contre Barreta. Encore un bon petit lot de bouseux…

Benjamin : Clairement une transition de ce Pay Per View, les gars. Un match technique, entre deux mecs qui ont eu des parcours assez identiques. Ce que je retiens de cette rencontre, c’est la capacité du petit Trent à venir battre l’American Dragon sur son propre terrain. Prises de risques, soumissions, voltiges… Faut vraiment que le petit Danielson soit dans une mauvaise passe pour que Barreta, qui n’est franchement pas folichon non plus, parvienne à déjouer ses manœuvres. Dans les tribunes, la plupart des fans étaient à la buvette. Un match sans enjeu, c’est souvent la pause pipi des catchix. Dommage, la rencontre était de haute volée…

Chéreau : Pour sûr ! On a eu son lot de kick, de splash, et de leg log !

Agius : De quoi ?

Chéreau : De leg log !

Agius : Ah bah oui, bien sûr… Ecoute fermez la correctement, Chéreau.

Chéreau : Bah quoi ? Figure Four Leg Log !

Agius : […]

Chéreau : Oh mais c’est ça non ?

Agius : Non, lock Philippe, LOCK, un peu comme vous… Et je suis d’accord avec le très grand Shelton, dans le genre technique et intense, les deux hommes nous ont offert un excellent rendez-vous. C’est souvent rafraichissant de voir la jeunesse se dépasser et partir sur des bases vraiment catchesque. Fuck you, le divertissement sportif !

Chéreau : Enfin, Christophe, nous sommes à l’antenne…

Agius : Pardon.

Chéreau : Tag Team Championship ?

Agius : BRING IT !

Chéreau : Vous aimez le Rock, maintenant ?

Agius : Ah oui, autant pour moi… Pardon.




Agius : Ah non ! Vous ne pouvez pas nous mettre ça ! Où sont passés nos grands champions ? Où sont le King Of Bling Bling et Captain Charisma ?

Chéreau : Ils ont per-dus Christophe ! Per-dus ! Enfin !

Agius : C’est un scandale ! Les Phenomangles n’étaient même pas prévu dans ce combat ! Mais que fais la pocile ? Le centrail ? Le GIGN ? Où sont Martine Aubry et Jean Luc Melenchon devant autant de haine ?

Chéreau : Calmez vous, Chris…

Agius : POURQUOIIIII ???? POURQUOI ETRE AUSSIIIIIII CORROMPU ?????

Chéreau : Allez y, Sheton, il est en mode Moundhir, on ne pourra rien en tirer…

Benjamin : Ah… C’est vrai que c’est difficile à juger. Ajouter au dernier moment deux nouvelles équipes à un match qui s’annonçait déjà compliqué pour les Wrestling Class Heroes, c’est dur… Mais comment bouder son plaisir, vous voyez ? Le staff WFA a quand même eu les cojones de nous placer un Fatal 4 Way pour l’un des titres les plus prestigieux de ces derniers mois ! L’un des moments clés de la soirée, indiscutablement. Moi qui suis le Gold Standard, je peux te dire Philippe que c’était un moment gold. Le match était excellent, je pense même qu'il entrera dans l'histoire des matchs en équipe. Et la victoire d’AJ Styles, que je connais bien, me fait vraiment plaisir. C’est cool de le revoir au sommet, et c’est un bon moyen de relancer la division après des mois, voir des années de règne pour les Wrestling Class’. Après, j’te cache pas que le match ne fut pas vraiment positif pour tout le monde… Dean Ambrose, si tu me regardes…

Agius : EN PLUS ! Mais c’est quoi cette merde ?????

Chéreau : Revoyons un peu la fin de match, vous voulez bien ?


Chéreau : Qui aurait pu imaginer voir les Bad Mood Miracle se dissoudre ?

Benjamin : Un des gros mark time du Pay Per View, c’est vrai. Mais pour être tout à fait franc, ça sentait déjà le sapin, cette histoire… Leurs managers n’arrivaient pas ou peu à s’entendre sur le retour des promotions, la fluidité de l’équipe, le leadership… C’est dommage pour Cesaro, si vous voulez mon avis. Je pense que Dean Ambrose sortira vainqueur de la feud éventuelle qui se dessine, et pourra tenter par la suite une course au titre Intercontinental, Pure, voir même mondial. En ce qui concerne Cesaro, son implication se fait moins ressentir… Et si les officiels avaient envoyé Ambrose à l’abattoir en PPV pour le faire renaitre à Wrestlemania ? Moi, c’est mon avis. Un avis qui vaut de l’or, vous vous en doutez.

Chéreau : Ce qui ne fait pas, qu’on le veuille ou non, l’affaire des deux canadiens, anciennement Tag Team Champions…

Benjamin : Ils reviendront. Ils seront à Wrestlemania pour récupérer les ceintures. Mais j’espère que Styles et Daniels vont conserver. On a besoin d’un vent nouveau dans cette division. Je suis ouvert aux propositions de contrat, en passant… Je rêve d’une équipe avec Mensah X.

Chéreau : Mensah X, on y reviendra plus tard mais avant tout, l’Elimination Chamber de Smackdown pour le titre Poids Lourds !

Agius : WFA, Philippe.

Chéreau : Euh… Vous êtes sûr ?

Agius : Bah oui, quand même… C’est incroyable ! Comment pouvez-vous être payé et ne servira à rien comme ça ? Le mec est même pas au courant des challenges quoi, il arrive et balance des noms, comme ça, pour faire chouette !

Chéreau : Je suis un visionnaire Christophe ! Je prévoyais déjà mon discours sur l’autre match !

