Aujourd'hui, c'est dimanche, comme chaque dimanche, et donc avec un peu de retard (pour cause de "J'avais pas de Wifi dans mon bunker à Bugarach"), voila la review du dernier PPV de l'année, celui où l'on se frappe à coups de chaise, où l'on passe à travers des tables et où l'on tombe d'une échelle en essayant de décrocher des trucs qui pendent au plafond. Non, je ne parle pas d'un réveillon de Noël en famille chez les Bourrinistes, mais bien de TLC, millésime 2012. Les PPV TLC, bien que récents, se sont rapidement imposés comme un rendez-vous assez attendu de la fin d'année, les premières éditions ayant offert un spectacle souvent réjouissant et des matchs mémorables. Souvenons-nous du DX vs Jeri-Show de 2009, de Morrison vs Sheamus et Edge vs Kane vs Rey Mysterio vs Alberto del Rio en 2010, ou encore du show de 2011 qui avait consacré le phénomène Zack Ryder et lancé Daniel Bryan au sommet de la compagnie... De plus, en dépit de la relative mollesse de l'enthousiasme général envers le produit WWE au cours de l'année écoulée, on constate rétrospectivement qu'on a eu droit à très peu de vrais mauvais PPV en 2012. De quoi inciter à l'optimiste malgré les revirements de booking dus à la blessure de CM Punk. Alors, ce TLC 2012, encore un bon cru? La communauté Catch Asylum vous répond tout de suite!


Youtube Preshow Battle Royale pour déterminer l'aspirante numéro 1 au Divas Championship

Comme on pouvait s'y attendre, cette battle royale aura été plutôt sacrifiée : à peine 5 mn de match sur la demi-heure de pre-show disponible (et tout ça pour meubler avec des replay/promos des principaux matchs, que personne ne regarde jamais, enfin bon...). Pas d'entrées individuelles non plus pour les lutteuses, tout le groupe défile rapidement sur la rampe et on lance vite fait le match (mention au déguisement d'Alicia, un peu bizutée avec son nez rouge et ses oreilles de cerf...). Dans un duel au sommet qui aura déchiré les pronostiqueurs du forum, c'est finalement Rosa Mendes qui parvient à être éliminée la première, tout juste avant sa grande rivale, Cameron (20 points aux pronos !). Pas grand-chose à signaler ensuite, si ce n'est l'élimination... originale, on va dire, d'Aksana (elle s'allonge sur les cordes pour frimer dans une battle royale, malin !). Layla a ensuite son moment, c'est elle qui aura le temps d'en faire le plus dans le ring avant d'être éliminée à son tour, et voilà que nous en arrivons déjà au dénouement du match, avec sans surprise un quatuor final composé de Kaitlyn, Tamina, Natalya et... Naomi ? Eh oui, jolie faveur pour la Funkette, mais on se dit à ce moment qu'elle ne va pas rester encore longtemps sur le ring. Natalya rapidement éliminée, on passe au moment fort de la dernière heel encore en course, Tamina, qui écrase la compétition avant de se faire sortir sans trop de surprise par Kaitlyn... et nous nous retrouvons donc contre toute attente avec un face-à-face Kaytlin/Naomi pour la victoire, soit les deux finalistes de NXT saison 3 (joli clin d'oeil). Dans un final un peu brouillon, Eve agresse discrètement sa grande rivale, et c'est suffisant pour permettre à Naomi d'éjecter Kaitlyn hors du ring avec un drop kick. Première vraie surprise pour débuter la soirée, donc, et l'on pouvait se demander à ce moment si la danseuse allait d'un coup bénéficier d'un push stratosphérique, à la Ryback...

