C'est Georges, tout affolé, qui apparaît à l'écran. Il déambule à travers les couloirs, à la recherche de quelqu'un. Il arrive dans les vestiaires des Knockouts.

Georges : Mademoiselle ! Dieu merci, vous êtes là !

En effet, Britani est assise sur un banc, la tête baissée et la ceinture posée à côté d'elle.

Georges: J'étais mort d'inquiétude ! Qu'est-ce que vous faisiez ?

Knight relève la tête et tourne la tête en direction de son majordome, mais sans vraiment le regarder.

Britani : Je... Je réfléchissais.

Georges : Vous avez disparu il y a une semaine ! Sans donner de nouvelles ! Si je ne vous avais pas trouvé ce soir, j'aurais prévenu les autorités.

Britani : Pourquoi, Georges ?

Georges : Excusez-moi ?

Britani : Je vous ai renvoyé. Je vous ai renié. Et quand vous êtes revenu, je vous ai forcé faire des choses que vous ne vouliez pas. Pourquoi vous continuez à vous inquiéter pour moi ?

Georges : Je vous témoigne le respect que j'ai toujours eu pour vous.

Elle se lève brusquement, toujours sans jeter un regard à son interlocuteur.

Britani : Du respect ? Vous êtes bien le seul à penser que je le mérite.

Georges : J'ai fait la promesse de rester à vos côtés quoiqu'il arrive.

Britani : Sauf si une autre femme vous fait tourner la tête.

Georges : Vous m'en voulez d'avoir offert mes services à mademoiselle Wallace ?

Britani : Est-ce que vous avez préféré travailler pour elle ?

Le majordome hésite pendant une seconde.

Georges : Vous êtes... différentes, toutes les deux. Elle est plus...

Britani : Pulp, c'est ça ? Je ne vous en veux pas, Georges. Ni à vous, ni à elle. C'est à moi que j'en veux.

Knight se met à rire.

Georges : Qu'est-ce qu'il y a de si drôle, mademoiselle ?

Britani : Je... ah ah...Je viens... juste de me...ah ha ha ha... Pardon, je viens juste de me souvenir d'une plaisanterie.

Knight reprend son souffle.

Britani : C'est elle qui avait raison. C'est une farce. Tout n'est qu'une farce.

Georges : Vous allez bien ?

Britani : Elle avait compris. On peut essayer tant qu'on veut d'enrober la vérité, la maquiller, Layla a vu le vrai visage de cette fédération et elle a choisi d'en être une parodie, une farce. J'ai entendu une blague un jour. Un homme va chez le médecin. Il lui dit qu'il est déprimé, la vie lui parait dure et cruelle. Il dit qu'il se sent tout seul dans un monde menaçant. Le médecin lui répond « le remède est simple, le grand clown Paillasse est en ville. Allez le voir, ça vous remontera ». L'homme éclate en sanglots « Mais Docteur, je suis Paillasse ».

Elle sourit.

Britani : Bonne blague, tout le monde rigole, roulement de tambour, rideau.

Georges : Mademoiselle, vous...

Britani : Vous ne voyez pas ? Tout ceci ! Vous, moi, le titre, la WFA ! Tout n'est qu'une farce ! Layla a tenté de me le montrer. Mais j'ai été aveugle. A propos de tellement de choses... Les choses sont tellement... différentes depuis qu'elle est n'est plus là. Et... elle s'en est allée avec une partie de moi.

Le majordome est quelque peu désorienté.

Britani : Je ne m'attends pas à ce que vous compreniez. Layla saurait, elle ! Ca fait des semaines que j'essaie de la chasser de mon esprit mais elle ne veut pas s'en aller.

Elle se prend le crâne entre les mains.

Britani : Plus j'essaie de l'oublier, plus elle s'accroche. C'est ce qu'elle a toujours fait. Elle s'est insinuée dans ma tête. C'est elle qui m'a pervertie ! Pas l'inverse. Non, non. Ce... ce n'est pas ce que je voulais dire. Ce que je voulais dire, c'est que Layla m'a changé, au plus profond de mon être. Mais j'avais besoin d'un déclic. Et je l'ai eu. Quand Alicia a failli me prendre mon titre, quand mon règne a été sauvé par Stacy, quand j'ai fui face à Serena. La semaine dernière a été le pire moment de ma vie. Et je me suis dit : "Plus jamais ça."

Elle marque une pause.

Britani : J'avais besoin de réfléchir, de prendre du recul. J'avais besoin de trouver ce qui n'allait pas. Il faut que j'arrive à la comprendre. Mais pour cela, j'ai besoin de votre aide, Georges.

Georges : Tout ce que vous voulez, mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ?

Britani : Vous pourriez aller me louer un film ?

La championne et son majordome échangent un sourire entendu puis Georges tourne les talons et disparaît du champ.

Santino : Mamma Mia! Cette division féminine, c'est Noël toutes les semaines!

Maryse: Pfff... Santino!

Santino : Que?

Maryse: "Mamma Mia"? Sérieusement? Calice de Christ, vous pourriez arrêter avec les préjugés? Tabernacle!

Santino : Ma...

Maryse: Ma rien du tout! La suite!

Santino: Que vous êtes bella quand vous vous énervez <3

Justin Roberts : The following contest is sheduled for one fall… And it is a Money In The Bank Qualifying Match !

Justin Roberts : Introducin’ first, from Cincinnati, Ohio, weighted at 224 pounds… Dean… Ambrose !

L’ancien membre des « Bad Mood Miracle » débarque sous le titantron sans prêter attention à la foule, qui le siffle copieusement. Dans sa guérilla urbaine l’opposant à Antonio Cesaro, le public n’a qu’une place infime dans le cœur du Street Boy. Voir même nulle. Ce que l’Arena lui rend bien. Sous une bronca assommante, Ambrose s’invite dans le ring en ne quittant pas la mallette du Money In The Bank suspendu au-dessus de lui. Sérieux, la qualification pour Wrestlemania ne semble pourtant pas son premier objectif… Ni sa principale source d’angoisse.

Justin Roberts : And his opponent, from Panama City, weighted at 189 pounds…. Mister euh… « Suck My Tra-la-la »… ADAM COLE !

Il y a un monde entre Dean Ambrose et Adam Cole, rookie dévergondé issus des circuits indépendants. Vanneur, insouciant, dangereux, le Panama City Playboy, bonnet de Noel lancé au public, arrive avec une heat encourageante, lui qui n’est pas non plus en ordre de sainteté auprès du WFA Universe... Il ôte ses lunettes, les balances derrière lui en proposant diverses fellations aux jeunes femmes présentes dans les premiers rangs. Drôle de manière de préparer son match… Une bonne demi-douzaine de gifles ne brisent pas son enthousiasme. Beuglant une toute-puissance qu’il est le seul à deviner, il pavane, s’esclaffe, entre dans le ring et désigne la mallette du doigt. En dehors de sa gimmick loufoque, une participation à Wrestlemania serait pour lui inespérée. Ses qualités techniques et son endurance ne sont plus à prouver. Si Adam Cole veut marquer l’histoire, ça commence par une victoire à Smackdown. L’arbitre effectue un rapide contrôle des deux hommes, se rince l’œil au passage, et fait signe au timekeeper de sonner la cloche. Que la fête commence !

Maryse: J'adore la musique!

