Messages : 13096 Age : 39 Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Ven 27 Juin - 20:55
je proteste j'ai seulement fait 27 pages de merde
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WFA:
Seth Rollins, 1*IC Champ', 2*WHChamp', Longest WHC in History 414 Days FOTY 2012 FOTY 2013 Lady Britani Knight (W George) 4*Divas Champ' Divas of The Year 2013 Silas Young, 1*Light Champion Ex Erick Rowan, 1*Tag Team Champ' Ex Richie Steamboat, 1*Tag Team Champ' Ex The Miz 1*Tag Team Champion, 1*WHChamp' ! Co-micro d'or as Miz with ECF' as Kane in Freakin'Awesome (2010) and Micro d'or as Miz (2011) and Micro d'or as Seth Rollins (2012,14) and Micro d'Or as Rollins/Knight/Steamboat (2013) Ex Sting Longest NFW Champ' and Kurt Angle last UHW Champ'
Sexy Boy EC3
Messages : 844 Age : 29 Localisation : In the space between the spaces Humeur : Sinusoïdale
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Ven 27 Juin - 20:59
Dolph : Bienvenue à SmackDown, « Tribute to The Miz ».
Ziggler se présente seul sous le titantron, en costume et avec son titre, sans musique alors que des images de la carrière du Miz sont diffusées sur l'écran géant.
Dolph : The Miz. Mike « The Miz » Mizazin. « The Awesome One ». Ce mec parti de rien pour arriver au sommet. Quelle belle histoire. On dirait un scénario hollywoodien. Je suis presque sûr qu'ils en feront un film, ce sera peut-être même lui qui jouera son propre rôle. « The Rise and Fall of the Miz ». Je préfère aller voir ça qu'Iron Cum 3 ou Man of Gang. Mais laissez-moi vous raconter ma version de l'histoire.
Il commence à avancer le long de la rampe.
Dolph : Vous savez, je ne l'aimais pas trop au début. C'était vraiment un petit con. Bien sûr, moi non plus, j'étais pas un saint à l'époque. Mais j'étais déjà champion. Champion par équipes. Les premiers et les plus grands. Nous étions imbattables. Cena & Rhodes, The Outsiders, True Cryme, la Team Destruction... Laissez-moi deviner ? Ces noms ne vous disent rien ? C'est normal, ce ne sont que des équipes créées à la va-vite pour tenter de nous arrêter. Personne n'a réussi... Personne jusqu'à Freakin' Awesome.
Des chants « We Want Kane » s'élèvent des gradins.
Dolph : Ils nous ont battus. Ils ont mis un terme au règne de la Team Perfection. Et le fait est qu'on a jamais pu leur reprendre le titre prouve que techniquement... et putain, que ça fait mal de l'avouer... ils étaient meilleurs que nous. Et je leur en ai voulu pendant longtemps à cause de ça. Quand Mike a commencé sa croisade de l'AwesomEra, je lui ai cassé du sucre sur le dos. Je pensais qu'il était fou, qu'il ne parviendrait jamais à changer cette fédération. Et il est devenu champion, contre toute attente. Face à l'un des plus grands de ce business, en plus.
Ziggler marque une pause et se frotte le menton.
Dolph : Et il m'a donné mon premier World Title-Shot, c'est vrai. A moi. Moi qui lui ai toujours craché dessus. Il m'a prouvé que j'avais tort, tort sur toute la ligne. Sans lui, je ne serais pas au milieu de ce ring, ce soir, avec ces gens qui m'encouragent. Je n'aurais sûrement jamais été champion WFA. Alors, si c'est ça que tu veux, Mike. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi.
La foule, qui espère ses favoris se réconcilier, applaudit son discours... Mais le Show-Off reprend la parole.
Dolph : Une seconde ! Vous voulez savoir si je suis reconnaissant envers le Miz ? Oui, c'est vrai. Mais il est hors de question que fasse copain-copain avec cet homme qui est revenu à SmackDown. Parce que ce n'est plus le Miz que vous avez connu. C'est juste un type en mal de reconnaissance. Toute sa carrière, il n'a fait que se plaindre de la direction de la WFA. Et puis il s'est barré. En pensant que les gens le suivraient, hein ? Et bien, non ! Il vous a abandonné ! Comme Punk l'a fait pour aller se masturber en direct devant des millions de personnes. Comme lui, ce n'est qu'un hypocrite. Il se fout de la WFA, du business, des fans. Tout ce qu'il veut, c'est que les gens l'aiment, qu'ils ne voient que lui. Mais... loin des yeux, loin du cœur, comme on dit. The Miz est une légende. Il mériterait une putain de place au Hall Of Fame. Mais est-ce que le Taker vient se plaindre que les fans ne scandent plus son nom ? Est-ce que son cher ami Kane vient demander des excuses à tous les mecs qu'il a aidé dans sa carrière ? C'est comme ça. On a le droit de partir, de raccrocher, de revenir une ou deux fois par an pour que les gens se rappellent de vous. Il a gagné ce droit, peut-être plus qu'aucun autre.
Ziggler marque une pause.
Dolph : Mais je ne m'agenouillerai pas devant lui, je ne lui ferais pas d'excuse. Barreta ne lui en fera pas. Heath Slater ne lui en fera pas. Si ces mecs en sont là où il sont, c'est d'abord parce qu'ils ont du talent et pas parce que le Miz les a adoubé. Il nous as donné un coup de main lorsqu'on en avait le plus besoin. Et je le respecte pour ça. Et si il veut que ça continue, qu'il ne m'attaque pas dans le dos comme un putain de lâche ! Qu'il soit un homme, celui qu'il était avant et qu'il me regarde droit dans les yeux avant de me frapper. Qu'il arrête de se plaindre quand il s'aperçoit que le système se retourne contre lui. Car ce business est un monde de requins et de petites putes. Je le sais j'en ai profité. Et ça m'a plutôt bien servi, j'avoue. Lui, il a voulu le changer et regardez où ça l'a mené. Parce que lui aussi, il fait partie du système. Comme Punk, Bryan, Steen, tous ces mecs de l'UHW. Regardez la vérité en face, qui a vraiment réussi ? Le Gang, John Morrison... Il y a toujours eu de la corruption à la WFA et il y en aura toujours. C'est le jeu. Je suis réaliste, je sais que tes amis te plantent des couteux dans le dos, qu'un mec en coulisses veut te screwer, que tes fans t'abandonnent. Tu le sais aussi bien que moi, Mike. C'est le jeu. Tu as voulu te créer ton petit monde utopique où les gens obtiennent ce qu'ils méritent, où les confrontations sont respectueuses et où les licornes gambadent en chiant des arcs-en ciel. Regardez-moi ! Je suis le Miz, je suis un grand lutteur et j'ai plein d'amis. Friendship is Magic.
Soudain le show-off s'arrête.
Dolph : Il n'y a pas d'amitié qui tienne à la WFA, croyez-moi. Il n'y a pas non plus de confiance, de respect. Tout le monde peut vous tendre la main avant de vous cracher au visage. Je le sais parce que j'ai été des deux côtés.
Mike : Très très belle imitation du poney, Dolph.
Et voici le Miz, qui est accueilli par des huées massives et qui rejoint lentement le ring.
Dolph : Oh mon dieu ! Il est là ! Tout le monde à genoux pour accueillir le Messie de la WFA. L'homme qui a payé pour nos péchés.... Oh, non, attendez, celle-là, je l'ai déjà faite avec John Morrison.
Mike : Toujours en train de se défendre avec des vannes ?
Dolph : Toujours une tête à claques ?
Mike : Toujours célibataire ?
Dolph : Toujours une coupe de cheveux à la con ?
Mike : Really ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité, là.
Dolph : Dixit celui qui a toujours craché sur les vieux qui font leur retour pour voler le spotlight des jeunes... et qui fait son retour pour voler le spotlight des jeunes.
Mike : Je suis là pour reprendre ce qui m'appartient !
Dolph : Des conneries, mon gars. Tu es devenue une pisseuse. « Oh la la, personne ne m'a aidé quand on m'a viré. Personne ne m'a appelé quand j'étais en train de me morfondre dans mon appart' miteux et de fusionner avec mon canapé. »
Mike : Je t'ai donné ton premier World Title-shot. Je t'ai soutenu en backstage. J'ai fait de toi la star que tu es aujourd'hui.
Dolph : J'en peux plus de ces discours à la con. Ted m'a créé, Morrison a braqué sa lumière sur moi et toi, tu as été le tremplin ? Allez vous faire foutre, tous ! Et surtout toi, Mike ! Et j'espère de tout mon cœur que le public te choisira parce que j'ai vraiment hâte de te refaire le portrait.
Mike : Tellement typique de toi, Dolph. Essayer de faire des petits plans, de suivre une logique. Est-ce que ça a déjà marché ? Est-ce que, ne serait-ce qu'une seule fois, tout s'est déroulé comme tu l'avais prévu ? Ne réponds pas, c'est une question rhétorique. La réponse est non. Mais tu as besoin de ça, n'est-ce pas ? Parce que tu as peur. Parce que tu sais que ce business ne suit aucune règle. Parce que tu sais que, tôt ou tard, tu te feras avoir. Alors tu fais des plans à long-terme... qui finissent par s'écrouler.
Dolph : Attends, tu ne serais pas en train de parler de toi, plutôt ? Tu t'appuies sur le passé, l'AwesomEra, parce que c'est tout ce qui te reste. Quand tu te lèves, tu penses à ce frisson qui te parcourait quand tu faisais la même chose le jour d'un grand match. Quand tu viens dans cette aréna, dans les vestiaires, tu revoies tous ces grands moments que tu as vécu. Et tu les savoures car tu sais que ça peut disparaître en un claquement de doigt. Tous les deux, on a un point commun, Mike. On sait qu'on est toujours seuls. On l'a appris à la dure, on a été trahis. Mais la différence entre toi et moi, c'est que moi j'en suis ressorti plus fort. Toi, tu as changé, tu as renié tout ce que tu as construit et tu es devenu tout ce que tu as toujours combattu. « You either die a hero or live long enough to see yourself become a villain ».
En parlant de vilain, The Beast is here !
Dolph : Je n'avais pas...
Brock : Ferme-la, Ziggler ! Vous deux, vous parlez trop ! Miz, tu penses avoir changé le business . Faux, le business, c'est le Gang ! Et Dolph, tu penses tout savoir ? Non, tu ne sais pas ce que ça fait de se faire casser la gueule par Brock Lesnar !
Mike : Au moins, c'est clair.
Dolph : J'ai vraiment... vraiment envie de frapper un membre du Gang, je veux dire, je ferais ça toute la journée si je pouvais. Mais, regarde la vérité en face. Ce que les gens veulent, c'est Dolph Ziggler vs The Miz.
Mike : Ouais, Brock, ils s'en foutent de toi.
Lesnar ne répond pas, il a laissé tomber le micro et s'approche du ring d'un pas décidé.
Mike : C'est quoi son problème ?
Dolph : Il veut devenir président.
Mike : Une seconde, Brock. On sait tous ce qui va se passer. Tu vas arriver dans ce ring et nous attaquer. Dolph et moi, on s'alliera contre toi jusqu'à ce que l'un de nous trahisse l'autre. Et ensuite, une trentaine de gars va débarquer pour nous séparer. Et ça nous avancera à quoi ?
Dolph : Ouais, Brock. Pourquoi tu ne prendrais un micro pour nous faire profiter de ta verve ? On entend toujours ton manager parler ou un autre membre du Gang. Mais toi, toi Brock Lesnar, l'homme fort du Gang, qu'as-tu à dire ? Vas-y, le monde entier t'écoute !
Ziggler lance son micro à Lesnar et en demande un autre auprès du carré des officiels. Brock s'apprête à parler... avant d'exploser de rire. Les deux lutteurs dans le ring se regardent d'un air confus.
Mike : Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?
Dolph : Il vient peut-être de comprendre la vanne sur le président.
Brock : Regardez-vous. Dans vos costumes. Ecoutez-vous. Avec vos grands discours. Ça, c'est vraiment drôle. Comme tous ces débiles qui vous applaudissent.
Les huées démarrent au quart de tour.
Brock : Mais moi, je sens... je sens votre peur. Elle est enfouie au fond de vous mais elle n'attend que moi pour sortir. Je montrerai à tous ce que vous êtes vraiment à l'intérieur. Des faibles, des perdants, des proies. Je suis le prédateur, je suis The Beast. Et vous comprendrez l'erreur que vous faîtes, que vous faîtes TOUS, en me sous-estimant. Ce n'est qu'une question de temps avant que ta ceinture, Ziggler, soit à moi. Et toi, Miz, ton retour ne sera qu'un pétard mouillé. Car ton corps n'est pas habitué à subir la douleur que je vais lui infliger. A Cyber Sunday, peu importe le choix de ce public d'abrutis, je serais là. Et vous aurez peur, peur que je vienne briser votre corps et votre esprit. Et bientôt tout le monde aura peur lorsque le règne de Bock Lesnar commencera.
Ziggler et Mizazin ne pipent mot. Et Lesnar rit une dernière fois et balance le micro dans le ring, qui tombe aux pieds des deux hommes. The Beast fait maitenant demi-tour. Après quelques secondes, The Miz s'approche des cordes et reprend la parole.
Mike : Hé ! Brock ! Reviens par ici ! On en a pas fini ! Tu ne pars pas après ça, ce n'est pas comme ça que ça marche.
Mais Lesnar ne se retourne pas et rejoint les vestiaires sous les huées.
Mike : Je n'ai pas peur de toi, Brock ! Tu ne sais pas ce qu'est la peur ! J'ai affronté bien pire que toi dans ma carrière, j'ai battu des putains de légendes. Toi, Brock, tu n'es qu'un pantin. Un pantin du Gang ! Tu te fais manipuler et tu es trop con pour le voir. Personne ne te respecte et personne ne te craint. Tout le monde se moque de toi. Tes coéquipiers, tes adversaires, ces abrutis du WFA Universe ! Et tu t'en rendras compte lorsque...
Dolph : Mike...
Mike : Ta gueule, Dolph. J'en ai pas fini avec lui. Tu te rendras compte que personne...
Dolph : Mike...
Mike : Quoi ?!
Mizazin se retourne et se prend un coup de ceinture au visage !
Dolph : Ça fait trois fois qu'on insulte mes fans et ça commence à m'énerver.
Le public est à fond derrière son champion, qui lève sa ceinture en souriant.
Dolph : Est-ce que tu entends, Mike ? Tu entends ces cris, ces applaudissements ? J'espère que ça te fait mal. Mal de savoir qu'avec ce que tu as fait, tu n'auras plus jamais ça. On peut tourner le dos à ses amis, à son boulot, à tout ce dont on croit. Mais on ne leur tourne pas le dos à eux !
Ziggler montre le public qui l'encourage de plus belle.
Dolph : Je me fous de savoir que tu me détestes. Il y a pas mal de mecs qui pensent comme toi en backstage. Non, si je veux te battre, c'est pour te montrer que tu as eu tort. Quand tu es parti, les rôles étaient inversés, tu étais applaudi, moi hué. Mais tu t'es cru meilleur, au-dessus de tout alors qu'eux m'ont tiré vers le haut. Brock a raison. J'ai peur. J'ai peur de devenir comme toi. Ils peuvent se lasser de moi mais jamais je ne les abandonnerai !
Des chants en l'honneur du champion démarrent. Mais Ziggler s'arrête de parler quand il voit que Mizazin commence à se relever en s'aidant des cordes. Nouveau coup de ceinture qui le fait passer par-dessus la troisième corde. Il le rejoint à l'extérieur, remet son titre autour de ses hanches, le tire par les cheveux et l'amène près de la table des commentateurs.
Dolph : Deux ans... Deux... putains... d'années !
Entre chaque mot, Ziggler lui écrase la tête contre la table.
Dolph : C'est tout ce qui t'as fallu pour devenir la pire des salopes.
Le Show-Off fait le ménage sur la table, enlève la protection, les moniteurs et tout le reste. Il fait grimper le Miz dessus avant de monter à son tour.
Dolph : Ce n'est pas moi qui t'ai trahi, Mike. C'est toi qui les a trahi, eux.
Ziggler relève Mizazin, encore groggy et le tourne pour que son dos lui fasse face. Le public l'encourage. Zig Zag ! A travers la table, qui se brise sous le choc ! Dolph aussi a souffert car il se tient le dos avant de se relever. Mais son adversaire et possible challenger à Cyber Sunday est K.O. Le Show-Off pose le pied sur le corps inerte de l'Awesome One et lève sa ceinture. C'est la situation inverse de celle qui a suivi le premier match du Miz à SmackDown !
Et revoilà, Brock, qui n'a jamais été aussi souriant que ce soir. Il reste sur le titantron, muet et immobile. Ziggler revient dans le ring et monte sur le turnbuckle, levant son titre encore plus haut dans les airs, tout en ne quittant pas des yeux Lesnar, qui finit par faire le signe de la ceinture autour de ses hanches.
Aralar EC3
Messages : 870 Age : 39 Localisation : Rouen
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Sam 28 Juin - 10:31
Note de l'auteur : Cette promo est un poil expérimental, elle est basé sur le principe que je n'avais pas du tout d'idée de promo
Couloir des managers WFA, 4 heures du matin
Un silence de mort règne dans les locaux cette nuit, seuls quelques couche-tard réside encore ici. Dans le fond du couloir on devine un étrange monologue, un homme racontant des périodes plus ou moins honteuses de son enfance… Quand soudain un bruit vient rompre ce quasi-silence oppressant, des bruits de pas pour être exact, hâtif, accompagné d’un son de respiration saccadé. Et bientôt un homme apparait à l’image, pantalon à pince et chaussure italienne de grande classe…Si l’on omet la chemise entrouverte, aucun doute possible, il s’agit de The Brian Kendrick, le champion TV. Face à l’écran il marque une courte pause, envoie un clin d’œil au spectateur, et reprend sa course jusqu’au bureau estampillé « Aralar ». Il pénètre dans la pièce sans s’annoncer et l’on entend un cri de surprise provenant de celle-ci.
- « Non mais ça va pas la tête de réveiller les gens comme ça en pleine nuit ?!! » - « Attend tu vas changer d’avis ! Dans cinq minutes tu vas me baiser les pieds ! » - « Si tu décarre pas d’ici illico, il faudra moins de cinq minutes avant que je te fasse sortir d’ici à coup de pompe au cul ! » - « Bon écoute bro’ je sais que tu es emmerdé avec ma promo pour Cyber Sunday, donc j’y ai bien réfléchis et j’ai une idée monumentale ! » - « Et tu es obligé de venir me la dire à quatre heure du matin, ça pouvais pas attendre demain matin ?! » - « Non…Enfin oui…Peut-être…Bref tais toi et observe ! » - « Observer quoi ? Rentre chez toi et vas dormir Brian » - « Si regarde il vas y avoir un fondu … Et la promo vas commencer !»
[ Fondu]
Citation :
Une voix off typé film hollywoodien se déclenche :
WFA City, la ville qui ne dort jamais, derrière le glamour et l’émerveillement propre à cette cité se cache de terrible vérité. Le mal rôde et les habitants ont peur… Oh bien évidemment les crédules citeront la présence de Super-Eric et The Hurricane pour combattre les méchants. Mais les plus éclairés savent que ça ne suffiras pas, heureusement un homme s’élève contre tout ça….
L’image enchaine sur un homme de dos, il se tient sur le rebord d’un toit d’immeuble, face à la ville et ses lumières nocturnes.
- « Ma ville. Elle est toujours là pour moi. Chaque nuit de solitude, elle est là pour moi. Ce n’est pas une espèce de fausse nymphette maquillée au marqueur. Non, c’est une vieille ville, vieille et fière de ses moindres pustules, fissures et ridules. C’est ma chérie, mon joujou. Elle ne cache pas ce qu’elle est, ce dont elle est faite : de sueur, de muscle et du sang des générations successives. Elle sommeille. De minuit à l’aube, seul les ombres fendent le silence... »
L’homme se retourne, vêtu d’un costume noir impeccable, d’une chemise assortis et d’une cravate blanche, il fait preuve d’une rare élégance. Son visage est partiellement occulté par un masque, noir lui aussi. Mais n’importe quel œil avertis reconnaîtrait aisément Brian Kendrick, le champion TV de la WFA.
- « Je suis… Super-Classe ! Et je protégerais vos vies ! »
- « Quoi ?! Attend ! »
L’image se brouille et le couloir de la WFA réapparait.
- « Rooh tu casse l’ambiance, comment peut t’imprégner du spot si tu le stop aussi rapidement… » - « Déjà ta réplique sur TA ville c’est tiré du film The Spirit, en plus Super-Classe c’est grotesque comme nom de super héros, et puis tu n’es pas un super-héros bordel ! C’est pas avec des conneries pareilles qu’on va te mettre en avant pour ton combat ! » - « Bon sinon, plan B, plus épique, plus chevaleresque, regarde ! »
[Fondu]
Citation :
L’image présente un immense château médieval, des hommes et des femmes en tenue paysanne d’époque semblent s’affairer autour, tractant avec grande peine d’immense charrette emplis de bien. La caméra avance et se glisse sous l’arche de l’immense rempart et suis maintenant de près un homme arborant fièrement une tenue de chambellan. Celui semble pressé et il hurle au garde de s’écarter, prétextant qu’il doit voir immédiatement le Roi Arthur. Les gardes s’exécutent immédiatement et ouvre la large double porte menant à l’intérieur de la bâtisse. Après quelques secondes de courses à travers les couloirs l’homme arrive en trombe dans une impressionnante salle de trône. Un homme non-moins impressionnant est assis dans le trône et la couronne rutilante qui orne son crâne l’identifie immédiatement comme le Roi Arthur Pendragon. Le chambellan stoppe net sa course lorsque son souverain regarde dans sa direction et il met genou à terre avant de prendre la parole.
- « Mon Roi, ma reine »
La caméra se tourne alors en direction de la reine, d’une grande beauté, elle est facilement identifiable comme étant Guenièvre, elle aussi figure emblématique du mythe Arthurien.
- « Pardonnez mon intrusion, mais un chevalier viens d’arriver à Camelot, il dit s’appeler Lancelot et demande à rejoindre votre cour. »
Le roi fronce alors les sourcils, en proie à une intense réflexion. La reine lui glisse quelques mots à l’oreille et il s’apaise avant de prendre la parole :
- « Très bien, fais le entrée, on verra bien si il est digne de sa réputation »
Après une courbette, le chambellan se retirer de la salle, quelques minutes passe, et bientôt un homme en armure étincelante fais son entrée. Une fois de plus le public de la WFA reconnaitra immédiatement Brian Kendrick, dans le rôle du preux chevalier.
L’image se brouille à nouveau et retour au couloir de la WFA.
- « Bon voilà tu as l’idée générale, il faudra surement changer les noms pour des raisons de droit, ah et changer les acteurs aussi. Pour le roi Arthur il faudrait quelqu’un de connus genre Hugues Jackman, et pour Guenièvre, je doute que l’actrice accepte de me revoir… Ceci dit Brittany Knight ferais une excellente Guenièvre ! Oh et bien sûr je garderais le rôle de Lancelot. »
- « Bon de un, le thème de la chevalerie c’est déjà exploité ! Regarde la promo de DH Smith, en plus il y a aussi Kni….» - « Alors on se détache de l’aspect chevalerie, on fais un truc plus HBO, genre Games of Thrones mais avec moins de mort ! Brittany pourrais facilement tenir le rôle de Talisa Maegyr, et je ferais un excellent Robb Stark, regarde ! » - « Non ! Stop ! Pas de fondu ! Plus de vidéo ! » - « En plus Knight préfère les femmes, tu n’as pas non plus regardé les shows précédent ou quoi ?! » - « Ca c’est par ce qu’elle n’a pas encore céder à mes avances, j’… » - « Attend ça me donne une idée ! On peut faire une promo tendance comédie romantique, ça te réconcilieras avec le public féminin, et te dédouaneras de ton aspect Jomo-esque ! » - « Un aspect quoi ? » - « John Morrisson, tu sais le main-eventer qui s’est cassé la gueule suite à ton arrivée… Bref, on part sur un truc simple : Toi, lutteur à la WFA, le bachelor de la fédération, éternel célibataire qui refuse de s’engager car ses histoires d’amour précédentes ont mal finis. Tu rencontre une jeune lutteuse et entre vous une histoire d’amour explose, mais tu n’ose pas par peur de l’engagement, et elle à cause ta condition de champion TV. En plus j’ai de quoi faire pression sur les HB’s, avec le dossier que j’ai monté sur eux, je peux m’assurer que cette idée deviendras une des principales Storyline de l’année ! Et dans le rôle féminin je vois bien Mimi Dashwood… En plus tu me disais que tu étais sur un coup sûr à cent-dix pour cent, le public aime quand la fiction rejoins la réalité, ça cartonnerais à coup sûr ! » « Bah en fait mon plan a merdé quelques part, et du coup je crois que Georges ofthejungleboogie m’a damné le pion » - « Qui ça ?! L’autre tartuffe en costard ? Le clampin qui accompagne Knight ? Et d’ailleurs c’est quoi ce surnom pourris ? » - « Hey ! Son costume est tout de même super classe Bro’, respect the suit ! C’est son surnom Bro’listique, c’est classe non ? » - « Non… Et ça résoud pas non plus notre problème…Il nous faut une promo qui te mettes bien en avant, surtout au vu des adversaires potentiel que tu peux avoir…» - « Même Mcguilli-guilli ? » - « Non lui on s’en fout... Mais d’ailleurs tu vas p’tet enfin m’expliquer pourquoi tu es débraillé comme ça ? » - « En fait j’ai eu un petit accrochage avec une bande de rustre sévèrement alcoolisé. Tu vois j’étais au Bahamas Mama’s, en pleine discussion avec la petite serveuse, tu sais la blonde avec des yeux marrons et des gros… Bref tu vois de qui je parle. » - « Oui oui accouche maintenant… » - « Beh tu vois je ne pensais pas qu’elle appartenait à un gang de motard, du coup quand elle est partie à mon bras pour faire une virée à mes cotés. Son boss n’a pas trop appréciés qu’elle plante le service, et encore moins quand elle a donné sa démission. Tu le savais toi que le Bahamas Mama’s appartenait à un gang ? Franchement ça m’en fiche un coup, avant quand je pensais à ce bar, seul les bons cocktails et les petites serveuses me venaient à l’esprit. Maintenant ça m’évoque que des gros barbus avec des vestes en cuirs… » - « Les faits Brian, viens en au faits…. » - « Oui du coup Samantha, tu sais la petite blonde, tiens d’ailleurs elle vient du…Bon d’accord je continue… Quand ça à commencer à mal tourner, genre avec trois gros barbus qui me regardait mauvais, j’ai donné mon argent à Samantha pour qu’elle aille se mettre à l’abri et j’ai essayé de gagner du temps. Les deux premiers gus ça allait, ils n’étaient pas bien méchants, mais quand on commence à en rajouter deux autres, ça devient un peu sportif. Et en plus niveau fair-play on repassera, j’ai esquivé deux coup de chaise, mais pas celui de tabouret ! » - « Tu n’aurais pas pû commencé par ça ? Au lieu de me tanner avec ta promo ? On devrait aller porter plainte ! Et d’ailleurs c’est quoi le rapport entre les deux ? » - « Bah en fait la petite serveuse est revenue après la fermeture du bar, elle m’a retrouvé dans les poubelles dans la ruelle derrières… Avec mon costume totalement déchiré tu imagine l’horreur ? Un Italien qui m’avait couté une petite fortune ! Ca ne se jette pas à la poubelle… » - « … » - « Oui donc elle m’a retrouvé, m’a dit que ce que j’avais fais était super classe et que j’étais son super héros. Et c’est là que j’ai eu l’idée ! Donc je suis venu directement. Enfin après un petit raccord douche-costume, mais Giovanni n’avait plus de cravates, c’est fou ça non ? Si un vendeur de costume n’a plus de cravate après trois heures du matin où vas-le monde ? » - « Attend c’est ça l’idée ! On va mettre ça en scène ! Ca fera une excellente promo ! On rajoutera une happy end, histoire de… Et ça rouleras parfaitement ! » - « Impossible bro’, Samantha doit être loin maintenant, elle pourras jamais donner son accord. Et de toute façon je le donnerais pas non plus. Apparaitre à la télé dans un costume sale et déchiré, jamais ! »
Dans les couloirs de la WFA une série de bruit sourd résonne, rompant ainsi le calme ambiant.