Black Bolt

Tables Match pour le statut de Number One Contender au WWE Tag Team Championship : Team Rhodes Scholars (Cody Rhodes & Damien Sandow) vs Rey Mysterio & Sin Cara


Une guerre des genres sous des aspects de championnat par équipes, tel est la devise de cet opener entre la Team Rhodes Scholars et la Lucha Libre Dream Team, alias Rey Mysterio et Sin Cara. Outre la moustache tout à fait Dashing de Cody, nous retenons des l'entrée des lutteurs un public de Brookyn particulièrement bruyant. L'ambiance est clairement au rendez vous, et le néo moustachu à l'occasion de s'en rendre compte de par des "Cody's mustache" qui éclatent dans l'air pendant toute la rencontre. Un gros plus qui, selon moi, fait la moitié du match. Celui ci n'aurait pas du tout la même saveur ni le même punch sans ce public gonflé à bloc. Une foule qui penche clairement du côté obscure de la force, d'ailleurs. De bon augure donc pour commencer cette nouvelle édition de TLC. C'est d'ailleurs par le T (pas Mister) que nous commençons le show, à savoir un Tables Match. Et pour un Opener, cette rencontre n'a pas à rougir. Elle assure l'essentiel en chauffant un maximum la foule, en offrant à un Damien Sandow étincelant l'occasion de faire parler son charisme, et de prouver une fois encore que Sin Cara est en net progrès depuis son partenariat avec son compère mexicain. Certes, ce ne sera jamais la révélation que l'on pouvait attendre, mais nous sommes loin de la catastrophe constante des débuts. La fin de match est assez inattendue, on ne sent pas venir l'élimination précoce du luchador, et c'est tant mieux. Il est difficile dans ce genre de rencontre de garder un réel élément de surprise, et ici j'ai trouvé le résultat correct. Que demander de plus ? Peut être, à mon goût, un match à élimination comme je les aime tant, ce qui aurait un peu allongé la durée du match et permis plus de prise de risques. Mais ne chipotons pas, le contrat est rempli et TLC est en marche !

TheStraightedge17


United States Championship : Antonio Cesaro (c) vs R-Truth


Seconde confrontation en PPV entre le Miracle suisse et R-Prout, une confrontation quasi identique à la première en terme d'in-ring et d'intensité. On constate clairement dès le début du match qu'on veut provoquer de la heat autour de Cesaro avec le chant "USA" de R-Prout, mais malheureusement le public restera de marbre. Seul un chant "Little Jimmy" viendra relever l'ambiance, ce n'est pas sur ce match là que Cesaro déchaînera les foules.
En terme d'in-ring, point fort du suisse, là-aussi on assiste à une performance timide, pas digne d'un PPV et de ce que Cesaro est capable de faire. Truth enchaîne ses 5 moves of doom sans aucun rythme, se transforme en Hulk Hogan, en résumé rien de bien intéressant. Cesaro quant à lui a subit pas mal le match et se contente d'une longue soumission au sol, un uppercut dans le dos et emballez, c'est pesé, The Neutralizer, 1, 2, 3 on en parle plus. Pas vraiment l'idéal pour apporter de la heat autour du champion US que de le booker contre un face timoré et non talentueux sur le ring. Il reste maintenant à voir ce que Cesaro donnera contre un bon face populaire, si la mayonnaise prendra avec le public. Sans cela, la WWE est une fédération cruelle, et avec tout le talent qui caractérise Cesaro (je suis moi-même un grand fan), le règne du suisse ne fera pas long feu s'il ne fait davantage réagir.

HeelManiac


Intercontinental Championship : Kofi Kingston (c) vs Wade Barrett


Wade Barrett est de retour, en 2012, pour casser des gueules ! Une barbe et un tatouage en plus, un style de combat plus rude, une aisance toujours là au micro, ce Barrett-là me plaît, et ce Barrett-là se trouve aux portes du ME de Smackdown ! Face à lui, un des plus grand champions "secondaires" de l'histoire, Kofi Kingston. J'ai beau ne pas apprécier Kofi, je respecte l'athlète qu'il est. Cependant, j'espère bien une victoire de l'Anglais, qui pourrait ainsi entamer un nouveau run, après son piètre règne durant l'époque du Corre. Le match est bon, il se laisse vraiment regarder. Les deux ne semblent pas forcément complémentaires à la base, mais ils parviennent à rendre une belle copie. Chacun aura placé ses moves habituels, certains sortant du lot, nous laissant, un Trouble in Paradise plus tard, un bon sentiment d'après match. Kofi assure ses performances à chaque fois, bien que je ne souhaite pas le voir plus haut. Pour Barrett, bien que la route menant au WHC lui semble bouchée les prochains mois, j'espère le retrouver dans l'EC de Smackdown, et avec une bonne story pour Mania !

