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Sujet: Re: WFA Survivor Series Sam 23 Fév - 15:01
Mettez des espaces dans les dialogues pour que ce soit plus visibles les gars. ^^
Tombstone Mr. Wrestlepedia
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Sam 23 Fév - 18:01
PROMO BATISTA
Le Manager Général de WFA Raw avait besoin de constituer la meilleure équipe possible en vue d’affronter la Team de son homologue et farouche ennemi William Regal aux Survivor Series. L’échec n’était pas une option, la victoire était obligatoire ! Dans ces conditions, il fallait donc à JBL trouver cinq combattants, cinq belligérants dédiés à sa cause, cinq barbares impitoyables, cinq salopards de la pire espèce !
« Mon nom est John Bradshaw Layfield, je suis le RASLIN’ GAWD, je suis le GM du meilleur show de la WFA : RAW ! J’ai besoin de vous pour la mettre bien profond à cet angliche de mes deux aux Survivor Series ! Alors venez nombreux tenter votre chance et prouver votre valeur devant mon jury ! Il y a cinq places à prendre, pas plus, pas moins. Si vous faites triomphez mon équipe, si Raw écrase Smackdown au PPV, je vous promets que vous serez dûment et grassement récompensés ! Raw needs you ! Ainsi, je lance solennellement la… RECHERCHE DES CINQ SALOPARDS !!! »
Voix off : Qui seront les cinq salopards ? Qui seront les cinq guerriers qui porteront haut les couleurs de Raw aux Survivor Series ? Qui seront les cinq heureux élus qui convaincront notre jury exceptionnel ? Nous le saurons à la fin de cette soirée ! Pour commencer, voici venir les quatre membres du jury choisis par monsieur Layfield lui-même !
Voix off : The Hardcore Legend ! MICK FOLEY !
Foley apparaît souriant et salue le public chaud bouillant présent dans le studio. Il gratifie les fans d’un « bang bang » et prend place dans un fauteuil derrière un pupitre.
Voix off : The Big Red Monster ! KANE !
Kane émerge des flammes et s’installe tranquillement à sa place à côté de Mrs. Foley’s Baby Boy…
Voix off : THE IRON SHEIK !
OMG ! It’s him ! It’s him ! Le Sheik débarque avec ses babouches, son couvre-chef, la moustache impeccable et drapeau iranien à la main ! Quelle pop ! Il salue brièvement la foule avant de faire des gestes obscènes et de cracher sur le sol. Il prend place à côté de Kane…
Voix off : The Texas Rattlesnake ! STONE COLD STEVE AUSTIN !
Le public se lève comme un seul homme et fait un vacarme de tous les diables ! Stone Cold fait son entrée dans le studio juché sur un quad ! Il fait trois tours de studio sous une pop du tonnerre puis il coupe le moteur, met pied à terre et salue la foule avec ses majeurs dressés. Il fait signe en coulisses et on lui envoie deux cannettes de bière qu’il s’empresse d’ouvrir et de descendre d’une traite. Il s’assied dans son fauteuil et ajuste le micro de son pupitre.
Stone Cold : Salut les petites salopes ! Ici Stone Cold Steve Austin, mes collègues et moi sommes là pour trouver cinq putain de salopards, cinq enfoirés prêts à se vider les couilles aux Survivor Series pour faire gagner l’équipe de cette vieille canaille de JBL ! Alors ne perdons pas de temps et entrons dans le vif du sujet ! So bring da first asshole right here… right now ! Oui, Mick ?
Foley : Peut-être qu’il serait bien d’expliquer la règle d’abord, tu ne crois pas, Steve-O ?
Iron Sheik : FACK les règles ! On les emmerde les règles ! Le Sheik ne s’est jamais formalisé avec les règles et ça ne l’a pas empêché de devenir champion du monde en faisant abandonner Bob Backlund comme une petite salope au milieu du ring grâce à sa Camel Clutch ! Pouah !
Stone Cold : Mick, t’as foutrement raison en fait… mais ne t’avises pas de m’appeler Steve-O encore une fois, bitch, ou je me verrais forcé de te botter le cul aux quatre coins de ce putain de studio !
Foley : C’est noté. Mais laisse-moi porter à ton attention que tu ferais mieux de conserver ta vigueur et ta ferveur pour les candidats avant tout.
Stone Cold : Bon alors voilà commet ça va se passer : les glandus vont défiler chacun leur tour devant nous, on leur pose des questions et en fonction de leurs réponses, on vote oui ou non. Il faut trois « oui » pour être sélectionné. S’il y a deux « oui » et deux « non »…
Kane : On crame le mec ?
Stone Cold : Non !
Kane : Ah… dommage.
Stone Cold : Non, en cas d’égalité, la production organisera un challenge aléatoire. Je n’en sais pas plus là-dessus. Ces enculés ne m’ont pas mis au parfum ! Bien sûr, s’il n’y a qu’un oui ou pas de oui du tout… le mec est éliminé !
Kane : … et on le crâme !
Stone Cold : NON !
Kane : Ah… dommage.
Iron Sheik : Je le rend humble en lui portant la Camel Clutch ?
Stone Cold : NON ! Le type est éliminé et il fout le camp c’est tout.
Iron Sheik : FACKING BULLSHIT !
Stone Cold : Bon, cette fois on y va : bring da first son of a bitch outta here ! And that’s the bottom line ‘cause Stone Cold said so !
Ron Simmons est le premier candidat ! Il s’avance et salue le jury…
Ron : ‘lut les gars ! Bon vous me connaissez depuis le temps. Je suis un dur à cuire, je suis de la vieille école, je connais JBL depuis un bail et je ne comprends pas pourquoi il ne m’a pas demandé de faire partie de son équipe aux Survivor Series. Il sait qu’il peut toujours compter sur moi pour botter des culs, pourtant !
Foley : Ron, mon garçon, l’amitié est quelque chose de sacré et je sais évidemment de quoi tu es capable, je connais tes antécédents, et tu as été le coéquipier de monsieur Layfield durant de longues années… mais… comment dire ? Tu n’es plus le même qu’il y a dix ans, Ron ! Ne le prends pas mal mais pour moi, c’est non.
Ron : DAMN !
Stone Cold : Ron mon pote, je sais que tu es un pur badass, mais ce que ce weirdo de Mick veut dire en clair c’est… que tu es trop vieux pour ces conneries ! Pour moi aussi c’est non.
Ron : DAMN !
Kane : J’aime pas qu’on critique les gens sur leur âge et j’aime les gens qui parlent peu et bien. Pour moi, c’est… oui !
Iron Sheik : Tu ne m’as pas l’air d’être un jabroni, je respecte ça. Mais je n’aime pas ta moustache, elle manque de style ! Pour moi c’est non. Get the fuck out !
Ron : DAMN !
Stone Cold : Désolé, Ron. NEXT !
The Viper est le candidat suivant ! Il se présente tête haute devant les quatre juges.
Stone Cold : Vas-y mon gars, explique-nous pourquoi on devrait te donner un ticket pour les Survivor Series…
Orton : My name…………….. is……… Randy Orton.
Foley : Houlala ! Il va falloir faire mieux que ça, Randy.
Stone Cold : Ouais, arrête de parler comme un putain de robot et sors-toi les tripes, bordel !
Kane : Je peux te sortir les tripes, si tu veux. J’aime ça.
Orton : Hum… Je suis une superstar de troisième génération. Je suis doué, j’ai le catch dans le sang, si Alberto Del Rio n’est plus à la WFA, c’est grâce à moi !
Stone Cold : Ok, c’est bon pour moi déjà… Bin quoi ? J’emmerde cette pourriture de mexicain. Continue Randy…
Orton : J’ai envoyé l’Undertaker en enfer en l’enterrant vivant !
Kane : Il va me falloir plus que ça, moi aussi j’ai enterré l’Undertaker une fois…
Foley : Hey ! Moi aussi !
Orton : Je suis impitoyable, je suis méthodique, j’aime donner des commotions cérébrales à mes adversaires…
Kane : Il me plaît de plus en plus ! C’est oui pour moi.
Orton : Je suis l’ancien World Heavyweight Champion et la superstar de l’année 2012 ! Je distribue les RKO à la vitesse de l’éclair. Je frappe vite et bien. Je veux récupérer le titre plus que tout au monde, la meilleure façon d’y arriver c’est de survivre durant ce match au PPV pour obtenir un title shot…
Iron Sheik : C’est bien ça, c’est l’or l’important. Ce gosse me paraît avoir confiance en lui, c’est le genre de salopard qui n’a pas de remord et qui ne fait pas dans son froc sur le champ de bataille !
Foley : Dis-moi, Randy, je ne peux pas m’empêcher de faire remarquer que ton père avait toujours le bras dans le plâtre… toi-même tu as connu pas mal de blessures…
Orton : Oui… on a les os fragiles dans la famille… Mais je t’emmerde ! Tu te souviens de Backlash 2004 ? Je t’avais mis ta branlée, Mick ! Os fragiles ou pas, ça ne me dérangerait pas le moins du monde de recommencer ici et maintenant, gros tas !
Foley (souriant) : Voilà qui est la bonne attitude ! Tu m’as convaincu, Randy. Pour moi aussi c’est oui !
Iron Sheik : Mouais, j’aime pas tes tatouages de pédé mais je vais passer outre. FACK tes tatoos ! C’est oui ! Rends ces jabronis de Smackdown humbles le soir du PPV… et fous-leur ta bite dans le c…
Stone Cold : Putain de bordel de merde ! Stop ! Merci Sheik. Eh bien félicitations, Randy. Tu es le premier sélectionné, à l’unanimité en plus. Bravo. On compte sur toi pour distribuer les RKO et botter des culs !
Orton : Bien. Ce sera avec joie.
Stone Cold : Hell yeah ! NEXT !
C’est avec des pas de danse chaloupés et enivrants que le candidat suivant fait son entrée et se présente devant le jury qui ouvre de grands yeux…
Gabriel : Mon nom est Justin Gabriel et vous allez faire de moi un membre de l’équipe qui défendra Raw aux Survivor Series. Et vous savez pourquoi ? Parce que je suis irrésistible. Avec moi, les cœurs s’emballent, les cœurs s’embrasent, les cœurs chavirent et se brisent. J’incarne le charme, la grâce, l’élégance. Avec moi, l’action est torride ! Je réveille les volcans, je déchaine les ouragans et quand je danse, je deviens tsunami et je déferle sur toi ! (il s’est arrêté droit devant Kane en prononçant ces derniers mots et le pointe du doigt avant de commencer à caresser les cheveux et le masque de la Big Red Machine)
Gabriel : AAAAAAAAAAAAAAAAAH ! MON BRAAAAAS ! AU SECOURS !
