ça promet !

Quelle belle carte !

(ps : faisez gaffe vous avez interverti les deux résumés féminins )

Hunico : C’est pas trop tôt ! Je pourrais manger un cheval.

CM Punk : Rien à signaler ?

Hunico : Seulement une belle matinée en Arizona. Qu’est-ce que c’est ?

CM Punk : Ça ? Hé bien, mon cher Hunico, ce sont deux tacos au poulet. Quoi ? C’est bien ce que t’as commandé, non ?

Hunico : Non. J’ai… J’ai commandé du tandoori de poulet. Ça, c’est du poulet mole. Et je te parle même pas du ketchup que t’as mis dessus… Tu te rends compte que le « mole » est une sauce, non ? Tu ne sauces pas une sauce, Phillip, si ? Sauf si tu n’as pas de papilles, ou si tu renonces à te l’appliquer.

CM Punk : Tu devrais juste être content que ce soit pas du bœuf séché ou des légumes en boite, c’est tout. Cinq ans en taule, ça fait réfléchir… T’as fait quoi de tout ce temps ?

Hunico : Tu sais, il faut tuer le temps, ou c’est le temps qui te tue. J’ai raconté des histoires, entendu des histoires…

CM Punk : Joué aux billes…

Hunico : Joué aux… J’ai pris pour 5 années de prison et tu crois que j’ai joué aux billes ? Tu vois, c’est exactement ce que je veux dire, Phillip, tu refuses de voir les choses comme elles le sont vraiment. Moi là-bas, j’ai réussi à obtenir un diplôme d’ingénieur, j’ai été capable de m’appliquer dans quelque chose.

CM Punk : Vraiment ?

Hunico : Ouais, vraiment.

CM Punk : Tu parles, je suis sûr que tu t’es fait poignarder le premier jour à cause de ton sens pourrie de la communication.

Hunico : J’ai pas besoin d’être sociable, je suis un prodige.

CM Punk : Oh vraiment ? Vraiment ? Pourtant aux dernières nouvelles, j’ai entendu dire que tu vivais dans une cabane près de Tijuana, non ? C’est comme ça que les nouveaux prodiges et anciennes gloires de l’armée vivent, maintenant ?

Hunico : Attends, j’aimerai savoir de qui t’as entendu ça. C’est ta connasse d’actrice avec qui tu t’es mariée pour 14 secondes qui t’as refilé le ragot ?

CM Punk : Hé ! Laisse-la en dehors de ça !

Hunico : Et deuxièmement, ne sous-estime pas l’importance de l’autosuffisance. Regarde le monde autour de toi, Phil, il s’effondre. Sans quoi, tu m’aurais pas appelé pour ce boulot tordu.

CM Punk : Il s’effondre ? Sérieux, mec, qu’est-ce que tu veux me dire…

Hunico : Tout ce que je veux dire, c’est que l’homme qui ne peut pas survivre aujourd’hui, l’homme qui ne peut pas comprendre l’enfer de la taule devrait apprendre à s’appliquer, ou bien fermer sa gueule. J’ai rien à ajouter. Sinon, ils n’avaient pas d’Horchata ?

CM Punk : Horchaquoi ?

Hunico : Vamos, tu fais quoi de ton temps libre ? De l’horchata ! Une délicieuse eau fraiche, saupoudrée de riz, de cannelle et de lait ?

CM Punk : Oh mon dieu… Ok. C’est quoi ce truc entre toi et la bouffe mexicaine, au juste ? Un ultime cliché de ta ville natale, c’est ça ? Est-ce que t’as de nouveaux horizons dans ta vie qui te poussent à manger locale ? Est-ce qu’elle s’appelle Esmarelda ? Elle travaille dans une compagnie de burritos ?

Hunico : Phil’, tout ce que je veux dire, c’est que tu dois apprendre à t’appliquer. Tu pourras pas faire la moitié du job que tu comptes faire si tu ne t’appliques pas un minimum. On n’est pas dans ton monde people de Voiceless TV. On n’est pas non plus sur un ring. Ce qu’on fait aujourd’hui, c’est sérieux. Applique-toi.