- « Euh bro’ ? Tu ne devrais pas te taper la tête sur le bureau comme ça… Bon d’accord je vais rentrer maintenant… A plus ! »
SwantonBomb Head Booker
Messages : 1776 Age : 30
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Sam 28 Juin - 11:09
Sexy : Encore une fois, superbe promo de ta part. Une belle "réponse" à la promo de Godot. Frog la barre est haute.
Aralar : C'est bien ! Encore une idée très sympa, très innovante. On adhère au délire. Félicitations ! L'originalité est très importante est tu marques beaucoup de points (de mon côté en tout cas pour ça)
Une bien belle session de promo pour l'instant. Merci les gens
Aralar EC3
Messages : 870 Age : 39 Localisation : Rouen
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Sam 28 Juin - 12:46
Merci pour les retour Swanton En effet il y a du lourd sur les promos, curieux de voir les suivantes
Godot Hall Of Famer
Messages : 4752 Age : 34 Localisation : Dans le TARDIS.
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Sam 28 Juin - 19:51
PROMO DANIEL BRYAN
Après avoir été sournoisement trahi par ses anciens partenaires de la ROH lors du dernier show de la WFA, Daniel Bryan a décidé de prendre de la distance et de partir loin, loin de tous les problèmes que lui pose le Gang et loin de ses anciens partenaires pour tenter de voir les choses différemment. Après Raw, Daniel Bryan a donc complètement disparu de l’aréna, nombreux sont ceux dans les vestiaires qui voulait lui souhaiter bonne chance pour son match en PPV mais il était introuvable...
Vendredi 25 juillet, 20h01
La panique et le doute règne au sein de l’équipe créative de la WFA qui n’a aucune nouvelle de Daniel Bryan depuis la fin du dernier Raw alors qu'il a un match de prévu pour le prochain PPV. Si les dirigeants n'ont toujours pas de nouvelle de Daniel Bryan dans les jours à venir, il se peut que des modifications dans la carte survienne.
Mais soudain, alors que l'espoir de revoir Bryan avait disparu. L’équipe en charge de la section News du site de la WFA a reçu quelques informations concernant votre catcheur préféré ! Il semblerait qu’il a été vu dans un bar miteux à Indianapolis ! L’équipe en charges des news de la WFA dépêche un journaliste avec un caméraman sur place.
Samedi 26 juillet, 13h22
Journaliste : Ok je pense qu’on est arrivé, j’espère qu’il est toujours présent.
Caméraman : On a l’occasion de frapper un grand coup au sein de l’équipe, alors va si à fond, décroche cette interview !
Journaliste : Ne t’en fais pas je suis motivé, je ne lâcherai pas l’affaire, on le ramène avec nous !
Caméraman : J’espère…
Les deux hommes entrent dans le bar en question.
Journaliste : Alors il est où notre Bryan ?
Caméraman : Là-bas assis devant la table ! Avec la capuche ! C’est lui… Enfin, je crois…
Journaliste : D… Daniel ?
Bryan répond en gardant tête baissée.
Bryan : Qu’est-ce que vous me voulez ?
Journaliste : Eh bien… Je suis Journaliste pour le site de la WFA et je suis venue ici pour vous poser quelques questions parce qu’on s’inquiète pour vos…
Bryan : Pfff... Epargnez moi vos mensonges, j’en ai suffisamment été victime comme ça… Comme tous ceux qui disent être intéressé ou inquiet à mon égard, ce ne sont que des mensonges ! Vos vraies intentions contrairement à ce que vous dites, sont nourries par vos propres intérêts… Que ce soit CM Punk, Steen ou même toi, qui vient me parler pour essayer de me soutirer quelques mots de la bouche pour au final recevoir une prime de tes supérieurs… Vos mensonges, gardez-les pour vous…
Journaliste : Bien… Je suis vraiment désolé que vous le preniez comme ça. Contrairement à ce que vous pensez beaucoup de personnes s’intéresse à vous, comme vos deux amis de la ROH…
Daniel Bryan l’attrape par le col.
Bryan : Écoutes moi le gigolo, tu t’aventures sur un terrain miner là, tu crois tout savoir… Mais tu ne sais rien ! Absolument RIEN ! Donc ne viens pas ici pour me dire des choses que tu ne connais pas ! Compris ?!
Journaliste : Mais enfin, c’est vr…
Bryan : Shut up ! Tu ne sais rien à propos de Punk, Steen ou même moi… Je pensais avoir été suffisamment clair ! Ne m’oblige pas à…
Journaliste : OK, OK, OK ! J’ai compris, vous pouvez me lâchez… S’il vous plaît…
Bryan : Ne t'inquiète pas je ne te ferais aucun mal. Je t'écoute, quels sont les questions que tu veux à tout prix me poser ?
Journaliste : Euh... Oui, oui... (au caméraman) Commence à filmer...
Bryan : Comment ça commence à filmer ?
Journaliste : Alors...
Bryan : Éteint moi ça tout de suite !
Caméraman : Hé ! Il est malade, il a failli me défoncer la caméra...
Bryan : Des questions d'accord mais pas de caméra !
Journaliste : Mais... Comment ? Bon ok... Pas grave on fera sans... Donc, mes questions... Pouvez-vous expliquer vos actions lors du dernier Raw ?
Bryan : Je ne vois pas de quoi tu veux parler... Je n'ai absolument rien fait je me suis juste tenu debout devant mes partenaires pour tenter de les calmer, je n'ai rien fait, que se soit à l'un ou à l'autre.
Journaliste : Mais qui sont vos vrais adversaires, les gars de la ROH ou les membres du Gang ?
Bryan : Je n'aurais jamais cru dire ça mais pour l'instant ma priorité est de prendre les matchs les uns après les autres donc après ce que j'ai vu et entendu à Raw... Pfff, ces mensonges et cette hypocrisie m'a mis hors de moi, je ne peux pas laisser passer un tel comportement. On avait tout ce qu'il fallait pour mettre une bonne fois pour toute hors d'état de nuire le Gang mais non, il fallait que Steen et Punk s'occupe d'eux même plutôt qu'aider le business à aller mieux... Mais je ne devrai pas être surpris, il m'avait pourtant prévenu...
Journaliste : Il ???
Bryan : Austin Aries, on s'est croisé lors d'un gala de catch et on a discuté des deux autres gars que je pensais être mes amis.
Journaliste : Et il vous a dit quoi exactement ?
Bryan : Que même si dans le fond se sont de bon gars, ils finissent toujours par faire passer leur intérêt avant tout le reste. Mais j'avoue que je pensais tout de même que l'intérêt des fans primerait. C'est tout ce que j'ai à dire sur mes anciens partenaires... Alors je sais que tout le monde se demande « Oh Bryan pourquoi tu as changé tu es si différent, qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Alors sachez que JE n'ai pas changé, c'est ma vision des choses ou de certaines personnes qui a changé ! Pas moi ! Et c'est grâce à ce changement de vision que j'ai décidé d'arrêter de me morfondre et de passer à l'action !
Journaliste : C'est à dire ?
Bryan : Ai-je vraiment besoin de répondre à ça, cela coule de source, non ? Je vais faire passer mes intérêts avant tout le reste. Alors non, je n'oublies pas mes fans, je serais toujours là pour eux mais s'il faut que je triche pour remporter un match par exemple, je n'hésiterais pas une seule seconde !
Journaliste : Euh... Désoler de vous demander ça mais, j'ai du mal à comprendre... Et à mon avis, ce sera le cas de pas mal de personnes... Alors concrètement... Vous êtes de quel côté ? Les gars de la ROH ou... De celui du Gang ?
Bryan : ROH... Pitié... La ROH Team est morte et enterré, je m'en suis rendu compte. La ROH Team n'est basé que sur des mensonges, je le vois maintenant et Dieu sait que je regrette d'avoir été aussi bête et influençable dans le passé... Mais c'est fini ! La ROH Team n'existe plus... Et ça c'est la vérité ! J'ai même honte d'avoir donné ma confiance à ces gars !
Journaliste : Mais Punk a dit dans une récente interview qu'il vous voyait comme son digne successeur pourtant.
Bryan : Come on, c'est un MENSONGE, pendant la SES, il disait tout le contraire... Selon lui je ne méritais pas sa confiance, ce qu'il dit à propos de Steen en ce moment, il le disait mot pour mot à mon égard. Et ce baratin c'était et ça l'est toujours d'ailleurs, pour son intérêt personnel. C'est juste de l’hypocrisie...
Journaliste : Tout ces dires... Alors vous êtes plutôt du côté de Steen ?
Bryan : Je ne dit pas que Kevin est un Saint, loin de là mais il me semble un tout petit peu moins hypocrite que Punk même si dans le fond, il l'est aussi. Et dire que je le considérais comme un frère et que je pensais que c'était réciproque mais ce qui c'est passé lors des derniers shows n'a fait que démontrer que c'était un MENSONGE et ses actions et ses dires à mon égard était calculé et n'étaient pas sincères, au final, il est exactement comme Punk.
Journaliste : Mais qui sait, peut être que d'ici le PPV Punk et Steen se rendront compte de leur erreur...
Bryan : Mais qu'est-ce que tu racontes, Punk a toujours été hypocrite et calculateur avec ses amis pour les berner ensuite et Steen quant à lui, c'est peu ou prou la même chose...
Caméraman : Daniel écoutez moi, ruminer ce qui s'est passé ne sert à rien, vous devez aller de l'avant, avancer, battre vos anciens partenaires, puis le Gang, c'est ce que les fans attendent de vous ! Come on, vous êtes le leader du Yes-mouvement, rien ne peut vous résister.
Bryan : Tout ce que tu dis est bien vrai, je ne laisserais plus JAMAIS personne m'influencer. JE prends mes décisions, JE décide de mon chemin. Pendant ces quelques jours loin de tout, j'ai compris pourquoi Punk avait agit ainsi, son but est de me voir perdre mon temps et mon énergie à m'acharner à l'insulter lui et Steen. Eh bien je ne le ferais pas. Ce sera la même chose pour les membres du Gang, tout le monde c'est ce que je pense d'eux, je n'ai pas besoin de répéter tout le temps, à chaque fois que j'ai un match contre un de ces types, qu'ils ne sont que des traîtres qui ne pensent qu'a leur propre personne... TOUT le monde le sais déjà ! Et puis après tout, tout le monde semble faire de même dernièrement. De toute façon, ce que peut dire un des mecs du Gang à mon égard rentre et sort de mon cerveau instantanément. Quand l'un d'eux aura prouvé qu'il peut être meilleur que moi, je pourrai lui accorder une fleur et peut-être écouter avec plus d'attention ce qu'il aura à dire...
Journaliste : Il me semble que vous n'avez pas encore parler d'un autre de vos ancien pote dans les fédérations indy, Cesaro...
Bryan : Eh... Tu n'as pas compris ce que je t'ai dit... Je n'ai pas à parler d'eux... et de toute façon, j'ai un avion à prendre, j'ai un combat en PPV à remporter !
Journaliste : Attendez... En parlant de ce match, comment vous le sentez ?
Bryan : Tu es vraiment têtu... Très bien... Je vais te dire ce que je pense de ce foutu match... Tout d'abord pour ceux qui ont des soupçons qu'en à ma présence à Cyber Sunday, ils peuvent se tenir tranquille, je serai présent. Je ne laisserai absolument pas mon histoire actuelle interférer dans ce match. Je ne laisserai plus ce problème interférer dans ma vie et ma carrière. A Cyber Sunday, je serais un vrai chien enragé, prêt à tout pour la victoire et j'espère que mes deux adversaires seront comme ça également ! Mais peu importe la façon dont ils aborderont cette rencontre, je vais TOUT faire pour sortir vainqueur de ce combat.
Journaliste : Très bien, merci pour nous avoir dédié votre temps... Par contre, excusez moi de vous le demander mais pourquoi êtes vous là ? Vous n'avez pas pris un seul verre...
Bryan : Je réfléchi. Ou du moins j'essayais jusqu'à ce que vous arriviez...
Samedi 26 juillet 16h15
Nous retrouvons Daniel Bryan dans un avion assez luxueux. Il l'a pris dans le but de rejoindre la France pour le prochain PPV devant se dérouler à WFA-Ville.
Bryan (à une hôtesse de l’air) : Excusez-moi ! Pouvez-vous s'il vous plaît me donner une boisson gazeuse ?
Hôtesse : Oui, Monsieur Bryan avec grand plaisir. C'est un honneur de pouvoir avoir à notre bord un passager si prestigieux. Vous savez en France, il y a beaucoup de fan de catch qui vous adore. Vous êtes même le catcheur préféré des français.
Bryan : Ah bon ? Cela fait toujours plaisir de se sentir aimé. D’ailleurs maintenant que j’y pense, il y a d’autre lutteur de la WFA à bord de cet avion ?
Hôtesse : Euh oui, regardez, il y a John Morrison juste là-bas. En tout cas, j’ai l’impression que c’est lui, non ?
Daniel observa alors quelques instants JoMo.
Morrison (à une autre hôtesse) : Mais tu sais que je suis beau certes, mais aussi très endurant. Donc si le pilote n'a pas besoin de toi. Et bien, on peut se voir dans un endroit plus calme. On pourrait s'envoyer en l'air...
Hôtesse 2 : Heu... Je suis désolé, Monsieur Morrison vraiment... Mais je pense que mon mari n’apprécierait pas une telle chose de ma part.
Morrison : Quoi ???? Le fumier ! Il veut nous punir ?? Cet autiste de Forest Gump va me rendre dingue !! JE VAIS LE TUER !! Sans même le connaître je ne l’aimais déjà pas beaucoup, mais là, il a vraiment dépassé les bornes ! C’est à cause de type comme lui que j’ai paumé mon titre de champion du monde ! En tout cas, si tu changes d’avis, saches que je serais toujours là à égayer la vie des femmes quand leur mari ne regarde pas. À les faire saliver de plaisir. Je suis leur désir, toutes les demoiselles rêvent d'être dans mon lit. Cette scène amusa beaucoup Daniel Bryan et l’appareil atterrit en plein milieu d'un aéroport bondé.
Vendredi 25 juillet, 18h36
Après avoir signé beaucoup d'autographe, il prend une limousine commandé par son agent pour atteindre un village en rase campagne ou il devra passer la nuit avant le grand show du lendemain.
Chauffeur : Voilà nous sommes arrivé Monsieur Bryan. Vous pouvez sortir du véhicule et prendre un petit peu vos aises. Je ne connais pas trop le coin, mais j'espère qu'il sera à votre convenance.
Bryan : Mon agent ne m’avait pas menti, la France a de très joli village, je vais marcher jusqu’à l’hôtel pour visiter un peu les environs, en tout cas merci pour ce trajet.
Chauffeur : Mais Monsieur, c’est moi qui vous remercie, la dernière fois que j’ai amené un lutteur de la WFA quelque part, c’était un inspecteur qui n’a pas arrêté de me coller diverses contraventions dont une parce que mon lacet était mal fait d’après lui…
Bryan (amusé) : Et encore, heureusement que vous n’avez pas eu à amener la team APA car même s’ils sont plutôt sympas, j’imagine pas l’état de votre véhicule.
Samedi 26 juillet, 21h15
Bryan commença à s'avancer un peu dans ce village. Mais à un moment donné, une très belle femme s'approcha de lui et essaya de le charmer. Après lui avoir dit qu'elle était voyante, elle semble user de son très joli regard pour l'attirer vers son local de voyance.
Voyante : Monsieur Bryan je vous attendais. Et je veux absolument vous aider. J'ai vu dans ma boule de cristal beaucoup de chose qui pourrait vous intéresser. Des choses qui vous permettrez de mieux vous connaître vous même !
Bryan : Et pourquoi pas, de toute façon je n’ai rien de prévue avant demain soir.
Etant hypnotisé par le regard envoûtant de la voyante, Bryan se laissa facilement convaincre de la suivre.
Voyante : Parfait Monsieur Bryan, je sens que dans quelques jours vous aurez quelque chose d'important. Ou il sera question d’une mission de survie et vous ferez face très certainement à d’anciens amis...
Bryan : Effectivement, le prochain pay per view sera très important, je vais devoir y affronter de vieilles connaissances comme CM Punk et Steen.
Voyante : Et ce n’était pas prévu au départ que vous les affrontiez n’es-ce pas ?
Bryan : Je vous le confirme, à la base il était prévu qu’on s’unissent pour mettre le Gang hors d’état de nuire mais les problèmes d’égo ont changé nos plans et nous voilà maintenant tous opposés… Vous pouvez me croire, j'aurais préféré détruire un Randy Orton plutôt que de participer à ce match mais la vie et ainsi faite.
Voyante : Je sens qu’au fond de vous, vous êtes bien plus énervé envers vos anciens amis qu’envers Randy Orton par exemple.
Bryan : Ah bon ? Ce n’est pas l’impression que j’ai personnellement. Je peux vous dire que je suis autant énervé envers mes anciens partenaires qu'envers les membres du Gang.
Voyante : Pourtant, vous avez du respect pour Orton car c'est tout de même un fils prodigue d'une ancienne gloire du passé. Un homme légendaire l'a mis au monde. Vous ne pouvez pas nier l'excellence et la dévotion de son père qui l’a conduite vers cette grande carrière.
Bryan : Non mais franchement, sauf votre respect, je peux vous affirmer que pour une voyante, vous n’êtes pas très doué. Je n’ai aucune forme de respect pour l’un des membres de Gang. Son retour lors du dernier Raw est encore plus raté que le dernier album de Justin Bieber. De toute façon, les choses sont très simple, il n’est pas au niveau d’un Trent Barreta ou d’un Seth Rollins. Non réellement, il n'a aucune chance. Il n'est plus au niveau. Il l'était peut-être avant l'invention de l'électricité et du film x. Mais aujourd'hui, ce n'est plus qu'un fils à papa merdeux qui va se retrouver à regarder les posters de son papa pour un jour lui ressembler. D’ailleurs, je suis sur et certain que même son père a honte de voir cet imbécile salir son nom.
Voyante : Il existe en revanche un homme qui se suffit à lui-même. Je vois dans ta main qu'il est l'une des personnes les plus attendues. Cela fait peu de temps qu'il foule cette terre. Mais il peut surprendre, attendre et devenir le grain de sable dans l'océan de tes certitudes.
Bryan : Et qui est cette personne d’après les lignes de ma main ?
Voyante : Je vois qu’il vient de Suisse.
Bryan : Ne me dites pas que vous me parlé de Cesaro ? Fut un temps, j’avais beaucoup de respect pour ce mec mais depuis qu’il a décidé de rejoindre le Gang… Tout le respect que j’avais pour lui s’est évaporé. Aujourd’hui, j’ai de la peine pour lui car le jour ou il se rendra compte que les membres du Gang l’utilise pour leur intérêt personnel et non pour le bien de sa carrière à lui, il sera déjà trop tard. Bon ne me dites pas que les lignes de ma main ne souhaite évoquer que le Gang ?!
Voyante : D'accord passons à autre chose. Je vois que vous souhaitez que l’on évoque une future légende qui a lui seul ravive le soleil. Il a une telle beauté que grâce à sa plastique christique les étoiles s'éteignent. Il est le symbole de la lutte contemporaine. Il brise des milliers de cœur par son seul regard, il représente la richesse de la WFA...
Bryan : Ah non !! Plus de mec du Gang alors ne parlons pas de Dibiase ! Encore un mec que je ne peux pas blairer ! C’est juste un pauvre type qui semble plus préoccupé par son compte en banque que par l’industrie. Par contre, à l’inverse d’un Cesaro, je n’ai jamais eu admiration pour lui. Il est tout ce que je déteste, c'est un vendu, un idiot, et un traite de plus.
Voyante : Il reste un homme qui ne sait jamais soumit à la tentation perverse de l'humanité. Qui reste seule face aux joies de l'immoralité. Mais qui a embrassé la facilité il y a quelque jour en s'alliant avec un groupuscule de renégat…
Bryan : Je pense que vous faites allusion à Paul de Burchill qui se disait un homme droit dans ses bottes. Pff, un autre gâchis made in Gang… Il avait tout pour réussir mais malheureusement, il a sombré dans la facilité, celle de se laisser corrompre. J’ai même l’impression qu’il est devenu pire que Junior.
Voyante : Oui c'est possible mais n’est-il pas tout simplement entrain de nous montrer sa vraie personnalité ? Peut être qu’il n’était pas heureux en tant que chevalier blanc.
Bryan : Possible, je n’avais pas vu les choses sous cet angle le concernant.
Voyante : En plus je peux vous dire que l'avenir s'annonce très compliqué pour cette personne.
Bryan : Ah bon ?
Voyante : Il finira par sombrer, sa carrière ne tient déjà qu'à un fil et lorsque ce fil cédera, sa chute sera terrible. La vie, parfois, est horrible. Certains naissent avec un grand destin comme toi Daniel et finissent toujours par triompher. Mais d'autres doivent exister avec un cruel désavantage. Ils se laissent aller à la méchanceté, aux actes de barbarisme et à la monstruosité. En tout cas, tu seras certainement heureux d'apprendre que la suite de ta carrière te permettra de croiser encore des légendes qui semble passer entre les gouttes du temps. Ils ont toujours ce qu'il faut pour vaincre l'adversité pendant que certains se prélasse dans la négligence.
Bryan : Hum, je dois avouer que mon rêve serait d'être en feud avec Edge mais bon je pense que cette idée restera lettre morte malheureusement.
Voyante : Mais un mec comme CM Punk, n'est-il pas à considérer d'ores et déjà comme une légende au vu de sa carrière ?
Bryan : Euh oui, peut être, enfin...
Soudain, un homme arrive derrière Bryan et fracasse une chaise sur l'arrière de son crane, ce dernier n'a rien vu venir. Le mystérieux homme, relève Bryan et le jette contre une armoire qui se brise en mille morceaux à cause de l'impact. Au bout de quelques instants, Bryan parvient à se relever difficilement mais l'homme mystère n'attendait que ça pour lui écraser de toutes ses forces une boule de cristal sur sa tête. Bryan n'étant plus capable de bouger, l'agresseur retire sa casquette et se penche vers lui, c'est CM Punk !!!
Punk : Désolé Dani, je n'ai rien contre toi mais c'est moi qui doit affronter et humilier Ted Dibiase. Et je ne laisserais à personne d'autre le soin d'accomplir cette tache !
Punk se releva, donna un chèque à la voyante et quitta les lieux sans même se retourner...
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 2:37
Promo pour Mickie et Mensah-X, j'avais pas envie de me prendre la tête
Je m'appelle Mensah. Comme tant d'autres à New York, je suis flic. Ma spécialité, c'est le rentre-dedans et les sectes. Ca fait pas mal d'années que je n'a pas le temps de m'ennuyer dans ce métier qui me ruine la santé. Je suis plus terrain que paperasse, et avec ma trentaine passée, je commence à ressentir le poids de mes cabrioles et pirouettes. Peut-être parce que je suis noir, mes collègues m'appellent "the Dark Man" (le dernier qui m'a appelé le Black man doit vendre des roses dans les restos pour survivre), peut-être en raison de la chance que j'ai à attirer les flingues vers moi et à me sortir toujours vivant. Mes collègues... Plutôt des connaissances que je salue à peine. Je ne crois pas trop à la bonne entente, à la solidarité organisationnelle et à toutes ces conneries de mecs qui n'ont jamais travaillé. Mon credo, c'est boulot-porno-dodo. Enfin, le porno quand ma coloc n'est pas là. Elle est un peu particulière. C'est ma mère. Quand papa est mort, j'ai proposé à maman de venir habiter chez son enfant unique. Elle est fragile comme du cristal. Le doc me l'a dit :
-Mensah, la moindre nouvelle peut terrasser son palpitant et la tuer. -Je peux lui dire que je suis flic?
Ouais... J'ai rarement été un bon fils.
-Non! Surtout pas! Il faut entretenir sa santé. Qu'est-ce qu'elle aurait aimé que vous fassiez comme job?
La réponse est venue d'elle-même. Une fois arrivée dans le Bronx, je me suis fait passé pour un homme d'église. Maman croit en Dieu, c'est son choix. Et depuis qu'elle est à la maison, je dois citer la Bible, bénir ses repas et expliquer pourquoi c'est un confrère qui préside la messe. Ma vie est devenue un bordel sans nom. Mais je fais ça pour maman. Je redeviens Mensah quand je me rends à l'église de mon saint-commissaire adoré, Laurinaitis. Un bênet. Quand j'ai été transféré à New York après que j'ai cramé un soi-disant gourou de la secte de Seth, témoin dans une affaire d'esclavage d'enfants, il m'a mis en équipe avec une ancienne espionne du Jesaisplusoùistan, Mickie, pour calmer mes nerfs. On se voit de temps en temps mais rien de sérieux. Elle s'étonne que je n'aie toujours rien dit à ma mère. Elle est un peu directe comme fille.
-Salut Mickie. -Mensah. -Monsieur Laurinaitis? James et Mensah sont arrivés, dit la décérébrée Jonnie Morrison, la sécrétaire du patron.
