Bonjour, je suis Djay Backa, interviewer officiel pour la WFA ! Je me promenais au hasard dans les couloirs après le Smackdown de ce soir lorsque je suis tombé sur Dean Ambrose. Je lui ai proposé une petite interview d’après match le concernant, lui et son avenir au sein de la fédération. Retrouvons-nous dans quelques instants avec Dean Ambrose.
Djay : Bienvenue sur WFA.com, je suis avec Dean Ambrose, vainqueur de son match avec Antonio Cesaro contre Equality of Chance, représenté par Heath Slater et Goldust. Parlez-nous tout d’abord un peu de vous.
Dean : Je vais rendre les choses claires comme de l’eau de roche tout de suite. Tout ce que vous avez entendu à mon propos est vrai et même plus. Je suis meilleur que les autres qui prétendent être meilleur que moi, c’en est effrayant. C’est plutôt cool d’être moi. Vous savez que je suis une machine de lutte indestructible et que je deviens meilleur chaque jour. Je connais tous les tours de mes futurs adversaires, je sais comment contrer leurs contres, je suis à un autre niveau. Je suis indestructible, je ne peux pas être blessé, je ne serai jamais fatigué, je ne m’arrêterai jamais et vous serez les premiers à le constater. Je n’ai pas peur, je n’ai jamais eu peur de quoi que ce soit, je ne mesure pas deux mètres, je ne pèse pas 150 kilos mais mon (il points sa tête avec son index), … c’est ça qui fait que je suis un monstre d’ingéniosité.
Vous devez comprendre que j’ai ce qu’il faut pour me créer des opportunités et faire la différence au moment venu, je ne suis pas ici en ayant suivi quelqu’un, je ne suis pas ici pour me fondre dans le moule dans lequel on veut que je sois. Il y a une chose que je ne peux tolérer et qui fait bouillir mon sang, c’est d’être ignoré même quand je hurle, quand je crie et quand je supplie aussi fort que je puisse pour avoir des opportunités. Bientôt on me dira : «Désolé Dean, personne ne veut t’affronter », et c’est à ce moment-là que vous vous rendrez compte que je suis le seul, l’unique Superstar à suivre. Maintenant, soyez prêts à oublier ce que vous pensiez savoir à propos de Dean Ambrose et de cette industrie parce que je vais enfoncer les portes et montrer ce que je vaux vraiment. Et je dis bien personne, personne ne pourra me faire changer d’idée. Dean Ambrose va conquérir le monde et si vous êtes intelligent, vous allez vous écarter de ma route sinon vous en payerez le prix fort, je vais marquer de mon empreinte, une empreinte indélébile cette fédération.
Djay : Et bien vous savez ce que vous voulez, vous l’aviez répété votre discours non ?
Dean : Pourquoi est-ce que tu dis ça Djay ? Parce que je t’ai sorti ce monologue d’une traite sans prendre un instant de réflexion ? Et bien non, je sais ce que je représente et ce que je suis, donc c’est tout à fait naturel que je te sorte ça d’une traite. Je ne suis pas comme mon coéquipier, je ne dois pas réfléchir pendant 5 minutes pour sortir une phrase et laisser des blancs dans la conversation …
Un homme surgit alors en plein champ de la caméra et fait face à Dean Ambrose, on reconnait Antonio Cesaro de dos.Antonio : J'espère que tu ne parles pas de toi pauvre taré. Je t'entends te la péter depuis tout à l'heure, tu as assez parlé. Toi le caméraman, fais un gros plan sur moi ! Je suis Antonio Cesaro et je viens de Suisse. Mais ne pensez pas une seconde que je suis à l'image de mon pays, le fric, le chocolat ou d'autres conneries. Je suis un combattant sans pitié, je n'ai qu'un seul objectif : terrasser mon adversaire.
J'ai entendu que l'autre se vantait d'être le meilleur, dommage pour lui, il va devoir s'habituer à rester dans mon ombre si notre tag team dure. Toute ma vie, je me suis entraîné comme un animal, nuit et jour pour parvenir à la première place. J'ai commencé par de la boxe, des années d'entraînement, une technique parfaite, une force insurmontable. La veille du combat qui devait me propulser au sommet, je me blesse la cheville. Je suis allé quand même me battre car je suis un guerrier. J'ai perdu en 12 rounds, et je n'ai pas pu obtenir de rematchs à cause de ces enfoirés de promoteurs.