Money In The Bank Qualifying Match : Dean Ambrose (François) VS Adam Cole (Loghar47)   

Les deux hommes se tournent rapidement autour, s’observent tout en reluquant l’emblème de Wrestlemania, perdu dans les cimes du stade. Si l’un d’entre eux validera son ticket pour le Greatest Stage’ dès ce soir, la tâche sera plus compliquée pour le malheureux perdant qui devra se passer du Money In The Bank, opportunité sans précédent de prouver sa valeur. Adam Cole ricane bêtement devant son adversaire, avant de proposer une épreuve de force. Ambrose, le visage sombre, préfère rester dans les cordes, discutant avec l’arbitre. Comme si l’ombre d’Antonio Cesaro, son ancien partenaire, planait dans l’Arena. Cole s’impatiente, nargue son vis-à-vis et provoque la foule en désignant son… son petit oiseau aux fans du premier rang. Un supporter de la D-Generation X, surement un passionné des temps anciens, vient brandir un drapeau en l’honneur de Shawn Michaels et Triple H sous les yeux du Panama City Playboy, qui lui réponds sobrement « Suck It ? Really ? You suck my di… » et coup de coude d’Ambrose ! Le match est enfin lancé ! Le Street Dog vient s’écraser sur Cole et lui assène une série de droites pleines de rage et de colère. L’arbitre de la rencontre s’interpose, agrippe Dean par la taille et le fait reculer. L’ancien Tag Team Champion ne veut rien savoir, essuie une goutte de sueur perlant sur son front et repart à l’assaut avec un enzuigiri ! Suivit d’une prise de tête qui vient plaquer le Panama Playboy au sol. Ambrose place son genou sur la nuque de son adversaire, hurle quelques mots au public avec des yeux emplis de haine et prends de l’élan grâce aux cordes… Descente de la cuisse directement sur le crâne de Cole ! Puis une deuxième ! Et une autre ! Il attend que son challenger se relève pour placer une suplex dans la foulée ! Cole tente un contre… atterrit sur ses jambes pour foncer vers les cordes, rebonds instantané et powerslam ! Powerslam d’Ambrose qui l’attendait de pied ferme ! Tentative de tombé… 1…2… et il n’y aura pas trois. Le ton du match est donné, silence dans les rangs !

Sans tambour ni trompette, le soutien des fans ne se faisant guère entendre, Ambrose place sa technique sur la table et ne manque pas d’asseoir sa supériorité sur le match. Pour être honnête, on peut même décrire un Adam Cole complètement largué. Si ce n’est pas le squash que certains fanas du hardcore pouvaient attendre, on n’en est pas loin. Série d’atémis, low kicks, cordes à linge et même un Superkick qui étale Cole face contre terre, Ambrose déroule mais ne cherche pas à faire le tombé. Il enchaine ses meilleurs mouvements aux grands damnes d’un Panama Playboy qui est clairement un niveau en dessous de son adversaire. Appelez ça l’expérience. Même un réveil tardif, dessiné d’un timide Malenko Kick sur le Street Boy, ne parvient pas à briser la machine en marche depuis quelques minutes. Etourdit, l’ancien Jon Moxley esquive de justesse un Spear de Cole qui vient s’écraser sur l’un des turnbockles ! Le zèle dont fait preuve Ambrose ne laisse aucune place à l’émotion. Concentré, sérieux, il ne fait pas mal à Cole par plaisir, mais par intérêt. Le message se veut clair, et surement à l’attention de Cesaro. Confiant, il monte la carcasse de Cole sur la troisième corde pour une Superplex des familles ! Elle passe ! Enorme mouvement qui intervient très tôt dans la partie, à la surprise des commentateurs qui applaudissent la prise de risque. Dean s’allonge sur son adversaire, une main en l’air pour le pinfall : 1…2…. Et 3 ! C’est… NON ! 2,99 ! Premier signe d’agacement dans les mimiques du Street Boy, qui fait craquer les cartilages de ses mains en se parlant à lui-même. Aux vues de la concurrence quasi inexistante que lui offre Cole, il se voyait déjà surement grimper les échelles du Money In The Bank.

Impassible, presque dérangeant, Dean profite d’un léger temps de pause pour scruter l’affiche de Wrestlemania. La route vers le show des immortels ne sera plus très longue, il faut agir au plus vite. Prise de tête portée par l’ancien des Bad Mood’, Cole se dégage et attends le retour d’Ambrose, tentative d’enfourchement mais le Street Dog glisse comme un ver des épaules d’Adam Cole pour lui asséner un dropkick dans le dos ! Cole est à genoux, devine l’ombre du son adversaire fondre sur lui et roule à l’extérieur du ring pour gagner un peu de temps. Le match est extrêmement compliqué pour le fou du phallus. Il plie et déplie frénétiquement son bras gauche, ayant déjà subi quelques impacts ce soir, et remonte sur le ring sans broncher. Il est accueilli directement par un nouveau coup de patte sur le torse. Cole souffre, tente de bloquer la jambe de son adversaire à bout de bras, mais se fait surprendre par un Roll Up ! 1…2… Et dégagement reflexe. Cole se relève en grimaçant, la mine des mauvais jours. A croire qu’il avait sous-estimé les qualités athlétiques de son adversaire. Une fois sur ses deux jambes, il se retourne sans compter sur un Street Dog survolté qui fond sur lui en Running Calf Kick ! Oui ! Non ! Le Panama City Playboy se décale sur la droite au dernier moment, prends de l’élan, rebond à l’aide des cordes et croosbody ! Ça passe ! Il vient de le couper en deux ! Enfin de la dynamique chez Cole ! Revanchard, il fauche les jambes d’un Ambrose à peine relevé pour le ramener au sol… Figure Four ! Il la tente ! Non, facilement dégagé par l’ancien Tag Team Champion qui en profite pour reprendre l’avantage avec un Big Boot dans le minois. Presque trop facile. Cole manque d’expérience, et même ce soubresaut ne peut le nier.

Ambrose ne perd pas une seule seconde. Il relève son martyre dans l’instant, se tenant les côtes après un crossbody ayant quand même eu son petit effet. Dean continue son travail sur l’abdomen de Cole avec plusieurs middle kicks ravageurs. Celui-ci recule jusqu’aux cordes… Et c’est presque un Shining Wizard que vient porter l’ancien Bad Mood Miracle sur… Non ! Esquivé ! Mister Suck My Dick s’échappe au dernier moment, frôle le corps d’Ambrose et le devine heurter les liens du ring. C’est l’ouverture ! Il attrape la tête d’un adversaire groggy dans la foulée et DDT ! Demandant à l’arbitre un compte plus rapide qu’à l’accoutumé, il vient s’affaler sur Ambrose pour la première fois : 1..2…. tout de suite retourné par le Street Dog ! 1…2… et le contre in extremis du Panama Playboy ! Roll Up ! 1…2…. Ambrose enroule ses jambes autour du cou d’Adam : 1…2…. Dégagement reflexe ! On ne sait comment, Cole se rappelle un passé de lutteur et tente de voler le match, nouveau petit paquet, il s’accroche au slip d’Ambrose ! 1…2…. Ce n’est pas suffisant ! Le rythme s’enflamme dans cette rencontre, là où on ne l’attendait plus ! Le Street Dog s’écarte et joue les contorsionnistes pour… Attendez… Il va partir en soumission ! La Surfboard ! Elle est magnifiquement portée ! Cole hurle et souffre le martyre, il fait « non ! » de la tête pour tenir et survivre dans ce match, mais l’ancien Tag Team Champion resserre son étreinte… La salle est debout ! Ambrose continue, sans succès, et préfère casser la prise de lui-même pour reprendre ses esprits. Rageur, il râle sur l’Aréna tout entière quand Cole vient lui assener une balayette pour le ramener au sol… Et Figure Four Leg Lock ! Tentative de Figure Four… Qu’est-ce que…. La salle bascule dans le noir ! L’obscurité envahit la ville ! Quelques éternelles secondes s’écoulent…

Que… NEUTRALIZER ! Neutralizer d’Antonio Cesaro sur… Wait… sur Adam Cole ! Il vient de placer sa prise fétiche sur l’adversaire d’Ambrose, un rictus sadique sur le visage ! Le suisse est hilare, et quitte aussitôt le ring pour fuir le long de la rampe d’entrée. Ambrose n’a pas le temps de comprendre les évènements que la silhouette de son partenaire déchu s’efface dans le décor. Le match est terminé, quel coup de tonnerre dans l’Arena !