Agius : Commencez par visionner correctement les ceintures, gros benet…



Benjamin : Je l’avais dit les gars, Ziggler est une autre surprise de ce show. Comme beaucoup, je n’avais pas vu venir sa victoire, et comme beaucoup, je vais pas m’en plaindre. On termine enfin le règne hermaphrodite de John Phalusson pour laisser place à une star montante, j’aime ! Et que dire du match… Laurinaitis qui intervient encore pour modifier le cours du temps, Morrison doublement éliminé, un final inédit… Une réussite. J’aurais aimé pourvoir participer à ce genre de rencontre, tu prends un pied monumental ! En y repensant, je trouve que le WFA Championship est devenu encore plus prestigieux que son homologue, le World Heavyweight. Pourquoi ? Pour sa pureté. Pour les lutteurs qui parviennent à s’en saisir. Batista, Samoa Joe, John Morrison, maintenant Ziggler… On ne peut pas nier que de tout temps, pendant leurs règnes respectifs, ils auront bouleversé l’industrie. Même l’autre alcoolique de Joe Joe, qui vient quand même foutre une claque à tout le monde en devant WFA Champion pour un soir ! Cette légitimité, on ne la retrouve plus depuis le GANG et Randy Orton. Même Daniel Bryan, qui n’aura pas réussi à confirmer les attentes autour de son personnage, aura offert son lot de grands matchs. Avec le GANG, que j’affectionne pourtant en heels suprêmes, on perd cet amour pour le titre mondial.

Agius : John… Phalusson ? L’homme aux 302 jours de règne ? Comparé vulgairement à un… à un… Et puis fack ! J0HN JE T’AIIIIIIIME ! TU RESTES MON CHAMPIOOOOOOOON !!!!! REVIENS VIIIIIITE !!!!!! JOOOOOOHN !!!!!!

Benjamin : Voyez ? Quand je parlais de légitimité. Les groupies au premier rang étaient pareilles, quand JoMo s’est fait river les épaules au sol. Il a provoqué une aura sans précédent autour de cette ceinture. Quelque chose que fera Ziggler, j’en suis certain. S’il n’en est pas réduit à un one shot style WWE, en jobber de luxe pour heel, bien entendu…

Chéreau : Vous croyez ?

Benjamin : Non, les bookers et les officiels nous ont prouvés qu’ils étaient capables de pondre des feuds de qualité… Je m’inquiète plus pour Ziggler. Est-ce qu’il parviendra à suivre le rythme ? Shelton Benjamin l’aurait suivi.

Chéreau : Qu’est-ce que vous en pensez, Christophe ?

Agius (en larmes) : Oh mon JoMoooooooo ! Tu es le plus beau des JoMooooooo ! Quand tu pratiques la sodoooooooo ! Tu es le plus beau des JoMooooooo….

Chéreau : Merci, Christophe.

Benjamin : Je terminerais par une phrase sur Slater et Steen. Qui pensait Slater capable de lutter pour le titre WFA il y a de ça un an ? Personne. Son ascension est fantastique. Et Steen, pour un retour, s’éclate aussi. On entendre parler d’eux à Wrestlemania.

Chéreau : La suite ? Richie Stemboat ?

Benjamin : Hé, mec. Je suis pas venu là pour raconter des blagues, okay ? Le guignolo, tu le laisses épouser le transsexuel et viens en au fait. World Heavyweight Championship Match.




Chéreau : C’était notre Maiiiiin Event ! Et avant de décrypter la rencontre, on peut faire un petit tour d’horizon des lutteurs qui pouvaient devenir champion du monde, Christophe !

Agius : Randy Orton, champion du monde poids lourds et véritable leader du GANG. Batista, numéro deux, Brock Lesnar, numéro trois… Et les autres je vous laisse les dire, après tout ils n’ont aucun intérêt.

Chéreau : Christophe, tout de même !

Agius : Soyons réaliste, Philippe. Même si j’aime beaucoup Mensah X, par exemple, il n’est RIEN comparé au GANG. Rien. Alors je voulais laisse deviner ce que je pense des deux has been de chez Leader Price que sont Roode et le Show du grenier !

Benjamin : La meilleure des tactiques, c’était surtout d’évincer le GANG. On a longtemps cru, moi le premier, que Roode allait y parvenir. L’élimination très rapide d’Orton a fait office de petite bombe dans les gradins. Personne ne pouvait s’attendre à un pinfall si rapide. Et les membres du clan le plus dangeureux de ces derniers mois ont parfaitement joués le jeu. Maintenir Mensah X au sol, l’empecher de s’envoler et de prendre de la vitesse, c’est une base. Un de moins. En ce qui concerne le Show du Grenier, même si je pense que sa carrière est derrière lui, en particulier avec une gimmick aussi étrange, il aura fait ce qu’on attendait lui : créer le danger. Il n’y avait aucune chance de le voir repartir de l’Elimination Chamber en tant que World Champion. En fait, c’était peut-être, malgré le niveau du match proche de la perfection, la rencontre au suspense le plus proche du néant. On sait tous que ce serait du trois contre trois. Et au final, le plus souvent du deux ou trois contre un.

Agius : On a quand même eu quelques trahisons, de l’angoisse, ce qui a valu son titre AU VISAGE DE LA WFA ! A L’HOMME ! AU PLUS GRAND CHAMPION POIDS LOURDS DE CES 500 DERNIERS JOURS !

Benjamin : C’est vrai, mais c’est ce genre de catch, c’est une partie de dominos. Si vous ne les faites pas tous tomber, il y en aura toujours un debout. Ce que je veux dire, c’est que même sans Orton, il restait Lesnar, il restait Batista. On connait tous la suite des évènements.

Chéreau : Seth Rollins est intervenu pendant l’Elimination…

Agius : Tyler Black.

Chéreau : Si vous voulez, Christophe.

Agius : Non mais c’est pas si je veux, c’est comme ça, c’est la vie. Vous êtes mauvais, je n’y suis pour rien.

Benjamin : Tyler tient à revenir au premier plan. J’étais surpris de ne pas le voir sur la carte du Pay Per View, alors une intervention lors de son Main Event, c’est la moindre des choses. Le prochain adversaire de Batista ? Je ne pense pas pour autant. Orton devrait obtenir un match retour, mais le GANG s’arrangera peut être avec les General Managers pour ne pas utiliser cette clause. L’important est de rester uni. Deux titres pour quatre hommes et une soubrette, De Burchill, c’est pas mal.

Chéreau : Simplement deuuuuuuuuurghuuuuuuuuuuuughruuuuuuuuuugheuuuuurrgheuuuh….

Agius : Merci, Philippe.

