It's time ! It's time ! It's Awards Time !
La majorité de la communauté catchesque a l'habitude de faire les awards en fin d'année. Haha les losers. Ils n'ont même pas l'occasion de voir ce qui se passe en toute fin d'année ni de prendre le temps de se poser et de réfléchir. C'est donc complètement volontaire que les Catch Asylum Wrestlers Awards 2019 ont lieu en janvier 2020 et non par procrastination/manque d'organisation/oubli de ma part.
C'est l'heure que vous attendez chaque année, celle de voter pour ce que vous avez préféré cette année. Et 2019, en plus d'avoir clôturer la décennie, a été une année riche en évènements dans le monde du catch, et particulièrement excitante à suivre. Comme de coutume, les votes se font sur 123votez, dont les liens sont disponibles en dessous pour chaque catégorie. Vous pouvez voter pour une des réponses proposées ou faire votre propre choix dans la mention "Autre réponse". Vous aurez deux semaines pour voter, soit jusqu'au 6 février à 1h du matin. Les résultats seront ensuite dévoilés lors d'un podcast qui aura lieu à une date indéterminée, auquel tout le monde est convié de participer (sauf OS, dont la présence est obligatoire). Trève de blabla, c'est parti pour les catégories !
Tag Team de l'année
Ici, on aime bien NXT, alors on va faire comme eux et commencer par les Tag Teams. Avec l'arrivée d'All Elite Wrestling, les Tag Teams sont revenues sur le devant de la scène du catch mainstream. Et c'est pour ça que trois d'entre elles sont nommées : les habitués Young Bucks, les Lucha Bros, qui se sont également produits un peu de partout, et enfin Proud N'Powerful, trublions avant chez TNA sous le nom de LAX. Les autres équipes nommées viennent de la WWE. Les tenants du titres, Kyle O'Reilly et Roderick Strong, ne défendront pas leur prix cette année, puisqu'en tout début d'année, Bobby Fish est revenu faire équipe avec O'Reilly, envoyant Strong en solo. Le Revival sort d'une année plutôt faste, étant devenue la première équipe à avoir remporté les titres par équipe à NXT, Raw et SmackDown, remportant ces deux derniers à plusieurs reprises cette année. Enfin les Street Profits, champions à NXT et toujours divertissants à Raw, complètent la liste. Les Viking Raiders, SCU et d'autres manquent de peu la nomination mais il vous est toujours possible de voter pour eux.
Tag Team de l'année
Stable de l'année
À deux, c'est bien. Mais à trois, quatre, cinq ou plus, c'est encore mieux. Les clans passionnent dans le catch. Et 2019 aura été une belle année pour eux. On retrouve des habitués, comme Los Ingobernables de Japon ou Undisputed Era. Mais 2019 a aussi été l'avènement de deux groupes dominants : Imperium, le groupe de WALTER qui domine NXT UK, et The Inner-Circle, le groupe formé par Chris Jericho, qui souhaite faire main mise sur AEW. On retrouve aussi des petits groupes de 3, comme le New Day, qui en plus de leurs habituels règnes par équipe, ont touché le saint graal cette année, ou SCU, premiers champions par équipe d'AEW. Parmis les oubliés mais votables, le Bullet Club et The Elite sont toujours là, mais en baisse de régime, et The OC et Gallus tentent de prendre d'assaut Raw et NXT UK, mais avec plus de difficultés.
Stable de l'année
Recrue de l'année
Cette catégorie fait son apparition cette année, ou plutôt remplace celle de "découverte" ou "rookie" de l'année. 2019 a démarré une ère où le mercato est aussi intéressant à suivre dans le catch que dans le foot. Entre le début d'une guerre entre WWE et AEW, toutes les promotions cherchent à se renforcer et à attirer de la star ou future star chez soi. On retrouve de tout dans cette catégorie, vétérans comme rookies, noms connus comme découvertes. Du côté de la WWE, Dominik Dijakovic a marqué des points à NXT avec ses matchs dantesques face à Keith Lee, alors qu'Angel Garza a remporté le titre Cruserweight avec des matchs tout aussi époustouflants contre Lio Rush. Enfin, WALTER n'a pas mis beaucoup de temps à mettre NXT UK à ses pieds. Côté NJPW, Shingo Takagi a été la recrue phare : des prestations XL dans le G1 Climax et le Best of Super Junior, où il arrive en finale, et un titre de champion par équipe junior. AEW a frappé fort avec le recrutement de la légende Chris Jericho, infiniment précieux pour le lancement de leur programme Dynamite, mais aussi de Darby Allin, inconnu pour beaucoup, qui impressionne à chacun de ses mouvements. Enfin, après son départ de la WWE, Jon Moxley a généré énormément de buzz en rejoignant à la fois New Japan et All Elite, buzz qu'il a su justifier avec une belle participation au G1 Climax et un titre de champion US au Japon et une rivalité barbare avec Kenny Omega aux États-Unis. Ou êtes-vous plutôt KENTA (NJPW), PAC (AEW), ou encore Thunder Rosa (NWA) ?