Dean est fou de rage, attrape l’arbitre par le col en lui hurlant qu’il n’y est pour rien. Celui-ci ne veut rien savoir, montre l’intervention de Cesaro à l’écran, sur le titantron, et en profite pour filer à l’anglaise. Le Street Boy s’agenouille, se prend la tête dans les mains, et voit son adversaire d’un soir s’envoler inconscient vers Wrestlemania. Le public demeure silencieux et compatit, à défaut d’encourager, Dean Ambrose. Effondré, il se relève et court d’emblée en direction des vestiaires ! La caméra coupe son action, et des images de Cesaro sont maintenant diffusées. On le voit dans le bureau de John Laurinaitis, une chaise en main. Ses yeux demandent Ambrose comme une offrande. Il est hilare, caché derrière la porte, persuadé d’avoir monté le coup du siècle. Des bruits de pas… Il se tient prêt… C’est John Laurinaitis himself ! Il débarque dans son bureau et couine comme une petite fille à la vue de cette chaise, stoppée au ras de son visage. Confus, le grand manitou de Smackdown ne cherche même pas à comprendre, et s’enfuit en appelant la sécurité. Cesaro reprend sa place, et attends une poignée de secondes. Pourtant, pas de Street Dog. Le suisse avait pourtant anticipé la plainte de son ancien collègue au General Manager, mais il n’en est rien. Le jeu se retournerait-il contre lui ? C’est sur la pointe des pieds qu’il sort de la pièce et se dirige vers la salle de musculation, croisant quelques lutteurs aux passages. Justin Gaybriel lui donne une délicate fessée, qui n’a comme conclusion qu’un coup de chaise dans le visage ! Premier rappel à l’ordre, ne jamais déranger un suisse nerveux. Il surveille les couloirs, rien. Ce jeu de massacre n’est pas au gout de William Regal, qui préfère partir plutôt que de calmer Cesaro. Le voilà dans la salle de muscu, toujours pas d’Ambrose. Juste Fandango, en pleine séance de tapis roulant. Antonio respire, devine des gouttes de sueurs sur son crane… Un bruit derrière lui ! Non, ce n’est que Fandango, marmonnant les paroles du dernier hit de Ricky Martin.

Cesaro : Putain… Qu’est-ce que vous avez tous à jouer les pédales… Gaybriel, Ambrose, toi…

Fandango : Pardon ?

Cesaro : Rien. Ferme ta gueule.

Fandango : Ça ne va pas Antonio ?

Le suisse éclate, se retourne vers l’ancien Johnny Curtis et le mitraille de coup de chaises dans le torse ! Plus d'une dizaine, à quoi se combine une souplesse directement portée sur la réserve d’haltères. Hurlant des mots doux à l’encontre d’Ambrose, il semblerait que le mindgame du Street Boy ait prit l’avantage sur la force physique du Double C. Le prince du circuit indépendant passe à tabac un Fandango en perdition, qui achève sa séance par une barre de fer directement dans la face ! « A TON AVIS J’AI L’AIR D’ALLER COMMENT, TETE DE NŒUD ? » lui beugle le Miracle Européen, consterné. Cesaro s’acharne maintenant sur le dos du danseur en lui pulvérisant un Medecine Ball à bout portant ! La messe est dite, mais la rage du suisse n’est pas terminée. Anxieux, il passe ses nerfs sur Fandango, et attrape un kendo stick pour porter le coup de grâce, sur la nuque de sa victime. Il lève bien haut son arme… Ferme les yeux… Et s’abat sur lui ! Que… NON ! IL EST LA !!!! DEAN AMBROSE ! DEAN AMBROSE SE JETTE SUR ANTONIO CESARO ! Le brawl tant attendu commence ! C’est l’ovation dans l’Arena, qui se délecte de cette mise à mort organisée à travers l’écran géant ! Ambrose compile des droites et des gauches sur Cesaro, sans compter sur ses genoux qui viennent éventrer son adversaire ! Amorphe, surpris et diminué, le suisse tente tout de même de répliquer. Mais comme Gilbert Colbart lors des présidentielles, ses attaques ne font pas mouche. Il est rapidement contré par Ambrose qui prend possession de la chaise…. pour lui faire épouser les jambes de Cesaro ! Un, deux, trois, quatre, Ambrose ne s’arrête plus ! L’ex Double C rampe, quitte la salle en fermant la porte derrière lui, que le Street Dog prend soin d’éclater avec une barre de fer ! Celui ci retrouve le sourire, un de ces sourires qui ne présage rien de bon pour son vis-à-vis. Le personnel de la Wrestling French Addict reste figer devant cette scène, que même les membres de la sécurité esquivent. Cesaro se relève péniblement, fait tomber tout ce qu’il trouve à porter de main derrière lui pour freiner les mouvements d’Ambrose, mais rien n’y fait. Dean rattrape son adversaire et le propulse contre un distributeur de boisson ! De petits éclairs fourmillent au dessus d'eux, Cesaro réplique avec une manchette et reprend aussitôt la fuite. Prudence est mère de sureté, sans doute... Ambrose secoue la tête, fonce, tête baissée, et le voilà qui saute sur le suisse ! Non ! Antonio attrape Dean en plein vol et OH LORD ! Il vient de le projeter à travers une table !!! Personne ne l’avait vu venir ! Il récupère un morceau de plâtre sur le sol, qu’il place en dessous du menton d’Ambrose. Il ne peut pas… Non pas ça ! Prise d’élan… et non non non ! PUNT KICK ! GOD FREAKIN’ PUNT KICK sur Dean Ambrose ! Des taches de sang viennent aussitôt gicler sur le morceau de parpaing, pulvérisé dans la mâchoire du Street Dog. Ce geste ne semble même pas ravir Cesaro. Il se contente de récupérer la carcasse d’Ambrose, l’amenant maintenant dans le parking de l’Arena. Groggy, Dean n’est pas en mesure de répondre. Le visage ensanglanté, il garde les yeux ouverts par on ne sait quel miracle,sous les coups de poings frénétique de son ancien partenaire, et se devine trainer vers une voiture. Cesaro le place dans une petite Audi TT flambant neuve, avant de refermer les portes derrière lui. Attendez… Un moteur démarre, des pneus de voitures se crispent, juste derrière lui… C’est à ce moment qu’il se retourne et distingue Velvet Sky dans son petit coupé !! Des larmes coulant le long de ses joues, sans doute choquée par la scène, Velvet est au volant d’une voiture s’apprêtant à quitter le show. Cesaro se prend la tête dans les mains, jure, s’avance vers elle et lui murmure quelque chose… Elle tente de fermer sa vitre, qu’Antonio, après un rire nerveux, brise d’un coup de poing ! Il attrape sa tignasse, lui murmure de… Elle le repousse, le gifle en faisant non de la tête…

Cesaro : FAIS LE ! TU M’ENTENDS SALE PETITE GARCE ? TU AS VU CE QU’IL M’A FAIT ? CE N’EST QU’UNE LARVE, UN BON A RIEN ! Velvet… Je t’en prie… Je n’ai plus que ça.

Sky : Je ne peux… Je ne peux pas, Antonio. Je pourrais le tuer !

Cesaro : Si tu ne le fais pas… Je peux te garantir que je veillerais personnellement à faire de ton entourage des putain de tétraplégiques jusqu’à la fin de leur existence !

Sky : Bordel… Je…

Cesaro : Velvet.

Sky : Pitié, je…

Cesaro : FONCE DANS CETTE AUDI PUTAIN DE MERDE ! SI TU NE VEUX PAS DETRUIRE AMBROSE, JE LE FERAIS MOI-MEME ! Sors de la bagnole. Magne-toi. SORS DE CETTE PUTAIN DE…

Sky : Antonio, derrière toi !

