J'ai retrouvé ce "one shot" dans mes affaires... je vous en fait profiter. ^^'
La guerre Nexus vs Team Raw fait rage… mais un homme venu du plus beau pays du monde (enfin c’est ce qu’il dit), véritable bête de charisme (enfin c’est ce qu’il dit) et seul détenteur de l’arme ultime La Morsure du Cobra avec laquelle il peut vaincre n’importe qui (enfin c’est ce qu’il dit) a décidé de former son propre gang afin de se lancer, lui aussi, dans la bataille pour la domination de la WWE ! Son nom : Santino Marella, homme de justice, d’honneur et au courage indomptable !
L’étalon italien fait une revue de ses troupes, habillé façon Napoléon 1er et armé d’une cravache…
Santino :
« My friends ! Vous avez accepté dé mé réjoindre dans ma loutte pour la dominazione de la Dableyou Dableyou Hiii… et jé vous rémercie ! Ma il va falloir mé prouvé qué vous êtes dé valeureux combattants ! Avanti ! »
Yoshi Tatsu : « Quoi lui dire ? »
Trent Barretta : « J’en sais rien, il a un fort accent italien et je pige pas un broc de ce qu’il est en train de baver. »
Caylen Croft : « Pourtant, t’es d’origine italienne toi, non ? »
Barretta : « Oui, mais je suis de la cinquième génération. Dans ma famille, on a perdu l’accent depuis les années 60 ! Je ne parle pas un mot d’italien, moi…»
Vadimir Kozlov : « SILENCE DANS RANGS ! Capitaine Santino parler ! Moi arracher langues de vous si vous parler encore sans autorisation ! »
Croft : « Il est dûr le sergent… »
Goldust : « Mais qu’est-ce qu’il est viril… j’en ferais bien mon quatre heure, hmmm ! »
Santino : « Voici lé défi dou jour afin dé vous tester… Oggi, vous allez dévoir trouver oune ennemi, Nexousse ou Team Raw, et loui tendre oune embuscadé ! Yé veux qué vous lé fassiez foumer ! Capisce ? »
Tatsu : « Quoi lui dire ? Moi pas comprendre. C’est ici pour obtenir green card ? Carte séjour USA ? »
Barretta : « Putain, il dit n’imp’ ! »
Croft : « Excusez-moi, chef. »
Santino : « Si, soldat. Qu’est-ce qué tou veux ? »
Croft : « Vous voulez qu’on fasse fumer l’ennemi ? Je ne comprends pas. »
Santino : « Ah… yé crois qué yé mé souis trompé. Yé voulais dire : passer l’ennemi à tabac ! Ecco ! »
Ryder (qui jusque-là avait réussi à se contenir, explose) : « MAIS C’EST QUOI CE BORDEL ? C’est n’importe quoi ! D’abord, pourquoi ce serait Santino le chef : ce type est habillé en Napoléon alors que cet empereur était français, pas italien ! You know it ! Je ne sais pas pourquoi j’ai laissé Rosa pour venir m’acoquiner avec une bande de dégénérés aussi ridicules ! Je… ARGH… peux plus…res…pi…rer ! »
Vladdy (qui a saisi la gorge de Zack, l’a décollé du sol et l’étrangle) : « TOI DEPASSER BORNES ! TOI FERMER GRANDE BOUCHE ! TOI MOURIR ! »
Santino : « LAISSE-LE, VLAD ! SERGENT ! LACHEZ-LE ! C’EST OUN ORDRE ! »
Kozlov s’exécute et laisse retomber Ryder qui tousse et essaie de reprendre son souffle. Santino s’approche de Zack et le relève, très fier.
Santino : « Ecco ! Voyez cet homme ! Quelle fougué ! Quelle rigoré ! Camarades, c’est cé genre dé caractèré qué y’attends dé vous ! Souivez cet exemplé. »
Croft : « Il est fou ! Pas envie de mourir étranglé par un russe, moi ! »
Goldust : « Quelle belle mort ce serait ! Mourir étouffé dans les bras musclés d’un fier guerrier bolchévique ! Mes dernières bouffées d’oxygène contenant son souffle chaud et rauque aux senteurs des steppes russes et de l’aubépine ! Raaah ! Dans mes bras grand fou ! »
The Bizarre One se jette sur Vladdy qui l’accueille avec son Iron Curtain ! Avant de sombrer, Goldust laisse échapper un « Quel homme ! ». Les autres demeurent perplexes tandis que Santino applaudit.
