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 Promos Cyber Sunday 2015

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Bon Brute & Truand
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Bon Brute & Truand

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MessageSujet: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyDim 8 Nov - 20:13

WFA Cyber Sunday 2015


Promos Cyber Sunday 2015 Cyber_10


Pour les votes, vous avez jusqu'au 22 novembre!


Pré-show

Choix possibles : John Cena (Clubber) vs Rey Mysterio (Falker) OU Chris Masters (Nossair) vs SuperEric (Showtime) OU Curtis Axel (Nak) vs Brodus Clay (Clubber)


Quel bordel ! Tout était prévu. C’était écrit. Le pré-show de WFA Cyber Sunday 2015 était prévu depuis plusieurs semaines, soit la fin de Summerslam. Seulement, John Laurinaitis a été nommé responsable des pré-show. Résultat ? C’est le bordel. Et vous n’imaginez pas à quel point. Handicap Match, Tag Team Match, Axel vs,… Bref tous les pré-shows possibles et imaginables. Le choix est très simple : 3 matches possibles entre deux revenants ou entre deux vétérans en quête de confiance ou entre deux lutteurs extravagants ? C’est à vous de choisir !


Championnat par équipe de la WFA

The Hardyz © (Matt Hardy (mrcoffeinthebank) & Jeff Hardy (SwantonBomb)) vs Equality of Chance (Goldust (Showtime) & Paul De Burchill (Clown Bastard))

Choix possibles : TLC Match / Extreme Rules Match / Ultimate-X



Match sous haute tension ! Les frères Hardy ont fait un retour réussi à la WFA. Pour le retour de l’aîné, Matt, et le retour de leur équipe, ils ont battu les Beat Revolution pour devenir, pour la première fois, champions par équipe de la WFA ! Edge, nouveau General Manager des titres Interbrand, a décidé de les tester en les opposants à Goldust et Paul De Burchill. Les deux hommes sont en confiance. Ils ont battu les champions par équipe pour participer à ce match à Cyber Sunday. En confiance, oui mais la confiance l’un en l’autre c’est ce qu’il manque à l’équipe surtout à Goldust. Il n’arrive pas à faire confiance à Paulo, craignant une trahison dont De Burchill a le secret. Mais de l’autre côté, tout n’est pas rose. Jeff Hardy a fait une erreur grossière au cours de leur dernier match causant leur défaite. Pour ce gros match entre quatre stars du business, trois stipulations possibles à la hauteur de l’évènement. C’est à vous de choisir !


Championnat TV

Ricochet (Grego) vs Samy Zayn (JoMo Styles) vs AJ Styles (Diabolo) vs Rusev (Hurricanrana) vs Silas Young (Gbacca)

Choix possibles : Battle Royal/ Turmoil match/5-men package



Le titre TV réclame un champion ! Le titre TV a tourné une page en même temps que The Hurricane a tourné la page WFA. Depuis son départ, le titre TV a été rendu vacant. Et comme prévu, il y a eu du monde au portillon. Ricochet, Sami Zayn, AJ Styles, Silas Young et le Sheik Abdul Bashir. De quoi faire rêver les meilleurs e-fed indy. Après avoir ébloui le public de WFA Summerslam, les cinq nouveaux venus ont fait forte impression au point d’y laisser trop de force dans la bataille. Ça a été le cas pour Bashir qui a quitté la fédération après la fédération. Seulement, Rusev a débarqué à Smackdown et peut réaliser LA surprise. C’est à vous de choisir !


The Brian Kendrick (Aralar) vs Damien Sandow (Godot)

Choix possibles : Guest referee : Britani Knight (Gbacca) / Handicap match TBK & Britani vs Sandow / Tuxedo match


Ah… l’amour ! The Brian Kendrick et Britani Knight filent le parfait amour. Les deux tourtereaux de la WFA ont préparé leur mariage avec toutefois une épine dans le pied, la même depuis WrestleMania V : Damien Sandow. The Intellectual Savior of the Masses s’est remis de sa défaite à Summerslam et est bien décidé à renouer avec la victoire à WFA Cyber Sunday. Histoire de gâcher leur mariage qui arrivera dans la foulée. Bien évidemment, Britani risque d’avoir un rôle très important dans ce match. C’est à vous de choisir !


Two choices match : Austin Aries (HeelManiac) vs The Miz (Frog Splash)

Choix possibles : Le vainqueur est proclamé le plus grand. / Le perdant sera le plus minable des deux


Vous voulez jouer ? A WFA SummerSlam, The Miz a perdu contre John Morrison et Austin Aries a vaincu CM Punk. L’arrogance du Miz et celle de Aries les ont amené à se rencontrer et à se battre. The Miz l’a critiqué en disant que les fans sont des hypocrites. Le tout est parti en pugilat. L’arrogance de l’Awesome One l’a poussé à jouer le jeu de son nouveau rival. Et l’arrogance de Aries l’a poussé à accepter. C’est à vous de choisir !


Championnat U.S.

Bo Dallas © (Aralar) vs ???

Choix possibles : Antonio Cesaro (Hurricanrana) / Finn Balor (JGabriel68) / Zack Ryder (FOZ)


Le programme ! Le programme Sigma voilà ce qui fait la différence selon Bo Dallas. Ça et l’Equality of Chance. Bo Dallas est sur un nuage depuis son arrivée à la WFA. C’est un sans-faute quasi-parfait. Seulement sa ceinture de champion U.S. est source de convoitise. Et sur la longue liste, trois noms : Antonio Cesaro, Finn Bàlor et Zack Ryder. Cesaro a fait son retour à WrestleMania et a reconquis la foule depuis grâce à des bonnes prestations et son opposition à la Wyatt Family. Les deux autres challengers possibles sont eux rivaux depuis WrestleMania V et là ils se battront indirectement pour un titre qui pourrait bien leur sied. C’est à vous de choisir !


Tag Team Match : Dean Ambrose (François) & Kevin Steen (Frog Splash) vs The Beat Revolution (MVP (Diabolo) & James Storm (Grego))

Choix possibles : Tornado / Submissions / No-DQ


Test ! Et quel test ! Après un match plus que convainquant pour les titres par équipe vacant, la nouvelle équipe Beat Revolution s’apprête à faire face à deux gros poissons : Kevin Steen et Dean Ambrose. Dean Ambrose, depuis sa prise de pouvoir sur le championnat Pure, est la cible de MVP. Ce-dernier s’est associé au revenant James Storm pour frapper encore plus fort. Acculé sur tous les fronts, malgré une petite vengeance piquante qui a coûté les titres par équipe au duo, Dean Ambrose a trouvé un partenaire inattendu. Son challenger. Kevin Steen a perdu sa rivalité contre Seth Rollins et Dolph Ziggler s’est emparé du titre suprême, le reléguant comme challenger de Ambrose. Mais MVP et Storm s’en sont pris à lui aussi rendant l’alliance entre Dean Ambrose et Kevin Steen naturelle. C’est à vous de choisir !


Briefcase Match

AJ Lee (Swanton Bomb) vs Sasha Banks (HeelManiac)

Choix possibles : Submission / Tables / Two out of Three Falls

Sasha Banks a fait une arrivée remarquée à la WFA ! Meilleure recrue de NXT, elle s'est rapidement mise à dos ses nouvelles collègues et plus particulièrement Britani Knight. Lui reprochant d'être une femme soumise et de se reposer sur ses amies. Durant le tournoi, elle a éliminé Mimi Dashwood avant d'échouer de justesse face à Britani. Mickie, qui ne perd jamais une occasion d'attiser les tensions, a toutefois décidé de l'inclure dans la finale du tournoi. C'est finalement Knight qui a tapé après avoir empêché Banks de faire le tombé. The Boss a considéré Britani comme responsable de son échec et l'a attaquée. La future mariée voulait affronter la rookie mais AJ Lee, sa BFF, a préféré prendre sa place, mettant sa mallette en jeu pour forcer Sasha à accepter. C’est à vous de choisir ! (Oh, et Mimi sera là !)


Fatal Four Way : Hunico (TheStraightedge17) vs Ted DiBiase (Nak) vs Brock Lesnar (Godot) vs Roman Reigns (Tombstone)

Choix possibles : #1 WHC / #1 Pure / #1 Light

Match de rêve ! Quatre hommes, quatre stars, quatre talents, quatre génies in-ring, quatre monstres, quatre dangers, quatre champions, quatre menaces, trois stipulations, deux histoires, deux rivalités, un match, un challenger, un gagnant. C’est à vous de choisir !


4vs4 Traditionnal Survivor Series Match : Team Wyatt Family (Bray Wyatt (Tombstone) & The Pope (SwantonBomb) & Sheamus (FOZ) & Bad Luck Fale (Clown Bastard)) vs Team Trent Barreta (Trent Barreta (François) & Carlito (mrcoffeeinthebank) & Samoa Joe (Flying Panda) & Drew McIntyre (TManiac))

Choix possibles : les survivants auront un match de ceinture de leur choix / Si Team Trent gagne, la Wyatt Family prend fin / Si Team Wyatt gagne, Trent rejoint la WF


Fear the Family ! La Wyatt Family impose un régime de terreur et d’horreur sur la WFA mais d’après elle, le pire est à venir. Et tout porte à croire que c’est vrai. Tout donne raison à Bray Wyatt. Ce-dernier a fait de Smackdown un lieu où il ne fait pas bon d’être. Mais un homme a décidé de lui faire face. Trent Barreta est bien décidé à ne pas faire les mêmes erreurs que par le passé et former une alliance solide pour arrêter la menace. A ses côtés, les anciens champions par équipe et l’actuel champion Intercontinental. L’enjeu de ce match est sûrement le plus important de la soirée. L’avenir de la WFA se joue peut-être maintenant. Bray cherche à attirer Trent Barreta dans sa famille et Trent cherche à la faire exploser. C’est à vous de choisir !


DH Smith © (JGabriel68) vs John Morrison © (HeelManiac)

Choix possibles : WFA title / Light title / Winner takes all.


Le roi de la cité de lumières ! A WFA SummerSlam 2015, le King est resté le roi. DH Smith, dans une lutte féroce, a vaincu Trent Barreta et Bray Wyatt pour conserver son titre acquis à WrestleMania. De l’autre côté, le premier détenteur du titre Light, John Morrison a commencé la saison de la même manière qu’il a terminé la précédente. Par une victoire. John a retrouvé son Mojo ! John Morrison a une illumination pendant un match ce qui l’a contraint à quitter Kevin Steen en plein match par équipe : « Et si la cité de lumière affrontait le roi de la WFA ». Estimant que John le méritait et avec l’accord des fans de la WFA, DH Smith accepta. Un match au sommet mais pour quelle ceinture ? C’est à vous de choisir !


WFA Knockout Championship

Mickie James © (mrcoffeeinthebank) vs Candice LeRae (Aralar)

Choix possibles : Sadistic Madness / Dog Collar / Ladder


Mickie vs Candice, troisième round. Situation assez étrange alors que James a déjà remporté les deux premiers affrontements. Mais LeRae n'est pas du genre à abandonner. Elle a accepté, à regrets, d'intégrer le tournoi pour obtenir une nouvelle chance pour le titre. Mais la grande espionne n'allait pas lui faciliter la tâche. Arborant une nouvelle teinture blonde, elle a décidé de s'approprier le mouvement "B-B-B" fondé par Candice et est devenue sa plus grande fan. La challenger a tenu bon et battu toutes ses adversaires avec une facilité déconcertante. Mickie aurait-elle trouvée une adversaire insensible à ses mindgames ? En parlant de mindgame, on pourra remarquer les stipulations, toutes choisies par James, ont toutes un point commun : Serena a participé à un match de chaque. C’est à vous de choisir !



Bobby Roode (Flying Panda) vs CM Punk (TheStraightedge17)

Si Bobby Roode perd, il devra rendre le contrat à CM Punk

Choix possibles : Car Pig Match / I quit / Handcuff


Sans limite ! CM Punk est à bout. Bobby Roode est à bout. Quoi de plus normal qu’ils se poussent encore plus à bout l’un et l’autre. Les deux hommes nagent dans des eaux troubles depuis WrestleMania V alors que tout semblait aller pour le mieux. CM Punk avait gagné le Money in the Bank et malgré la défaite, Roode avait vaincu le GANG. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu, CM Punk n’a toujours pas retrouvé le contrat et Roode dépasse de plus en plus les limites. Punk a accusé Roode de lui avoir filé un mauvais tuyau concernant l’identité du voleur du contrat. Les deux hommes en sont venu au main à chaque Smackdown depuis causant pas mal de débordement. A match sans limite, stipulation sans limite. C’est à vous de choisir !


Championnat du monde poids lourd

Seth Rollins (Gbacca) vs Dolph Ziggler © (Sexy Boy)

Choix possibles : Inferno / Casket / HiaC



L’enfer ! Il a perdu. Il n’est pas invincible. Il peut être vaincu. Seth Rollins a vu son règne se terminait à WFA Summerslam 2015. Après plus d’un an de règne et de domination sur le roster de RAW. Mais c’est finalement un homme venu de Smackdown qui l’a battu à deux reprises. Le constat est là : Dolph Ziggler a battu un dieu. Seth a plus que perdu son titre, il a perdu ses pouvoirs à cause d’une lumière bleue, encore bien trop mystérieuse. Assez furieux de la tournure qu’ont prise les dernières semaines, Seth Rollins s’est vengé de Ziggler en le battant… par DQ. Seulement, c’était un plan conçu par Ziggler pour l’enfermer dans un cercueil, le brûler et l’enfer dans la cage. Jamais personne n’avait autant dominé Seth Rollins. Mais jamais Dolph Ziggler n’a fait face à un pareil défi. C’est à vous de choisir !

Affiche by TS - Texte by Swanton


Dernière édition par Batman&Robin le Lun 9 Nov - 0:05, édité 2 fois
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Gbacca
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Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyDim 8 Nov - 21:36

Votes envoyés ! cheers

_________________
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FOZ
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyDim 8 Nov - 22:44

Votes envoyés Smile
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Bon Brute & Truand
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyLun 9 Nov - 0:03

MàJ avec les matches féminins.

Messieurs Gbacca, FOZ et Clowny, vous êtes invités à venir voter. Merci d'adresser vos votes à M. Sexy Boy (à moins que tu ne préfères pas, mon Sexouille?)
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Hurricanrana
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyLun 9 Nov - 13:41

Votes envoyés
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyLun 9 Nov - 16:42

Sexy on peux du coup ?
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyLun 9 Nov - 20:02

Oui, envoyez moi vos votes.
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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyMar 10 Nov - 15:03

Envoyés ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyMar 10 Nov - 16:09

PROMO DE BRODUS CLAY


J'ai commencé à danser comme tout le monde dans ma chambre, puis devant mon armoire, après j'ai commencer à danser en soirée avec l'alcool. J'ai continuer toujours en soirée mais sans alcool, toujours en soirée mais des filles. Quelques semaines plus tard, tout le monde est étonné, à chaque soirée tout le monde me filmé avec leur téléphone portable. Tout mes amis ne parlent plus que de ça. Je n'y crois même pas à toutes ces paroles que mes amis me conseille de prendre des cours de dance avec les plus grand chorégraphes du monde. Pourtant je n'ai jamais accepté. Non moi ma passion c'est le catch, c'est alors que je me suis lancé dedans. J'ai passé par NXT quand j'ai reçu un coup de fil de la célèbre " Dance avec les stars ". J'ai cru à une mauvais blague car mes amis m'on dit quand je suis rentré dans le catch tu verra tu y participera ... Je leur ai dit que n'importe quoi. Mais j'ai quand même accepté d'y participer. Et les producteurs de l'émission m'on dit que je saurais le nom de la danseuse au dernier moment.

Quelques semaines plus tard, l'émission commence c'est la danseuse Fauve Hautot qui se présente, tout sourire, moi aussi. Première semaine d'entraînement très difficile, j'avance très peu et le premier prime arrive très vite. Nous sommes le jour J, on répète encore jusqu'au dernier moment et c'est le moment du prime




Medames, Mesdemoiselles, Messieurs, Voici Brodus Clay et sa partenaire Fauve Hautot sur une salsa.

Première dance réussit  pour le duo qui finissent premier des votes du jury et du public.

Nous sommes maintenant pour une place pour les quarts de finales de la compétition. Mais la c'est le drame, je me foule la cheville, j'ai faillit abandonner, heureusement que le mental d'acier de ma partenaire est bon et après trois jours d'arrêts, il nous reste deux jours pour répéter et avec la hargne et motivation, nous arrivons au prime et la nous danserons sur un tango.

Et grand soulagement je passe, de justesse mais je passe. Maintenant place aux demis-finales.

Et YES ! Ca passe encore ! Maintenant la grande finale, j'y crois de plus en plus au final, ce sont mes amis qui avaient raison. Grosse grosse semaine de préparation, je coupe mon téléphone pendant mes entrainements, je suis dans ma bulle. L'heure du prime à sonner, je suis dans les coulisses en stresse. Et c'est parti, il faut y allez. La dance se fait et passe. J'attend les résultats avec impatience et le grand gagnant de la saison 7 de Dance avec les Stars est .... BRODUS CLAY avec sa partenaire Fauve Hautot.
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JGabriel68
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyMar 10 Nov - 19:54

A voté.
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Gbacca
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Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyMer 11 Nov - 13:53

Promo Seth Rollins : Part 1


(je sais pas encore sur combien mais comme c'est dense je préfère couper ^^' )




WFA City, " Chez Coco", un pub bas de gamme dans un quartier perdu entre des tours impersonnelles et le périphérique. Voilà où je me retrouve, à siroter mon quoi, cinq ou sixième verre de Whisky, je ne compte même plus. Comment ai-je pu en arriver là, comment ai-je pu tomber si bas ? Comment a-t-il pu m'avoir. Bordel, je suis Seth ! Seth Rollins ! J'avais lentement réussi à arriver à la tête de la ville, grâce à ma magie, subtile quand c'était nécessaire, vulgaire et impressionnante quand il le fallait. J'avais écarté tous mes rivaux... j'avais sous ma coupe tous ceux qui prétendaient diriger la ville. Ils me craignaient tous, et ce n'était ni le maire Layfield, ni ses stupides hommes de main qui avaient le contrôle. C'était moi le véritable centre de cette ville... et ce depuis plus d'un an. J'ai asservi ceux dont j'avais besoin, éloigné ceux qui gênaient, tué ceux qui s'intéressaient de trop près à mes affaires. J'avais fait le plus dur... du moins c'est ce que je croyais. Il ne me restait que quelques jours pour que je puisse achever le rituel. J'aurai enfin pu déployer toute ma puissance et unir ce monde chaotique sous ma coupe. J'aurai sauvé l'humanité, qui n'aurait plus qu'un seul dieu, moi, plus qu'un seul leader, moi aussi. Terminé les guerres de religion, terminé les guerres économiques, terminé les guerres territoriales ! Il n'y aurait eu plus que moi et une vie d'adoration à mon égard pour l'éternité. J'aurai sauvé l'humanité. Mais... ils ne veulent pas être sauvés. Au nom de quoi ? Au nom d'une prétendue liberté ! Putain ! Liberté de quoi ? Liberté de croire ce qu'on leur dit ! Liberté de faire ce qu'on leur dit de faire ! Ecrase ton voisin si tu ne veux pas être aussi minable que lui ! D'accord ! Repousse l'étranger sinon il va te voler ton travail ! D'accord ! Vire tous ces cons sinon tu pourras pas t'acheter ta quinzième villa ! Evidemment ! Et c'est moi le méchant hein ? Sous prétexte que je ne leur laisserai pas l'illusion de la liberté ? Mais la liberté peut tout aussi bien résider dans l'acceptation de sa condition. Oh bien sûr, au début il y aurait des conflits, des rebelles... mais ma toute puissance aurait convaincu les derniers... ou les aurait fait taire à tout jamais. Ils n'auraient plus jamais eu à craindre ni la guerre, ni la famine, ni leur voisin. Mais... ils m'en ont empêché et maintenant je ne suis plus rien. Enfin plus rien... non, je suis plus malin, plus fort, plus... tout que la plupart des abrutis qui traînent là. Sauf que je n'ai plus mes pouvoirs... et sans mes pouvoirs je ne peux pas trouvé celui qui me les a pris. Car, j'en suis, il ne s'agit pas de lui !

Dolph Ziggler... ce putain d'enfoiré n'est même pas un magicien, même pas un mec de l'ombre, ni un fils de milliardaire qui combattrai le mal... non putain, c'est juste un enfoiré qui voulait plus me voir à la tête de la ville. Il ne se doutait même pas de ce que j'ai préparé ! Le gros sac savait... oh ouais... il savait ! Kévin Steen... putain j'ai tout fait pour le décrédibilisé auprès de ceux qui le soutenaient. J'y suis parvenu aisément, à grand renfort de campagne médiatique et autres foutaises à la mode. Avec mes réseaux, deux trois sorts de persuasion et hop les journalistes répétaient ce que je leur dictais. Pour être franc... j'ai pas tellement eu à utiliser de sorts de persuasion, ces crétins ont tellement l'habitude de tendre leur cul ou d'ouvrir leurs cuisses à n'importe qui, qui a l'air important, qu'ils l'ont fait d'eux mêmes. Pitoyables. Et le pire c'est que les connasses dont j'ai profité étaient tellement honteuses de s'être fait avoir comme des collégiennes encore pucelles qu'elles ont d'elles-mêmes fermé leurs putains de gueule. Et encore aujourd'hui, alors que je suis déchu... personne n'a rien. Je n'ai plus de pouvoir... mais fort heureusement je fais peur, encore. Enfin... pas à tous. Kévin Steen, je lui ai jamais fait peur à ce putain d'enquêteur de l'occulte. Je l'ai méprisé, même s'il avait failli me vaincre... je le pensais stupide... mais cet enfoiré m'a volé mon sceptre de pouvoir... et a laissé Dolph le lui prendre. Et voilà... comment je me retrouve à ne pas pouvoir terminé mon rituel. Alors j'ai essayé de m'en prendre à ce connard... je l'ai passé à tabac, ce genre de conneries. Mais... sans mes pouvoirs il a pu se venger. Je pensais pas qu'il était aussi... déterminé. Putain ! Lui aussi je l'ai sous-estimé. C'est ça le problème quand vous êtes tout-puissant, quand vous êtes tellement au-dessus de la masse grouillante, que vous êtes invincibles... vous négligez les moutons. Vous ne les distinguez plus les uns des autres... et un jour vous ne distinguez plus les loups des moutons... jusqu'à ce que vous vous fassiez mordre. Oh ça ne vous tue pas non... mais ça vous fait perdre du temps et surtout ça me fout en rogne ! Je ne sais pas ce que Steen a dit à Ziggler mais... cet enfoiré ne veut pas le perdre mon foutu sceptre. Il veut le garder à tout prix... alors que pour lui ce n'est qu'un bibelot bordel ! Mais cet enfoiré... il a fait cramer ma bagnole... pendant que j'étais dedans ! Si j'étais pas celui que je suis... je serai crevé bordel ! Moi ! Mort ! Putain ! Mais il me prend pour qui ce connard ! Je n'ai plus de pouvoirs... mais j'ai toujours le sang d'un dieu en moi putain ! Je suis pas le péquin du coin ! On ne me brûle pas moi ! Mais... j'imagine que cet enfoiré ne connaît rien à ce monde là. Il ne sait peut-être même pas que j'avais ces pouvoirs, il ne sait peut-être même pas que je ne crains ni le froid, ni les flammes, pas plus qu'il ne se doute que la magie est résiduelle. Elle finit toujours pas revenir à celui à qui elle appartient. Elle le veut... et elle me reviendra... mais pour le moment celui qui m'a pris mes pouvoirs... putain il n'en laisse pas échapper une goutte ! Mais qui... qui peut avoir fait ça bordel !