HEADLOCK DRIVER ! Headlock Driver d’Ambrose sur Cesaro au dernier moment ! C’est incroyable ! Ambrose à la mâchoire en sang, il ne tient plus debout, s’écroule juste après la prise mais parvient à placer sa prise de finition sur son rival ! Le crane de Cesaro vient percuter le capot du coupé ! Quel retour ! Velvet est terrorisée, ne bouge plus, les mains crispées sur son volant qu’elle ne peut plus lâcher. Une bosse de la taille d’un ballon de football se dessine sur son capot, dont elle n’a cure. La diva préfère ôter se ceinture de sécurité et quitter les lieux en vitesse, alors qu’Ambrose ne semble pas en avoir fini. En perdition, Dean rassemble les dernières forces qui lui restent pour soulever Cesaro et le placer contre le toit du coupé. Il le roule difficilement jusqu’au sommet, le tout accompagné de quelques droites pour maintenant le suisse endormit. Il n’en aurait de toute façon pas besoin. Ambrose est maintenant debout devant son ancien partenaire, KO, quand quelque chose de gros vient titiller son esprit. Son regard se tourne vers la gauche, et s’abandonne à la vue d’un Tour Bus garé juste à côté d’eux ! A en croire les décorations extérieures, il semblerait qu’il appartienne à John Morrison.

Ambrose (rire provocateur) : Alors tu… tu voulais me percuter, hein, fils de pute ?

Le Street Dog, qui a déjà bien fait l’éloge de son surnom ce soir, descend de la voiture et se dirige fébrilement vers le bus. Sa tête demande des choses que son corps semble lui refuser, et c’est en grimaçant qu’il… qu’il grimpe sur le bus pour…. Non… Il utilise les rétroviseurs comme marchepied, et le voilà au sommet du Tour Bus ! Il est à plus de trois mètres de haut, devine le corps d’Antonio Cesaro en contre bas. Etourdit, il est pris d’un vertige qui le force à mettre genou à terre… ou plutôt à toit. Murmurant quelques mots, il se redresse, retire sa coudière en la jetant au visage du suisse… Quand les lutteurs de la WFA arrivent ! Sandow, Smith, Steamboat, Slater, Goldust, Dinero, Axel… Ils courent tous en direction du parking pour tenter de mettre fin au brawl pour… NON C’EST PAS POSSIBLE ! DIVING FUCKIN’ ELBOW d’AMBROSE QUI PASSE A TRAVERS CESARO ET LA VOITURE ! BAW GOD !!!!! Il est complètement fou ! ! ! Le staff médical et les lutteurs ne bougent plus, se regardent et n’en croient pas leurs yeux ! D’une improbable descente du coude, Ambrose et Cesaro viennent de passer à travers le toit d’un coupé ! Aucun des deux hommes ne bouge, et c’est une sirène d’ambulance qui vient rompre un silence d’église. Les sauveteurs s’empressent de venir aux soins des deux lutteurs, brisés, qui ont joués leurs vies à détruire celle de l’autre. Ils sont rapidement placés dans des civières, en route pour l’hôpital le plus proche. Le coupé est complétement défoncé. Les médecins demandent aux caméras d’arrêter de filmer, tant les stigmates du brawl sont nombreux. Comme dernière image, l’avant-bras meurtri d’Ambrose dégoulinant. On repasse alors le ralenti de la Diving Elbow d’Ambrose qui vient s’offrir à Cesaro… avant d’entrer dans le bureau du General Manager.

Laurinaitis (au téléphone) : JEANTLEMAINE ! Je... je veux te dire à toi le docteur maboule de la... la... merd' où j'turbine moi déjà ?... La wouéfun ! Ouais ben je veuz... le PIPOLE VEUZ... Que Zambroze et Ceza"Burps" zoit bien pris z'en... en... SOIGNEZ LES ! Faites comme docteur Queen... elle est chueeeeette cette gunzesse ! BOARPS ! Bizou au revoir la prochaine...

Laurinaitis raccroche le combiné et s'écroule la tête sur son bureau avant de se taper un roupillon. A côté de lui plusieurs bouteilles de "Méthode forte" sembles avoir succombé à sa soif ainsi qu'a celle des APA à ses côtés.

Carlito : Oh eh ! Camarade ! Va falloir s'réveiller.

Laurinaitis : Gnun ?

Joe : T'avais t'une n'anonce na faire.

Laurinaitis : Nune ?

Carlito : A propos de notre match de la semaine prochaine Lauri. Aller on boit un coup pour se donner du courage et on s'y met.

Laurinaitis : *Gloarp !* Moaaaaaah ! Fait chier... je voulais être cow-boy moua pas speakerine marde !

Joe : Mais voui on sais coupain, pleure pô va. Boit donc un coup ça va aller mieux.

Laurinaitis : *Glouarp !* beuuuuuh... la flemme...

Carlito : Aller si tu passe l'annonce on te filera des parties gratuites au flipper du bar.

Laurinaitis : Vrai ?

Carlito : Ouais ! Tiens reprend un verre.

Laurinaitis : Vrai de vrai ?

Joe : Puisqu'on t'eul l'dit. Parle pas quand ton verre est plein.

Laurinaitis : *Gloarps !* BUARPS ! 'ardon... PIPOLE DE MON COEUR ! Le tripla traitre de eul show de la s'maine prochaaaaahaine sera un match de neumber oaaane... eu l'contraire. Le match de neumbeurre ouane conteunder pour les titre tageul tim serasse un triple traitre match ! Et les z'A... les z'AP... les z'APERO !

Carlito : APA !

Laurinaitis : Non merci ! Les z'APERO comme c'est mes potes et bah y s'ront d'dans ! Et si y a quequ'un qui veux s'en prendre à... ààààà mes copains... ben y va voir un peu...

"Boum !"

Laurinaitis : Rooooooonflllll !

Joe : Ayé il est cuit !

Carlito : Ouaip ! Et il s'est enfilé quatre bonnes bouteilles le salopard !

Joe : Une chance qu'elle soyes remplites de grenadines.

Carlito : Tu l'as dit. Aller on rentre au bar fêter la nouvelle avec Sara.

Joe : Ouais ça s'arrose.

Laurinaitis : Zzzzzzz... Rrrrr ma Maryse... Zzzzzz... Jungle speed power... Zzzzzz

Et voilà le GM... avec un chapeau de cow-boy sur un scooter électrique. Il arrive en zig zag avec un paquet cadeau sous la main. Il gare sa bécane contre un des poteau du ring ( ou il s'est viandé dedans on sait pas ) et se ramasse par terre sous les rires du public.

Puis il monte tant bien que mal sur le ring avant de demander un micro.

Laurinaitis : Oh ! Eh le people... Arrêtez de tourner quand j'vous cause ! Bon... ben je... mais qu'est c'que j'fout là moi ?... Ah oui !

Lauri remonte son bénard et se rattrape vite au cordes manquant de se viander.

Laurinaitis : Au der... dernier Smack... Sm... Bisous, non... Au dernier Smacks... Smackdown j'ai fait une belote... une boulette. J'auray pas du donner de title shot à-ààààààà Salt... le roux là ! Maintenant Roger Dibiase il est tout péteux. Et moi je m'ai fait gronder. Alors éh ! Moi pas con j'ai trouvey une solution ! Oh éh Roger Dibiase mon poto ! Viens là j'ai un cadeau !

La foule commence tout d'abord à huer le nom de The Bank, mais des petits malins se mettes à scander des "RO-GER ! RO-GER !" qui résonne désormais dans toute l'aréna.

Laurinaitis : Ouais alley les enfants ! On appelle Roger, il est cool ! A poil Roger ! A poil Roger ! A poil ! ♪♫

Ted Dibiase débarque avec son larbin Paul Burchill. Il a l'air vraiment furax et les chants "Va y Roger ! Va y Roger ! Va y ! ♪♫" ne sembles pas vraiment aider.

Dibiase prend un micro des mains de Justin Robert et lui met une claque au passage avant de monter sur le ring bien furax.

Dibiase : John c'est quoi ce bordel ? Tu me fout la honte devant tout ses...

Laurinaitis : OUAAAAAAAAIS ! VOILA ROGEEEEEEER !

Public : YEAAAAAAAAAAAAH !