JGabriel68


Tables, Ladder and Chairs Match : The Shield (Dean Ambrose, Seth Rollins & Roman Reigns) vs Team HellNo (Daniel Bryan & Kane) & Ryback


On peut dire que ce match attirait l'attention de par son caractère non-conventionnel. Décidé un peu à la va-vite suite à la blessure de CM Punk qui a conduit à l'annulation de sa défense de titre contre Ryback, ce 3 vs 3 se présentait qui plus est comme le premier TLC de l'histoire où le match se remporterait par tombé ou soumission. D'un côté, la faction qui, en cette fin d'année, attire toute l'attention : le Shield. Les trois talents de NXT ont effectué des débuts tonitruants, se frayant une place au côté de la plupart des Main-Eventers et Upcarders de la WWE, face auxquels ils n'ont jamais démérité. En face, une association étonnante entre les Tag Team Champions et le plus récent Main-Eventer de la compagnie, cibles privilégiées du clan. Et au milieu, le fatras de chaises, de tables et d'échelles propice à ce qu'on espérait être un spotfest nerveux et débordant d'agressivité.
Ce fut encore plus que ça. Ce fut le match hardcore quasi-parfait et un candidat déclaré bien que tardif au statut de Match of the Year. Ce match fut une guerre de tous les instants, d'où émane un sentiment de brutalité qu'on aperçoit très (trop diront les mauvaises langues) rarement à la WWE. Cela tient presque moins à l'utilisation des armes (nombreuses mais pas excessives) qu'à l'enchaînement des attaques, au tempo quasi-parfait, qui n'a pas laissé le temps au public de se reposer. Le public, d'ailleurs. Il fut énorme de bout en bout, inondant la salle de "Holy Shit!" ou de "This is Awesome", se laissant porter par l'atmosphère de chaos total qui se dégageait du ring, et apportant une plus-value indéniable à cette rencontre. Seule anomalie : une réaction plus timorée que prévu à l'encontre de Ryback, symbole d'un catcheur qui risque d'avoir à l'avenir une réaction du public divisée en deux, à l'image de John Cena actuellement. Pourtant, Big Hungry a rendu une copie particulièrement appliquée, bien qu'il n'ait pas été forcément le plus en vue dans la rencontre. En réalité, le booking quasiment parfait a réussi à faire briller les six hommes : les trois membres du Shield sont apparus à l'égal des Superstars déjà établies, et si ce n'est pas une surprise de la part d'Ambrose et Rollins, qui aurait cru qu'on aurait pu voir un Roman Reigns aussi plaisant à voir et ne faisant pas tâche aux côtés d'autant de grands noms? Dans l'autre camp, Bryan transpirait de charisme et d'agressivité, mettait la salle en feu à chacun de ses coups pendant que Kane offrait encore, à 45 ans, une performance énorme et complète qui force le respect. Les bumps et autres spots hardcore seraient trop longs à énumérer, tout juste faut-il dire que ce match est un véritable must-see, au-delà de toutes nos espérances, qui offre en plus, par la victoire du Shield, une porte d'entrée royale pour les heels dans le roster de la compagnie, tout en épargnant les faces valeureux. Une réussite sur toute la ligne!

Sharpshooter


Divas Championship : Eve Torres (c) vs Naomi


Naomi aura à peine eu le temps de savourer sa victoire en pre-show, donc. Pas de feud digne de ce nom, pas de véritable build pour l'imposer dans les prochaines semaines en prétendante sérieuse au titre : on sait maintenant que ce match n'était qu'un one shot, une sorte de test en miniature, en attendant un possible vrai push, plus tard... Comme on pouvait le craindre, le match n'aura pas fait des étincelles, et n'aura mis en valeur que très vaguement les qualités athlétiques de la Funkette. Eve se moque logiquement de son adversaire en début de match en mimant quelques pas de danse, et Naomi crée rapidement la surprise en enchaînant une série de moves acrobatiques qui submergent la championne. La meilleure partie du match, avec un public réactif, peut-être sur l'élan du match précédent... la suite est plus fade, mal bookée, et approximative (Naomi botche quelque peu, visiblement tendue), et Eve l'emporte finalement sans convaincre, et contre le cours du match. Bref, un premier essai qui aurait pu être mieux amené, mieux préparé. Passé la surprise agréable du pre-show, on s'est retrouvé une fois de plus avec un match trop court et trop brouillon. Maintenant, on attendra la prochaine opportunité de la danseuse...