Foley : Kane ! Mais lâche-le au nom du ciel… heu … de l’enfer !
Stone Cold : Il faut dire que le gosse l’a cherché !
Kane : Je peux lui arracher le bras ?
Foley : Je ne crois pas… même si ça ferait sûrement grimper l’audience. Bon, pour moi c’est non : ce petit est charmant mais il n’est clairement pas le genre de brute que JBL recherche… et puis Dude Love danse beaucoup mieux que lui, oh yeaaaah ! Have mercyyyyy !
Stone Cold : Je ne sais pas de quel bar gay tu sors, bonhomme, mais tu ferais mieux d’y retourner. Pour moi c’est… Heeeeeeell NO !
Iron Sheik : Qu’est-ce que c’est que cette tarlouse gominée ? FACK ! Hors de ma vue ispice d’homosexuel ! Tu t’es cru au recrutement du prochain Village People ou quoi, jabroni ? FACKING BULLSHIT !
Kane : Hell no pour moi aussi.
Le Big Red Monster se lève et étrangle Gabriel : Chokeslam From Hell ! Le pauvre Justin est évacué illico presto.
Foley : Lui, il n’aura pas passé un nice day.
Stone Cold : NEXT ! Come on !
Le studio est plongé dans l’obscurité la plus totale tout à coup !
Kane : Frangin ? C’est toi ?
Des points bleus lumineux apparaissent et se mettent à clignoter, une silhouette apparaît, bras écartés…
WTF ?! Chris Jericho a visiblement décidé de postuler…
Foley : Il doit y avoir un problème… Chris, tu es déjà censé avoir un match aux Survivor Series, avec Christian contre la Bikers Rednecks Coalition. Qu’est-ce que…
Jericho : Would you please… SHUT… THE HELL… UP ?
Stone Cold : Hi you fucking piece of thrash !
Jericho : Oh oh ! Alors Steve, tu m’en veux toujours de t’avoir coûté ta place de GM il y a deux ans ? Je ne te savais pas aussi rancunier. Bien… Je suis Chris Jericho, je suis le sauveur de la WFA, I’m the best in the world at what I do and I’m the face of this company ! Certes, Mick, j’ai déjà un match pour les Series, on ne peut rien te cacher, misérable has been ventripotent. Mais je ne suis pas n’importe qui, je ne suis pas le premier venu ! Je suis Chris Jericho et je peux vous garantir que je peux tout à fait lutter deux fois durant la même soirée. Il n’y a pas meilleur que moi, je me suis déjà illustré à maintes reprises dans cette fédération, je suis plusieurs fois champion du monde, je suis champion par équipe…
Stone Cold : …hin hin ! Objection, son of a bitch ! Tu étais ! Christian et toi vous êtes faits botter vos petits culs de canadiens par Steamboat et Sheffield.
Jericho : GRRR ! Ce n’est qu’un détail ! Nous reprendrons nos ceintures très prochainement ! Bref, comme je disais, je suis un spécialiste des matchs traditionnels 5 contre 5 des Survivor Series et…
Stone Cold : Tu es surtout un spécialiste de la trahison, dumbass ! Pour moi c’est un putain de non ! On ne peut pas te faire confiance, espèce de fumier !
Jericho : N’écoutez pas ce triste personnage ! Il a une vendetta personnelle à mon encontre. C’est un scandale ! Je m’insurge, je proteste, je m’inscris en faux !
Kane : Il m’ennuie et il parle trop. Je dis non !
Iron Sheik : FACK CANADA ! Canadians are homos ! Je n’aime pas la neige, je n’aime pas le froid ! Retourne jouer au hockey sur glace ! YOU DIRTY MOTHERFUCKA ! POUAH ! Je vais t’enfoncer une luge dans le fondement moi, tu vas voir !
Foley : Désolé Chris, il y a déjà trois décisions défavorables… tu vas devoir te réfugier dans les bras de Christian pour un… Jericâlin ! Hou hou !
Jericho : WHAT ? THIS… THIS IS A CONSPIRACY ! Vous n’avez pas le droit ! C’est truqué ! C’est un scandale ! Où est l’équité ? OU EST L’EQUITE ? JE MERITE MIEUX QUE CA ! JE SUIS CHRIS JERICHO ! RONDS DE CUIR ! VOUS NE ME BRISEREZ PAS !
Des hommes de la sécurité s’emparent de Y2J et le trainent littéralement hors du studio… Le Texas Rattlesnake n’en perd pas une miette. Kane fait signe d’amener le prochain candidat.
Et voici Ted DiBiase junior qui se présente devant les quatre juges dans un costume luxueux, un grand sourire illuminant son visage.
Foley : Salut Ted. A toi la parole, explique-nous pourquoi tu dois intégrer l’équipe qui représentera Raw aux Survivor Series…
Stone Cold : Ouais, vas-y junior ! Fais-nous rêver !
Ted : Bonsoir messieurs. Je suis le fils du Million Dollar Man, un homme extrêmement riche… mais aussi, un homme qui sait se montrer très très très TRES généreux. Mon cher père est quelqu’un qui sait récompenser les hommes justes et bons qui savent prendre les bonnes décisions quand il le faut, comme par exemple, sélectionner son fils pour que ce dernier puisse participer aux Survivor Series, fasse triompher Raw, mette en avant le glorieux nom de sa famille… et, accessoirement, donne une raclée ô combien méritée à un pseudo justicier anglais amateur de vielle et de rimes chantées ! Messieurs, mon illustre géniteur m’a chargé de vous transmettre une offre qui ne se refuse pas…
Ted sort quatre enveloppes de la poche intérieure de sa veste et les distribue aux membres du jury… Chacun ouvre la sienne et étudie rapidement son contenu… Puis les juges se font des messes basses. Le Fortunate Son, affiche une confiance à toute épreuve et son sourire s’agrandit.
Iron Sheik : Li compte il est tout bon. Je dis oui ! Et tu transmettras les amitiés de l’Iron Sheik à ton père.
Kane : Avec tout ça, c’est sûr… I’M GOING TO DISNEYLAND ! C’est un gros OUI !
Stone Cold : HELL YEAH !
Foley : Merde, j’ai une femme et trois gosses… C’est oui pour moi aussi. Félicitations Teddy.
Ted : YES ! Merci messieurs, je savais que vous prendriez la bonne décision ! (Il fait un grand clin d’œil avant de se retirer.)
Iron Sheik : Bring ze next fucking dicksucking no good mozerfucker outta here right now !
Stone Cold : WHAT ?
WTF ?! Voici Doink le clown ! Ou plutôt une tentative de Doink le clown…
Foley : Djeez ! Mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête ?
Stone Cold : Tu croyais vraiment qu’on ne te reconnaîtrait pas ? Allez, fous le camp, on t’a dit non, c’est non !
Ron Simmons déguisé en clown : DAMN ! Pourtant, j’avais vu que cette tactique avait fonctionné pour un petit gars, il n’y a pas si longtemps…
Vestiaires de WFA Raw, quelques jours avant le PPV. Nous retrouvons l’équipe représentant le titre intercontinental et WFA Raw, réunie pour discuter stratégie.
Red SMAC : Les gars, on a de sacrés morceaux en face, il faut qu’on se trouve un plan d’attaque sinon on va se faire bouffer par la concurrence !
Mensah-X : Plan d’attaque ? Simple, le pin final est pour moi, point barre.
Dolph : Et tu crois qu’on va gagner comme ça ? ‘tain j’arrive pas à croire que JBL ait donné le titre à cet idiot.
Mensah : T’as quelque chose à redire, Aryen ? Avec ta tête à diriger un camp de concentration, je ne devrais même pas t’accepter dans MON équipe !
Dolph fulmine et s’apprête à agresser le champion intercontinental mais se fait stopper par Sheamus.
Sheamus : Oy Fellas, on se calme ! On ne va pas faire les cons sur ce coup-là, un Survivor Series Match est très facile à perdre si on n’est pas d’accord avec les autres membres de l’équipe pour se donner une feuille de route.
Mensah : J’en ai rien à carrer de ta feuille de route, l’enfariné ! Je suis le champion intercontinental, je peux me faire ces baltringues à moi tout seul ! Black is Best !
Sheamus : Mouais je vois, ça va pas être facile de te convaincre. Tu te crois fort mais est-ce que tu l’as gagné, ton titre ? Non, on te l’a donné.
Mensah : On me l’a donné parce que je le mérite ! Ce n’est que justice après tout le racisme que j’ai subi dans cette foutue fédération. Et franchement de quoi j’ai l’air dans cette équipe ? Un rouquin, un nazi, un ado en pyjama rouge, un drogué ! Tous blancs en plus ! C’est une conspiration pour me nuire, voilà ce que c’est !
A l’écoute de cette dernière saillie, les autres membres de l’équipe commencent à s’énerver et se jettent sur le champion, hormis Sheamus qui s’en va, dépité.
Même son de cloche du côté de Christopher Daniels, qu’on retrouve dans la salle d’entrainement. Il est seul, assis sur un turnbuckle.
Daniels (parlant seul) : Quelle bande d’incapables. D’abrutis. Et c’est sensé représenter le WFA Championship. Un titre mondial détenu par un Narcisse à qui on devrait greffer un miroir sur la gueule pour qu’il se la ferme. Quel gâchis. Un match est un match, pourtant. Et même si ma team est composée de bras cassés, il faut que je fasse quelque chose. Je ne peux pas prétendre redorer le catch si je ne le fais pas aussi en ce genre d’occasions. Je dois leur montrer ce que c’est de lutter. De plus, si je finis le match, je pourrais éventuellement affronter Daniel Bryan pour le World Heavyweight Championship. Perspective intéressante. Un match entre l’Ange Déchu et l’American Dragon. Il y a encore quelques années, ce match faisait les choux gras d’une petite salle communale avec 100 péquenots qui exultent. Là on aurait deux des meilleurs lutteurs du monde pour le titre le plus prestigieux qui soit. Ca c’est une motivation. Ouais… Christopher Daniel champion du monde poids lourd. La voilà la solution pour redorer l’image de la discipline. Je me voyais tellement réussir à faire cela en profondeur que j’en ai oublié la base. Rien de tel qu’un titre mondial pour avoir l’influence nécessaire d’opérer le changement.
Sheamus : Le changement c’est maintenant, Fella ! Sheamus éclate de rire suite à cette réplique déplorable.