Alors que je commande un nouveau verre de whisky, je réfléchis à ça. Ah ouais ? Vous vous demandez comment je peux être dans un bar à picoler juste après que ma caisse ait cramé hein ? Genre, putain il est à poil ce con ou bien ? Evidemment que non. Vous avez tous vu ce film là... comment il s'appelle, Terminator voilà. Quand tu te montres ferme tu obtiens facilement les vêtements et la moto d'un autre. Bref, j'en reviens aux suspects. Pour commencer il y aurait bien ces deux frères... Kane et l'Undertaker. Ces enfoirés étaient des pointures de l'occultisme. Dans un genre qu'on fait plus. Bon... ils s'étaient ramollis sur leurs dernières années... mais putain ils avaient de sacrés paires de couilles ces gars là. Et personne n'a jamais su dire s'ils faisaient le bien ou le mal... la vérité c'est qu'ils faisaient ce qu'ils avaient envie, voilà tout. Des légendes ces gars là ouais... des putains de légendes. Mais... ils ont mal fini. Ils se sont fait choppés sur la fin de leur vie, quand ils ont arrêté la chasse aux sorcières, aux démons, aux mages ou autres monstres auxquels on vous apprend à ne plus croire. Vous leurrez on vous apprend à ne plus y croire juste pour que vous nous foutiez la paix, c'est tout. Personne ne nous emmerde à part quelques initiés, quelques hurluberlu et les autres gus dans notre genre... et les imprévus genre ce putain de Ziggler. Il leur ait arrivé la même chose aux deux frangins. Des putains d'imprévu. Kane s'est fait enfermé dans un cercueil scellé par celui qui était son partenaire à la fin. Mike Mizanin qu'il s'appelait. Le pire là dedans c'est que le mec l'a eu alors qu'il n'avait aucun putain de pouvoir. Il était juste foutrement bien entraîné et avait appris beaucoup de choses en côtoyant Kane. Trop sûrement parce qu'on ne l'a plus revu depuis. Quant à l'Undertaker il s'est fait avoir, un peu par hasard. Il était à la tête d'un Gang de motard à la fin, j'imagine que ça le faisait marrer de semer la destruction autrement. Sauf que ça faisait pas marrer tout le monde et Randy Orton s'en est occupé. C'était un putain de mercenaire à l'époque. Ouais... et c'est après ça qu'il s'est fait repéré par Layfield et qu'il a rejoint sa bande. J'imagine que ça devait être sa première mission, un genre de test ou une connerie du genre. Les puissants aiment bien faire passer des tests. J'imagine que ça les rassure. Ils croient qu'ils pourront avoir plus de contrôle grâce à ça. Tu parles d'un ramassis de conneries. Tu contrôles pas un mec qui a réussi à dégommer une pointure comme le Taker. Je me souviens d'une lumière bleue quand j'ai perdu mes pouvoirs. Une putain de lumière bleue. Ce type est censé être enterré... mais ça pourrait être lui. Ce serait pas la première fois qu'il revient à la vie, l'enfoiré.

Dans le genre relique du passé, il y a aussi ce mec... un putain de chasseur de démon. Et moi... bah je suis pile poil son genre de proie du coup. Bon, techniquement je me sers de la puissance d'un dieu... mais ce dieu c'est Seth, le dieu du chaos. Alors bien sûr, le chaos ça peut être interprété comme la vie, puisque sans chaos il n'y pas de vie, mais de changement... sauf que ça c'était valable le temps que je parvienne à soumettre l'âme de ce fumier de trou du cul divin. Non parce que les dieux, même du chaos, c'est pas ce qu'on croit les mecs. C'est super limité en fait. Ils sont régis par des principes inhérent à ce qu'ils représentent... et ils ne peuvent pas en sortir. Par exemple Seth... ne peut pas gagner, ne peut pas planifier à long terme. Moi si. Et moi j'ai d'autres ambitions que simplement dérégler des choses. Ouais... moi je veux le pouvoir. Parce que la vie est ainsi faîte. Si t'as pas de pouvoir, t'es rien et ce depuis toujours. Qu'on le veuille ou non, le fort mange le faible, c'est une loi universelle. Et même si l'Homme croît être au-dessus de ça, c'est complètement faux. Alors ok, c'est plus élaboré, plus subtil, mais... le puissant domine toujours l'humble et en fait ce qu'il veut. Si j'avais pu achever mon rituel, il n'y aurait plus eu qu'un seul puissant, moi et tous les autres. Ah... ça aurait été tellement beau. Mais non... cette putain de lumière bleue. Ouais... ça pourrait être lui. Ce connard a le même nom qu'un putain de chanteur. Sting. Et pourtant... il n'a jamais trop traîné par ici. Il était à UHW City, il a été à WCW City... il a toujours été seul mais... il a toujours réussi à chasser le mal là où il était. Putain ouais... lui aussi est censé être retiré... mais ce type, c'est un putain de chasseur de démon... qui utilise la magie pour les combattre. Et une magie puissante bordel ! Ouais... et moi qui dominait cette ville et qui m'apprêtait à dominer le monde... putain je suis pile poil dans son genre. Il serait foutu de sortir de sa retraite pour venir m'apprendre à rester à ma place et faire règne la justice. Enfin... sa notion de justice.

Il y a aussi ce type. John Morrison... le premier a avoir voulu m'arrêter. Quand je l'ai affronté, c'était le dieu qui me contrôlait et pas l'inverse... mais je l'ai vaincu quand même. Enfin vaincu... notre duel de front a fini à mon avantage, mais cet enfoiré s'en est sorti. C'est devenu un putain de personnage public... et lui je n'arrive pas à le salir. Sa putain de cité de lumière... tout le monde le prenait pour un fou avec ça. Sauf que cet enculé a bâti une barrière de foi grâce à ça. Une putain de barrière de foi... et ma magie est inefficace contre ça ! Ouais... l'ombre et la lumière c'est pas compatible. Alors... je ne peux pas l'atteindre du moins, pas avec la magie. Je le prenais pour un abruti quand je l'ai vaincu, mais... cet enfoiré cache simplement son jeu. Il analysé sa défaite, et il acquis des moyens, de l'importance, il a même été gouverneur pendant plus de 300 jours, jusqu'à ce qu'il démissionne, en prétendant avoir été illuminé. Ouais... tout le monde l'a pris pour un fou, moi le premier, jusqu'à ce que je réalise que des gens croyaient en son histoire... croyait en lui. Cet enfoiré utilisait le même genre de pouvoir que moi, sauf que lui... il ne le cachait pas ! Alors que j'ai accumulé des adeptes pour accroître ma puissance dans l'ombre, lui le faisait au vu et au sus de tous ! Et il est aimé pour ça ! Mais... je ne crois pas qu'il s'estime prêt à me combattre à nouveau... et le bleu... ce n'est pas sa lumière clairement. Toutefois... on ne sait jamais avec lui. Sous ces airs d'ahuris se cache un cerveau machiavélique. Je me souviens encore de la façon dont il a obtenu le poste de gouverneur... putain c'était tellement gros que je pensais pas que ça passerait. Mais les gens ne croient plus en rien... alors c'est passé... putain !

Et puis il y a un autre ancien rival... celui qui est parvenu à vaincre le démon. Oh je l'ai affronté de nouveau, pendant ma nouvelle ascension et je l'ai vaincu cette fois, lui comme tous ceux qui ont voulu m'arrêter. Mais... nous n'en sommes qu'à une égalité après tout. Oh oui... il avait écrasé le dieu Seth. Sa seule erreur a été de croire que les flammes me tueraient comme elles avaient tué son Shaman. Ouais... sa seule erreur. Provoquée bien sûr. Seth, pas moi hein, le dieu, s'en est débarrassé parce que le shaman en savait trop... il avait réussi à dérober son âme dans sa putain de poupée vaudou. Et à l'époque... contrairement à aujourd'hui, comme le dieu avait le contrôle... je n'avais vraiment plus rien. Ouais... j'étais comme un camé privé de sa dope. J'ai mis du temps pour revenir... j'ai attendu qu'il m'ait oublié pour se reconcentrer sur ses luttes contre l'oppresseur blanc comme il disait. Et là j'ai tué le shaman... et j'ai tenté de le tuer... après avoir pour la première pris le contrôle sur ce putain de dieu. Sauf que... je ne le contrôlais pas aussi bien qu'avant qu'on me prive de ses pouvoirs il y a quelques semaines. Ouais... j'étais encore un bleu à l'époque en soumission d'âme. Et il m'a vaincu pendant que mes pouvoirs me quittaient momentanément. L'enfoiré. Il m'a fait grillé dans un putain de cercueil ouais... sauf que... je suis revenu grâce à la foi de mes adeptes et au fait qu'on ne peut tuer un dieu... je suis revenu plus vite que ce que j'aurai cru et avec plus de puissance que jamais. Et finalement c'est grâce à cet évènement que j'ai pu avoir l'ambition de prendre le sceptre de puissance, alors détenu par son gardien, un brave type, un innocent, à qui les dieux avaient trouvé drôle de confier l'artéfact sans lui faire connaître le monde d'où il provient. Résultat... il était très doué pour empêcher les gonzes de base de le lui prendre... mais pas ceux qui pouvaient contrôler son esprit. Il a résisté... oh oui... plus que ce que j'aurai cru, mais j'ai fini par lui prendre le sceptre. Et j'ai pu essayé de sauver le monde du chaos... sauver le monde de puissance comme celle que j'ai soumise... pour offrir l'ordre au monde ! C'est ironique n'est-ce pas ? Je trouve aussi. Bref, ce Mensah est parti... il pourrait très bien être revenu pour terminer le travail. Lui-même sait que le monde occulte existe, et il connaît sans doute d'autres Inyanga comme il l'appelait. Mais là non plus... la lumière bleue ne colle pas.

Et enfin il y a le dernier suspect... jusqu'à présent lui et moi avons tout fait pour éviter de nous affronter directement. Mais... ouais... il n'avait pas tellement intérêt à ce que j'impose mon Ordre au monde. Lui... il est le chaos incarné. En fait... il est plus que ça. Ce type... c'est le Mal. Alors que moi... je suis le Bien, j'apporte la paix bordel ! La paix et l'égalité sous mon égide éclairée ! Lui... il est à l'antipode de mon idéal. Lui... il veut l'anarchie, il veut la lutte, il veut la réalisation des fantasmes immondes de chacun. Et le pire dans tout ça c'est qu'il possède un véritable pouvoir. Cette sœur Abigail... je ne sais pas quel démon de quelle culture ce cache derrière cette femme qu'il est le seul à voir mais... en plus de l'inspirer elle lui confère une véritable puissance et charisme. Cette espèce d'ordure parvient à réunir des malades dans son genre autour de lui... et à les rendre pire qu'avant, là où je me contente de demander de la soumission à mes adeptes. Soumission et admiration. Lui... il se fout de ça... du moins... il le prétend. Ils le craignent, comme je suis crains, mais ils ne lui obéissent pas seulement parce qu'ils ont peur de lui. Non... ils lui obéissent parce que grâce à lui ils ont l'impression de se sentir libre, et en sécurité. L'illusion de la liberté et de la sécurité réunie au sein de la même personne. Cet enfoiré fait fort. Et tant qu'il ne m'emmerdait pas... je l'emmerdais pas. Mais... si c'est bien lui, s'il a frappé le premier... je me dois de répliquer et avec sévérité ! Cet enfoiré ne comprend que ça ! La violence ! La loi du fort ! C'est chien qui doit être dressé. Mais sans mes pouvoirs... sans le sceptre... je ne suis pas sûr d'être de taille face à lui... et sa clique. Si encore il était seul... mais c'est loin d'être le cas. Et moi... je n'ai personne pour m'aider. Et puis... si ce n'est pas lui et que je m'en prends à lui... j'aurai déclenché quelque chose qui ne s'arrêtera que dans un bain de sang. Et cela me ferait perdre aussi bien mon temps... que mes forces... ouais... putain, j'espère que c'est pas ce connard !

Je finis mon verre sur cette pensée, et je me dis que de toute façon... sans le sceptre de pouvoir je suis bloqué. Alors, d'abord Ziggler ensuite les autres ! Et putain j'ai un plan pour battre cet enfoiré !

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Dernière édition par Gbacca le Mer 11 Nov - 22:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyMer 11 Nov - 18:02

Oh putain  lol

Sexy, facilite nous la tâche. Ne promote pas  lol

Premiers retours prochainement (quand il y aura un peu plus de promo... ou pas)
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyJeu 12 Nov - 12:10

Promo Seth Rollins Part 2


(au moins sur 3, mais c'est plus probable plus, j'ai pas mal d'inspiration du coup ^^' )





En fait, le plan est simple... faire la même chose que d'habitude... sauf qu'il va falloir le faire de façon plus conventionnelle. Comme un retour aux sources, ou quelque chose dans le genre finalement. Alors j'sors du bar, sans payer, parce que j'en ai rien à foutre. Le patron gueule, je me retourne... un type, un habitué sûrement essaie de jouer les durs et me balance une droite. Pauvre con, pour une fois que je voulais pas faire de dégâts. Enfin... je bloque son poing, je tend son bras et je le casse avec un coup de genou. Quand tu sais où frapper, pouvoirs ou pas pouvoirs c'est pas tellement compliqué. J'ai même pas besoin de dire un mot pour que les autres laissent tomber. Faut dire qu'en général, une hémorragie externe avec l'os bien apparent, ça à tendance à calmer. J'arbore un grand sourire, histoire de bien me foutre de leur gueule et je lance un " Vous feriez bien de l'amener à l'hosto ". Voilà, c'est tout moi ça, hyper prévenant et tout. Sur ce, je sors. Et qu'est-ce que je fois près de ma nouvelle moto, l'ancien proprio, qui a retrouvé des vêtements. Et des potes aussi. Beaucoup de potes. Aaaah les motards. Le pire c'est que vu leur dégaine c'est typiquement le genre de gus qui va dire " ah putain ces "insérer une minorité quelconque" ils savent pas se battre tout seul comme de vrais hommes ". Franchement... c'est pitoyable. Je les compte vite fait. Alors... un, deux... neuf mec et deux nanas. Ouais... j'aime pas être sous-estimé. C'est franchement vexant. A eux onze, ils valent même pas la moitié de Ziggler... et il a fallu qu'il utilise Steen pour pouvoir me piquer le sceptre. Bon... il faut reconnaître qu'il m'a cramé tout seul. Je repère les plus faibles, déjà y'a celui à qui j'ai piqué les fringues. Seul, il n'a même pas osé m'affronter... avant, après s'être reçu une bonne droite qui lui a coûté quelques dents quand même. Y'en a trois qui sont trop gras, deux trop minces... sans compter les nanas qu'ont à peine la peau sur les os. Putain... la taille mannequin ça plaît visiblement mais c'est nul pour la baston, vous devriez savoir ça les chéries. Finalement dans le lot, y'en a qu'un qui a l'air plutôt musclé. Et ce con s'avance en premier. Trop sûr de lui. Un coup de poing dans le foie, il se plie et hop plus qu'à accompagner le mouvement de sa tête vers mon genou et hop, il est hors jeu, avec au mieux le nez fracassé seulement. J'esquive un coup de poing du deuxième, j'attrape le bras du troisième que je balance sur le quatrième. Un coup de pied retourné dans la gueule du deuxième le met hors jeu aussi. Visiblement il s'attendait pas à ça. Les autres reculent, ils ont peur... mais là, le soucis, c'est que ça les rend simplement plus prudent. Y'a un des gros qui sort une chaîne métallique de sa veste, les autres prennent ce qu'ils trouvent sous la main, genre des couvercles de poubelle, certains ont des couteaux, d'autres des barre à mine. Voilà que les choses deviennent beaucoup plus intéressantes tout d'un coup ! Je ne leur laisse pas le temps d'agir, la surprise sera à mon avantage. Je me jette sur le gros plein de soupe avec la chaîne. Un bon coup de genou en sautant dans sa sale trogne, tout en s'appuyant sur lui pour le faire tomber... et hop il est out. Le reste est simple, je prends la chaîne, je la fais tournoyer et j'assomme la plupart de ceux qui sont encore debout. Il n'en reste plus que trois, dont le mec à qui j'ai piqué les fringues, quand le dernier gros parvient, par chance, à bloquer ma chaîne avec sa barre à mine. J'essaie de la tirer vers moi, mais il tient bien. Il essaie de me faire la même chose... et je me laisse faire, faisant croire qu'il m'a déstabilisé. J'en profite pour prendre appui sur lui en lui sautant dessus. Ca suffit à le faire tomber à la renverse. Un bon coup de pied dans les couilles et il est hors jeu aussi. La nana se jette alors sur moi, couteau à la main. Mais son attaque est désordonnée et stupide. Je n'ai qu'à m'écarter et à frapper sa main d'un bon coup de pied pour qu'elle lâche son arme. Ensuite, un coup dans la glotte suffit à la mettre au sol. Reste l'abruti qui a osé songer à se venger. Il sort un flingue de sa poche. Il le pointe vers moi. Il est tremblant... mais pas tant que ça. Je souris. Il hésite. Je donne un coup de pied dans le couteau de la nana, il se soulève, j'en donne un autre, en effectuant une rotation et il vient se planter dans sa main. Ouais j'avoue... ça c'était juste pour frimer. Je m'approche de lui, je me baisse et je lui dis : " Tu veux ta moto c'est ça " ? Il ose à peine me répondre oui. Mais comme je suis un mec sympa, je la lui amène, je le monte dessus, et puis bah... je l'attache dessus grâce à la chaîne. Et... malheureux hasard quand je décide qu'il est temps pour lui de partir avec sa moto, un camion passe... pas de chance ! Un accident est tellement vite arrivé ! Le camion s'arrête, mais c'est trop tard. Quant à moi... je prends une autre moto, une harley, plus classe et je pars vers la putain de villa à l'autre connard de Ziggler. Ils m'ont retardé ces blaireaux... mais au moins ils ont eu le mérite de m'échauffer. Je leur en suis reconnaissant, car la soirée s'annonce longue, très longue même.

Il est à peu près 22 heures quand j'arrive devant chez Dolph, comme je le pensais, il n'est pas là. Il est sûr de sa victoire et doit être en train de la fêter avec les mêmes crétins qu'il fréquente, ceux qui pensent avoir mis fin au règne de Layfield et de ses sbires. Ils n'ont pas compris qu'ils n'étaient que des pions, des pions dont il fallait se servir. Mais... tant pis pour eux. On sent que Ziggler est un bon gars, pas parano, sûr de lui, et ce genre de conneries, on peut entrer chez lui comme dans un moulin, pas de murs qui entourent un immense jardin, pas de grille, en tout cas... pas de ce côté là. Comment je sais qu'il est pas là ? Sa voiture pourrait être au garage et tout... l'instinct. Voilà comment je sais. L'instinct c'est une chose que l'humanité a oublié... mais dont se sert fondamentalement le dieu du chaos. Alors après avoir été contrôlé par lui pendant plusieurs années... il y a des traces qui ne se retirent pas. Je sais qu'il n'est pas... et que sa copine du moment est réveillée. Non, non bande de cons, pas grâce à l'instinct, j'aperçois sa silhouette derrière les rideaux de la cuisine grâce à la lumière... c'est tout. Je gare la bécane bien vue, Dolph pensera à n'importe qui sauf à moi avec un engin pareil. Les grosses, ou petites d'ailleurs, motos c'est pas mon style. Je sonne à la porte et j'affiche un large sourire... (oui il y a bien quelques tâches de sang sur ma veste, c'est pour ça que je l'ai laissée sur la moto). Sa copine ouvre. On peut pas lui retirer ça à Dolph, il a du succès avec les femmes, et il a bon goût. Une petite rouquine, jolis yeux bleus, joli visage, tout sourire pour m'accueillir, jusqu'à ce qu'elle réalise que je ne suis pas lui, et sa chemise de nuit transparente laisse deviner tout en gardant suffisamment de mystère pour qu'on sache à quelle point elle était belle sans qu'il ne reste plus rien à découvrir. A cette heure-ci en plus, elle est au naturel, sans maquillage, sans rien, et ouais... il a bon goût mon ennemi.

Elle me demande qui je suis. " Un ami de Dolph, je lui répond, Tyler. Vous êtes Claire c'est ça " ? Le prénom ? Facile pour quelqu'un qui sait observer. Vous savez il y a de plus en plus de personnes qui portent ces petits bracelets avec leur nom inscrit dessus. Pas besoin de magie pour ça. " Ah Tyler ! Tyler... Breeze ! C'est ça ? Il paraît que vous êtes nouveaux dans le métier. Pour ceux qui se demandent, Ziggler, à part me faire chier, son occupation c'est de chasser les trésors dans des coins perdus à la télévision, de retrouver des artefacts, un genre d'Indiana Jones moderne si vous voulez, c'est pour ça que le sceptre de pouvoir l'intéresse... même s'il n'a aucune idée de ses véritables fonctions, pour lui c'est juste un objet du folklore égyptien qui a sa place dans un musée. Ah et ce connard profite de son influence pour empêcher les ordures comme moi d'avoir la main mise sur la ville. Enfin... d'habitude c'est pas les ordures dans mon genre, je vous l'ai dit quand j'ai commencé mon récit... mais Steen lui a transmis, partiellement, les informations. Il lui a expliqué que j'étais le mec qui tirait les ficelles derrière le merdier en ville. Et c'était vrai, j'avais besoin d'un écran de fumée pour être peinard. Alors le taux de criminalité avait un peu augmenté. Bon ok, beaucoup, à cause de moi. Sauf que j'avais corrompu tout le système comme je vous l'ai dit du coup... j'étais intouchable sauf si on s'en prenait directement à moi... ce qui n'était pas aisé et foutrement risqué. Mais... Steen l'a fait et comme il a vu qu'il n'y arrivait pas tout seul, il a ramené l'autre ! Putain... et ils m'ont volé mon sceptre ! Je prenais ce Ziggler pour un tocard ! Un mec qui joue aux aventuriers à la télévision bordel ! Mais... c'était oublié que ce gars venait de la rue et avait combattu toute sa chienne de vie... et qu'il était foutrement déterminé ! Et qu'il fréquente ce club de connards, présidé par le nanti, Hunter Hearst Helmsley, qui a réussi à faire élire ce DH Smith maire... incorruptible ce salaud ! Rien que pour ça, je devrai égorger la pouffe de Ziggler sans plus tarder... mais, ce serait trop facile, et ça ne le rendrait que plus déterminé. Ah oui et ce Tyler Breeze, c'est son futur successeur à l'antenne, Ziggler ne s'intéresse plus à ce monde là, il veut laisser sa place à la télévision pour se concentrer sur son projet pour la ville.