-Ah! Mon bon Mensah! Ma chère Mickie! -Commissaire, répondions-nous en accord d'une voix monotone, qui contrastait avec la bonne humeur niaise du boss. -Aujourd'hui, c'est un grand jour! J'ai besoin de vous pour... -mettre à néant la secte de Saint-Dinero, qui escroque des centaines de Noirs et les montent contre les Blancs, soupirons-nous. -Beuh! Comment vous savez ça?
Mickie tend la une du Wall Street Journal où il était écrit "LAURINAITIS: DINERO, TU VAS CREVER ORDURE!"
-(...) Vous voyez encore cette journaliste, boss? -Silence Mensah! Qu'est-ce que j'y peux si je parle dans mon sommeil, hein?
La réplique de mon cher supérieur me fait lever les yeux au Ciel. D'autant qu'aux yeux de beaucoup, arrêter un pauvre fou qui se fait 2000 balles par mois est moins important que de faire cesser toutes activité au gang du pays. Mais on dit que LauriLauri traine dedans. Amen. La suite est moindre drôle. On recherche des infos sur la secte. Les hommes de main de ce Dinero. Où il frappe. Pendant 3 mois on a récupéré suffisamment d'infos pour pondre la bio de ce taré. Mais ce qui m'inquiétait le plus, c'est que maman, poussée par ses amies, voulait aller voir ce malade à son église. Malgré mes protestations, elle ne comprenait pas que Dinero est aussi homme d'Eglise que moi.
-Maman, je t'en conjure, ce type est... -Un charmant jeune homme! Il est venu tout à l'heure prêcher la bonne parole et m'a demandé de l'argent pour les pauvres. Tu devrais l'apprécier aussi! C'est étrange que vous ne vous connaissiez pas. -De l'argent? Mais combien? -Oh je ne sais plus. Une vingtaine, je crois. A propos, tu n'as pas vu ma bague en or? -OH PUREE L'ENFLU...! -MENSAH! Un homme de Dieu parler ainsi! Ah la revoilà. Je l'avais posé avant de faire ma vaiselle. Sinon mes amies sont passées avec lui, nous avons passé un merveilleux après-midi. Est-ce que le chef de la police se confesse encore?
***
Un beau jour, incognito, j'allai à une des offices de ce Pope. Les malheureux brebis égarées du bon Dinero étaient en fait de beaux pigeons, encerclés par des gorilles qui n'hésitaient pas à cogner ceux qui s'y opposaient. Mais ce n'était rien comparé à ce qu'il nous attendait. Dinero faisait chanter des psaumes contre les Blancs et les flics. Entre deux pamphlets sur le fait que les Noirs doivent se venger des Blancs (les conneries que je balançais quand j'avais quatorze ans et que j'étais un peu con), j'ai même eu le droit à une chanson en mon honneur. Mickie aussi. Quelqu'un nous a balancé. Le bordel... Revenu au poste, je fais mon compte-rendu à ma collègue.
-T'es en train de me dire qu'on est dans la merde? -En gros.... Ouais. -Combien de sbires? -Une dizaine. Mais c'est surtout ses ouailles qui me font peur. Je ne sais pas comment elles vont réagir après l'arrestation de leur leader.
C'est alors que Johnny LauriLauri déboula.
-Coucou! -Chef... -Le mieux, pour montrer à quel point la police new-yorkaise est balaise, ce serait de le tuer devant les autres.
Mickie se facepalme. Par moment, je me demandais si le cerveau du boss n'avait pas migré loin, très loin d'ici.
-Et comment comptez-vous faire pour éviter que la population intervienne?, demanda Mickie? -Nous allons faire une diversion! Le SWAT interviendra par les vitraux de cette magnifique église du 19ème siècle pour neutraliser les gorilles, puis quelqu'un calmera la foule, tandis que Dinero prendra la fuite. Vous deux, vous vous chargerez de lui. -Qui va calmer la foule?
Mickie pose les bonnes questions. J'avais peur de la réponse du boss. J'avais bien raison. Il avait bien pensé à jeter des seaux entiers de KFC dans la foule pour les occuper, mais il était trop gourmand pour ça. Il a donc décidé de faire son numéro de stand-up. Sa prestation ne nous a pas trop impressionnée, mais Lauri, encouragé par les applaudissements de sa lécheuse de Jonnie, confirma sa grande première. Par moments, je déteste mon job.
-Mes bien chers frères! L'homme blanc est partout. Et désormais, j'ai trouvé la solution en allant voir les putes... de courageuses femmes à la vie facile! Certains de leurs... conjoints aiment se faire fouetter! Mouss, passe parmi eux pour leur distribuer leurs fouets "I F****N LOVE THE CHRIST AND DINERO!" Vous pourrez ainsi vous défendre contre les Blancs! AMEN! -AMEN! -Mensah, j'en ai déjà marre. -Courage, nous allons passer bientôt en action.
Nous sommes assis au troisième rang, côté couloir. Aujourd'hui était un grand jour selon Lauri. "Dinero allait prendre en enfer... son dernier DINER!" Je n'étais toujours pas rassuré quant aux capacités humoristiques de mon patron.
-Et maintenant, après cette 54ème prêt d'argent pourlépovreux, je vous propose un petit divertissement.
Dinero allait chercher une personne au premier rang. Maman!? Putain, pas aujourd'hui! Alors que je m'apprêtais à me lever pour la chercher, Mickie me retint. Interdiction de faire capoter la mission. Je me rassis, restant toujours sur mes gardes.
-Madame, ici présente, est une fidèle de notre église!
Bordel, maman...
-Mais elle a surtout enfanté UN DIABLE DE FLIC! MENSAH!
Je me levais comme un seul homme. Heureusement, d'autres personnes ont fait de même, sous des huées énormes. Vu la réaction de la foule devant les flics, Mickie me tira par la manche. Maman ne semblait pas réagir, elle paraissait droguée.
-Mais rassurez-vous, mes petiots, je vais la bénir et la débarrasser de ses péchés. Vous pouvez suivre sa bénédiction sur Dinero + et BeDinero Sports, pour la modique somme de 20 euros TTC/mois!
The Pope emmena maman au loin. Si ce type touche à un cheveu de ma mère, je m'occupe personnellement de son cas. Mon voisin alluma son portable et mis en route le PPV de Dinero. UN CREMATOIRE! Ce cinglé est pire que je ne le pensais! Il croit vraiment à ses conneries? L'envie d'intervenir me dérange mais Mickie tente de me calmer. Il faut attendre le SWAT, dit-elle. Pauvre conne, on voit bien qu'il ne s'agit pas de ta mère. Heureusement, trente trop longues secondes plus tard, ils arrivent, et anéantissent les efforts de Mouss. La foule est stupéfaite et n'ose rien faire. Ils sont rappelés à l'ordre quand Laurilauri raocnte ses mésaventures sur le périph.
-Avec ma femme, on conduisait la voiture et y avait la radio. Et aux infos, le mec il prévenait que y avait un fou qui conduisait en sens inverse. Alors je dis à ma femme "un fou, un fou, il y en a des centaines, oui!"
Bref. Mickie et moi cherchions the Pope. Une minute de plus et ma maman finissait en cendres. -Prends en chasse the Pope, je m'occupe de ta mère!
The Pope emprunta un escalier. Je me mis sans tarder à sa poursuite, laissant ma pauvre mère encore sous l'effet de la drogue aux soins de ma coéquipière.
***
Au bout de l'escalier, je me retrouva sur le toit de l'église. La cloche sonna à l'instant midi. Le bruit étourdissant faillit me faire chuter, mais je parvins à retrouver l'équilibre. The Pope était là, au bout du toit, bras en croix, à prier le Seigneur. Pauvre type. Dinero se retourna et se marra en me voyant en train de braquer mon flingue sur lui.
-C'est fini Dinero. Rends-toi! -Me rendre à la justice des hommes blancs? Hahahaha! Ils n'ont eu que ceux qu'ils méritaient! Je me suis bien amusé. -Tu es cinglé! Tu as fait tuer des dizaines d'innocents à cause de leur couleur de peau! -Et qu'ont fait leurs ancêtres sur des siècles et des siècles? AMEN! Hihihihi! -Tu ne tueras point! Tu ne déroberas point! Qu'est-ce qui te fait croire que ton Dieu va t'accepter au Paradis!? -OH! Je le connais bien! C'est un bon ami! -Tu es en état d'arrestation. Tu seras mené devant un tribunal, et blanc ou noir, tu auras le châtiment que tu mérites. -Mouais... Ca me parait chiant. Je préfère rejoindre mon petit chez-moi! Je suis Dieu, Mensah! Fias tes adieux à Dieu! HAHAHAHAHA
Sans une once de peur dans ses yeux, the Pope, les bras en croix, se laissa tomber en arrière et fit une chute mortelle. Un bruit horrible vint à mes oreilles: Dinero a du avoir la tête rempie d'eau écrasée comme une pastèque sur les marches de l'église. Une bonne chose de fait. En attendant, maman.
Lorsque je descendis les marches, Mickie vint à ma rencontre.
-Mensah! Je suis désolée! Ta mère...
Je la poussai et courut vers maman. Ma pauvre mère allait rendre son souffle. Je la pris dans mes bras une dernière fois et la serra fort.
-Maman!
Une larme coula le long de mes joues. Suivie par d'autres.
-Oh mon enfant. Comme je suis fière de toi. Tu aurais pu me dire la vérité depuis tout ce temps. -La vérité? Quelle vérité? -Mon fils se charge de la sécurité d'une ville comme New York. Ta collègue m'a tout dit. Ton père aurait été si fier de toi. Je vais le rejoindre et nous allons veiller sur toi. Je t'aime.
Mickie avait tout dit? La garce!
-Maman! Maman!
***
-Allô?, fit une voix camouflée -C'est fini. The Pope est "descendu", si je puis me permettre. -Très bien. Nous sommes contents de cette information. Et l'autre? -Je lui ai laissé la vie sauve. -Quoi?!, s'égosilla-t-il. Mais vous aviez eu ordre de le tuer! -Rassurez-vous. J'ai touché la corde sensible, il ne nous nuira pas. Il restera un bon flic. -J'espère pour vous que vos sentiments vis-à-vis de lui ne nous causera de souci. Maintenant, rejoignez-nous.
A quelques kilomètres de l'église, une voiture rapide conduite par Mickie James fila à toute allure.
Clown Bastard Communiste à bonnet
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 15:51
@Coffee : OH OUI ! J'adore la référence à SODA ! ( Pour les incultes : La bd hein pas la merde qui passe sur W9 )
SwantonBomb Head Booker
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 15:52
Godot : Excellente promo mon cher. Pas grand chose à dire ni à reprocher. Bien joué
Coffee : Etant donné que tu as fait une partie avec Mickie, je vais écrire qu'une moitié de critique (Sexy complétera s'il veut) : J'ai trouvé que ta promo était très................................................................................. mais le problème c'est que Mensah va perdre. Malgré ça, je pense que tu.....................................................
MrCoffeeInTheBank Champion
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 15:59
Clown Bastard a écrit:
@Coffee : OH OUI ! J'adore la référence à SODA ! ( Pour les incultes : La bd hein pas la merde qui passe sur W9 )
Dans mes bras, coupain cultivé!
François 5 Time World Pronostic Champion
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 19:06
Promo Dean Ambrose
L’image va dans tous les sens et fini par se rétablir doucement, on finit par apercevoir un capharnaüm dans ce qui semble être un hangar ou une consigne de dépôt. Une silhouette traverse à de multiples reprises le champ de la caméra. Cette personne semble nerveuse, elle fouille dans un carton, en sort un objet puis le lance au loin, le bruit du choc résonne dans la pièce mal éclairée. La personne passe de cartons en cartons en les fouillant toujours, depuis le début de l’enregistrement, on n’a pas pu vu le visage de cette silhouette qui semble être celle d’un homme. Après une série de gestes impulsifs et un soupir, il pousse la pile de cartons qui tombe à la reverse dans un fracas énorme. Il attrape un vieux rocking chair et le place plein centre du champ.
… : Hahahahaha
La personne s’assied et on peut enfin découvrir son visage, Bray Wyatt est assis devant la caméra.
Wyatt : Nous vivons dans un monde étrange, où seuls les forts peuvent s’en sortir. Ca fait longtemps que c’est ainsi mais croyez-moi, ca va changer très bientôt. Seuls les croyants pourront atteindre le paradis sur terre, paradis que je présiderai. Je suis le martyr de ce monde, l’homme qui va ouvrir les yeux des pervertis et les guider parmi les méandres de la vie quotidienne qui décline jour après jour. J’ai déjà commencé et ce n’est que le début, Sami et Ken m’ont accordé leur confiance, accordé que dis-je, offert. Ils ont confiance, et ils seront préservés. Goldust, Kozlov et le nain n’ont pas la carrure pour devenir chef, je n’ai pas peur d’eux, ce ne sont que des pions de la société actuelle, société bizarre et multi culturelle. C’est là que le bas blesse. Il faut exterminer ces phénomènes, pour revenir dans un système normal. Un chef, des suiveurs. Je l’ai dit, je me positionne en chef parce que je sais ouvrir les yeux des autres, j’ai la faculté de redresser les torts, la force pour être la colonne vertébrale du monde. Je peux tenir ce rôle. Que doit-on demander à son chef, du courage, de l’opiniâtreté, de la présence et qu’est ce qui regroupe toutes ces qualités ? MOI, Bray Wyatt, le sauveur du monde. Je suis le créateur de ce monde sans peurs, suivez-moi et vous vous ouvrirez à un monde parfait. Bray Wyatt’s World is perfect! Prenez ma main et suivez-moi, je promets que ce monde ne sera plus pareil une fois que vous aurez les yeux ouverts. Les vautours n’étaient que les éclaireurs, la désolation ne sera plus présente après l’ère de Bray Wyatt.
Bray sort du fauteuil, attrape son chapeau et se met à genoux devant la caméra et fait sauter son couvre-chef.
Bray : Ce n’est que le début, ma prophétie se réalisera et tout le monde me prendra en exemple. Je suis le messie, le créateur et le dévastateur. Follow …
La porte est ouverte avec fracas, Wyatt fixe la caméra, rigole et baisse à nouveau la tête.
… : Ferme ta gueule connard ! Tu me les brises…
Bray redresse la tête et esquisse un sourire alors qu’il écarte les bras !
Bray : Te voilà ! Je savais très bien que tu finirais par me trouver, tu ne lâches jamais ton os, mais tu finiras par arrêter ta quête et nous rejoindre, c’est ton destin. Tu ne le sais pas encore mais tu finiras à mes côtés, tu seras le plus preux de mes compagnons, je te laisserai me prouver que tu mérites une place à mes côtés …
… : Quelle connerie, je ne serais jamais un redneck qui te suis à l’odeur et sans broncher. Je voyage seul et serai seul à jamais. ..
Bray : Dean, mon pauvre Dean tu es décevant, c’est à cause de ça que tu n’es pas encore quelqu’un d’important dans la société. Ne m’approches pas, restes là et écoute moi bien ...
Dean : Je ne t’écouterai pas Bray Wyatt, j’en ai marre que tu sois tout le temps dans mes parages, laisse-moi m’occuper de mes affaires, tu, enfin vous avez fait une erreur en faisant irruption dans mon match contre Goldust. Tout ça pour quoi ? Pour vous-même avoir une chance, No Way. Je te jure que dans un futur proche je vais te supprimer, t’annihiler, t’effacer, te terminer. Je vais libérer ce monde de fous du plus grand fou jamais vu. A Cyber Sunday, si bien sûr tu es choisi mais je n’en doute pas le moins du monde parce que même si c’est un des deux pigeons qui sont avec toi qui est choisi, tu lui laveras le cerveau pour prendre sa place ou tu lui feras te donner sa place au nom de la fratrie. Au premier pied posé dans le ring, je lâcherai les chevaux et tu seras ma cible préférée, tu subiras la déferlante Ambrose, pire qu’une comète, tu seras traversé par ma furie et je ressortirai grandi et vainqueur de ce match, avec ce titre Hardcore autour de mes hanches alors que toi tu seras emmené sur une civière accompagné par tes chiens de garde.
Les deux hommes se fixent du regard, on sent qu’ils peuvent se monter dessus à n’importe quel moment, Ambrose grignote centimètre après centimètre alors que Wyatt reste toujours dans le champ de sa caméra.
Bray : J’aime ton humour Ambrose, je rigole bien, c’est tordant. Ce ne sera pas cette fin qui arrivera au PPV. Je suis certain que tu vas t’allier à Goldust pour me faire du mal, mais vous n’y parviendrai pas. Vous allez vouloir éteindre ma bonne parole, vous allez vouloir me faire taire pour tous les moyens mais vous n’y parviendrez pas. Je suis placé dans une situation de faiblesse mais ça va être bon pour moi parce que je suis le maître du monde. Deux hommes séparés par des tensions et des blessures. Ce n’est pas sain, votre trou commun est creusé, il ne me restera qu’à vous y pousser et à la refermer derrière vous, c’est ça qui causera votre perte et votre futur. Vous allez vous entretuer et c’est donc moi qui pourra sortir vainqueur de ce match. La seule chose qui est utile et à laquelle vous devriez croire, c’est en moi Bray Wyatt !
Dean : Ca fait un bout de temps que je te scrute sous tous les angles, je commence à te connaitre par cœur, et je me doute que tes deux sbires ne sont pas loin de toi, ils doivent patauger dans le marais un peu plus loin. Je sais que tu les utilises pour faire parvenir ton message partout. Si je te dis que je vais te casser la gueule là tout de suite tu fais quoi ? Tu fuis ou tu m’affrontes comme un homme ? Ou troisième solution, tu siffles tes chiens pour t’aider ?
Bray : Je ne ferais RIEN. Tu prends tes responsabilités mais je ne doute pas que si tu me sautes dessus, c’est parce que tu as peur pour plus tard, tu sais que tu n’es pas à ma hauteur, et que tu veux prendre un avantage avant l’évènement important.
Dean : J’ai deux devises, « Un pour tous, tous pour moi » et la seconde, c’est « Fait du mal avant qu’on ne t’en fasse », et la seconde me botte bien alors je crois que …
Bray : Je vois en toi, je sens ta peur et je sais que tu vas m’attaquer mais avant écoute moi, je te tends la main, rejoins nous ! Tu seras à jamais reconnu comme celui qui a été le premier à rejoindre la Famille. Je te tends ma main pour que tu entres dans notre monde, un monde sans failles. Un monde parfait.
Dean : Laisse-moi rire. Tu dis que tu vis dans un monde sans faille, mais c’est faux, la description que tu viens de faire, c’est mon monde ! Je compte sur uniquement moi-même alors que toi, tu te reposes sur deux autres personnes pas très ouvertes. Voilà d’où viennent les failles. C’est toi qui devrait prendre exemple sur moi et t’émanciper, même si tu veux sauvez des brebis comme tu les appelle. Les failles que je viens de pointer, sont les failles que j’utiliserai sans doute pour te défaire. Mais je crois que maintenant, qu’on …
Bray : Tu ne vas rien faire ! Rien du tout !
Bray écarquille les yeux et fixe son opposant comme pour l’hypnotiser.
Bray : Tu vas rester calme, tu vas t’approcher de moi et tend ta main, je vais te purifier. Tu vas devenir un disciple de Bray Wyatt.
Dean s’approche doucement de Wyatt comme si il suivait les ordres du gourou, il déplie son bras en direction de Wyatt, les mains sont proches l’une de l’autre ! Wyatt se saisit de la main d’Ambrose te le tire vers lui, il lui fait signe de s’agenouiller, ce qu’exécute Ambrose tête basse. Bray sourit et pose son autre main sur la tête de Dean.
Bray : Tu as fait le bon choix, tu vas devoir écouter mes ordres, tu es entré dans ma Famille, un ordre du bon sens, je fais de toi …
LOWBLOW ! Ambrose vient d’exploser les noix du barbu ! Wyatt tombe à la renverse, Ambrose se jette sur lui et le matraque de coups de poings, Wyatt se tortille et se sort de l’attaque du Street Dog, il s’aide du rocking chair alors qu’Ambrose à le visage dans ses mains. Il se redresse et fonce sur Wyatt qui le frappe avec un bougeoir qui trainait par là. Ambrose se tient la joue gauche, ses mains sont maculées de rouge, il a le front ouvert mais ce n’est pas ça qui va l’arrêter ! Il se met debout alors que Wyatt se masse le nez. Ambrose a les yeux explosés de rage et saute sur Wyatt, le rocking chair explose sous l’impact, Ambrose récupère un morceau de bois et le comprime contre la gorge de son opposant qui commence à s’étouffer. Wyatt commence à ne plus bouger, Ambrose commence à arrêter son étreinte. Il porte un petit coup de pied dans le flan de son adversaire qui ne répond plus. Ambrose rigole, se tourne face à la caméra qui filmait toujours…
Dean : Ceci n’est que le premier round, je viens de prendre un avantage psychologique sur Wyatt. Dean Ambrose vient de faire le premier pas vers la rédemption et va à la victoire par le chemin le plus court. A Cyber Sunday, ce n’est pas le titre mon objectif le plus important, je veux mettre un terme à cette mascarade qu’est Bray Wyatt. Certains gourous vont en prison pour moins mais lui ne semble pas sous le coup de loi. Je vais lui réciter la loi de Dean Ambrose, celle de la violence, celle de la correction.
Ambrose choppe le chapeau de Wyatt, le place sur sa propre tête se met à genoux et écarte les bras à la façon de Bray.
Dean : Follow The Buzzards … And take notice of Dean Ambrose.
US Champ de Smackdown. (29/01/2012 => 22/07/2012) Pure Champ de Smackdown. (06/01/2013 => 28/04/2013) 2013 Royal Rumble Winner World Heavyweight Champion (16/02/2014 => 27/07/2014)
Catcheur WFA Raw: Dean Ambrose => @AmbroseSimplyWFA
Tag Team Champion (w/ Antonio Cesaro) (03/03/2013 => 03/03/2013) Pure Champion (21/06/2015 =>)
Vainqueur Pool Catch Saison 4, 5, 6 Vainqueur du concours de pronostics WWE 2012/2013 - 2015/2016 - 2017/2018 - 2018/2019 - 2020/2021
Sexy Boy EC3
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 23:08
Coffee : J'ai trouvé que ta promo était très inspirée, plus que celle du Pope mais le problème c'est que Mensah va perdre, parce que Swanton est un vendu. Malgré ça, je pense que tu peux espérer voir Mickie devenir une conquête de The Brian Kendrick.
SwantonBomb Head Booker
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 23:17
MrCoffeeInTheBank Champion
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 29 Juin - 23:36
Sexy Boy a écrit:
Coffee : J'ai trouvé que ta promo était très inspirée, plus que celle du Pope mais le problème c'est que Mensah va perdre, parce que Swanton est un vendu. Malgré ça, je pense que tu peux espérer voir Mickie devenir une conquête de The Brian Kendrick.
J'en ai de la chance
Flying Panda Glorieux Ursidé
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Mar 1 Juil - 20:33
Promo des Alcooliques Pochtrons Anonymes réalisée par le grand, l'immense, le talentueux monsieur Coffee. Et vous savez pourquoi il est grand, immense et talentueux le tout à la fois ? Nan ? Vous ne savez pas ? Vraiment pas ? Ben moi non plus.
Toujours est-il que voici la promo des Alcooliques Pochtrons Anonymes :
-Et c'pourquoué, chers amishes, qu'c'est nous qui sommes les plus mieux balèzes pour être désignés challengers pour les titres des ceintures par épique!
Le gros Samoa Joe se rassoit, alors qu'il vient de finir sa plaidoirie de 5 minutes devant une salle médusée. Non pas par la verve de l'ancien éphémère champion du monde poids-lourds, mais par le fait qu'il a oublié encore d'enfiler si ce n'est qu'un slibard. A sa droite, entre deux micro-siestes, Carlito achève sa quinzième pinte et en offre une à son poto. Parler, ça fait soif.
-Des questions, messieurs les bourre-la-listes?, demande le Portoricain, en s'adressant aux journalistes.
Bienvenue au Jobber Jungle. Mais ce soir n'est pas un soir ordinaire. Sur proposition de Johnny Laurinaitis, chacune des équipes challengeuses aux titres par équipe doit, lors d'un débat télévisé et retransmis en direct, convaincre le WFA Universe de voter pour eux. Après un laïus un peu chiant des Phenomangels, et un blabla sans queue ni tête des Warlords, où Hero a mordu au sang le visage de Jean-Michel Empathie, les APA ont magnifiquement démontré les raisons pour lesquels il fallait voter pour eux. Un reporter leva la main, Carlito lui donne la parole en tentant de le désigner. Mais n'y parvint pas.
-Ouais, toi là! Avec ta tronche de premier de la classe. -Bonjour. David Pugilat, Antenne 2. -BONJOUR DAVID!, reprirent en cœur Jojoe et Carl'. Heureusement que Sara est partie avec une amie en vacances. -Ma question est la suivante: en résumé, votre programme de champions est ce que vous appelez les 4B : Boire, Baiser, Baston et Recommencer. Euh... n'est-ce pas un peu simpliste? -... -... -Bah.... non, finit par lâcher par Samoa Joe, yeux vitreux, qui avait du mal à comprendre le sens de la question. Carlito confirma les propos de son partenaire en liquidant un fond de bouteille de manzana, où il restait à peu près une petite gorgée de 30 cl.
La réponse, tout aussi simpliste, a mis un terme aux espoirs de Pugilat d'avoir un peu plus d'une page A6 sur les APA. Le malheureux présentateur du journal de 19h63 n'a pu détailler que la partie "Boire" du programme des al-cool-iques, qui se résumer à se mettre une minasse tous les jours, avec n'importe quoi. Samoa a un peu de mal avec les drôles de préparations de Carlito, mais comme il l'expliquait si bien "mais après, j'rôte! Alors cha va mieux! BURP!". Et pour les autres points, Samoa Joe s'était assoupi pendant quelques minutes, laissant à Carlito le soin d'essayer d'articuler et de prononcer quelque chose d'intelligible. Visiblement, les APA, après une bonne bourre, aiment ramener des meufs et se bagarrer avec leurs mecs, ou leurs frangins puceaux, bande de cons de friendzonés burp. Et recommencer, ça va de soué. Pugilat soupira et se dit qu'il aurait mieux fait d'écouter sa mère et de devenir marchand de lampes à huile. Le présentateur TV s'extirpa de ses pensées lorsque l'animateur de cette soirée un tant soit peu politique, tout de blanc vêtu, avec son petit nœud papillon à poids vert, son froc bleu et ses Air Jordan reprit la parole.