Daniels : Sheamus… Bien le bonjour. Nous n’avons pas encore été présentés il me semble.
Sheamus : Normal, t’es à Smackdown ! Au fait, qu’est ce que tu fais là ?
Daniels : Les salles d’entrainement de Smackdown ne sont pas assez disponibles. On en a encore moins qu’à Raw, ne pas être le A-show n’aide surement pas à avoir plus de moyens…
Sheamus : Ah ah ouais je vois, c’est vrai que les officiels n’aiment pas trop disperser les moyens alors que Smackdown est encore jeune.
Daniels : Quelle hypocrisie, n’est-ce pas ? Au fait qu’est ce qui t’amène ? Tu n’es pas avec tes co-équipiers ?
Sheamus : Boarf non, ils me les brisent avec leurs caractères à la noix. Faut dire qu’avec une face de charbon fasciste à la tête de l’équipe, pas facile d’avoir de la cohésion.
Daniels : Face… de charbon ?
Sheamus : Quoi ? Ils ne se gênent pas pour me railler sur ma blancheur, alors je m’accorde aussi ce droit ! Quoi qu’il en soit, j’étais parti pour une bonne baston mais ils sont incapables de monter un plan d’attaque. Un guerrier comme moi ne mérite pas d’avoir des camarades aussi inconséquents et ignares sur l’art de la guerre.
Daniels : L’art de la guerre ? C’est marrant, il semblerait qu’on soit similaires sur ce point, le catch a besoin de revenir aux fondamentaux pour renaitre. La gloire, le fric… Le catch ressemble de plus en plus à ces sports maudits par une mauvaise évolution, comme le football…
Sheamus : Le foot ! Ah ah ! Des tafioles qui s’écroulent au moindre frottement, si ça c’est pas de l’overselling ! Le football gaélique, ça c’est un sport ! Pas de pitié !
Daniels : Oui j’en ai déjà regardé. Un peu barbare par moment mais on sent une intensité millénaire dans ces confrontations.
Sheamus : Tu me plais, Fella. J’ai envie de te mettre dessus.
Daniels, plongeant ses yeux dans ceux crépitant d’un Sheamus qui a trouvé un adversaire à sa mesure : Pourquoi pas, ça ne me fera pas de mal de combattre quelqu’un qui a la niaque ! Eh toi ?
??? : Euh, moi ? Sheamus : Mets une chemise d’arbitre et ramène ton cul par ici !
??? : Euh ok, ça me changera de la maintenance des rings !
Singles Match : Sheamus vs Christopher Daniels
*ding ding ding*
??? : Vous avez vu ? C’est une application qui permet de simuler un son de cloche de ring !
facepalm de la part des deux lutteurs.
Sheamus et Daniels se toisent, se tournent autour. Sheamus va pour serrer la main de Daniels mais se rend vite compte qu’entre vrais lutteurs, un regard en dit bien plus long en matière de respect qu’un serrage de mains. Sheamus tire sur les cordes, secoue ses bras pour les échauffer. Daniels marmonne une sorte de prière, d’incantation pour se mettre en condition.
Et c’est parti ! Nos deux protagonistes en viennent enfin aux mains ! Des headlocks de circonstance pour jauger la puissance de son adversaire, quelques petites projections dans les cordes et de menus coups de pieds pour bien se mettre dans l’ambiance. Ils se regardent à nouveau. La tradition guerrière ancestrale d’un côté et l’assurance d’un homme de foi de l’autre. Deux styles différents, deux idées différentes de la lutte mais un même tout. Daniels commence les hostilités par une projection dans les cordes suivi d’un crossbody très rapide qui sèche un Sheamus étonné par une telle vitesse. Ce dernier repousse vigoureusement son adversaire avant de l’attraper par la taille et de le lancer dans une German Suplex parfaitement exécutée. Les coups s’enchainent dans un style plus stiff, plus guerrier, Sheamus montrant sa domination dans un style de lutte plus primaire, mais terriblement efficace. Les coups de poing se font rapides et répétés, afin de fatiguer la proie le plus rapidement possible. Daniels encaisse les coups, toujours dans une optique d’étude de son adversaire. Il comprend rapidement que face à Sheamus, seule les attaques à distance fonctionneront. Il réussit à se défaire de l’emprise de son adversaire et lui assène un Dropkick qui met directement le Guerrier Celte à terre. Daniels se réfugie dans le coin du ring pour se reposer quelques secondes et mettre en place une stratégie face à un ennemi moins puissant qu’un big man, mais dont la hargne et le cœur combattant en fait un lutteur extrêmement dangereux.
Sheamus se relève, essuie la petite trainée de sang qui coule de sa lèvre et affiche un énorme sourire. Il se précipite sur Daniels avec l’idée de lui faire goûter sa semelle mais ce dernier esquive rapidement et lui porte un Enzuguiri à l’arrière du crâne. Sheamus chancelle mais reprend rapidement ses esprits et poursuit Daniels qui se réfugie dans les cordes. Grave erreur car Sheamus le rattrape et le bloque entre deux cordes pour lui porter sa série de 10 coups dans la poitrine. Daniels tombe hors du ring et se rend compte que ces coups répétés ont grandement entamé sa résistance physique. Il sait que face à Sheamus, il faudra faire un finish rapide pour éviter que son adversaire l’atteigne à l’usure. Daniels sait que vaincre un lutteur de plus de 120kg nécessite de le vider de son énergie, mais il ne pensait pas que ce même genre de lutteur pouvait avoir la même idée pour gagner un combat. Sheamus est un chasseur, il n’hésitera pas à faire preuve de sournoiserie pour mettre à terre sa proie et la vider de son énergie. Daniels se dit que seul un coup puissant pourra mettre son adversaire à terre assez de temps pour le compte de trois. Il se demande comment il arrivera à le surprendre.
Sheamus provoque son adversaire qui est toujours hors du ring en écartant les bras et en affichant son traditionnel sourire carnassier. Daniels fait mine de remonter sur le ring mais s’écarte aussitôt. Il sait qu’un chasseur est avant tout un animal et qu’il ne sera pas difficile à mettre hors de lui. Daniels répète cette manœuvre aux quatre coins du ring avant de remonter rapidement et d’allonger Sheamus sur un Running Clotheline. Sheamus s’est à nouveau fait avoir par la vitesse d’exécution de son adversaire. Daniels en profite pour se précipiter vers le turnbuckle et tenter son Best Moonsault Ever. Sheamus voit son adversaire entamer son saut… mais deux hommes entrent bruyamment dans la salle, tous deux une bouteille à la main. Daniels rate son saut et retombe lourdement sur le ring.
Samoa Joe et De Burchill, en cœur : « Manon la gueuse, ne porte jamais d’culott-euh ! Chevalier sors, ton dard et décalott-euh ! Et bourre la ribaude, et fourres-y ta rapièr-euh ! Et bourre la ribaude, et un coup par *BUUUUUURP* Et bourre la ribaude, et mets-y les doigts d’dans, et bourre la ribaude, et un coup par… » *Joe se casse la gueule*
Burchill : Hé compagnon, ne tombe pas maintena-burp, la bouteille n’est point achevée !
Sheamus et Daniels regardent la scène, dépités mais avec le sourire. Ce n’est que partie remise.
Tombstone Mr. Wrestlepedia
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Dim 24 Fév - 16:54
PROMO BATISTA (suite et fin)
Le Manager Général de WFA Raw avait besoin de constituer la meilleure équipe possible en vue d’affronter la Team de son homologue et farouche ennemi William Regal aux Survivor Series. L’échec n’était pas une option, la victoire était obligatoire ! Dans ces conditions, il fallait donc à JBL trouver cinq combattants, cinq belligérants dédiés à sa cause, cinq barbares impitoyables, cinq salopards de la pire espèce !
Voix off : Qui seront les cinq salopards ? Qui seront les cinq guerriers qui porteront haut les couleurs de Raw aux Survivor Series ? Qui seront les cinq heureux élus qui convaincront notre jury exceptionnel ? Pour l’instant, déjà deux places ont été attribuées : la première à Randy Orton, la deuxième à Ted DiBiase. Qui seront les trois autres membres de la Team Raw aux Survivor Series ? Nous le saurons à la fin de cette soirée !
Stone Cold : SUIVANT !
The Intellectual Savior of the Unwashed Masses se place face au jury dans son éternelle robe de chambre.
Sandow : Mes hommages en ce début de soirée, gentlemen. Je m’appelle Damien Sandow, j’ai pour aspiration suprême de sauvegarder la culture et le savoir tout en en assurant la propagation et la transmission au sein des unités populaires pour l’épanouissement de tout un chacun. J’aimerais mettre en lumière le fait que je déplore infiniment le manque de raffinement, de sophistication chez mes collègues lutteurs de Smackdown. J’estime qu’il incombe à un homme de ma trempe de tendre vers la fustigation de monsieur Regal et de ses méthodes, et donc, je dois me liguer avec son ennemi monsieur Layfield et intégrer son équipe aux Survivor Series afin de porter un coup dévastateur aux odieux gougnafiers boursouflés d’ignorance grasse issus du show dit bleu. Ma quête contre l’obscurantisme passe ainsi nécessairement par ce concours visant la sélection des membres de l’équipe de monsieur Layfield. J’espère de tout cœur vous convaincre et je vous invite à procéder au questionnement qu’il vous siéra, veuillez croire d’ailleurs, messieurs, en l’expression de ma plus grande considération.
Stone Cold : WHAT ?
Iron Sheik : You are a no good mozerfucker, eh ! Le Sheik a mal à sa tête…
Kane : … (il hoche la tête sur le côté, intrigue)
Foley : Oh ! Un confrère auteur peut-être ?
Sandow : Mais tout à fait, monsieur Foley. Je suis l’auteur d’ouvrages divers et variés comme par exemple « 50 Nuances de QI », la saga « Le Neurone de Fer », « La Planète des Méninges », ou encore « Le Seigneur des Cerveaux »… certes, je n’ai pas intégré la liste des auteurs de best sellers du prestigieux New-York Times, comme vous, mais il faut dire que mes écrits sont certainement moins sensationnels que vos… hum… cascades qui font leur petit effet auprès des petites gens et du bas peuple. Moi je vise plus haut, je représente l’élite.
Foley : Qu’ouïs-je ? Mon gars, laisse-moi te dire que j’ai légitimement gagné mes lauriers, mes « cascades » comme tu dis, ne représentent que quelques pages de mes autobiographies, je pense que c’est le style et mon humour qui ont captivé les lecteurs. J’ai dû me battre toute ma vie contre des pseudos intellectuels dans ton genre, des monsieur-je-sais-tout blasés, des snobs handicapés de la vie et coincés du cul ! T’as le melon, t’as le boulard, mon gars, c’est mon devoir de t’aider à le dégonfler : pour moi c’est non !