CM Punk : M’appliquer ? Ok. Alors je vais appliquer mon poing dans ta sale tronche, ça te va ? Mange.

Hunico (marque une pause, puis reprend) : C’est pas parce que j’ai vécu dans les bois que je ne suis pas capable d’être à ton niveau. Me parle pas comme si j’étais un gamin.

CM Punk : Hunico, écoute-moi.

Hunico : Ne me « Hunico » pas sur ce ton-là, pendejo.  

CM Punk : Autant pour moi. Si je t’ai appelé pour ce job, comme tu dis, c’est que je sais ce que tu vaux. On le sait tous, j’ai besoin de ton expérience. Pour l’instant, c’est une belle journée dans l’état de Phoenix. Alors pourquoi est-ce qu’on pourrait pas en profiter pour planifier ce coup et se dire que ce soir, de manière indéniable, l’histoire se sera écrite avec nous ? Je sais pas pourquoi tu fais ça. Je m’en branle. Mais t’es la, tu m’as répondu, t’as forcément quelque chose à y gagner. Allons montrer ce qu’on sait faire, ok ?

Hunico (un temps) : Vamos.

Le plus étonnant, se dit Phillip Brooks en se dirigeant vers sa Ford Mustang, c’est à quel point toute cette opération lui semble normale. Comprenez qu’en cette veille de fête nationale américaine, CM Punk n’est rien d’autre qu’un célèbre catcheur de la Wrestling French Addict, talent certain d’une compagnie en pleine bourre. Grande gueule, oui. Mais criminel ? Seulement en gimmick. Enfin, avant aujourd’hui. Avant que la réalité ne prenne le dessus sur la fiction, avant que son ennemi ne vienne jouer les fauteurs de trouble. Il y avait une haine viscéral entre Ted Dibiase JR et le Straightedge de Chicago. Une haine qui avait conduit le Fortunate Son jusqu’au plateau de Voiceless TV, saccageant en seulement quelques minutes ce que Punk avait mis plus d’un an à bâtir. Il ne s’en est jamais vraiment remis. Pire, en plusieurs mois, il n’a fait qu’accumuler les défaites sur le ring, comprenant que l’amitié qu’il portait pour Daniel Bryan et Kevin Steen ne valait rien. Ces deux-là passaient plus de temps à se toucher la nouille aux bons souvenirs de la ROH qu’à se focaliser sur le GANG. Et le GANG, ces fils de putes, étaient rudement bien entrainés. On ne peut pas passer sa vie derrière deux éphèbes du dimanche quand on veut tuer quelqu’un moralement. Le Punker, bien loin des fans, bien loin de ces anciens potes, bien loin de la meute anti-GANG qui ne servait à rien, réfléchit, pense, médite. C’est là que le plan se complique. Pendant des semaines, il se met à la recherche d’un pro, un mec sans attache qui ne reculerait pas devant un choix moral, ou une leçon d’humanité à la con. Et c’est là qu’il tombe sur ce type, Hunico. Un ancien Jarhead, vous voyez le genre ? Bon sang, il a surement passé plus de temps à récurer la gâchette de son flingue qu’à l’utiliser. Bref, Hunico réponds présent pour le job, mais à une condition : récupérer 65% de la recette finale. Ouais, faut dire que la mission est tordue. Ted Dibiase, comme tout bon riche qui se respecte, possède une firme de blanchiment d’argent aux Iles Canaries, en Espagne. Tout son fric passe par ces îles, puis revient jusqu’à cette petite ville de Green Valley, à 100 bornes de la frontière mexicaine. Pourquoi, bonne question, mais la Dibiase Bank Industries (sérieux) se trouve là-bas. Surement pour ne pas attirer l’attention, le boss étant déjà plus ou moins intouchable. Pendant de longues semaines, Punk se demandait comment toucher Dibiase au cœur, comment le faire souffrir. Les coups ne lui faisaient rien, trop éphémères. S’en prendre à sa famille ? Tellement cheap que ça ne marcherait pas. Il fallait le priver de la seule-chose-qui-compte. Le pognon. Et il se trouvait qu’en ce 03 Juillet 2014, 80% de la fortune Dibiase JR passerait par Green Valley, avant de filer en Europe pour le financement d’un puit de pétrole. Astucieux. C’est là qu’Hunico intervient. Un coup de téléphone, une prise de contact, et le voilà qui signe le job. 65% de la recette, ça fait beaucoup, mais Punk accepte. Il accepte parce que seul un mec brisé et mystérieux comme Hunico a sa confiance. Dans son esprit calculateur, Phil’ voit tout de même une infime parti de bon sens chez le Danny Trejo de la WFA. D’un autre côté, ce n’est pas l’argent qui l’intéresse mais la quenelle monstrueuse qu’il pourra faire au « fils de ». Si Hunico veut du pognon, il en aura. Brooks referme le coffre de sa voiture, une goutte de sueur perle sur son front. Un sentiment étrange l’envahit, lui donne la chair de poule, il respire lentement, ferme les yeux. Le bruit d’un chargeur derrière lui le rappelle à ses obligations. A une centaine de mètres, la Dibiase Bank Industries. Ces mecs sont définitivement cinglés.