Par chance, Dolph ne doit pas mélanger vie privée et vie professionnelle, sans ça, jamais elle ne m'aurait pris pour ce type. Elle m'invite à rentrer, m'expliquant que Dolph n'est pas là mais qu'il ne devrait plus tarder. Elle me propose une boisson chaude, je lui demande un thé. Elle s'en prépare un aussi. Elle me demande ensuite de l'attendre un instant. Lorsqu'elle revient, elle a une petite veste qui cache, un peu, plus sa nudité sous sa robe de chambre. Elle a également apporté son téléphone. Il sonne. " Oui j'ai essayé de te joindre ! (...) T'as encore trop bu c'est ça ! (...) Tu m'avais promis de rentrer plus tôt ! (...) On parlera plus tard, ton ami Tyler est là ! Quoi ? Non ! Oui c'est ça, avec une mèche blonde. Non il a été très gentil avec moi ? Pourquoi ? Oui ok, je lui dis que tu arrives dans 15 minutes. Oui, oui il est avec moi là. C'est de la jalousie que j'entends dans ta voix ? (...) mais non t'inquiète pas. A toute de suite, je t'aime ". Elle se retourne, visiblement il ne lui a rien dit, et je devine facilement que le Tyler en question était avec Dolph. Amusante ironie. On passe dix minutes à discuter de tout et de rien, de la vague de crime à WFA City, du temps, des prochaines élections. Je m'amuse même à lui expliquer le monde meilleur que j'ai en tête. Et elle semble d'accord. Evidemment, je ne précise pas que le monde serait sous ma coupe, mais sous celle de représentants issus du monde entier, avec des chambres locales, histoire de préserver l'identité de chacun. Elle y croît cette conne. Comme si un gouvernement mondial, prétendument démocratique était compatible avec des particularismes locaux. Juste un écran de fumée qui permettrait aux puissants de conserver leur hégémonie... et surtout comment arriveraient-ils à se décider hein ? Alors qu'il y a déjà tant de désaccords au sein d'un même pays. La démocratie, enfin... l'oligarchie aristocratique actuelle, c'est de la merde. Finalement ceux qui sont plus proches de la vérité ce sont les despotes... dommage qu'ils soient tous complètement cons. La voiture de Dolph arrive donc en trombe, après ces dix minutes, au lieu de quinze.

Il entre précipitamment. Je reste à table, Claire aussi, visiblement elle lui en veut de ne pas avoir passé la soirée à la maison. Rien qu'à sa respiration, je sais qu'il est en panique. Il fonce nous rejoindre dans la cuisine. Il se jette dans les bras de sa copine, afin de s'assurer qu'elle n'a rien. Il l'embrasse goulûment. A voir le visage de l'intéressée, ça suffit pour le pardonner. Ah... les séducteurs. Il lui suggère de monter. Elle ne veut pas. Elle dit que j'ai été très sympathique et que puisqu'elle est réveillée, autant qu'elle reste là. Il lui chuchote quelques mots dans l'oreille. Elle glousse, puis elle s'éclipse. Pas besoin de pouvoirs pour deviner qu'il lui a promis une partie de jambe en l'air après m'avoir mis rapidement à la porte. Il s'installe en face de moi, à l'opposé de la table. Je lui souris. " Elle prépare bien le thé. Je lui dis, non sans provocation dans la voix. Et elle est foutrement sexy. Tu sais t'entourer mon cher ". Il se lève, visiblement énervé. Encore plus face à mon calme. Je suis un peu déçu, je ne pensais pas le faire craquer aussi vite. Mais il n'en est rien. Il fouille dans un placard, en sort deux verres. Il les pose devant lui, fouille dans un autre placard et sort une bouteille d'eau de vie, de la prune. Il en sert deux verres bien trop grand. Il fait glisser celui qui m'est réservé vers moi, avant de se rasseoir dans le sien. " Puisque tu sembles décider à causer, causons " qu'il me dit. Je souris. Il lève son verre... et nous buvons, cul sec, la liqueur. Visiblement, il avait besoin de se donner du courage. " Comment t'as fait pour survivre aux flammes ?

_ Steen ne t'a pas parlé de moi, je lui demande.

_ Non... mais depuis que j'ai ton sceptre, je me suis renseigné sur toi. J'ai envoyé mon meilleur limier à tes trousses.

_ L'inspecteur Roode, je sais. Tu l'as revu depuis ?

_ Non pourquoi.

_ Si les poissons sont sympas, il doit bien en rester quelque morceaux dans le fleuve.

_ Si tu dis la vérité... comment se fait-il qu'il m'ait envoyé les infos qu'il avait ?!

_ Parce que j'ai bien voulu que tu les reçoives. Je pensais que tu me rendrais le sceptre en sachant qui j'étais vraiment. Même privé de mes pouvoirs... je ne pensais pas que tu oserais t'attaquer à la toile que j'ai tissé.

_ Je ne m'attaque pas à la toile, juste à l'araignée ! D'autres se chargent de la toile.

_ Le maire Smith ? L'agence de crétins EoC ? Ce genre de conneries ? Vous ne pouvez rien contre moi.

_ Et pourtant j'ai ton sceptre.

_ Et j'ai ton adresse. J'ai celle de tes parents, de ton frère, de tous tes amis. Tu es sûr que le jeu en vaut la chandelle ? J'ai négligé ta détermination, je t'ai sous-estimé je le reconnais. Tu as essayé de me brûler dans ma voiture ! Des méthodes de criminels ! J'avoue que... tu m'as surpris. Et même si j'avais encore eu tous mes pouvoirs... ouais je pense sincèrement que tu m'auras surpris là aussi. J'aurai pu réagir autrement mais... bravo, t'es le premier à me faire ça.

_ Tu aurais dû mourir dans l'incendie. Personne n'aurait fait de recherche sur toi... et tout le monde aurait été tranquille.

_ Ouais... ouais... ouais... maintenant rends moi le sceptre ! Tu ne sais même pas à quoi il sert. Si tu me le rends... je te promets de laisser tes proches tranquilles.

_ Comment pourrais-je te faire confiance ?

_ J'arbore un grand sourire avant de lui répondre. Mais... parce que tu n'as pas le choix.

_ Et si je te cassais la gueule là ? Maintenant ! Tu es chez moi Seth !

_ Sais-tu... comment j'ai battu ceux qui ont voulu reprendre mon sceptre avant toi ? Je les enlevé, et je les ai réunis dans une cage, avec moi. Ils sont entrés les uns après les autres... et je les ai tué. Tous. Fin de l'histoire.

_ Tu n'étais pas le même qu'aujourd'hui.

_ C'est vrai... aujourd'hui je suis en colère et ma patience a des limites. Je te laisse dix secondes pour te décider.

_ Sinon quoi ?

_ Tu verras...

_ Va te faire foutre Seth !

_ 6... 5... 4... 3... "

Il saute alors sur la table, visiblement il ne me fait pas assez confiance. Dommage pour lui, j'étais prêt à laisser en vie ses proches, pas lui bien sûr, si il m'avait rendu le sceptre. J'aurai peut-être même gardé la rouquine près de moi. Il se jette sur moi... mais je n'ai qu'à esquivé. Il a beaucoup bu, avant de venir, il a peur pour ses proches, et même s'il est aussi déterminé et habitué au combat, il n'a pas les réflexes qu'il peut avoir quand il est au meilleur de sa forme. Il s'écrase contre le carrelage, je lui fracasse la chaise dans le dos. Il m'envoie à terre avec un coup de pied dans le genou, bien placé. Il se relève. Je le fais tomber à mon tour avec une balayette. Et la chance est avec moi... il retombe mal et s'évanouit. J'ai besoin de lui en vie... les choses intéressantes vont donc pouvoir commencer.

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyJeu 12 Nov - 15:20

Promo Seth Rollins Part 3



(ps : là c'est sûr la prochaine partie sera la dernière )





J'ai largement eu le temps de préparer ma petite mise en scène quand Dolph, attaché sur une chaise, rouvre les yeux. Il n'y a quasiment pas de lumière de la pièce, pas d'autres bruits non plus que leurs respirations. " Qu'est-ce que tu lui as fait enfoiré " ! Hurle-t-il. " Demande-lui ", est ma réponse, alors que je pose l'urne que je tiens dans mes bras sur la table. " Claire ! Claire ! Tu vas bien " ! Crie-t-il. " Je vais bien ". Lui répond-elle, de sa voix fébrile, trahissant la terreur qui est sienne. " Si tu touches à un de ces cheveux... " me menace-t-il. " Tu ne feras rien ", je lui réplique, le coupant net. " Tu es attaché, et pas en position de négocier ". J'allume les lumières. Il la voit alors, allongée, en sous vêtements, attachée sur une grande table en marbre. Il réalise qu'ils ne sont plus chez lui, en effet, ils sont dans un de mes repères... un lieu d'où je peux effectuer des rituels, grâce à des marques magiques que j'ai laissé du temps où j'avais encore les pouvoirs du dieu Seth à ma disposition. " J'ai compris que te faire souffrir, toi uniquement, en me rendrais pas mon sceptre Dolph. Alors... peut-être qu'en la voyant souffrir, elle, tu te montreras plus coopératif. Si seulement tu l'avais gardé chez toi... ou sur toi... tu serais déjà mort et moi je serai loin d'elle. Mais elle va souffrir à cause de toi. Tellement souffrir. Tu vois cette petite flasque, lui dis-je en la plaçant au-dessus de la tête de sa petite amie, elle contient un poison de mon crû. Oh il ne tue pas... non... il se contente de décupler les sensations... ça marche évidemment avec la douleur. Réfléchis Dolph... dis-moi où se trouve le sceptre avant qu'il ne soit trop tard !

_ C'est lui le taré dont tu m'as parlé mon amour ! Dit-elle. Ne lui dis rien ! Ce... Seth Rollins est complètement fou !

_ Oh tu lui as parlé de moi ? Je suis flatté ! Mais... complètement fou moi ? Non... je suis un visionnaire ! Je suis le premier homme à se servir des pouvoirs d'un dieu pour... faire le bien de l'humanité ! Un monde de paix absolue ! Unis sous mon règne ! Voilà le projet que vous entravez ! Vous croyiez vraiment que j'ai quelque chose à foutre de cette foutue ville ?! Maintenant... dis-moi où est le sceptre Dolph... sinon je la tue... lentement !

_ Lui dis rien ! Hurle-t-elle.

_ Oh toi la ferme " ! Je lui ordonne en attrapant son visage et en forçant sa bouche à s'ouvrir pour l'obliger à ingérer ma délicieuse boisson. Dolph ne répondant pas, j'attends un instant sans rien dire, puis je saisis un des nombreux outils qui se trouve sur la table près de sa très chère Claire. Un scalpel pour commencer. C'est que ça coupe vraiment bien ces choses là. " Je suis gentil, lui dis-je, moqueur, je ne vais pas commencer par lui abîmer le visage ". Et je la coupe, très légèrement, au niveau de l'avant bras. Un petit filet de sang s'échappe mais à cause de ma décoction... elle hurle, la douleur étant atroce.

_ Ils vont venir nous aider ! Crie alors Dolph. Tiens le coup Claire ! Ils vont arriver !

_ Qui ça "ils" ? La police ? Je SUIS la police. DH Smith et ses fidèles ? Ils fêtent encore ta victoire sur moi... tu aurais dû les prévenir au lieu de vouloir jouer les héros solitaires. Et quand bien même ils se rendraient compte de ton absence... ils ne trouveront pas cette antre. Il n'y a pas de mage dans tes connaissances, ni personne qui y soit habitué... alors personne ne verra cet endroit. Je suis navré mais... il n'y aura pas de salut pour vous. Tu m'as sous-estimé Dolph. Tu pensais sans doute que sans mes pouvoirs je n'étais rien hein. C'est ce que pensait Steen, c'est ce que pensait ton inspecteur avant que je ne l'efface... mais... vous vous êtes tous trompés. Je suis patient, minutieux, organisé... et prêt à tout. Toutes ces qualités font de moi un adversaire qui n'est pas à ta portée. Et il n'y a plus Steen pour t'aider cette fois. Tu es seul... et si tu ne me dis rien, tu vas causer la mort de ta copine. Tu sais... il y a tellement de choses que je pourrai lui faire ". Je monte alors sur la table, m'allongeant sur elle, lui léchant le visage. Je pourrai la violer qu'elle jouirait plus fort que tu ne l'as jamais fait crier... simplement grâce à ma potion. Et toi... tu pourras tu voir. Tu seras en première loge pour le spectacle. Tu veux voir ça ? Elle tente de se secouer, mais elle est trop bien attachée alors que je passe ma main sur ses cuisses. Je l'embrasse... elle me mort. La garce a de la ressource. Je souris, les lèvres ensanglantée ! " Hey c'est que je vais finir par vraiment t'aimer toi " ! Je lui arrache alors un morceau d'oreille. Elle hurle de plus belle. J'éclate de rire. " Alors Dolph tu veux que je la défigure avant ou après l'avoir violée ?

_ Va te faire foutre, me répond-il. Pour l'encourager et lui faire croire que son intention m'importe, je quitte la position surélevée au-dessus de sa petite amie qui était mienne.

_ Bien tu es décidé à me parler, finalement. Alors... où est le sceptre ?

_ Je vais te le dire... rapproche-toi !

_ Tu veux me mettre un coup de boule hein ? Je pourrai te laisser faire... mais je n'en ai pas envie. Où est... le sceptre !

_ Dans ton cul espèce de connard dégénéré " !

Je l'applaudis. " Bien... bien, jolie tentative de me mettre en colère Dolph. Malheureusement... tu ne peux pas me mettre plus en colère que ce que tu as déjà fait. Dois-je te rappeler que tu m'as volé mon sceptre ? Dois-je te rappelé que tu as essayé de me brûler vif ? Alors... ok je t'avais passé à tabac pour te convaincre de me rendre le sceptre ! Je t'avais donné rendez-vous pour se faire... et toi... au lieu de me le rendre gentiment. Tu essaies de me brûler ! Moi ! Seth Rollins ! Non... je suis très en colère... mais la colère, chez moi, est froide, terriblement froide" . Je me retourne rapidement et plante le scalpel dans la main de Claire. Elle hurle, elle pleure. Il m'insulte.

_ " Laisse-la partir et je te dis tout ! Mais laisse-la partir " !

Ma seule réponse est de remuer le scalpel dans la plaie, accroissant la souffrance décuplée de Claire.

" Je suis désolé... dit-il, tellement désolé.

_ Bien... tu préfères la sacrifier que dire où est le sceptre hein... comme tu voudras. Au moins... tu lui auras épargné le viol. Tu vois... cette urne contient les cendres d'une vierge qui m'était si dévouée qu'elle est choisie de mourir pour moi, quant à cette lame, il s'agit d'un couteau sacrificiel Aztèque. Il a bu tellement de sang, qu'il a fini par prendre "vie". Et non seulement, il boit le sang de ses victimes... mais il affaiblit leur âme. Et ce livre là... c'est le fameux livre des morts. Il va me permettre de voler l'âme de Claire. Vous autres, qui ne croyez plus en rien, vous ne croyez même plus en l'existence des âmes. C'est dommage vois-tu... car elles existent bel et bien. Non seulement je vais mettre fin à l'existence terrestre de ton amie... mais en plus je vais détruire son âme. Tu vois Seth... le truc avec la magie... c'est que n'importe quel connard peut l'utiliser... le tout est de rassembler les bons ingrédients, préparer les bons rituels ".

Je commence à réciter la formule tandis que les tourtereaux se disent qu'ils s'aiment et qu'elle insiste pour qu'il ne cède pas. Une âme forte, cette femme. Il pleure aussi, lui répétant qu'il est tellement désolé. Je déverse les cendres de mon sacrifice sur ma future victime tout en récitant la formule. Je dessine à l'aide de ces cendres différents symboles, tant sur son cœur que son front. Puis j'enfonce le couteau sacrificiel qui plonge de lui-même jusqu'au cœur de sa victime. Mélanger les magies de toute origine ce n'est pas pour le premier venu. Vous n'imaginez même pas les protections que j'ai dû tissé dans cette salle pour éviter que ça dégénère ou n'attire des puissances, ou... des chasseurs dont je n'avais pas envie d'aiguiser la curiosité. L'âme affaiblie quitte le corps de Claire, et contrairement à ce que j'ai fais croire à Dolph... je ne l'a tue pas non. Je l'ai fais regagner son corps. Une mort si violente a un tel effet sur les âmes... couplées à l'affaiblissement procurer par ce couteau. Grâce au livre des morts, je change les souvenirs du défunt... et la voilà maintenant prise d'une haine terrible à l'égard de son ancien amant. L'âme disparaît de notre vue. Mais je ne l'ai pas broyée... personne ne peut faire ça, je l'ai simplement renvoyée dans son corps... sans vie. Je retire le couteau dont la lame s'est rougie, puis je quitte la pièce, je n'ai plus qu'à observer depuis la vitre sans teint de l'autre côté.

Après quelques longues secondes, où Dolph essaie de contenir ses larmes, le corps de Claire bouge. Elle parvient à briser ses liens avec une facilité déconcertante. C'est ça, la force des morts-vivants... enfin avec la bonne formule. Elle voit Dolph. Elle se tourne vers lui, lui sourit. Il n'en revient pas. " Tu... es en vie " ! Lui dit-il. Elle ne répond pas. Elle s'avance vers lui, s'agenouille, le libère. Il la serre dans ses bras. Elle fait de même... avant de lui enfoncer ses ongles dans le dos, avec sa nouvelle force. Il parvient, avec difficulté à la repousser. " Tu... m'as... tué " ! Lui hurle-t-elle de sa voix d'outre-tombe. " Tu... m'as... abandonné " ! Et elle se jette sur lui avec le scalpel. " C'est un de tes foutus tours Seth ! " Hurle-t-il. Mais il a du mal à combattre celle qu'il aimait. Elle lui lacère le visage, après l'avoir mis au sol. C'est l'imminence de sa mort qui le pousse à réagir. Il lui envoie la chaise dans la figure, fracassant cette dernière. Sous la force du choc, le cou de la jeune femme rompt... mais son âme était déjà lié à un corps mort, peu importe sa forme. Alors... sous cette forme grotesque elle continue de s'avancer. Il se jette sur elle, la projetant contre la table. Il lui brise un nouvel os. Mais ça n'arrête pas Claire qui lui reproche encore, dans un son à peine compréhensible de l'avoir abandonnée. Dolph finit par s'emparer du couteau et, à l'aide de la puissance de l'artéfact gorgé de pouvoir, grâce au sang qu'il vient de boire (pourquoi croyez-vous que je l'ai laissé là) il découpe littéralement celle qui fut sa petite amie. Un tronc, deux bras, deux jambes, une tête... tant qu'elle n'est pas divisée ainsi, elle ne s'arrête pas. Et la tête continue ses reproches, alors que Ziggler jette son couteau au loin. " Si tu la libères, me dit-il, si tu la laisses regagner l'au-delà, je te dis où j'ai mis le sceptre ".

Je fais mon retour dans la pièce, avec le livre des morts. Je souris. Ce n'est pas tant la mort de sa petite amie par ma main qui l'a brisé que ce qu'il vient de devoir lui faire. " Le sceptre d'abord, je la libère ensuite.

_ Je l'ai confié aux services occultes d'Hunter... tu ne crois quand même pas qu'il n'avait rien préparé ! Il ne combattait pas que Layfield ! Il a réuni des pointures de l'occulte et ton sceptre... doit déjà être à eux ! Alors... ça fais quoi d'être baiser au bout du compte ".

Je ne lui réponds pas. Je tiens ma promesse et à l'aide du livre des morts je libère l'âme de Claire. Il me saute alors dessus... et il me surprend encore ! Je le pensais brisé, complètement brisé ! Et j'ai probablement raison... mais au lieu de se lamenter, il veut se venger ! Cet enfoiré est vraiment différent de tous ceux que j'ai affronté jusque là ! Je lâche mon précieux livre, et je me fais passer à tabac, me protégeant comme je le peux. Rapidement, mon service de sécurité arrive et le maîtrise à renfort de coups de poing. Je leur fais signe de le lâcher une fois que je me suis relevé. " Bats-moi comme un homme Seth, me lance-t-il alors, en souriant, malgré le sang qui coule le long de sa bouche. Toi et moi... on en termine, ici et maintenant. A moins... que tu aies peur de moi ?

_ Tu penses sincèrement que ce genre de provocation va marcher avec moi ?

_ Non... mais que dirons tes hommes si tu ne le fais pas ? Il y a toujours un ambitieux pour vouloir prendre la place du chef... surtout quand il n'a plus ses pouvoirs... et qu'il n'arrive pas à mettre la main sur un simple sceptre alors qu'il s'en occupe personnellement.

_ Je vais accepter... simplement pour éteindre ton sourire.

_ Bien... Claire, regarde-moi, je vais te rejoindre... mais pas avant d'avoir envoyer cet enculé en enfer " !