Recrue de l'année
Retour de l'année
Autre nouvelle catégorie faisant son apparition cette année, le fameux retour, qui est sans doute ce qui excite le plus le fan de catch. Qu'il soit de quelques mois ou de plusieurs années, le revenant a souvent droit à un pop monstrueuse. Mais encore faut-il qu'il puisse capitaliser. Côté WWE, on pense bien sûr à Roman Reigns, remis de sa leucémie en début d'année. Le retour de Bray Wyatt s'est fait en douceur et sans réelle hype mais a su captiver le spectateur au fur et à mesure. Le feuilleton Sasha Banks a amené à son retour surprise pendant l'été et à un programme agréable avec Becky Lynch. Côté NXT, ils sont deux anciens champions à être revenus le même jour : Tommaso Ciampa et Finn Balor. Enfin, chez NJPW, Hiromu Takahashi complète la liste des nommés.
Retour de l'année
Angle de l'année
Malgré une qualité d'écriture de segments bien pauvre, certains angles ont quand même réussi à sortir du lot cette année. Que ce soit le brawl WTFesque entre Becky Lynch, Charlotte Flair et Ronda Rousey juste avant WrestleMania, le retour de John Cena en Doctor of Thuganomics au Grand Daddy of Them All, ou encore le Heel Turn choquant et sublimement réalisé de Finn Balor sur Johnny Gargano à NXT. AEW n'est pas non plus en reste avec des promos de grande qualité de gars comme Chris Jericho, Cody et MJF. 2019 a aussi été l'année des débuts du titre 24/7 à la WWE, qui a mené à énormément de segments barrés, parfois drôles, que je n'ai pas pu départagés et qu'il faut juger dans son ensemble. Pareil pour les vignettes qui auront définitivement marqué l'année 2019 : la Firefly Fun House de Bray Wyatt.
Angle de l'année
Non-Catcheur de l'année
Dans la catégorie "non-catcheur", on récompense une personnalité du catch, dont la performance se trouve en dehors du ring. On retrouve des managers : Paul Heyman comme d'habitude, Zelina Vega, ou encore Sami Zayn, catcheur en début d'année, mais qui n'a plus combattu à partir du moment où il s'est positionné en manager de Shinsuke Nakamura. On retrouve un commentateur de NXT, Mauro Ranallo, et une arbitre d'AEW, Audrey Edwards. Enfin, un hybride, tantôt General Manager de 205 Live, tantôt ex-manager à la conquête du titre 24/7, Drake Maverick, excellent dans le registre comique.
Non-catcheur de l'année
Progrès de l'année
Il y a les bons catcheurs, il y a les mauvais catcheurs, et il y a ceux qui progressent. Que ce soit en travaillant avec acharnement comme Dana Brooke, en changeant l'opinion des fans sur lui comme Jay White, en prouvant sa valeur comme Jungle Boy, en diversifiant son style de catch comme Will Ospreay, en connectant avec le public comme les Street Profits, ou en montant d'un cran comme Mustafa Ali.
Progrès de l'année
Orateur de l'année
Savoir parler au micro, même en 2019, est un atout indispensable pour un catcheur. Et il existe toujours des orateurs hors pair qui ont régalé cette année les adeptes de promos. Chez AEW, Chris Jericho, Cody et MJF sont nettement sortis du lot. Du côté de la WWE, Paul Heyman maîtrise toujours aussi bien son sujet, alors que Sami Zayn a été extrêmement divertissant toute l'année, et Daniel Bryan est aussi efficace en Heel qu'en Face. NWA Powerrr est un programme qui met l'accent sur ses promos, et presque tous ses catcheurs en sont spécialistes. C'est le cas d'Aron Stevens, l'ancien Damien Sandow, drôle à en pleurer lors de chacune de ses promos. Enfin, chez les filles, Becky Lynch, moins violente que l'année passée, sait toujours se montrer adroite avec le micro.