CM Punk (se dirigeant vers le lieu du braquage) : T’es prêt à montrer que t’as des couilles, Riccardo ?

Hunico : Et comment, Sam !

CM Punk (sors un 9mm de sa ceinture) : Si n’importe quel salaud t’emmerde…

Hunico (glisse plusieurs cartouches dans un fusil un pompe qu’il cachait derrière lui) : Tu me couvres. Devenons des salopes riches et grosses.

CM Punk : Et mourrons dans les bras des plus belles femmes !






Hunico (débarque dans la banque, lunettes de soleil sur le visage) : Excusez-moi, je peux avoir à faire à la direction ?

Gardien : Qu’est-ce que vous…

CM Punk (le coupe, coup de crosse dans le visage) : On vient retirer de l’argent. Riccardo, les caméras.

Hunico (coups de feu sur les caméras) : C’est déjà fait.

Banquier (arrive des toilettes) : Jessica ? Je n’ai pas eu le relevé de comptes de Monsieur Dibiase pour le mois de Mars, c’est norma… Oh mon…

CM Punk (coup de crosse sur le banquier) : Tu l’auras pas aujourd’hui, Ringo Star. Tout le monde recule !

Hunico : Les caméras de surveillance, ma belle ?

Secrétaire : Vo… Vous les avez toute détruites !

Hunico : Hum, il surveille mal son pognon, ce connard.

CM Punk : Ok, écoutez ! Je m’appelle Sam, voici mon partenaire Riccardo. Nous allons soulager le coffre de votre patron Ted Dibiase d’environ 40 millions de dollars que, je sais de source sûre, vous avez reçu hier soir suite aux transactions de ce même Dibiase JR.

Hunico : Béni soit les compagnies pétrolières.

CM Punk : Je te le fais pas dire, frangin. Comme vous l’avez sans doute compris, nous prenons les devant pour redistribuer ses richesses vers nos cartes de crédit respectives, et aussi, disons-le clairement, pour emmerder le boss. Restez tranquille… et personne ne sera blessé.

Hunico (coup de crosse dans le visage du directeur de la banque) : Yep’.

CM Punk : Tous, excepté celui-là. Verrouille la porte, Riccardo. Bon on va commencer par le début, merci de me donner vos téléphones portables, s’il vous plait. Allez, plus vite. Très bien.

Hunico : Tu as fouillé les femmes ?

CM Punk : Quoi ?

Hunico (il se rapproche et lui parle à l’oreille) : Est-ce que tu as fouillé les femmes ?

CM Punk : Oui.

Hunico : Je fouille toujours les femmes.

CM Punk : Relax, j’ai été un parfait gentleman.

Hunico : T’es sûr ?

CM Punk : Ecoute, je sais ce qu’un passage en taule peut faire aux penchants d’un homme, et nous ne sommes pas encore déviants, Riccardo. Tu veux me prouver que t’es vraiment un dur ? Interroge le gros derrière toi pour savoir l’heure de pointe des premiers clients, l’heure tourne.

Hunico : Tu fais chier.