Santino : « Voici oun otro bel exemplé dé cé qué ye veux voir ! Ye veux des soldats qui n’aient peuré dé niente ! Yé veux des combattantes qui foncent dans lé tas, senza sé préoccuper dé qui est en facé ! Soldate Golden Dast, yé souis très fier dé vous. Maintenant, yé veux qué vous trouviez un ennemi et qué vous lé fassié embrasser les miettes ! »
Barretta : « Heu… Vous voulez dire « mordre la poussière », chef ? »
Santino : « Oui, c’est ce que j’ai dit ! Avanti fratelli ! Andiamo ! »
***
Plus tard…Heath Slater et Justin Gabriel se baladent dans les couloirs…
Gabriel : « Allez, dis-le moi franchement… Qu’est-ce que tu penses de mon regard de méchant juste avant mon 450 Splash ? »
Slater : « Bin… faudrait que tu le travailles un peu… Parce que là, on dirait juste un chat qui se prépare à griffer, quoi. Ce n’est pas encore avec ça que tu vas foutre les miquettes à quelqu’un. »
Gabriel : « Hey ! Je croyais que t’étais mon ami, mec ! Les amis n’enfoncent pas leurs amis plus bas que terre, normalement. Enfin, je suis con aussi, pourquoi je demande ça à un type qui n’a même pas de prise de finition ! »
Slater : « QUOI ? J’en ai un de finisher, d’abord ! »
Gabriel : « Ah ouais ? C’est quoi ? Le roll-up ? »
Slater : « Espèce de sale c… »
Gabriel : « Au fait, ton agent a appelé ce matin. T’as un gala à Broadway dans un mois. »
Slater : « Pourquoi tu me dis ça ? Je n’ai pas d’agent ! »
Gabriel : « Ah ? Au temps pour moi… je croyais que tu étais le sosie officiel de Mylène Farmer ! »
Slater : « Cette fois, c’est bon. Je vais te voler dans les plumes, enfoiré de highflyer ! Ca va être une boucherie ! Je vais te massacrer. Ce sera une ode à la barbarie ! Un autel dressé à la violence ! »
Gabriel : « Tu vois : tu parles comme elle ! »
Les deux membres du Nexus se bagarrent, mais bientôt, Goldust arrive et se plante devant eux…
Goldust : « Salut mes petits choux ! Arrêtez de vous faire des misères, voyons ! (il prend une profonde inspiration à sa manière… avant de gueuler) Je vous demande de vous arrêtez ! »
Slater et Gabriel stoppent sur le champ leur chamailleries et dévisagent l’être en costume noir et or qui se tient devant eux avec sa perruque blonde et son minois peinturluré…
Goldust (il attrape alors les testicules des deux hommes à pleines mains) : « DOUBLE CHAT-BITE ! »
Slater et Gabriel, d’abord choqués, crient leur rage mais Goldust resserre son étreinte sur leurs bijoux de famille et les deux hurlent de douleur. Yoshi Tatsu sort de sa cachette et donne un Roundhouse Kick à Slater puis un Enzuigiri à Gabriel. Goldust sort un appareil photo numérique et prend une photo des deux Nexus gisant au sol.