Alors je me suis lancé dans le free fight, la boxe m'ennuyait, je voulais me battre sans règles, de façon intense, j'étais né pour ça. Un à un, je les ai tous éclatés, pas besoin de 5 rounds entiers. Et là, bim, scénario identique, je suis apte à avoir un match de championnat du monde, une dizaine de mecs me tombent dessus une semaine avant à la sortie de ma salle d'entraînement. Jambes cassés, le dos brisé. Une rééducation de plusieurs années pour pouvoir marcher, puis courir, puis pouvoir reprendre un sport. Je ne peux plus me battre intensément comme auparavant. Alors il me reste la WFA, cette fédération où j'impressionnerais tout le monde grâce à ma technique et ma force dantesque.
C'est une honte que pour mes débuts, je sois obligé de faire équipe avec ce guignol. Je suis un champion du monde material, plus fort que Batista, Steen, Knox, Joe et tous ces mecs qui ont le statut de « poids » lourds dans cette compagnie. Mais me voilà condamné à partager l'affiche avec ce gars. Soit. Ce n'est pas un pauvre fou comme lui qui prendra le contrôle de cette équipe. Je suis le maillon fort, l'élément le plus puissant. Je reviens de loin, on m'avait prédit que je finirais ma vie sans pouvoir remarcher. Je suis la preuve vivante que tout est possible si on dispose d'une volonté de fer et qu'on s'entraîne avec une rigueur totale. Je suis un Miracle. Je suis Antonio Cesaro.
Dean : Excuse-moi mais je crois que tu viens de me couper la parole. Bon d'un côté ça ne m'étonne pas. Regarde-moi bien dans les yeux, fixe moi ! … Il me semblait bien qu’on ne pouvait rien distinguer sous cette montagne de muscle, pas la moindre lueur de jugeote. On n’interrompt pas Dean Ambrose.
Antonio : Je t’arrête tout de suite bonhomme, si tu veux m’adresser la parole, tu vas devoir le faire avec beaucoup plus de respect. Je ne suis pas juste une montagne de muscles, je suis aussi rapide et tu risquerais de te prendre un uppercut sans t’en rendre compte. Je n’ai pas à attendre que tu parles, je ne passerais plus jamais derrière quelqu’un, je ne serai plus jamais second. Tu vas devoir t'y faire petit
Dean : Respect ! Really ? C’est toi qui parle de respect alors que tu viens de t’immiscer dans une conversation qui ne t’était pas destinée. J’espère que c’était ironique !
Antonio : L’ironie est le dernier de mes soucis, je dis tout franchement, sans prendre de gants. D’ailleurs je vais te dire tout de suite un truc : je serai le leader de cette équipe.
Dean : Hum intéressant ! Tu te prends pour plus grand que ce que tu n’es mon gars. Bon c’est clair que tu ne m’aime pas et c’est réciproque mais ça ne doit pas altérer ton jugement. Je suis un cerveau né, je suis né pour diriger, je ne jouerai jamais les seconds rôles donc le leadership de cette team me revient de droit. Et que ça te plaise ou non.
Antonio : Tu me rappelles ces pourritures de promoteurs qui pensaient que j’étais un abruti et voulaient tout organiser à ma place… Tu vas très vite te rendre compte, tout comme ce roster, que je suis un être dangereux, pas seulement une force de la nature. Je ferai mal à mes adversaires et j’y prendrais du plaisir. Les voir taper, les faire soumettre, c’est pour cela que je me suis engagé à la WFA, c’est ce que j’ai toujours fait, ce à quoi je suis destiné. Comprends-moi bien : si tu te mets en travers de ma route, tu subiras le même sort.
Dean : Des menaces, toujours des menaces. Tu sais mon petit Antonio, tu n’es pas la première personne qui me menace, j’ai eu à faire à des gars qui me frappaient avec des néons, des battes de base ball, alors je n’ai absolument pas peur d’un suisse, surtout d’un suisse en fait.
Antonio
amorcant un contact physique avec Ambrose : Petit… et suisse… Je vais te faire comprendre que je suis bien pire que ces battes de base ball si tu continues. Tu sais, on ne m’appelle pas le Miracle uniquement grâce à ma rééducation miraculeuse. On m’appelle ainsi également car quand j’attaque mon adversaire, il ne voit absolument rien venir, en particulier grâce à ce coude puissant dont je dispose. Il ne comprend ce qu’il lui arrive, pourquoi cela lui tombe dessus… tel un miracle.