Dibiase : TED ! C'EST TED !

Laurinaitis : AAAAAH ! OU CA ?

Dibiase : Mai... Paul si je vois l'ombre d'un sourire tu va déguster. John maintenant fermez là. N’aggrave pas ton cas tu va avoir des problèmes.

Laurinaitis ne semble pas entendre... voilà qu'il exécute la danse de la macarena.

Laurinaitis : Dale a tu cuerpo alegria People Power ♪

Que tu cuerpo es pa' darle alegria y cosa buena ♫

Dale a tu cuerpo alegria, People Power ♪♫

Hey People Power ♫♪

Foule : AHAÏ !

Dibiase : FERME LA ! Je vais parler de ton comportement à JBL et tu va voir ce que tu va voir. On ne m'humilie pas comme ça de la sorte. Je vais te faire dessouler moi poivrot de mes deux !

Laurinaitis : Ouais mais ta gueule deux secondes que j'cause ! Burps !

Foule : YEAAAAAAAAAAH ! Lauri ! Lauri ! Lauri !

Ted est prêt à exploser, il vire au rouge écarlate... on croirait voir de la fumée sortir de ses oreilles. Burchill lui se mort fort les lèvres pour ne pas éclater de rire.

Laurinaitis : Oh !... Oh toi Teddy !... Mon coupain ! J'ai pas été gentil t'avec toa ! C'est pourquoa que moa... J'ai dacidaaaa... décidéééé... de réhabiliter ( Oh putain j'l'ai dit sans m'tromper ça ! Burps !) une ceinture de praaaaastige. Voui ! Parce que le People aime les ceinture et que moi j'aime le people. Et donc voilà Teddy pour toa... une ceinture digne d'un champion de ton... de ta... c'est un titre vachement digne.

Ted se calme un moment... mais reste perplexe. Il arrache le paquet des mains de Laurinaitis et commence à le déchirer méfiant... pour en sortir le...

Laurinaitis : TV TITLE ! PEOPLE POWER !

Foule : YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Laurinaitis : Et un hip-hip-hip hourra pour notre nouveau champion ! POUR TED DIBIASE ! HIP-HIP-HIP ?

Foule : BOUUUUUUUUUUUUUUUH !

Laurinaitis : Wéééé ! Bon les règles d'autour de ce titre sont très simple ( écoute bien j't'explique )... il doit t'être défendu only on télévision... burps ! Et donc de...

Dibiase balance la ceinture au visage de Laurinaitis qui se retrouve le cul par terre.

Foule : BOUUUUUH !

Dibiase : POUR QUI EST CE QUE TU M'A PRIS ESPÈCE DE MINABLE ? UN JOBBER ? UN PERDANT ? UN MOINS QUE RIEN ?

Foule : YES !

Dibiase : SHUT UP ! JE SUIS TED DIBIASE ! JE SUIS PLUS RICHE QUE TOI ! QUE VOUS ! QUE TOUT LE MONDE ICI ! JE SUIS UN LUTTEUR PURE ! JE MÉRITE MA CEINTURE DE PURE CHAMPION ! ELLE EST A MOI ! PAS CETTE BRELOQUE ! LAURINAITIS TU VA PAYER POUR T'ÊTRE FOUTU DE MOI ! JE VAIS TE COULER COMME L'EUROPE A COULÉ LA GRÉCE PAUVRE MERDE !

Dibiase s'en va furieux sous les hués de la foule, il balance un coup de pied dans le mini-scooter électrique de Laurinaitis avant de disparaitre en backstage suivi de son larbin.

Laurinaitis toujours le cul par terre à l'air de rien avoir pigé à ce qu'il viens de se passer.

Laurinaitis : Bon ben j'en fais quoi d'ma belle ceinture maintenant moi ?

Hey ! Mais voilà the master of the suit-up ! The Bryan Kendrick... et derrière lui le Big Show du Grenier... dans un jolie costard également. Quelques personnes siffles le Big Show, pas pour manifester un mécontentement mais pour lui signaler qu'il a plutôt la classe là dedans.

Les deux hommes rentres sur le ring alors que Laurinaitis peine de nouveau à se mettre debout.

TBK : Cher monsieur Laurinaitis ! Vous êtes un homme plein de bon sens et sans doute un sacré Don Juan de maison de retraite. Mais je vois cette ceinture sur votre bras et je me dit "Ah voilà un objet qui irai parfaitement avec un costard"... et comme le costard va parfaitement à The Bryan Kendrick... CQFD ! Monsieur Laurinaitis, je serai honoré d'être le nouveau TV Champion de Smackdown... Avec votre accord... et celui du People Power of course.

La foule est partagé. Mais mieux vaut cet hurluberlu plutôt que Dibiase, du coup la réaction est en partie positive.

Laurinaitis : Oh ben j'vois pas d'problème. Aller hop ! Nouveau champ...

Mais alors que Laurinaitis allait offrir le titre à The Bryan Kendrick, une grosse paluche viens attraper tout doucement le titre... c'est celle du Big Show du Grenier.

Foule : YEAAAAAAAAAH ! SHOW ! SHOW ! SHOW !

TBK : Hey ! ... Hahaha ! Super drôle copilote ! Aller file moi ma ceinture... éh ! ... Mais !

TBK saute, mais le Big Show du Grenier lève bien haut le titre et l'homme au costard peine à ne serai ce atteindre la lanière de cuir du bout des doigts.

TBK : Aller mec ! Soit sympa merde ! Un titre ça attire les gonzesses.

BSDG : Bryan... j'ai passé la pire soirée de ma vie... les sorties en boites sordides, les travelos, les dealers, les flics... heureusement pour ma famille qui regarde que ça a été fait hors caméra... en plus ce costard... il m’oppresse. C'est pas celui que je voulais. Tu m'avais promis celui de Hitman.

TBK : Mais l'Italien te va tellement mieux. Aller bon sang baisse un peu le bras que je... mais... Han ! RAH ! DONNEUH !

BSDG : Bryan... y a un truc que je déteste dans les jeux, c'est qu'on gagne via cheat-code... tu veux être champion, il faut se battre pour ça. Sinon on est rien qu'un kikoo casu'. Et d'ailleurs... moi aussi je le veux ce titre. J'ai longtemps bataillé dans cette fédération et ma conviction c'est que je mérite une récompense, une ceinture, une victoire finale avec un tableau de fin bien chiadé. Tu veux ce titre, je veux ce titre... Que demande le peuple ? THREE ! TWO ! ONE ! FIGHT !

Foule : YEAAAAAAAAAAAAAAAH !

Laurinaitis : WOOOOOOOOOOOOOOH ! Bon les gars, j'vais m'évanouir dans deux secondes... eurps ! Donc avant de sombrer dans les... les lim... les... Les pommes de terres je vais vu dire... AMENEZ MOI UN ARBITRE ! ON A UN MATCH DE CHEUMPOMY... DE CHAMPIONNAT REUWAIT HIRE REUWAIT NOOOOOOOW !

*Boum !*

Johny Ace tombe la tête en arrière et se remet à ronfler. Pendant qu'un arbitre le dégage du ring, un autre demande au Show du Grenier de lui donner le titre pour le lever bien haut au centre du ring.

Show du Grenier déchire son costard à la manière d'un Hulk Hogan... ce qui horrifie TBK... avant de faire naitre dans son regard une rage folle ! Ouuuuh ! Et le voilà qui retire son costard avec soin. Le match va être violent les amis ! Le match pour le titre TV c'est en direct sur Smackdown les enfants !