Goldust : « Clic-clac ! Merci Kodak ! »
Tatsu : « Alors ? Toi croire que moi pouvoir avoir Green Card, après ça ? »
***
Ailleurs, au même moment…Ranjin Singh et le Great Khali sont dans une fête foraine avec John Cena…
Ranjin : « Bon, vous ne voulez pas rentrer à la maison les enfants ? J’en ai marre. Vous pétez toutes les attractions, au concours de force vous avez mis le forain qui tenait le stand sur la paille. C’était un gitan, je suis sûr qu’il vous a jeté un sort en plus ! Sans parler de toute la bouffe que t’as mangé Khali ! Tu vas encore être malade cette nuit… »
Khali : « Bwaaaa ! Bwalah bwalanana bwaa bwala bwa ! »
Cena : « Qu’est-ce qu’il a dit mon copain, Rouflaquettes ? »
Ranjin : « The Great Khali says… pardon, c’est un réflexe… Il a dit qu’il voulait essayer la pêche aux canards. »
Cena : « Nooon ! On ne touche pas aux canards. Les canards c’est gentil. »
Ranjin : « Mais c’est pas des vrais. Ils sont en caoutchouc et il faut les attraper avec une petite canne en bois avec un crochet et… »
Cena : « HEY ! REGARDEZ ! Une nouvelle attraction ! On y va ? On y va ? Dis ? »
Khali : « BWAAA ! BWAAA ! »
Ranjin : « Ok, ok… Mais c’est la dernière. Après on rentre à la maison. »
Le trio se présente au guichet. Santino, affublé d’une grosse moustache, d’un canotier et d’une veste à rayures blanches et rouges les accueille…
Santino : « Bienvenuto au Palais des Mille Miroirs dé Lorenzo San Pellegrino ! Essayez dé sortir dé notre labyrinthé ! Admirez vos réflettes dans nos miroirs difformantes ! C’est 12 dollars pour les deux adultes et 6 dollars pour toi, bambino ! »
Ranjin : « Mais… je suis… »
Santino : « Va bene ! Vous pouvez entrare dans lé Palais ! Bonné chancé ! Arrivederci ! Héhéhé ! »
Les trois hommes entrent et un labyrinthe avec des centaines de miroirs se dresse devant eux. Khali et Cena partent dans des directions opposées en riant, laissant Ranjin Singh perplexe…
Ranjin : « Et merde ! »
Plus loin, dans le dédale de miroirs, Khali se cogne une nouvelle fois avant d’avancer… après un virage, il se retrouve nez à nez avec Zack Ryder.
Ryder : « Woo woo woo ! Khali tu ressembles tellement à un éléphant que tu pousses le réalisme jusqu’à sentir aussi mauvais que cet animal ! »
Khali : « Bwa ? »
Ryder : « Merde… je vais essayer autre chose. Heu… ta mère est tellement grosse que quand elle passe devant ma fenêtre, j’ai l’impression d’assister à une éclipse solaire ! »
Khali : « Bwa ? »
Ryder : « Bon… je tente un truc… Bwahlala bwa bwalarata bwakala bwa bwaaa ! »
Khali (fronce les sourcils et son visage exprime à présent une profonde rage) : « BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! »
Ryder : « Ah, je crois que j’ai réussi… »
Ryder se met alors à détaler comme un lapin et une course-poursuite s’engage dans le labyrinthe, après plusieurs tournants, Khali déboule sur un long couloir de miroirs déformants. Le géant indien voit alors Ryder en train de lui faire des grimaces à l’autre bout. Le monstre fonce à toute allure sur Ryder mais le miroir se brise et Khali fonce droit sur un immense bloc de béton… BAM ! Le colosse s’effondre. Ryder émerge de l’autre côté de l’allée…
Ryder : « Héhé ! Trop facile ! Woo woo woo, you know it ! »
Il sort un appareil photo de sa veste et prend un cliché du mastodonte assommé.
Plus loin, dans le labyrinthe, John Cena déboule dans une impasse. Il se fend la poire devant son reflet déformé…
Cena : « Trop fendard ! Hahaha ! Là je suis petit, là je suis grand, là je suis maigre, là je suis gros, là je suis flou, là je suis net, là je suis deux mecs aux cheveux gras, là je… Attends ! C’est pas normal, ça… »
Croft : « Bon… tu le fais ou je le fais ? »
Barretta : « Fais-le, va. Moi je prendrai la photo. »
Croft : « Ok. »
Caylen sort un pistolet et tire sur Cena qui était tout rouge à force de cogiter. Une petite fléchette sort du canon et vient se planter dans le cou du Marine qui s’effondre. Croft s’avance et donne des coups de pieds à un Cena endormi avant de s’écarter tandis que Barretta fait une photo…
***
Dans les couloirs, en coulisses…Chris Jericho, en costume trois pièces Versace impeccable, fait de l’œil à Eve Torres et Gail Kim qu’il croise avant d’entrer dans les toilettes des hommes. Il choisit un urinoir, se poste devant, ouvre sa braguette et satisfait son besoin naturel… Puis, il va aux lavabos et se lave les mains en fredonnant son thème d’entrée. Il se regarde les narines dans la glace et se sourit.