-HAHAHAHA! People Power! Merci aux APA! Et merci encore à eux d'avoir organisé ce débat dans leur splendide garçonnière! Merci aux Phenomangels et aux PWL d'avoir également et brillamment tenu leurs rangs! Merci de ne pas avoir provoqué de bagarre! Merci de nous avoir écouté! Je rends l'antenne! A vous, Cognacq... -COGNAC? -OU CA? OU CA? -Jay! -DU GET? -OU CA? OU CA? -Un instant!
Avant que les caméras ne s'éteignent, elles se tournent vers un individu debout. Bien qu'il ne soit pas manifesté avant, il semble avoir été là depuis le début.
-Chris Christian, du Winnipeg Canard. J'ai une question pour les Phenomangels. -HAHA! People Power! Allez-y, cher monsieur! Jolie barbe au fait!
Il est vrai que ce journaliste, qui ressemble à s'y méprendre au champion par équipe Chris Jericho, porte une magnifique barbe brune fournie, contrastant avec sa chevelure blonde.
-Phenomangels, alors que vos adversaires ont une personnalité, certes navrante, vous semblez bénéficier d'un manque flagrant de charisme. Comment l'expliquez-vous?
Daniels et AJ Styles n'ont pas apprécié la question. C'est le plus chauve des deux qui y répond.
-Nous n'avons besoin que de notre catch pour être charismatiques. Je trouve désolant le fait que nos adversaires soient obligés de se ruiner la santé pour se faire remarquer. Avec AJ Styles, nous ne pratiquons que le yoga, l'entrainement, les 5 fruits et légumes quotidiens et 2,5 litres d'eau par jour. C'est tout. -ET LE JARDINAGE!, s'exclame Styles.
Le parterre de journalistes regarde la tag team interloqués. Daniels s'enfonce dans son fauteuil et dans ses mains.
-Nous adorons le jardinage!, reprend Styles. -Oui, enfin, un peu, murmure Daniels. -Chaque jour, nous nous adonnons à notre passion pendant trois heures au minimum. Pas vrai, Chris? -Oui, oui. -D'ailleurs aujourd'hui, nous avons cueilli de belles tomates! -Chut, AJ, chut.
Tandis que les journaleux écrivent les révélations des Phenomangels, Chris Hero demande à Rowan si les tomates se fument. Devant leurs verres de Cognac-Get, Carlito et Joe réfléchissent, bien que ce soit un bien grand mot, à faire du tomaté, après le succès commercial du poireauté.
-HAHA! People power! Maintenant, on va rendre l'antenne et succuler une petite binouze maison! A vous Co... -UN INSTANT!, intervint un autre journaliste, assis à coté de Chris Christian. Christian Chris, du Ontario Feuille de Chou. J'ai une question pour les Warlords. -Et merde, enfin, People Power! Allez-y monsieur! Jolie chevelure au fait!
Il est vrai que Christian Chris, qui est le portrait craché du catcheur Christian, a une splendide coupe afro brune, qui constrate avec sa barbe blonde de quelques jours.
-Hero, Rowan. Que pensez-vous des propos des APA, présentement endormis, qui ont dit, je cite: "-de toute façon, les PWL, ce sont des grosses tapettes -Ouais, et des passifs en plus!"? -QUOI?, protesta Hero. -Calme-toi, Chris, objecta Rowan. Déjà ont-ils déjà dit ça? -Ho! Les grosses merdes!, réveilla Hero en lanaçant sur les APA, des stylos, des tables, des lampes. Bref, tout ce qu'il lui passait sous la main. -Gné?, demanda Samoa. -C'est vrai? -Comme dit Chara, en vin vérité, somniloqua le Gros, visiblement trop bourré pour répondre ou pour comprendre la question. -En vin vérité? Ah! In vino veritas!, comprit Rowan. -Ca veut dire quoi?, s'impatiente Hero. -Ca veut dire qu'on charge!
Les PWL s'attaquent aux APA endormis! Mais peu à peu la bagarre semble s'équilibrer! La moitié des journalistes commencent à prendre la tangente d'escampette. Devant ce spectacle navrant, les Phenomangels s'en amusent. C'est alors que Chris Christian et Christian Chris leurs demandent:
-Sinon, vous saviez que, en off, Rowan et Hero ont dit que "les plants de courgette, je les prends, je les roule, je les fume?" -QUOI?! Ils ont osé!?
Malgré la faible tentative de son partenaire de le retenir, Daniels laisse AJ Styles se bagarrer.
-Et vous, m'sieur Daniels, demandent Christian et Chris, que pensez-vous des tentatives des APA de remplacer les fontaines à eau par des alambics, et les cours de taïchi par des cours de drague? -HEIN?!
TOUT LE MONDE SE FOUT SUR LA GUEULE! LES TROIS TAG TEAMS! Et pendant que Laurinaitis rend l'antenne dans la catastrophe, les journalistes partent. Seuls Chris et Christian repartent tous les deux amusés.
***
Il a fallu 2 bonnes heures à la police de séparer ces six-là. Chaque tag team a été raccompagné sagement chez soi. Une bonne nuit de sommeil et tout cela sera oublié. Mais cet incident montre qu'il suffit d'une étincelle pour faire exploser la tension qui subsiste entre ces tag teams. Tout le monde veut la place du roi, mais personne pour ne s'entendre. Mais à l'heure où chacun s'était assoupi, un moment de féerie, comme il en arrive des milliards chaque jour, se déroula. Une petite lueur rose fila à toute allure chez les Phenomangels, les APA et les PWL, si bien que cela n'a pris qu'une seconde. Mais quel est donc cette luciole? A y voir de plus près, elle semble interagir avec les rêves de nos catcheurs! On dirait comme une petite fée! Mais qu'avait-t-elle à dire? Pour mieux savoir, introduisons-nous dans les songes de Carlito. Le Portoricain rêva d'une grande île paradisiaque au sable fin, et au soleil doux, chaud et couchant. La mer d'eau claire s'ébruitait doucement. Près de son hamac, Samoa Joe se servait des cocktails à base de cognac et de get 27. Puis la même lueur rose se posa sur le nez de Carlito.
-HOLLA HOLLA HOLLA PLAYA! -Mais qui êtes-vous?, demanda Carlito interloqué. -Je suis Teddy Long la fée des tag teams, playa! -Et vous êtes une fée? Avec des ailes?, s'ébahit le catcheur -Ouais, en fait, quand je passe à la téloche, les caméras utilisent un méga-zoom sur moi. Enfin ce n'est pas le souci. Carlito, je suis navré de voir que tu ne t'entends pas avec tes petits camarades. -Mais c'est eux qui... -CHUT! Plus un mot, coupa Teddy Long. Tu as été méchant avec les autres. Pour ouvrir son esprit, tu vas... -Ça me rappelle hier quand j'ai ouvert l'esprit d'une meuf, elle avait kiffé s... -CARLITO! -Oui pardon. -Je vais expédier ton âme dans un autre corps. Ainsi tu passeras une journée à mieux les comprendre. Ça te fera les pieds! -Mais j'ai un match bientôt et je.. -ALLEZ SALUT!
Aussitôt dit, aussitôt fait. Teddy Long partit à toute allure.
Quand il se réveilla, Carlito avait mal à la tête. Mais pas un mal de tête comme d'habitude. Celui-ci, c'était comme si il avait bu un verre d'eau fraîche.
-Bordel, mais j'ai dormi où moi?!
Autour de lui une chambre en désordre. A la fenêtre s'étendait du sable à perte de vue.
-Joe? Joe? JOE?! -Hmmm, grogna Erick Rowan.
Bon sang! Carlito a dormi chez les PWL! Il est mal en point! Et encore plus quand Rowan ouvrit une paupière et sursauta.
-BORDEL! HERO!
Les deux hommes se regardent, l'air méfiant. Rowan, connaissant l'agressivité de son interlocuteur tenta de le calmer.
-Ecoute. Je ne sais pas ni pourquoi ni comment j'ai dormi ici, mais j'ai pas envie qu'on se foute sur la gueule. Alors fous-moi la paix. -Tu délires Rowan? Tu habites ici! Merte, tu es encore plus à l'ouest que je ne le pensais! -C'est toi qui a fumé un truc qui passe pas! Je suis pas Rowan, mais Christopher. Daniels. Tu me remets, Chris?
A ces mots, Carlito, dans un incroyable et improbable moment de lucidité post-cuite, se souvint de la conversation avec la fée. Teddy Long disait-il vrai?
-Mais attends, si tu es Rowan, alors moi je suis...
Carlito fonça trouver un semblant de miroir. Le fait est là. Carlito a le physique de Chris Hero! C'est Chris Hero!
-Heu, Chris, ça ne va pas?, demanda Daniels
Carlito tourna le miroir. Daniels portait une barbe rousse et un vêtement dégueulasse. Il recula sous le choc et ne cessa de tâter sa nouvelle barbe.
-MON DIEU! JE SUIS ROWAN! LA FEE TEDDY LONG A DIT VRAI! -Alors toi aussi, t'as eu la visite de...? Bordel, mais on vit en plein cauchemar!
Les deux hommes ne surent que dire. Soudain, Daniels retrouva ses esprits.
-Bon, déjà, on prend un kawa. -Tu sais où ils rangent le cidre ici?, demanda Carlito qui le suivit.
C'est à ce moment précis que, à plusieurs kilomètres de là, le Gros entreprit un baillement de compétition, signe qu'il allait émergé. Par contre, une puce commençait à lui courir sur le haricot, à force de le piquer. Samoa Joe s'assit sur le lit avec une inhabituelle grâce, ouvrit une paupière, l'autre avant de se gratter avec légèreté l'entrejambe qui, bizaremment, semblé avoir retréci du double pendant son sommeil. Il a du dormir chez une brave demoiselle qui a probablement enclenché une reproduction sexuelle à protection caoutchouteuse dans la piscine froide que le gros Joe voyait à la fenêtre. Oui, d'ailleurs, ça ne pouvait être que ça. Jolie maison, d'ailleurs. Coin tranquille. Les voisins n'ont pas l'air chiant. 27 500 euros. Un peu cher mais orienté plein sud. Pour être poli, Jojoe allait surement faire le coup de la pompe à essence à sec à la brave logeuse, à moins qu'elle n'appréciasse la girouette ouzbek. C'est comme elle voudra. Par contre, cette puce commence vraiment à les lui briser! BON SANG! Ce n'est pas une puce! C'est Christopher Daniels qui le tape dans le dos! Samoa lui lance une droite dont se servaient ses ancêtres pour abattre un troupeau de mammouths en pleine charge, mais lorsqu'elle atteint le visage de Daniels, elle n'eut pas l'effet escompté.
-BEUH!, s'étonna le gros, pourquoué que j'ai mal? -Beuh? T'as de la beuh? Vas-y donne, file ta beuh, bordel!, s'agita Daniels dans tous les sens. -Tu devrais pô fumer, Daniels. 'Près, tu vas finir comme l'aut' crevette et son dico barbu qui lui sert de pote, se goguenare le drôle, qui se leva avec une certaine légereté inédite jusqu'au ouatères pour y couler son bonze matinal. -Mais vas-y ta gueule, microbe, j'suis pas une crevette, ni Daniels! -Ouais, ouais, ben sur! Dis, vieux, désolé si j'ai ramoné la cheminée de ta frangine, hein? Allez, t'fôche pas! Et va m'préparer des tartines, steupl. HAAAAAAAA!
Le cri du Gros le matin au-dessus du lavabo calma aussi sec le gesticulé Daniels qui s'empressa de voir les dégâts. A son tour, il hurla, rejoignant le Gros Samoan ébahi devant le miroir. Il avait pris l'apparence de l'autre demi-portion des Phenomangels! C'pour ça que sa tuyauterie a diminué d'un bon double-décimètre! Alors, la visite de la fée Teddy Long....? A ses cotés, après dix secondes de silence, Daniels ressauta dans tous les sens, hurlant le nom de Rowan dans toute la maison. Samoa Joe se mit à réfléchir, ce qui est un exploit vu qu'il l'a fait deux fois en deux jours. Soudain, il eut la révélation! Daniels, c'est l'autre excité de Chris Ferrero! Gros essaya d'imaginer les possibilités qu'il pouvait faire avec ce nouveau corps, comme se percer les tétons juste pour voir la gueule de l'huluberlu. Mais, vu que "mon ventre crie famille, j'm'en vais cassé la graine." Il retrouva Daniels-Ferrero, accroupi dans un coin, en train de pleurer. Il l'invita à sa table, et lui servit discrètement un coup de gnôle dans sn mug.
A plusieurs kilomètres de là, Rowan et AJ Styles, sous la forme respective de Carlito et Samoa Joe, après s'être foutus sur la gueule, comprirent que puisqu'ils sont dans la mouise, autant se tirer de là à deux. Au petit déjeuner, d'abord méfiants, ils parlèrent petit à petit de philosophie et de la meilleure saison pour cultiver les aubergines.
Dans la caravane des Warlords, Carlito et Daniels, aka Hero et Rowan, commencèrent à mieux se connaitre. Certes ce n'était pas une amitié franche, mais c'était mieux que rien. Comme ils ne trouvaient meilleur sujet de conversation après la douche (entre les produits toxiques utilisés par les PWL), ils parlèrent d'eux et de la caravane, comme ce fut surement ce que voulait la bonne fée Teddy Long.
-Alors sinon... toi... c'est le yoga, c'est ça? -Ouais, ça... ça me détend (...) Et toi? -Oh, moi, tu sais, un bon cocktail, c'est bien aussi. -Les Warlords, eux, c'est plus un bon joint au minimum! -Haha, ouais! Mais ils ont l'air bien dans le ring avec ces cochonneries. -C'est vrai ça. On devrait essayer.
Lancé comme une boutade, les deux hommes se regardent, et se mettent à la recherche de tabliers et du livre de recettes magiques. Au hasard, ils essayèrent de faire de la jamaïcaine maison. Ils trouvèrent de quoi faire, bien que la marchandise ne fusse pas de première qualité. C'est lorsque Daniels coupa des drôles de champignons que Carlito se rappela de cette histoire, un jour où Samoa a servi une omelette aux cèpes de chez lui. Il ne les a pas supporté et a passé la nuit sur le trône. Tiens, il est arrivé la même chose à Styles! Hahaha! Puis les deux hommes se mirent à parler de champignons, de cocktails à base de champignons, de la manière dont il fallait les faire pousser. Curieux, Carlito prit des notes, et Daniels fit de même.
Dans la maison des Phenomangels, alors que Daniels-Ferrero se grattait furieusement, "les yeux infectés de sang", selon le Gros, ce dernier lui proposa de taper, dès pochtron-minette, un petit mélange maison, après le pack de bières qu'ils ont sifflé, malgré le dégoût de Joe de boire du commercial. Avec trois fois rien, Samoa Joe lui servit un cocktail maison. Daniels-Ferrero en était tombé sous le charme. Visiblement désireux de faire dévoiler sa science, il arracha quelques feuilles du yucca de la maison, roula le journal de la veille et y inséra les feuilles prémâchées avec des herbes de provence, avant d'en allumer le bout. D'un coup, après avoir tiré une latte, Daniels-Ferrero paraissait bien détendu. Samoa Joe voulut essayer, tira d'un coup, et fuma l'intégralité du journal. N'étant pas habitué à ceci, il toussa grossièrement, cracha un bon molard, et recommença. L'ambiance paraissait zen à la maison des Phenomangels. Après s'être raconté des exploits de commissariat, où le Gros Joe avait eu grâce de sa cause en prenant la commissaire -un beau brin de fille pour ses 50 ans- sur le bureau, et où Ferrero avait emprunté le taser d'un flic avant de tous les griller, ils décidèrent d'aller profiter du soleil et de fumer dehors. Ils virent le magnifique jardin à la Versaillaise, entretenu avec soin. Là, un immense bosquet représente Le Nôtre. Partout, on entend le bruit agréable d'une cascade, le chant des oiseaux, la douceur de vivre... Avant que Samoa Joe ne rôte un bon coup, ce qui a fait beaucoup rire Ferrero. En se promenant au hasard, ils tombèrent sur le splendide potager dont parlait surement AJ Styles lors de la "conférence de fesse", dixit Samoa Joe. Ils apprécièrent l'entretien du jardin, et oh! ces magnifiques tomates! L'Enorme souffla à Ferrero l'idée de faire du tomaté. En retour, Ferrero souffla au Pachyderme l'idée de les faire fumer. Ni une, ni deux, ils s'emparèrent des tomates et foncèrent vers la cuisine.
Au Jobber Jungle, l'ambiance était aussi à la bonne humeur. Rowan prenait soigneusement note de la plantation d'herbes de Provence, bien que Styles avait du mal à en saisir l'utilité. En retour, Barberousse voulut lui faire découvrir ce qu'on pouvait faire avec une bouteille de vinaigre blanc, du gros sel, un alambic, et une seringue bien stérilisée. Styles était relax. Et, alors que ça leur a prit comme une envie de pisser, ils se décidèrent à nettoyer le Jobber Jungle, dont les traces du débat et de la bagarre post-débat sont encore légion. Le bar brillait de mille feux!
Bref, l'ambiance résidait dans les trois maisons. Du haut de son nuage, au royaume des fées, Teddy long était ravi. Son travail avait encore porté ses fruits! Encore une fois il sera employé du mois, et pourra demander une augmentation à son boss! Là, il pourra partir aux Seychelles avec sa petite famille, avant de penser à la retraite l'année prochaine, et s'occuper un peu de son petit-fils. A la nuit tombée, après une belle journée où les tag teams mélangés se sont bien amusés, Teddy descendit récompenser les tag teams. PAF!
-Saloperie de moustique, je l'ai eu!, se félicita Christian -On ne peut plus être tranquilles le soir à se balader sous la Constellation du Cancer sans se faire attaquer par des culicidae!, objecta Jericho. -Au moins, celui-là ne nous attaquera pas! Bizarre, cette trainée rose qu'il laissait derrière lui. Bah, nous avons perdu notre âme d'enfant! Les fées, ça n'existe pas, hein? -Bien sur! Nous sommes désormais des personnes aux pensées rationnelles. La magie et la féérie ne sont que des gadgets puérils! Qui pourrait y croire? -Les débiles du WFA Universe! Hahaha! -Hahaha!
A la mort de la fée Teddy Long, chacun des six catcheurs concernés sentirent que leurs âmes se transféraient automatiquement, mais surtout un vent glacial entra dans leurs veines. Ils ont compris. La petite fée Teddy Long est morte, écrasée par les Wrestling Class Heroes. Tous le savaient.
***
Cyber Sunday, 20 juillet 2014
-Les enfoirés! -J'VAIS M'LES FAIRE! -Carl', j'te préviens, j'retiendrai pô mes coups! -Tout de même, quand je pense à Teddy, je ne sais pas si j'ai encore envie de catcher. -Déprime pas AJ! Il faut se battre pour lui. -Ouais! Faisons-le pour Teddy! Peu importe qui serait désigné, on doit foutre sur la gueule des WHC! On ne tue pas une petite fée comme ça! -OUAIS! -Je propose que nous partagions nos forces. In vino veritas. -Hahaha! Sacré Rowan! Tiens, j't'échange du tomaté contre de la poudre jamaïcaine. -Quelqu'un veut d'un roulé au yucca avec moi? -Hm... Hmm... il est bon! On sent bien le soin que tu as mis dedans!
La foule est un peu surprise de voir les six catcheurs, qui normalement devaient se détester, se réunir autour et de partager de drôles de cigarettes, de sachés de sucre et de bouteilles de ketchup. Un dernier cri de guerre à 6, et les voilà qui se tiennent tous les épaules comme une belle famille! Chacun porte un t-shirt à l'effigie de la petite fée qui a rendu tout cela possible : "In Magic I trust, Playa!"
Jim Ross : Et l'équipe qui affronterait les Wrestling Class Heroes pour le compte des ceintures par équipe est...
A suivre...
Clown Bastard Communiste à bonnet
Messages : 7182 Age : 34 Localisation : Pays Catalan
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Mar 1 Juil - 22:46
Kassius Ohno pas Chris Hero bordel !
Rien que pour ça votre promo pu du cul, et de toute façon j'vais pas vous avantager bande de pochtron de merde.
Flying Panda Glorieux Ursidé
Messages : 2565 Age : 40
Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Mar 1 Juil - 23:10
Jalouse
Et rien que pour vous emmerder, je soutiendrais votre équipe.
MrCoffeeInTheBank Champion
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Mar 1 Juil - 23:21
"Gnagnagna on n'est pas les warriors mais les warlords" "gnagnagna c'est Kassius Ohno, pas Chris Hero"
Jamais contents
Godot Hall Of Famer
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Mer 2 Juil - 0:20
PROMO ALICIA FOX
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Le thème d'Alicia retentit dans le Manchester Arena à Manchester en Angleterre, la foule est en délire en voyant la Championne féminine de la WFA, elle fait son appiration en tunique de déesse avec la ceinture sur l'épaule et se dirige vers le ring pour demander un micro
Alicia : Goodnight England ! C'est un plaisir de descendre des cieux pour découvrir une terre splendide. Je suis ici, ce soir à Manchester, pour parler un peu de l'avenir et par la même occasion, envoyer un message à ces deux mortels qui vont avoir l'honneur de m'affronter très bientôt. Comme je l'ai dit lors de ma récente interview d'après titre, Britani est très déterminé et Mickie n'est autre qu'une ancienne bimbo qui fait tout pour retrouver sa beauté passé...
La foule semble d'accord avec la championne.
Alicia : Voyez-vous, ces deux là, sont des obstacles entre moi et mes objectifs, elles sont un danger pour cette fédération, pour la division féminine et je ne peux les laisser mettre la main sur ce titre, pour le bien de la WFA, et du futur des Divas. Autant vous le dire tout de suite, je n'ai aucun respect pour votre Britani nationale, cette fille se préoccupe uniquement de la gloire et de son compte en banque, c'est juste une mercenaire qui souhaite remporter le titre pour aller se vendre à divers sponsors et divers médias pour faire fortune ! C'est pour ces raisons que Je ne peux pas et ne laisserai pas cette garce redevenir championne des Divas.
La foule est maintenant clairement divisé, une partie continue de l'applaudir tandis que l'autre partie commence à la huer.
Alicia : Concernant Mickie, le problème est ailleurs. Elle ne se préoccupe pas de ce qui ce passe sur le ring, de l'histoire qui peut se créer autour d'un match, de l'émotion qui doit être donné au fan, elle n'est là que pour elle et non pour l'industrie et les fans. Mais ne t'en fait pas Mickie, je serais t’arrêter comme j'ai su arrêter Britani, qui n'a eu d'autre choix que perdre, car elle a compris, qu'elle ne pouvait rien faire, qu'elle ne pouvait pas battre une Déesse et qu'elle n'était pas digne de rester championne des Divas dans ces conditions. Pour revenir à votre petite Britani d'ailleurs, si elle n'a pas compris que ma victoire à One night stand, le fait que je sois championne et que je lui ai infligé une véritable humiliation était un avertissement Divin, alors ma pauvre, tu ne sais pas le châtiment qui t'attend ! Et par la même occasion je profite de ce moment pour envoyer un message à toute les Divas et futures Divas... Ce titre n'est pas qu'une belle ceinture, c'est un titre, un championnat. Prenez le au sérieux !
Alicia prit une pause de quelques secondes.
Alicia : Tout comme vous avez votre Hymne Royal, entre Dieu et la Reine, « God save the Queen », la WFA a aussi son Hymne Divin, entre la Déesse et la WFA !
Une chorale d'enfant fait son apparition, se place sous l'écran géant et commence à chanter.
La chorale : Que la Déesse protège notre gracieuse WFA ! Longue vie à notre noble Fédération, Que la Déesse protège la division ! Rends-la victorieuse, heureuse et glorieuse, Que soit long son règne sur nous, Que la Déesse protège la WFA ! Cette Hymne Divin reflète l'objectif, le but, le pourquoi de sa mission. Et personne ne pourra se mettre en travers de sa mission, son but, surtout pas des personnes indigne comme Mickie James ou Britani, elles seront stoppé car notre Déesse ne peut échouer dans sa mission. Elle n'est pas la Déesse de l'amour, ni la Déesse de la Beauté, ni même Déesse de la Guerre, et de la Sagesse. Si on l'a envoyé ici à la WFA, c'est car elle est la Déesse du Ring ! C'est la Championne de la WFA !
Alicia : Je l'ai prédit et je l'ai accompli, la WFA est céleste grâce à la Divine Alicia Fox !
Soudain, on entendit plus Alicia Fox qui vu son micro coupé. Au bout de quelques secondes...
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Le thème de Britani retentit dans l'arena. Elle avance vers le ring, Cocktail et micro à la main. Elle pose son cocktail et le micro sur le tablier du ring et va draguer une jeune femme en ringside. Elle lui caresse le visage avant que la jeune femme repousse ses avances. Britani sourit et monte sur le ring. Elle prend le micro et commence à parler.
Britani : C'est énervant. Vous prenez tout au sérieux. Faut savoir s'amuser dans la vie. Layla a disparu car elle ne voulait plus s'amuser avec moi, elle voulait qu'on passe à du sérieux. Elle m'a lâché. Je suis écœuré d'un tel comportement. Et bien c'est le même sentiment de dégoût que j'éprouve envers cette jeune femme...
Britani se baissa, ramassa son cocktail et commença à le boire. Alicia semble étonné de voir l'ex championne dans un tel état...
Britani : Tu vois Alicia, ce qui est bien dans le fait de connaître les responsables du son, c'est qu'ils peuvent couper le micro de n'importe qui selon leurs envies...
Le public ne semble pas apprécier cela et ne se prie pas pour le signaler.
Britani : En tout cas, je suis heureuse d'être ici à New York. Ville avec pleins de lieux branchés et surtout vos cocktails sont magnifiques. Tout comme celui-ci, Youhou ! Ça me redonne du pepps ! J'ai envie de bouger, danser et m'amuser comme une folle. Seul une petite nature comme Alicia Fox ne peut aimer ça.... Bref, je mérite plus que n'importe quelle diva ma place dans un match pour le titre. J'ai dominé toutes mes adversaires. Re-gagner le Divas Championship sera la cerise sur le gâteau.
Alicia part dire à un officiel à l'extérieur du ring qu'elle souhaite pouvoir s'exprimer de nouveau.
Britani : Mais d'abord je devrais faire face une... Une divinité... Hihihi, c'est marrant tellement c'est bête quoi ! Non mais sérieusement ! Je vais devoir m'amuser avec une déesse. Si c'est la déesse de l'amour je veux bien. Même si elle ne m'intéresse pas du tout. Je préfère largement Mickie qui doit avoir une sacré expérience vu son âge ! Mais bon il y a toujours matière pour s'amuser. Je me demande comment je fais finir tout ça. La faire soumettre avec ma soumission, ou l'exploser avec diverses droites ? Peu importe, du moment que je prenne du plaisir. Quoi qu'il en soit, ça va être fun !!