Dean : Si je comprends bien j’ai un miracle en face de moi. Mince, je devrais m’agenouiller devant toi alors, quoique non, tu n’en vaux pas la peine. S’agenouiller devant toi serait comme si je me soumettais à toi et ça, ça n’arrivera jamais. Je vais devoir me coltiner un égomaniac qui se pète plus haut que son cul, j’y crois pas, enfoiré de JBL. Après tout vous êtes pareils des gros cons imbus de leur personne, vous devriez prendre exemple sur moi, fier et arrogant mais tout dans une mesure convenable. On a bien vu le miracle d’ailleurs, je t’ai porté sur mon dos durant tout le match de ce soir, tu pourrais au moins me remercier pour cette victoire éclatante contre la bande de rigolos de la WFA.
Antonio : C’est moi qui ai fait le tombé victorieux ! C’est donc moi qui ai gagné pour l’équipe, encore une fois, ça prouve bien que je devrais être le leader de cette team.
Dean : Rêve toujours, puis certes tu as réussi à faire le tombé victorieux mais grâce à qui ? Qui a retenu Slater pour te permettre de revenir après son finish, il me semble que c’est moi donc tout le mérite me revient, point final.
Antonio : Il n'y a pas de " grâce à qui ", à la fin de ce combat, j'étais le seul debout et le seul vainqueur. Tu auras beau faire les efforts que tu veux, rester une demi-heure sur le ring si ça te chante, à la fin je serai celui qui sera victorieux. Maintenant si tu veux bien m'excuser, je vais reposer ses muscles par le travail et entamer ma séance de cardio post-show. Je n'ai pas de temps à perdre en bavardages, après tout il y'a deux types d'hommes : ceux qui parlent et ceux qui agissent. Je te laisse deviner où tu te situes. A la prochaine, "partenaire".
Antonio quitte le champ de la caméra alors que Dean Ambrose prend congé de Djay sans un mot sans doute frustré par les paroles de coéquipier.---------------------
François : Alors ? On ne les a pas bien briefé nos lutteurs, ils se cherchent des noises mais bon, au moins ca ne peut que s’arranger.
Heel : Carrément, y'a pas à dire, notre tag team ira loin ! Ton Dean me fait froid dans le dos, il a tellement de charisme ! Après c'est sûr, heureusement que je suis là avec mon Cesaro pour le mettre en valeur.
François : Clair, quelle équipe ! Bon, Antonio me plait bien aussi mais de là à dire qu’il va faire briller Dean, je n’irais pas jusque-là. Dean est la star de notre équipe, à lui seul, il fera l’équipe.
Heel : ... Mon cher ami, tu as toujours fait preuve d'un enthousiasme à tout épreuve et c'est pour cela que je t'apprécie, mais tout de même, tu t'emportes. Je ne remets absolument pas en cause le futur d'Ambrose qui sera indéniablement bon, mais il le sera grâce et uniquement grâce à Cesaro. Je veux dire, regarde cette gimmick que je développe, et puis le suisse en impose naturellement par
sa stature. Il est prédisposé à illuminer la...
François : STOP ! STOP ! STOP ! Non pas encore la lumière, tu ne penses pas qu’avec un seul tu en as assez, puis si tu as deux lumières, quel est l’intérêt ?
Heel : Pardon, l'habitude... Bref, je suppose que tu es d'accord avec moi sur le fait qu'Antonio Cesaro est le leader de cette équipe.
François : NON Ambrose est le leader naturel.
Heel : CESARO !
François : AMBROSE !
Heel : CESARO !
François : AMBROSE !
Heel : CESARO !
François : AMBROSE ! AMBROSE ! AMBROSE !
Heel fixe alors François et le regarde méchamment.
Heel et François : HAHAHAHA
Heel tape dans le dos de François !Heel : On va pas se chamailler, on a une division tag team à conquérir tout de même !
François : Vrai ! Sur ce, je dois aller voir Trent, à plus tard Lapinou.
Heel : Je t’ai déjà … Puis rien, moi je dois aller voir JoMo, dégage. HAHAHA
François quitte alors Heel et va vers les vestiaires.Heel murmurant : Asshole.