Jericho : « Ask him, ref ! I am the best in the world at what I do ! I am the face of this show, you ignorant tapeworms ! Hypocrites ! Sycophants ! Do you understand what I’m saying right now ? Haha ! Je le tiens bien, celui-là… Right now ? »
Mais le sang de Chris se glace lorsqu’il entend des bruits derrière lui. Il se retourne vers les cabines, intrigué. De nouveaux bruits se font entendre, comme des gémissements…
Jericho (gêné) : « Heu… qui que vous soyez, je vous serais gré de passer sous silence mes… mes exercices d’élocution… hum. Merci d’avance. »
Les gémissements s’intensifient… puis des coups sont portés contre la porte : bom bom bom ! Y2J s’inquiète.
Jericho : « Est-ce que tout va bien ? »
Soudain, la porte de la cabine s’ouvre avec fracas sur un spectacle hallucinant : Edge, Darren Young et R-Truth, ligotés et bâillonnés, sont dans la cabine pressés les uns contre les autres, ouvrant de grands yeux et essayant de parler !!!
Jericho : « Mais ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? C’est un trip sado-maso scatologique ? Ce monde décadent va décidément bien mal… »
Il ôte le bâillon d’Edge…
Edge : « CHRIS ! Il EST FOU DANGEREUX ! C’EST UN MALADE ! LIBERE-NOUS ! CHRIS ! PITIE ! »
Jericho : « Mais de qui tu parles ? »
Edge : « ATTENTION ! IL EST LA ! DERRIERE TOI ! »
Jericho : « Très drôle… On ne me l’avait jamais faite. Tu crois vraiment que je vais tomber dans le panneau. Je suis Chris Jericho, le Mental Mastermind ! Je suis… »
Une main vient de se plaquer sur l’épaule de Y2J et Chris est pris de sueurs froides. Il déglutit lentement et se retourne tout doucement pour se retrouver face à Vladimir Kozlov qui l’observe, impassible.
Jericho : « Haa ! Ch… cher ami soviétique, sachez que… que je suis un homme loyal et instruit qui aspire à la paix et à la tranquillité… Loin de moi la volonté de m’immiscer dans vos affaires. C’est un malentendu. Je… je vous prie de m’excuser, je m’en vais de ce pas et… »
Iron Curtain de Vladdy sur Jericho ! Le carrelage blanc sur le sol s’est craquelé sur l’impact ! Le russe remet le bâillon d’Edge en place… Il se met à ligoter Jericho en sifflotant…
***
Le lendemain…Santino Marella a convoqué ses troupes. Il tient dans ses mains les photos des victimes.
Santino : « Ma qué yé souis fier de vous, camaradés ! Ils doivent tous trembler en haut lieu à l’heure qu’il est ! C’est finito la bandé dé jobbeurs ! Nous allons enfin êtré craints, nous aurons notré placé à Sammyflam ! »
Ryder : « Summerslam ! »
Santino : « Oui… à Summèreslaaam. La squadra Santino en pépère viou ! »
Tatsu : « Quoi lui dire ? »
Barretta : « Je crois qu’il a la folie des grandeurs le chef. »
Croft : « Ouais, que les fans sachent un jour nous différencier toi et moi, ce serait déjà énorme. »
Goldust : « Tu as dit énorme ? Qu’est-ce qui est énorme, mon petit coquin ? »
Vladdy : « SILENCE ! »
Santino : « La vittoria est proché, camaradés ! »
Ryder : « Pas temps que les photos n’auront pas été rendues publiques, tocard ! Et puis d’abord, pourquoi avoir imprimé les photos alors qu’il suffisait de les transférer sur wwe.com depuis notre ordi, bande de nazes ! »
Vladdy : « RESPECT POUR CHEF ! Toi faire 100 pompes puis nettoyer Water Closets avec brosse à dent ! You want better competition ? You have it ! »
Santino : « Ah… Laissé tomber, Vladimir. Il a raison. Il faut qué tout lé mondé pouisse voir ces clichés et prenné consciencé dé notré pouissancé ! »
A peine Santino a-t-il fini de prononcé ces mots qu’un rire machiavélique se fait entendre. Des grenades fumigènes explosent au sol. C’est la panique et la surprise dans le camp de la Squadra Marella ! Soudain, Hornswogle s’empare des photos à la vitesse de l’éclair et les amène au propriétaire du rire sinistre… William Regal !