Benjamin : Pour que cette stable survive, il faut offrir le Pure Championship à Lesnar. Instaurer une cohésion entre Dibiase et Bruchill pour les envoyer à la conquête des Tag Team Championships. Ils sont plus prenables que jamais. Et enfin, Orton, en visage de la WFA, lui laisser le champ libre pour le WFA Championship. Ce sont des morts de faim, des chasseurs, et ils ne s’arrêteront pas avant d’avoir vaincu l’institution. On a vu qu’une Elimination Chamber n’avait pas pu anéantir ce groupe. S’ils continuent jusqu’à Wrestlemania, je leur donne encore un ou deux ans de gloire. Clairement. Ce ne sont plus des rookies, l’expérience fera face à la jalousie potentielle au sein du GANG. C’est inexorable.

Chéreau : Shelton Benjamin, on vous retrouvera dans quelques semaines pour une série de shows sur le circuit indépendant, principalement la Ring Of Honor en compagnie d’une vieille connaissance, j’ai nommé Alberto Del Rio ! Pour en finir, un nom pour le prochain Mister Money In The Bank ?

Benjamin : Randy Orton. Et champion de la WFA le même soir.

Chéreau : Randy Orton ?

Benjamin : Une valeur sure en terme de marchadising et de fanboyisme. Bon lutteur, impressionnant, il fera les beaux jours de la WFA et du GANG. Je vous l’ai dit.

Chéreau : Merci, Shelton !

Benjamin : C’est moi qui vous remercie !


Agius : […]

Chéreau : Dites merci, Christophe…

Agius : Ouais, merci, ouais… Mais moi j’veux pas Orton… J’veux JoMo… Mes antidépresseurs ne font plus effets !

Chéreau : Il comprendra. Un jour, il comprendra.

Shelton 

Thebeaufstandard a écrit:

Benjamin : Je ne comprends pas comment les officiels peuvent laisser partir Layla Wallace. Elle n’est plus championne, certes, mais sa rivalité contre Britani reste l’un des points forts de l’année 2013. Ils ont besoin d’elle plus que d’une lutteuse vieillissante comme Serena. Sérieux, je lui aurais bien offert un contrat double pour la voir sur un ring de la WFA…

Lutteuse vieillissante !  Sacré Sheldon Benjamin.  

McMahon : Et un de plus ! Come back dans votre Talk Show de la soirée, plus que deux parties avant la fin de l’émission spéciale rentrée 2013, et quoi de mieux pour reprendre les bonnes habitudes et les interviews qu’un must en la matière… Bande annonce.

Citation :

Orton lui hurle qu’il allait le trahir, qu’il a anticipé ! Batista lui réplique qu’il est parano et qu’il est dans ce match pour l’aider ! Orton en criant réplique à Tista qu’il sait qu’il voulait lui prendre sa place de leader et que c’est pour ça qu’il l’avait humilié en intervenant dans le match pour le titre au Rumble. Batista lui assure le contraire, qu’il a fait ça pour le bien du groupe et insiste sur le fait qu’il n’y a pas de chef dans le Gang, qu’ils sont tous égaux. RKO ! RKO d’Orton pour réponse à la grande joie des fans ! Randy effectue le tombé. Un, deux, trois… non ! Les fans n’en reviennent mais Batista s’en est sorti ! Non seulement il est plus frais mais c’est aussi un ancien champion WFA ! Batista est un lutteur très résistant, il l’a prouvé notamment lors de sa rivalité avec Mike Knox et Samoa Joe avait eu extrêmement de mal à lui prendre le titre ! Mais Randy ne se désarme pas ! Il effectue son taunt habituel en frappant le ring à plusieurs reprises. Il tournoie autour de son coéquipier, il attend qu’il se relève, ce que ce dernier parvient à faire difficilement (contrairement au SdG qui est retombé au sol après avoir tenté en vain de se relever ). RKO ! RKO ! Non ! Batista a repoussé Randy ! Batista Bomb ! Batista Bomb ! Les deux hommes sont au sol. Batista a la main sur Orton. Un… deux… Batista retire sa main ! Batista retire sa main de lui même en s’apercevant que l’arbitre effectuait le décompte ! Quel beau geste ! Visiblement l’ancien champion WFA croit vraiment au Gang et compte toujours s’expliquer avec Randy Orton ! Mais Batista qui était en train de se relever lentement s’écroule ! Il s’est pris un énorme coup de genou de Bobby Roode ! Ce dernier effectue un tombé sur Batista dans la foulée ! Un, deux et dégagement de Tista ! Il fonce sur Orton, toujours au sol. Un, deux et dégagement également au grand dam de la foule ! Mais l’inspecteur n’en a pas fini, il relève Randy… Pay Off ! Pay Off ! (bridgring cradle suplex). L’arbitre effectue le tombé… Un, deux, trois ! Batista intervient… mais c’est trop tard ! Randy Orton est éliminé !

McMahon : Je vous demande un maximum de bruit pour…

??? : Woh woh woh !

McMahon : Que…

??? : Le mec essaie de piquer mon show, ou quoi ? Comment tu vas vieux ?

(C’est CM Punk ! Il débarque de nulle part depuis les gradins, entouré de spectateurs, en costume de soirée. Attitude cool, il tape dans les mains du public avec un sourire aux lèvres.)

McMahon : Ah… Bon, ladies and gentlemen, please welcome Phil Brooks, CM Punk !

(Applaudissements)

McMahon : T’étais censé être à Londres jusqu’à demain ?

CM Punk : J’ai pris l’avion hier soir. Disons qu’après la promo de Voiceless TV en Europe, on m’a proposé un Talk Show avec le guignol de Gangnam Style et les acteurs de Twilight. Ouais apparemment ils étaient à Manchester ce jour-là.

McMahon : T’as sorti ta clause « Voiceless TV » au bon moment vieux.

CM Punk : C’est le moins qu’on puisse dire… On en est où ? Ah oui… Randall. J’ai hâte de le retrouver, celui la… Randy Orton, mesdames et messieurs !




(Le multiple et ex champion du monde débarque de l’ascenseur dans un smoking noir et blanc impeccable, le sourire aux lèvres sous les applaudissements de femmes en délire. Ce rictus n’est pas sans perturber la plupart des fans babyfaces, ne voyant en Orton qu’un psychopathe du GANG avide de sang. Pourtant, c’est tout à fait décontracté que la vipère fait sa mue, serre la main de Mcmahon, observe un instant CM Punk et lui serra la main à son tour, s’installant dans le canapé.)