CM Punk : Va vérifier la porte de derrière aussi, il est hors de question qu’on se barre devant tout le monde. Ecoutez messieurs il y a toujours un choix à faire. Vous pouvez choisir d’avoir une histoire marrante à raconter le jour de Noel en famille… ou vous pouvez choisir de finir défiguré comme votre camarade à droite. Une chance pour vous je suis d’humeur sympathique ce matin, et la seule chose dont j’ai besoin, c’est la combinaison du coffre situé derrière vous. La Dibiase Bank est reconnu pour n’être qu’un point de transaction pour l’argent de votre patron, et aujourd’hui, il se barre dans ma poche.

Pour l’instant, c’est la simplicité même. Pas besoin d’envolée lyrique, pas de fusillade intempestive, Hunico demeure sous contrôle. En bref, rien à signaler. C’est l’avantage de débarquer tôt dans une banque privée, moins de clients, moins d’emmerdes. Le visage masqué par ses lunettes de soleil, les cheveux plaqués en arrière comme à la belle époque, Punk prend soin de ligoter les salariés, la porte fermée depuis l’intérieur. Pour être tout à fait exact, ils sont six. Six employés dans de magnifiques costumes hors de prix, surement offerts comme cadeaux de Noel par cet enfoiré de Dibiase. Vous voyez, histoire de se donner bonne conscience. En passant à côté du directeur de la boite, Punk repense à une vieille histoire que lui avait racontée Dolph Ziggler, deux ans auparavant. A l’époque, Ziggler était proche de Dibiase, et se faisait invité dans la moitié des orgies du fils prodigue. Le gars avait un cousin, un certain Steeve, ou Steeven peu importe, et lui n’avait jamais eu autant de chances que l’actuel champion de la WFA. La faute à un mauvais choix de carrière évident (on ne devient pas gérant d’un club de cartes à jouer Magik par hasard), et à une gueule bien moins attractive que Dolph himself. Lors d’une grande soirée de gala organisé par vous savez qui, où l’invité de marque pouvait inclure avec lui un invité bis, Ziggler se pointa avec son cousin, encore vierge, en quête d’une fille facile pour pas chère. Pendant les soirées Dibiase, Ziggler lui avait raconté que trois types de femmes pouvaient se trouver sur place. Les plus intéressantes, propres sur elles, très classes, souvent riches héritières prenaient facilement pour 2000 dollars la trempette de biscuit. Venaient ensuite les filles de bonnes familles, avec un léger faux air à la Zahia, entre 800 et 1200 dollars selon la commande. Enfin, la plupart des invités se jetaient sur les tapineuses de base, 400 dollars maximum et souvent des têtes à faire flipper les Bogdanoff. Et le cousin Steeve, ou Steeven selon vos préférences, avait tellement passé sa soirée à niquer tout et n’importe quoi, qu’il clamsait trois mois plus tard d’une maladie sexuellement transmissible. Le SIDA, quoi. Dibiase, lui, avait envoyé un chèque et une inscription au Téléthon à la famille du défunt pour se racheter une conduite. Alors quand Punk distingue l’enseigne « Dibiase Industries » sur le col des costumes, dieu seul sait comment ces gars ont obtenu pareil privilège… Ni ce qu’ils ont dû sacrifier pour l’obtenir. Peu importe. « Mr Jacobs, directeur ». Bingo, exactement ce qu’il lui fallait.

Hunico (s’agenouille, observe attentivement le coffre-fort) : Qu’est-ce qu’on a… Une Lando 169 ? Six engrenages, code de 0 à 99, 10 à 25 points de contact… On ne plaisante pas avec l’argent du propriétaire, apparemment.

Mr Jacobs (apeuré, trainé de force par Punk) : Vous… Vous perdez votre temps !