Orateur de l'année
Show de l'année
Non, pas celui-là. Ici, on parle des programmes hebdomadaires de catch. Et que de changements cette année, tous survenus début octobre. SmackDown est arrivé sur la FOX dans le deal du siècle. NXT est passé d'une heure à deux et est désormais diffusé à la TV. NWA Powerrr a fait ses débuts. Mais surtout, AEW Dynamite est venu chambouler le paysage catchesque mainstream. RAW, NXT UK et Impact Wrestling complètent la liste, alors que Lucha Underground n'est plus. Sinon, ROH, 205 Live et même Main Event existent toujours !
Show de l'année
Tournoi de l'année
Nouvelle catégorie cette année, le tournoi est à la mode. Chez NJPW, ça a toujours été une institution. Cette année, le G1 Climax et le Best of the Super Juniors se sont démarqués, mais n'oublions pas les non-nommés New Japan Cup, World Tag League, Super J-Cup ou encore le Super Jr. Tag Tournament. WWE n'est pas en reste avec le retour du King of the Ring et l'annuel Dusty Classic de NXT (dont l'édition 2020 est en cours). Un tournoi par équipes de qualité a également eu lieu à AEW pour couronner les premiers champions. Enfin, PWG place son toujours très suivi BOLA.
Tournoi de l'année
Gimmick de l'année
Le personnage, peut-être l'aspect le plus attrayant et important dans le catch. 2019 a été le théâtre du début de plusieurs personnages hauts en couleur. Du Heel arrogant classique buveur de champagne au présentateur d'une émission pour enfants à la double personnalité démoniaque. En passant par le skateur émo un peu trop casse-cou, le sosie de Ryan Gosling un peu trop flegmatique, le mauvais acteur de cinéma qui croit maîtriser les arts martiaux, ou encore le groupe composé d'un dinosaure, d'un homme préhistorique, et d'un gamin qui joue à Fortnite.
Gimmick de l'année
PPV de l'année
Saleté de pub, je n'ai pas pu mettre l'illustration que je voulais. Le Pay-Per-View désigne le système de paiement à la séance ou télévision à la carte qu'offrent certaines chaînes de télé. Dans le catch, un PPV est devenu un événement important qu'organise une promotion où les combats préparés ont lieu et où les storylines en place se terminent ou évoluent. Cette année, AEW a bousculé le game avec son premier show très attendu, Double or Nothing, et son dernier, Full Gear, presque exempt de tout reproche. Bien sûr, NJPW est représenté avec comme d'habitude son WrestleKingdom, mais aussi Royal Quest, un show que les deux seules personnes qui l'ont vu m'ont obligé à nommer. WWE complète la liste avec le Royal Rumble pour le main roster, TakeOver New York pour NXT, et TakeOver Cardiff pour NXT UK.
PPV de l'année
Champion de l'année
Tout le monde (à part les belges) peut être champion. Mais il faut vraiment apporter du prestige et de la qualité à la ceinture portée pour être un bon champion. Est-ce que Chris Jericho doit ajouter "de l'année" à son surnom ? Est-ce qu'un bon champion, c'est un champion qui fait attention à l'environnement et porte une ceinture recyclable ? Est-ce que le règne débuté dans le Main Event de WrestleMania a tenu toutes ses promesses ? Est-ce que R-Truth et ses 5462156 règnes mérite l'honneur ou est-ce qu'Adam Cole a trop donné de sa personne pour ne pas qu'on vote pour lui ? Est-ce qu'un bon champion est un champion qui ne perd jamais sauf aux Survivor Series quand il se fait éliminer en premier par un midcarder mais chut ? Ou est-ce que le meilleur champion, c'est le détenteur du vrai championnat du monde, Sweet Charlotte, the 10 Pounds of Gold, et un des seuls à avoir tenu sa ceinture du 1er janvier au 31 décembre ?