McMahon : Ça fait plaisir de t’avoir sur le plateau, Randall.

Orton : Ça fait bizarre d’être invité pour la sixième, Julian. Quelqu’un de mon envergure, on en fait le numéro un.

CM Punk : Ca commence bien…

McMahon : Fais pas attention, Randy. Punk voulait Morrison… Tu sais comment il est.

Orton : Ouais. Il était où, le buveur de flotte, d’ailleurs ?

McMahon : Absent.

Orton : Sérieux ?

McMahon : Ouais.

CM Punk : En promotion, les mecs. Alors ça y est, on est pas la deux minutes et c’est la tiz, génial !

Orton (rires) : S’il vous faut un remplaçant les mecs… Moi je saurais animer ET lutter en même temps. The GANG TV, pas mal non ? Phil’, tu as reçu mon message…

CM Punk : Quoi ? Pardon ? Excuse moi j’étais… Enfin ils rediffusaient ton élimination à No Way Out et j’étais dedans la, tu vois…

Orton : […]

McMahon (rires) : Okay… Ce No Way Out a laissé des traces, j’ai l’impression.

Orton : La ferme, Julian ! T’as vu mon état ? Les soins dans le bus commencent seulement à faire leurs effets… Et je ne parlerais pas du World Heavyweight Championship…

McMahon : Randy, je…

Orton : Randall. Et j’aimerais que tu me vouvoies, s’il te plait. Pour la gimmick.

McMahon (rires) : Pardon. Randall. Vous avez l'un des palmarès les plus impressionnants au sein de la WFA. Vous vous offrez même le luxe de devenir double champion du monde sur la seule année 2013. Pourquoi, au sommet, décider de s'associer à d'autres lutteurs au sein du GANG ?

Orton : C'est vrai, j'aurai pu continuer à faire cavalier seul, comme je l'ai fait depuis ma prise de titre au Royal Rumble. Seulement, quand on regarde la WFA, que ce soit en amont ou en aval, un malaise subsiste. La fédération est malade et ce virus a atteint les fondations mêmes de la Wresting French Addict.

McMahon : Les lutteurs ?

Orton : Ça s'est répandu de manière si lente mais si rapide, aussi. Et lorsque les fondations d'un régime, d'un pays, et dans ce cas, d'une fédération sont atteintes, il faut les détruire. J'ai essayé de le faire seul, en m'attaquant aux parasites comme Shane McMahon, comme l'Undertaker, ou comme Alberto Del Rio, mais il faut atteindre la source et, même malgré toute la motivation et le talent que j'ai, je ne pouvais y arriver seul. Il me fallait des alliés de poids et je les ai trouvés. Dave Batista, Ted DiBiase et Brock Lesnar s'en sont rendus compte aussi.

CM Punk : On peut aussi nommer Paul De Burchill, qui n’a cependant pas autant d’options que toi, Randy.

Orton : D'autres s'en sont rendus compte au sein de la fédération mais aussi à l'extérieur. Seulement, ils n'ont pas le courage, ni la force de se lever et dire STOP, comme nous l'avons fait. Le GANG a deux objectifs : détruire et reconstruire. Et ensemble, nous atteindrons nos objectifs.

McMahon : Vous voyez vraiment ça comme une rédemption pour la WFA ?

Orton : Précisément. Et, ça ne te choquera pas, mais c’est moi qui prends les décisions au sein du groupe. Merde quoi, tu ne vas pas offrir une ambition intellectuelle à Heath Slater, quand même ?

McMahon : Vous n'avez pas peur d'un coup de pute éventuel, comme à l'époque de l'Evolution, quand vous officiez à la World Wrestling Entertainment ? Alors qu'on vous voit ici lors de votre Elimination Chamber Match contre Batista...

CM Punk : Et on sait déjà qui a gagné…




Orton : La notion de peur m'est complètement étrangère. La peur, c'est moi qui la transmets. D'abord, l'Evolution n'est en rien comparable avec le GANG. L'Evolution correspondait au passé, au présent et au futur. Le GANG, c'est la lutte d'un présent pour retrouver un futur glorieux en se détachant du passé. Ensuite, est-ce qu'il y aura un coup de pute ? Peut-être, peut-être pas... Le futur n'est pas encore écrit. La trahison de l'Evolution m'a permis de devenir encore plus fort, sans être bridé par Triple H et Ric Flair.

Spectateur chauve dans le public : WOOOO ! YOU WANT THE MAN ? I AM THE MAN ! COME ON LADIES ! COME ON TOUCH MY TRALALWOOOOO ! WOOO !

Orton : Hum… Bref. Ils étaient jaloux. À la Wrestling French Addict, je n'ai qu'une totale confiance en moi. Mais j'ai tout de même confiance en Ted DiBiase, en Brock Lesnar et même en Batista, malgré notre passé commun.

McMahon : Vos matchs contre Daniel Bryan sont-ils selon vous parmi les plus grands de votre carrière à la WFA? D'abord avec Shane McMahon, puis Mister Money In The Bank... Vous n'aviez pas l'habitude de truster la tête d'affiche avant ce couronnement...

Orton : Non seulement, ce sont les plus grands matchs de ma carrière à la WFA mais ils font partis des plus grands matchs de la fédération.

McMahon : On en retrouve d’ailleurs deux, numéros 12 et 08, dans la liste des 20 plus grands matchs de la compagnie depuis l’arrivée de Smackdown, effectivement.

Orton : Ces quatre matchs font partis du patrimoine de la fédération et les fans s'en souviendront. Comme je l'ai dit à l'époque, les fans se souviennent de Hulk Hogan vs André le géant à WrestleMania 3, du côté de la WWE. Maintenant, les gens se souviennent de Randy Orton vs Daniel Bryan à WFA WRESTLEMANIA III. Et les trois autres affrontements ont été formidables car entre le « I quit » Match, le match de RAW et le final à WFA Invasion, c'était spectaculaire. Daniel Bryan avait le mérite de me pousser dans mes derniers retranchements.

CM Punk : De toi à moi, Randy, tu sais que j’ai du respect pour toi malgré nos… Enfin tu me comprends.

Orton : Continues.

CM Punk : Dans les coulisses, le GANG n'est franchement pas porté dans le cœur de tous. T’as pas peur d’une révolution backstage, amenant à un immense affrontement futur ?