Stone Cold : Bon, je vais être franc, j’ai décroché au bout de deux phrases. J’aime pas ta gueule, tu me saoules ! Je n’ai pas l’impression d’avoir un putain de guerrier sanguinaire en face de moi, tu n’as rien à foutre dans la Team Raw. Tu ferais mieux de te barrer avant que Stone Cold te porte le Stunner ! C’est non !
Iron Sheik : FACKING BULLSHIT ! Tu m’as l’air d’être un rusé, un malin… On a toujours besoin d’un salaud de roublard de suceur de bite ! Je dis oui ! Mais n’ouvre plus la bouche… or I break your fucking back ! Pouah !
Kane : Je… j’ai lu tous vos livres monsieur Sandow, j’ai particulièrement adoré « Le Neurone de Fer »… je suis fan. C’est oui !
Stone Cold : Bordel de merde, les mecs, c’est une égalité ! On me dit dans l’oreillette que ce petit connard aux yeux globuleux va avoir droit à un défi aléatoire… S’il gagne, il est sélectionné, s’il perd il dégage. Alors comment ça se passe ? Ok… Ho le barbu, on me dit qu’il faut que tu ailles appuyer sur l’un des trois boutons là-bas.
Sandow obéit et se dirige vers un plateau non loin de là où sont disposés trois boutons : un rouge, un bleu et un vert. Il appuie sur le bleu. Une musique retentit dans le studio…
Le sémillant Julien Lepers débarque sur le plateau avec une de ses fiches…
Lepers : Ah lalalalala ça fait plaisir ! Oui, oh oui ! Damien, bonsoir, vous avez choisi le bouton bleu, c’est le défi question pour un champion ! Le principe est simple, je vous pose une question, vous me posez une question, le premier qui sèche a perdu, est-ce que vous êtes prêt ?
Sandow : Je suis prêt Julien. Commencez.
Lepers : Oh j’aime ça, j’aime cette attitude ! Vous êtes joueur, Damien, ça se voit tout de suite. Bien, c’est parti pour la question… L’indice s’affiche sur votre écran chez vous… j’en profite d’ailleurs pour saluer Geneviève, de la maison de retraite des Lilas Fleuris à Dijon qui m’a écrit une superbe lettre. Dijon, splendide ville… célèbre pour sa moutarde… et Nak. Vous connaissez Nak ? Non ? Dommage, c’est un chic type. Bref, salut Dijon ! Salut Geneviève ! Question : qui a assassiné John Fitzgerald K…
Sandow : Lee Harvey Oswald. Facile !
Lepers : OUAIS ! OUAIS ! OUAIS, je dis ouais ! Je n’ai même pas fini la question qu’il a la réponse, c’est fort ça, mais oui c’est très fort ! L’assassin de JFK, du président Kennedy, mort à Dallas en…
Sandow : 1963. Bien, à mon tour. Monsieur Lepers, dans la mythologie grecque, quel est le nom du héros qui monta le cheval ailé Pégase pour tuer la Chimère ?
Lepers : Bellérophon !
Sandow : Mais qu… comment ? Mais oui, c’est exact… je suis… impressionné.
Lepers : Bon, à mon tour. Damien, quelle est la capitale de la Moldavie ?
Sandow : Chisinau !
Lepers : Oui oui oui oui, je dis oui ! Ah c’est beau ! C’est du tac-au-tac, pas l’ombre d’une hésitation. Il faut que je vous embrasse ! Ah si !
Sandow : Que nenni ! Gardez votre orifice buccal loin de mes pommettes je vous prie. Ma question : Qui fut le premier souverain russe à porter le titre de « Tsar de toutes les Russies » ?
Lepers : Hmm… hmm… Ah oui je l’ai ! C’est Ivan IV surnommé le Terrible ! C’est bien ça ?
Lepers : Oh attention ! Un peu de tenue, Damien. Soyez beau joueur ! Bon allez, je vous fais une fleur avec une question facile…
Sandow : Une question facile ? Mais vous m’insultez !
Lepers : Damien, mon cher Damien, au passage, très belle barbe, impeccablement taillée. Vous l’entretenez vous-même ? Vous allez chez un barbier ? Parlez-nous de cette barbe, les téléspectateurs veulent tout savoir de cette barbe, vous appliquez des lotions pour qu’elle soit aussi soyeuse ?
Sandow : Mais au diable ma barbe ! Posez-moi cette question !
Lepers : Oh il est vexé…. Oh lalalala il est vexé. Je suis confus.
Sandow : POSE TA PUTAIN DE QUESTION, ABRUTI !
Lepers : Très bien… question très facile, Damien, vous allez voir… Dites-moi pourquoi il n’y a jamais de ballon sur le plateau de Questions pour un Champion ! Allez c’est facile, c’est évident ça !
Sandow : … heu… je… heu…
Lepers : Plus que cinq secondes… Allez, vous le savez ça !
Sandow : … rah ! Je… diantre ! Ballon… un ballon… Archimède, Léonard, aidez-moi… pourquoi pas de ballon…
Lepers : Trop tard ! Alors là je suis stupéfait ! Tout le monde est stupéfait dans le public, Damien. Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Vous vous êtes effondré. Je suis déçu, les téléspectateurs sont déçus, Geneviève et les Lilas Fleuris sont déçus, Damien ! Ah lala… Quel dommage !
Sandow : Mais… c’est impo… impossible ! J’ai échoué ! Par l’astuce de Périclès et la science du récit d’Hemingway, je suis… je suis un misérable ! Quelle était la réponse ? Dites-moi la réponse !
Lepers : Eh bien c’est très simple. Il n’y a jamais de ballon sur le plateau de Questions pour un Champion parce que… Julien Lepers !! HAHAHA ! Elle est bien bonne, non ? C’est désopilant ! Vous avez compris le jeu de mot ?
Sandow : … un jeu de… mot…
Lepers : Quoi qu’il en soit, malheureusement, vous avez perdu, Damien. Au revoir ! On vous offre tout de même le Larousse médical et le Larousse des champignons, ok ?
Les hommes de la sécurité viennent offrir les deux dicos à un Sandow en état de choc et l’escortent hors du studio. Une caméra suit Julien Lepers furtivement alors que celui-ci regagne les coulisses. L’animateur culte passe un coup de téléphone…
Lepers : Oui, très bien vu le coup de l’oreillette, Herbert. Tout a marché comme prévu ! Personne ne sait que tu me soufflais les réponses. Merci mon ami. On se rejoint à la cafèt’ dans un quart d’heure ? Ok. Ciao.
Quelque part dans un recoin sombre, Herbert Léonard raccroche, le sourire aux lèvres, il referme son ordinateur portable et quitte sa planque, avec la satisfaction du devoir accompli. Il chantonne doucement « Pour le plaisir »…
Nous revenons dans le studio d’A la Recherche des Cinq Salopards. Steve Austin achève une binouze et appelle le candidat suivant…
The Ancient God Seth’s Soul Host fait irruption sur le plateau et fait face aux juges dans sa bure noire aux hiéroglyphes dorés, bras croisés.
Kane : Salut beau brun ténébreux, épate-nous !
Seth : Je suis le dieu du Chaos, je suis Seth, réincarné dans cette enveloppe charnelle répondant au nom de Rollins. Je DOIS intégrer l’équipe de JBL, cela fait partie du Plan. Donnez-moi votre sésame, je dois en finir une bonne fois pour toute avec ce misérable mortel à l’égo surdimensionné, John Morrison, ainsi qu’avec ce fieffé mystificateur de Christopher Daniels, tous deus membres de l’équipe adverse.
Kane : Voilà deux excellentes raisons de te sélectionner dans l’équipe. C’est oui pour moi. Et sois sans pitié avec tes ennemis, fais-les souffrir !
Seth : Avec plaisir.
Foley : Tu veux rabattre son caquet à Morrison, le champion WFA ?
Stone Cold : Tu veux lui fermer sa grande gueule et lui botter le cul aux Survivor Series ?
Iron Sheik : You want to make him humble and break his fucking back like a no good mozerfucker ?
Seth : OUI ! J’EN FAIS LE SERMENT !
Stone Cold : Vouloir c’est bien, pouvoir c’est mieux.
Foley : Quelles garanties peux-tu nous apporter ?
Seth : Je l’ai vaincu à Wrestlemania dans un Three Stages of Hell match.
Foley : C’est oui !
Stone Cold : Pareil, oui aussi.
Iron Sheik : J’aime pas ta coupe de cheveux de gros « fag », mais je dis oui.
Foley : Félicitations, Seth, et bienvenue dans la Team Raw !
Seth : Je déchainerai le chaos contre mes ennemis ! Je punirai leur chair et je détruirai leurs âmes. Ils sombreront dans le désespoir éternel !
Kane : Il parle comme mon frangin, on a fait le bon choix, les gars.
Seth Rollins, satisfait, quitte le studio dans un nuage de fumée…
Stone Cold : NEXT !
Le candidat suivant se révèle être le Bizarre One ! Il se présente devant le jury paré d’or, vêtu d’une robe pailletée avec des plumes blanches à l’encolure. Une longue perruque platine coiffe son crâne.
Iron Sheik : Hmmmm ! Voilà un beau brun de femme ! Toi être belle blonde voluptueuse, tu sais… mais on ne recrute que des putain de salopards de mâles ici, ma jolie.
Foley : Sheik, désolé de briser tes fantasmes, mais Goldust est un… est un homme.
Iron Sheik : QUOI ? Ca être travelo ?! Pouah ! FACKING BULLSHIT ! Fack the village people !
Stone Cold : Bon… on va lui laisser une chance quand même. Vas-y, Goldie. Dis-nous pourquoi on devrait te choisir…
Goldust : Bonsoir mes loulous ! Merci Steve de me donner ma chance, tu es trop chou. Alors vous me connaissez, j’adore les partou… heu je veux dire les regroupements entre mecs. C’est tout naturellement que je suis attiré par ce combat à 5 contre 5 aux Survivor Series qui s’annonce torride… heu… terrible ! Je souhaiterais donc ardemment pénétrer sur le ring et faire équipe avec quatre beaux garçons pour faire face à l’équipe représentant Smackdown. Je désire donner une bonne fessée à tous ces petits polissons et notamment à ce petit canaillou de John Morrison ! Je veux passer mes mains dans ses cheveux si soyeux aux senteurs boisées… et lui faire mal, oh oui ! Je veux te faire mal, John, et si tu veux, tu pourras me faire mal toi aussi…
Foley : Bon, il y a un petit souci, l’ami. Je vois que tu as déjà un match lors du PPV… Un match de tables en plus à 4 contre 4 !