Kendrick se jette sur Show, il tente de le fait reculer avec une série de coups de poing dans le ventre, mais Show ne bouge pas d’un millimètre. Big Show absorbe tous les coups de son adversaire, c’est à son tour d’en donner ! Les Atémis pleuvent sur le torse de Kendrick, ce dernier est acculé dans le coin, Show le projette dans le coin opposé, s’en suit une Clothesline monstrueuse qui fait s’asseoir Brian. Le géant le relève par les cheveux, coup de pied dans l’abdomen, Snap Suplex ! Show veut tenter le tombé, mais TBK roule avant le contact avec son adversaire ! Brian est dans le coin, il s’en aide pour se redresser, Show s’approche de Kendrick et le prend en Front Headlock mais il se débat, et réussi à se dégager, s’en suit une coup de genou dans l’abdomen puis un Dropkick dans le genou droit, qui fait s’agenouiller le Big Show, Kendrick monte sur la seconde corde et Dropkick qui touche la cible, les pieds viennent s’encastrer dans le tempe de Show. C’est au tour de Kendrick de tenter le tombé, même pas 1 ! Show s’est dégagé avec une impressionnante force. Kendrick tourne autour du Big Show, il marche sur la main du géant qui commence à ne plus apprécier le spectacle. Brian va dans les cordes mais est arrêté par le Big Show qui s’était dressé simplement devant lui! Knee Drop de Show ! Il redresse TBK, l’envoie dans les cordes et Flapjack ! Brian s’est découvert des ailes, il est monté très haut pour redescendre encore plus vite ! Show jubile et affiche un sourire qui fait plaisir aux fans, il lève sa grosse main pour signifier la prochaine prise qu’il va porter. Il aide Brian à se mettre sur ses jambes, étranglement !

Chokeslam! Esquivé par Kendrick qui parvient à retomber derrière son adversaire et vient à nouveau attaquer le genou du géant part derrière. Brian Kendrick pousse difficilement Show hors du ring, il s’écrase sur les tapis de sol alors que Kendrick engage une conversation avec l’arbitre en plein milieu du ring. Kendrick coupe court à la discussion, il prend de l’élan et s’élance sur Show, Suicide Dive ! Brian touche la cible et Show vient cogner contre la table des commentateurs. Kendrick monte sur les escaliers et saute sur Show mais ce dernier l’arrête avec un atémi qui stoppe TBK net et tombe sec sur le sol. Show redresse son adversaire mais Kendrick parvient à se sortir des mains de son adversaire et lui envoie une claque, Brian remonte sur le ring et Show le suit mais Brian le prend de vitesse avec un Baseball Slide qui repousse à nouveau Show.

Brian descend du ring mais Show remonte de l’autre côté et Show prend de l’élan et s’arrête juste devant les cordes alors que Kendrick est parti se cacher derrière les commentateurs par peur d’un saut du géant. Il descend du ring alors que TBK passe la tête sur le côté de la table, Show est dans son dos et l’attape par le cou, il le redresse mais Kendrick attaque les fondations de Show, une nouvelle fois, il cible les genoux. Kendrick se défoule à coups de pieds et de genoux dans le flan. Ca fait plusieurs secondes que Show est attaqué à l’extérieur, Brian tente de soulever le Big Show qui est complètement KO alors que l’arbitre est à 4, Kendrick parvient à la mettre à genou et tente de le pousser sur le ring, ce qu’il n’arrive pas à faire lorsque Show se réveille et assène une droite dans le flan de TBK, Show le soulève et le lance dans le ring par-dessus la troisième, Show grimpe difficilement le tablier et reprend ses esprits appuyé sur la corde, il s’engage en direction de son adversaire qui grimaçait après s’être réceptionné sur l’épaule, Show s’élance dans les cordes et Splash! Show se couche sur Kendrick, 1…2… Brian a mis le pied sur la corde. Le Geek demande un peu de soutien au public, qui lui offre de bon cœur, ce dernier relève son adversaire, l’envoie dans les cordes et le couche avec une droite dans le front ! Show le relève directement et se prépare pour à nouveau pour son Chokeslam, Kendrick est bien pris dans l’étranglement et Show s’apprête à la soulever alors que Brian se dégage de l’étranglement et Jumping DDT ! La tête du géant s’est plantée dans le ring, Brian retourne le Big Show et tente le tombé, 1…2 … Non ! Kendrick hurle sur l’arbitre, Show remue au centre du ring et revient sur ses genoux, Kendrick se place dans le dos du géant guettant son retour sur ses jambes, Sleeper Hold !! Big Show se tortille dans tous les sens pour tenter de faire valser TBK mais il reste fermement bloqué dans l’étreinte de son adversaire. Big Show commence à fatiguer et à avoir la respiration boquée, il plie et tombe à genoux au centre du ring, l’arbitre lui demande s’il veut abandonner, à quoi il répond par la négative. Big Show aidé par le public parvient tant bien que mal à se relever et recule droit dans le coin, Brian est écrasé contre le coin. Big Show se claque pour revenir à lui, il attrape Kendrick par la taille et Side Walk Slam ! Suivi d’une Leg Drop ! Big Show semble vouloir prendre le contrôle du match, projection dans le coin et Corner Splash, le Geek envoie Brian par-dessus la troisième corde qui s’écrase violement sur le bord du ring avant de s’effondrer sur le sol. L’arbitre entame son compte de 10 !

Big Show descend du ring pour aller ramasser le corps inerte, mais Kendrick simulait et se redresse illico et frappe Show dans la face, Show arrête le poing en le maintenant dans sa main, il rigole et l’expression de Brian change directement, Show serre sa main et Kendrick lui demande d’arrêter, il exerce une grande pression sur le poignet de son adversaire qui se retrouve à genoux. Big Show relâche la pression et rentre dans le ring, il en ressort illico et projette Kendrick contre les barricades, il prend de l’élan et Spear !! Les barricades lâchent et les deux lutteurs se retrouvent ensevelis sous les parties du décor. L’arbitre descend et vient vérifier l’état des deux hommes. L’arbitre bouge une plaque et voit les deux hommes qui bougent avec Big Show presque sur ses genoux, il remonte dans le ring et continue le compte, il est à 5. Show est sur ses quilles à 7, il relève son adversaire et le renvoie dans le ring puis y pénètre. L’arbitre vient signifier au Big Show que de telles actions sont interdites, pendant ce temps Kendrick est revenu sur ses jambes difficilement et prend Show par surprise, il lui saute sur le dos et martèle son crâne avec son coude, ce qui le fait tomber à genoux, Brian s’élance dans les cordes et Clothesline qui couche le géant ! Il monte sur les cordes, Moonsault ! Ca touche, il tente le tombé ! 1…2…2,5 !! Kendrick veut continuer sur sa lancée, il remet  son adversaire sur ses genoux et DDT ! TBK attrape la tête de Show et tente un Camel Clutch, c’est porté !! Brian plie le géant en 2 ! Il applique une pression énorme sur le dos du Big Show, l’arbitre demande s’il veut abandonner ce à quoi, il répond à nouveau par la négative. Show résiste, se traîne et réussi à agripper la première corde ce qui fait casser la prise. Brian le prend alors en Chinlock, mais Big Show le contre et l’envoie dans les cordes, Crossbody énorme du Big Show !! 1…2…2,5 !

Kendrick est toujours dans la course ! Il se relève difficilement, il pose un genou à terre, une opportunité à saisir pour Show, qui ne s’en fait pas prier, il attrape TBK par la nuque et l’envoie  dans le coin et Splash !! Kendrick est acculé dans le coin, le geek se rend dans le coin opposé à son adversaire, s’élance et esquive de Kendrick!! Show s’écrase sur le coin et tombe à la renverse, Brian tente le tombé, 1…2…2,8 ! Show est encore dans le match. Il veut redresser son adversaire mais Show le fait reculer, TBK fonce sur lui et porte un Running Knee. Show est assis dans le coin, Kendrick le relève, Facelock. Il le traine vers le centre du ring et se projette dans les cordes, Surpassement de Show du Grenier ! Show le relève une autre fois, et l’envoie encore dans les cordes, Mais cette fois c’est Brian qui a le dessus Electric Mayhem ! Show vacille et TBK prend de l’élan, Enzuigiri, esquivé par Show qui s’est baissé juste à temps.  Show patiente que Kendrick revienne sur ses jambes, Chokeslam ! C’est passé, Show couvre son adversaire, 1…2… Non ! Kendrick survit étonnamment dans ce match. Show relève encore son adversaire et va à nouveau porter son Chokeslam mais Kendrick esquive et saute sur la troisième corde Crossbody ! WMD !! La tête de Kendrick est fracassée par l’énorme poing de Show, Kendrick tombe sur le ring inerte, Show du Grenier le couvre, 1….2….3 !