Orton : Non...

McMahon : […]

Orton : […]

CM Punk : Quoi, c’est tout ? Sans blaguer, la partie « immense affrontement futur » et tout le bordel, elle était magique cette question !

Orton (rires) : Non mais c’est qui, ce mec ? Il est fou… « Non », c’est simple et direct comme réponse. S'il y a une révolution backstage, cela prouvera que les superstars en coulisses ont un minimum de volonté mais surtout un degré de stupidité encore jamais vu. Que dire d’autres ?

McMahon : Vu comme ça… On a pu voir Trent Barreta, Dolph Ziggler, les Wrestling Class Heroes et même CM Punk et le Boogeman tenter de vous barrer la route, en vain.

CM Punk (rires) : J’avais pas la bonne équipe.

McMahon : Bin voyons… Votre coalition de groupe est surement la plus impressionnante de ces dernières années. Pourquoi?

Orton : Parce que le GANG sait ce qu'il veut. Nous savons tous les quatre ce que nous voulons. Nous savons que nous sommes les meilleurs dans le business. Trent Barreta peut avoir un avenir brillant s'il se reprend en main et s'il sait faire les bons choix. Pour l'instant, ce n'est pas le cas.


Agius (dans le public) : Un rigolo, oui ! Autant de charisme qu’une vergeture ! Qu’elle gonzesse, va te mettre des barrettes, Trent ! Hahaha !

(…Silence…)

Agius : Les barrettes. Parce que c’est Barreta son nom. Euh… JOHN MORRISON JE T’AIME !!!!!

McMahon : Continuons.

Orton : Pour Dolph Ziggler, c'est exactement la même chose et il va l'apprendre très rapidement. Il ne sait pas saisir les occasions. Les Wrestling Class Heroes ? Ils appartiennent à une autre époque, qu'ils restent dans leur coin et tout ira bien pour eux.

McMahon : Qui redoutez-vous sur un ring de catch ?

Orton (rires) : Qui je redoute sur un ring ? Personne ! Je ne crains personne. Qui sont pour moi les meilleurs sur un ring de catch ? Brock Lesnar, Ted DiBiase et Dave. Beaucoup d'autres sont très bons mais aucun d'eux n'est en mesure de rivaliser avec moi ou avec eux. Je pense que je peux briser le kayfabe, on est là pour ça. Alors oui, ce sont les meilleurs, et de loin. Les premiers à l’entrainement, les derniers à quitter la salle… Faut voir la fonte qu’ils soulèvent, et le temps que Dibiase offre au GANG pour compter les billets… Ce mec, c’est notre écureuil Caisse d’Epargne. Le plus drôle dans tout ça c'est que jamais je n'ai redouté quelqu'un sur un ring même l'Undertaker et pourtant... Quand je me suis retrouvé face à lui, j'ai compris que je pouvais faire face à n'importe qui. Et quand je l'ai battu, j'ai su que je pouvais battre tout le monde.

McMahon : Composer en tant qu'homme de l'ombre il y a peu, en milieu de carte, quand John Morrison, Heath Slater, The Miz ou Shawn Michaels trustaient le Main Event... Non-respect de votre talent ou simple transition vers une gloire toute indiquée ? Putain, celle-là aussi elle est bonne, de phrase…

Orton : Je suis un homme de l'ombre. Je ne suis pas un héros, comme Mike ou Shawn ; ou pire, quelqu'un qui tente de se faire passer pour un héros, tel que les John Morrison, les Christian, ou maintenant Dolph Ziggler. Les gens connaissent et reconnaissent mon talent. Les spectateurs le savent, les lutteurs le savent, les bookers et les officiels le savent. Je m'identifie plus à Rorschach qu'à Superman. Bien sûr, c'est une image qui ne veut pas dire grand-chose. Non-respect de mon talent ? Qui était main-eventer à WrestleMania III ? Qui a été choisi par HBK pour devenir champion du monde poids lourd ? Qui a été élu superstar de l'année ? Qui a eu le droit aux félicitations de l'Undertaker au Hall of Fame ?

McMahon : Randy Orton.

Orton : Il n’y aura que du respect car je l’incarne, et je le mets en pratique tous les jours en donnant le maximum sur un ring, avec les collègues. Etre supérieur n’est pas un choix, on né avec. Moi, je suis de cette nature-là. Sans le vouloir, mais en profitant un maximum.

CM Punk: La Road To Wrestlemania est déjà bien entamée. Des projets, des ambitions pour le Biggest Stage Of Them All ?

Orton : Le Main-Event. Arriver en tant que champion du monde poids lourds et partir en tant que champion du monde poids lourds.

McMahon : Et pour la suite ? 2014 ?

Orton : La même chose... Je suis un compétiteur, Julian. Je ne peux pas te dire mieux. Si, pourquoi ne pas venir à bout des mécréants de cette fédération et reconstruire la WFA, avec le GANG ?

McMahon : Votre nouveau rôle de Top Heel au sein de la fédération n'est pas sans ravir les plus smarts des fans. Pourtant, et je parle hors kayfabe, vous n'étiez pas l'un des lutteurs des plus populaires auprès du WFA Universe. Le GANG ne vous aide donc pas plus que vous n'aidez le GANG ?

Orton : C'est vrai que je suis pas le plus populaire, le plus applaudi et le plus hué, excepté à UHW City. (rires) Le GANG a été une opportunité incroyable pour nous quatre. Est-ce qu'il m'aide plus que je ne l'aide ? Je ne sais pas trop. Je dois avouer que la réponse n'est pas facile. Disons que, c'est en partie vrai. Je nuance parce que nous apportons tous notre contribution au GANG parce que le GANG nous apporte beaucoup aussi.

McMahon : Un clan n’est-il pas plus difficile à gérer ? Avec l’image, les sorties, la nature maléfique à longueur de temps…

Orton : Si, bien sûr. Il faut faire partie des grands, pour figurer dans un tel groupe.

CM Punk : Putain… Ce gars s’écoute quand même encore plus parler que moi…

Orton : T’as un problème avec ça, Punk ?

CM Punk : Je crois que tu le sais très bien…

(Les deux hommes se lèvent et se font face. Orton titille la cravate de Punk de manière irrespectueuse, tandis ce que le Straightedge ne baisse pas les yeux.)