J'ordonne à mes hommes de sortir, et de ne pas intervenir. On est debout, face à face... on a bien morflé tous les deux, alors on vacille un peu, le temps que la haine et l'adrénaline reprennent le dessus. Et puis... on se jette l'un sur l'autre. Il m'envoie une droite. Je lui envoie un coup de pied dans les burnes. C'est un combat à mort. Pas de pitié. Il est à genou, à terre. Je lui envoie un énorme coup de pied dans la gueule. Mais cet enfoiré, malgré la douleur, parvient à attraper ma jambe. Il m'envoie au sol. Il tente de se remettre au-dessus de moi, je le repousse d'un bon coup de pied. Je me relève et j'attends. Il attrape le couteau sacrificiel, au sol, et arbore un large sourire. D'homme à homme, je songe... y'a pas à dire, cet enfoiré est différent. Il est prêt à tout pour me détruire. Et il n'a aucun principe. Steen avait un certains sens de l'honneur, Barreta était un homme profondément bien... mais lui... il n'est pas si différent de moi en fait... simplement, il se fout complètement de régner sur le monde, de changer le monde... non pour lui je suis simplement un enfoiré de plus, peut-être même pas le plus gros enfoiré qu'il ait rencontré à ses yeux... enfin ça c'était avant que je butte sa copine. Maintenant, visiblement ça a changé. J'évite son coup de couteau, de peu, trop, j'en suis écorché, au niveau du ventre. Je saigne. Je souris. Il attaque de nouveau. Je dévie le bras qui tient la lame d'un puissant coup de pied rotatif. Mais il ne lâche pas l'arme pour autant. Il revient à la charge de plus belle, aveuglé par la haine. Alors qu'il se jette sur moi, je me dis que j'aurai pu en faire un merveilleux disciple. Je pousse un soupir. Sa haine le pousse à attaquer sans réfléchir, par le haut. Son bras est facile à bloquer du coup. Mais... il s'y attendait et il m'envoie un coup de pied dans les burnes à son tour. Sang de dieu ou pas... ça fait toujours mal. Je tombe au sol, mais je l'entraîne avec moi. Je le projette, il lâche son arme. Le couteau sacrificiel est entre nous deux. On se regarde, on regarde le couteau. Et on se précipite vers lui. On se bloque l'un, l'autre, se griffant, se tirant en arrière, sans aucune classe, pour atteindre l'arme qui fera la différence. L'enfoiré en veut plus que moi et il parvient à me repousser contre un mur. Je retombe mal. Ma vue se trouble. Par instinct j'écarte ma tête. Ca me sauve la vie. La lame, magique, ne se brise pas et s'enfonce dans le mur. Il essaie de la retirer. J'en profite pour lui envoyer mes deux pieds dans le ventre. Il chute en arrière à son tour. J'arrache la lame du mur et je me jette sur lui. D'un coup de pied réflexe, il parvient à m'obliger à la lâcher. Je lui envoie un coup de genou dans la tête par représailles. C'est efficace. J'ai mis toute ma rage dans ce coup et j'ai brisé son nez. Il respire mal, voilà un avantage pour moi. Il saigne abondamment, et je ne lui laisse pas le temps de réagir que j'attrape une de ses jambes... avant de la briser... comme je disais, quand on sait où frapper on réalise bien vite que le corps humain est très fragile. Il hurle de douleur. Il rampe. Je le regarde, souriant. J'ai gagné. Je le laisse ramper. Je m'approche de lui, sans un bruit, pour l'achever. Il m'enfonce la lame dans la jambe. J'hurle. Je tombe au sol. Il se penche sur moi... s'il m'enfonce la lame prêt du cœur, elle ira d'elle-même se ficher dedans. Je pisse littéralement le sang. Je sens mes forces s'échapper. Il abaisse ses bras. Je les bloque. Nous luttons, l'un contre l'autre. La gravité va finir par l'avantager. J'envoie tant bien que mal un coup de pied dans sa jambe brisée ! Il hurle et faiblit. Je retourne, littéralement, la situation. Je n'ai plus qu'à enfoncer la lame près de son cœur. Je force, mais il résiste. Je force encore, il résiste d'avantage. Mais petit à petit j'ai le dessus. La lame s'enfonce dans sa peau prêt de sa poitrine. Je lâche la lame... qui fait le reste du chemin tout seul. C'est ça la magie... surtout qu'elle vient de boire un peu de mon sang mi-divin. Elle est au summum de sa puissance. Je laisse l'artefact s'abreuver jusqu'à plus soif, et je tombe au sol, à côté du cadavre de Dolph. Je suis à moitié mort... et j'ai toujours pas récupéré le sceptre. L'enfoiré ! J'entends mes hommes venir. Ils vont me conduire à mon cercueil... magique. Là bas je vais guérir vite... je leur dis de ne pas attendre ma guérison complète, de ne pas attendre plus d'une heure. Je dois reprendre des forces... mais on doit surtout récupérer ce sceptre avant qu'il ne tombe entre les mains du service d'Hunter !

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyJeu 12 Nov - 18:21

Promo Seth Rollins Part 4 (fin)






L'aube se lève lorsqu'on tombe sur le convoi qui transportait le sceptre du pouvoir sur une route de terre à l'accès interdite... sauf que visiblement, on n'est pas les premiers à être tombé dessus. Les véhicules composant le convoi, une camionnette et quatre jeeps sont renversés au milieu de la route, mais il n'y a personne. Il n'y a jamais personne quand il s'agit de choses qui n'existent pas. Évidemment Hunter et Smith enverront sans doute du personnel spécialisé pour " nettoyer " tout ça... mais pour le moment il n'y a rien. Je déambule, seul, au milieu de la scène de crime, ayant laissé mes hommes dans les voitures, ils sont justes bon à piétiner des preuves. Ce qui s'est passé ici est assez évident. Les pauvres gus sont tombés dans une embuscade. Ils se sont bien défendus... mais ils se sont fait massacrer. Les deux jeeps qui protégeaient l'avant du convoi sont défoncées. Artillerie lourde. Les corps calcinés des soldats, je suppose que ce sont des soldats en tout cas, sont encore dedans. Le reste des véhicules est criblé de balles. Ceux qui ont fait ça ne sont clairement pas de la partie. Jamais un mec qui connaît les sciences de l'occulte n'aurait agi comme ça. Enfin... pas un que je connaisse en tout cas. Ce qui est sûr, c'est que le type à la tête de cette opération est foutrement organisé. Il y a pas une trace de ses hommes. Et pourtant, je suis certains qu'il en a perdu. Ils ont pas fait dans la dentelle en tout cas. Je me mets en quête de survivants, sait-on jamais et à mon grand étonnement, je finis par en trouver un. Un vieillard, en train d'agoniser sur la place de passager de la camionnette. Je le reconnais tout de suite, c'est un des mentors de ce salopard d'Helmslet. " Flair... y'a fallu que tu viennes fourrer ta trombine dans les combines d'Hunter hein ? Il t'a promis quoi ? Des putes ? De la coke ? Ou juste un retour sur le devant de la scène ?

_ Alors c'est toi le Seth dont ils me rabattaient les oreilles, rétorque le vieil homme, difficilement, sa respiration étant lente et saccadée. J'te voyais plus balèze.

_ Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences.

_ J'pensais que Ziggler t'avais remis à ta place. Il paraît que t'as cramé dans une voiture tout à l'heure.

_ Sauf que je ne brûle pas. On ne me tue pas. Par contre... je peux abréger tes souffrances vieil homme. Pour ça, rien de plus simple, il te suffit de me dire quel est enfoiré qui a osé me piquer mon sceptre.

_ Ah ah ah ! Il tousse avant de parler après m'avoir ri au nez cet imbécile. Pourquoi je te le dirai. Si t'avais tes pouvoirs tu n'aurais qu'à lire mes pensées. Démerdes-toi.

_ Tu crois que sans mes pouvoirs je ne suis pas dangereux hein ?

_ On s'est renseigné sur toi, plus que Dolph, la dernière fois que t'avais plus tes pouvoirs tu chiallais comme un merdeux.

_ C'est vrai... comme un merdeux en manque de dope. Oh ouais... mais c'est fini tout ça. Comme Dolph. Et comme toi dans quelques heures. Tu sais... je connais tellement de façon de rendre ton agonie plus douloureuse. Par exemple si j'appuie ici... il hurle. Ou ici... il hurle de plus belle. Ou encore...

_ C'est bon, c'est bon, je vais parler, me dit-il enfin, si t'as eu Dolph... ce sera encore notre meilleur chance de t'envoyer après l'autre ordure. Vous n'aurez qu'à vous entre-tuer et nous on viendra ramasser les morceaux.

_ Bon abrège le vieux, j'ai pas de temps à perdre, moi.

_ C'est le milliardaire... Ted Dibiase Jr.

_ Quoi ? Mais ce crétin ne croit même pas à...

_ Et ben la branlée que tu lui as mise à lui et De Burchill ont dû le convaincre. Il a saisi cette occasion de te piquer ton sceptre. Et il a un mercenaire avec lui, c'est lui qui a organisé l'assaut. Roman Reigns qu'il s'appelle. Et crois-moi t'es pas de taille face à eux... sans tes pouvoirs. Mais vas-y suicide toi si tu veux.

_ Oh, oh ! Papy papy ! Tu me mets en garde ? T'es trop chou. Allez à plus.

_ Tu avais promis de m'achever sale enculé !

_ Je fais beaucoup de promesses tu sais... je ne tiens que celle qui m'intéresse ".

Je le quitte sans un regard, pendant qu'il m'insulte. Ted Dibiase Jr et... Roman Reigns qu'il a dit. Qu'est-ce que ce type pouvait vouloir à mon sceptre. Et puis... il était foutrement riche cet enculé, j'avais eu bien du mal à lui reprendre la main mise sur le crime organisé à WFA City. Avec le recul, je crois bien que c'était une erreur de m'en prendre à lui. Mais... ses intérêts n'étaient pas les miens. Il voulait que tout soit calme pour que ses affaires soient le plus rentables possibles, alors que moi j'avais besoin que règne le chaos. Ouais... j'avais eu du mal et j'avais pas pu l'avoir en personne. Cet enfoiré c'était enfui... mais le revoilà déjà. Il est pire que le chiendent. Et si l'autre fois il a méprisé mes pouvoirs... cette fois-ci, ce n'est pas le cas. " Seigneur ", oui mes hommes m'appellent seigneur, je suis un dieu. " Vous avez un coup de fil ". " Un coup de fil ? ". Putain mais qui pouvait bien m'appeler. Mes hommes savent tous que je ne veux pas être dérangé. Bref, je le saurai assez vite. Je vais chercher le téléphone, je m'enferme dans ma voiture, je fais signe au chauffeur de démarrer et à mes hommes de se répartir dans les autres voitures. On quitte les lieux.

" Salut Seth, je suppose que tu as reconnu ma voix.

_ Ted...

_ Tu t'es bien amusé avec le blondinet ? Et avec Steen. Il était coriace Dolph... tu sais... à la base il avait refusé l'offre de Steen. Mais... disons que certains de mes amis font aussi parti de son cercle d'amis. Il a été facile de lui suggérer que t'étais l'enfoiré à l'origine de tous les maux de la ville, l'enfoiré qui avait remplacé Layfield, l'enfoiré qui m'avait remplacé... et voilà comment il s'est intéressé à toi. Je t'avoue que je ne pensais pas que tu en viendrais à bout. Non à vrai dire je pensais qu'il gagnerait. Il est fort ce con...

_ Il était fort.

_ Ah je vois... 'faut toujours que t'en fasse trop Seth. Alors comme ça il paraît que tu vois des lumières bleues qui t'enlèvent tes pouvoirs ?!

_ T'es au courant de ça aussi.

_ Je suis au courant de tout. Tu te rappelles quand je te disais que l'argent valait plus que ton pouvoir. Et toi tu disais que ton pouvoir était plus grand parce qu'il pouvait pas être acheté et tout. Je t'ai cru sur le coup... et effectivement, toi, tu ne pouvais pas être acheté, toi et tes rituels, toi et ton envie de monde meilleur, mais j'ai vite découvert que t'étais pas le seul à savoir ce qu'était la magie. Et figure-toi qu'il y a pas mal de monde qui apprécie le pognon dans ce milieu là... surtout que t'as fâché un max de monde à faire parler de toi comme ça. Apparemment les autres voulaient que leur milieu reste discret. Alors... je te dirai pas qui t'a fait ça, ce serait trop facile. Non je te dis juste que c'est moi qui ait donné l'ordre. Ah et tu dois te demander... pourquoi le sceptre hein ? J'ai déjà la puissance financière... paraît que ce sceptre peut accomplir bien plus. Mon conseiller en magie me l'assure en tout cas. Argent et magie... bientôt je serai Président Dibiase Jr. Ah que ça va être jouissif d'écraser encore plus les pathétiques insectes... putain, la puissance économique et politique réunie entre mes mains. Je serai le maître du monde... en quelque sorte. Et je t'avoue qu'à la base ça ne me disait rien comme ambition. C'est d'un vulgaire, d'un dépassé... c'est à ton image en fait. Mais hey... comment je pouvais me venger de toi autrement... je dois avouer que je savais pas.

_ Tu as déclenché une guerre que tu ne peux pas gagner Ted.

_ Et pourtant. Je t'ai affaibli avec Dolph, j'ai affaibli ta crédibilité, je t'ai affaibli en ôtant tes pouvoirs, tu ne fais plus aussi peur maintenant, je t'ai affaibli en t'ôtant le sceptre, bon ça dans le fond c'est juste pour te faire chier, je sais que t'as plein d'autres grigris magiques. Je suis pas con. Tu penses que tu as touché le fond l'autre jour quand t'as manqué cramé... mais crois-moi, c'est pas encore le cas.

_ Je sais tout de toi Ted... je vais te trouver et...

_ Tu ne vas rien du tout ! Moi aussi, maintenant, je sais tout de toi ! Et je sais que tu es arrivé à WFA City après moi... et tu vois... il y a des fidélités que la peur achète... jusqu'à ce que la peur s'efface et là, j'arrive avec mon argent. Dis bonjour à Roman pour moi " !

La voiture s'arrête. Une brute épaisse m'en retire, c'est donc lui le mercenaire... Roman Reigns. Il m'envoie contre mes hommes... qui pointent leurs flingues sur moi ! Et ils me tirent dessus ! Tous autant qu'ils sont ! Mon sang mi-divin me maintient en vie, malgré toutes les balles reçues. Le mercenaire se baisse vers moi, il fume un cigare, il a un énorme poignard cranté dans les mains. Il sourit. " Le patron avait raison, t'es foutrement résistant. Paraît que même si on t'a enlevé tes pouvoirs, t'as encore le sang d'un dieu qui coule dans tes veines. Alors, n'y voit rien de personnel, mais les ordres sont clairs. Il faut que je t'arrache le cœur. J'imagine que ça va faire mal ". Et cet enfoiré met sa menace à exécution aussitôt. La douleur est intense, mais courte. Sauf que... même moi je m'attendais pas ça... je suis toujours pas mort. Avec un trou béant dans le cœur. " Putain mais c'est quoi ton problème " ! Qu'il me lance. " Attachez-moi ça à des pierres et balancez-le à la flotte ".

Et voilà comment je me retrouve là, dans l'océan, à côté du cadavre à moitié bouffé de l'inspecteur Roode... Ted Dibiase a dû trouvé ça ironique. Sauf qu'il a négligé un truc... je suis un dieu ! Je ne pensais pas pouvoir vivre avec le coeur en moins mais... je suis un dieu ! J'aurai dû le savoir. Et qu'est-ce qui caractérise avant toute chose un dieu ? L'inspecteur, il était perspicace ce con, l'aurait trouvé tout de suite lui, il aurait dit... ce qui caractérise un dieu, c'est qu'il y a au moins une personne assez stupide pour croire en lui. Et moi j'en ai plein ! Et ils viennent me chercher ! Très bientôt ils me conduiront dans un de mes cercueils de résurrection (j'vous ai dit que la magie c'était chouette quand on était vraiment minutieux ?). Et je pourrai de nouveau faire ce que je sais faire de mieux, faire ce que j'ai fait à Ziggler finalement... me venger !

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyJeu 12 Nov - 18:45

Promo Dolph Ziggler Part 1


« Il y a une putain de justice. » pensa Dolph en fixant le plafond de sa chambre. A côté de lui, il entendait le souffle régulier de sa conquête de la nuit. « Conquête. » Il aimait ce mot. Après avoir repoussé le drap, il se leva du lit. Le sommeil ne venait pas. Plutôt, Dolph ne voulait pas qu'il vienne. Il fit quelque pas en avant et poussa la porte de son armurerie. Au milieu de la pièce, sur un présentoir, tronaît le Zig Zag. Une pièce de métal finement ouvragé mais aussi une arme redoutable. Il le prit et l'enfila sur la main droite. Il resserra ses doigts autour du poing américain. Le contact du métal dans sa paume le replongea dans ses souvenirs.

Il y a plus d'un mois.

Les poumons de Dolph le brûlent. Chaque inspiration est une torture. Il s'appuie contre le mur de l'entrepôt en feu et tente de distinguer quelque chose à travers l'épaisse fumée qui a envahi le bâtiment. A l'extérieur, les coups de feu et les cris se sont tus. Il décide d'avancer à l'aveugle. Mais une ombre le projette contre un pilier en métal. Il tombe au sol à cause de la force du choc. Face contre terre, il songe pendant une demi-seconde à y rester. Mais il se ressaisit et se met à genoux. « Montre-toi, espèce d'enfoiré ! » hurle-t-il avant de se mettre à tousser et à cracher. Après avoir finalement vomi, il avance à quatre pattes. Sa main gauche glisse sur le sol. Il n'a pas besoin de voir pour savoir qu'il s'agit de sang. Plus loin, il tombe sur un corps inanimé, pourvu d'une panse énorme. « Steen, il t'a eu. » pense-t-il. Dolph tente de se hisser au-dessus de Kevin mais échoue et s'allonge lamentablement sur le ventre de son rival. Il voit les flammes se rapprocher et ses paupières se ferment. « Je veux pas crever là. » Il les rouvre. Et il aperçoit un homme devant les flammes, un revolver à la main. « Tu as été un adversaire valeureux, Ziggler. » lui dit Seth en pointant l'arme contre sa tête. «  Mais cette ville est à moi ! »

Le doigt appuie sur la détente. Mais la balle ne part pas, à la grande surprise des deux hommes. Dolph réagit vite et s'empare de l'arme. Rollins se débat et ils s'approchent dangereusement des flammes. Ziggler sent son adversaire prendre le dessus. Mais il aperçoit une ombre derrière l'épaule de Seth. Steen ! La main de Kevin s'abat sur l'épaule de Rollins et il le pousse dans le brasier ! Un hurlement à glacer le sang retentit dans l'entrepôt. Steen se retourne vers Ziggler et fait un pas en avant vers lui. Dolph lève le revolver vers lui. « Tu pisses le sang, Kevin. Et cette arme ne va pas s'enrailler deux fois. » menace Ziggler. « Va-t-en et ne remets jamais les pieds dans cette ville. » Mais Steen ne l'entend pas de cette oreille et fait valser l'arme de sa main. Il le choppe à la gorge. Mais Dolph fouille dans sa poche et enfile son poing américain. Zig Zag ! En plein dans la mâchoire ! Il entend les os se mettre en zig zag. Kevin tombe au sol. Ziggler n'a pas le temps de reprendre ses esprits, il doit trouver une sortie. Il court vers la porte principale et tente d'actionner le mécanisme mais le métal est brûlant. Il frappe contre celui-ci en espérant qu'on l'entende de dehors. « Reculez, patron ! » est la dernière chose qui parvient à ses oreilles avant qu'il ne perde connaissance.

Maintenant

Dolph déposa le poing américain sur son socle. Il avait comme un mauvais pressentiment. Soucieux, il fit demi-tour et retourna dans sa chambre. Après avoir fermé les portes coulissantes, il jeta un regard vers la rouquine dans son lit. Elle dormait à poings fermés, un sourire sur les lèvres. « Il y en a qui ignorent la chance qu'ils ont. » pensa-t-il. Ziggler admira encore quelques instants les fesses à moitié recouvertes du drap, le temps d'enfiler sa robe de chambre. Il sortit de la pièce et descendit lentement les escaliers. Peu à peu, les éclats de voix au rez-de-chaussée se renforcèrent. Une fois en bas, il découvrit ses hommes autour d'une table à jouer au poker. A leurs pieds, une dizaine de cadavres de bouteilles de bières plus immondes les une que les autres. « Combien on a dit, déjà ? » murmura l'un d'eux. « Bordel, suis un peu ! On avait dit 80 ! » répondit le plus petit. « Mange du crabe, on avait dit 90 ! » hurla un troisième en frappant sur la table. Le choc fit tomber une bouteille qui roula et alla se briser sur le sol. « Et donc, c'est pour ça que je vous paye ? » dit Dolph, d'une voix calme. Tous se retournèrent vers lui. Le petit prit la parole. « Désolé, patron. On voulait juste passer un peu de bon temps. Vous savez, les nuits sont calmes, en ce moment. Enfin de ce côté du fleuve, en tout cas. Si on exclue les attaques de train... mais bon... on est pas.. dans... un... train. » Le son de sa voix diminua jusqu'à disparaître dans les limbes. « Une fois que vous aurez fini vos conneries, vous pourrez peut-être vous rendre utile ? » continua Ziggler sur un ton ferme. « Vous avez besoin d'aide avec vot' dame, boss ? » plaisanta le grand moustachu qui avait renversé la bière. « Parce que ça a l'air d'être une sacrée... » Il stoppa net sa phrase quand son voisin lui donna un troisième coup de coude dans les côtes. « Une sacrée quoi ? Je t'en prie, finis ta phrase. » dit Dolph. Son interlocuteur baissa les yeux mais Ziggler avança vers lui. Une fois devant la table, il s'accouda sur celle-ci et se plaça devant le moustachu. « Une sacrée quoi ? » insista-t-il. « Une sacrément charmante demoiselle, patron. » répondit-il en s'écrasant. « Je préfère ça. Maintenant, quelqu'un peut-il me dire où est Kevin ? »

« Kevin ? Il doit être au pub, comme tous les soirs. » plaisanta le petit. Dolph soupira. « Seigneur, pourquoi a-t-il fallu que je sois à la tête d'une bande d'ivrognes ? » Il se frotta les yeux puis s'assit sur une chaise. « Qu'est-ce que vous foutez encore là ? Arrêtez de me regarder avec vos airs d'ahuris. ALLEZ LE CHERCHER ! » gueula-t-il. Rapidement, ils se levèrent de leurs siègent et enfilèrent leurs manteaux avant de se diriger vers la sortie. « Et ramenez moi du whisky ! » leur ordonna-t-il avant qu'ils ne disparaissent. Une fois seul, il jeta un coup d’œil aux cartes sur la table puis prit l'argent au milieu de celle-ci et l'enfourna dans la poche de sa robe de chambre. Puis il se leva et remonta les escaliers. Mais il entendit un bruit suspect provenant de la chambre. Il grimpa prudemment les dernières marches, la main plongée dans son autre poche, serrée autour de la crosse de son revolver. Il tourna silencieusement la poignée de la porte et découvrit une silhouette entourée d'un nuage de fumée. « Tu m'as manquée, mon chou. Je n'aime pas me réveiller seule dans ton grand lit. » lui dit la rousse, avec sa voix sucrée. Le corps de Ziggler se détendit, enfin pas tout son corps. « Je t'ai déjà dit de ne pas fumer à l'intérieur. » répondit-il. « Je sais, tu détestes l'odeur du tabac froid au petit matin. Mais tu sais qu'il n'y a qu'une seule chose qui surpasse cette envie. » Elle écrasa sa cigarette dans le cendrier puis grimpa sur le lit. Elle retira le peu de vêtements qu'elle portait et lui fit signe de la rejoindre. Dolph lui sourit mais derrière ce sourire de façade, il était inquiet. Quelque chose... d'indescriptible occupait son esprit. « Que se passe-t-il ? » lui demanda la jeune femme, qui avait appris à lire son visage. « Rien. »

« Rien d'important. »


Dernière édition par Sexy Boy le Jeu 12 Nov - 19:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyJeu 12 Nov - 19:01

Les headbookers vous informent de la fermeture momentanée de la WFA.