Black Bolt


Chairs Match pour le World Heavyweight Championship : Big Show (c) vs Sheamus


Fin (?) de la rivalité bourrine de cette fin d'année avec ce match de chaises. Eh bien, ils m'ont eu : j'étais persuadé que SuperCena-Sheamus-GreatWhite allait l'emporter finalement sur un dernier White Noise, le sourire aux lèvres et sous une pop d'enfer. Pour moi, Show n'était qu'un faire-valoir dans cette feud, il pouvait déjà s'estimer heureux d'avoir pris le titre clean, et d'avoir effacé son règne humiliant de 45 secondes... Mais finalement, Show/Sheamus aura donc ressemblé jusqu'au bout au Orton/Henry de l'an dernier : le big man habitué aux seconds rôles a battu à plate couture le top face réputé invincible. Jolie récompense, dans les deux cas, pour deux piliers de la compagnie. Pour le match en lui-même, disons que je l'ai trouvé bon, sans temps mort, et rendu fun grâce à la stipulation qui a logiquement permis de pimenter un peu ce troisième chapitre. L'action s'est beaucoup moins cantonnée dans le ring cette fois-ci, les deux lutteur ont beaucoup bougé, les séquences de soumission ont été réduites au minimum, et les chaises ont donc amené quelques moments forts (Sheamus qui saute deux fois de la 3ème corde, chaise en avant sur son adversaire, le White Noise porté sur les deux chaises dépliées). Après, rien d'incroyable non plus, pas d'idée délirante qui aurait pu voler le show, aucune utilisation vraiment innovante de l'objet : le match est mené rondement mais s'oublie tout aussi rapidement, on était loin de l'ambiance élèctrique de leur premier duel, où l'on sentait la tension de l'enjeu, du titre, d'une suprématie à affirmer. La Big chaise pour conclure le match est tout de même une bonne touche finale, en ce sens qu'elle permet un tombé clean, et amène un peu de fantaisie. Bref, bon match, et globalement bonne feud, qui aura été parsemée de beaucoup de défauts (trop de parlotes, segments inégaux, Sheamus mal utilisé), mais qui restera quand même très bénéfique pour les deux costauds.

Black Bolt


3 vs 3 Tag Team Match : Alberto del Rio, The Miz & Brooklyn Brawler vs 3MB (Heath Slater, Jinder Mahal & Drew McIntyre)