Orton : C’est…

CM Punk : Ouais. Précisément. Une cravate italienne hors de prix.

Orton (rires, se rassoit) : Okay, je m’incline.

CM Punk (de même) : Non, t’as pas démérité, franchement !

McMahon : Mesdames et messieurs surtout ne bougez pas, dans une petite page publicitaire nous reviendrons pour la dernière partie de cette émission et le Tag Team Match prévu, encore une fois merci à vous Randall pour cette apparition ! On vous retrouve à Raw Is War dès la semaine prochaine… Et, comme toujours, dernière question. Le lutteur que vous souhaiteriez plus que tout affronter ?

Orton : Damn… Hum… J'ai eu la chance d'affronter des grands lutteurs. Les confrontations que j'ai le plus apprécié étaient contre Dave Batista. Je rêvais de l'affronter à la WFA et nos deux confrontations après WrestleMania étaient spectaculaires. J'ai affronté Sting, Ric, l'Undertaker, Daniel Bryan, John et tant d'autres. Faire face à Mensah-X serait très sympa, tout comme AJ. Mais j'adorerai affronter un grand Rey Mysterio... Rey, si tu me regardes, again…

McMahon : Randy Orton, ladies and gentlemen ! A tout de suite ne bougez pas, dans Voiceless TV !




Merci à SwantonBomb pour la petite ITW !  

J'aime Agius et Chereau

C'est honteux de passer sur LE match de la soirée comme ça ! (ouais je parle bien sûr du Steamboat vs Kaytlin ).

Et Shelton Benjamin sera engagé car il a dit que c'était honteux que Tyler Black ne soit pas sur la carte et il a parfaitement raison en tant que headbooker je dois m'insur... comment clowny a eu son lutteur viré pendant le ppv ? Comment son autre lutteur est le larbin de Dibiase ? Comment ça sa lutteuse c'est fait coupé la tête ? Comment ça coffee a lui aussi perdu tous ses matchs ? Comment ça tous les headbookers ont perdu leurs matchs ?

Mais... mais putain ramenez-moi cette foutue corruption !

HUSKY HARRIS

Husky Harris  

J'veux dire... Randy Orton  


Moi je dis, il bluffe, le Gang ça durera jamais ah ah ah ah !

Quel homme...

CM Punk : We’re back ! Live pour la dernière partie de VTV, et j’ai eu l’occasion de rattraper mon retard, merde c’était vraiment le bordel dans les coulisses ?

McMahon : T’as même pas idée. On a du faire appel à trois caméramans différents pour choper l’intimité du PPV. Bon, sur les trois, y en a qui a fait un petit séjour à l’hôpital…

CM Punk : Blessures ?

McMahon : Non, dépression. Il est tombé sur Steamboat et Kaytlin en plein… Nip Tuck style, quoi.

CM Punk : What the…

McMahon : Non mais c’est pas ça…

CM Punk : C’est quoi alors ?

McMahon : C’est Kaytlin. Elle faisait l’homme. Forcément le gars, ça l’a perturbé.

CM Punk : Ouais je comprends… En même temps, c’est le genre de truc qu’on peut pas trop diffuser… Euh… Rappelle-moi pourquoi on ne peut pas, déjà ?

McMahon : Intimité des lutteurs.

CM Punk : Exact… Bullshit… Bref, ladies and gentlemen… Pour la première fois depuis la création de ce talk-show dont, allez je l’dis, je suis le boss, nous avons l’occasion de recevoir un manager de la WFA ! Et pas des moindres. Responsable d’une des plus grandes stars d’hier et d’aujourd’hui, critiqué, adulé, mais qu’on adore détesté, c’est avec cynisme et humour noir que nous accueillons sur ce plateau…

McMahon : Marine Le Pen !

CM Punk : What ?

McMahon : Comme il y aura de l’humour noir ! Haha… Le Pen, humour noir…

CM Punk : Ah quand même... […] Putain, ça te réussit vraiment pas, les vacances… Anyway, que la foule se lève pour, même si ça en étonnera plus d’un… NAK ! Nak est à Voiceless TV !




(Le manager du double champion du monde débarque de l’ascenseur le visage fermé, concentré et sérieux, ne prétends pas plus d’intérêt que ça au public. Il serre la main de Julian McMahon avec envie, faisant ensuite face à un CM Punk qui semble aussi gêné que lui. Les deux hommes hésitent, tendent un bras fébrile l’un vers l’autre, s’observent, avant de ricaner chacun dans leur coin et de se faire une poignée de main fort chaleureuse et une accolade ! Le public exulte, les deux hommes rient jaune avant de se retourner, chacun allant de son "pecno", "ducon", "connard" marmonné en douce en se ressuyant la main. L'hypocrisie, reine de la télévision grand public...)

McMahon : Nak, bienvenu parmi nous. C'est un honneur de vous avoir sur le plateau de Voiceless TV. Vous êtes le premier manager à venir parler WFA avec nous ce soir, que pensez-vous du produit actuel de la fédération ?

Nak : C'est un produit de qualité, mais encore brut. Il peut être bonifié, amélioré, si l'on se débarrasse de certaines "impuretés". C'est tout ce que j'ai à dire.

McMahon : Cette émission représente-t-elle pour vous un bonus indéniable à la WFA, ou, et on connait votre aversion pour CM Punk…

CM Punk : C’est réciproque.

McMahon : Ou ne représente-t-elle qu’un moyen pour le Straightedge de rester dans la lumière malgré la retraite?

CM Punk : Euh… Tu me feras voir tes fiches de question, à la fin du show, okay ?

Nak : Voiceless TV représente une occasion pour moi d'être écouté, et de faire ce que je maîtrise le mieux : parler. Je me contrefiche de CM Punk, de cette émission, de ce qu'elle représente. Et de grâce, cessez donc de tenter de raviver de vieilles polémiques pour attirer de l'audience. C'est Punk qui vous l'a glissée dans l'oreillette cette question ?  

McMahon : Pas du tout, je…

CM Punk : Je te l’avais dit, il est fort…

McMahon : Vous êtes le manager d'un ancien double champion du monde poids lourds et multiples champions par équipe, Chris Jericho. Est-ce difficile de promouvoir cet homme en dehors des rings ?