CM Punk : Vraiment ? Je vais te dresser un petit tableau, Jordan. Je peux t’appeler Jordan ? Non, non réponds pas, c’est une question rhétorique. Figure toi que le fils de pute qui est avec moi est un ancien militaire, pas vrai Riccardo ? Mais avant l’armée, c’était un des plus grands braqueurs du Mexique. Hum, je me souviens d’une des histoires qu’il m’a racontées. Un braquage chez une star du rap à Mexico. Il restera anonyme pour raison de prescription. Le coffre était dans le studio d’enregistrement, d’accord ? Le type possédait une villa entière en bordure de la ville, un truc de dingue ! Il était tout le temps chez lui, travaillant ses musiques, sniffant de la meth, whatever, et il sortait de là que pour baiser sa copine qui habitait l’immeuble d’en face, tu vois le genre ? Alors Riccardo, il se faufile dans cette énorme enceinte qui servait à ce rappeur et après quoi, six heures, c’est ça ?

Hunico : La ferme ! Je bosse, moi !

CM Punk (voix basse) : Désolé, vieux. Après six heures, le type se décide enfin à aller baiser sa copine. Il a fallu six heures d’attente, mais au calme, 12 petites minutes pour que Riccardo récupère un demi-million de dollars cash. Une belle histoire, non ? Alors Jordan, ne juge pas sans savoir. Sinon, il risque de vite s’énerver, et là, ça donnerait des histoires de Jarhead bien plus sanglantes. C’est une question de choix, amigo. Tu veux vivre ? Jordan ? Ne regarde pas le flingue braqué sur ta couille gauche, regarde mes yeux. Tu veux vivre ?

Mr Jacobs : O… Oui…

CM Punk : Tu veux que tout le monde vive ?

Mr Jacobs : Bi… Bien sûr !

CM Punk : Alors quand le monsieur dit de fermer ta gueule, tu fermes ta gueule. Quand le monsieur dis donne-moi le code, tu…

Mr Jacobs : Je me fiche de qui vous êtes, de ce que vous faites, je veux juste…

Hunico : Je t’ai dit de la fermer, pero !

CM Punk : T’énerves pas, reste sur ta combinaison.

Hunico (continuant ses essais) : Je pourrais pas l’ouvrir sans le code, c’est trop bien fermé. Le mec doit pas planquer trois magazines pornos et deux bouteilles de Tequila à l’intérieur. On a du lourd.

CM Punk (ricane) : Fais de ton mieux, « appliques toi ». Tu te souviens ?

Hunico : Je t’emmerde ! Lui il le sait, il allait balancer la serrure avant que tu te mettes à raconter ma vie !

CM Punk : Hum… C’est la vérité, Jordan ?

Hunico (se retourne et agrippe Jacobs en mettant son pistolet sur sa tempe) : Bien sûr,  puisque je te le dis !

CM Punk : Bordel, mais qu’est-ce que tu… Je parle au vieil homme en costume vert. Est-ce que tu portes du vert, Riccardo ?

Hunico : Non.

CM Punk : Alors ferme-la ! Est-ce que c’est la vérité ?

Mr Jacobs : …

CM Punk : Comme tu le vois, mon collègue est légèrement énervé. Les serrures, c’est son domaine et apparemment, il peut pas attendre plus longtemps pour foutre encore plus de bordel qu’il l’a déjà fait. Ce qui peut t’y inclure à moins que tu te décides à parler, est-ce que tu comprends ?

Mr Jacobs : Oui…

CM Punk : Alors évite de décorer la boutique de ton boss en nuance de rouge, d’accord ? On squatte cette banque alors que l’on devrait être sur la route, vers la prochaine station-service où personne n’aurait de flingue braqué sur ses parties génitales et ça, mon pote, ça te concerne.

Hunico : Donne-nous-le-code, hijo de puta !

CM Punk : C’est grossièrement dit, mais c’est le principe, ou tu seras bientôt plus qu’une nonne sans emploi.

Mr Jacobs : D’accord… Je…

CM Punk (regarde dans la pièce voisine, où attendent les otages) : Hé, toi ! Oui, la petite demoiselle en rose, au fond, viens voir. C’est quoi ton nom ?

Jessica : Je…

CM Punk : Fais pas ta timide, boucle d’or.

Jessica : Jessica…

CM Punk : Bingo. Je suis sûr que t’es la meilleure caissière de l’Ouest, non ? Tu sais tout du service clientèle, alors je vais te poser une seule question. Dis-moi, Jessica, quelle est la règle numéro un dans le métier ?

Jessica : Le… Le client a toujours raison.

