L’année 2020 touche à sa fin. Ce fût une année très particulière, compliquée pour tout le monde. Mais il n’en reste pas moins que la vie ne s’est pas totalement arrêtée, et comme toujours en fin d’année, c’est l’heure du bilan.
La WWE s’est retrouvée dans une situation inédite cette année, les foules ont été interdites, les shows de Raw et SmackDown ont donc été délocalisés dans un Performance Center vide avant que le ThunderDome ne soit mis sur pieds. NXT de son côté a été transféré au Performance Center, transformé en Capitol Wrestling Center.
Chaque show a eu son lot de bonnes et de mauvaises choses et il est temps de faire un bilan show par show. Je vais donc faire le bilan de Raw, SmackDown, NXT et de NXT UK (dans une deuxième partie pour NXT et NXT UK)
Avant de commencer, comme je vais parler des audiences, je pense qu’il est important d’expliquer ce qu’est le 18-49 demo. C’est la donnée la plus importante que les chaînes prennent en compte parce que c’est ce chiffre qui détermine le prix et l’attractivité des tranches publicitaires. L’indice de Nielsen prévoit que 1.0 point correspond à 1,28 million de téléspectateur, soit 1% des 18-49 ans.
RAW
Audiences :
- 1,884 M en moyenne (0,57 point sur le 18-49 demo).
- L’audience la plus basse est celle du 14 décembre avec 1,526 million de téléspectateur et 0,41 point sur le 18-49 demo soit le pire score sur la tranche 18-49. C’est la pire audience de l’Histoire de Monday Night Raw.
- La meilleure audience est celle du 17 février avec 2,437 millions et 0,79 point sur le 18-49 demo.
- Le meilleur score sur le 18-49 demo est l’épisode du 20 janvier avec 0,83 points
Indice de Qualité :
- Les utilisateurs de cagematch.net ont attribué un 7,84/10 au Raw du 2 mars, la meilleure note de l’année
- La pire note donnée à un épisode de Raw sur cagematch cette année est 1,21/10 pour le Raw du 21 septembre
- Toujours sur cagematch, la moyenne pour Raw cette année est 5,8/10
Les MVP’s de l’année :
- Homme : Drew McIntyre. Le WWE Champion est la superstar de l’année à Raw, de sa victoire au Rumble à aujourd’hui il a simplement été le meilleur, crédible, bon dans ses matchs, top face confirmé, à l’aise au micro, capable de tenir une longue rivalité, McIntyre a saisit la chance qui lui a été donné cette année et n’a pas déçu, il a enfin atteint le main-event et le WWE Championship, on espère qu’il aura la chance de défendre ce titre le plus tôt possible devant un public.
- Femme : Asuka. La Raw Women’s Champion a, à l’instar de son collègue écossais, enfin atteint le niveau où on l’attendait à Raw, récompensée par son premier Raw Women’s Championship après avoir gagné le Money In the Bank ladder match où Becky Lynch a abandonné le titre après être tombée enceinte de Roux, née début décembre. Des bons matchs, une bonne rivalité avec Bayley et Sasha, Asuka a su assumer son rôle de top star en l’absence de Becky Lynch, Charlotte Flair et Ronda Rousey. La pauvreté du roster féminin de Raw ne l’aide pas en termes de booking, c’est pourquoi elle a été intégrée dans la rivalité Lana/Shayna Baszler & Nia Jax et a remporté le WWE Women’s Championship avec Charlotte Flair à TLC.
Champions de l’année :
- WWE Championship – Drew McIntyre (c.f. point précédent)
- Women’s Championship – Asuka (c.f. point précédent)
- Tag Team Championship – The Street Profits. Champions du 2 mars jusqu’à la draft et malgré une rivalité mauvaise avec les Viking Raiders après WrestleMania, Ford & Dawkins sont les meilleurs champions par équipe de Raw cette année. La pauvreté de la division tag team ne les a pas aidés et ont dû se contenter d’affronter 3 équipes tout au plus.
- United States Championship – Bobby Lashley. Nouvelle ceinture, nouvelle ère, le Hurt Business a changé pas mal de choses à Raw cette année. Lashley, perdu depuis l’an dernier avec Lana enfin été utilisé cette année comme il se doit. Une fois le divorce avec Lana acté, le Hurt Business s’est formé et Lashley, après une rivalité avec Drew McIntyre, a mis la main sur le United States Championship en battant Apollo Crews. Son booking fait de Lashley un vrai champion et ce titre, trop souvent délaissé, retrouve progressivement un peu de prestige à mesure que Lashley progresse et approche un niveau digne du main-event.