Santino : « Mégane Fringale ! »
Regal : « Non, William Regal ! »
Santino : « Barry Windham ! »
Regal : « Non, Regal ! »
Santino : « Will Orignal ! »
Regal : « REGAL ! Triple buse ! »
Santino : « Ma… yé souis tout seul ?! »
Regal (se passe une main sur le visage avant de se remettre à parler) : « Eh oui, Messieurs. Le génial Lord Regal qui vous a espionnés depuis le début et qui vient vous coiffer au poteau ! »
Tatsu : « Lui coiffeur ? Moi pas vouloir changer coiffure… »
Ryder : « Dommage. »
Goldust : « Il est sexy ce lord anglais. Le flegme britannique, cette classe naturelle… je suis tout émoustillé, moi ! »
Regal : « Vous faîtes une belle brochette de minables, vous savez. Merci pour vos efforts mais c’est moi et moi seul qui jouirai d’un push car c’est moi qui passerai pour celui qui a mis à mal Nexus et Team Raw ! Hahahahaha ! »
Santino : « Tou crois qué tou va t’en tirer comme ça, Regal ? Senza combattré ? Fratelli ! A l’attaqué ! »
Mais Santino se rend alors compte qu’une musique retentit et que les membres de la Squadra Marella, Vladdy compris, demeurent immobiles, tétanisés avec les yeux grands ouverts, leurs regards tous tournés vers un homme torse nu qui vient de révéler sa présence… Une sono portative posée sur le sol joue « I Just Can’t Get Enough » du groupe Depeche Mode. L’homme fait bouger ses pectoraux en cadence avec le tempo de la musique.
Regal : « Santino, je te présente mon arme secrète : Chris Masters ! Il a le pouvoir d’hypnotiser ses ennemis avec sa danse des pectoraux. Personne ne peut résister à son pouvoir. Te voilà donc vaincu… A moins que tu ne veuilles te frotter à moi et mon redoutable associé : Hornswogle ! Hahaha ! »
Santino : « Yé dois admettre qué tou as bien joué ton coup, Rigal… Ma tou as oublié mon arme sucrette à moi ! La Morsouré dou Cobra !!! »
Regal : « L’attaque que tu ne places jamais ? Ce n’est que du vent, du baratin, du flan, du pipeau ! Bon, vu que tu es trop bête pour t’avouer vaincu, je vais te donner la leçon que tu mérites, minable ! Hornswogle, attaque ! »
Le nain pousse un grognement et se rue sur Santino… qui se met à courir ! Les deux se tirent la bourre dans la salle. Santino esquive comme il peut les attaques du nain diabolique. Bientôt, Santino se retrouve face à Masters ! Les pectoraux huilés bougent toujours en cadence. L’italien sent son corps l’abandonner… mais il se force à fermer les yeux. Après un effort surhumain, il parvient à se retourner. Il ouvre les yeux et voit Hornsy qui se prépare pour son attaque ultime. Regal lui jette son casque DX. Le nain l’attrape et l’enfile, il prend son élan et commence à courir, se jette et roule sur lui-même jusqu’à former une grosse boule verte chargée d’énergie ! Cette boule fonce sur the Italian Stallion mais au dernier moment, Santino a un éclair de génie et se déporte vers la droite : il esquive Hornswogle et le nain s’explose sur Chris Masters et sa sono, créant un trou béant dans le mur !
Les membres de la Squadra Marella reprennent leurs esprits et peuvent à nouveau se mouvoir comme bon leur semble. Regal prend peur… Il tente de s’échapper mais Santino le prend de vitesse et lui barre la route en position pour son attaque suprême de la Morsure du Cobra ! L’Anglais recule… recule… et Kozlov le chope !
Regal : « PITIE ! PITIE ! Je vous rends les photos et tout… je ferais ce que vous voudrez ! Je vous en supplie ! Je suis sûr qu’on peut trouver un terrain d’entente… »
Santino : « Pauvré Rigal… Tou as commis oune gravé erreur : tou as sous-estimé la Squadra Marella ! Dé plousse, tou as infligé oune tortoure effroyablé et traumatisanté à mes companieri avec cette dansé des nénés mousclés… Tou mériterais qué ye té jette en pâtoure à mes hommés et… HEY ! »
Les Dudebusters, Ryder, Kozlov, Tatsu et Goldust tabassent en règle l’anglais et Santino a toutes les peines du monde pour tenter de les calmer… Mais Marella et les autres ignorent qu’à quelques mètres d’eux, une ombre se faufile par la fenêtre et vient s’emparer de l’ordinateur contenant les photos des membres mis hors d’état de nuire du Nexus et de Team Raw, avant de filer en douce, à l’insu de tous.