CM Punk : YES ! Le client a toujours raison. Là, tu vois, Riccardo et moi sommes tes plus fidèles clients. Et on veut juste une chose. Que tu restes assisses ici, avec nous, pour convaincre Ringo de nous donner les codes. Compris ?

Hunico (coup de feu en direction d’un otage derrière lui, qui s’effondre aussitôt. Le reste des hommes et des femmes présentes commencent à hurler, jusqu’à ce que Punk leur fasse signe de se taire) : Oups.

CM Punk : Put… PUTAIN ! Qu’est-ce que tu fous !??

Hunico : Ca va pas assez vite.

CM Punk : Il… Il allait nous le donner, put… Ok Jordan, dépêche-toi.

Hunico (tire sur Jessica, la jeune femme qui était avec eux. Du sang se retrouve immaculé sur le costume de Punk, qui écarquille les yeux) : Dépêche-toi, Jordan.

CM Punk (baisse le fusil à pompe de son partenaire) : WHOA ! Stop ! Non mais putain à quoi tu joues !??

Hunico : Quoi, je lui ai juste tiré dans la jambe non ?

CM Punk : C’est… Putain, ce n’est PAS la bonne méthode, d’accord ? Merde !

Mr Jacobs : 4… 4… 4.8.1.5.1.6.2.3.4.2 !

Hunico : Tu vois ? Emballé, c’est pesé, puta.  

Pendant un quart de secondes, le temps d’observer le visage fou de son partenaire, Punk se demande s’il n’a pas fait une erreur. Le bruit des coups de feu va probablement rameuter la moitié de la ville, sans parler du poste de police à seulement 200 mètres au Nord, à deux pâtés de maisons. Autrement dit, avouer que la situation actuelle craint un max, ce serait le service minimum. Toutefois, il ne faut que 06 minutes aux deux hommes pour dérober plus de la moitié du coffre, proprement, efficacement, et foutre le feu au reste. Et, pendant un deuxième quart de secondes, Punk comprends qu’il a eu raison. Voir les 20 millions de dollars restant partir en fumée, ça lui donne presque autant la gaule que devant les actrices de Walking Dead. S’il s’en sort, il l’aura baisé. Mais encore faut-il s’en sortir. Indiquant la porte du fond à son partenaire, il prend le temps de libérer Jacobs qui s’empresse de ramper vers sa compagne, une balle dans le tibia. Du sang coule abondamment de sa jambe, Hunico ayant surement perforé une veine au passage. Elle va probablement pas survivre. « Putain ! » lâche aussitôt le Straightedge, qui sort l’un des téléphones confisqués auparavant pour composer un numéro. Ramener les pompiers ici ferait surement de cet endroit un remake de Fort Alamo, et ça il ne le souhaite pas. 03 minutes. C’est ce qu’il ordonne à Jordan Jacobs avant de tailler la route, 03 minutes avant de composer un numéro. Il s’agenouille, les yeux plongés dans le regard de Jessica, lui demandant sa parole. Elle lui donne. Il lâche le téléphone, recule, observe une dernière fois le logo de la Dibiase Bank Industries. Fermant la porte derrière lui, son 9mm bien caché derrière sa veste, il accourt vers la Ford Mustang qu’Hunico a pris soin de conduire jusqu’à lui et, dans un dernier geste, ouvre la portière pour quitter Green Valley aussi vite que possible. Dire que le plus dur reste à venir serait un euphémisme. Putain, direction Chicago, maintenant…

CM Punk (consterné) : Prend à droite. Continue tout droit jusqu’à la sortie de la ville, on va prendre les petites routes pour pas attirer l’attention sur nous. Dans moins de dix minutes, tous les péages surveilleront les alentours.

Hunico : Cache ta joie, soldat !

CM Punk : Cacher ma… Nom de dieu… Profil bas. On était censé faire profil bas, Hunico ! Et je sais que tu comprends ce que ça veut dire. Y a surement un truc que j’ai pas compris mais… Bref. Continue de rouler.  

Hunico (hilare) : T’as vu comment le coffre a pris feu ? On aurait dit un putain de feu de bois !