Goldust : Et alors ? J’ai de l’endurance ! Je peux enchainer deux partou… deux combats à plusieurs sans problème, mes petits coquins.
Iron Sheik : Pas travelo dans équipe JBL ! C’est non ! POUAH !
Foley : Tu as déjà un match et je ne suis pas sûr que tes motivations soient les bonnes, Goldust… désolé, c’est non.
Kane : Je ne vois pas où est le problème, ce garçon m’a l’air très équilibré, je crois en lui. C’est oui !
Stone Cold : Pour les mêmes raisons que ce fils de la plage de Mick, je dis non. Tu es éliminé, weirdo !
Goldust : Nooooon ! Dammit ! J’avais mis ma plus belle robe ! Vous m’avez… vous m’avez brisé le coeur ! Goujats ! Malotrous ! Je vais me consoler dans les bras d’un homme, un vrai : Dylan Alexander Remington ! Adieu…
Foley : Heu… SUIVANT !
Et c’est une candidate en fait ! La « Neuvième Merveille du Monde » fait son entrée dans le studio et vient se planter devant le jury.
Chyna : Salut.
Iron Sheik : POUAH ! Encore un no good mozerfucker de travesti ?! Get outta here and go FACK yourself !
Foley : Sheik ! Non, elle c’est une femme !
Sheik : Really ?
Foley : Ouais. Je sais que ça ne saute pas aux yeux comme ça mais… heu… bon voilà.
Sheik : Oui, maintenant que tu le dis… Bonsoir délicieuse créature, va dire à ton maître que le Sheik est prêt à t’échanger contre vingt chameaux !
Chyna : Quoi ?
Sheik : Ce n’est pas assez ? Bien, va pour vingt-cinq chameaux alors !
Stone Cold : Laisse tomber, vieux. De toute façon, elle est dans le X maintenant…
Sheik : WHAT ?! Une fille de petite vertu ? Go to hell, you stupid whore ! FACK ! FACK ! FACK !
Foley : Désolé Chyna, mais seuls les hommes peuvent concourir…
Chyna : Bande de machos ! Allez vous faire mettre !
Stone Cold : Non, c’est toi qui va te faire mettre, ils t’attendent sur le tournage je crois… SUIVANT !
C’est le World Heavyweight Champion en personne, Daniel Bryan, qui se présente ensuite devant les quatre juges.
Sheik : Are you fucking kidding me ? Maintenant on nous envoie un nain ? Tu es tombé du putain de babyfoot ?
Bryan : Ta gueule papy zinzin ! Je suis le champion du monde, the best in the world, calme-toi ou je te rends humble et je te brise le cou avec ma LeBell Lock, espèce de vieux taré has been ! Je ne suis pas venu ici pour me faire insulter !
Sheik : You’re a no good mozerfucker, I love it ! Tu ne te laisses pas impressionner et cette ceinture a l’air vraie. C’est oui !
Foley : J’ai déjà vu Daniel à l’œuvre et il m’a énormément impressionné. La Team Raw ne peut pas se passer de son champion du monde, à l’évidence ! Je dis un gigantesque oui !
Kane : Mouais… je ne suis pas encore convaincu, et puis…
Bryan : Quoi ? Je suis le champion et le meilleur lutteur de la WFA, qu’est-ce qui ne va pas ?
Kane : Tu as une tronche de bouc !
Bryan : Quoi ? Je n’ai pas une tête de bouc ! Et puis tu t’es vu d’abord ? Tu es tellement laid et repoussant que tu dois cacher ta gueule derrière un masque !
Kane : Non, c’est pas vrai !
Bryan : Yes !
Kane : No !
Bryan : Yes !
Kane : NO !
Bryan : YES !
Kane : NO !
Bryan : No !
Kane : YES !
Bryan : Hey ! Vous avez entendu ? Il a dit oui !
Kane : … il… non, il a triché ! C’est pas du jeu !
Stone Cold : De toute façon j’allais dire oui, emballez c’est pesé, YOU’RE IN, KID ! Bienvenue au sein de la Team Raw, champion. On compte sur toi pour mettre une raclée aux mecs de Smackdown.
Bryan : C’est prévu !
Foley : Eh bien voilà, on a bien avancé, il ne reste plus qu’une place !
Kane : Allez on enchaine ! NEXT !
OMG ! C’est l’Ultimate Warrior ! Il débarque dans le studio en courant et met le feu dans une ambiance de dingue ! Puis, après quelques secondes, il se place devant le jury, haletant…
Ultimate Warrior : L’Ultimate Warrior a vu la pleine lune dans le ciel et il a tendu l’oreille pour entendre le cri des loups : on cherche des guerriers, on cherche des guerriers pour participer à la grande guerre Raw vs Smackdown ! Alors j’ai couru et me voici ! Je suis le guerrier ultime ! J’ai vaincu André le Géant, j’ai triomphé du Macho Man et j’ai anéanti « Hoke Hogan » à Wrestlemaniaaaaaaa ! Feel my power ! Feel the power from above run into my veins ! Can you feel it, dude ? Can you feel it ? Aux Survivor Series, les sept planètes seront parfaitement alignées, les Anciens me transmettront leur pouvoir et je serai inarrêtable ! Prenez-moi ! L’Ultimate Warrior anéantira Smackdown ! GAAAAAH !
Sheik : FACK YOU WARRIOR ! You piece of shit !
Foley : Bon sang, dites-moi que je rêve !
Stone Cold : Putain Ron…
Ron Simmons (il ôte sa perruque, dépité): Bon… je suppose que c’est toujours non, c’est ça ?
Kane : Toujours non.
Ron Simmons : DAMN !
Stone Cold : NEXT !
Le public est debout et les “Woo” se font entendre de partout. Le Nature Boy fait son entrée dans un costume trois pièce à 5000 $. Il vient en Flair Strut jusqu’au jury !
Flair : WOOOOO !
Foley : Hey ! Salut Ric !
Flair : The Nature Boy pète le feu, les enfants ! J’ai entendu dire que vous faisiez un casting pour une petite sauterie lors des Survivor Series, oh yeah baby ! Et le Naitch veut en être ! Let’s have a big party, wooooo !
Stone Cold : Mais Ric…
Flair : Il n’y a pas de « mais » qui tienne, brother ! Ric Flair n’est pas devenu seize fois, oh yeah, seize, seize seize seize seize SEIZE fois champion du monde, woooo, en se laissant arrêter par un « mais » ! Je suis Ric Flair, I’m your man ! NO ! I’m THE man, you know it, baby ! (il lance un “shut up, fat boy !” au hasard vers le public) And if you want to be the man…
Stone Cold : … you’ve got to beat the man ! On sait tout ça, Ric, espèce de vieille catin. Ce que je veux te dire c’est que t’es trop vieux pour ces conneries !
Flair : Are you kidding me ?
Foley : Ric, on a dit non à Ron Simmons pour cette même raison, alors on ne va pas te sélectionner toi, désolé.
Flair : Je ne sais pas qui est cette Simone ou si elle est vieille, mais je suis Ric Flair et je ne suis pas trop vieux, compris ? Je suis le Nature Boy ! Personne ne tient ma cadence, PERSONNE ! WOOO ! I’m the one and only sixty minute man, baby ! (il ôte sa veste et la jette au sol avant d’exécuter une descente du genou dessus) I’ve still got it ! I’m the Naitch ! I will never retire ! I’m the limousine ridin’, jet flyin’, kiss stealin’, wheelin’ and dealin’ son of a gun ! WOOO ! WOOO !
Sheik : FACKING BULLSHIT ! Flair, you son of a bitch !
Flair : What do you want ? Vous voulez ma Rolex en or massif ? (Il enlève sa montre et la jette à Mick Foley, puis il enlève sa ceinture et son pantalon avant de les jeter à Kane. Flair est tout rouge, il ôte sa cravate et la jette à Stone Cold… il continue de se désaper comme un forcené…) You want my 800 $ shirt ? You can take it ! Gardez tout ! Je m’en fous, je suis Ric Flair ! WOOO ! WOOO ! Vous voulez mes chaussures ? Tenez ! (il balance ses chaussures dans le public et se retrouve en caleçon et chaussettes, il est possédé ! Puis il commence à se donner des coups de poing sur l’arcade sourcilière et se fait saigner.) Je peux saigner aussi si vous voulez ! Je suis le Nature Boy ! Je suis Ric Flair ! WOOO WOOO !
Sheik : SHUT DA FUCK UP !
L’Iron Sheik s’en mèle et frappe Flair ! Concours d’atémis ! Les « woo » alternent avec les « fack » ! Les trois autres juges viennent les séparer et des hommes en blouses blanches font irruption dans le studio. L’un d’eux fait une piqûre au Naitch et ce dernier s’endort sur le champ.
Docteur d’SOS Psychiatrie : Salut ! Il s’était encore évadé de l’asile. Deux jours qu’on le cherche partout cet enfoiré ! Merci et désolé pour le dérangement.
Les hommes en blanc s’en vont et emmènent Flair avec eux.
Stone Cold : Nom de dieu… j’ai besoin d’une bonne bière. SUIVANT !
Le géant arrive tranquillement sur le plateau sous les huées du public, un sourire en coin sur le visage.
Nash : Salut les gars, ça boume ? Big Daddy Cool est venu vous faciliter la vie ! Je suis le meilleur, il n’y a pas de plus grande star que moi aujourd’hui. Les gens m’adorent et je fais toujours rentrer les biftons dans les caisses. Alors, comme ça, JBL cherche des durs à cuire pour squasher des jobbers du B-show ? Kevin Nash est votre homme ! Je suis un spécialiste. Je fais le travail vite et bien… mais seulement en main event de PPV et pour un bon gros tas de blé. Hey ! Tout travail mérite salaire. C’est qui les vanilla midgets au fait ? Laissez tomber, on s’en fout. Donc comment ça se passe aux Survivor Series ? Mes quatre faire-valoir se font éliminer les uns après les autres, puis j’entre en jeu en tant que dernier rescapé et je défonce toute l’équipe adverse avec des coups de poing, des coups de genou… oui pour le big boot, faudra pas trop y compter, je n’arrive plus à lever la jambe assez haut… et je termine avec le jack knife powerbomb ? Ok ?