Roberts : Here is your winner... and your neeeeeeeeew WFA Television Champion, The World Largest Geek, Show du Grenier !



Le Show du Grenier commence à peine à réaliser qu'il viens de gagner son tout premier titre WFA. La foule est debout et acclame le nouveau champion.
Les larmes au yeux le géant lève bien haut son nouveau titre sous l'ovation de ses fans. Il demande ensuite un micro.

BSDG : J'en ai rien à secouer de ce qu'a dit Dibiase, ce titre a marqué l'histoire et je vais en écrire une nouvelle et longue page. Une putain d'épopée à la Zelda ! Je serai le meilleur TV champion qu'ai connu cette foutu fédération !

La foule lance une dernière grosse ovation pour le champion. Celui si fair-play viens prendre des nouvelles de son adversaire du soir.

BSDG : Ça va Brian ?

TBK : Haha... aie ! Je... je t'ai laissé gagné ! Voilà tout, tu avais besoin de cette victoire... avec... avec ma classe et ton titre on va se lever plein de canons ce soir.

BSDG : Ben voyons... tu peux pas retourner en boite après mon punch.

TBK : I can and I will ! Une fois mon nouveau costard enfilé on va se faire une soirée de folie pour fêter ton nouveau titre. Ca va être légen... wait for it...

Marella: Et sinon, délicieuse infante, que faites-vous ce soir?

Maryse: Nom d'un caribou! Santino!Prends des cours de drague!

Marella: Ma! Como elle a compris!? Tiens, le soir tombe!

Les lumières dans l’aréna s’éteignent. Le silence se fait, le public ne sachant pas tellement à quoi s’attendre. Petit à petit l’excitation monte, est-ce là l’arrivée d’une nouvelle superstar, le retour d’une ancienne gloire, qu’aurait préparé sous l’effet de l’alcool John Laurinaitis. Les ardeurs du public sont vite calmées lorsque résonnent les premières notes d’une chanson que les audiophiles reconnaissent rapidement.

Pour les autres, il s’agit d’une surprise que de voir entrer, sous une lumière qui le suit, le reste de la salle étant éteinte, John Morrison, tout de noir vêtu. Le public le conspue, mais la musique masque relativement cela. Morrison porte un coussin noir lui aussi, une ceinture WFA brisée est sur le coussin avec un bandeau « Rest in Peace ». Morrison s’avance lentement, très lentement, accroissant les huées, puis monte sur le ring, et dépose enfin au milieu du ring le coussin et les objets qu’il soutient. La musique se coupe, sur un « This is end » de Jim Morrison mais les lumières ne se rallument pas pour autant. Seuls l’ex WFA Champion et le titre brisé sont éclairés, chacun par un projecteur différent.

JoMo : « Si John Morrison est devant vous ce soir, ce n’est pas pour parler de John Morrison. Non… John Morrison est en deuil. La WFA est en deuil. Les vrais fans de la WFA sont en deuils. Les vrais fans de lutte sont en deuil. Oui nous sommes en deuil car lors de No Way Out, le titre WFA est mort. C’est pourquoi, moi, John Morrison, vais lui rendre un dernier hommage. Mais respectons d’abord une minute de silence ».

Des « Morrison sucks » comblent la minute de silence, dont la longueur exaspère la foule au plus point puis l’ex champion WFA reprend.

JoMo : « Le WFA Championship… le WFA Championship à LE titre de la WFA. Ô John Morrison sait que certains accordent plus de valeur au World Heavyweight Championship, mais le WHC n’est que plus vieux que le WFA Title. Le Titre WFA est nettement plus prestigieux. Revenons sur son histoire. Le WFA Championship a été créé par Monsieur DelNiro après qu’il ait acheté la compagnie concurrente de la WFA, l’ULM. Le WFA Title est ainsi devenu le titre majeur du Show numéro 1 de la compagnie. C’est en effet ce qu’a prouvé l’incontestable victoire de Smackdown sur Raw lors des dernières Survivor Series. Quoi qu’en dise JLB, ou le Ranch, Smackdown est le show numéro 1 et le WFA Title était donc le plus grand titre de cette compagnie. Ô certes, le titre partait de loin. Le premier champion qu’il connut n’était autre que Mike Brant, un homme sale, mal rasé, mal coiffé, rustre, dont la beauté sur un ring est égale à la beauté des vergetures de la plupart de vos épouses. Comme tout le monde s’y attendait, Fort Knox perdit le titre face à Dave Raplapla, qui lui non plus n’était pas très beau, absence de cheveu, tatouages hideux, charisme proche du néant, et technique toujours aussi pataude et maladroite. Puis Croatia Joe s’empara du titre, un alcoolique bedonnant aussi stupide que laid. Fort heureusement, sentant la déchéance du WFA title arrivé, un homme, un héros, s’insurgea et sauva la WFA ! Cet homme était John Morrison ! John Morrison s’empara du titre après une victoire vaillamment acquise et brava tout les dangers pour illuminer ce prestigieux trophée ! John Morrison prouva la supériorité du titre WFA en menant, seul, son équipe à la victoire lors des Survivor Series. Puis John Morrison triompha des gnomes malfaisants et puants que sont Ratata et India Moe pour maintenir la lumière sur LE titre de cette fédération. John Morrison écarta ensuite l’horrible rouquin infâme Meg Stalker du titre, le protégeant vaillamment, en bon champion de la lumière. Puis vînt les heures sombres. Les gobelins jaloux s’associèrent pour faire tomber le champion de la lumière et… le titre WFA bascula dans l’ombre. Car grâce à une vile ruse, le WFA Title tomba dans les mains d’un être inférieur, un faux blond, un faux blond du nom de Dolph Bretteur. N’y-a-t-il pas plus infâme et vile créature qu’un faux blond ? Une fausse lumière ! Un usurpateur qui va entraîner ce glorieux titre vers les bas fonds dont John Morrison l’avait sorti. Ô sort cruel pourquoi as-tu arraché à John Morrison un titre qu’il a si fièrement et bravement défendu pendant 308 jours. La jalousie va conduire la WFA à sa perte. Seul un homme peut encore sauver la WFA et le titre WFA, cet homme est le champion de la lumière John Morrison ! Titre WFA tu es brisé ! Titre WFA tu es tombé ! Mais ton champion n’a pas abandonné le combat ! Tu peux encore être sauvé. Oui John Morrison champion de la lumière va te ressusciter ! Car John Morrison est l’élu, et John Morrison, à l’instar de Dieu, peut insuffler la vie et la lumière en chaque être ! John Morrison… ta quête ne fait que… »

Ziggler fait son entrée, en tenue civile décontractée, basket, jean, T-shirt à son effigie, sous un tonnerre d’applaudissements. Les lumières se rallument toutes au grand désarroi de Morrison. Le champion WFA, ceinture autour des hanches, avance, confiant, grand sourire au visage, yeux pétillants, tout en parlant à son rival.

Ziggler : « Assez ! Assez ! Je crois que le public a assez entendu d’inepties pour aujourd’hui ! Tu n’intéresses personne Morrison, tu n’as jamais intéressé personne ! Et je vais t’apprendre une chose… tu sais ce que tout le monde, hormis toi il me semble, pense. TU as assassiné le titre WFA » !

John Morrison : « Quoi ?! Mais c’est un scandale ! Comment oses-tu, minable petit… »

Ziggler interrompt l’ancien champion tout en montant sur le ring : « Mike Knox, Batista et Samoa Joe ont tout donné pour cette ceinture ! Batista a même défiguré Knox ! Et Joe a battu le Leviathan qui semblait invincible » !