CM Punk : Cet arrêt à la banque devait être un braquage rapide et facile, pas une fusillade à la con. Tu te rends pas compte que si jamais on nous retrouve, c’est pas seulement la taule ? C’est plus aucune chance de bosser à la WFA, c’est… Tu pousses la criminalité un peu loin, « amigo ».

Hunico : Dis l’homme qui m’a proposé ce job !

CM Punk : Je t’emmerde.  

Hunico : C’est toi le Fun Lovin’ Madre De Dios, non ?

CM Punk : Ouais… On doit être rentré sur Chicago avant que tous les flics d’Arizona s’organisent. Là-bas, je te filerais l’argent.

Hunico : Et toi ?

CM Punk : Je te l’ai déjà dit, de l’argent j’en ai, son fric m’intéresse pas. Loin de là. Tout ce que t’as à savoir, c’est qu’on a rendez-vous dans l’Illinois.

Hunico : Si on y arrive. On est à plus de 8 heures de route, à ce rythme les flics seront partout.

CM Punk : Tu proposes quoi d’autres, Einstein ?

Hunico : On fait profil bas. C’est ce que tu aimes, non ?

CM Punk : Te fous pas de ma gueule. C’est toi qu’à tout foutu en l’air en faisant de ce braquage un remake de « La Horde Sauvage ».

Hunico : Tout boulot fait nécessairement des victimes.

CM Punk : Non, Hunico ! Il n’y avait rien de nécessaire dans ce qui s’est passé là-bas ! Il n’y avait rien de nécessaire. Qu’est-ce qui t’es arrivé, putain ? Tu sais, à chaque fois que j’ai entendu des rumeurs sur toi, disant que t’étais fou, que la guerre t’avais rendu cinglé, un enfoiré de Jarhead qui vivait dans les bois comme un reclus, je refusais d’y croire. Non, impossible, et j’ai trop besoin de lui pour ça.

Hunico : Alors de quoi tu te plains ! On a réussi, non ? Tu l’as, ton fric ! Tu l’as enculé, ton Théodore. Fin du chapitre.

CM Punk : Ouais… Fin du chapitre.

Hunico : C’était bien pour lui que tu faisais ça, non ? M’appeler à 04 heures du matin avec ta voix de tarlouze américaine, entrain de te dire que tes supers potes de la ROH te feraient jamais te venger comme tu le souhaiterais. Tu voulais trouver le moyen de faire mal à Dibiase à l’extérieur d’un ring, je me trompe ?

CM Punk (se glisse la main dans les cheveux avant d’esquisser un sourire) : Putain, t’es dans le vrai… J’ai enfin baisé cette espèce d’enfoiré… J’attends Cyber Sunday avec impatience !

Hunico : C’est bien ce qui me semblait. Quand on sera à Chicago, tu pourras être fier de ce que t’as accompli. 40 millions de dollars, ça fera mal au fils de. Cet hijo de su madre va en chialer jusqu’à Cyber Sunday sans jamais se douter que c’était toi, « Samuel ».

CM Punk (rire) : J’te le fais pas dire, Riccardo ! Et toi alors, qu’est-ce que tu vas faire d’une somme pareille ? Investir dans un magasin de poulet tandoori ?

Hunico : Ca me regarde, « el criminal ». Ca me regarde.

Les heures défilent au fil des kilomètres, la route semblant interminable. A la radio, les condés sont déjà en pole position, prêt à appréhender Sam et Riccardo, créateurs du 6ème plus gros hold-up de l’histoire. Rien que pour ça, Punk est plutôt fier de lui. Mieux, c’est vers 16 heures de l’après-midi, les deux hommes venant juste de quitter le Nouveau-Mexique, qu’un communiqué express fait irruption dans les médias. « Après la perte de 60 millions de dollars, c’est le père de Ted Dibiase JR qui prend la parole à la surface du monde, regrettant cet accident pour son fils et souhaitant tout mettre en œuvre pour réparer cette faute grave. Interrogé sur le sort de son fils ainé, celui-ci se dit choqué par un tel agissement, en particulier contre une personne aussi intègre et bienpensante que son héritier. Qu’on se le dise, Ted Dibiase Sr détient maintenant la preuve que son fils n’est pas le monstre que la télévision dévoile, mais bien une victime en passe de devenir un héros. » Un communiqué qui aura le mérite de bien faire marrer le Punker. Et lui suggérer un repos bien mérité…

Hunico : Phil’ ? Phil’ ? Vamos, BROOKS !