Maintenant qu'Alicia a de nouveau droit à la parole, elle arrache le micro des mains de Britani.
Alicia : Comment dire ? C'est un moment assez gênant pour nous deux, alors pourquoi ne pas aller désaouler ailleurs ?
Britani : Pas besoin, je suis très bien...
Alicia(tournant le dos à Britani pour parler au fan) : Vous voyez, c'est bien ce que je disais, ma mission céleste est belle et bien de sauver ce titre de possible championne comme cette fille qui essaye tant bien que mal de se tenir debout dans ce ring...
A ces mots, Britani cassa son verre sur la tête de la championne qui s'écroula, puis elle se jeta sur elle pour la rouer de coup, c'est une véritable guerre qui se déroule sur ce ring. Des arbitres font leur arrivé pour séparer les deux femmes mais cela est vain ! Elles continuent toutes les deux à se donner des droites ! Mais Georges fait son apparition avec d'autres officiels pour mettre un terme à cette bataille ! Et ils y parviennent enfin, mais Alicia Fox feint de se calmer pour que les officiels la lâche, une fois cela fait, elle saisit son titre et se jette sur Britani ! Et coup de ceinture d'Alicia Fox sur Britani, celle-ci est groggy et ne semble plus savoir ou elle se trouve ! Du coup George en profite pour la ramener directement vers les vestiaires tout en lui faisant la morale.
Un peu plus tard, on retrouve maintenant notre championne féminine dans les vestiaires lorsqu'elle croisa une journaliste de la fédération.
Journaliste : Bonsoir Madame la championne, pouvez vous m'accorder quelques minutes pour répondre à mes questions ? L'Univers de la WFA souhaite vous entendre.
Alicia : Tient, vous êtes nouvelle, je ne vous avez jamais vu avant mais pourquoi pas ! Je vous écoute !
Journaliste : Pensez vous que ce match peut provoquer des éclairs entre vous et Mickie James?
Alicia : Comme je l'ai déjà dit, malgré le fait que j'ai un peu plus de respect pour Mickie que pour Britani, dans le ring je ne ferais aucune différence entre ces deux catcheuses. Elles ne seront qu'un obstacle entre moi et mes objectifs, et j'aurai le devoir d'éradiquer tous les obstacles qui pourraient m’empêcher de rester la championne des Divas et par conséquent rester le moteur de la division féminine ! J'ai foi que mes deux adversaires feront de même si cela ne suffira pas les concernant.
Journaliste : Bien puisque tu parles d'obstacle, quel sera d’après toi le plus grand ?
Alicia : Je pense que Mickie pourrait me poser quelques petits problèmes, elle est très déterminé et malgré sa corpulence, elle reste une excellente technicienne sur le ring contrairement à ce que pense Britani nottament, mais j'y reviendrai plus tard. En ce qui concerne cette dernière, elle a fait des débuts imposants en restant assez longtemps championne, mais après sa défaite face à la Divine Alicia Fox, je pense qu'elle a subi un choc psychologique, elle ne trouve plus sa place dans la fédération et ne la trouvera certainement pas dans le ring pour le match du championnat des Divas. Britani est l'exemple parfait de ce que peut infliger, mentalement et physiquement, mon châtiment céleste. Malheureusement pour Mickie, elle n'a pas compris à temps que se qui arrive à Britani en ce moment même lui arrivera également si elle m'affronte. Mais maintenant il est trop tard, elle ne peut plus faire marche arrière, je vous garanti qu'après ce match ce qui est arrivée à l'anglaise, arrivera à Mickie. D'ailleurs, concernant Britani, je pense qu'elle ne fait plus le poids sur le ring, même Mimi pourrait la battre, c'est dire ! Mickie, elle, a une carrière plus que satisfaisante, mais elle à déjà eu son spotlight et ce n'est pas en vivant dans le passé qu'elle gagnera ce match. Car le présent se nomme bel et bien Alicia Fox, qu'elle le veuille ou non. Son moment de gloire appartient au passé, mon moment ne fait que commencer !
Journaliste : En parlant de Mickie James, celle-ci aurait déclaré être la vraie Déesse du catch, votre réaction ?
Alicia : Je ne comprends pas pourquoi Mickie veut se comparer à une Déesse, cela doit être une simple provocation je suppose. Elle n'a rien d'une Déesse, et elle ose dire ça ! Je ne peux pas le supporter, alors saches qu'elle ne sortira pas de ce match indemne. Elle veut devenir championne, pourquoi ? Pour le bien de la division féminine ? Non ! Son but est égoïste elle ne pense qu'a agrandir ses statistiques et montrer à tous sa ceinture, car disons le, ce titre n'est pour elle qu'une belle breloque alors que cela représente pour moi un championnat ! Et elle veut devenir la championne ? Elle aurait du plutôt se comparer au Rock, car voyez-vous, elle est exactement comme lui, elle se permet de prendre des pauses de plusieurs années pour se repose sans se soucier une seule seconde des fans ou de la fédération et puis un beau jour, elle décide de faire son retour par simple caprice. Une telle championne ne peut que faire couler ou baisser le prestige du titre et de la division. Donc non ! Je ne la laisserai pas faire, je ne la laisserai pas ruiner la division, je rendrai cette division céleste grâce à la victoire de la Déesse. Je suis une Déesse et je lui infligerai le même châtiment divin qu'a reçu toutes mes adversaires depuis que je suis à la WFA ! Préparez vous car la Divine Alicia rendra la WFA sublime.
Journaliste : Ah attendez, on me dit dans mon oreillette que Mickie James vous emmerde !
A la grande surprise d'Alicia Fox, la journaliste était en réalité Mickie James grimé ! Cette dernière se jette sur Alicia qui n'a rien vu venir. Alicia commence tout doucement à prendre l'avantage, elle relève son ennemie et lui tape la tête la première contre une table puis elle tente de la projeter contre une caisse mais Mickie retourne la prise et c'est Alicia qui percute violemment cette caisse. Elle la relève et Mickie-DDT porté sur le sol sans protection ! Alicia semble totalement ko alors que les premiers médecins viennent s'assurer que la championne va bien.
Mickie : Merci pour votre temps, ce sera tout !
Clown Bastard Communiste à bonnet
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Mer 2 Juil - 19:45
Au cœur de la nuit, dans une ville fantôme près de WFA City de terribles choses se préparent. Alors que celui qui aurait eu le malheur de ce perdre en ce lieu pourrait s'attendre à trouver ténèbres et silences, des lumières multicolores éclairent l'un des bâtiments. Comme le reste de la ville, ce dernier est délabré, sans eau potable ni électricité, c'est pourtant là que résident deux hommes bien connus des fans de catch, les Psychedelic Warlords. Dans une des nombreuses pièces de la vaste demeure bourgeoise typique de l'époque coloniale américaine qu'ils occupent, Rowan et Ohno sont l'un en face de l'autre. Erick tient deux pilules dans sa main, l'une est rouge, l'autre est bleue.
Erick : " Choisis-bien Kassius, la pilule rouge, on s'occupe des APA, la pilule bleue, on s'occupe des Phenomangels " .
Kassius : " Quand tu dis "on s'occupe"... ça veut bien dire qu'on leur défonce leurs sales gueules " ?
Erick : " Si nous n'avons pas le choix, évidemment..."
Kassius saisit alors les deux pilules et les enfourne dans son gosier.
Erick : " Hum... excellent choix mon cher ami, nous nous occuperons donc des deux équipes " .
Kassius : " On commence par lesquels " ?
Erick : " Dans la mesure où tu as avalé les deux pilules en même temps... on est obligé de s'en occuper en même temps. On ne peut pas choisir ! Les pilules ont parlé, l'éléphant bleu que j'ai rencontré à une station service la semaine dernière m'avait mis en garde, il m'avait dit que je ne devrai pas mal interprété le choix des pilules. Les pilules ont parlé ".
Kassius : " Je t'avais pourtant dit de ne pas écouter l'éléphant, l'écureuil qui vivait dans le quartier des banques m'avait assuré qu'il disait que des conneries. Mais je ne sais pas si on peut se fier à un écureuil. L'autre jour je regardais un documentaire et ils en faisaient baver en plein hiver à une souris qui avait une maison dans la forêt et un chien. Ils foutaient un sacré bordel au moment où la souris voulait faire son sapin de noël. Par vengeance j'ai été tabassé tous les gens qui se trouvaient dans la grande maison de l'écureuil au centre ville ".
Erick : " Tu as bien fait, je n'ai jamais eu confiance non plus dans les écureuils. Mais méfie-toi des souris, j'ai vu une, particulièrement teigneuse qui s'en prenait à un pauvre chat quand j'étais allé chercher mon môme à la garderie la semaine dernière ".
Kassius : " Mais... tu n'as pas d'enfants Erick ".
Erick : " Ah bah c'est sûrement pour ça qu'il pleurait, se débattait et appelait sa mère en hurlant " .
Kassius : " Sûrement oui... quoi qu'il en soit notre plan d'extermination des souris passe par la fin de la carrière des APA et des Phenomangels " !
Erick : " En même temps... et j'ai un plan pour ça. Si on veut éviter que ces maudites souris dominent le monde... grâce à leurs collaborateurs infiltrés au sein de l'humanité, tu sais tout ces types avec de larges oreilles et des grandes dents comme le Prince Charles là, il faut qu'on réunisse les APA et les Phenomangels au même endroit et qu'on s'en débarrasse. Si on s'en débarrasse avant Cyber Sunday, ça empêchera les terminators du futur de faire pression sur les huissiers de justice de la WFA pour élire les APA, les APA ne pourront donc pas perdre une fois encore face aux Wrestling Class Heroes, la consommation d'alcool ne sera donc pas interdîtes en 1832 après JBL, et donc les extra-terrestres pourront toujours être combattus à l'aide de l'alcool de prune auquel ils ne résistent pas. Et mieux encore, une fois qu'on aura massacré les deux canadiens, on remportera les titres, la consommation de drogue sera généralisée ce qui sauvera l'humanité de l'invasion des souris géantes de 2035 après JBL... le tout grâce à nous " !
Kassius : " Moi du moment qu'un moment il y ait à foutre des gnons... "
Erick : " ça me paraît inévitable mon cher ami, malgré mon envie de respecter les préceptes de mon Arrière Grand Oncle Kuster qui souhaitait par-dessus tout l'amitié entre les peuples et la paix, la violence va s'avérer nécessaire pour que notre plan fonctionne. "
Kassius : " Et c'est quoi le plan " ?
Erick : " On va avoir besoin d'un lieu isolé, de deux lettres et de l'encre..."
Kassius : " Pour " ?
Erick : " Pour envoyer une lettre aux APA prétendument écrite par les Angels les invitant dans un lieu qu'on aura préalablement piégé et envoyer une autre lettre aux Angels prétendument écrite par Sara, les APA ne pourraient pas écrire eux-mêmes, les invitant en ce même endroit. Une fois tombés dans quelques pièges, les quatre crétins se soupçonneront et s'entre-déchireront. On n'aura plus qu'à ramasser les morceaux et s'occuper ensuite des champions, histoire qu'ils comprennent à qui ils ont à faire... mais avant tout ça, on va avoir besoin de matos, il faut qu'on aille faire des courses Kassius... "
Kassius : " J'adore faire des courses, les enfants pleurent, les femmes aussi... les hommes tentent de se défendre, ça finit toujours dans la violence, les cris et le sang. Les courses, c'est le meilleur hobby qui soit " !
Quelques heures de recherches plus tard.
Kassius : "Chez Chuck Taylor : Boulangerie Papeterie."
Erick : "On entre."
Les barbus font leur entrée dans le magasin. Ils sont accueillis par un homme au brushing impeccable, à la ligne fine et aux dents blanches. Il était aussi élégant que les Warlords ne l'étaient pas.
Chucky T : "Messieurs puis je vous être utile ?"
Kassius : "Pourquoi qu'y dises tous la même chose Erik ?"
Erick : "C'est pour se rendre disponible et agréable à la clientèle Kassius."
Kassius : "Bah moi j'aime pô."
Ni une, ni deux Ohno se jette sur le vendeur qui se met à pousser des hurlements stridents. Pendant ce temps Rowan prend le nécessaire d'écriture et deux croissants.
Après que Kassius ait fini de démolir le vendeur les deux compères se mettent en marche vers la déchetterie la plus proche.
Erick : "Oh joie ! Regarde moi cette beauté Kassius."
Dit le rouquin tout fier en levant bien haut une planche cloutée aux pointes rouillées.
Erick : "Je suis sûr qu'avec ceci nous ferons forte impression... Kassius ? Kassius ?"
Ohno était accroupi, dos à Rowan, en train de marmonner quelque chose.
Erick : "Et alors camarade !"
La voix fit sursauter Kassius qui se releva d'un coup, cachant quelque chose dans son dos.
Erick : "Qu'est ce que tu as là dans ton dos Kassius ?"
Kassius : "NON ! RIEN ! TAIS TOI ! T'ES PAS MON PÈRE ! CA RECOMMENCE !"
Erick : "Hohoho ! Je vois qu'on nous refait une petite crise doublée d'un transfert."
Rowan comme s'il avait l'habitude, sort une pilule rouge et jaune d'une des poche de sa combinaison de plongée ( car le temps était humide ) pour la fourrer dans le gosier de Kassius qui se calme aussitôt.
Erick : "Un, deux... trois."
Kassius : "Beunjour !"
Erick : "Coucou Kassius. Qu'est ce que tu caches dans ton dos."
Kassius : "C't'un corbeau crevé. Il est chouette. J'lui ai filé un peu de mon croissant et on s'est adopté. J'peux l'garder ?"
Erick : "Fait comme ça te chante, je ne suis pas ton père."
Kassius : "Ouais... pas mon père... haha !... Aller viens Birdy on a fini nos courses."
Et c'est ainsi que les deux barbus et le corbeau mort avec un croissant enfourné dans la gueule repartirent pour la suite de leur plan.
**********
Bien planqués dans une grosse poubelle bien grasse, Erik, Kasius et Birdy étaient à l'affût du moindre bruit, attendant patiemment l'arrivée des APA et des Phenomangels.
Rusé comme un renard, Rowan a donné rendez-vous aux deux équipes dans le bâtiment délabré qu'ils ont piégé à des horaires décalés afin d'éviter qu'ils ne se croisent par hasard. Ce sont les ponctuels Phenomangels qui arrivent en premier, alors que leur rendez-vous venait en second. Postés dans leur poubelle de fortune, à six trous, pour les yeux des trois protagonistes, les Warlords surveillent la scène.
Erick : " Hé hé hé ils se doutent de rien " .
Birdy : " C'est vrai qu'ils sont cons croââ ".
Erick : " Dit à Birdy de parler plus poliment Kass' ça m'énerve ".
Kassius : " C't'un corbeau libre, c'est pas moi qui le commande, je lui donne pas d'ordres j'suis pas son père " !
Erick : " N'empêche qu'il n'est pas très poli ".
Birdy : " Ta mère non plus n'est pas polie " .
Erick : " Justement c'est pour ça que je l'ai envoyée au pire endroit sur terre " !
Birdy : " Une maison de retraite " ?
Kassius : " Un camp de travail en Sibérie " ?
Erick : " Non je l'ai envoyée comme candidate dans une émission de télé réalité... et merde ils ont évité le premier piège " !
Kassius : " Je t'avais dit que la tapette à souris géante devant l'entrée était trop visible " !
Erick : " Ouais mais Birdy a dit que le bout de fromage les attirerait " !
Birdy : " 'Faut jamais faire confiance à un corbeau mort, mec " !
Erick : " Ah... ah ! Styles s'est pris le seau de fiente sur la gueule ! Mon deuxième piège était imparable " !
Les Warlords attendent encore un peu avant de quitter leur première cachette et leur patience est récompensée car les APA arrivent à leur tour à l'entrée. Bien que Carlito lui hurle de ne pas manger le morceau de fromage, Samoa Joe ne l'écoute pas et se précipite dans le subtil piège de Rowan. Blessé par la barre métallique de la tapette à souris géante, Joe grogne, mais les APA pénètrent tout de même dans la bâtisse. Les trois hommes dont un corbeau mort quittent ensuite leur poubelle pour atteindre les escaliers de derrière. Une fois au deuxième étage, ils se cachent discrètement derrière une couverture noire qui est censé leur permettre de rester camoufler à l'intérieur tandis que les pièges installés par Rowan se déclenchent. Fournis par Acmé, et suggéré par un amérindien né en Anjou du nom de " Vil Coyote qui n'aime pas les Bip Bip " , les pièges sont tous plus stupides les uns que les autres. Ce qui avait fait penché la balance dans ce choix de pièges était que Rowan avait lu une étude qui disait que dans la vraie vie le gosse de maman j'ai raté l'avion aurait fini en prison pour double homicide. Billes dans les escaliers, trou dans le plancher camouflé par un tapis arrondi noir, épisode de Derrick allumé dans le salon, photo dédicacée de Jeanne Mas, rien n'était épargné aux Angels et aux APA qui finirent, c'était fatal, par se rencontre après avoir souffert atrocement près d'une demi-heure. Derrière leur subtile cachette, Birdy, Ohno et Rowan écoutèrent les deux équipes.
Daniels : " Mais vous êtes complètement tarés ! Pourquoi nous avoir invité ici ! Ces pièges sont ridicules ! Il faut vraiment être complètement bourré pour croire qu'ils vont marcher ! Je pensais que vous étiez d'accord pour que le public fasse la différence pour Cyber Sunday " !
Birdy (tout bas) : " J'voudrai pas dire mais ils ont dit que les pièges étaient pourris ".
Kassius (tout bas) : " On devrait leur casser la gueule ".
Erick (tout bas) : " Ils y connaissent rien en piège en plus ".
Carlito : " Elle est nulle votre blague les gars ! J'en suis tout décuité " !
Styles (qui sent la merde) : " Quelle blague " ?
Joe : " Bah nous inviter et pas prévoir l'apéro " !
Daniels : " Mais c'est vous qui nous avez invité " !
Carlito : " Ah non ! C'est vous " !
Daniels et Carlito s'échangent les lettres et comprennent alors qu'ils sont tombés dans un piège. Ils regardent autour d'eux. Les six hommes et le corbeau décédé se regardent en quête d'un coupable... lorsque les APA et les Angels, blessés (dans leur dignité en tout cas) réalisent qu'ils sont six hommes au lieu de quatre et qu'il y a, en plus, un corbeau décédé. Les Warlors avalent une pilule verte et noire, en donnent une à Birdy, puis défoncent à coup de planche cloutée aux pointes rouillées les quatre hommes affaiblis par le plan machiavélique (ou pas) de Rowan.
Kassius : " J'maintiens qu'si on les avait trouvé chez eux et défoncé comme ça directement on aurait gagné du temps " .
Erick : " Ouais mais on n'aurait pas rencontré Birdy " !
Birdy : " J'aurai été plus tranquille moi " !
Kassius : " Bon maintenant on va les enterrer " !
Erick : " Nan nan nan ! On doit d'abord les interroger, puis les balancer dans la fosse à ours. Sinon ils vont s'échapper et on aura fait tout ça pour rien " !
Kassius : " Sauf si on se contente de les buter ".
Erick : " Bon bah à la limite, on les interroge d'abord... et après on les bute ".
Quelques instants plus tard, dans le bâtiment délabré, les APA et les Angels se réveillent attachés à des chaises et constatent assez rapidement que le débat sur l'ordre entre l'interrogatoire et la mort n'est pas encore défini et que celui qui semble avoir le pouvoir de décidé de leur sort est un corbeau décédé.
Daniels : " Ces mecs sont complètements cons... "
Styles : " N'empêche ils nous ont eu " .
Carlito : " C'est moi où ils croient vraiment que le corbeau crevé parle... "
Samoa Joe : " Gn'ai voif " .
Daniels : " On est plus malins qu'eux, à nous quatre on doit trouver un moyen de s'échapper " .
Styles : " Les nœuds sont trop serrés... "
Carlito : " J'ai bien un plan mais sans manzana c'est pas possible " !
Samoa Joe : " Gn'ai voif " .
Daniels : " On pourrait essayer d'avancer en sautant avec nos chaises... "
Styles : " Trop de bruit " !
Daniels : " Bah ils sont occupés à s'engueuler ils feront pas attention à nous " !
Carlito : " Ou alors une Tequila Paf..."
Samoa Joe : " Il me faut de l'eau mon corps est en pleine croissance " !
Carlito : " Oh mon dieu ! Il délire complètement ! Il réclame de l'eau ! Hey les trous d'bals vous allez nous libérer et fissa " !
Naturellement cette remarque ne plaît pas du tout à Ohno qui se jette sur le Carribean Cool et en fait de la bouillie pour corbeau. Daniels et Styles voient le massacre se dérouler sous leurs yeux mais ne peuvent rien faire car ils sont complètement coincés. Quant à Samoa Joe, il ne se rend même pas compte de ce qui se passe. En effet, son corps ne contenant plus assez d'alcool, il délire complètement et se met à dire des choses insensées.
Samoa Joe : " Oh ma douce souffrance. Pourquoi s’acharner tu r’commences. Je ne suis qu’un être sans importance. Sans lui je suis un peu « paro ». Je déambule seule dans le métro. Une dernière danse. Pour oublier ma peine immense. Je veux m’enfuir. Que tout r’commence. Oh ma douce souffrance " .
Daniels : " Cette fois je crois qu'on l'a complètement perdu ".
Styles : " Vous êtes des monstres " !
AJ espérait provoquer la colère de ses geôliers en parlant ainsi, mais après avoir massacré Carlito, qui en plus avait appelé Kassius Ohno, Chris Hero, pendant la bagarre, Birdy avait déclaré que les Warlords feraient bien de laisser pourrir les quatre lutteurs jusqu'après Cyber Sunday et ils quittèrent donc les lieux.
*** Les Warlords oublièrent à tout jamais les APA et les Phenomangels. Carlito fut dévorer par ses compagnons. Christopher Daniels suite à cette expérience créa la chaîne de Fast-Food KFC. AJ Styles devînt danseuse du ventre à Sout Haven, Mississippi. Quant à Samoa Joe il eut une brillante carrière de chanteuse, faisant à l'occasion 1 album moisi qui s'est néanmoins vendu en France et connut un deuxième élan en 2040 lorsqu'il entra dans la NRJ Party 2010's. ***
Pendant ce temps sur une route déserte du canada... enfin, pas tout à fait déserte.
"VROUUUUUUUUM !"
"VROUUUUUUUUUM !"
Chris Christian : Nom d'un p'tit bonhomme Christian Chris ! Ces deux zouaves ne nous lâcherons jamais ! Accélère !
Christian Chris : Je suis déjà à fond Chris Christian, mais leur voiture est plus rapide que la notre.
En effet Kassius et Rowan se trouvent dans une décapotable américaine. Rowan porte des lunettes d'aviateur et se trouve au volant, les genoux quasiment aux oreilles, quant à Ohno il profite de l'air frais lui caressant les cheveux pour faire un peu voler Birdy.
Kassius : Gniooooooon ! Gnioooooon !
Birdy : Haha ! Parfait, si on continue à cette allure on aura ces deux fumiers mes p'tits gars.
Erik : On se croirait dans Duel... sauf que nous sommes à la place du camion. C'est tout à fait passionnant.
Après ces mots, le véhicule des Warlords vint percuter de plein fouet celui de leurs pauvres victimes. La petite fiat punto fini par sortir de la route et percuter un arbre quelques mètres plus en contrebas ( Comme l'instrument de musique ! LOL ! ).
Kassius : YEAH !
Erik : Hum... j'espère qu'ils n'ont rien. On ne peux combattre contre des champions morts.
Kassius : Ouais mais si tout le monde est mort y reste que nous non ?
Erik : Et la perspective du combat ne te réjouit plus mon bon Ohno ? Non nous allons descendre à notre tour afin de prendre de leurs nouvelles.
Kassius : Putain ouais ! Pas d'baston c'est chiant ! Aller t'as raison comme toujours.
Les Warlords descendirent donc en contrebas... en bagnole. Et se mangèrent un bon gros sapin juste à côté du dit accident.
Kassius : HAHA ! Putain y a l'os cassé de l'un qu'est rentré dans l'orbitre de l'autre ! HOHO ! Putain ! Oh la vache j'vais m'pisser d'ssus. HOAHAHAHA !
Erik : Excusez le manque de discrétion de mon ami chers adversaires et excusez pour les dégâts occasionnés à votre véhicule ainsi qu'a votre intégrité physique. Quoi qu'il en soit nous espérons que le message est passé et que vous allez désormais nous prendre au sérieux hum ?
Christian Chris : M... Mais qu'est ce qu'ils racontent Chris Christian ?
Chris Christian : J... je ne sais pas Christian Chris... mais j'ai mal... qu'est ce que j'ai mal. Pourrais tu retirer ton radius de mon oeil je te prie.
Kassius : HUARF ! HUARF ! HUARF !
Erik : Je vois que vous ne voulez toujours pas nous prendre au sérieux... *soupir*... bon et bien dans ce cas.
Christian Chris : M... Mais qu'est ce que vous faites ?
Erik : Nous vous menottons à votre propre véhicule.
Kassius : Mad Max style ! Bitchies !
Erik : Puis mon assistant ici présent va utiliser cette mèche et la mettre dans le réservoir essence de votre véhicule, afin que vous ayez largement le temps de voir votre combustion arriver.
Kassius : Pouf ! Grillés les Wrestling Class Heroes ! HAHA !
Chris Christian : Mais c'est de la folie ! Nous ne sommes pas les Wrestling Class Heroes ! Nous sommes Christian Chris...
Christian Chris : Ravis de vous rencontrer.
Chris Christian :... et Chris Christian. Nous sommes de sympathiques traders qui aimons aller pêcher ensemble le week-end. Nous n'avons rien à voir avec les personnes que vous cherchez. Regardez donc nos cartes d'identités qui se trouvent dans nos porte-feuilles.
Erik perplexe met ses grosses paluches dans les poches de leurs victimes et en sort deux cartes d'identités correspondant bien aux noms de Chris Christian et Christian Chris.
Erik :... Ça ne prouve rien. Et de toute façon j'ai déjà allumé la mèche.
Chris Christian & Christian Chris : QUOI !?
Kassius : WOW ! Rowan ! Y dises pas de conneries ! Y a bien des cane à pêche dans le coffre de leurs bagnole.
Erik : Bigre !... Nous nous serions trompés ?... Hum... messieurs je ne saurais jamais comment nous excuser pour le désagrément que nous vous aurons occasionnés au cours de cette... regrettable erreur convenons en, mais comme le dit la très célèbre élocution latine...
Chris Christian : DÉTACHEZ NOUS VITE !!!