Nak : Chris Jericho n'a pas besoin de quelqu'un pour le promouvoir. Son nom, son palmarès, son expérience, et son talent parlent pour lui. On lui met des bâtons dans les roues, à son partenaire aussi d'ailleurs. Mais tout vient à point à qui sait attendre. De plus il a récemment pris une décision majeure, qu'il vous communiquera en temps voulu.

CM Punk : On va revoir les évènements survenu à No Way Out, lors du votre 4WAY Tag Team Match. Un final dont je ne suis pas super fan, d’ailleurs. En régie, c’est à vous !




McMahon : Vous connaissez bien Chris hors WFA. Il est, à ce que l'on dit, très proche de son public, en tant que lutteur mais aussi sur les écrans et sur une scène de rock. Ce n'est pas difficile de maintenir le kayfabe à longueur de temps ?

Nak : Quand on nous pose ce genre de question, c'est qu'on souhaite mettre le kayfabe à mal monsieur. Mais pas de difficulté, non, parce que le Jericho que vous voyez actuellement est presque le Jericho authentique. S’il est moins proche de son public ici, c'est aussi parce que ce n'est pas le même public. Quand les gens viennent pour le voir chanter, ils sont sincères. Il n'est pas le plus reconnu dans ce domaine, ni le plus populaire, mais c'est quelque chose de vrai, de réel. A la WFA, l'amour du public vacille selon la forme des stars du moment. A un moment donné, cette hypocrisie se ressent sur le comportement des catcheurs. Certains, comme Chris, agissent en conséquence.

McMahon : Parlez-nous de Ted Dibiase. Après une longue traversée du désert l'an dernier, son retour dans la lumière est indiscutable. Pensez-vous qu'il aurait pu avoir le même parcours, et le Pure Championship notamment, en solo ?

CM Punk : Rappelons que Dibiase est membre du GANG depuis plusieurs mois...

Nak : La fin justifie les moyens. Peut-on reprocher à Ted DiBiase d'utiliser ses atouts ? Non. Il est riche, il est intelligent, il se sert de tout ça. Les gens en oublient qu'il est également un très grand catcheur, c'est l'inconvénient. Mais lui et moi n'en avons cure ... parce qu'au final, il gagne. C'est sans aucun doute la personne la plus authentique de la WFA, il ne se cache pas derrière des faux semblants. C'est un requin, et il l'assume. Le Gang a été un catalyseur. C'est là la grande force de Ted: il sait maîtriser le contexte qui règne dans la fédération pour servir ses objectifs personnels et faire des bénéfices.

CM Punk : Est-ce que tu pourrais imaginer un match entre Chris Jericho et Ted Dibiase à Wrestlemania ? Où irait ton soutien ?

Nak : A personne. Un tel match ne pourrait être que le Main Event de Wrestlemania, et cela suffirait à mon bonheur.

CM Punk : Wrestlemania, qui sera le prochain et dernier Pay Per View de la saison, dans quelques mois.

McMahon : Quelles sont les superstars qui, selon vous, méritent un push important dans les semaines a venir ?

Nak : "Mériteraient", Monsieur. On ne vous a pas appris la conjugaison à l'école de journalisme ?

CM Punk : Tu déconnes, Julian…

Nak : Ma réponse ? Je préfère m'attarder sur ces catcheurs en plein push qui sont surestimés, à l'image de Trent Barreta, John Morrison, ou de Dolph Ziggler. Ils reflètent les mauvais choix de cette fédération. Mais je serai attentif à ce que fera John Cena ces prochaines semaines, il semble sur la bonne voie, et j'aime ce changement d'attitude.

McMahon : On sait que vous n'êtes pas vraiment attaché aux gimmicks loufoques comme le Show du Grenier, ou la rivalité Layla-Britani, qui, pourtant, est connue comme l'un des plus grandes de la fédération. Pourquoi?

Nak : Sérieusement, c'est quoi ces questions ? La réponse vous la connaissez déjà. Prenez Show du Grenier, comparez le à Randy Orton par exemple. Ça revient à comparer un clown à un chef d'état. Le clown est drôle, amuse la galerie, mais au final il ne sert à rien. Le chef d'état en revanche ... That's the point. De plus, ce genre de gimmicks desservent leurs porteurs, qui manquent cruellement de crédibilité en dépit de ce qu'ils peuvent montrer sur le ring.

McMahon : Si pour un soir, vous pouviez établir le classement des cinq lutteurs les plus overrated de la WFA, qui choisiriez-vous et pourquoi?

Nak : CM Punk !

CM Punk : 312 jours de règne. Un talk show perso. Agius et Chéreau. A ce prix la, même si ça reste au talent, je veux bien être overrated !

Nak : Mais d'autres noms que j'ai cité plus tôt entrent dans cette catégorie. Je ne me répéterai pas. Cherchez-vous à lancer une polémique pour avoir matière à écrire vos prochains torchons, en me posant de telles questions ? Changement de sujet, merci.

CM Punk : Allez, Julian, impose-toi !

McMahon : Je… Je… On change de sujet. Souhaiteriez-vous mettre votre empreinte du côté de la division féminine dans les jours à venir ?

Nak : Ne vous en faites pas pour cela, j'ai déjà laissé mon empreinte dans certaines parties de la division féminine.

CM Punk : Damn… D’un autre côté, on dit que les Bella Twins cherchent un manager...

Nak : Ça tombe bien, Ted DiBiase recherche des masseuses.

McMahon : Quel avenir voyez-vous à la WFA ? Au Gang ? Vous imaginez des départs chez les lutteurs prochainement ? Des retours ?

Nak : Le Gang peut durer, se renouveler. De nouveaux membres peuvent arriver, d'autres partir. Ce qui est bien, c'est que ce groupe s'assume: il est là pour aider chacun à progresser, et atteindre ses objectifs. Cela peut être source de conflits, on l'a vu avec Orton et Batista, ou DiBiase et Lesnar. Mais au final, si on regarde ce qui a été accompli ... le potentiel est là. Parce que le Gang, c'est 2 titres de champion du monde, et un titre de Pure Champion. Et une domination franche sur la WFA, sans véritable force opposée. Pour le reste, wait and see. Rien n'est gravé dans le marbre.