Kane : Dites, je peux le frapper ?
Stone Cold : Moi d’abord !
Sheik : Qui est ce no good mozerfucker ? Il porte un pantalon en cuir, c’est un putain d’homosexuel c’est ça ? FACK !
Foley : Mon petit Kevin, tu es à l’image de ton moveset, tu ne changeras jamais. Tu es trop vieux, je n’aime pas ton attitude et puis, tu n’es plus du tout en forme.
Nash : Tu t’es regardé dans un miroir, gros lard ? C’est toi qui n’es plus du tout en forme, ouais. Je peux encore te casser en deux avec un bras attaché dans le dos, si je veux ! JBL a besoin de moi et vous le savez. Alors vous allez gentiment me sélectionner, c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour le business et… AAAAH ! (Nash venait de faire un pas en avant afin de menacer les juges mais le voilà qui s’est immobilisé et se tient l’arrière de la cuisse en grimaçant de douleur) Putain de merde, mon quadriceps a encore lâché ! Il faut que je m’asseye ! AAAAAAAH ! Ma hanche artificielle s’est disloquée ! Putain ça fait mal ! Il faut que je m’appuie sur mes bras, voilà comme ça… AAAAAAAAAAAAH ! Les gars je crois que je me suis pété le bras gauche ! TOUBIB ! Une… une ambulance !
Sheik : AH ! Je savais bien que c’était une tarlouse ! POUAH !
Kane : Je peux l’achever ?
Foley : Une ambulance pour notre ami Kevin, s’il vous plaît !
Stone Cold : Dire que j’allais lui faire bouffer un Stunner… il a la putain de maladie des os de verre ou quoi ? Bon… il reste des candidats là ? Bring another son of a bitch right here ! NEXT !
L’Animal est dans la place ! Il a sa tête des mauvais jours. Il entre en scène et voit Kevin Nash au sol qui agonise…
Nash : Héhé, salut Big Dave. Dis, tu ne voudrais pas m’aider ?
Batista : Evidemment… attrape ma main.
Big Daddy Cool attrape la main de Batista de son bras valide et l’Animal le hisse jusqu’à lui.
Nash : Merci, t’es un pote et je…
Batista : Ta gueule !
Spinebuster dévastateur de l’Animal sur le géant éclopé ! L’Animal donne quelques coups de pied dans les côtes de Nash qui a perdu connaissance. Une fois rassasié, le Léviathan fait face au jury.
Batista : J…
Kane : C’est oui !
Foley : C’est oui !
Sheik : You’re a fucking no good mozerfacker ! This is exactly what we want ! Je dis oui aussi !
Stone Cold : HELL YEAH ! On a notre cinquième membre, putain de merde ! On a fini !
Batista : Mais… mais vous ne me laissez même pas parler ! J’avais rédigé et appris un super discours et…
Batista : J’ai même pas pu vous dire que j’avais envoyé Mike Knox à l’hôpital !
Kane : C’est fini ! On est libre, haha !
Stone Cold : Les cinq salopards qui représenteront Raw et JBL aux Survivor Series sont donc Randy Orton, Ted DiBiase, Seth Rollins, Daniel Bryan et Batista ! Merci au revoir. Je vais aller me prendre une grosse murgeasse pour oublier tout ça… and that’s the bottom line ‘cause Stone Cold said so !
Batista : Bin merde alors !
Kane : I’m going to Disneyland !
Foley : Bang bang ! Have a nice PPV !
Iron Sheik : FACKING BULLSHIT !
FIN
Dernière édition par Tombstone le Dim 24 Fév - 17:33, édité 1 fois
HeelManiac Champion
Messages : 2638 Age : 33 Localisation : Chez ta soeur. Humeur : Heelesque
Sujet: Re: WFA Survivor Series Dim 24 Fév - 17:29
Promo Antonio Cesaro
Atlanta, Georgia, dans une salle de sport. Il est 22h, le dernier house show de la WFA avant les Survivor Series vient de se terminer. La salle est presque vite, seuls quelques habitués locaux l'occupe. Antonio Cesaro a choisi un coin tranquille, où personne ne l'importunera. Un sac de frappe, les coups pleuvent, l'homme transpire.
Cesaro : « Je suis le numéro un. »
Antonio intensifie ses coups, plus rapides, plus vifs. Il malmène le sac de frappe à la manière d'un boxeur professionnel.
Cesaro : « Je suis le NUMERO UN ! »
Encore un coup d'accélérateur, Cesaro est en cinquième vitesse et n'arrête pas jusqu'à l'épuisement. Au bout de quelques minutes, il pousse un cri rageur après une ultime droite salvatrice puis se laisse tomber contre le sac, la tête posée sur celui-ci.
Cesaro : « Je suis un putain de numéro un... »
Lesnar : « Mon gars, on dirait que t'as la dalle. Je te vois taper dans ce truc depuis une heure. »
L'homme qui venait à sa rencontre était Brock Lesnar, un mec qu'il croisait souvent dans ces complexes sportifs. Il errait ici sans véritable but, ancienne gloire du catch et de l'UFC, il venait désormais s'entraîner d'une façon flegmatique, toujours ce sourire arrogant aux lèvres. Antonio ne l'appréciait pas, lui qui prônait la rigueur et l'entraînement intensif.
Cesaro, qui prend sa serviette et se dirige vers le vestiaire : « Dégage Lesnar. Va voir ces abrutis là-bas. »
Lesnar : « Tout doux l'ami. Ça fait quelques temps que je t'observe et tu n'es jamais venu me parler. Tu sais qui je suis ? Bien sûr que tu le sais. »
Cesaro : « Honnêtement, que je le sache ou pas, j'en ai juste rien à foutre. T'as d'autres remarques du genre ? »
Cesaro fixe avec intensité le Next Big Thing, la tension est palpable. Lesnar affiche un visage agacé, mais finit par sourire. Il met une petite tape dans le dos de Cesaro, qui lui n'a toujours pas envie de rire. Le Suisse se retourne finalement et... coup de coude de Lesnar dans le dos de Cesaro ! Un coup extrêmement vicieux et bien placé. Le suisse ne tarde pas à ressentir la douleur, il titube vers l'avant tout en injuriant son assaillant de tous les noms. Lesnar fanfaronne devant son petit comité, puis commence à s'éloigner.
Cesaro : « Attends une minute, son of a bitch. Fick Dich, Schwuchtl. »
Lesnar : « T'as dit quoi l'ami ? »
Cesaro : « Ramène-toi... Je vais t'éclater. »
La douleur dans le dos de Cesaro perdure, mais ce dernier se relève et provoque son adversaire, par pur orgueil et surtout pour une bonne raison : Cesaro est persuadé d'être meilleur, bien meilleur que lui. Le Freak s'approche, taunt un peu son adversaire, puis arme une droite face à un Césaro affaibli. Ce dernier l'esquive puis tente une rapide contre-attaque, elle aussi évitée par l'ancien champion UFC. Lesnar ne s'embête pas à rentrer dans un combat de boxe classique, il attrape Cesaro par les jambes et le plaque contre le mur bétonné. Le dos du suisse encaisse de plus belle. Il est acculé contre le mur, et subit une série de coups de genou dans l'abdomen.
Cesaro subit un véritable passage à tabac, il n'a qu'une seule solution : échapper à l'emprise de Lesnar contre le mur. Ne voyant aucune faille dans la technique rodée du Freak, le suisse tente le tout pour le tout : il agrippe Lesnar par les épaules et pousse de toutes ses forces. Quelle puissance impressionnante ! Les pieds de Lesnar reculent en frottant le sol, puis ne touchent finalement plus le sol. Cesaro s'est décollé du mur et porte The Next Big Thing ! Il le plaque au sol ! C'est maintenant le suisse qui est en position de force. Et il enchaîne sans perdre de temps par des droites dévastatrices en pleine face. Lesnar qui tentait de se protéger au début succombe au fur et à mesure. Il beugle entre deux coups « Arrête ! », Cesaro est en train de massacrer sa mâchoire. Le suisse ne s'arrête pas et fait preuve d'une détermination affolante. Personne n'ose intervenir et pourtant, s'il continue, il ne restera plus grand chose de Brock Lesnar. D'autant plus que le suisse s'en donne désormais à cœur joie avec des coups de coudes, sa spécialité. Le spectacle est insupportable, Lesnar n'émet plus aucun bruit.
Finalement, des bras agrippent Cesaro et le pousse avec difficulté vers l'arrière. Le suisse se retourne immédiatement et s'apprête à faire payer celui qui a osé intervenir.
Ambrose : « Wow wow wow, relax partenaire... Tu nous fais quoi là ? »
Cesaro : « Donne moi une bonne raison de ne pas t'éclater. »
Ambrose : « Hé bien je ne sais pas... Tu veux te faire virer ? Tu ne veux pas devenir champion ? »
Cesaro fixe longuement son tag-team partenaire et ne semble pas être convaincu. Ses poings rougis par les coups et le sang sont toujours fermés et prêts à frapper. Au bout de quelques secondes qui semblèrent une éternité, le suisse met un dernier coup de pied dans ce qui reste de Brock Lesnar, puis marche vers le vestiaire. Ambrose le suit de près.
Ambrose : « Je doute pas une seconde que ce mec mérite ce qu'il a eu. A vrai dire, je ne le supporte pas non plus, à chaque fois que je le croise, j'ai envie de poser mes mains autour de sa gorge et de voir combien de temps il peut tenir sans implorer ma pitié... »
Cesaro : « Ferme-là, sale taré. »
Ambrose : « Quand on a fait cette interview y'a quelques temps, je t'ai écouté cher partenaire. J'ai entendu que tu avais toujours été à deux doigts d'atteindre le sommet dans n'importe quelle discipline, et tu as échoué à chaque fois. Si je n'avais pas été là pour t'arrêter, il y'aurait eu des répercussions sur ce que tu viens de faire, tu te serais fait virer. Et tu n'aurais encore une fois pas atteint ton but. »
Cesaro : « Je ne t'ai rien demandé. Ça te regarde pas. »
Ambrose : « Oh si ça me regarde, vois-tu, je ne suis pas venu à la WFA pour décorer, et même si le fait que je suis l'élément fort de notre équipe est une évidence, j’admets que j'ai besoin de toi pour gagner aux Survivors. Et ça te désole peut-être mais... tu as besoin de moi également. »
Cesaro, qui agrippe Ambrose par le col : « Que ça soit clair entre nous. Je peux vaincre ses deux guignols à mains nues en cinq minutes, sans l'aide de qui que ce soit. »
Ambrose, qui affiche un sourire inquiétant : « Dommage pour toi, je suis là quand même et tu n'as pas le choix, grâce à ce JBL. Alors tu vas faire quoi ? Te débarrasser de moi ? Vas-y je t'en prie.