Erik : Ah... Non ce n'est pas le terme exact...
Christian Chris : NON LES CLEFS DES MENOTTES VITE !!!
Erik : Ah ? Certes oui ! Hahaha ! Kassius les clefs je te prie ?
Kassius : Les ai plus...
Erik : Ah ! Comme c'est cocasse !
Christian Chris : NON PAS DU TOUT !!!
Chris Christian : COUPEZ DONC LA MÈCHE AVANT QU'ELLE N'ATTEIGNE LE RÉSERVOIR DANS CE CAS !
Erik : Oui, oui, ne nous énervons pas y a pas le...
Kassius : RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Erik : Kassius que t'arrive il ?
Kassius : BIRDY A PLUS SA TÊTE ! BIRDY A PLUS SA TÊTE ! BIRDY A PLUS SA TÊTE ! BIRDY A PLUS SA TÊTE !
Erik : Oh flûte ! Nous avons du la perdre dans notre descente en voiture. Allons Kassius calme toi, nous allons la chercher et la lui retrouver voilà tout.
Kassius : Faut faire vite hein ? J'ai peur qu'une belette la lui bouffe ou que d'autres connards nous le pique.
Erik : Rassure toi nous le retrouverons bien avant. En route.
Chris Christian : HEY ! REVENEZ !
*Plus loin dans les bois*
Kassius : C'est foutu on la retrouvera jamais.
Erik : Ne jamais dire jamais, c'est la leçon que m'a appris un pigeon Français lorsque je suis arrivé en Amérique après avoir quitté ma Russie natale.
Christian Chris : Au secours !
Kassius : Pourquoi t'as quitté la Russie pour ce trou ?
Erik : Parce que mon père répétait toujours qu'en Amérique il n'y a pas de chat... ou alors c'était autre chose peut-être ?
Chris Christian : A l'aide !
Kassius : AH BAH PUTAIN !
Erik : Qu'y a il ?
Christian Chris : Pitié !
Kassius : Là sur le champignon rouge à poix blancs !
Erik : BIRDY !
Birdy : Ah bah c'est pas trop tôt !
Erik : Sur un champi' hallucinogène ! C'est un signe !
Birdy : Merci de m'avoir ramené mon corps les jeunes.
Chris Christian : Kof ! Kof ! La fumée ! La fumée !
Kassius : t'inquiète on va te rescotcher tout ça vite fais bien fait !
Erik : ... Tiens il me semble qu'on a oubliés quelque chose non ?
BOOM !
Quelques jours plus tard, à WFA City
Christian : " Hey Chris tu le croiras jamais ! Pas loin de chez nous Chris Christian et Christian Chris ont été retrouvés carbonisés dans leur voiture. Dingue non ? "
Jericho : " Mouais, ils étaient sympas ces deux cons. Ils jouaient nos rôles à la perfection quand il s'agissait d'aller signer des autographes. Maintenant va falloir qu'on refasse passer des castings. Fais-chier ! Il est hors de question qu'on se farcisse les rencontres avec le public de toute façon " .
Le téléphone de Jericho sonne alors. Ce dernier décroche.
Jericho : " Bonjour Stéphanie. Non tout va bien pour nous pourquoi ? Les APA disparus ? Mais non pas de quoi s'inquiéter, ils ont dû faire un mauvais mélange voilà tout. Hum les Angels aussi ? Ouais c'est pas leur genre de rater ce genre de guignoleries. Oh appelle ça comme tu veux. Mais j'emmerde les fans. Hum ? Mais non c'est pas inquiétant, devant notre supériorité à Christian et moi ils ont probablement décidé de se lancer dans une nouvelle carrière de garçon-coiffeur. Les Warlords aussi ? C'est pas comme-ci ils vous donnaient des nouvelles de toute façon. C'est déjà un miracle qu'ils se rappellent qu'ils travaillent dans la compagnie si vous voulez mon avis. Mais non on n'est pas inquiets. Si on n'a pas d'adversaire à Cyber Sunday vous n'aurez qu'à nous mettre dans les Main Event et puis voilà. Oui, oui c'est ça, on sera prudent ".
Jericho raccroche et fait une moue désapprobatrice.
Christian : " Bizarre quand même... toutes ces équipes qui disparaissent. On va peut-être avoir de vrais adversaires à Cyber Sunday finalement " .
Jericho : " Oh je serai pas aussi optimiste que toi si tu veux mon avis... d'ici à ce qu'on nous ressorte les SMAC ou les Steamfield du placard... et puis y'a encore EoC ou la Wyatt Family... ou pire une équipe constituée au dernier moment... enfin au moins on est débarrassés des trois autres plaies. "
Ailleurs, au même moment, à WFA City, dans une banlieue chic, Erick, Kassius et Birdy réparé, sont devant un joli pavillon. Rowan pousse la porte doucement (comprendre il la défonce) et entre.
Kassius : " J'savais pas que t'avais une maison ici Erik ".
Erick : " Moi non plus. C'est sûrement ça qu'on avait oublié l'autre jour ".
Kassius : " Quand ça " ?
Erick : " Tu sais le jour où Birdy a perdu la tête... "
Birdy : " J'avais dit qu'on ne mentionnait plus cette journée ".
Erick : " Désolé Birdy, j'voulais pas te vexer. Bon faîtes comme chez vous les gars et ne faîtes pas attention au bazard... "
Voix Aigüe : " Aaaaaaah mais qui êtes vous " ?
Kassius : " J'lui pète la gueule " ?
Erick (qui attrape une femme d'une trentaine d'année) : " Je te présente ma femme, Cassandre " .
Kassius : " Enchantée Cassandra ".
Femme : " Sortez de chez moi où j'appelle la police ".
Erick : " Allons, allons tu calmes Cassie chérie, tiens prend ta pilule ".
Une pilule plus tard, la pauvre femme se retrouve avachie sur le canapé dans le salon.
Erick : " Elle passe trop de temps devant la télévision, ça lui bousille le cerveau. Mais qu'est-ce que tu veux... les femmes... "
Kassius : " Putain y'a que des saloperies dans ce frigo. J'aime pô les légumes. Vas dire à ta femme d'aller faire les courses ".
Erick : " Elle est devant son émission, ça la mettrait de mauvaise humeur et j'veux pas qu'on se fâche. Il est loin le temps de notre idilique jeunesse... "
Birdy : " Tu l'as rencontrée comment " ?
Erick : " A l'époque j'étais en voyage au Moyen Orient. J'étais un pauvre voleur des rues avec un singe que j'avais dressé. Elle c'était une princesse aux yeux et aux cheveux noirs ".
Birdy : " Celle là est blonde aux yeux bleues Erick ".
Erick : " Et oui, elle a beaucoup changé. Quoi qu'il en soit, je l'ai sauvée elle, et son père, de l'affreux grand vizir et depuis on ne s'est jamais quitté ".
Kassius : " L'amour ça me donne envie de casser des trucs ".
Erick : " T'as qu'à aller jouer dans le jardin pendant que je prépare à manger ".
Kassius : " J'emmène Birdy, ça lui fera du bien de prendre l'air ".
Au moment de sortir, Ohno tombe nez à nez avec un petit garçon de huit ans qui vient visiblement de quitter le bus scolaire.
Kassius : " T'es le fils d'Erick je suppose... tu viens jouer avec moi dans le jardin " .
Gamin : " Bonjour monsieur, maman elle m'a dit de jamais parler aux inconnus ".
Kassius : " Je suis pas un inconnu, je suis Kassius et lui c'est Birdy " .
Gamin : " Aaaaaaah "
Kassius : " Zut, il est tombé dans les pommes. Hey Erick y'a ton fils qu'est dans les vappes, 'faudra que tu viennes le chercher, j'ai envie d'aller jouer moi ".
Erick : " Vas l'allonger dans sa chambre, tu sais son oncle l'a banni du pays quand il était tout petit, ça a dû laisser des traces ".
Après avoir terrorisé tout le quartier, Kassius rentra pour l'heure du dîner. Erick était déçu cependant, sa femme et son fils n'avaient pas aussi bien supporter les pilules que ce qu'il espérait et étaient toujours dans un état catatonique. Néanmoins l'ambiance était sympathique autour de la table et poulet aux champignons concocté par Rowan.
Birdy : " Bon les gars c'est pas tout ça, mais il vous reste encore à vous occuper des Wrestling Class Heroes... "
Erick : " Bah on l'a pas déjà fait ça " ?
Birdy : " Non rappelez-vous, c'était des contrefaçons ".
Kassius : " Vas y'avoir d'la bagarre " ?
Erick : " Je crains que nous n'ayons pas le choix en effet ! Ces guignols nous ont envoyé des contrefaçons... donc ils ne nous prennent toujours pas au sérieux ! Nous n'avons pas le choix, on doit les terrasser pour leur apprendre le respect. Moi qui abhorre la violence, je te laisse prendre la main Kass', c'est toi qui dicte la suite des opérations " .
Kassius : "P'tain faut qu'je réfléchiss' en plus !... Bon ok mais c'est juste pour cette fois..."
Kassius se lève, va dans la cuisine, casse quelques trucs, puis reviens s'asseoir sur sa chaise, refait mine de réfléchir, encastre la télé sur la tête de la "femme" d'Erik puis reviens se rasseoir.
Kassius : "...AH !"
**********
Jericho : "Oh c'est dommage !"
Vendeuse : "Je suis navré messieurs mais non, plus un seul costume trois pièces Alfredo Giorgomani noir noir, modèle estival avec boutons en émeraude."
Christian : "Décidément c'est la dèche niveau costume en ce moment. A croire que le bon goût à tout simplement fuit cette maudite ville."
Jericho : "En même temps qu'est ce que tu attendait d'un magasin tenu par ce guignol de Dibiase ?"
Christian et Jericho salut poliment la vendeuse avant de retourner dans leur voiture de luxe dernier crie.
Jericho : "Chauffeur, à la maison. J'ai besoin d'un jacuzzi."
Christian : "Tu remarquera que cette ville a commencé à se dégrader... juste après l'arrivée de l'Awesome Era."
Jericho : "Juste après la perte de notre titre mondiale."
Christian : "Coïncidence ?"
Jericho : "Je ne crois p... AOUTCH ! Chauffeur ça va pas de freiner aussi brusquement ?"
Christian : "Mais... mais où il va ce c... OH PUTAIN CHRIS ! C'EST LE ROUQUIN !"
Erik : "Coucou ! Je suis Pepito et je serai votre chauffeur !"
Jericho : "Foutons le camps !"
Christian : "Argl ! Ce con a brisé les portières, on est coincés Chris !"
Jericho : "Choppons le rouquin et faisons lui sa fête."
Malheureusement un autre coup de frein brutal fais que les WCH perdes équilibres, laissant le temps à Erik de leur jeter Birdy au visage et de s'enfuir de l'auto.
Christian : "Ah l'enflure !"
Jericho : "BAH ! UN PIAF CREVÉ !"
Christian : "Foutu Warriors ! Sortons de là et réglons leurs leur compte !"
Jericho : "Christian... ils m'ont jetés un oiseau mort dessus bordel... ces gens sont malades."
"POMP !"
Christian : "Qu'est que c'est ?"
Jericho : "Quelqu'un est sur le toit Christian !"
En effet Kassius se trouve sur le toit de la voiture... avec un énorme tuyau relié à une citerne ! Est ce qu'ils vont noyer les Wrestling Class Heroes ? Et voilà qu'Erik est en train de souder les portes avant de la voiture, alors que Kassius lui est en train de défoncer le toit à coups de haches !
Christian : "OH PUTAIN !"
Jericho : "TIRONS NOUS !"
Christian : "ILS ONT SOUDÉS LES PORTES ! ET ON A MÊME PAS LES CLEFS !"
"CRAC !"
Christian : "AAAAH ! ET L'AUTRE CLODO QUI NOUS LA JOUE SHINNING !"
Jericho : "DÉFONCE LES VITRES CHRISTIAN !"
Kassisus : "C'est bon Erik ! Le trou est assez gros ! Envoie la sauce !"
Jericho : "QUOI ?"
Christian : "ON VA FINIR COULÉ DANS LE BÉTON ! C'est la fin Chris ! Sert moi fort !"
Effectivement la pompe s'enclenche dans un bruit sinistre... mais ce n'est pas du ciment qui s'en écoule... non juste de la fumée ! Beaucoup de fumée !
Christian : "kof ! Kof ! Qu'est ce que c'est que cette merde ?"
Jericho : "Je sais pas mais en tout cas c'est pas du béton."
Christian : "Ah ouais chouette. On va finir gazés c'est mieux."
Jericho : "Point Godwin Christian."
Christian : "Oh l'autre... bon on fait quoi on casse les vitres ?"
Jericho : "Chais pas... on est pas bien là ?"
Christian : "Ouais c'est vrai qu'il fait bon... et puis le sable bleue est doux..."
Jericho : "Et tiède en plus... enlève tes chaussures Christian tu va voir."
Christian : "Oh putain ouais... et le sable est... molle !"
Les deux canadiens sont pris d'un fou rire qui n'en finit plus... mais une voix d'outre tombe viens mettre fin à tout cela.
"Warriors ?"
Christian : "C'est... c'est quoi ça ?"
Jericho : "Je sais pas c'est... "
"WARRIORS ?"
Christian : "Chris... le...l-l-l-le..."
Jericho : "LE CORBEAU !"
"C'EST WARLOOOOOOOOOOORDS !"
Christian et Jericho : "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !"
*Sacré bad trip hein ?*
Officier de Police Lambda : " Les Wrestling Class Heroes... vous êtes accusés de séquestration sur Equipe Tag Team de lutteurs, obstruction de la voie publique, double homicide au Canada et détention d'insecte... et visiblement consommation de drogues, ça fait quand même plus de deux semaines qu'on vous demande de quitter le véhicule... "
Christian : " Mais on était enfermés " !
Officier de Police Lambda (c'est son nom, John Lambda) : " Il suffisait de passer par le toit... "
Jericho : " Mais non, il y avait le warlord hargneux dessus " !
Officier de Police Useless (Jean useless) : " Encore la légende des Warlords, sergent Lambda... foutue ville, ils deviennent tous tarés, moi ma mère elle... "
Officier de Police Lambda : " On s'en moque de votre mère Useless, allez coffrez moi ça " !
Pendant ce temps, dans le ciel de WFA City, à dos de corbeau décédé géant à deux têtes... Kassius et Erick chantent en cœur avec leur animal de compagnie.
SwantonBomb Head Booker
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Jeu 3 Juil - 15:03
François : Petite promo sympa, je te cache pas que j'aurai aimé en avoir plus (c'est presque une promo de Bray) mais dans l'ensemble c'est bon.
Coffee & Panda : Very very very very bad trip ! Très bonne promo d'un niveau au moins aussi bon que celle de ONS.
Gbacca & CB : Very very very very bad trip ! Je dois comprendre que 50% de votre délire mais je rigole tout le temps. Le coup Warriors/Warlords c'est déjà un classique.
Il vous reste jusque dimanche soir 23h59 ! Bon courage à vous et bravo !
Flying Panda Glorieux Ursidé
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Sam 5 Juil - 16:42
Promo de l'Inspecteur IC CHamp' Robert Roode
Résumé de l'épisode précédent : Menant son enquête tambour battant sur la corruption à la ouéfa, Bobby Roode est parvenu à mettre le grappin sur Georges Bacca, célèbre présentateur TV et accessoirement wookie travaillant pour un clown décérébré et dangereux.
Je dévisageai avec attention ce fumier à travers la vitre teintée. Je cherchais son regard, j'épiais le moindre de ses mouvements. À travers ses gestes, j'essayais de trouver la moindre faiblesse, la plus infime des failles qui me permettrait d'obtenir ses aveux. Ce type savait quelque chose, et il savait que je savais. Ses tics nerveux, sa façon constante d'observer du coin de l’œil la vitre, cette manie qu'il avait de se cacher derrière son épaule, la sueur qui perlait sur son front,... tout cela constituait autant de sa culpabilité.
Normalement, quand un criminel se retrouve dans ce genre de situation, il reste serein. Il sait ce qui peut lui arriver donc pourquoi sans faire ? Tandis que le type innocent, lui, est complètement laissé dans l'inconnu. Pourquoi est-il là ? Il ne le sait pas, au mieux il a juste une vague idée mais avoir une vague idée de pourquoi on se retrouve dans une salle d'interrogatoire c'est déjà une preuve de culpabilité en soi.
Mais lui, il était différent. Il tremblait, gesticulait, bredouillait des choses incompréhensible comme s'il se parlait à lui-même. En clair il faisait tout l'inverse de ce que ferait un mec qui se sait coupable. C'est comme si ce taré voulait essayer de passer pour le mec le plus innocent du monde. Qu'il voulait me faire croire qu'il était aussi blanc que les miches de cette traînée de Blanche-Neige.
Mais on ne la fait pas à moi. Je voyais clair dans son petit jeu. Derrière cette nervosité feinte se cachait une sérénité à faire peur le Dalaï-lama. Ce petit enfoiré devait avoir sacrément confiance en ses chances de s'en sortir.
_ Inspecteur Roode !
_ Commissaire Pronzini ?
_ Vous avez toutes les autorisations nécessaires pour interroger votre suspect. Mais vous avez intérêt à être sûr de votre coup. Ce gars ce n'est pas n'importe qui, il a le bras long.
_ Pas de soucis commissaire.
Ohh ça je savais qu'il avait le bras long ce petit enfoiré. On ne monte pas comme ça du jour au lendemain une entreprise criminelle d'aussi grande envergure sans laiser derrière soit quelques cadavres. Jusqu'au jour où on tombe sur un os.
Vu que j'avais reçu l'autorisation de la Betterave, je me dirigeais d'un pas lent vers ma proie. Il fallait savoir préparer ses entrées. Et même si ça peut paraître classique d'entrée dans un grand silence dans une salle d'interrogatoire puis de s'en griller une d'un air nonchalant avant d'en placer une, le tout en feignant d'ignorer la présence du guignol, ça faisait toujours son petit effet.
Georges leva des yeux apeurés avant de les rabaisser aussi sec une fois qu'il croisa mon regard.
_ Faut pas avoir peur m'sieur Georges. Après tout vous êtes un animateur télé de renom. Du moins si j'en crois les torchons que s'arrachent ces allumées de ménagères de moins de cinquante ans qui squattent les salons de coiffures.
Haussement d'épaules de la part de mon nouvel ami.
_ Vous savez... on dispose de pas mal d'infos sur vous et sur votre petite association. Extorsion de fond, trafiques d'alcools, chantage, outrage à agent de police, exhibitionnisme,... votre dossier est plutôt épais.Il serait fort dommage que votre réputation de gendre idéal pâtisse de vos frasques. N'est-ce-pas ?
Tout ce que j'obtins fut un léger feulement. Il ne se montrait guère coopératif mais je sentais qui ne lui manquait pas grand chose pour qu'il se mette à table. Presque rien. Un poil.
_ Quand on y repense. Tout le mal que vous vous êtes donné pour changer de vie. Aller jusqu'à se raser de la tête au pied dans une boutique de chaussures faut le faire. Vous avez fait pas mal de sacrifice afin de vous payer une nouvelle virginité non ?
Nouveau feulement. Plus long celui-là.
_ Maintenant vous êtes un wook... heu un homme respectable. Les petites vieilles vous adulent et vous avez suffisamment de pognon pour vous payer des vacances dans je ne sais quelle île paradisiaque pour gros beauf à chemise hawaïenne. Vous vivez pleinement le rêve ouéfaïen non ? Ça serait dommage de gâchait tout ça parce que vous ne voulez pas me donner ce que je veux. Et vous savez ce que je veux ? Je vois à votre mine de chien battu que j'ai capté votre attention. Vous savez ce que je veux ? Que vous me dîtes quel est le nom de votre copain clown et où puis-je le trouver.
À la mention de son pote il glapit et es yeux s’écarquillèrent. Mais je n'allais pas le lâcher aussi facilement. Aussi j'approchais mon visage du sien.
_ Allons monsieur Bacca, mon cher Georges, nous savons tous les deux que dans cette histoire vous n'êtes qu'un simple pion. Ça n'est pas vous qui tirez les ficelles. Aussi il serait dommage que vous tombiez pour protéger vos petits copains. Après tous ces efforts. Il serait dommage que je vous mette en cellule au milieu des vrais criminels. Vu votre gueule je ne vous donne pas trois jours avant que vous serviez de marchandise dans les douches.
Son visage devint carrément blême. Il était à point je le sentais. Je n'avais plus qu'à le cueillir ce petit enfoiré.
_ Donc êtes vous disposé à me parler de ce clown ou vous préférez servir d'appât au gros Marcel ?
Il hoqueta puis se mit à chialer. Du moins c'est ce que je compris à travers les hurlements de douleurs qu'il poussa. Je sentais qu'il était tiraillé entre la volonté de protéger ses petits copains et la protection de son cul. Il allait parler c'était certain. C'était écrit même !
_ Chef !
Je me retournais vers la porte de la salle. LuFisto venait d'entrer suivit par un type en costard. Aussitôt que je l'aperçus, ce gars-là ne me disait rien qui vaille. Il était petit, assez malingre, les traits du visage tiré, la mâchoire serrée, le regard sérieux et la cravate nouée de ceux qui passaient leur vie dans les bureaux. Une atmosphère à la fois glaciale et lourde se dégageait de ce type. Rien chez lui ne m'inspirait la confiance. Un gars aussi pète-sec ne devait pas rigoler très souvent. Et les mecs qui ne rigolent pas sont les plus gros emmerdeurs, c'est bien connu.
_ Et vous-êtes ? demandais-je à pète-sec.
_ Maître Wukobayashi, répondit-il d'un ton direct. Je suis le représentant de monsieur Georges Bacca.
Bonté divine il ne manquait plus que ça. Je soupirais en jetant un regard à à la p'tite. Elle était aussi désolée que moi.
_ Mon client ne s'exprimera qu'en ma présence inspecteur. Maintenant je souhaiterais pouvoir discuter seul à seul avec monsieur Bacca.
_ J'avais compris, fis-je en soufflant de nouveau.
Ce petit morpion savait que j'avais accéléré certaines choses pour pouvoir m'entretenir avec Bacca. Et j'étais certain qu'il n'hésiterait pas à se servir du moindre élément en ma défaveur pour m'envoyer à la circulation. Il faut toujours se méfier de ce genre de peine-à-jouir frustré de la vie. Mais l'autre imbécile de wookie pouvait être certain qu'il n'allait pas s'en tirer à si bon compte. Peut-être qu'il avait gagné une manche aujourd'hui, mais le match ne faisait que commencer.
Je sorti comme une balle de la salle. Je connaissais un certain commissaire qui allait entendre parler du pays et fissa. Aussi ne pris-je même pas la peine de frapper avant d'entrer. Ce qui fit sursauter la Betterave derrière son burlingue en chêne.
_ Quelque chose ne va pas inspecteur ? me demanda ce crétin de Pronzini en réorganisant ses dossiers. Vous êtes tout essoufflé et rouge comme une tomate.
Et en plus il se fout de ma gueule ce con ! Mais plutôt que de laisser fuser des insultes je préférais reprendre mon calme et tenter d'arracher des explications à ce fossile vivant.
_ Commissaire. C'est quoi cette histoire d'avocat ? J'allais obtenir les aveux de ce Bacca. Je le tenais ! C'est un scandale de laisser partir un criminel de cette façon. Tiens, criminel c'est le mot. C'est criminel ce que vous venez de faire !!
La Betterave leva les yeux au ciel et s'alluma une clope/
_ Écoutez inspecteur. Je vous signale que l'arrestation à laquelle vous avez procédé était déjà limite. Je vous rappelle que vous êtes allé l'arrêter sans mandat et en vous basant sur le témoignage d'un simple quidam. Je vous fais confiance et je veux bien détourner le regard de temps en temps. Mais cet avocat avait toutes les raisons pour faire sortir son client.
Son regard était inflexible. Je sus que ça n'était pas la peine d'insister. J'avais beau lever les poings au ciel et souffler par les naseaux, cet imbécile ne parviendrait pas à la raison. Aussi je sortis aussi rapidement de la salle que j'y étais entré.
Une fois hors de cet antre du démon, je retrouvai la Petite qui tenta de me calmer.
_ C'est rageant chef. Mais on ne peut pas y faire grand chose.
_ Je sais ben petite, je sais bien. Du moins officiellement.
_ Oui voilà on ne peut pas... quoi ?
_ Tu as dis qu'on ne pouvait pas y faire grand chose c'est vrai. Ce petit scribouillard de merde va réussir à le faire sortir et à lui éviter la taule mais rien ne nous empêche de faire appel à d'autres méthodes quand la situation ne tourne pas comme on le voudrait.
Je profitais de ma petite tirade pour réajuster ma cravate devant une glace. Y a pas à dire, j'en imposait un max quand j'étais sûr de moi.
_ Oh je n'aime pas ce regard chef. La dernière fois que je vous ai vu comme ça on a retrouvé un serial killer empalé avec un harpon sur un yacht de luxe.
_ Et alors ? Qui te dis que c'est moi qui avait actionné ce harpon.
La petite me regarda avec ce regard sévère qu'elle avait quand elle savait que je savais qu'elle ait raison.
_ Chef ?
_ Oui ?
_ Ne faîtes pas ce à quoi je pense.
_ Et tu crois que je pense à quoi ?
_ À quelque chose de terrible.
_ Si c'est me faire un petit café-clope alors oui tu penses à quelque chose de terrible.
Je l'a laissé sur place en train de bouillir tandis que je me dirigeais vers la machine à café. Mine de rien j'avais vraiment besoin d'une garote pour me détendre. Si près du but et pourtant si loin. Comme quoi la vie tient à peu de choses finalement. Mais ça n'était que partie remise. Cet avocat avait sûrement été envoyé par le clown ou un de ses collègues. Il suffisait de le filer pour remonter la ligne. Or il se trouvait que je connaissais la personne idéale pour ça.
*
**
_ Chef ?
_ Ouais.
_ Ça fait une semaine.
_ Je suis au courant.
_ Et toujours pas de nouvelles.
_ Je suis au courant.
_ On aurait dû envoyer Peek-A-Boo.
_ Pas sûr.
_ Comment ça.
_ Ben pas sûr.
_ Comment ça « pas sûr ».
Je me retournais vers la petite.
_ Pas sûr qu'elle sache tenir un flingue.
Elle ronchonna.
_ Moué.
Je la taquinais mais n'empêche elle avait raison. Voila une semaine que j'avais envoyé cet abruti sur la piste de Wukobayashi et pas une seule réponse depuis. C'était anormal.
_ Qu'est-ce que t'as petite ? Tu penses qui lui est arrivé des crasses ?