Le temps que l'on lise les promos de Gbacca et de Sexy.
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Gbacca
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyJeu 12 Nov - 19:41

Batman&Robin a écrit:
Les headbookers vous informent de la fermeture momentanée de la WFA.


Le temps que l'on lise les promos de Gbacca et de Sexy.

Rassurez-vous la promo pour Silas sera plus courte lol (bon par contre je maintiens la tradition de musique moisie qui y est associé donc ça sera dur quand même ^^' )

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptyJeu 12 Nov - 20:37

PROMO RUSEV ET CESARO.


Lana: Bonsoir Alexander, je me présente, je m'appelle Lana, je suis Russe et ce soir tu fera tes grand début dans le roster principal à Smackdown.


Rusev: Oui je sais mais qu'es que tu me veux ?


Lana: Je souhaiterais t'accompagner et j'ai également une proposition à te faire.


Rusev: DA ! Moi j'ai pas besoin de femmes à mes côtés, je suis un monstre du catch, un passage impressionnant à NXT et je compte bien le faire ici à Smackdown ou RAW. Peut importe.


Lana: Certes mais je peux t'apporter encore plus.


Rusev: Je ne voit pas quoi ?!


Lana: Regarde je suis d'un pays très puissant avec le meilleur président que cette Terre n'ai jamais porter " Vladimir Poutine".


Rusev: DA ! Poutine ! DA !


Nous retrouvons maintenant Lana et Rusev en pleine IW avec la célèbre Renée Young.


Lana: Il aime détruire pour détruire, il met un certain orgeuil à jouer le rôle de Satan, et rien ne lui plaît comme de s'entendre appeler diabolique. Rusev est un Super Athléte, Rusev réside maintenant chez moi à Moscow. Laissez-moi raconter son histoire.


Pendant le premier round, Cesaro a porté à Rusev une demi-douzaine de coups. A chaque coup, Rusev revenait à la charge. Les coups ne l'arrêtaient pas. Il continuait à avancer.

Alors Que Rusev a frappé Cesaro, et Cesaro a été ébranlé par le coup. Toute l'histoire du combat est ainsi racontée. Les coups n'empêchaient pas Rusev d'avancer. Les coups arrêtaient Cesaro et aussi le fesaient vaciller.

Rusev est un animal de combat. Cesaro est un animal intelligent avec des tendances combatives. Il y a une autre façon de raconter l'histoire.

C'était la brute totale contre un être plus hautement organisé, intélligent. A présent, comprenez-moi bien. Je n'ai pas l'intention de qualifier Rusev de brute, mais ce que je peux dire, c'est que Rusev est à un degré inhabituel cette brute que nous sommes vous, moi, tout le monde à des degrés variables.

Je m'explique. Quand je parle de la brute totale, je vise ce principe élémentaire que recèlent les êtes vivants à des profondeurs plus grandes que le cerveau et l'intélligence. C'est en soi le principe même de l'existence, le mouvement.

Peu importe ce qui présente, il ira de l'avant. C'est un moment de colère. Nous sommes momentanément fous.La raison enfuie. La brute nous fait agir. La différence entre nous et l'homme interné dans un asile, c'est que ce dernier est constamment sous la domination de la brute.

C'est cette brute totale que nous voyons se manifester chez un homme en proie à une crise de folie furieuse ou à un accès de jalousie démente. Nous observons la même chose chez un cheval attaché à un licol trop court qui, frénétique, tire en arrière et s'étrangle. Nous l'observons chez le taureau qui beugle et qui fonce en aveugle sur une chemise rouge, chez le chat, animal étrange, que nous tenons dans nos mains, qui courbe son arrière-train et qui vous laboure de ses griffes des pattes arrière.

Revenons à notre sujet. Rusev est du type inférieur. Cesaro du type supérieur. Rusev est plus endurci à la douleur et au choc, il a moins de sensibilité. En même temps, la brute totale, qui est en lui, lui donne une extraordinaire aptitude à se mouvoir. Cesaro a une organisation plus délicate. Il est plus facile à faire sortir de ses gonds. En même temps, il est moins apte à se mouvoir et à se mouvoir sans cesse. S'il avait la mobilité de Rusev en plus de son intelligence propre, il aurait liquidé Rusev. Mais Cesaro n'avait pas cette aptitude à se mouvoir, il était beaucoup trop éloigné de la brute et c'est lui qui fut liquidé. Le meilleur a gagné conformément aux règles du sport.

Toute l'agitation préliminaire au combat l'a montré, l'entêtement et l'esprit d'opposition se trouvaient du côté deRusev et l'intelligence du côté de Cesaro.

Rusev avait refusé de céder du terrain comme un cheval fou et il cessait de se faire du mal. Mais Cesaro, qui était intelligent, rompait. Il rompait intelligemment, et à la onzième heure, d'une manière spectaculaire, il détourna toute la haine sur Rusev et s'attira toutes les sympathies. Rusev fut hué, Cesaro fut acclamé. L'intelligence gagnait haut la main, mais c'étaient seulement les préliminaires.
 
Cesaro se dévêtit et se montra avec sa poitrine puissante et ses larges épaules. Les contours de son corps étaient atténués et arrondis. Il était aussi beau que peut l'être un homme, il était en parfaite condition, ses yeux étaient clairs et brillants.

On a raconté le premier round. Rusev forçait le combat. Il bougeait. Il ne cessait de bouger. Et toujours pour avancer. Lorsque Cesaro rompait, Rusev s'avançait. Lorsque Cesaro le touchait, il n'en avançait que plus vite. C'était tout.

Ce fut là tout le combat. Du début à la fin. Rusev ne cessait de chercher l'ouverture. Cesaro ne pouvait le maintenir à distance. Peu importaient la fréquence, la violence des coups de poings que Cesaro lui portait, il cherchait l'ouverture de la même façon. Cesaro s'éloignait toujours de lui, en lui décochant à distance des coups cinglants, il ne cessait d'avancer sur lui.

Et lorsque Rusev se trouva dans la garde de Cesaro, il se mit à l'œuvre. Punch, punch, punch, du droit, du gauche, à l'estomac, kick dans les reins. C'était là que la violence des coups portés par Rusev trouvait sa démonstration. Lorsqu'il lui porter un super kick, on voyait nettement Cesaro soulevé du sol.

Dans les corps à corps, Rusev portait pratiquement tous les coups, tandis que Cesaro s'efforçait de se protèger. Rusev ne réussissait guère à toucher Cesaro à distance. C'était de près qu'il fesait son travail. Il portait ses punches au début corps à corps. Il continuait pendant le corps à corps. Il continuait de même lorsque le corps à corps étai brisé. Et l'instant d'après, il s'avançait de nouveau sur Cesaro pour se trouver le plus prés possible de lui et lui décrocher encore quelques-uns de ses coups droits.
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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptySam 14 Nov - 17:42

PROMO HUNICO : AUX ORIGINES DE TIJUANA

(pas mal de références à Jarhead si vous l'avez vu, et en chapitre 04 référence pour les lecteurs de comics !)

Chapitre 1 : Rien d’autre qu’un Jarhead.


Une pluie épaisse et glaciale commença à tomber dès que le soleil se coucha. Seulement la troisième pluie en 258 jours de déploiement. Constat troublant dans l’esprit des Jarhead, elle était à la fois rassurante, et déplaisante. L’humidité s’accumulait sur le manteau de Ryan, qui le secoua derechef. Toute cette flotte le rendait désagréablement moite au contact de la peau. Il prit des fruits secs, et ce qui ressemblait de loin à une viande séché caoutchouteuse, faisant note mentale de ne pas chercher à comprendre leur gout. Devant lui, une étendu de sable, et un mince espoir, au loin, de civilisation. Leur objectif. Une petite ferme isolée, à deux miles d’un camp irakien. Si la guerre venait à être déclarée, Ryan et ses partenaires seraient les premiers sur le terrain. Cependant, il y avait de fortes chances que les natifs aient fuies devant le type de violence dont ils avaient été témoin, en particulier depuis l’arrivée des américains dans leur pays. Selon leurs dirigeants, il n’y avait donc pas de quoi « jouer les pucelles effarouchées ». Selon eux…

-J’ai un filtre pour ça, lui dit une voix rauque, derrière lui.
-Tu te prends pour ma bonne, Cooper ? Casse ton cul de derrière le mien, avant que j’m’agace.
-Fermez là, tous les deux. On se croirait à une assemblée de pendejos. Vous êtes en territoire ennemi, j’vous signale.
-Et tous les soldats ne portent pas d’uniforme, je sais…


Qu’on se le dise, l’idée qu’un soldat soit incapable d’être le genre de chef qu’attendait Ryan lui était insupportable. Cette émotion n’avait pas de nom, mais ce type de sentiment, en revanche, lui inspirait des souvenirs. Finir une course de quarante kilomètres en trois minutes de trop, par exemple, et devoir recommencer la course. Voir un Jarhead tomber lors d’un exercice de débarquement, et s’étouffer dans le sable sous le poids de son propre matériel, sans que personne ne puisse s’en apercevoir. Un soldat donc le score au tir était de 90%, et donc l’escouade entière était depuis portée disparue… Toutes ces choses lui étaient longtemps restées sur l’estomac… Jusqu’à un homme, Jorge Arias. Ce fils de pute à la sauce Old El Paso, comme il l’appelait. Mais surtout un putain de guerrier.

-Ça va, lui demanda Arias, en fermant son paquetage. C’est ta jambe ?
-Ma jambe va bien, merci. C’est… Laisse tomber.
-Dis-moi. Allez, vamos.
-Tu veux que je te dise ce qui ne va pas ? rétorqua Cooper, assis à quelques mètres de ses compères. Ce qui me fait chier, c’est de me trimbaler dans la merde depuis des mois comme un con à la poursuite de… rien ! Bordel Jorge, réagi ! C’est une guerre fantôme, merde ! On sera bientôt là depuis un an, que les dirigeants n’ont toujours pas donné la moindre directive ! Alors quoi ? Hein ? Va falloir que je continue à tirer dans le vide et à me rouler dans la boue en attendant que ma copine me trompe avec son jardinier ? Merde ! J’veux rentrer !
-Calme toi un peu, Coop’, lui rétorqua aussitôt Troy, le dernier membre de l’escouade. Commence pas à chialer, pas maintenant. Si tu crois pouvoir faire venir un taxi, tiens, choppe mon talkie. En attendant, on est là. Tout le reste, on s’en bat les couilles.
-Amen.


Et, sous les ordres du sergent Arias, ils reprirent leur chemin, de plus en plus boueux. Le silence du désert devenait de plus en plus pesant. Aucune échappatoire, aucune discussion avec son voisin, c’était les ordres. Trop près du but pour tout gâcher avec des conneries, selon le haut commandement déployé à Zakhu. Ils ne devaient pas avoir fait entrer la solitude en ligne de compte… La pluie semblait parti pour durer toute la nuit, jusqu’au petit matin. Arias pensa à son escouade traversant une campagne trempée, donc le seul point positif était de les rendre plus difficile à suivre. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’ils arrivèrent à l’entrée de cette immense ferme en pierre, d’où Ryan observa une famille souper à l’intérieur. Arias attendit, conscient qu’il y avait sur la droite des toilettes extérieurs qui pouvaient être une menace. Agenouillé dans quelques hautes herbes, il reluqua un groupe de jeunes occupés autour d’une grande machine.

-Des agriculteurs, Jorge, lui murmura Ryan. J’me fais couper la couille gauche s’ils bossent avec Saddam. Regarde les, ce ne sont que des gosses, on devrait pouvoir faire halte pour la nuit.
-Une couille, seulement ? Tu te prends pour Armstrong, ricana Troy en avançant vers eux.


Après un moment de conversation, Arias leur fit signe et indiqua la maison. Jusque-là, ça allait. Il n’avait pas l’intention de blesser qui que ce soit, mais c’était surtout les enfants dont il se méfiait. Ils arrêtèrent tous brusquement de jouer à la vue des soldats, fonçant vers la métairie prévenir le maitre de maison. Un moment d’hésitation, un ou deux regards, et Arias s’avança vers eux. Il tendit la main à son homologue, qui semblait se réjouir de l’arrivée d’une troupe américaine chez lui.

-Il est burné, faut reconnaitre, lança Cooper.
-Alors, amigos, vous venez ?


La première chose à laquelle Jorge pensa en entrant dans la ferme, une main posée sur son fusil, fut de repérer le meilleur point d’observation. Juste au cas où. C’était une brique d’aération perforée qui donnait une bonne vue sur la route. Il y avait également une grande fenêtre sur le mur opposé, couverte d’un sac de toile noué au travers. Un brin rassuré, il s’assit à la table qui dominait la pièce de devant. La famille qui les avait accueillis n’avait rien à voir avec le Parti Baas de Saddam Hussein, à en croire le père. Elle était composée d’une jeune femme aux multiples cicatrices sur le bras droit, de son mari, et de leurs six enfants allant d’un marmot de huit mois à un grand gaillard d’un mètre quatre-vingt-dix, qui n’avait en rien la confiance du sergent. Ils ne voulurent pas donner leurs noms. Troy était fasciné. Ces gens étaient humains, comme lui, et pourtant, ils étaient tous différents. Cette sensation le mettait particulièrement mal à l’aise, et Arias le voyait. C’était la première fois qu’il était en contact avec des locaux, et son regard ne mentait pas : Troy ne semblait pas du tout rassuré. Après tout, peut être que pour eux, il avait l’air unique, sophistiqué. Ensemble, ils s’assirent autour d’une table en bois brut. Arias essayait de ne pas penser à ce que pouvait être les taches sur le bois, qui ressemblaient quand même étrangement à du sang. Cooper lui poussa le coude.

-Ils égorgent les cochons ici, Jorge. C’est une tradition, fais pas la gueule.
-Le père parle tout à fait notre langue, tête de nœud. Maiiis, merci de nous faire passer pour des toquards.
-Tss, rien à foutre, grommela Cooper après un long silence gêné.


Ensemble, après un insoutenable round d’observation commun, ils firent tester la soupe et le pain qu’on posa devant eux, par mesure de précaution. Pas la plus agréable des règles de vie, mais prudence était mère de sureté. Quand ils eurent vérifié que la nourriture était seine, ils s’y attaquèrent de bon cœur. Jorge n’avait plus rien mangé de correct depuis sa dernière perm’, il y a deux mois. Et la bouffe en conserve commençait fortement à lui taper sur le système. Après un moment, il s’aperçut que la femme et l’un des garçons le regardaient. Quand il leva les yeux, l’enfant disparu aussitôt. Son père lui affirma qu’il n’aimait pas beaucoup les soldats, ce que Jorge acquiesça facilement. Troy, lui, s’assura que le petit ne ferait pas office de martyr en le suivant des yeux. Le chef de maison ne cessait de leur poser, pendant ce temps, un ramassis de questions politiques auxquelles Jorge n’avait pas la réponse. Le silence tomba rapidement autour de la table. Le mexicain termina sa soupe tranquillement, très peu intéressé par la politique de nature. Si tout se passait selon les plans, enfin, si l’armée américaine se décidait enfin à les mettre en place, il serait loin d’ici dans quatre semaines, près pour une nouvelle mission. Et si ça se passait mal… L’avenir de l’Irak était de toute façon sans aucun intérêt pour lui.

Plusieurs jours disparurent, et toujours aucune nouvelle en provenance de Zakhu. C’était à croire que l’armée éparpillait ses soldats sans jamais donner signe de vie. Trois jours, plus exactement, et un calme que Jorge n’appréciait pas du tout. On lui a toujours dit, enfant, que la nuit portait conseil. Et depuis trois couchés de soleil, une inquiétude lui revient constamment : « et maintenant, que faire » ? Le plus dur dans ce job, c’était l’attente. Et pour attendre, ça… Tous les midis, la jeune femme continua à remplir leurs bols de soupe, Troy s’étant même vite acclimaté à cette petite famille. L’un des enfants, une petite fille d’à peine 4 ans, lui rappelait sa nièce à chaque murmure. C’était la première nourriture chaude qu’ils avaient eue depuis des mois, et cette pensée permettait à Jorge de ne pas complètement péter les plombs. De légers plaisirs comme ceux-là dopaient le moral, entre deux débats philosophiques : Lakers contre Clippers, Oswald contre Kennedy, levrette contre missionnaire, main gauche contre main droite pour la masturbation… Cooper avait même donné sa réponse tout seul en se branlant dans les toilettes extérieures, la main gauche cramponnée aux photos de sa copine. Le soir, la pièce principale était tellement calme que Ryan entendait la mastication de chaque personne, et le simple grattement des couverts contre les bols devenait presque aussi puissant qu’une foule au milieu d’un Superbowl. Il entendait aussi le bruit étouffé des puits de pétroles à quelques miles d’ici, explosant au-delà de la surface à intervalles réguliers. Mais… il n’entendit pas quelque chose que l’hôtesse de maison, elle, entendit. Celle-ci se redressa sur sa chaise et tourna la tête, les yeux dans le vague. Intriguée, son inquiétude affola très vite Jorge, qui s’empara de son arme et se posta derrière elle. Pas le temps de prévenir les autres, seul Troy, lui aussi dans la salle de séjour, se mit au courant des évènements. La jeune femme bégayait une sorte de dialecte incompréhensible, gesticulant comme un monstre de série B.

-Quelqu’un se ramène, Troy. Et c’est pas le père de famille putain. Tu sais quoi faire !
-J’espère, lui répondit l’intéressé en saisissant un 9mm. Qu’est-ce qu’on fait pour Ryan ? Il est parti pisser dehors y’a 5min !
-Calme-toi, bordel. C’est surement rien du tout.
-Et cet abruti de Cooper qui pionce à côté, merde !
-Tais-toi, pendejo !


La femme et le reste de sa famille se levèrent si vite que la table bascula malgré son poids, envoyant les bols rouler sur le sol. Troy et Jorge regardèrent l’entrée, postés de part et d’autre de la pièce. La famille sortit par la porte de derrière, accompagné de Troy. Le mexicain, lui, observa par le trou de la brique d’aération. Sans ses jumelles, il dépendait de son arme pour obtenir une vision longue distance. Il ne vit rien. Il reteint sa respiration, et écouta. Bordel, les snipers avaient vraiment une chance de cocu… Soudain, le père avança vers lui depuis l’extérieur, apeuré. Mimant un lance-roquettes, à sa droite, il indiqua quatre de la main, avant qu’une balle ne lui perfore les poumons, et vienne mourir dans une vitrine. « Merde ! » gronda Jorge en faisant signe à Cooper, qui dormait dans la chambre. Ce n’était définitivement pas prévu au programme. Jorge indiqua le mur du fond et se désigna du doigt. Cooper montra la porte. Moi ? Arias hocha la tête, puis fit un, deux, trois avec sa main en levant le pouce. Ceux qui étaient dehors n’avaient pas encore tenté le moindre mouvement, ce qui n’était pas bon signe. Le mexicain chercha dans son sac un objet capable de régler définitivement leur problème. Il espérait surement que son agressivité triomphe de ses doutes sur lui-même. Il fit lentement un signe de la main gauche, le fusil tenu dans la droite. Un, deux… Trois. Il lança une grenade, qui passa à travers la fenêtre couverte d’un sac et fit un trou dans le mur au moment où il lançait la seconde. Le contre coup le projeta en arrière, pendant que la porte avant s’ouvrait à la volée et que Cooper profitait de la poussière pour se fondre dans le décor. Jorge se redressa rapidement, dirigeant le viseur de son arme sur la première silhouette ennemi à sa portée. C’était un partisan de Saddam Hussein, enfin, coupé en deux de la clavicule au sternum. « Deux » lui indiqua d’ailleurs Troy, revenu dont ne sait où en pointant la fenêtre, ou plutôt l’endroit où elle avait été deux secondes plus tôt. Jorge fonça dans la pièce, évita la table et tira en arrivant au trou dans le mur. Quand il en sortit, il vit deux membres de la garde républicaine Irakienne, probablement en patrouille ou perdus au milieu de nulle part, avancer vers lui les visages entaillés en plusieurs endroits. Il ouvrit le feu. Un tir en retour lui brula l’épaule. Puis il y eut un moment de silence, vite troublé par les cris de douleur de quelqu’un, dehors. Ryan… Putain de merde. Il avança dans la pièce, conscient de la douleur dans son épaule et d’une envie profonde de vomir sur place, lui qui n’avait jamais tiré un coup de feu de sa vie. Mais elle devrait attendre. Troy lui confirma qu’il avait abattu le quatrième soldat à plus d’une centaine de mètre, fuyant vers les collines. Tout était dégagé, selon Cooper, qui pleurait d’une voix tremblante. Ne restait que Ryan… le corps criblé de balles en trois endroits. Ses hurlements finiraient par attirer l’attention, conjugués aux cris de la jeune mère de famille, à genoux devant la carcasse de son mari. Troy préféra quitter les lieux, incapable de voir son ami mourir. Il n’y avait bientôt plus que Jorge, et Ryan, ensemble. On lui avait toujours dit que les Jarhead pouvaient faire des choses extraordinaires, et d’être les seuls capables d’endurer un tel fardeau. Jorge appuya sa main contre le torse de Ryan un instant, juste le temps de le laisser partir. Ravalant son angoisse, il arracha la plaque métallique de son ami, une larme s’effondrant contre celle-ci. Plus rien à foutre des codes, des ordres, ou de la mission. Si pour le haut commandement, la guerre n’avait pas encore été ouvertement déclarée, la sienne, elle, ne faisait que commencer.

-Vous l’avez tué… ?
-Qu… Jorge se retourna, fixant l’ainé des enfants. Tu parles notre langue ?
-Oui.
-Hum… Non, je ne l’ai pas tué.
-Vous l’avez laissé mourir…
-J’suis pas un toubib, bordel.
-Je…
- VA TE FAIRE FOUTRE, AMIGO ! Beugla Jorge en pointant son arme sur le visage du gosse. On est en guerre, merde ! Les gens essaient de te buter, alors tu fais en sorte de les buter avant. Y’a pas de deuxième chance dans cette merde ! Alors c’est sa faute à lui ! Putain, Ryan, merde ! C’est de ta faute ! Il s’écroula, prenant son camarade dans les bras. Tout ce qu’il te reste à apprendre sur la guerre n’est qu’une variante de cette réalité. PUTAIN DE MERDE !