Comment résumer un segment aussi foutraque que celui entourant ce match? En fait, la flemmardise et le relatif manque d'intérêt autour de cette histoire me pousse à éviter la longue description un peu laborieuse et à m'intéresser aux conséquences sur les différents acteurs de ce match à six, le match en lui-même n'ayant aucun réel intérêt. Les heels d'abord. Le 3MB, bien qu'il reste un regroupement de jobbers dont on déplorera plus (je pense à Drew là) ou moins (là ce serait plus réservé à Jinder...), a eu quand même le droit à une certaine exposition ces derniers temps, ponctuée de pas mal de victoires contre d'autres jobbers. Et pourtant son booking reste hasardeux, à l'image de la tonalité un peu raciste dévoilée par le groupe dans ce segment, d'autant plus paradoxale qu'il héberge en son sein un Indien qui, il y a encore deux moins, se pavanait en turban et parlait en hindi. On sent bien que tout cela ne va pas vraiment quelque part, mais bon, au moins on les voit toujours, eux.
En ce qui concerne les faces, le constat est aussi mitigé. The Miz d'abord. Je sais que beaucoup apprécient ce genre de segment, mais pour moi, il y a trop de MizTV. On a quand même droit à deux ou trois MizTV par semaine depuis son turn. Dès qu'on veut l'utiliser ou qu'on veut l'inclure temporairement à une storyline, on sort MizTV. Résultat : le segment se banalise, et le tout tombe un peu dans la routine. De plus, cela freine considérablement le turn du Miz, qu'on qualifiera de laborieux jusqu'ici. On sent que la compagnie a du mal à saisir son potentiel en tant que face, l'enfermant dans des speechs parfois faiblards faisant insulte à ses qualités au micro. Pour conclure le tableau, le principe d'un talk-show fait que c'est généralement l'invité qui brille, au détriment du présentateur. Donc, de grâce, un peu de variété dans le booking de l'Awesome One à l'avenir! Pour Del Rio, il est encore un peu tôt pour se prononcer, surtout quand on voit les spoilers paradoxaux des prochains shows, mais sur l'agressivité qu'il a dégagé ici, le résultat me plaît, mais je ne suis pas le plus objectif pour me prononcer, étant fan du Mexicain depuis ses débuts. Mais j'apprécie énormément le fait que la relation entre lui et Ricardo soit devenue une véritable amitié et plus qu'une simple relation dominant-dominé, et que la fierté d'appartenir à un autre pays que les États-Unis puisse être vu autrement que comme une basse tactique de heel. Quant au Brooklyn Brawler, si on s'amusera de l'ironie du caméo et de sa possible première victoire en carrière en PPV (je laisse la place aux historiens sur ce point), on s'agacera de voir que la WWE a une fois de plus ignoré Zack Ryder, dont le gâchis n'est imputable qu'à la compagnie elle-même.

Sharpshooter


Money in the Bank Ladder Match : Dolph Ziggler vs John Cena


Avant que ne débute le match, ma plus grosse crainte était, en bon fan absolu du Show Off de voir Cena l'emporter. Et au-delà du choix discutable qu'aurait été une telle victoire, la WWE ne nous a pas surpris par le résultat et c'est tant mieux. Dolph a ainsi obtenu une victoire de prestige en Main Event de PPV et ça fait du bien, depuis le temps qu'il court après. Même si bien sûr la victoire n'est pas clean, m'enfin il ne fallait je pense pas trop en demander non plus. Le déroulement du match, est assez classique, les deux hommes alternent chacun leur tour de rapides phases de domination, s'achevant généralement par un contre brutal et ce jusqu'à l'intervention finale de Vickie puis d'AJ qui va à la grande joie de la foule trahir Cena, comme Tomb' l'avait annoncé avant le match à ceux qui faisaient le live (Tomb' a annoncé plein de choses en avance pendant le live du reste). Le match, sans être exceptionnel, est bon, il se joue sur un rythme plutôt correct, l'air de rien, 2 tables sont brisées, Cena effectue même quelques prises inhabituelles. On pourra cependant reprocher au match, sans doute, un manque de technicité et quelques passages au sol un peu trop redondant (et un arbitre chiant à vouloir effacer chaque trace de sang sur l’œil de Cena et la jambe de Ziggler) que les athlètes ont d'ailleurs repoussé. Le match est bon donc, sans être exceptionnel, mais en fait son plus gros défaut est d'arriver après le 3 vs 3 qui a clairement éclipsé tous les autres matchs de la nuit et qui, je pense, par comparaison, diminue la qualité ressentie des matchs qui l'ont suivis y compris ce Main Event qui conclue pourtant bien le PPV.

Gbacca


Le constat au sortir de ce PPV est donc au diapason de celui des derniers TLC, fort satisfaisant, autant du point de vue des résultats que du contenu des matchs. Si les surprises réelles auront été rares (à l'exception de la victoire de Naomi ou du face-turn de Del Rio, qui avait néanmoins déjà été annoncé par des rumeurs), il n'empêche que cela ne retire rien à la qualité de ce PPV, qui aura offert son lot de matchs de qualité, et un MOTYC de dernière minute qui n'est même pas celui qu'on attendait! La WWE conclue de belle manière une année 2012 qu'on aurait espéré du même tonneau. 2013 arrive, désormais, avec la promesse pour le prochain PPV d'un CM Punk vs The Rock aux allures de très bonne résolution. Et nous espérons vous y retrouver!
Merci à tous les participants et rendez-vous désormais pour un Royal Rumble qui s'annonce plus qu'alléchant!