CM Punk : On peut pas lui retirer des réponses intelligentes, et ça me tue de le dire…

McMahon : Dernière question : Dr Who ou Stargate SG-1 ?

Nak : Hum… Farscape, juste pour vous faire chier.

McMahon : Nak merci d’avoir été avec nous, avant de conclure ce show, vous avez l’occasion de rester avec nous pour le grand match de ce soir !

CM Punk (ôte son T Shirt et laisse deviner une tenue d’arbitre) : Car le show ne s’arrête pas là ! Ladies and gentlemen, the following contest is sheduled fooooor one fall !!!!!




CM Punk : Oh yeah… Introducin’ first, from Dublin, Ireland, weighted at 272 pounds, HE is a former Hardcore and Intercontinetal Champion… The Celtic Wa… Oh, merde !

John Cena ! C’est JOHN CENA ! Le Champ’ déchu arrive derrière un Sheamus venant tout juste de faire son entrée, armé d’une chaise ! Il frappe l’Irlandais dans le dos une fois, puis une autre, une autre, et encore une ! Devant le sourire sadique d’un Nak bien installé sur son canapé, Cena continue de faire pleuvoir les coups de chaises sur Sheamus avant de le soulever et de le balancer contre le bureau de CM Punk ! Les fans n’en croient pas leurs yeux, et n’ont même pas le courage d’huer cette action. Personne, pas même Julian McMahon qui est déjà loin dans les coulisses, ne s’attendait à voir arriver le Marine sur le plateau. Il relève encore une fois Sheamus et claque une droite directement dans le crâne de l’irlandais. Son vis-à-vis s’écroule au sol… Cena regarde le public, sans la moindre expression sur le visage, et lève le bras en l’air ! Incompréhensible, il… Il fait le signe du You Can’t See Me avec juste le majeur de visible ! « You Can’t FUCK me » hurle-t-il avant de… Et voilà le Big Show ! L’adversaire originel du Celtic Warrior tente d’intervenir ! Qu’est-ce… Non ! Cena fait parler sa puissance… Il le prend directement sur ses épaules ! C’est une séquence incroyable qui résonne comme un missile sur le plateau… Double A ! Attitude Adjustement à travers la table de CM Punk ! Le visage du Straightedge se voile en un mélange de colère et de surprise. Il ne peut que se mettre en position de défense, tel un boxeur, quand Cena se tourne vers lui. Il se rapproche… Les voilà face à face. Punk ne comprend pas, il ne baisse pas sa garde et parle avec le Champ… La caméra est trop loin pour entendre la conversation… Mais Punk attaque ! CM Punk se jette sur Cena, lui qui était pourtant un des favoris de la voix des sans voix réponds et c’est un échange de droite ! Punk esquive un enfourchement pour atterrir dans le dos du Marine et High Kick ! Il touche sa cible ! Cena est groggy, Punk hurle et se retourne vers les fans, bien décider, sans animosité aucune bien entendu, à défendre son show. C’est sans compter sur un Cena opportuniste qui venait de s’écrouler prêt d’une chaise ! Il la ramasse promptement, attend le retour du Kid de Chicago et OH MON DIEU ! La chaise directement dans le crane ! Punk s’agenouille, secoue la tête, tente de fondre une dernière fois sur le Champ’ mais le dernier coup de chaise le sèche définitivement. Reste, pour clore cette émission, l’image d’un Cena s’accroupissant devant la carcasse de Sheamus, le regard vide. S’il n’a pas marqué les esprits par une domination honnête face à deux adversaires et demi, Cena n’est plus l’homme qu’il était.

McMahon : La… La suite, au prochain numéro…



Un grand merci à Nak pour avoir répondu à mon entrevue !  

Ainsi s'achève cette reprise de Voiceless TV grand format qui aura été un très très long travail, moi qui voulait marquer le coup avec une grosse émission ! J'espère que vous aurez apprécié le show, n'hésitez pas à commenter, merci à ceux qui auront suivi en live, commenté, commentent, ou commenteront ! Rendez vous après Wrestlemania pour un prochain numéro qui sera un 100% Divas ! Bonne nuit à tous et encore un GRAND merci aux invités de Punk d'un soir !

Deux branleurs qui font semblant de se chamailler. Manquait plus que Morrison et le taux d'ego dans la salle serai devenu aussi puissant qu'une ogive nucléaire.  

Citation :

McMahon : Je… Je… On change de sujet. Souhaiteriez-vous mettre votre empreinte du côté de la division féminine dans les jours à venir ?

Nak : Ne vous en faites pas pour cela, j'ai déjà laissé mon empreinte dans certaines parties de la division féminine.

CM Punk : Damn… D’un autre côté, on dit que les Bella Twins cherchent un manager...

Nak : Ça tombe bien, Ted DiBiase recherche des masseuses.

BOOM!

Reprise très en forme pour Voiceless TV, avec une nouvelle preuve que désormais, faudra arrêter de faire chier Cena!

Très bon show ce soir j'ai vraiment pris plaisir à le lire merci TS, ne serait-ce que pour tout le mal que tu t'es donné pour pondre ça !

Très bon ce Voiceless TV de rentrée !

- Iron Cum !     Faut arrêter de fumer la moquette, TS !

- Très agréables ces reviews !

- Agius et Chéreau sont splendides, on dirait les vrais.  

- Shelton et Mensah en équipe ? Oh oui oui oui oui oui OUI ! Je dis oui !  

- Sympa l'interview du Boogeyman.

- Par contre, il y a grosse faute professionnelle là : fallait pas inviter Orton voyons ! Fallait inviter le champion du monde poids lourds, le Patron, la vitrine et la star de cette fédération, l'Animal, Dave Batista !   (ou même les deux ensemble, voire le Gang entier) Tu aurais eu de meilleurs ratings, Serge.  

- OMG ce final avec un Cena possédé sans pitié aucune !  Très efficace. Bravo.

Et des gros bisous à Heel et Swanton, naturellement.

Effectivement un très long et un très bon show ( même si Shelton est un gros con  ) mon préféré jusque là.
On voit que tu tiens autant que nous à voir Cena triompher... Tricky si tu nous lis ne rate pas le coche l'ami.

Le dernier message maintient le niveau, bonne itw de Nakou, bonne intervention de Cena... excellent Voiceless Tv, bien joué !