L’enfant ne dit rien de plus. Il le regarde remettre les cartouches de son ami dans sa sacoche et, quand il réajusta son casque, il comprit que peu lui importait d’avoir l’air vaillant dans son armure américaine, parce qu’il ne l’enlèverait pas de ci-tôt. Il en avait besoin pour la prochaine étape de son voyage. Au fond de lui, l’ainé espérait qu’Arias se remettrait vite de ce qu’il venait de subir. Tout était allé si vite… Ce serait encore une longue et dure journée. Pour tous ces Jarhead, perdu au beau milieu du désert, comme pour tous ces villageois piégés dans un conflit qui les dépassait.

-Je ne suis rien d’autre qu’un Jarhead, murmura Jorge au jeune garçon, avant de quitter la ferme avec son équipe.


A SUIVRE…



Dernière édition par TheStraightedge17 le Sam 14 Nov - 17:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptySam 14 Nov - 17:42

Chapitre 2 : Encore une jolie journée de soleil !


« Alors, comment vont mes petites beautés ?! Bien ? Prêt à démolir de l’Irakien ? Haha ! Repos… Parfait. Vous avez une veine de cocu aujourd’hui, messieurs ! Première classe Arias, ici présent, va vous chanter l’hymne américain avec ses instruments d’immigré ! Ok, Arias, mets nous dans l’ambiance ! Qu.. Quoi ? T’as… T’as oublié tes instruments ? Merde… Bon… Alors tu me le fais avec la bouche ! Haha ! Vous voyez ce gamin, celui qui rêve de servir son pays ? Ce Jarhead… Ce sera votre chef d’escouade ! La question est : quel genre d’escouade ! Est-ce que vous avez ce qu’il faut pour être les plus teigneux et les plus méchants du cruel royaume de Dieu ? Oui ? Oui qui ? Voilà… Là, j’ai la gaule ! Bien. Vous faites partie de l’opération « bouclier du désert » ! Saddam Hussein dispose d’un million de soldats irakiens, et ce sont des durs, rien ne les arrêtera. Bienvenue dans la chianlie, messieurs, n’oubliez pas que le plus dur est à venir. Vous voulez buter de l’irakien ? Vous voulez survivre, et prospérer ? Revenir au bercail en héros pour troncher votre copine ? Ce sera pas pour tout de suite, marines ! Maintenant on arrête de se toucher la queue comme des puceaux, et on revient sur terre. Gaz gaz gaz ! Exercice pratique ! ALLEZ ENFILEZ MOI VOS PUTAIN DE COMBINAISONS ! All… Non, ça c’est votre sac de couchage, Troy ! »

Sergent Jackson, plusieurs mois plus tôt.

Trois semaines s’écoulèrent. Une sirène d’avertissement résonna, suivit de trois hurlements longs, et répétés. Puis rien. Jusqu’à ce que les champs paisibles au nord-ouest d’Al Amarah furent secoués par une explosion massive. « C’est jour d’explosion ! » ricana Troy en grommelant que ce n’était pas l’idée du siècle d’attaquer aujourd’hui. Il ne voyait que trois gardes dans la carrière, mais lourdement armés. Il passa son gant sur sa visière pour enlever les gouttes de pétrole qui giclaient sur lui, et essaye plusieurs agrandissements, passant d’un réglage à l’autre de ses jumelles pour deviner la position d’autres gardiens. L’avant-poste d’Al Amarah était l’une des places fortes de l’aviation irakienne, là où la plupart des assauts étaient décidé. Sami al-Sdar, tête pensante du réseau, serait sur place pour un bout de temps. Et c’est à Jorge et son équipe que le lieutenant-colonel Kazinski avait pensé. Ils devaient même être rejoints par les hommes du sergent Seik, en fin de semaine. Mais son bataillon de Marines n’avait pu s’échapper de l’enfer du désert saoudien, et de sa solitude légendaire. La carrière était un trou énorme et étonnant dans le paysage, ponctué d’un immense amphithéâtre bâti au beau milieu de nulle part et qui, pour le moment, servait de QG aux militaires et autres têtes pensantes de Saddam. En haut de la pente se trouvait une petite cabane de chantier sans fenêtres faite de cloisons en alliage, à côté d’une large piste. Entre outre, à part cet avant-poste, la zone était déserte. La sirène de fin d’alerte sonna. Quelques miliciens avancèrent pour vérifier les alentours, avant de revenir se placer devant la porte de l’amphithéâtre d’où devait provenir les cris. « On commence par la cabane, messieurs », ordonna très vite Arias, en indiquant le point de chute. Ils coururent sur une centaine de mètres en terrain découvert, passant entre des gardes qui ne firent pas attention à eux. L’un d’eux, en plein déjeuner, balança son récipient vide de manière inattendue et flanqua un bon coup de pression à Troy lorsqu’il le reçu sur le bras. Il trébucha, mais Cooper le rattrapa et le stabilisa dans l’instant. Ils s’arrêtèrent, attendirent, puis coururent de nouveau jusqu’à l’emplacement de la cabane au sommet du complexe. Malheureusement, ils étaient exposés, proche de la paroi avant. Le bâtiment faisait une trentaine de mètre de large, au bas mot. Ils pouvaient être trois contre dix, ou cinquante là-dedans. Jorge s’agenouilla devant la petite porte de la cabane et étudia le verrou. De toute évidence, on y planquait quelque chose qui pourrait leur être utile. Bien faiblard, ce verrou, si c’est là qu’ils stockaient les explosifs. Idem s’ils trouvaient des plans d’attaque à l’intérieur. Arias se leva lentement et plaça son oreille contre la porte pour écouter d’éventuels mouvements. Il secoua la tête, rien.

-T’es obligé de faire ton truc d’expert en serrure, Jorge ? Soupira Troy en se grattant le haut du crâne. On pourrait peut-être se contenter d’ouvrir la porte et d’entrer, non ? Y’a personne, arrête de faire ton McGyver !
- Souviens-toi que ce truc est peut-être plein d’explosif, amigo, lui répondit Arias. Si je pouvais t’envoyer tête la première à l’intérieur sans risquer de sauter, je te jure que je le ferais.
-Hum, ok. Alors entrons « avec précaution ».


Il n’y avait pas de poignée. Cooper se tint du côté charnière, fusil en main, et poussa silencieusement sur la plaque formant la porte. Elle ne bougea pas. Le problème, c’est que Troy était quelqu’un d’obstiné. Son escouade en fit l’amère expérience quand il dégaina son 9mm silencieux pour tirer une balle en plein dans la serrure, qui vola en morceaux. La porte s’ouvrit et à la grande surprise du groupe, une balle perdue s’échappa de la pièce. Derechef, ils s’accroupirent de chaque côté de l’entrée. Normalement, c’était facile de faire sortir quelqu’un : une grenade, et le tour était joué. Mais là, avec le stress d’alerter tous les petits copains du dessous, c’était une méthode un peu trop casse-gueule. Arias secoua la tête. « Tu fais chier » murmura-t-il à Troy en faisant le signe deux de la main. Ils étaient deux. Pas le temps de se prendre la tête, ni d’envoyer un quelconque message aux autorités locales. Arias remua, sortit une grenade goupillée qu’il lança dans l’entrée en espérant que l’affaire marche. Qu’ils étaient cons, ces Irakiens… Trois secondes plus tard, ils détalèrent comme des lapins, des lapins abattus en deux temps, trois mouvements par Cooper et le mexicain. L’un d’eux tomba aussitôt, et l’autre le porta sur quelques mètres. Heureusement pour Jorge et les siens, il tomba sur le mauvais versant de la colline en face d’eux. Si le coup de feu ne l’avait pas tué, le soleil et la chaleur le ferait surement pour eux. Cela étant, et après un premier coup de pression bien négocié, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent à l’intérieur. Loin de l’anti chambre de la mort que se faisait une joie de découvrir Jorge, il n’y avait que trop peu d’explosifs pour entrer en guerre. Au mieux feraient-ils diversion. Troy vérifia les différentes charges et les détonateurs, choisissant ce qui lui plaisait et l’empilant sur un sol aride. Il était un véritable expert en technologie, surtout avec ce qui comportait des circuits complexes. D’après son débriefe, il avait en sa possession des détonateurs capable d’être déclenchés à une distance folle, bien plus loin que leurs machines américaines. C’est ce qu’il leur fallait, un peu de pyrotechnie… Mais le saint Graal fut trouvé par Cooper : un fusil de sniper flambant neuf. Américain. Etonnant… Il n’était pas loin de s’en vanter auprès de ses collègues quand quelque chose tomba dans une des pièces secondaires. Il se tourna sniper en main, avant d’expirer sauvagement : ce n’était rien d’autres que Troy fouillant dans les magazines de charme d’un vestiaire. Quel con… A cet instant en tout cas, quand Jorge posa son casque et s’assit sur une chaine très usée, plusieurs options s’offraient à lui. Eliminer les deux gardes devant la grande porte de l’amphithéâtre au sniper, et se donner suffisamment de temps pour débusquer les autres, contourner le bâtiment pour essayer une autre entrée, ou attendre. Tout simplement. Ce qui lui foutait le moral en l’air, c’était surtout ce sentiment d’incompréhension qui régnait au sein de l’escouade. En particulier concernant Troy. Le texan n’avait pas encore tiré le moindre coup de feu, au contraire de Jorge et Cooper. Il n’y avait plus qu’à espérer que ça ne lui ferait pas peter un câble. Jorge porta sa gourde à ses lèvres, les yeux rivés sur une photographie de sa femme, et de sa fille. Six mois. C’est le temps qu’il faudrait pour que l’Amérique donne la liberté à sa famille. Six mois.

Deux jours s’écoulèrent au fond de cette cabane dans l’attente d’ordres nouveaux. Il n’y avait guère eu de changements du côté de l’amphithéâtre. Trois rotations de gardes d’après Cooper, ce qui indiquait au moins six soldats à l’intérieur. Quarante-huit heures plus tôt, le mot d’ordre était « repos », ou du moins « surveillance rapprochée ». Rester au contact, mais ne pas agir. Cette situation n’avait rien de nouveau pour trois hommes habitués à une guerre fantôme, mais le poids de l’action pesait lourd dans la balance. D’autant plus qu’il n’y avait pas eu le moindre contact avec l’extérieur depuis ces fameuses quarante-huit heures. Depuis quelques temps, les soirées devenaient très froides. Vraiment froides. Jorge ne s’attendait pas à se les cailler autant, et pourtant… Au début, il se concentrait sur sa chaleur corporelle, attendant le petit matin pour retrouver des couleurs. Des puits de pétroles explosaient pratiquement tous les jours, à divers moments de la journée, ou de la nuit. Troy observait. Les yeux rivés sur l’ennemi, le fusil de sniper à un mètre de son paquetage. Ce fusil et lui, bien qu’inconnus l’un envers l’autre, avaient déjà une histoire. Un léger sourire sur le visage, il se souvenait de ses classes d’éclaireur sniper, avortées rapidement pour devenir simple marine. Aller sur le terrain, sans perdre un instant, c’était tout ce qu’il souhaitait. Certains officiers considéraient les éclaireurs snipers comme des starlettes. Ils affirmaient voir en eux des « Soldats Nuls, Inutiles, Planqués Et Râleurs ». Ce n’était pourtant pas mieux que la définition d’un Jarhead : mot masculin, nom d’argot signifiant « tête de bocal ». Autrement dit, marine américain, dérivé de la ressemblance entre la coupe de cheveux réglementaires de celui-ci et d’un bocal. La tête du marine était donc aussi, par application, un bocal, simple récipient vide. C’était tout ce qu’il avait dans l’esprit quand les hauts officiers en place, bien au chaud dans leurs quartiers, ne s’inquiétaient pas de leur sort. Une sensation qu’il partageait avec Cooper et Jorge. Ils ignoraient dans quoi ils se fourraient avant qu’il ne soit trop tard. Les « renseignements ». Tout tournait autour d’informations invisibles. Exactement ce que leur avait appris leur sergent instructeur avant de s’envoler pour l’Irak. « II y a trois choses que vous ne devrez jamais croire : les prévisions météorologiques, le menu de la cantine et l’idée d’avoir des informations en continu ». Il disait même que les soldats se plaignaient tout le temps. Jorge n’était pas enclin à se plaindre, mais il n’aimait pas la situation actuelle, évidemment. Ça n’avait rien à voir avec le travail que trois marines comme eux avaient le plus de chance de réussir. Ils auraient dû être là pour rassembler des documents, identifier une cible, appeler un soutien aérien immédiat pour faire sauter cette saloperie, ou peut-être récupérer des otages en cours de route. Mais rester bloquer devant l’ennemi faisait figure de question à dix milles dollars pour lui. Après tout, si l’armée n’avait pas voulu de cet avant-poste, ils n’auraient pas eu besoin d’être là du tout. Personne n’aurait eu besoin de se faire tirer dessus, ni de passer des jours à trainer trente kilos de paquetages à travers des terres arabes. Et Ryan ne serait pas mort. Non, il devait y avoir une explication, Jorge en était convaincu. Mais rien. Trois jours de plus.

-Putain, j’en sais rien… Ali ? bredouilla Cooper en boxant contre une poutre, les mains emmitouflées dans des serviettes.
-Ali ? N’importe quoi ! T’es sûr que t’es boxeur ?
- Hé calme-toi deux secondes, Cooper. Tu vois un mec frapper trois jours sur un poteau et tu décrètes d’office que le type succèdera à Tyson ? Tu s’rais pas le genre de gars qui chambre un basketteur quand il envoie son papier à côté de la poubelle ? rétorqua Troy en ricanant.
-Exactement ! Y’a pas de hasard dans la vie, si tu shootes pas la poubelle, tu shooteras pas à 3pts. C’est la base de tout, mon frère !
-La base de tout… Mais sûrement pas la base de ce foutu job.
-Ouais… Sérieusement Troy, continua Cooper en avalant un morceau de viande séchée, tu t’es jamais demandé ce que tu foutais ici ? Tu vois, j’suis pas sûr que ce job de militaire digne d’un office de tourisme soit vraiment le pied. Hum, enfin, ça fait bien sur mon CV, mais ça m’apporte quoi en tant que personne ? Ça va me grandir, comme futur entraineur de volley féminin de division 3 ?
-Entraineur féminin ? Tu ferais pas ça pour Cynthia Woodman ?
-Qu… Quoi ?
-T’as oublié qu’on était dans le même lycée, Cooper.
-Hum, c’est vrai… Et alors ? Un cul à passer au barbecue ! Des loches à passer à la broche…
-Ouais… C’est une merveilleuse image, Cooper, et je te remercie de suppose qu’il y a bien un être vivant capable d’éprouver des sentiments humains derrière les multiples névroses de Cynthia Woodman.
-Rha, mais c’est qu’une façade, t’as pas compris ça ? Elle a juste besoin de se faire grimper !
-T’es désespérant…
-Et toi trop terre à terre, mon pote. La « casse-couilles », cette foutue armée, c’est tout ce qui compte pour toi.
-Je… Troy s’immobilisa. Il fixa le mur avec insistance, avant de ressuyer la sueur de son front avec une serviette. « La casse couille », c’est tout ce qu’on a.
-Tu me dépri… Cooper se tue.


Un appel radio vint subitement mettre un terme à la conversation. Jorge s’empara du téléphone avec hâte, et y posa son oreille. « Deux minutes » mima-t-il à un Troy impatient. Deux minutes, c’était long. Troy préféra les compter en secondes, pour passer le temps. Il avait conscience de faire perdre la tête à Jorge en faisant les cent pas derrière lui, marchant de long en large, mais soit. Il se concentra sur Cooper, agenouillé derrière une armoire. Son estomac bouillonnait. Le bruit de son pouls dans ses oreilles devenait presque dérangeant. Il se dirigea vers son fusil de sniper, et visa le thorax de l’un des gardes, devant lui, par un étroit trou dans le mur. Il n’y avait plus qu’à attendre les ordres…

-On s’arrête là, messieurs, soupira Jorge en coupant sa radio. On a réussi.
-Qu… Quoi ? Réussi quoi ?
-A indiquer la position de leur cible. L’aviation débarque avec de jolies bombes dans moins de dix minutes pour passer le coin sous silence. Je sais pas vous, mais moi je me casse, amigos.
-Je… Je ne comprends pas, fit Troy, en gardant l’ennemi en ligne de mire. On aurait pu descendre ses hommes nous-même…
-Ordre du colonel. Garde ton jouet si ça te chantes, mais j’le porterais pas pour toi. Allez marines, on fout le camp avant que ça saute !
-Qu’est-ce qu’ils foutent… Y’avait déjà pas grand monde dans l’immeuble, et le jour va tomber… Merde… continua Troy, incapable de faire le moindre mouvement. Attends. Attends, attends… Rappelle-moi Golf Charlie, demande leur une permission de tirer…
-Je suis désolé, Troy.
-Que… Sur quelle putain de fréquence tu es, Jorge ! On s’en branle des ordres il est là, juste là ! Je le vois d’ici, je suis en position idéale… Rien qu’une minute, le temps de m’en faire un petit… Tout va partir en fumée, de toute façon !
-Troy, tu commences à me faire flipper là, lâcha Cooper en se plaçant derrière Arias. Allez, ramènes-toi.
-Monsieur, monsieur ! Supplia Troy en arrachant la radio des mains de son sergent, permettez-nous de tirer un coup de feu, juste un coup de feu avant que vous ne bombardiez toute la vallée. Non non écoutez… Monsieur, monsieur, monsieur écoutez-moi… On… On ne dira rien à personne. Rien du tout je… Ce sera notre petit secret, hein ? On a un magnifique point de mire, laissez nous tirer, faire feu, je…
-Golf Charlie 8.1.4, beugle Arias en reprenant son bien, les ordres sont bien reçus, nous attendons votre signal pour nous mettre à couvert, terminé. Faut te ressaisir, Troy !
-Mais BORDEL ILS VONT CREVER DE TOUTE FACON, LAISSE MOI FAIRE CA MOI-MEME !
-Putain, Troy, mais qu’est-ce que tu nous fais là, cracha Cooper en le plaquant au mur, merde ! Qu’est-ce que… Cooper vit alors Troy sortir son 9mm pour le pointer vers le mexicain.
-Donne-moi cette radio ! Beugla-t-il en visant son ami. C’est pour ça qu’on est là ! Ca fait cinq jours, Jorge. Cinq jours ! On peut le faire, putain ! IL EST A MOI CELUI LA ! IL EST A MOI VOUS COMPRENEZ ?! A MOI ! PUTAIN DE CIVILS DE MER…
-Troy, merde ! hurla Cooper en se jetant sur lui. Un coup de feu retentit alors dans la salle, la balle mourant à quelques centimètres d’Arias, dans une armoire en bois.
-Ils… ILS N’EN SAVENT RIEN, D’OU ON A DU PASSER POUR EN ARRIVER LA ! ILS N’EN SAVENT RIEN CES CONS LA ! PUTAIN ! Lâche-moi ! Lâche-moi, fous-moi la paix ! On… On avait le droit de le faire, nom de dieu ! cria Troy, en larmes.
-Golf Charlie 8.1.4, Golf Charlie 8.1.4, répéta Jorge en vérifiant l’extérieur. Donnez-moi l’heure d’arrivée de l’aviation s’il vous plait. Je… Bien reçu, merci.
-Qu’est-ce qui ne va pas, Jorge ?
-Les gardes ne sont plus en place. Ils ont dû entendre les coups de feu.
-Merde… Combien de temps avant le bombardement ?
-Hum… Quatre minutes.


Il n’y eu le temps de rien. Juste trois ombres, filant en direction du désert, pendant qu’un F15 Eagle bombardait la zone, réduisant l’avant-poste de Sami al-Sdar en un immense tas de ruine. Il n’y eu pas non plus le moindre cri, si ce n’est les pleurs de Troy, s’effondrant dans le sable en lâchant son arme. Jorge ne l’avait jamais vu dans cet état. Il n’aurait jamais imaginé que cette guerre lui ferait perdre la tête. Pas lui. Le bruit des explosions résonnaient encore dans son crâne, au moment où il crut apercevoir une oasis. Des bruits, des murmures, perdus dans le lointain. En dessous, c’était noir comme de l’encre. Il réfléchit à tout, et à rien, au fil d’un temps qui ne lui appartenait plus. Quelque chose lui ébranlait le bas de la jambe : un foutu morceau de métal, profondément entaillé dans sa cuisse. La douleur était une sensation qu’il pouvait contrôler. Après tout, il avait subi la même préparation que plusieurs milliers d’hommes aptes au combat. Mais celle qui venait de Troy lui était inconnue. Dans une poignée d’heures, il serait surement renvoyé au pays, sans aucun moyen de retour. La bénédiction de n’importe quelle AUTRE marine normalement constitué. Deux heures plus tard, l’équipe du sergent Ford débarqua dans une camionnette usée par le sable, rapatriant l’escouade en cours de route. Il continua sa traversée de l’angoisse jusqu’à la base la plus proche, où une marée de Jarheads bougée d’un mouvement ordonné. Dès que les moteurs du camion s’arrêtèrent, il fut frappé par le calme qui émanait de tous ces gens. Même après plus de cinq jours dans une cabane quasi-abandonnée. Dans le camp plein à craquer de soldats, l’air sentait la sueur, la peur et les entrainements à outrance. Et l’attente. L’air était empoisonné d’une attente qui allait bientôt prendre fin. La guerre venait d’être déclarée officiellement. Tout était silencieux. A croire que tout ce qui s’était passé au cours des dernières heures n’avait pas eu lieu. La terre vibrait presque sous ses semelles, et il avait les yeux rivés sur ses bottes, étudiant la poussière qui y était collée, quand une paire identique arriva dans son champ de vision. Le colonel Sheppard le balaya d’un regard glacial, et lui tendit un morceau de papier à l’écriture incompréhensible. La fin de contrat de Sean Troy, à effet immédiat. Jorge ne pensait pas être arrogant, mais quand il demanda au colonel des explications, celui-ci ne perdit pas une minute à lui faire comprendre ce qu’il savait déjà. Troy n’était « qu’un simple bleu bite, pas de quoi entacher une si belle journée de soleil ». Hum… Encore une jolie journée de soleil…


A SUIVRE…
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptySam 14 Nov - 17:43

Chapitre 3 : La loi du plus con


Jorge dégusta, si on peut appeler ça une dégustation, un morceau de poulet surgelé accompagné d’un épi de maïs, et d’une tranche de pain brioché. Son nouveau peloton avait de la gueule. Mais une bonne partie des marines qui partageaient son camp pour la nuit ne seraient surement plus au même endroit demain matin. Depuis sa dernière escapade, Jorge avait été trimballé au bon vouloir du patron sur plusieurs milliers de kilomètres. Et après quelques 300 jours dans le désert, 400 milles soldats avaient été déployés un peu partout. Autant dire que pour le mexicain, tous les visages se ressemblaient. Tous, sauf celui de Cooper, le dernier membre de son escouade d’origine. Il n’aurait jamais cru que cet enfoiré de Texan serait son bras droit après un an dans les marines, lui qui rêvait de se faire la malle au bout d’une semaine. Comme Jorge, Cooper aurait apprécié un repas. Un VRAI repas. Les yeux rivés sur une foule de militaire, il se força à se rappeler que sa faim constante n’était pas réelle. Il était fatigué, voilà tout. Selon son major, il avait pourtant consommé la quantité adéquate d’éléments nutritifs pour la journée. Un somptueux, et doux tissu de conneries. A sa gauche, des véhicules blindés passaient sur un chemin de terre, allant tous dans la même direction et emmenant avec eux des centaines de marines vers une zone de guerre. Oui, il était à peu près sûr de l’endroit où ils les emmenaient. A plus d’une centaine de kilomètres à l’est d’une petite ville appelée Samarra. Les officiers avaient choisi les points de ralliements le long d’un immense trajet vers Bagdad, en tenant compte que les irakiens s’attendraient plutôt à une dispersion à travers tout le pays. Cooper réfléchit, luttant contre la somnolence. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front alors que la température avoisinait les 50 degrés. Son entrainement lui avait interdit de se laissait distraire par les situations extérieures, quelles qu’elles soient. Il était pourtant rongé par l’image de sa femme, pas besoin d’être un génie pour le découvrir. Tout comme Jorge Arias.