Morrison : « Et John Morrison a vaincu… »

Ziggler : « On connaît ta version ! Tu nous l’as rabâchée plus de mille fois ! Bla bla Money in the Bank ! Tu n’étais même pas dans le match, ahuri. Tu as ensuite utilisé intelligemment, il faut le reconnaître, le contrat que t’offrait la mallette t’assurant de battre un adversaire plus fort que toi. Puis tu n’as fait que tricher et contourner les obstacles et les adversaires pendant 308 jours. Jusqu’au moment où tu n’as pas eu le choix ! L’Elimination Chamber ! Il n’y a pas de triche qui tienne, pas même l’appui de ta petite copine qu’on appelle General Manager de Smackdown ! Quand tu as dû faire face pour la première fois comme un homme, tu as perdu Morrison ! Et il était temps ! Si ton règne avait continué ce titre aurait sans doute eu moins de valeur qu’une de ces filles qui couche avec toi dans l’espoir d’obtenir plus facilement une vie meilleure. Tu n’es pas plus un sex symbol que la lumière de cette compagnie Morrison ! Tu ne vaux pas mieux qu’une starlette de tv réalité. Tu n’es qu’une image, vide de sens, sans aucun fond, et surtout tu ne dures que tant que tu n’es pas confronté à la réalité ! Tu n’es rien Morrison ! Ton règne ne vaux rien ! Tu ne vaux rien ! Tu es effectivement une lumière Morrison. Tu es un néon rouge, tu n’es qu’une pute prête à se vendre à Laurinaitis pour conserver un honneur qu’elle prétend avoir mais n’a jamais eu » !

John Morrison ne répond pas. Il semble sous le choc, il a visiblement très mal pris les critiques de son rival.

Morrison : « C’est donc là ce que tu penses de John Morrison… celui grâce à qui tu es devenu une star Dolph Ziggler. Avant que tu ne battes John Morrison, tu n’étais rien. Team Perfection hein ? Tout le monde pensait que tu étais le maillon faible. Et pire que tout, tout le monde vous a oublié pour Freakin’Awesome. Tu bats The Rock himself à Wrestlemania ?! Tout le monde s’en fout ! Tu es, pour le moment, invaincu à Wrestlemania ? Tout le monde s’en fout ! Tu deviens Pure Champion en battant Barreta et Mensah-X ? Tout le monde s’en fout ! Tu perds le Pure Championship face à De Burchill… tout le monde s’en fout ! C’est uniquement lorsque tu as battu la lumière de la fédération, John Morrison que tu es devenu intéressant ! Tout ce que touche John Morrison devient de l’or » !

Ziggler : « ça alors quand tu es vraiment fâché tu arrives à prononcer correctement les noms de tes adversaires ! C’est un miracle » !

Morrison : « Ferme là ! Sans John Morrison tu n’existes pas » !

Ziggler : « Mais oui… »

Morrison : « Ferme là ! Sans John Morrison tu n’existes pas ! C’est uniquement parce que tu as mis fin à l’excellent règne de 308 jours, record absolu avec le WFA Championship, que tu es aujourd’hui digne du Main Event ! Tout ce que je touche se transforme en or ! Seth Rollins n’était qu’un guignol avant que John Morrison le combatte. Heath Slater était un guignol avant que John Morrison ne le combatte. Maintenant ils font partis du gratin de cette fédération. Tout comme toi. Dernière chose, sais-tu pourquoi tu es invaincu à Wrestlemania » ?

Ziggler : « Parce que contrairement à toi, je n’ai pas perdu de match à Wrestlemania ».

Morrison : « Non… parce que tu n’as pas affronté John Morrison à Wrestlemania ! JE suis mister Wrestlemania ! Je suis le plus grand champion que cette fédération ait connu ! JE suis la lumière de cette compagnie ! Et je vais te ramener dans la fange que tu n’auras jamais dû quitter » !

Ziggler : « Tu connais bien la fange… hein petite merde bling bling » !

Et s’en est fini des mots ! Les deux hommes se jettent l’un sur l’autre ! Les coups de poing volent en tout sens et nous assistons maintenant, à la grande joie du public, à un brawl sauvage ! Les deux hommes enchaînent les droites ! Ils sont maintenant au bord des cordes, coup de la corde à linge de Ziggler qui fait passer Morrison par-dessus la troisième corde, mais il est emporté par son élan et passe lui aussi au-dessus de la troisième corde ! Les deux superstars se retrouvent affalées par terre, elles se relèvent avec un peu de mal... Mais Morrison est projeté contre la table des commentateurs. C'est Kevin Steen ! Kevin Steen qui vient de débouler des gradins. Steen se marre, il frappe à plusieurs reprise la tête de Morrison sur la table des commentateurs. Mais une bouteille d'eau rebondi sur sa tête. C'est Ziggler ! Le champion fait un doigt d'honneur à Steen et lui dit de se battre contre lui. Steen rétorque de deux doigts et se lance à la charge du Show Off... qui est soulevé comme un nouveau né par la brute qui l'envoie s'écraser contre un coin du ring. Steen arrache le t-shirt de Dolph et commence à lui envoyer une série d'atémis sous le "Woooo !" de la foule. Mais coup de pied dans l'abdomen de Steen, et un autre et voilà que Ziggler retourne Steen et le met à sa place. C'est au tour de Ziggler d'enchainer les atémis. Ceux ci claquent bien moins fort que ceux de Steen mais ils sont enchainés a une vitesse folle. La foule est en délire... et cris d’effrois ! Trop tard. Morrison s'est élancé sur Ziggler ! Non le Show Off l'a vu et Morrison s'écrase sur Steen. Mais l'un comme l'autre ça ne change rien pour la Lumière qui balance un pele kick en pleine poire du champion. Morrison agrippe la tête de Mister Wrestling, ce dernier lui hurle dessus. Steen balance une droite dans l'abdomen, Morrison réplique d'un coup de boule... mauvaise idée. La lumière titube alors que Steen lui attrape les cheveux pour le balancer contre un poteau du ring. Mais Morrison bloque avec son pied et balance un coup de coude à Steen qui se retourne pour se prendre un drop-kick qui claque de Ziggler. Morrison ne perd pas de temps et se jette sur Ziggler. les deux hommes avancent jusqu’à la rampe en se foutant des droites, c'est du à toi à moi. Mais revoilà Steen qui sèche les deux avec un double coup de la corde à linge. Steen veux célébrer, mais Ziggler et Morrison attrapent chacun une jambe du poids lourds et le font tomber par terre. Les trois hommes se battent comme des chiffonniers ! Et Laurinaitis apparaît sous le titantron, gant sur la tête, il envoie la sécurité ! Une dizaine d’hommes se précipitent sur les trois superstars… qui s’associent pour les repousser ! C’était pour le moins inattendu et la foule aime ça ! Steen, Morrison et Ziggler sont côtes à côtes et fracassent les agents de la sécurité en un éclair ! Ils n’étaient pas préparés à ça ! Mais Ziggler, Morrison et Steen ne s’arrêtent pas là pour autant, à la grande joie du public ! Ils continuent à se battre de plus belle, enchaînant les droites les uns sur les autres, s’associant, se trahissant, dans un ballet incessant qui n’est pas achevé lorsque l’émission se termine !

LES HEADBOOKERS REMERCIENT TOUT CEUX QUI ONT FAIT LE SHOW, ET NOTAMMENT TS "REDACTING MACHINE"17, ARALAR, SEXY ET FRANCOIS! ILS REMERCIENT LES COMMENTATEURS ET LES FUTURS POSTEURS DE COMMENTAIRES ET EN PROFITENT POUR VOUS SOUHAITER D'EXCELLENTES FETES DE FIN D'ANNEE! DES GROS BISOUS ET A L'AN PROCHAIN, LE 4 JANVIER, POUR UN NUMERO DE RAW QUI S'ANNONCE DANTESQUE! PEOPLE POWER!