Ambrose ricane et se met des petites claques pour provoquer son partenaire à faire de même. Césaro, quelque peu désarçonné devant un tel comportement, s'apprête dans un premier temps à le frapper, puis se ravise et le lâche, ce qui fait ricaner de plus belle Ambrose.
Ambrose : « Tu vois, tu as besoin de moi, c'est irréfutable cher partenaire... Le fait que nous allons être champion l'est tout autant d'ailleurs.
Cesaro : « Je vais te prévenir une fois, une seule fois. Je ne t'apprécie pas. A chaque fois que je te croise, j'ai autant envie de te faire subir ce que tu as vu à l'instant avec Lesnar. Tu n'as pas mon respect, tu es un pauvre taré qui ne m'arrive pas à la cheville. Maintenant, ce GM nous a mis en équipe et si je veux parvenir au sommet, je dois collaborer pour l'instant. Alors je vais devenir champion par équipe en attendant. Sache une chose. Si je ne deviens pas champion aux Survivors, surveille tes arrières. Quand le Miracle suisse a un boulet à sa cheville, il s'en débarrasse immédiatement. Ne deviens pas ce boulet. Pour ta santé, je te le conseille. Bonne soirée, partenaire.
Cesaro marche vers la porte du vestiaire pour indiquer à Ambrose qu'il doit partir. Ce dernier collabore et marche d'un pas inquiétant vers la sortie, toujours ce sourire énigmatique aux lèvres.
Flying Panda Glorieux Ursidé
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Dim 24 Fév - 19:02
Promo du Gros Joejoe:
- Grmlgrblmm. Depuis plusieurs semaines Samoa Joe ronchonnait dans son gras. Serrant les dents et lâchant une ou deux insultes au passage, il n'avait toujours pas digéré. Il ne s'agissait pas d'une lasagne contenant de la viande de cheval ou d'une tournée qui s'était mal passée, encore que dans ce cas très précis ça finissait toujours mal mais jamais pour lui. Non non, les derniers événements ayant eu lieu à Backlash avait laissé un goûts amer au gros. Oui il avait vaillamment triomphé de Batista et remporté la ceinture de champion du monde, encore que Joe ne savait pas exactement de quel monde exactement, mais un sinistre individu l'avait privé de sa victoire en surgissant de nul part, le spoliant ainsi de son triomphe.
Et pour couronner le toutou, Joe n'avait même pas eu droit à un re-match à cause d'une pseudo rivalité entre les deux general managers de la ouéfa. Victime collatérale d'une guerre qui ne veut dire son nom, Samoa Joe se sentait comme un Kosovar victime des frappes chirurgicales de l'armée américaine.
Cette fâcheuse situation avait de quoi irriter le popotame soupe au lait. Il était tellement colère que même la bière avait du mal à le calmer. Mais ça n'était pas une raison pour arrêter de boire. Comme à son habitude Joe écumait les bars, mais même tous les pubs de la Rue de la Soif ne pourraient calmer ses nerfs. Il aurait pu se rendre au Délirium, son endroit favori, mais ce soir il avait décidé de changer ses habitudes. Il avait besoin de voir autre chose, histoire de se changer les idées.
A cause du temps maussade qui régnait en la riante cité de Bruxelles on y voyait goutte. Le mammouth déambulait dans les rues de la ville depuis quelques temps lorsqu'il distingua une enseigne colorée à travers la brume. Se sentant attiré par les néons qui clignotaient et par l'enseigne qui montrait un farfadet pétant sous le regard d'une jeune femme dénudée, le bourru bourré se dirigea vers l'entrée d'une démarche mal assurée mais chaloupée quand même.
Avisant le nom de l'établissement, il sourit. « Le Farfelu Flatulent »... voilà qui sonnait comme une invitation. Le gravios franchit la porte d'entrée et embrassa la salle de son regard à moitié endormi. La pièce était immense et bondée. Les murs en pierres anciennes étaient richement décorés par des tableaux représentant la Geste de Naheulbeuk. Il y avait également quelques écrans télés qui diffusaient un match du championnat Catch Asylum entre la Legione Bianconera et la Fâkhr Team. Le score était de 0-0 mais la partie était âprement disputée.
Joe remarqua vite que des tonneaux avaient remplacé les tables et que le comptoir était suffisamment long et solide pour permettre à un jeune homme de 120kg de s'installer sans être serré. Les différentes bouteilles qui reposaient au-dessus du bat avaient tapé dans l'oeil connaisseur du Samoan replet. Il se lécha les babines et entreprit de s'installer.
Il y avait foule ce soir là mais l'avantage qu'on a lorsqu'on est costaud, c'est que les gens s'écartent en vous voyant. Surtout quand on a les yeux rouges-sang et qu'on dégage une vielle odeur de mélange whisky frelaté-clope. Joe put donc sans peine prendre place au bar. Il s'empara de la carte qu'il consulta attentivement. Évidemment il y avait des boissons fadasses qui n'avaient de « bière » que le nom. Heineken, Pelforth, Kronenbourg, Jupiler, 1664, Carlsberg,... de la binouze bon marché dont raffolaient les adolescents. A chaque fois qu'il voyait ces noms, le gras triple soupirait. C'était une honte de vendre pareille boisson immonde à de pauvres jeunes aux moyens financiers limités. Comment voulez-vous qu'ils reçoivent une bonne éducation si on leur fait boire de la chaude pisse ? Il ne fallait pas s'étonner qu'il y ait des problèmes dans les banlieues et que des fanatiques religieux interdisent la consommation d'alcool.
Heureusement il y avait toute une gamme de boissons convenables. Joejoe héla le barman et commanda une Grognarde et un plateau de saucisson. Toujours ça que les Allemands n'auront pas. En attendant sa bière, Joe regarda autour de lui afin de repérer les toilettes. Un endroit capital qu'il se devait de localiser assez rapidement avant de plonger dans les limbes alcoolisées. Il avisa également le groupe qui jouait au fond de la salle. Le gros lard écouta quelques instants et fit une moue approbatrice. Pour un groupe de pub ils n'étaient pas trop mal ces gars-là. Leur répertoire mêlant blues et folk-rock collait bien à l'ambiance général du bar.
Le barman lui servit sa bière et Joe en but une gorgée tout en observant la pièce. Alors que ses yeux balayaient la salle, son regard croisa celui d'une serveuse plutôt mignonne. Taille menue, les cheveux d'un noir de jais attachés dans le dos, formes appétissantes, les yeux revolvers,... elle entrait pleinement dans la catégorie « physiquement intelligente ». La charmante demoiselle lui sourit amicalement avant d'aller prendre la commande à une table. Cette soirée ne s'annonçait pas si mal après tout.
Le gros Joejoe termina rapidement sa bière et en reprit une autre. Il observait la fin du match attentivement. Supporter inconditionnel de la Légion, il ne ratait jamais un match (il avait également une affection particulière pour le Bourriniste FC même s'il trouvait que les joueurs manquaient parfois un peu d'engagement). Lorsque l'équipe emmenée par le charismatique Roberto Baggio avait décroché la montée en première division, le gros avait aussitôt entreprit de faire quinze fois le tour de la Grande Place en beuglant des chansons paillardes et en arrosant les gens avec du champagne. Aussi quand son équipe marqua le but de la victoire face au club du wookie, il serra le poing et reprit une autre bière.
La victoire de son équipe préférée et la jolie serveuse avaient réussi à faire oublier à Joejoe ses tracas. Malgré tout il sentait que quelque chose clochait. Il était dans un pub sympa, une ambiance appréciable, une bonne bière, son équipe préférée qui gagne et y avait moyen qu'il s'envoie la petite serveuse dans une ruelle une fois le service de celle-ci terminé,... Non il avait tout pour être heureux ce soir mais il sentait qu'au fond de lui quelque chose le démangeait. C'était bizarre comme impression, il était contrarié d'avoir été volé à Backlash mais ça n'était pas ça.
Alors qu'il essayait de mettre le doigt sur ce qui n'allait pas, quatre sinistres individus entrèrent dans le pub. C'était le genre de gars à peine sorti de l'adolescence et donc encore loin de l'âge adulte (sans parler de l'âge de raison). Le genre de personnes se croyant tout permis et étant convaincu que tout lui était dû. Bref, des étudiants quoi.
Le gravios n'appréciait guère ces gens-là. Pas qu'il ne supportait pas les jeunes. Mais c'était à cause de ces cons que le gouvernement avait tenté de supprimer les happy hours et avait surtaxé la vente d'alcool. Et Joe n'avait toujours pas compris pourquoi ces gens-là s'obstinaient à vouloir absolument se bourrer la gueule en cinq minutes avec des alcools minables alors qu'il y avait toute la soirée pour se mettre dans un état déplorable avec des boissons de qualité.
Enfin, le gros Samoan ne les aurait pas remarquer si l'un d'entre-eux ne s'était pas approché de lui. Le type s'approcha de lui et lui fit avec un sourire moqueur : - « Dites vous ne seriez-pas Samoa Joe par hasard ? » Le gravios l'observa du coin de l’œil. Des pompes merdiques achetées chez Foot Lockers, un jean trouée, un t-shirt délavé avec marqué « Shaman of Sexy » dessus, une veste en cuir synthétique usée,.. si on ajoutait à ça un duvet en guise de moustache sur un visage poumpon on pouvait facilement en déduire que ce gars-là avait une dégaine d'enfer. Même si porter des lunettes de soleil en intérieur était un peu ridicule en soi. Cela dit ça n'était rien comparé à la belle crête couleur vert fluo qui ornait le crâne de l'étrange quidam.
- Hé les gars ! C'est Samoa Joe ! fit le jeune individu pré-pubère. Ses collègues rigolèrent tandis que le lourd insistait. - Hé pas trop dèg' de z'êtes fait foncedé par Morrison ? - Ké'k'tu veux ? souffla Joe qui n'avait pas envie de rigoler. - Oh rien. Mais vous êtes quand même un gros nul pour perdre un match en même pas deux minutes.
Le gros lard se retourna franchement vers le jeune impertinent et bu une gorgée de bière. Etrangement il restait bien calme devant le sourire niais du gamin. Peut-être était-ce dû au fait qu'il n'en était qu'à sa troisième bière.