-Arias, Cooper ! Gronda un homme, derrière eux. Très vite, les deux marines aperçurent le sergent Hyke, chef du peloton 45. La crème de la crème.
-Sergent, firent-ils en cœur.
-Soyez attentifs. Le colonel veut deux de mes meilleurs soldats sur ce coup, avec formation d’éclaireur sniper. Cooper, Jorge, que dieu me bénisse, ça tombe sur vous. Pourquoi ? C’est mon problème. On a eu pas mal de rééditions, des unités toute entière, mais la garde républicaine est encore active. Ceux-là, c’est des durs, les pires, le noyau du réseau Hussein. Gardez bien la tête froide. Le colonel est là-bas, il arrive pour le briefing.
-Très bien, sergent.
-Ah et… merci sergent, continua Cooper, conscient que cette mission lui changerait les idées, enfin si on veut…
-Quoi ?
-Merci, sergent.
-Me remercie pas, contente toi de rester en vie. En route !
-On vous attend, sergent ! marmonna le colonel Kazinski. Laissez-les-moi. Bien. C’est vous deux les meilleurs têtes de cons de l’équipe de Hyke ?
-Euh… Oui, mon colonel, fit Jorge, hésitant entre prendre cette phrase pour un compliment, ou pour une insulte.
-Si c’est lui qui dit que vous êtes bons, c’est que c’est pas du flan. Parfait pour ce genre de mission, une mission pour laquelle n’importe quel marine buterait sa belle-mère. On a 150 gardes républicains plantés dans ET autour d’une immense tour de contrôle où est retenu Jackson Honestville, un journaliste américain. Il est le seul à avoir pu approcher suffisamment Saddam avant que cette guerre lui explose à la gueule, et surtout le seul à savoir où cet enfoiré se planque. Coordonnées 7.0.3.0.0.9. La patrouille de reconnaissance a repéré un immense réseau de canalisations dont l’entrée n’est pas surveillée. Ce sera dégueulasse à voir, à sentir, mais c’est notre seul chance de récupérer le marchant de papier en un seul morceau, et de le ramener au bercail. Toute mon aviation est bloquée au nord jusqu’à 18h demain soir, alors si vous parvenez à le ramener en vie, on pourra vous rapatrier avant que ces cons d’Irakiens aient eu le temps de comprendre ce qui se passe. Et il s’agira pas de jouer les rambos de la troupe, d’accord ? On voit bien ce que ça a donné avec votre copain Troy… Reçu ?
-5 sur 5, colonel.
-A la bonne heure ! Mettons ce festin ambulant en route, messieurs !


Deux heures. C’est le temps qu’ils eurent devant eux avant de partir vers l’inconnu. La lune était dans son premier croissant quand ils arrivèrent à douze kilomètres de la bouche d’entrée, et Jorge lui en été reconnaissant. Dans leur tenue actuelle, ils se seraient fait remarquer de loin, si la lune était pleine. « Encore une connerie à laquelle ces pendejos ne pensent pas ». Il étouffa cette opinion critique de ses supérieurs, pas franchement inhabituelle pour lui, et décida qu’il y avait sans doute des choses qu’ils savaient à ce sujet et lui, non. Après tout, il avait des ordres. Une petite demi-heure après leur déploiement en plein milieu du désert, ses jambes étaient lourdes. Il fit un petit détour vers l’un des très rares point d’eau indiqué sur la carte, et s’arrêta le temps de couvrir un peu plus son équipement et sa tenue de boue. Cooper en fit de même, à contrecœur. Il était inutile de tenter le diable. Prudent, ils marchèrent à toute vitesse pour arriver avant l’aube, accomplir cette mission rapidement n’était pas de refus. A quatre cent mètres de la tour de contrôle, plus petite qu’il ne l’avait envisagé, ils ralentirent, leurs jambes devenant trop lourdes. Une approche silencieuse était nécessaire, et il y avait toujours la possibilité d’une embuscade. Ils ne prendraient donc aucun risque, attendant le bon moment pour se faufiler dans les égouts. Pendant les deux cents derniers mètres, ils se mirent à plat ventre et rampèrent dans un sable glacial. Cooper réprima un fou rire en voyant son partenaire vomir devant l’entrée des canalisations, visiblement petite nature devant l’horrible odeur qui s’y dégageait. Ce n’était, certes, pas pire que les deux corps calcinés qu’ils avaient croisés plus tôt, mais tout de même. Il y avait environ un kilomètre depuis l’entrée de la cave jusqu’à la première bouche d’égout, à l’intérieur du complexe. Un kilomètre les pieds dans la merde, littéralement. La suite des événements offraient à Jorge cette étrange impression de déjà-vu. Une marche pesante et frénétique, rythmée par les jurons de Cooper dans l’inconnu. Ils devaient restés vigilant, entendant par moment les discussions de gardes républicains au-dessus d’eux. De la sueur perlant sur son front, il glissa un couteau, lame acérée et dentelée près du manche, dans son ceinturon. Le mexicain pouvait marcher longtemps, il le savait. L’habitude des entrainements, sans doute. Raison de plus pour ne pas se laisser surprendre, et continuer. Les décors se modifièrent peu à peu, d’autres sensations se mêlant au dégout qu’il tentait de réprimer. Toujours cette humidité sur la peau, sur les vêtements, toujours ces gémissements dans la nature, toujours cette angoisse à chaque sons. A un moment, Jorge entendit un bruit suspect et sortit son précieux couteau, prêt à se défendre, quand un rat s’extirpa d’une série de tuyaux et s’enfuit aussi rapidement qu’il était apparu.

-Fais gaffe, Rusty James, s’esclaffa Cooper le regard moqueur, c’est vicieux ce genre de prédateur. Et encore, t’as pas rencontré d’alligators.
-La ferme, gronda l’homme apeuré, avant de ranger son arme blanche. Tu tiens vraiment à trouver une excuse pour avoir mon poing dans ta gueule ?
-C’est pas déjà le cas ? Allez ! Je me demandais quand t’arrêterais d’être gentil…
-Coop’…
-Quoi, tu vas m’obliger à parler de ta mère ?
-Hum… On fait un break. Vingt minutes, maximum. On n’est plus qu’à cent mètres de l’entrée, et le niveau de l’eau augmente. J’ai besoin de sécher un peu, amigo.
-J’te comprends. On est dans le pays le plus aride du continent, et j’trouve moyen de me les geler. Putain…


Vingt minutes, c’était tout ce que Jorge leur accordait. Un dixième de seconde plus tard, ils reprirent la route. Le terrain descendait par la suite en pente douce. L’estomac grognait sous la combinaison de Cooper, qui n’avait rien avalé depuis la veille. A en juger par les couloirs sombres des allées, plus propres et moins étroits, ils ne devaient pas être loin de leur objectif. Un mauvais rictus sur le visage, Cooper réfléchit. Il aurait tout donné pour être ailleurs, et laisser sa place à Troy, qui n’en demandait pas tant. « Dire que c’est le moins risqué de notre mission… » murmura t’il en enjambant une série de câbles électrifiés. La puanteur environnante s’effaça peu à peu, laissant place à une illusion. Celle d’un d’espoir. Curieusement, il ne se sentait pas trop mal. Les douleurs s’estompaient au fil des heures, sa démarche était plus sûre, plus élancée. Il se sentait capable de tenir jusqu’au soir, sous les indications de Jorge, et ce malgré le manque de sommeil. Si pour son partenaire l’idée de sortir de cette merde ne procurait pas la moindre émotion, elle remontait facilement le moral du texan. Il appréciait la sérénité, même illusoire, d’un instant éphémère et rassurant. Toutefois, leur progression n’était pas très rapide. Les sous-sols devenaient de plus en plus impraticables, la faute à une eau croupie fort envahissante. Jorge et Cooper devaient maintenant traverser cette angoisse et maintenir paquetage et fusil au-dessus de leurs épaules, pour ne pas rouiller le matériel. Ce qui, évidemment, n’était pas une partie de plaisir. A bout de souffle, Jorge se donna une minute. Rien qu’une minute. Sac à dos dans les bras, il fit signe de la tête en direction de son partenaire, et reprit la route. Au bout d’une dizaine de minutes, ils tombèrent sur une sorte de petit ruisseau peu profond mais assez large, bloquant l’accès à la bouche d’égout menant au complexe. Ils pouvaient voir des rayons lumineux s’échapper de celle-ci, à six mètres devant eux. Cooper avait plus de force que son équipier, et était surement dans de meilleurs conditions. Mais c’est pourtant Jorge qui, sans demander son reste, pataugea le premier au milieu du canal. Cette sensation de froid remonta en lui jusqu’au visage, qui frissonna dans l’instant. Il était noir de crasse et de boue de la tête aux pieds. Il tenta brièvement de se débarbouiller, devinant des traces de sang et plusieurs peaux mortes se détacher de ses blessures. Rafraîchi pour un moment, il fit signe à Cooper de passer derrière lui. Un dernier effort, et les voilà au sec, en plein milieu d’une salle commune. Jorge posa délicatement ses affaires sur le côté, à genoux, et place un silencieux au bout de son arme. Sans attendre, il vérifia les placards, les murs, et verrouilla la porte par précaution. Ils étaient enfin sortis de cet enfer. Jorge en profita pour soigner ses brûlures, ôta son casque rempli d’eau et avala un morceau de viande déshydratée. De temps à autre, il entendait des gardes vagabonder dans les couloirs, et son sang ne faisait qu’un tour : s’ils décidaient d’entrer, la mission était perdue. Une chance pour eux, ce n’était pas le cas… pour l’instant. Fouillant les bureaux à la recherche d’indices, Cooper ne trouvait rien. Pas le moindre signe de ce Jackson Honestville, ou de n’importe quel autre prisonnier américain. Ils devraient sans doute gérer ça par eux-mêmes, encore une galère…

-La suite ? grommela-t-il en observant Arias réfléchir.
-On reste ensemble, ce sera déjà un bon début. On peut vraiment pas se permettre de se séparer, pas maintenant.
-Merveilleux…
-On sait qu’il est là, Cooper, rassura Jorge en gribouillant quelques mots sur des documents trouvés sur place. J’suis pas convaincu que ses pendejos s’attendent à nous voir débarquer ici. Il suffit juste d’attendre le bon moment. D’après Kazinski, l’installation n’est pas très grande. Y’aura qu’à suivre les cris.
-Tss…
-Quoi ?
-La loi du plus con, Jorge, s’esclaffa Cooper en ne quittant pas la porte des yeux, quelques ombres s’y engouffrant de temps à autre. La loi du plus con.
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Merde, Coop’, garde la tête froide.
-Quand… quand j’étais gamin, j’allais souvent en vacances chez mon oncle, en Arizona, commença Cooper en rechargeant son arme. Il vivait du côté de Glen Canyon, un vrai sac à merde de paysan ce type ! J’te jure, je sais vraiment pas pourquoi mon père m’envoyait la bas. Problème de thune, d’alcool, j’sais pas trop. Toujours est-il que j’y allais, et pas un jour ne se passait sans que je sois passé à tabac. Hum… ça avait ses bons côtés. Je devenais plus fort. Plus solide. Je lui faisais comprendre que ça n’avait aucune importance, et que me rendre plus fort valait bien quelques sacrifices. Tu vois Jorge, y’a absolument rien, à Glen Canyon, hormis une fac de pleine de redneck’s en chaleur, et un désert blindé de serpents. Alors j’me suis rendu à l’évidence, il fallait que je me serve de ce que mon oncle avait à m’offrir. Hiérarchie des prédateurs, comme il le disait. Bouffer avant de se faire bouffer. Tuer avant de se faire tuer. C’était la loi du plus fort, à qui survivra le plus longtemps dans une famille sans le sous, et sans la moindre putain d’éducation. Je… J’voulais pas finir comme ça, comme lui. Comme eux. Il fallait que je sorte de ce trou à rat le plus vite possible. Mais mon oncle avait raison sur un point : la loi du plus fort. Alors j’ai commencé à aller chasser avec lui, pour apprendre deux ou trois rudiments de base. Une semaine, deux semaines… De temps en temps, j’avais même droit à des félicitations. Oh te méprends pas, ça consistait juste à pas me faire taper dessus. Quand j’en ai su suffisamment, j’ai commencé à braquer des épiceries, des gens, dans la rue. N’importe qui. N’importe quoi pour me faire du fric. Sortir de cette galère. Quand mon oncle a su ce que je faisais, il m’a plaqué au mur avec un couteau à viande, et n’a même pas cherché à m’en dissuader. Lui, tout ce qu’il voulait, c’était le pognon. Il ne me laissait aucune chance, alors je lui ai dit tout ce qu’il voulait savoir. Qu’il baisse sa garde… et je lui ai planté le couteau dans la nuque. J’avais 16 ans. Je… J’ai même réussi à faire passer ça pour une légitime défense. Après tout, le casier judiciaire de cet abruti parlait pour moi. J’avais transformé cette loi du plus fort en loi du plus con. Et à ce petit jeu, j’étais le meilleur. Tout… Tout ce qu’on vit, là, maintenant, c’est rien d’autre qu’une foutue boule à neige. Des gestes à répéter encore et encore, pour une mission dont on se fout totalement. Notre guerre a commencé, qu’on le veuille ou non. Et le truc, c’est que j’ai l’impression d’être dans une scène à la soldat Ryan. Envoyer deux mecs au suicide pour en sauver un seul… J’ai du mal à me faire à l’idée. Enfin… On va aller le sauver, ce foutu marchand de papier. De toute façon, on n’a plus que ça à foutre, maintenant.
-Je… Jorge resta sans voix, fixant le regard de son partenaire.
-Ah, par contre, tu devrais te baisser.
-Qu… Quoi ?
-Comme tu voudras. Trois, deux, un…


Jorge se baissa sur les ordres de son homologue, qui devait avoir un sixième sens caché. Une balle, celle de Cooper, effleura son visage avant de perforer le corps d’un garde républicain, de l’autre côté de la porte. Il venait d’attaquer avant qu’eux ne le fasse, il venait probablement de sauver la vie du mexicain. Jorge fit un bond vers la gauche, se réfugia derrière un bureau, incapable de bouger. La porte était grande ouverte, Cooper se chargea d’abattre plusieurs miliciens dans un long couloir extérieur. Une détonation. Un bruit sourd, et un sifflement dans les oreilles. Du coin de l’œil, Jorge devina Cooper s’effondrer. De la poussière et des morceaux de bois volaient en éclat tout autour de lui. Puis rien, il ferma les yeux, conscient que la mission venait d’échouer. Il se foutait de savoir s’il allait vivre, ou mourir dans l’instant, parce qu’au fond de lui, il était convaincu de s’en sortir. Loi du plus con.


A SUIVRE…
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptySam 14 Nov - 17:43

Chapitre 4 : Jordan.


-Aistayqaz li . alllaenat alkulibat sakhif , austayqaz li ! Toujours obligé de parler arabe avec ces connards… Oh. Hé ! Oh ! Voilà… T’es réveillé, mon gars ? Parfait. Je vais… Je vais profiter du fait que tu ne puisses pas répondre pour être le plus complet possible, mon pote. Je m’appelle Jordan. T’as pas besoin d’en savoir plus pour l’instant. Hé ouais, c’est comme ça, les gens changent vite de camp quand ils y voient un intérêt commun. J’ai juste gardé la petite étoile ricaine’ pour le coté prestige, tu vois ? Qui sait… Peut-être bien que tu finiras par travailler pour moi, haha ! Bref, je vais être franc, j’ai pas envie de te tuer. J’ai envie de te voir bosser pour moi. Et ce sera dur si t’es morts, pas vrai ? Mais… enfin t’as buté mes hommes… un sacré paquet, même. Et ça, ça me les gonfle. Alors… y va surement falloir que tu paies pour ça. Bon dieu, Yazid, t’aurais pu y aller doucement, merde ! Y m’regarde avec des yeux de grenouille, ce con !
-Désolé, patron.
-Faut pas lui en vouloir, il est tendu du string ! Après ce que toi et ton petit copain… Cooper, c’est ça ? Tiens ! Mate-moi ça Yazid, le nom de son pote, ça le fait réagir ! Peut-être qu’y me trouve sympa ! Allez, adjugé, voilà ta putain de résidence secondaire ! Après tout, t’as accompli une putain de quantité de merde en tous genres, non ? Tu mérites bien des vacances bordel… Haha, devine qui vient de devenir ton meilleur pote ? Moi, du con ! Enfin, si tu te comportes correctement… Bon sans te manquer de respect, on va passer aux choses sérieuses, si tu le veux bien. Voilà les faits : il se trouve que tu serais bien urbain de m’indiquer le lieu de rendez-vous de tes connards d’alliés, juste au cas où. Bien sûr, la localisation de tes avant-postes aussi, ça va de soi. Non. Non, s’il te plait, ne fait pas l’étonné. Parait même que vous avez un billard dans votre QG… Enfin, d’après un tocard plus bavard que toi. Beverly, tu connais ? Une vraie couille molle, ce troufion ! Il a balancé sans même qu’on lui pose la moindre question, un sacré manque de trippes… Une chance que mon pote Yazid lui ai déversé sous le nez. Bref, on s’en branle. La rumeur prétend qu’il avait un billard dans son dortoir. Merde, ça fait des siècles que j’ai pas fait un billard ! Hé ! Oh ! Jorge ! Reste avec moi, merde !
-Je crois qu’il tombe dans les vappes…
-Mais je m’en branle, Yazid, putain… Tu vois pas que je discute avec un ami, là ? Excuse le, c’est d’avoir joué à frotti-frotta avec ton pote Cooper, ça le maraboute toujours quand il s’occupe d’un homme.
-Qu…Armmmfff…Coofffm….
-Non, vraiment, ça sert à rien ce que tu fais, là. T’es bâillonné, mon pote. Maintenant que les présentations et les doléances sont faites, voilà les faits. Tu vois cette batte, dans ma main gauche ? C’est mon moyen de pression. J’ai l’habitude de lui donner un petit nom pour chaque prisonnier que je croise. Pour Cooper, c’était Shakira, rapport à la tête de sa gonzesse. Mais vu tes origines… Allez, merde, j’ai trouvé ! Tijuana ! Haha. Elle, c’est « Tijuana », ma batte de baseball fétiche. Elle me suit depuis que j’ai 15 ans, je m’en suis jamais séparé, vieux. Bon, je l’ai un peu customisé, je m’en cache pas. Putain, c’est énorme. Maintenant, tu dois te douter d’où je veux en venir. J’arrivais pas à me décider qui aurait l’honneur de faire sa connaissance. Toi, t’étais un peu trop mexicain… Mais lui, Cooper, c’est ça ? Ouais. Il était un peu trop bronzé, tu vois ce que je veux dire ? On aurait crié au scandale ! Putain c’était trop dur de choisir ! Et puis… j’ai eu une idée ! Haha… Mon idée favorite, quand j’ai envie de chanter. Un petit cochon, pendu au plafond… tirez lui la queue il pondra des œufs… Tirez la plus fort il pondra de l’or… Combien en voulez-vous… Un. C’était pour Cooper. Wouaaah, il encaissait comme un champion ! « Allo ? Y’a quelqu’un » ? C’est marrant, on aurait dit qu’il essayait de me dire un truc… mais je lui ai tellement défoncé la tête qu’il a jamais pu finir sa phrase. Fais pas cette gueule la, le mexicain. Je me chauffe juste. Rha, vous avez pas d’humour. Tu penses peut être que cet objet n’est qu’un objet inanimé ? Un morceau de bois sans intérêt, amoureusement tagué… Pas le genre de chose qu’on peut chérir ? Mais tu te trompes, bordel. C’est une dame… Mais parfois, ouais… ça arrive de temps à autre, qu’elle ne soit pas très aimable. En vérité, Tijuana est une salope. Mais c’est MA salope. Et cette salope m’a sauvé la mise un sacré paquet de fois. C’est la seule salope que j’ai jamais vraiment aimée. Si je pouvais, je la baiserais. Hé oui, ça signifie que dans mes moments d’intimités, j’y ai frotté ma bite, j’ai pas honte de le dire.
-Arrrmf…
-Alors certes, nos relations ont commencé lorsque j’ai défoncé la gueule de ton petit copain. La gravité de l’évènement ne m’a pas échappé. Crois-moi, je sais de quoi je parle. Et je ne nous vois vraiment pas diner ensemble pour partager nos putain de secrets les plus noirs. Cela dit, nom de dieu… Je me suis plié en quatre pour te montrer à quel point j’étais raisonnable. T’es encore vivant non ? T’as la mémoire courte, pour faire des yeux comme ça… Est-ce que je t’ai tué ? Est-ce que je t’ai étripé ? Est-ce que j’ai demandé à mes hommes de te mettre le cul en étoile de colonel ? Non. D’ailleurs, c’est une fausse menace. Autant j’adore la violence, autant je déteste la violence sexuelle. C’est… inconvenant. Enfin… Tu connais l’histoire de ce connard de Jarhead qui se croit très malin mais qui tombe sur plus malin et qui, à la fin, se fait buter comme un gros con ? C’est ton histoire. Mais ça, tu le sais déjà. Alors deux options s’offrent à toi. Faire le mort, ou me dire la vérité. Je saurais si tu mens. Je le saurais. Et je te tuerais pas, putain non… Pour atteindre le cœur d’un homme, faut pas essayer de le défoncer. Faut s’adresser à sa chatte. Les gens disent qu’il faut s’adresser à son cœur, mais c’est des conneries. Les mecs aiment l’amour, d’accord. Mais est-ce qu’ils placent autant d’importance dans les sentiments ? Tu cuisines un petit rôti de bœuf, et hop, la bague au doigt ? Mon cul, ouais. Les mecs, ils aiment baiser. Tous les mecs. Sans exception. Les jeunes, les vieux, les gros, les vivants, même les musulmans, t’imagines ? Désolé Abdoul. Euh… Yazid. Azid. Merde ! Tous les mecs. Au bout d’un moment, certains mecs… comme toi par exemple, trouvent une chatte qu’ils aiment vraiment bien fourrer. Ça devient leur chatte. Et en reluquant cette chatte la, tu peux briser le cœur d’un homme. Voyons à quoi ressemble cette chatte… Hum, mignonne, sur la photo. Comment elle s’appelle ?
-Filmmm…dergh….pufffffmm !!!!!
-Allez, comment elle s’appelle ? Arf, t’es vraiment pas loquace. En tout cas, elle a bon gout. Et toi aussi. Tu dois pas t’ennuyer, avec une pute comme ça à la maison ? Je me suis jamais envoyé de mexicaine, j’veux dire, de mexicaine pure souche. Un comble, non ? Haa… L’Amérique.
-J’tfff…tuermmméé...Armmftu…raiis….
-Tu… Tu me… Tu me tueras ? Ah, d’accord… Okay. Je vois. On va passer aux choses sérieuses. Yazid ! Espèce de pute borgne ! Tête de mort de merde ! T’attends que la mer monte ou quoi ? Apporte-moi le matos ! Yquduni 'ashyayiy sakhif !
-Voilà, monsieur.
-Oh la jolie boite en carton… Bon, je suis un poil déçu. « Je te tuerais… », c’était pas vraiment la réponse espérée. Alors j’ai étudié ton offre généreuse… et pour la réponse, j’hésite entre « va chier » et « va te faire enculer ». J’espère que t’as mis ton protège slip. Ouais. Ton protège slip. Parce que la, tu vas chier dans ton froc. Azid, Yazid, merde, ouvre la boite après mon départ, et laisse le seul avec lui. Je sens qu’il va vraiment causer à mon retour. Bonne journée, « Jorge Arias ».