_ Je ne sais pas chef. Je pense plutôt qu'il a perdu la cible de vue et qu'il n'ose pas vous le dire. Déjà qu'il n'arrive pas à faire ses lacets.
Là aussi il fallait admettre qu'elle n'avait pas tort.
_ Je te le répète ce gars-là à toute ma confiance.
_ Comment vous avez-dit qu'il s'appelait déjà ?
_ Bo Dallas ?
_ Dallas ?
_ Ouais.
_ Comme Dallas au Texas ?
_ Ouais.
_ Comme la série TV ?
_ Ouais.
_ Et y a rien qui vous choque ?
_ Non pourquoi ?
_ Ben je ne sais pas. Bo Dallas ça fait un peu loser qui veut se la jouer. Vot' type on a plutôt envie de lui distribuer des mandales que de lui donner le bon dieu sans confession.
Pendant qu'elle soliloquait à n'en plus finir mon portable vibra.
_ Tiens ben quand on parle du loup, remarquais-je en me saisissant du téléphone.
_ C'est lui ?
_ Ouais. Faut croire que le bon dieu l'a à la bonne. Ou à la Bo.
_ C'est nul chef.
_ Je sais.
Je finissais par décrocher. À l'autre bout du fil ça n'était malheureusement pas le crétin espéré mais l'avocat qui m'avait privé de mon seul rayon de soleil de la journée.
_ Monsieur Roode.
Sa voix était très calme. Du genre à vous foutre les jetons si vous êtes attaché à une chaise avec un bâillon sur la bouche. Ce qui, fort heureusement, n'était pas mon cas.
_ C'est inspecteur Robert Roode avocat du gland !
_ Je vois que vous ne me portez guère dans votre estime, inspecteur, me répondit-il toujours aussi froidement et en insistant bien sur le dernier mot.
_ En même temps vous empêchez la police de faire son travail. Encore heureux que je ne vous porte pas dans mon estime. Mais j'imagine que vous ne m'appelez pas pour ça. Surtout si vous avez ce téléphone.
_ Exact inspecteur.
Il marqua une pause. J'entendis un cliquetis et comme une voix étouffée. Apparemment mon informateur n'allait pas tarder à passer de vis à trépas.
_ Nous apprécions guère que vous envoyez quelqu'un à notre suite, inspecteur.
_ Eh quoi vous allez le buter ?
_ Je suis au regret de vous informer que c'est exactement ce qui va se passer. Prenez ceci comme un avertissement. La prochaine fois nous nous montrerons moins clément.
_ Oh vous savez des comme lui on en trouve plein. Suffit de trouver un fils à papa et d'avoir quelques infos sur ses déviance sexuels et il vous chantera la Belle de Cadix avec une plume dans le cul.
_ J'apprécie votre humour inspecteur. Mais je ne saurais que trop vous conseiller de vous tenir à l'écart de nos affaires. Vous ne savez pas où vous mettez les pieds.
Derrière sa voix je percevais l'autre ahuri en train de crier à travers son bâillon. Je l'imaginais en train de pleurer toutes les larmes de son corps et d’expulser toute la morve de son pif. Encore un intellectuel qu'on allait regretter.
_ Je prends note de votre conseil monsieur Wukobayashi. Au plaisir.
Tenant à avoir le dernier mot, je raccrochais tandis qu'un coup de feu retentit. Je me tournais alors vers la petite qui avait cette expression de triomphe qu'elle arborait quand elle savait qu'elle avait raison.
_ Bon bah on est quitte pour trouver un autre pigeon, conclu-t-elle tandis qu'elle manquait de s'étouffer de rire.
_ LuFisto ! Quelqu'un est mort quand même ! Un peu de compassion bordel !
Elle se reprit et plongea son regard dans le mien.
_ Bon okay je ne suis pas crédible.
Nous explosâmes tous les deux de rire.
*
**
Bon ça n'était pas tout ça mais j'avais un match moi. Contre un imbécile de latino tout droit sorti d'une série TV en plus. Rien qu'à voir sa tête j'avais l'impression qu'il commençait toute ses phrases par « 'mano » pour les finir par « ese ». Un putain de cliché ce type ! Le gars se croyait si fort qu'il s'en était pris à moi. C'est quand même dingue tous ces gens qui veulent m'empêcher de faire mon boulot ! À croire qu'il n'y a que des criminels dans cette ville.
Cela dit j'étais confiant. Ça n'était pas un gringo sans cervelles qui allait me vaincre. D'accord il avait réussi à tromper ma vigilance à Smackdown mais ça n'était pas comme si on lui avait filé un petit coup de pouce. Forcément si je dois me battre à un contre cinq la donne n'est pas la même. Mais il fallait faire avec visiblement. Et même si c'était une insulte à la nature, Borck Lénar avait au moins eu la correction de tenir à m'affronter en un contre un à chaque fois. Je devais au moins reconnaître ça à Porcinet.
Néanmoins je comprenais José... ou Luis.... Gringo ? Bref, peut-importe son nom. Quand on est un tocard pareil et qu'on s'attaque à plus fort que soit c'est une mission suicide que de vouloir y aller seul. Raison de plus pour ne pas s'emmerder avec lui et s'en débarrasser au plus vite. J'avais d'autres chat à fouetter. Surtout que j'avais l'impression qu'on me foutait Hunico dans les pattes pour m'éloigner de mon véritable objectif. Mais si ces crevards de la ouéfa pensait m'empêcher de tous les coffrer il pouvait se carrer le doigt dans l’œil jusqu'au tibia. Et ça n'est certainement pas en remettant la stipulation du match dans les mains de ces ânes bâtés du public qu'ils allaient me faire peur. Au contraire. Si je pouvais profiter du match pour envoyer Hunico à la maison poulaga c'était me faire gagner du temps.
Et le titre Intercontinental sur la table ? Pourquoi pas. Un vrai champion doit bien défendre son titre de temps en temps. Surtout que j'ambitionne d'effacer ce crétin de CM Drunk des tablettes. Oser battre le record de longévité du Taker... pff rien qu'en y repensant je bouillais de rage.
Mais bon j'étais là à rager alors que les deux gentes demoiselles de compagnie que j'avais commandé venait tout juste d'arriver. Elles étaient fraîches et et avaient les yeux qui sentaient le cul. Y avait intérêt car la nuit allait être putain de longue !
Tombstone Mr. Wrestlepedia
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 6 Juil - 2:43
PROMO BRAY WYATT
Le panneau “Welcome to Bayou Lafourche” apparaît en gros plan, il est vétuste et quelqu’un a rayé le « Wel » pour le remplacer par le mot « Hell » à l’encre rouge (mais est-ce vraiment de l’encre ?). Les images se succèdent : on suit une route de campagne, de l’herbe, une rivière, les habitations se font de plus en plus rares, des arbres, des marais… puis la caméra fait du rase-motte et accélère tout à coup et s’enfonce dans une forêt marécageuse. Les saules et les cyprès chauves et leurs branches noueuses défilent à toute vitesse de leur masse inquiétante, au détour d’un sentier, les images ralentissent et un énorme rat des marais déguerpit, on croise un groupe de rednecks cradingues en procession qui portent un bouc vivant dont on a lié les pattes et qu’on a suspendu à l’envers à une longue planche de bois. A la tête du groupe de bouseux, une vieille femme presque chauve et édentée, vêtue d’une simple robe autrefois blanche mais aujourd’hui grise et tâchée de boue, pieds nus, répète à tue-tête d’une voix éraillée qui couvre les bêlements de l’animal : « L’offrande ! L’offrande pour le maître ! Le sang versé pour toutes ses bontés ! L’offrande ! L’offrande pour le maître ! »
Nous dépassons la procession et nous accélérons à nouveau et toujours plus vite ! Les arbres s’écartent, nous débouchons sur un lopin de terre, une clairière surplombant les marais et voilà ce qui ressemble à un antique manoir victorien dans le plus pur style de l’époque coloniale avec ses grandes colonnes soutenant le niveau supérieur et son large balcon. L’état de l’édifice est passablement délabré, des fissures et de la moisissure sont clairement visibles mais nous n’avons pas le temps de nous attarder car la caméra nous rapproche toujours plus vite de l’escalier qui mène à la terrasse, puis au perron. La double porte de l’entrée s’ouvre et nous nous engouffrons à l’intérieur du manoir, nous parcourons le couloir principal au ras du parquet. Nous avons à peine le temps de nous demander comment diable est-il possible que l’intérieur de la bicoque soit aussi resplendissant et bien entretenu comparé à l’aspect extérieur, que nous voilà passant une porte et dévalant un escalier dans la pénombre ! Nous pénétrons au sous-sol et là s’ouvre une nouvelle porte, plus vieille, plus massive, plus bruyante. Les pierres nous entourent, de nouvelles marches à descendre, l’obscurité nous happe ! Après quelques instants, une lueur paraît au loin, elle se rapproche… une torche ! Quelqu’un la tient, un personnage coiffé d’une masse de cheveux hirsutes et au visage fou et grimaçant. On reconnaît Sami Callihan. « Par-ici ! Il vous attend. Il a à vous parler ! », souffle-t-il. The New Horror ouvre la voie. La lumière tremblante de sa torche permet aux yeux avisés d’apercevoir sur les murs d’innombrables inscriptions, des phrases écrites avec… du sang ?!
« Once in every generation, the plague will fall among them. », « HE IS LEGION. », « Let’s dance into the FIRE ! », « This world is ripe for the taking. », « Don’t fear the REAPER ! », « FOLLOW the buzzards. », « Sing, smile and DANCE with the Prince of this World. », « Make Sister Abigail proud ! », « OPEN YOUR EYES ! », « The END of the world is upon us. », « Accept him in your heart ! Give him your soul ! », « Only HE can save us all ! », « He has all the answers, listen up ! », « The TRUTH will be revealed. », « This world of LIES will be crushed by the LORD of Flies ! » … des inscriptions sanguinolentes partout sur les murs de cette… de cette crypte macabre ! Le plafond en est couvert également ! Guidés par Callihan, nous débouchons enfin sur une plus grande salle et nous sommes face à lui. Il est là. Il se balance doucement dans son fauteuil à bascule, sa lanterne dans son giron qui éclaire à peine son visage, un sourire inquiétant perce dans son épaisse barbe, une étrange lueur anime ses yeux rieurs. Callihan s’est placé à sa gauche. Ken Anderson se trouve à sa droite, il joue avec sa pièce fétiche qu’il fait glisser entre ses doigts puis virevolter dans l’air avant de la rattraper au vol. Anderson hurle soudain un retentissant : « SHUT UP AND LISTEN ! BRAY WYATT IS ABOUT TO SPEAK ! » Sami et Ken enfilent alors leurs masques de mouton et la caméra se rapprochent du Master of Macabre. Hallucination ou non, il semble que l’on puisse distinguer des tas d’os humains à l’arrière-plan… Non, cela vient de changer. Il n’y a plus rien. Le fond changerait-il à chaque balancement du fauteuil ?? LA ! C’était des cadavres humains ! Non ! Des têtes d’animaux ! Non, cela change encore ! Des instruments de torture couverts de sang !? Des formes indiscernables à présent… C’est… C’est complètement fou ! Sa bouche s’anime et sa voix se fait entendre.
« Bienvenue ! HAHA ! Bienvenue chez moi, mes chères petites brebis ! Je ne sais pas ce que vous avez vu, ou cru avoir vu, ou ce que vous croyez voir encore maintenant, héhé… mais ne vous inquiétez pas : tout va bien ! Ne craignez rien ! Bray Wyatt est là pour vous tous, je suis toujours présent, même quand je ne suis pas là sous vos yeux, je ne vous quitte jamais, non je vous aime trop pour vous laisser. Oh yeah ! Sami et Ken, mes fidèles archanges, et moi-même tenions à nous adresser au WFA Universe… mais aussi à certaines personnes que nous jugeons très importantes car, même si elles ne le savent pas encore, même si elles refusent d’accepter leur destin, elles entrent dans les plans de la Wyatt Family ! Hihihi ! »
Là ! Des carcasses sanguinolentes (humaines ou animales ?) sont apparues une demi-seconde derrière Bray tandis qu’il s’esclaffait !
« Dean Ambrose, Goldust, Kozlov, Remington… Vous continuez à vous fourvoyer, mes amis ! Vous jouez les fortes têtes, vous persistez dans l’erreur et, même si par certains aspects cela nous amuse, vous nous faites perdre un temps précieux ! La Wyatt Family vous a ouvert les bras et vous avez refusé de la rejoindre, bercés par vos idéaux inatteignables et par vos illusions grotesques. A One Night Stand, nous vous avons punis, messieurs. Nous avons dû avoir recours au châtiment physique pour vous mettre du plomb dans la cervelle, pour vous guider vers le droit chemin ! Ce fut, je dois l’avouer, très divertissant. Sami et Ken ne diront pas le contraire, n’est-ce pas mes enfants ? »
Callihan : « Les os qui craquent, le sang qui s’écoule d’une blessure, la chair meurtrie par le bois et le métal, j’adore subir ce genre de traitement, j’en redemande ! J’aime ces sensations, quand la douleur oblige à repousser ses limites, qu’elle devient une alliée, qu’elle vous transcende ! Mais vous savez ce que je préfère encore plus ? C’est d’infliger tout cela à autrui ! Rien ne remplit plus mon cœur de joie et d’allégresse que briser des côtes, de voir les traits du visage de ma victime se déformer sous la souffrance, d’apercevoir les larmes poindre au coin de ses yeux, de connaître le goût métallique et minéral de son sang qui se déverse hors de son corps mis en pièces… Oooooh c’est tellement bon ! »
Anderson : « Grrr ! Nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord ! Ambrose… Goldust… Ambrose… Goldust… Ambrose… avec lequel nos poings ont le plus d’atomes crochus ? Ambrose ! Non, Goldust ! Mais non, Ambrose ! N’importe quoi, c’est Goldust ! Bon, je crois que pour régler la question, il faudrait que nous nous retrouvions sur le ring ! »
Wyatt : « Mais ça tombe bien, Ken. Tu vois, une nouvelle opportunité se présente à nous. La Wyatt Family aura une nouvelle chance de sauver un chien fou et des monstres de foire d’eux-mêmes. La WFA organise un nouvel événement : Cyber Sunday. Héhé ! Derrière cette appellation frivole évoquant les mondes virtuels, artificiels et factices, où règnent en maîtres la dépravation et la pornographie, corruption des esprits et abrutissement des masses, la WFA propose au bon peuple, à ces charmantes brebis égarées, de faire entendre leurs voix par le truchement de votes. Le peuple peut ainsi influer sur les matchs et le show. Hohoho ! C’est formidable ! Figurez-vous que ce brave Goldust défendra à cette occasion le championnat Hardcore contre… Dean Ambrose… mais aussi un troisième adversaire décidé par le WFA universe. Mes brebis devront choisir entre Mister Anderson, Sami Callihan et moi-même : Bray Wyatt ! HAHAHA ! »
Callihan : « Votez pour le Sinister Minister, votez Bray Wyatt ! »
Anderson : « Oui, votez pour le Maître ! Il faut que ce soit lui ! »
Wyatt : « Non ! Non ! N’influencez en rien les gens, mes fils ! Il existe une chose merveilleuse en ce bas monde, quelque chose qu’il faut respecter, je veux parler du libre arbitre. Je veux que nos douces et blanches brebis fassent leur choix d’eux-mêmes et votent pour celui qu’ils veulent voir participer à ce combat. Vous entendez, vous qui m’écoutez, vous qui me regardez ? Votez en votre âme et conscience, vous êtes libres dans votre choix ! A vrai dire, peu importe qui vous choisirez… ce sera dans tous les cas de figure un excellent choix ! HAHA ! Sami, Kenny ou moi, l’heureux élu se fera une joie de faire d’une pierre deux coups. En effet, non seulement, la victoire nous sera acquise, mais en plus, le titre tombera dans l’escarcelle de la Wyatt Family ! Hihihi ! Qu’ils le veuillent ou non, qu’ils s’obstinent ou non, Ambrose et Goldust seront sauvés, ils connaîtront un baptême par le sang ! Ce sera une orgie de violence, un autel dressé à la cruauté et à la barbarie ! »
Là ! Des instruments de torture sont apparus dans le fond de la salle un court instant ! On distinguait un chevalet, des brodequins, une roue et même un établis avec des couteaux, des serpes et des lames crantées ! L’ensemble dégoulinait de sang…
« Mais à la fin de leur calvaire, ils auront été purifiés, ils accèderont à la révélation et rejoindront la Wyatt Family, et ensemble, nous commencerons l’œuvre de destruction salvatrice de ce monde décadent ! Nous attaquerons le système ! Nous bouterons le feu à cet immondice géant et nous formerons une ronde, nous rirons, nous chanterons et nous danserons sur ses cendres en nous tenant la main ! HAHAHAHA ! »
Bray arrête soudain de rire et son visage se fait beaucoup plus dur. Il caresse sa barbe et son regard s’assombrit…
« Dean Ambrose… Goldust… Vous ne savez pas de quoi les membres de cette famille sont capables. Vous ne savez rien ! Rien du tout ! Depuis One Night Stand, nous savons précisément à qui nous avons affaire… à des fortes têtes, des kamikazes, des impies, des infidèles, des hérétiques ! Vous ne nous rejoindrez jamais de votre plein gré. Eh bien soit ! A votre aise, mes amis. Vous ne nous laissez plus le choix. Fini de rire ! Nous emploierons désormais d’autres méthodes… plus RADICALES ! Sami… Montre à Dean et au monde ce qui l’attend à Cyber Sunday… »
Callihan ôte son masque de mouton, son visage est balayé d’un rictus de haine et un filet de salive s’échappe au coin de sa bouche. The New Horror présente alors à la caméra un collier étrangleur et une laisse.
Callihan : « Alors Mad Dog ? J’espère que tu es prêt pour une séance de dressage ? Couché le toutou ! Donne la patte, allez ! ALLEZ ! C’est bien. Fais le mort, maintenant ! FAIS LE MORT ! LE MOOOOOOOORT !!! »
Mr. Anderson ôte son masque et sort du champ de la caméra.
Wyatt : « Ah mon cher Goldust… Prépare-toi à voir un fantôme de ton passé. Je sais qu’un monstre sommeille toujours en toi, il est là, tapis dans l’ombre, prêt à refaire surface, mais tu crois l’avoir maîtrisé, l’avoir enchaîné, l’avoir rendu inoffensif… Il n’en est rien ! Tu te trompes et voici quelqu’un qui saura le sortir de la torpeur du sommeil et l’éveiller à nouveau, comme au temps jadis où Goldust inspirait peur, dégoût et fascination… et non pitié et moquerie comme c’est le cas aujourd’hui ! Ouvre grands les yeux, Bizarre One, contemple la créature qui vient ! Laisse celui que tu es vraiment reprendre la main ! Ken, amène-là ! »
Anderson : « Ladiiiiiies and gentlemen… from Hollywood, California… here comes… MAR-LE-NAAAA !!! »
Oh my god ! C’est complètement dingue ! C’est elle ! C’est Marlena (Terri Runnels), le manager de Goldust à son arrivée à la WWE. Anderson s’avance avec la blonde à son bras. En mini-jupe dorée, chaussures à talons dorées, rouge à lèvres doré, Marlena tire sur le cigare qu’elle a à la bouche et souffle voluptueusement la fumée sur l’objectif de la caméra. Elle exhibe ensuite un clap de tournage.
Marlena : « Goldust, mon chou, je t’attends depuis si longtemps ! Reviens auprès de moi, on s’amusera comme autrefois ! La Wyatt Family est incontournable et intraitable, tu ne peux pas échapper à ton destin, mon cœur… La Fin d’Equality of Chance, première ! »
La blonde referme d’un coup sec le clap, vient se placer derrière Bray et pose ses mains sur les épaules du Dévoreur de Mondes. On remarque à cette occasion l’espace d’une seconde des ossements, des tas d’os qui tapissent le fond de cette salle lugubre…
Wyatt : « Goldust, écoute-là, je t’en prie… Rends les choses plus faciles à Cyber Sunday. Ne sois pas aussi stupide qu’Ambrose… ou sinon, je te promets une boucherie ! Le chat à neuf queues, la vierge de fer, la poire d’angoisse, les brodequins, le chevalet, la roue, les insertions, le pal, l’estrapade, crucifixion, simulation de noyade, asphyxie, torture électrique, torture chimique, mutilation, brûlure… l’homme a toujours fait preuve d’une imagination débordante pour ce qui est de torturer, de faire souffrir son prochain et de lui faire endurer les supplices… Goldust, Ambrose, êtes-vous vraiment prêts à vous confronter à l’imagination d’êtres dénués de toute humanité ? A très bientôt, à Cyber Sunday, mes amis ! La Wyatt Family vous apportera la lumière… »
Bray s’empare alors de la lanterne et la jette violemment au sol. Elle se fracasse sur le sol aux dalles de pierre… et le feu se répand alors. Mais les flammes sont contrôlées et suivent un chemin tracé au sol. La caméra nous montre alors une vue de dessus en plongée. Un pentacle de feu ! Une étoile à cinq branches est dessinée par les flammes. Bray reste dans son fauteuil au centre du pentacle. Callihan s’éclipse tandis qu’Anderson quitte la salle avec Marlena à son bras. Le feu se propage un peu plus loin et une phrase apparaît alors juste au-dessus de l’étoile diabolique, flamboyante et animée, menaçante : « Dieu vaincu deviendra Satan, Satan vainqueur deviendra Dieu. »
Puis, ça s’anime dans la crypte. Toujours vu de dessus, Bray quitte le fauteuil et accueille le groupe de rednecks aperçu tout à l’heure. La vieille femme et deux hommes apportent le bouc qui a été détaché. Callihan revient avec une dague posée sur un coussin. Anderson est de nouveau en vue lui aussi. Ce dernier apporte un calice. Soudain, sans crier gare, Bray Wyatt s’empare de la dague et égorge l’animal. Le sang coule à flot, l’ovin succombe et des paroles d’un autre âge sont alors prononcées avant que la caméra ne soit coupée...
FIN
Nak Pénélope du forum
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 6 Juil - 16:48
Promo Wrestling Class Heroes - Part.1
WFA Smackdown Supershow - 7 jours avant One Night Stand
La foule est en délire à quelques jours du Pay Per View qui donne la voix aux fans de la WFA, Cyber Sunday ! Pour l’occasion la WFA est revenue à ses racines et le show se déroule dans la ville de ... NEW YORK, Madison Square Garden ! Des pancartes en fanfare dans la foule saluent ou insultent (c’est selon) une grande partie du roster de la fédération. Nombre de drapeaux américains remuent dans l’assemblée, célébrations de la fête nationale oblige. Alors que les dernières notes du générique s’égrennent, voilà qu’entre ... OH MY GOD !
Justin Roberts: And now ... the National Anthem of the United States of Americaaaaaaaaaa !
J-Lo en petit short moulant bleu, et une chorale derrière elle, commence à se trémousser sur ce qui semble être une version rock de «A Star Spangled Banner». Etonnamment, la foule accroche et l’encourage ... mais ... oh ! Plus de son ! La chanteuse semble dépitée ... mais les lumières s’éteignent !!!!
Mais ... C’est le générique de la Ligue des Champions qui retentit dans l’enceinte !
Les lumières reviennent ... Ce sont les Wrestling Class Heroes qui font leur entrées sur cet hymne ! Collés l’un à l’autre, ils portent sur leurs épaules un drapeau belge, et des maillots floqués «De Bruyne» !!! Ils sont instantanément hués comme rarement. En effet, la Coupe du Monde bat son plein, et les Etats-Unis ont été éliminés de la compétition quelques jours auparavant, malgré une résistance héroïque. La faute à De Bryune justement ... Les voilà qui attendent que les huées retombent, tout sourires, se tenant au milieu du ring.
Christian: Chers amis, bonsoir !
Jericho: Bonsoir, chers amis !
Christian: Ce soir nous sommes là pour célébrer avec vous ! Célébrer «Independance Day» ! Célébrer le football ! Et surtout, nous célébrer NOUS, vos champions, vos futurs champions après Cyber Sunday, les diamants de cette fédération que vous chérissez tant.
Jericho: Quel rapport entre ces choses qui semblent bien différentes me demanderez vous ? Eh bien laissez moi vous apporter un éclairage. Un réel éclairage, parce que pour paraphraser un de nos plus grands fans, qui travaille içi dans le service du nettoyage ... «Laissez la Lumière vous envahir».
Christian: C’est pas plutôt «Laissez moi éclairer vos âmes, abreuver vos coeurs de mon illumination naturelle» ?
Jericho: Ah non je l’ai ! «Aujourd’hui nous allons célébrer la naissance de la Cité de Lumière» !
Les deux compères s’esclaffent sur le ring, devant un public médusé.
Christian: On parle d’un type qui a chuté dans la carte à la vitesse de la Lumière en même temps !
Nouveau fou rire des WCH.
Jericho: Ha ha, ha ... Excusez nous. Je disais donc je vais vous expliquer le lien entre vous, le football, et nous. Au football, vous avez été éliminés sans gloire contre la Belgique ... La Belgique ! Combien d’entre vous savent ou se situe la Belgique ? Je suis sûr que c’est de l’ordre d’une personne sur 10. Vous, les américains, éliminés par une nation réputée pour sa stupidité... félicitations ! Au moins vous avez découvert un nouveau pays à ajouter à votre pauvre mémoire.
Le public, forcément, hue les deux larrons.
Christian: Et tout comme vous n’êtes que des bons à rien au football, vous ne serez jamais capable de nous déloger, NOUS vos champions par équipe.
Jericho: *tousse* Three Times *tousse*
Christian: Nous, vos THREE TIMES THREE TIMES THREEEEEEE TIIIIIIIIIMES champions par équipe !!
Jericho: La première puissance mondiale, soi disant, s’incline devant la Chine pour le commerce, devant la Russie pour la politique, devant la Belgique pour le football, et devant le Canada pour le catch !
Huées monstrueuses.
Christian: Chris tu abuses ...
Jericho: Pourquoi ?
Christian: Franchement c’était de la cheap it, tu faiblis vieux.
Jericho: Désolé, trop tentant.
Nouveaux rires des champions, qui semblent être là pour s’amuser au détriment d’une foule en colère.
Christian: Mais Chris, tu marques un point ! Si on fait le bilan depuis que nous sommes revenus ensemble ... Nous avons battu deux fans de manga japonnais ...
Jericho: Un Suisse et son pote américain ...
Christian: Deux américains se prétendant «Phénoménaux» , et on ne les a pas battus qu’une seule fois s’il vous plait !
Jericho: Sans compter le Samoan et le Portoricain...
Christian: Oui public ces pays existent, vous avez le droit de chercher sur Wikipedia !
Jericho: Le fait est que nous sommes supérieurs. A tous. En tout.