Tops de l’année :
- Drew McIntyre enfin en main-event et très bon champion.
- Le Hurt Business
- Becky Lynch part invaincue.
Flops de l’année :
- Andrade et Angel Garza mis au placard
- La division tag team dans son ensemble
- Le booking de Lana depuis la draft
Bilan :
La qualité de Monday Night Raw a très largement baissé cette année, ce qui se ressent dans les audiences et qui donc ne plaît pas au USA Network qui, après l’épisode du 14 décembre qui a fait la pire audience de l’histoire du show, a demandé à la WWE de rectifier le tir et proposer un contenu plus adulte. Le Covid n’a pas aidé non plus, les catcheur(se)s infecté(e)s, les catcheur(se)s qui refusent de travailler ou qui sont bloqué dans un pays étranger, Charlotte Flair qui part à NXT puis en congé prolongé, Becky Lynch en congé maternité. Rajoutez à ça un mauvais booking et c’est la catastrophe.
Monday Night Raw remporte le bonnet d’âne cette année.
SmackDown
Audiences :
- 2,179 M en moyenne (0,60 point sur le 18-49 demo).
- L’audience la plus basse est celle du 23 octobre avec 0,881 million de téléspectateur et 0,25 point sur le 18-49 demo soit le pire score sur la tranche 18-49.
- La meilleure audience est celle du 28 février avec 2,687 millions et 0,8 point sur le 18-49 demo. C’est aussi le meilleur score sur le 18-49 demo cette année.
Indice de qualité (Cagematch) :
- Les utilisateurs de cagematch.net ont attribué un 8/10 au SmackDown du 4 septembre, la meilleure note de l’année
- La pire note donnée à un épisode de SmackDown sur cagematch cette année est 3,15/10 pour l’épisode du 28 février.
- Toujours sur cagematch, la moyenne pour SmackDown cette année est 5,43/10
MVP’s de l’année :
- Hommes : Roman Reigns. 4 mois et demi ont suffit pour le désormais top heel de SmackDown. Reigns a enfin mis tout le monde d’accord avec ce heel-turn et cette storyline familiale.
- Femmes : Bayley. Championne jusqu’à Hell In A Cell en octobre, Bayley a enfin, elle aussi, trouvé son gimmick. Championne solide, excellente heel, Bayley a fait un travail exceptionnel cette année et est la meilleure cette année.
Champions de l’année :
- Universal Championship : Roman Reigns. (c.f. point précédent)
- Women’s Championship : Bayley (c.f. point précédent)
- Tag Team Championship : Miz & Morrison. Les deux compères, réunis après le retour de JoMo ont été la clause divertissement de SmackDown en début d’année et leur règne de champions par équipe, bien qu’un peu trop court, était très bon, assez pour être le meilleur de l’année en tous cas, avec un point culminant à Elimination Chamber avec une belle performance.
- Intercontinental Championship : Sami Zayn. La concurrence est relevée mais Zayn est bel-et-bien le meilleur IC Champion de l’année, son premier règne rest presque anecdotique, Zayn s’est vu retiré le titre quand il a refusé de venir travailler à cause du Covid mais à son retour, il prouvé qu’il est un excellent heel et livre de belles performances, notamment au micro, on se doute bien qu’il va être un pilier important dans le push de Big E également.
- Women’s Tag Team Championship : Bayley & Sasha Banks. 96 jours avec les ceintures, de bonnes rivalités avec Alexa Bliss & Nikki Cross et Asuka & Kairi Sane, la MVP de l’année et sa consœur ont réussi à apporter du prestige à ce titre ce qui n’est pas une mince affaire.
Tops de l’année :
- Roman Reigns Heel
- Bayley & Sasha Banks
- Rivalité AJ Styles vs Jeff Hardy vs Sami Zayn
Flops de l’année :
- Rivalité Jeff Hardy vs Sheamus
- Braun Strowman Universal Champion
- Goldberg Universal Champion
Bilan :
SmackDown est resté tout au long de l’année un show plutôt bien booké, bien mieux que Raw en tous cas, cohérent, avec de bons matchs et de bonnes storylines. Si Bayley et Sasha Banks étaient pendant les 9 premiers mois ce qui se faisait de mieux, Roman Reigns est revenu avec une grosse surprise et pour une fois la mayonnaise a pris. L’audiences reflètent cette régularité et cette qualité, supérieure à Raw, SmackDown est donc le grand vainqueur de l’opposition SmackDown vs Raw cette année.