Champion de l'année
Feud de l'année
Vous saviez que "feud", ça voulait dire "querelle" ? Je propose qu'à partir de l'année prochaine, l'award soit renommé en "querelle de l'année". C'est tellement classe. Pour cette dernière feud ou rivalité de l'année, WWE domine les débats. Kofi Kingston et Daniel Bryan auront su engager et émouvoir son public, alors que R-Truth et Drake Maverick l'auront fait rire. Adam Cole et Johnny Gargano se sont engagés dans des batailles épiques pour le NXT Championship, alors que Keith Lee et Dominik Dijakovic ont réussi à se mettre super over en s'affrontant à répétition dans des matchs de folie. Du côté d'AEW, le sang a coulé entre Jon Moxley et Kenny Omega, alors que c'est allé dans tous les sens entre les Young Bucks et les Lucha Bros. Enfin, New Japan aura été le lieu de la dernière querelle de la légende Jushin Thunder Liger, avec Minoru Suzuki.
Feud de l'année
Catcheur de l'année
Adam Cole : champion NXT le plus gros de l'année, vainqueur de Johnny Gargano, Matt Riddle, Finn Balor, Pete Dunne et même Daniel Bryan.
Chris Jericho : champion IWGP Intercontinental en tout début d'année, matchs contre Tetsuya Naito et Kazuchika Okada, signature chez AEW, premier champion, fondateur d'Inner-Circle et rivalité avec Cody.
Daniel Bryan : champion WWE écolo, rivalité avec Kingston, champion par équipe avec Erick Rowan, Face Turn, rivalité avec Bray Wyatt.
Jon Moxley : champion Intercontinental WWE, quitte la WWE, champion US chez NJPW, participation au G1 Climax, débuts à AEW à Double Or Nothing, rivalité avec Kenny Omega, termine l'année aspirant n°1 au titre de Jericho.
Kazuchika Okada : rivalité avec Jay White, vainqueur de la New Japan Cup, IWGP World Heavyweight Champion à G1 Supercard jusqu'à la fin de l'année, rivalités contre Chris Jericho et Sanada.
Kota Ibushi : NEVER Openweight Champion, signature exclusive chez New Japan, Intercontinental Champion et rivalité avec Naito, vainqueur du G1 Climax.
WALTER : signature à NXT UK, champion UK, rivalités avec Pete Dunne, Tyler Bate et Gallus, rivalité sur la scène indé britannique avec Jordan Devlin et David Starr.
Will Ospreay : NEVER Openweight Champion, passage de Junior à Heavyweight, vainqueur du Best of Super Juniors, IWGP Junior Heavyweight Champion, participant au G1 Climax.
Ou autre ?
Il ne doit en rester qu'un.
Catcheur de l'année
Catcheuse de l'année
Becky Lynch : gagnante du Royal Rumble, remporte le RAW et SmackDown Women's Championship dans le Main Event de WrestleMania, championne de RAW le reste de l'année, rivalités contre Asuka, Ronda Rousey, Charlotte Flair, Lacey Evans et Sasha Banks, main event d'Extreme Rules, Survivor Series et TLC.
Io Shirai : Heel Turn, rivalités contre Shayna Baszler et Candice LeRae, participante et gros spot au WarGames, gagnante aux Survivor Series.
Rhea Ripley : championne UK, rivalité avec Toni Storm, Face Turn, rivalité avec Shayna Baszler, capitaine gagnante de WarGames et des Survivor Series, championne NXT.
Riho : première championne AEW, a porté la division féminine sur son dos.
Shayna Baszler : championne NXT pendant presque toute l'année, rivalités contre Bianca Belair, Io Shirai, Candice LeRae, Mia Yim et Rhea Ripley, gagnante du main event de Survivor Series.
Tessa Blanchard : championne Knockout, première américaine championne AAA, rivalité avec Gail Kim, catcheuse intergender, rivalité avec Sami Callihan, main event de Slammiversary, termine l'année aspirante n°1 au Impact World Championship.
Ou autre ?
Il ne doit en rester qu'une.
Catcheuse de l'année
Match de l'année
Exit le catcheur de l'année. Exit la catcheuse de l'année. La catégorie reine, c'est celle-ci, comme la catégorie "Meilleur Film" l'est aux Oscars. Difficile de faire une sélection ici. Mais tout bon fan de catch se doit d'avoir une petite idée du match qu'il a préféré cette année. Le feel good du couronnement de Kofi Kingston ? Le 2 out of 3 Falls épique entre Gargano et Cole ? Les efforts de Tyler Bate pour terrasser WALTER ? Le duel fratricide et sanglant des Rhodes ? Le Ladder Match entre deux des meilleures équipes au monde ? Le dernier match de Kenny Omega à la NJPW ? La leçon d'Ospreay et Takagi ? Ou un autre ? Votez.
Match de l'année
Les Awards du pire de l'année arrivent incessamment sous peu.