- Ch'uis sûr que vous êtes même pas capable de battre Hornswoggle. Ha ha. Joe plongea son regard droit dans les yeux de l'impertinent mais, sentant ce qui risquait d'arriver, le barman intervint afin de calmer le jeu : - Hé si vous voulez vous battre c'est six consos minimum par personne. Joe soupira, il n'en était qu'à sa troisième. Il finit son verre et l'olibrius repartit voir ses potes en riant aux éclats. Ce con ne perdait rien pour attendre.
La suite de la soirée se poursuivit sans incident notoire. Joe commençait à enquiller les verres et dû se diriger à plusieurs reprises au toilette. Son tangage de plus en plus intempestifs témoignait de son niveau d'alcoolémie dont la jauge commençait sérieusement à atteindre le rouge. Habituellement, Joejoe aurait commencé à beugler des insanités entre deux chansons paillardes mais l'envie ne venait pas. Sans doute un énième signe du mal être du Mastard.
Les quatre zigotos, en revanche, passaient une bonne soirée. Hurlant à tue-tête des chant à la gloire de John Morrison, ils enquillaient les bouteilles de Heineken comme on enfile Kelly Kelly. Il faisait tellement de bruits que les musiciens leur avaient demandé plusieurs fois de baisser de quelques octaves. Les zouaves s'étaient également distingués à plusieurs reprises en draguant lourdement la serveuse qui avait fait de l'oeil à Joejoe un peu plus tôt.
La situation se corsa quelques peu au fur et à mesures qu'ils buvaient. Ils commencèrent à se montrer de plus en plus pressant envers la jeune demoiselle tout en invectivant le Mastard : - Hé z'y vas. Joe k't'es un blaireau pas foutu d'garder ta ceinture. - Ouais Joe t'es craignos. - Hé mam'zelle, file-moi ton 06.
Joe ne réponit pas jusqu'au moment où l'un des crétins se leva et lui envoya son verre dans la gueule. Les gens alentour regardèrent la scène sans rien dire tandis que le jeune perturbateur leva les bras au ciel. - Gloire à Morrison wouhou !! - Waaahhh Heel t'es trop un guedin ! - Ouais ch 'sais Téhesse, vas-y check mec !
L'olibrius fit un check avec un de ses collègues qui arborait un t-shirt à la gloire de CM Punk. Pendant qu'ils s'échangeaient des amabilités, un de leur collègues continuait de faire du charme à la serveuse tout en lui pelotant les fesses. Joe se contenta de finir son verre et s'adressa au barman : - Hé patron ! J'en chuis à combien d'binouzes ? - Là vous devez être à dix. - Ch'est plus que siche ? - Heu... oui bien sûr. - Pôrc fé.
Alors que le prénommé Heel se gondolait encore du sale tour qu'il avait joué, un tabouret vola et s'encastra dans son crâne. La serveuse poussa un cri puis le silence se fit alors, les trois bêtas restaient tétanisés devant les restes de leur ami tandis que le Samoan se dirigeait calmement vers eux en se frottant les mains. Les gens avaient fait place autour d'eux. Et vu que le Gravios avait déjà payé ses six bières, le barman se contenta de nettoyer son comptoir. - Porc fé, porc fé, porc fé, jubila Joe.
Il administra une droite en plein dans la mâchoire du premier. Une fausse dent en or vola mais le pauvre hère ne put s'en rendre compte puisque un autre coup sur la tempe l'envoya ad patres. Les deux autres se jetèrent sur Joe dans l'idée de l'étrangler mais celui-ci se dégagea facilement. Il bloqua celui de droite avec son bras avant de l'envoyez au sol. Quand au second il le chopa à la gorge. Joe pensa le chockslammer dans un premier temps mais il eut une meilleure idée. Il mit le rustre en position de Muscle Buster et le fit passer à travers la table sous les applaudissements de la foule en délire.
- Vel kome tou zy abbaye gros !! fit Joe en crachant sur ce qu'il restait du jeune homme. Il sourit ensuite béatement mais un des quatre sagouins se releva et le frappa au bide. Malheureusement son poing s'encastra dans le gras. Le Samoan le toisa goguenard et fit « non non » de la main. Il l'attrapa l'imprudent par le col et l'envoya valdinguer à l'autre bout de la salle. C'est alors qu'un type s'exclama : - Bordel ! Faîtes vos poubelles ailleurs !
Il envoya paître l'infortuné pégu à son tour qui atterrit en plein sur une table ou deux métalleux dissertaient paisiblement sur les différences entre le death et le black metal. Ces deux braves individus furent surpris par l'arrivée impromptue du projectile qui fracassa la table, leurs bières avec.
Les deux hommes se levèrent d'un coup et parcoururent la salle avec un regard furax. L'un des deux, un type assez massif aux allures de guerrier viking avec un épais blouson en cuir (un vrai celui-ci) un t-shirt Rammstein et surtout des rangers taille 47 fillette, demanda calmement sur un ton posé : - Quel est le connard qui a fait ça ? Personne ne répondit dans un premier temps jusqu'à ce que le responsable daigne lui répondre de la façon la plus polie qui soit : - Moi ducon. T'as un problème ? Le métalleux souffla un juron en basque et se saisit d'un pied de table. - Ça va chier.
Il se dirigea vers l'outrecuidant avec la ferme intention de lui faire passer un sale quart d'heure. Son collègue, un grand gaillard rasé avec un tatouage « Dead Man Walking » leva alors les bras au ciel et éructa : - BASTON !! Il se dirigea aussitôt auprès de son collègue qui frappa le cuistre. Mais ce dernier était plutôt robuste et surtout il était accompagné par d'autres gars tout aussi costaud. Très vite la situation vira à la castagne qui devint général au fur et à mesure que les belligérants échangeaient des coups.
Ne se faisant pas prier Joe se jeta à son tour dans la mêlée et administra beigne, atemis et autre mawashi gueri. Au fur et à mesure qu'il frappait, le Gravios sentait revenir en lui un sentiment d'allégresse. Une joie naturelle le prit tandis qu'il baffait abondamment tout ce qui passait à porter.
Finalement au bout d'une vingtaine de minutes il ne restait guère de monde debout. L'Enorme se tenait au centre de la salle, les restes du bouteille de champagne dans la main. Derrière lui, le barman continuait de nettoyer son comptoir tandis que les deux métalleux étaient aller se servir une bière et avaient repris paisiblement leur discussion de tout à l'heure. Même l'orchestre avait été mis à contribution puisque le chanteur reposait en plein dans la grosse caisse tandis que des bris de guitare et de basse entouraient ce qui restait des autres musiciens.
Le gras triple regarda le carnage avec un air satisfait. Ce qui était un pub auparavant n'était plus qu'un champ de ruines. Riant aux éclats il se rendit compte que tout d'un coup tout aller mieux dans sa tête. C'était donc de ça qu'il avait besoin, une bonne baston générale à l'ancienne. Il se sentait revigoré et peut importe qu'il est été spolié par un type aux abdos seyants pas foutu de mettre un pull.
Il alla se prendre une dernière bière lorsque la serveuse vint le voir. Et le prit par le bras et l'attira vers elle : - Dîtes, je voulais vous remercier pour m'avoir débarrassé de ces crétins tout à l'heure. - Oh c'rien. La gente demoiselle sourit et lui murmura à l'oreille avec un sourire mutin : - Je viens de finir mon service. Ça vous dit de me raccompagner chez moi. Il est tard et un si bel homme que vous n'oserait pas laisser une jeune fille sans défense seule la nuit. Le Gros se gratta l'arrière du crâne et répondit avec son sourire le plus charmeur aux avances de la belle plante : - Sûr qu'j'vous ramène.
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Dim 24 Fév - 21:11
Plus que quelques heures les enfants !
(je prendrai le temps de dire quelques mots sur les promos que j'ai pas encore commentées demain)
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Mar 26 Fév - 15:23
Gbacca a écrit:
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Mar 26 Fév - 15:53
Et oui finalement j'ai pas eu le temps
(ouais moi aussi j'ai une vie hors du forum hein ^^' )
Du coup j'en profite que Show me fasse râler pour répondre aussi (vous pouvez tous remercier Show' (ou pas)).
Donc Clowny : T'as pas eu le temps de faire la fin, mais garde c't'univers là pour faire une autre fin pour la prochaine fois ^^'.
Heel : La promo de JoMo a tenu ses promesses, c'est très drôle mais tu seras dépushé car je n'ai pas aimé la fin, Seth est invincible voyons !
Saucisse et Fallen : je vous case ensemble, car vos vignettes sont bonnes, mais courtes, mais bonnes, j'aurai aimé pouvoir vous lire plus car on sent que tout est là
JGab' : Bonne promo et tu as bien fait de t'essayer au match, il ne faut pas hésiter à prendre des risques, d'autant que le match est plutôt bon (si un jour tu veux t'essayer à un DM n'hésite pas à demander).
EoC : J'ai beaucoup aimé le concept, le match est excellent, les segments d'intro et finaux sont franchement bons, là aussi j'aurai aimé en avoir plus dans les parties segments.
Les BRC : Grosse promo, j'ai bien aimé l'ambiance, la façon dont ça suit les évènements du dernier Smackdown également, et enfin l'assurance, le côté narquois de vos personnages. Gros gros niveau sur votre match.
Les BMM : Nul à chier, vous avez aucune chance de gagner face à Steamfield (hum ). En vrai : Deux bonnes promos, avec deux personnages (qui peuvent pas s'entendre) bien maîtrisés. Bien joué.
Tomb' : Excellent, comme toujours. (Mention à Lepers/Sandow et à tes jurys)
Mery' : Bonne promo, avec là aussi deux persos bien maîtrisés, j'aurai aimé en lire plus aussi (comme tu as fait un 2 en 1 ^^' )
Panda : Toujours aussi bien, l'ambiance, le père Joe, les références aux mecs du site. Bien joué.
Tricky que j'ai fait semblant d'avoir oublié pour aller avec la gimmick de Cena : Bonne promo là aussi, avec un Cena très maîtrisé et toujours aussi jouissif à voir déprimer et Fakhrer ^^'.
Walà, une session de très bon niveau globalement donc, merci à tous et on espère que nos choix et donc les Series vous plairont .
(et si j'ai oublié quelqu'un... (à part les filles j'ai toujours pas eu le temps de lire ) )
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Mar 26 Fév - 16:31
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Sujet: Re: WFA Survivor Series Mar 26 Fév - 22:48
Ah putain mon coéquipier en plus !
Donc Swanton j'avais aussi bien aimé ta promo, notamment l'utilisation du "classique" fantôme toussa que je pensais pas voir dans les promos .
(dsl )
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