Cet homme, brun et grand, avait des allures de jeune caïd de la pègre. Le visage boursouflé par les coups, desquels il n’avait d’ailleurs aucun souvenir, Jorge ne distinguait que vaguement le visage de son homologue. Celui-ci s’éloigna en sifflant une célèbre comptine, laissant son bras droit s’approcher du mexicain. Il était assis sur une chaise, ligoté et bâillonné, avec comme seule lumière du jour une étroite fenêtre à sa droite, trop petite pour s’y engouffrer. Elle donnait vers l’extérieur, preuve d’une chose, cette prison de fortune n’était pas si loin de la sortie. Azid, si c’était vraiment son prénom, posa délicatement la boite sur le sol, l’ouvra sans attendre, avant de donner un coup de pied sec en son centre. Celle-ci glissa jusqu’aux pieds du Jarhead, qui scruta derechef le paquet. Quelques secondes plus tard, une larme coulait sur la tête décapitée de Cooper…


A SUIVRE…
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptySam 14 Nov - 17:44

Chapitre 5 : Thank You.


Dimanche 06 Décembre 2015. Cyber Sunday. Hunico consulta le calendrier accroché au-dessus de lui, dans sa loge, sentant l’angoisse monter en lui. Six décembre, il ne lui restait donc que quelques heures avant d’affronter Ted Dibiase JR, Roman Reigns et Brock Lesnar dans un match sanglant, perspective peu réjouissante, et une belle raison de s’inquiéter. « Putain, cesse de t’obséder avec ça, se sermonna-t-il, en fixant le rond rouge entourant la date du jour. Essaie déjà de te sortir Dibiase de la tête, amigo. Ce sera pas ton seul ennemi, ce soir. C’est ta dernière chance d’obtenir une bonne note, ne la gâche pas »… Jorge soupira, et se laissa entrainer par ses pensées. Celles qui l’avaient renvoyé sur le terrain, celles qui lui avaient fait se rappeler sa tumultueuse relation avec Tijuana, des années plus tôt. Ces souvenirs lui inspiraient presque de l’effroi. Il faudrait un miracle, songea-t-il, pour s’en sortir. Il serait toujours un Jarhead, il se sentirait toujours comme eux, bloqués au milieu du désert, ou d’un ring, luttant pour leur pays comme lui-même envers sa famille. Il passait des heures à peaufiner ses échauffements, seul, persuadé que cette nuit pouvait être la sienne. Il avait laissé sa porte entrebâillée afin de profiter de la musique de son voisin, un rap tonitruant. Surement Morrison, ou Vontavious Porter. « Pas intéressé par le rap »… On avait gobé ses mensonges, comme toujours, faisant naitre en lui un petit rictus narquois entre deux coups dans son sac de frappe. Comme il se forçait à reporter son attention sur la musique, on poussa légèrement la porte de sa loge, qui grinça. Il tourna les yeux dans cette direction, pensant que Dibiase viendrait une nouvelle fois le soudoyer. Ce fut la petite tête blonde de sa femme qui apparut dans l’entrebâillement.

-Ça va, mon cœur ? lança-t-elle, stressée. Tu es sûr de toi ?
-Todo esta bien, mi amor. Incluso mas que bien ! répondit-il dans sa langue natale.


Hunico en oublia tous ses soucis. Il se leva de son siège, attrapant son épouse par les hanches pour l’embrasser. Généralement, le simple fait de la voir relativisait ses problèmes. Il les résoudrait, de toute façon, il n’avait pas le choix. Depuis son arrivée à la WFA, tout avait été étudié pour elle, et ses filles. Il se pencha de nouveau pour embrasser la jeune femme, écartant du pied ses outils de musculation et autres emballes de fast-food.

-Excuse-moi pour le désordre, princesa.
-Ta fille t’attend dans les gradins avant ton match, elle espère pouvoir te dire bonjour avant que tu entres sur le ring, lui dit-elle en souriant, pleine d’espoir.


Hunico eu une nouvelle poussée d’angoisse. L’entrainement n’était pas si important, mais il n’osait pas se confronter au regard de son ainée avant un combat. Il n’était d’ailleurs pas d’accord pour qu’elle assiste au show. Comme sa petite sœur, Jorge les trouvait trop jeunes. Une part bien trop importante de l’argent du GANG, reçu des mois plutôt, avait déjà que trop fini dans des places en ringside pour Raw ou Smackdown. L’argent. Un autre problème qu’il s’efforçait d’ignorer. Jusqu’à présent, il avait réussi à entretenir ce mythe de l’homme riche, capable de subvenir à n’importe quel besoin grâce au GANG. Mais depuis… Cette fable se terminerait le jour où il épuiserait ses fonds, il le savait. Sa femme n’en tenait absolument pas rigueur, mais le mexicain voulait tout bonnement le meilleur pour sa famille, ce qu’il n’avait jamais pu leur offrir avec Dibiase. Avant la guerre. Il s’approcha doucement de sa conjointe, à qui il mima un grand sourire gêné.

-Alors, qu’en dis-tu ? S’enquit son épouse, enjôleuse. Tu peux abandonner tes gammes pendant une dizaine de minutes ?
-Excuse-moi, mon amour, mais il faut vraiment que je finisse ces trucs. Et puis je t’ai dit que je ne tenais pas à ce qu’elle me voit pendant mes matchs, ça peut être violent, si les choses tournent mal. Surtout avec ses pendejos. Une autre fois, d’accord ?
-D’accord.


Elle ne parut que légèrement déçue par son refus. Comme une habitude… Se penchant par-dessus son épaule, elle aperçut le calendrier de son mari, la date du jour entouré plusieurs fois. A sa gauche, un poing américain, perdu au milieu d’une pile de vêtement. A sa droite, un tableau sur lequel étaient collés trois images. Reigns, Lesnar, Dibiase. Seul le visage de l’ancien WFA Champion était rayé.

-Pourquoi Lesnar… ? demanda-t-elle en désignant le tableau.
-Oh… C’est… C’est le seul des trois que je n’ai pas encore battu en un contre un. Et, bizarrement, le seul qui me filera peut-être un coup de main dans cette galère. Je suis désolé, princesa… Je ne vous accorde pas le temps que vous mériteriez.
-Tu es tendu, Jorge. Je sais que tu prends ce match très au sérieux. Je… Elle fixa Tijuana un bref instant, avant de reprendre : elle t’accompagne, encore ?
-Oui. Avant que tu entres, avant de reprendre mes échauffements, j’ai passé une heure à fixer ce mur, des images plein la tête. Cooper, nos missions, Tijuana… Si ce gamin n’était pas venu me sortir de là, quand j’étais détenu en Irak, cette batte de base-ball m’aurait couché au sol, et je serais pas là aujourd’hui.
-Arrête, s’il te plait…
-Et aujourd’hui, elle m’a sauvé la mise plus de fois que je ne pourrais l’imaginer. En Irak, ici… Je sais que tu ne l’aimes pas, mais…
-Je ne veux pas te perdre, Jorge ! Beugla sa femme en lâchant son étreinte. Tu es quelqu’un de bien, ne devient pas comme eux.
-Qui ?
-Eux. Dibiase, Lesnar… Je ne supporte pas de te voir faire ce boulot, et je sais que tu commences à y prendre gout. Regarde-moi. Merde Jorge, regarde-moi ! Tu tiens autant à nous qu’à mettre la main sur cet enfoiré d’américain.
-Ne dis pas n’importe quoi, ma puce.
-Je préférerais. Mais… Jure-moi que tu n’iras pas trop loin. Jure-moi qu’ELLE n’ira pas trop loin.
-Je…


Jorge se sépara de sa femme, marchant au bout de la pièce, adossé à ce mur qu’il fixait tant.

-Tu penses peut être que cet objet n’est qu’un objet inanimé ? Un morceau de bois sans intérêt, pas le genre de chose qu’on peut chérir ? Tu te trompes, princesa. C’est une dame… Mais parfois, ouais… ça arrive de temps à autre, qu’elle ne soit pas très aimable. J’ai vu ce qu’elle était capable de faire. Je ne ferais pas deux fois les mêmes erreurs. Ce que je fais, je le fais pour vous. Mais ce titre, j’irais le chercher, pour moi. Je veux voir les yeux de ma fille briller pendant qu’elle m’appelle champion… Je veux que ma princesa n’ai plus jamais à avoir peur de vivre dehors.




Justin Roberts (au loin) : The following contest is a Fatal 4 Way Match ! Introducin’ first…

-Tu as confiance en moi ?
-Oui, répondit-elle sobrement, la mine anxieuse. Je t’aime, Jorge.
-Je t’aime aussi, mi amor, conclu le mexicain, attrapant sa batte avant de quitter la pièce.


Il se retourna, une fois, deux fois, sûr que sa femme ne le suivait pas. Posant Tijuana contre son épaule, il se dirigea vers le titantron avec un large sourire. Thank You.

-Mais bordel, je t’aime aussi, toi… Allons botter quelques culs.


FIN.
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Luttologue bedonnant
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Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 EmptySam 14 Nov - 21:18

Promo Silas Young Part 1



(j'ai pas fini là non plus je sais pas en combien de morceau je vais la faire (mais c'est beaucoup moins dense les HB's rassurez-vous ^^' ))



Préviousement dans les promos de Silas Young !

Citation :
" une décennie de tapettes à cheveux longs "

Citation :
" Phallocrate ! T'as qu'à aller dans une bibliothèque, tu sauras ! "

Citation :
" T'es sérieux là ?! "

Citation :
" Un livre. "

Citation :
" Silas Aloysus Young " !

Citation :
Je reconnais instantanément cette voix. Alors là... j'étais dans la merde... "

Citation :
" (à suivre ) "


Et maintenant... pas la suite !



Et oui bande de tapettes Silas est un heel et un heel ne tient pas ses promesses ! Boom dans votre cul ! Mwah ah ah ah ah!






Dans un monde rempli de bobos, de gauchos, de métrosexuels et de féministes, un homme, seul s'est levé pour lutter pour un idéal machiste et réactionnaire (et même si Silas n'est pas, encore, raciste, ne désespérons pas, il affronte Rusev maintenant, il peut donc le devenir ! ). Cet homme, ce héros de l'homme de la rue qui frappe sa femme, n'éduque pas ses enfants, boit de la bière en se grattant les couilles devant ces enculés surpayés de footballeurs ! Cet homme a un nom ! Et ce nom est... Silas Young !


Gbaccabeauf production présente, Silas Young dans : l'Ultime Héros 2 : Putain c'était pas sa guerre !



Temple Secret du Jeu Vidéo : Texas Extérieur (certains l'appellent " La Californie "), 14h30 du matin.

Le colonel Layfield et l'espionne de renommé internationale, Minnie James viennent d'entrer dans ce qui semble être un lieu où se produisent des combats... d'un genre spécial. Puisqu'il s'agit d'un rassemblement d'E-sport. Sous les yeux d'une foule assoiffées de combats vidéoludiques, s'affrontent dans des jeux de combats variés, allant de Tekken 3 à Street Fighter 4. Les combats battent leur plein, quand soudain, sous les huées de la foule, entre un mec, visiblement sévèrement burné, car pas armé (il n'a pas de manettes quoi ). Il se jette au milieu des participants et... les passe tous à tabac les uns après les autres. Certains concurrents finissent encastrés dans les téléviseurs, d'autres voient leur manette finir dans une partie de leur anatomie qu'ils auraient sans doute choisi de préservé. Quant aux femmes, elles sont, au mieux traitées de putes, au pire obligées de regarder une cassette vhs en très basse définition leur expliquant ce qu'était la femme au foyer parfaite dans les années 50. Après ce déchaînement de violence, l'homme auteur de celle-ci, un américain pur jus naturellement (ouais Silas Young, c'est pas comme si y'avait du suspense mais bon...) quitte les lieux. Minnie et le colonel se regardent, et d'un geste de haut en bas approuvent ce qu'ils viennent de voir.


Temple de l'Atmosphère de Repos des Terres Esotériques de Jean Claude Ducru, proximité de Los Angeles, Texas Extérieur, le lendemain 11h30... euh... bah du matin du coup


Le colonel et l'espionne sont dans le temple, dans une petite chambre reposante où un homme tire régulièrement sur des cibles cartonnées représentant des asiatiques (on suppose des Vietnamiens) à l'aide d'une mitrailleuse. Ils sont en compagnie de Silas. Ils sont assis sur un tatami, et ont des verres et du pinard qui tâche (une boisson d'hommes ) à disposition.

" Comme vous le voyez, explique celui-ci, en jogging et torse nu, je suis ici dans ce climat apaisé pour retrouver la paix intérieure.

C'est pourtant pas super évident au premier coup d'œil, réplique gentiment Minnie en baissant sa tête machinalement après le tir de la mitrailleuse, malgré le casque qu'elle porte sur sa tête, en plus de sa robe rouge qui ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination.

C'est donc là que tu t'es retiré, répond le colonel Layfield avec plus d'aplomb (et un casque sur la tête en plus de son uniforme militaire).

Et oui, c'est ici que je retrouve le calme et la sérénité, ici nous sommes encore en guerre avec les rouges, les femmes cuisinent et les hommes les plus virils sont les plus sportifs, et pas ceux qui versent des larmes comme des putain de fiottes de merde à la con de putes de salopes de leur mère de...

Frère Young, veuillez cesser de penser à toute cette négativité, intervient alors l'homme à la mitraillette qui, malgré le bruit, est parvenu à entendre les insultes de Silas.

Pourtant, nous avons vu ton intervention hier dans ce salon... affirme Layfield.

Vous savez colonel... j'ai le droit à des sorties. Je voulais aller voir un bon film d'action au cinéma quand je suis passé devant cet endroit... ça a été plus fort que moi, je n'ai pas pu résister... vous savez après la dernière fois... vous vous souvenez colonel ?

C'était quand tu avais dû aller au Comic Con c'est ça ?

C'est ça... avant ce salon j'étais considéré comme le meilleur agent secret des USA. A la fois discret, souple et imbattable au combat rapproché. J'avais emmené mon pote de toujours depuis deux mois, un saoudien à qui j'apprenais les ficelles du métier, il s'appelait Abdul Bashir. C'était un vrai mec, bon il avait un peu des idées à la con et j'avais voulu lui faire piger que la démocratie c'était mieux que son système de valeur inférieur. Comme il a rien voulu comprendre je lui ai mis des pains dans la gueule jusqu'à ce qu'on devienne amis.

La méthode américaine quoi, dit Layfield en hochant la tête.

C'est ça, confirme Silas. Et ça avait bien marché... jusqu'à ce qu'on aille dans ce salon. Le Bureau des No'Maam (National Organisation of Men Against Amazonian Masterhood ) nous avait envoyé là bas pour tenter de sauver quelques âmes perdues par les... avant ces machins avec des images sur du papier.

Les comics, fait James.

Et puis ces trucs là, avec des drôles de télécommandes...

Les jeux vidéos.

Et puis aussi ces films bizarres où les ennemis ne sont ni les russes, ni les nazis, ni Sadam... vous savez avec des vaisseaux spatiaux et ce genre de conneries.

La science fiction.

Et puis y'avait aussi ces types avec des oreilles pointues, et qui portaient des armures...

L'héroic fantasy.

Ouais p'tête, en fait j'm'en fous. Enfin bref... tout cela se passait il y a quelques années, au bon vieux temps, en 2008 en fait, quand notre bon président Bush était encore à la tête de l'état... "




" Sans vouloir bousiller votre flashback, il n'y avait pas du tout cette musique en 2008, le coupe James.

Sur mon baladeur-cassette, si, rétorque Silas.

C'est vraiment lui que vous voulez recruter ? Insiste Minnie.

Mais oui, c'est le meilleur, assure Layfield, continuez.

Bien, reprend Young je me souviens encore parfaitement de ce dimanche 8 juillet

D'après le calendrier c'était un mardi, corrige James.

Il faisait chaud, au moins 32 degrés, les corps des parasites plein de graisses perlaient de sueurs, les minijupes étaient ras la moule, les... habits des autochtones étranges... on aurait dit qu'ils venaient pas du même monde que nous.

C'était du cosplay... soupire Minnie.

Jamais j'aurai laissé sortir ma femme comme ça personnellement, continue Silas, insensible aux remarques de l'espionne.

Il est marié ? S'étonne Minnie.

Evidemment, lui répond Layfield.

Bon, chez moi, pourquoi pas, des fois ta femmes a le droit de s'habiller comme une pute, ça la change. Evidemment mon grand ami depuis semaines.

C'était deux mois tout à l'heure... s'afflige l'espionne.

Abdul, poursuit Young, était à la fois choqué par les tenues vestimentaires de ces femmes et même temps excité. Avec le recul, c'est là que j'aurai dû me douter que les choses allaient mal tourner. C'est en voyant une pancarte " câlin gratuit " que j'ai eu envie de vomir et de repartir. On ne pourrait sauver personne de la perdition dans cet endroit. Mais... Abdul voulait continuer. Il croyait en notre mission. Alors on est entré, on a tenté de s'infiltrer en territoire hostile. Certains se marraient quand ils me voyaient, quelques uns ont pris des photos avec moi en m'assurant que mon déguisement de "gros beauf " était hyper réussi et hyper osé en particulier la moustache. J'ai pas compris. J'avais qu'une envie c'était éclater ces connards qui devaient me prendre pour un putain d'homosexuel comme eux. Mais Bashir voulait pas qu'on grille notre couverture. Alors autour d'une bière, on essaie de convaincre quelques âmes égarées de leurs perditions. Ils ont dit que notre numéro était excellent et qu'on devrait faire des sketchs sur youtube. J'ai pas compris. On a continué, au milieu de ces machins japoniais et autres trucs de grosses tantouses. Y'avait des gus qui dansaient sur des tapis, d'autres qui exultaient après avoir gagné un combat... alors qu'ils faisaient qu'appuyer sur les espèces de télécommandes. Y'a une nana à un stand qui m'a proposé de venir jouer avec elle. Je refuse au début mais Abdul me dit que ça va griller notre couverture. Alors j'y vais... je me dis, hey t'as raison, elle fait un métier à la con mais elle n'en reste pas moins bonne cette pute. J'vais lui faire connaître ce qu'est un vrai mec. Bon on n'avait pas la même notion de jeu. Fallait que je joue une espèce de nana aventurière. Une nana qui part à l'aventure ? Chez moi on appelle ça une pute. Ou parfois une pute de la télé. Mais là apparemment c'était pas ça. Je dois avouer que là non plus j'ai pas tout compris. J'ai même pas pu toucher la nana qui m'avait dit de venir jouer avec elle. Et c'est après que les choses ont empirées... Abdul s'est retrouvé appelé sur scène, pour participer un espèce de truc de danse, ou il fallait appuyer sur des tapis en rythme avec la chanson ou je ne sais pas quoi. C'est parti en couille quand il s'est retrouvé en finale. Il restait deux mecs et deux nanas... et ils devaient rejouer une chorégraphie, que pas mal de monde, surtout les bonnes femmes, et les fiottes, connaissaient, sur une musique d'un film que j'avais jamais entendu (et vu pour le film).




C'était horrible ! Il s'est mis à s'arracher ses vêtements, il a dévoilé un espèce de collant moule burne en dessous de lui et un t-shirt moulant... et il faisait ces gestes bizarres... et là... là... j'ai vu sa virilité partir en morceau ! C'était vraiment horrible colonel ! Et tous ces gens qui applaudissaient ! C'était devenu à la fois une putain de danseuse et un espèce de geek boutonneux là ! C'était vraiment horrible colonel ! C'est comme si il avait perdu ses couilles devant moi colonel ! C'est après ça que j'ai décidé de me retirer colonel...

On a besoin de vous Silas, assure alors Layfield, et puis... vous ne devez pas finir votre carrière sur un échec !

Ouais pis ça fait un paquet d'année qu'on continue à le payer pour rien, poursuit James, ce serait bien que ça change.

C'est que vous avez pas été facile à retrouver... affirme Layfiled.

C'est parce que vous me cherchiez pas vraiment, rétorque Young.

Bon de toute façon s'il vient pas on appelle sa femme c'est ça ? Demande Minnie.

Vous croyez que j'ai peur de ma femme ? S'offusque Silas.

Oui. Répond James.

Ok je viens, mais c'est pas parce que j'ai peur de ma femme ! Réplique Young.

Parfait ! Le sort du futur du monde est entre vos mains ! Affirme Layfield.



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