***
Le lendemain, dans le bureau de Vince McMahon…Vince : « Bon, j’espère que tu as une excellente raison pour m’avoir interrompu en pleine partie de Tetris… Je t’écoute, Chavo. »
Chavo : « Je viens demander un push, patron. Je veux être à Summerslam. »
D’abord interloqué et stupéfait, Vince ouvre de grands yeux… Puis, il se resaisit et éclate d’un gros rire gras. Chavo, qui s’attendait à ce type de réaction, s’empare de l’ordinateur qu’il a dérobé la veille et l’ouvre devant Vince.
Chavo : « Regardez ces photos… C’est moi qui ai fait ça. J’en ai marre d’être jobber alors je me suis dit qu’en m’attaquant aux membres de Nexus et de Team Raw, je marquerais les esprits, je créerais un impact suffisant pour faire évoluer l’idée que les autres se font de moi. Je suis un Guerrero, bordel ! Je mérite un push, un titre mondial avec un règne aussi long que celui de Bruno Sammartino ! Vince, je suis capable de mettre hors d’état de nuire le Great Khali, John Cena, Edge et Chris Jericho ! Je dois être pris au sérieux. Je suis digne du WWE Championship ! »
Pendant la tirade de Guerrero, Vince consulte les photos, il regarde Chavo, il consulte encore l’écran de l’ordinateur puis son regard se reporte sur Chavo… Soudain, le Chairman referme l’ordi portable et le balance à son interlocuteur. Il se lève et appuie sur un bouton rouge sous le rebord de son bureau.
Vince : « Tu crois vraiment que c’est avec des photos trafiquées sur Photoshop que tu vas me duper et obtenir un push ? Tu m’as assez fait perdre mon temps comme ça. HORS DE MA VUE ! »
Chavo : « Mais non ! Ce n’est pas truqué… je… »
Vince : « LA FERME ! Tu as de la chance de m’avoir fait rire, misérable cloporte. D’ailleurs, ça ne m’était plus arrivé depuis 1988… Bref, estimes-toi heureux d’échapper au
You’re firrrred ! Au revoir, Chavo ! »
Deux gorilles de la sécurité entrent dans le bureau et agrippent Guerrero avant de le raccompagner vers la sortie…
Chavo maudit le Chairman depuis la rue puis il se retourne… Ses yeux s’agrandissent alors que Santino et la Squadra Marella lui font face !
Chavo : « Hey ! Salut les mecs ! Ca va comme vous voulez ? Beau temps aujourd’hui, hein… »
Santino : « Pas si vite, Javelot Ferrero ! Il y avait oune caméra dé sourveillancé… On sait qué c’est toi lé voleur ! Tou va payer, stronzo ! Morsouré dou Cobra ! Yaaah ! »
Santino exécute son attaque suprême sur le mexicain qui s’effondre… Chavito git au sol, le corps pris de petites convulsions…
Goldust : « Pas mal ce petit latino… Ce bouc et cette moustache distinguée, ça a du charme… Caliente ! J’ai envie d’abuser de lui là maintenant, pendant qu’il est inconscient… ça me rappelle quand j’ai violé Booker T après avoir mis du GHB dans son verre de lait. »
Tatsu : « Quoi lui dire ? »
Barretta : « Vaut mieux pas que tu le saches, Yoshi ! »
Santino : « Ca s’est réglé ! Maintenant, il faut trouver oun nouveau plano… »
Croft : « Un nouveau plan pour quoi, chef ? »
Santino : « Ma ! Pour obténir oun push, fratello mio ! Avanti ! »
Ryder : « Et merde… C’est reparti ! »
Vladdy : « TOI FERMER GUEULE ET OBEIR SANTINO ! »
FIN
Est-ce que la Squadra Marella obtiendra un push un jour ? Est-ce que Heath Slater possède une prise de finition ? Est-ce que les rouflaquettes de Ranjin Singh sont vraies ? Pourquoi le lait des vaches est blanc alors qu’elles ne bouffent que de l’herbe ? Pourquoi personne ne dit aux arbitres de tennis qu’ils comptent n’importe comment ? Une expression dit « jeux de mains, jeux de vilains », est-ce que les manchots et les amputés sont forcément gentils ? Jeanne d’Arc s’est-elle demandée si le jeu en valait la chandelle ? Vous aurez peut-être les réponses à ces questions en regardant le prochain PPV de la WWE…
SUMMERSLAM !!!