Christian: Alors pour Cyber Sunday ... Faites votre choix !
Jericho: Pour que nous affrontions les APA tapez 1.
Christian: Pour les Psychedelic WARRIORS tapez 2.
«C’est Warlords bordel !»
Jericho: On s’en fout ! Pour les Phenomangels, tapez 3 !
Christian: Et pour que nous conservions nos ceintures d’office, ce qui de toute façon est destiné à se produire, tapez 4.
Les huées continuent, les champions s’en réjouissent, et lèvent leurs ceintures !
Mais ... les Phenomangels arrivent ! Ils marchent, mines sombres, l’air décidé à en découdre. Mais ... oh ! Carlito entre, ou plutôt arrive en roulé boulé sous le titantron.
Samoa Joe le suit en beuglant «Touché chai toi le cha !» puis il s’interrompt. «Oh regarde les Wrechtling ... Wrestl... les crétins canadiens et les coupains de la TNA !».
Et les Warlords qui débarquent, pupilles dilatées ! «C’est WARLORDS BORDEL» canadiens incultes !
Carlito: «Les Warlords Bordel s'tune nouvelle équipe Joe ?».
La tension grimpe entre les 4 équipes ... mais ...
C’est le GM de Smackdown qui entre ! Quelle surprise ! Il est sur un vélo et manque de tomber à plusieurs reprises. Le voilà qui fait le tour du ring en vélo, déclenchant les rires des bourgeois du premier rang, et la colère des lutteurs présents. Le revoilà sur le titantron. Les joues rouges, le nez cramoisi, il a un micro en main ...
"Hahaha mes amis ! Du calme ! Aujourd’hui c’est People Power ! Oui les Etats-Unis n’ont pas gagné la coupe du Monde ... Mais aujourd’hui, People Power va corriger cette erreur ! People de mon coeur, ce soir les APA ..."
«Tout ce beau monde, réuni par le pouvoir du People ... participera à un tournoi. J’annonce, People, le FIRST TIME EVER ... WFA FIFA TOURNAMENT !!!!!!».
Jericho et Christian se regardent en rigolant, mais plus nerveusement qu’autre chose cette fois ci. Les APA beuglent, visiblement contents. On peut douter qu’ils aient compris quoique ce soit. Styles et Daniels semblent dubitatifs, pendant que Ohno et Rowan fument un joint.
Nak Pénélope du forum
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Sujet: Re: Cyber Sunday 2014 Dim 6 Juil - 17:10
Promo Wrestling Class Heroes - Part.2
Nous sommes en backstage, dans une grande pièce, avec un écran géant relié à une PS4, deux canapés assez luxueux, et au fond de la pièce ... une table des commentateurs ! John Laurinaitis s'adresse aux quatre équipes une fois l'agitation retombée.
“Merci messieurs, j'espère que vous saurez faire preuve de modération...”
Samoa Joe : “C'est quoi ça la modération?”
Carlito : “Mais de quoi tu parles Johnny?”
John Laurinaitis : “Et d'esprit sportif!”
Christian et Chris Jericho se lancent des regards désespérés.
John Laurinaitis : “Maintenant que tout le monde est prêt, chacun va devoir choisir l'équipe qu'il défendra au cours de ce tournoi! De cette Coupe du Monde de la WFA 2014! Haha, ça donne bien ça! Qu'on m'amène une coupe!”
Samoa Joe et Carlito, à l'unisson : “Ouais ouais, nous aussi!”
AJ Styles : “Eh bien c'est évident, nous seront les États-Unis!”
Kassius Ohno : “Ah non pas juste, nous aussi on veut les USA! Y a un mec en défense centrale qui ressemble à mon frère de dreadlocks.”
Christopher Daniels : “Premier arrivé, premier servi!”
AJ Styles : “Puis bon, faut dire que vous, vous êtes pas des rapides, ça aide.”
Kassius Ohno : “Tu me le paieras, ça! Alors on va choisir notre patrie de coeur, notre pays de substitution, cette terre qui est la nôtre et avec laquelle nous partageons notre âme, notre connexion spirituelle, et une partie non négligeable de notre pain quotidien : la Jamaïque!”
Erick Rowan : “Hey mec, je suis totalement cool là-dessus, mais y a comme qui dirait un petit problème.”
Kassius Ohno : “Quoi?”
Erick Rowan : “Bah c'est que, tu vois, La Jamaïque fait pas la Coupe du Monde apparemment.”
Kassius Ohno : “Quoi?”
Erick Rowan : “J'ai dit : la Jamaïque fait pas la Coupe du Monde apparemment.”
Kassius Ohno : “Non mais j'ai compris crétin, mais pourquoi?”
Erick Rowan : “Je sais pas, apparemment en enlevant les sprinteurs et les chanteurs de reggae y avait plus assez de monde pour faire une équipe complète sans doute.”
John Laurinaitis : “J'ai une idée! Une idée brillante! Vous serez le Ghana!”
Kassius Ohno : “Le quoi?”
Erick Rowan : “Il a dit : vous serez le Ghana!”
Kassius Ohno : “Ce te dirait pas de fermer ta gueule deux minutes?”
John Laurinaitis : “Vous savez, nous, en Amérique, on a une tradition : quand ça nous fait chier que quelqu'un soit Jamaïcain, on le repackage en Ghanéen. C'est toujours comme ça que ça se passe.”
Lolomadec : “Je pense que vous vous trompez.”
John Laurinaitis : “Mais vous êtes qui, vous?”
Lolomadec : “Un admirateur du beau jeu, et je mise toujours sur le cheval gagnant! Parce que je parle avec mon coeur. J'avais le coeur espagnol en 2010 monsieur! Et aujourd'hui, mes racines, mon héritage ancestral sur un dixième de génération, eh bien, mon héritage, ma famille, ma vie, c'est la Hollande!”
John Laurinaitis : “Je vous signale qu'on dit les Pays-Bas”.
Lolomadec : “Qu'il en soit ainsi, mes racines remontent aussi jusqu'aux Pays-Bas!”
Kassius Ohno : “Euh... OK?”
John Laurinaitis : “Et pour vous permettre de régler votre petite invective avec les Phenomangels, la première demi-finale sera donc États-Unis/Pays-Bas! Et l'autre demie opposera pour les APA...”
Samoa Joe : “La bière belge!”
Carlito : “La vodka russe!”
Samoa Joe : “La Belssie!”
Carlito : “La Rulgique!”
John Laurinaitis : “Euh, les mecs, la Russie, c'est-à-dire ça va pas être possible, on a déjà un Bulgare en stock.”
Samoa Joe : “C'est en Russie la Bulgarie?”
John Laurinaitis : “Non mais c'est tout comme! Hahaha, elle marche depuis 1975 celle-là!”
Lolomadec : “J'ai 1/128ème de sang belge, mais qui ne demande qu'à faire vibrer toute mon âme!”
John Laurinaitis : “Qu'il en soit ainsi : la Belgique! Et vous les Wrestling Class Heroes?”
Christian : “Mais quelle question, ça coule de source, le plus grand pays qui soit!”
Chris Jericho : “Berceau des plus grandes légendes de cette disciplines, et de ses deux seuls dieux! Le Canada!”
John Laurinaitis : “Connaît pas.”
Chris Jericho : “Te fous pas de notre gueule, Laurinaitis! Que sont-ce ces balivernes!”
John Laurinaitis : “Pas de Canada dans ma liste!”
Christian : “Fais voir. Non, ce n'est pas possible, il y a forcément une erreur! Pourquoi y a pas le Canada dans cette liste!”
Chris Jericho : “Qu'est-ce que c'est ça, Costa Rica! J'ai battu un luchador au Japon qui s'appelait comme ça!”
Lolomadec : “Vous avez tort, mon arrière grand-mère a passé trois semaines là-bas quand elle était jeune, et je sens encore dans mon être tout entier vibrer la chaleur humaine de cette immense terre de football!”
Christian : “On ne va pas défendre les couleurs de n'importe qui bordel! On veut le Canada!”
Chris Jericho : “Et nous sommes prêts à écrire à la FIFA pour faire valoir nos droits! Les diamants sont éternels!”
John Laurinaitis : “Si vous avez pas choisi un pays dans les cinq minutes, je vous recule en preshow du PPV.”
Christian : “L'Angleterre, c'est bien, l'Angleterre? Les diamants sont éternels, c'est le titre d'un James Bond, ça.”
Chris Jericho : “Et puis s'il y a bien quelque chose qu'un taré de redneck peut encore moins blairer qu'un Canadien c'est un Anglais”.
Christian : “L'Angleterre, ce sera!”
John Laurinaitis : “Parfait messieurs, et que vos oppositions soient franches, cordiales, pour le plus grand plaisir du People Power! Angleterre/Belgique sera notre premier match! Installez-vous!”
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WFA FIFA TOURNAMENT
Semi-Final #1 - England vs Belgium
Chris Jericho : “Bordel on est mal assis là dessus!”
Christian : “Repaire de beaufs.”
Samoa Joe : “Bon, je crois qu'on peut y aller...”
Carlito : “Allez la Russie!”
Samoa Joe : “On est la Belgique, mec.”
Carlito : “C'est pas eux la Belgique?”
Samoa Joe : “Nan eux c'est l'Angleterre.”
Carlito : “C'est compliqué ce sport. Johnny mon ami, il faut que tu nous aides.”
John Laurinaitis : “Je ne le peux malheureusement, je dois briefer notre équipe de commentateurs, fraîchement débarquée pour cet événement exceptionnel!”
Christian Jeanpierre : “Eh oui, bonsoir, merci de nous rejoindre ici au Maracana...”
John Laurinaitis : “Euh, comment vous dire, Christian, on est plus au Brésil, vous savez.”
Christian Jeanpierre : “Ah, je n'ai pas été prévenu, le gentil chauffeur qui nous a fait voyager dans le coffre de son Fiat Multipla ne nous a pas prévenu. J'ai cru que nous empruntions le chemin habituel du jour de match.”
Chris Jericho : “Vous avez pas d'accréditations pour commenter les matchs?”
CJP : “Ah mais j'ai même pas de carte de presse, moi! Moi j'étais juste la voix-off du gros truc bleu dans le Bigdil et on m'a pris parce que Reichmann était pas libre. Qu'est-ce que vous en pensez Arsène?”
Arsène Wenger : “Oui, je pense que c'est une carrière très difficile à laquelle on assiste, avec très peu d'occasions de briller et beaucoup de difficultés à s'imposer dans le milieu.”
CJP : “Merci Arsène pour cette analyse et bienvenue donc ici au Maracana où (il ignore la moue tracassée de John Laurinaitis) l'on peut le voir, le peuple brésilien fait la fête pour cette Coupe du Monde, pas vrai Arsène?”
Arsène : “Oui.”
CJP : “Quel plaisir d'être à vos côtés Arsène et ravi de voir que vous êtes encore en pleine forme! On se retrouve donc pour cette rencontre entre l'Angleterre et la Belgique, rencontre à laquelle ne participera malheureusement pas Lionel Messi, pas vrai Bixente?”
Pas de réponse. Après de longues secondes de silence absolu, Arsène Wenger reprend la parole.
Arsène : “Je vous signale que Bixente n'est pas là, Christian. Il s'est coupé la langue en léchant un eskimo sur la plage d'Anglet, je l'ai fait examiner par le médecin d'Arsenal. Il m'a appelé il y a une demi-heure de l'hôpital, finalement, ils vont l'amputer de la jambe gauche.”
CJP : “Je sais qu'il aurait été très heureux de se joindre à nous ce soir. Mais je vois que les 22 joueurs sont entrés sur la pelouse, dans une ambiance indescriptible ici au Maracana.”
Arsène : “Oui, c'est une très belle ambiance, avec un saladier de chips au vinaigre parfaitement rempli et le choix des roulés jambon/Saint-Moret sur les ailes est ma foi un part tactique audacieux dont on verra à la fin du match s'il est payant.”
CJP : “Les protagonistes sont installés dans le rond central, et c'est parti ici au Maracana! On espère que ces deux équipes nous feront chavirer de bonheur comme le FC Barcelone de Lionel Messi! Et c'est parti avec ce débordement côté droit pour les Anglais avec Raheem Sterling, Sterling qui perfore le côté belge... Oh magnifique double roulette stick droit, la passe en profondeur... Oh le magnifique L1 + Rond qui passe juste au-dessus de la barre! Les Anglais sont parfaitement rentrés dans le match, Arsène?”
Arsène : “Oui”.
Les premières minutes marquent une domination incontestables des Wrestling Class Heroes. Il faut attendre la douzième minute pour que Carlito entre dans son match après avoir définitivement compris qu'il est impossible d'ouvrir une bouteille de Corona avec une Dual Shock. Mais les WCH ne concrétisent jamais leurs occasions, butant à chaque fois sur le gardien adverse, seul joueur non contrôlé par les APA, qui réinventent à chaque touche de balle une nouvelle façon d'envoyer le ballon en touche.
Christian : “Mais bordel, c'est pas possible, elle va enfin passer cette putain de balle!”
Chris Jericho : “C'est complètement truqué ce jeu, quel gardien ferait quinze arrêts en un match de Coupe du Monde, ça n'a pas de sens, putain!”
Samoa Joe : “STOP! On met sur pause! On arrête tout!”
Christian : “Mais qu'est-ce que tu fous, bordel, on en est qu'à la demi-heure de jeu!”
Carlito : “Ah mais on a vu ça à la télé hier, c'est l'heure du Cooling Break!”
Chris Jericho : “Qu'est-ce que vous nous chantez encore?”
Carlito : “Le Cooling Break, il faut qu'on se désaltère pour éviter la déshydratation il a dit le mec de la télé.”
CJP : “En effet Arsène, on peut dire qu'il fait très chaud dans cette enceinte du Maracana, je vois d'ailleurs que vous avez retiré le premier bouton de votre polo Lacoste.”
Arsène : “Oui.”
CJP : “Vous vous économisez, vous avez raison Arsène, c'est vrai que c'est une fournaise par ici. On se croirait en plein Camp Nou lors d'un match du FC Barcelone. Alors que je vois ici un homme en costume, la président de la Fédération je présume, passer des bouteilles de Grimbergen aux joueurs sur le bord de la pelouse. Il en tend d'ailleurs à l'équipe adverse, très bel esprit, ça fait plaisir, belle image, très belle image, Arsène. Alors que nous apercevons dans les tribunes, le PDG de TF1 Nonce Paolini, Nonce Paolini qui est un grand passionné de sport, comme tous les grands dirigeants. On suppose que Nonce Paolini doit passer un bon moment, ici au Maracana...”
Arsène : “Je vous coupe, Christian, je crois que le jeu reprend.”
CJP : “Vous avez raison, Arsène, et la balle est à la Belgique. Avec Hazard, Hazard qui passe à Witsel, Witsel qui transmet à Fellaini, qui remet à Hazard, on est à quarante mètres des buts de Joe Hart...
Chris Jericho : “Joe Hart? Le connaît pas celui-là?”
Christian : “Moi non, jamais entraîné avec lui. Après ils sont tellement nombreux à force de faire des gosses entre eux les Hart...”
CJP : “La frappe... ET LE BUT! EXCEPTIONNEL! EXCEPTIONNEL CE BUT D'HAZARD! QUEL COUP DE PÉTARD QUI MET LE MARACANA SENS DESSUS DESSOUS!”
Arsène : “Oui, c'est une belle frappe.”
Une sirène retentit alors dans le couloir. John Laurinaitis hurle à l'incendie et court se réfugier dans un placard. Le son semble néanmoins se rapprocher de la salle, jusqu'à ce qu'un individu passe devant la porte de la salle de jeux. Costume trop grand et cheveux gras comme un pot de rillettes, on l'entend désormais hurler distinctement : “PPPPPEEEEEEDDDDDRRRROOOOOOO MMMMMIIIIGGGGGUUEEEELLL PPPPPPAAAAAAUUUUULLLLEEEEETTTTTAAAA!!!!!!!” avant de disparaître au bout du couloir, accompagné par un vigile de la WFA.
CJP : “Alors qu'un streaker essaie de pénétrer sur la pelouse, apparemment, heureusement la sécurité s'est montrée très réactive, bravo aux Brésiliens pour cette organisation, dans la joie et la bonne humeur, et c'est vraiment d'ailleurs une grande joie, unanime, de tous les Brésiliens qu'on a vu danser la macarena aux alentours du Maracana. Le jeu va pouvoir reprendre, avec donc les Belges devant au tableau d'affichage.”
Christian : “Mais putain, y a quoi dans vos bouteilles? Vous c'est direct au contrôle anti-dopage après le match!”
La dynamique complète du match s'est inversée. En quinze minutes, les Belges tirent douze fois au but. Bilan : deux poteaux et trois sauvetages sur la ligne. Lorsque la mi-temps est sifflée, Christian et Chris Jericho demandent une intervention médicale pour traiter des ampoules aux doigts.
Christian : “Putain j'en peux plus, je vais exploser, on est dans la merde, Chris. Dans la merde!”
Chris Jericho : “Ouais, c'est vrai, je vois plus qu'une solution. LA solution.”
Christian : “Nan, tu veux dire...”
Chris Jericho : “Oui, Christian. On parle de la même chose.”
Christian : “Putain c'est hardcore quand même. Même moi j'ai des scrupules.”
Chris Jericho : “Il le faut, sinon on est morts.”
Christian : “Bon, mais l'histoire en sera témoin, ça a intérêt à en valoir le coup! Vas-y.”
Jericho sort alors un sifflet de la poche de son pantalon et souffle un grand coup dedans. Les murs se mettent à trembler et la lumière de la salle s'éteint inexplicablement. Un jeune homme entre alors dans la salle. Vêtu d'une perruque noir/jaune/rouge, il ne peux néanmoins dissimuler une mèche blonde folâtre qui tombe négligemment sur son front.
Chris Jericho : “François, ton heure est venue.”
François : “C'est vrai?”
Christian : “Oui, François, c'est ton moment de gloire.”
François : “Vous voulez dire que... vous avez besoin de moi?”
Christian : “Nous sommes les premiers surpris mais... oui, nous avons besoin de toi.”
François : “Merci! Merci! Merci infiniment! Qu'est-ce que je peux faire pour vous, dites-moi, s'il vous plaît!”
Chris Jericho : “Nous avons besoin que tu sois toi-même.”
François : “Moi-même?”
Chris Jericho : “Oui, toi-même. Supporte la Belgique, mets-toi à fond derrière eux. Chante, crie pour eux. Ce sera parfait.”
François : “Mais vous êtes l'Angleterre, vous! Je suis Belge, mais je suis surtout un WCH-Maniac moi!”
Christian : “Fais-nous confiance, tu nous seras le plus utile comme ça.”
François : “D'accord, d'accord, comme vous voulez! Oh merci, c'est le plus beau jour de ma vie! Je file, zou!”
Christian : “J'ai quelques scrupules quand même.”
Chris Jericho : “Moi aussi. Moi aussi. Mais c'est trop important.”
CJP : “Alors que les vingt-deux acteurs sont en train de rejoindre la pelouse, je vous rappelle qu'après le coup de sifflet final, vous retrouverez évidemment Denis Brogniart et Estelle Denis en plateau pour le Mag de la Coupe du Monde, avec un reportage exceptionnel sur le business des coiffeurs brésiliens pendant la Coupe du Monde en compagnie de Rémy Cabella et évidemment le décryptage en plateau avec nos invités exceptionnels, Marc Lavoine et Alizée, deux grands connaisseurs du ballon rond Arsène. Arsène? Ah, je vois Arsène en sérieuse discussion avec le fils de l'agent de sécurité que nous avons vu raccompagner le streaker tout à l'heure. Oh c'est magnifique, il lui offre un maillot d'Arsenal en échange d'un autographe, c'est formidable ce genre d'image, c'est ce genre d'images, mesdames et messieurs, qui rendent le football si spécial. Alors que l'arbitre de son côté vient de siffler le début de la seconde mi-temps, c'est reparti ici dans l'enfer du Maracana!”
Sourire en coin, les deux Wrestling Class Heroes toisent du regard les APA, qui le remarquent à peine, trop occupés à digérer leur triple mojito sans glace ni citron ni menthe commandé pour fêter leur victoire, avant que John Laurinaitis ne vienne leur rappeler qu'il y avait une deuxième mi-temps à disputer. Moment de flottement mis à contribution par les Wrestling Class Heroes...
CJP : “Et c'est reparti avec Rooney, qui remet sur Gerrard, Gerrard qui décale Sterling, qui provoque sur le côté droit... Et la défense belge qui laisse passer, mais que se passe-t-il? Sterling qui centre, la reprise de Rooney... ET LE BUT! Le but anglais, égalisation de ce fieffé coquin de Wayne Rooney! On pourrait même le qualifier d'infernal, ce Wayne Rooney!”
Arsène Wenger : “Oui, on pourrait.”
Samoa Joe : “Ah bah merde, qu'est-ce qui s'est passé?”
Carlito : “Je sais pas, j'étais devant l'écran puis à un moment je me suis senti partir, ça me le fait à chaque fois que je regarde la télé en buvant.”
Samoa Joe : “A chaque fois que tu regardes la télé, quoi.”
Carlito : “C'est fou ce que t'es intelligent, mon ami.”
Rassérénés par ce but égalisateur, les Wrestling Class Heroes se ruent à l'assaut du but adverse mais se heurtent à un blod défensif belge solide et bien regroupé. Le jeu, beaucoup plus fermé est tactique, débouche sur un train faible nombre d'occasions jusqu'au deuxième Cooling Break à un quart d'heure du coup de sifflet final. C'est à ce moment-là que François se dirige vers la zone des APA.
Christian : “T'as remarqué sa coupe? En fait c'est pas une perruque, c'est juste qu'il s'est teint les cheveux en noir d'un côté et d'un rouge de l'autre.”
Chris Jericho : “Faut pas chercher, c'est européen.”
François : “Vous m'entendez dans les tribunes, les mecs? Je suis le premier supporter des Belges moi, je le dis haut et fort : Euh, ou-ais, viveuh les Belgeeeeuuuhhh.”
Samoa Joe : “T'es belge au douzième degré par ta demi-tante, comme l'autre-mec de tout à l'heure?”
François : “Non je suis un Belge, un vrai, un pur! J'ai l'hémisphère gauche wallon et l'autre flamand!”
Carlito : “C'est pas toi qui traînait avec les WCH tout à l'heure?”
François : “Qui, moi? Euh non non non, je suis avec vous les mecs... En fait euh... ouais enfin... J'étais en train de les espionner, pour les déconcentrer! Parce que vous voyez, genre, je suis très dans tout ce qui est guerre psychologique, machin tout ça. Je suis hyper fort pour déconcentrer les gens et les mettre mal à l'aise quand je veux. Ma mère m'a toujours dit que c'était un don chez moi. Alors voilà, j'étais avec eux et j'étais à leur dire : Ouais, vous êtes super mauvais et puis vous êtes pas anglais, et le Canada c'est tout caca, parce qu'il fait froid là-bas, genre tu vois, plein de trucs hyper psychologiques.”
Samoa Joe : “Tu m'as perdu en cours de route, mec.”
Carlito : “M'enfin, t'as pas l'air d'un con toi, tu m'as même l'air d'être du genre astucieux. Continue à nous soutenir et on fera une troisième mi-temps comme il se doit.”
François : “Tope-là, les gars!”
Les APA : “Tope-là!”
Spoiler alert : quel ne fut pas leur malheur.
CJP : “... et donc c'est ainsi que Lionel Messi guérit l'épidémie de diphtérie au Sud-Soudan par simple apposition de ses crampons, une très belle histoire. Et les vingt-deux acteurs sont en place, Arsène.”
Arsène : “...”
CJP : “Arsène?”
Arsène : “Oui.”
CJP : “Ah Dieu merci, j'ai cru qu'on avait perdu, mais non, vous êtes toujours fringuant et précieux comme à votre habitude. Et les Belges qui repartent à l'attaque avec Mertens, qui remet en retrait vers Kompany, Kompany qui remet à son gardien. Courtois balle au pied, il s'avance, il sort de sa surface... Mais que fait-il, il continue à avancer, il dribble Rooney mais la balle est interceptée par Gerrard! A 40 mètres, le but vide... OUI! EXCEPTIONNEL! EXCEPTIONNEL GERRARD! GERRARD PIQUÉ! MAGNIFIQUE FC BARCELONE!”
Samoa Joe : “Mais qu'est-ce qui se passe merde? Le stick est bloqué, le stick est bloqué, putain!”
Christian, ricanant : “Dis donc, ça, c'est pas de bol, quand même!”
Dans les tribunes, François écrase une larmichette pendant que Lolomadec, qui s'était fait faire la même teinture pendant ce temps-là, s'empare d'un rasoir électrique et commence à s'auto-tondre.
Par une conjonction d'événements trop malheureux pour être expliqués rationnellement, la Belgique encaissera quatre autres buts dans le dernier quart-d'heure : un corner rentrant de Lallana, une tête de trente-cinq mètres de Cahill, un dégagement des six mètres direct de Joe Hart et un CSC de Vermaelen.
CJP : “Vermaelen, joueur d'Arsenal d'ailleurs. À ce propos, Arsène, vous en pensez quoi du transfert de Fabregas à Chelsea?”
Arsène : “Non.”
CJP : “Oh putain merde, il est colère, j'ai fait une connerie là. (NDLR : la rédaction assume entièrement ce troll parfaitement gratuit adressé à Frog Splash).”
L'arbitre fait retentir le coup de sifflet final sur le score de 6-1 pour l'Angleterre.
John Laurinaitis : “Nous avons nos premiers finalistes, félicitations aux Wrestling Class Heroes!”
Chris Jericho et Christian s'adressent une franche accolade de satisfaction et font un geste de la main envers François, qui sans trop savoir pourquoi, leur retourne la pareille en signe de contentement. Du côté des commentateurs Arsène Wenger, fou de rage, déboutonne le deuxième bouton de son polo Lacoste et renverse une assiette autrefois remplie de roulés au jambon avant de la ramasser et la remettre à sa place.
Samoa Joe : “Putain, j'ai pas compris ce qui s'est passé, ça a défilé pour vite qu'un mètre de shooters les soirées d'open bar!”
Carlito : “C'est pas tout, mais ça m'a donné faim par contre cette connerie, on va manger?”
A peine dépités, les APA partent donc tout guillerets pendant qu'au loin, à l'extérieur, l'homme aux cheveux gras tourne en rond au volant de son Fiat Multipla sur le parking sans cesser de gueuler fenêtre ouverte le nom de PPPPPEEEEEEDDDDDRRRROOOOOOO MMMMMIIIIGGGGGUUEEEELLL PPPPPPAAAAAAUUUUULLLLEEEEETTTTTAAAA!!!!!!!