CM Punk (se réveille, brouillon) : Ouais ? Putain, qu’est-ce qui se passe ? Pour… Pourquoi est-ce qu’on est à l’arrêt ?

Hunico (désigne le tableau de bord) : Devine.

CM Punk : Putain de merde…On est où ?

Hunico : A 25 bornes du Missouri, on est encore dans le Kansas. Jusque maintenant rien à signaler, mais sans bagnole, je donne pas un clou de notre vie.

CM Punk : La prochaine station essence est à combien ?

Hunico : A 25 bornes, dans le Missouri.

CM Punk (frappe contre la fenêtre) : Fais chier !

Hunico : L’avantage, c’est qu’on n’est pas stoppé n’importe où.

CM Punk : Ah ouais ?  Tu m’excuses, mais entre nulle part et nulle part, j’ai du mal à savoir où est le point positif.

Hunico : Dans le rétroviseur, à droite.

CM Punk (regarde dans le rétro, et devine une petite maison de campagne à seulement quelques mètres de la voiture. Un homme est dehors, s’occupant de son jardin) : T’as bien choisis ton endroit pour tomber en panne, amigo. On siphonne ?

Hunico : Je pensais à une approche disons moins… orthodoxe.

CM Punk : Merde, je m’en doutais…

Hunico : Laisse-moi dix minutes.

Et neuf minutes, 38 secondes plus tard…

Hunico (devine un homme seul dans le jardin de la propriété, se lavant les mains) : Excusez-moi monsieur, monsieur ?

Inconnu : Oui ?

Hunico : Auriez-vous l’heure s’il vous plait ?

Inconnu : Bien sûr, il est euh…

CM Punk (arrive par derrière, porte un coup de pied à l’arrière du crâne de l’inconnu) : L’heure du coma, bonhomme.

Douze minutes plus tard, dans le salon…

CM Punk : De retour parmi nous ?

Inconnu (ouvre timidement les yeux, son fils à côté de lui, le regard brumeux) : Qu’est-ce que…

CM Punk : Vous êtes combien ?

Inconnu : Quoi ?

CM Punk : Réveille-toi, Larry Bird. Vous êtes combien ici ?

Inconnu : Juste… Juste moi et mon fils.

CM Punk : Vraiment ? Et la petite ?

Inconnu : Il n’y a personne d’autres.

Hunico (fait mine d’enfiler un soutien-gorge trouvé dans la salle de bain) : Sam !

CM Punk (ricane) : Vous aimez jouer à vous déguiser, messieurs ?

Inconnu : Non.

CM Punk : Où est-elle ? La fille ?

Inconnu : Elle… Chez une amie, elle ne reviendra pas avant des heures. Qu’est-ce que vous faites chez moi ?

CM Punk : Pas si vite, c’est moi qui pose les questions. A quelle heure revient-elle ?

Inconnu : 23 heures.

CM Punk : Hé bin mon pote, ça te donnera une raison d’être réglo avec nous. Tu veux que ta fille te retrouve à la maison quand elle rentrera de son gang bang ? Joue avec nous. Les clés de ta bagnole. TOUT DE SUITE !

Inconnu : Qu’est-ce que vous voulez ?

Hunico : Ca, c’est une question à 40 millions de dollars.

CM Punk (regarde sa montre) : 60 millions, pour être exact. Ton nom, c’est quoi ?

Inconnu (se lève) : John.

CM Punk : J’ai pas dit que tu pouvais te mettre debout, John. Et si je me souviens bien, je t’ai demandé les clés.

John (se marmonne quelque chose) : 60… 60 millions de dollars ? Le montant exact du braquage de banque de ce matin…

CM Punk : Reste avec nous.

John : Vous êtes Sam, je suppose ? J’ai changé de chaines de radio pour ne pas effrayer mes enfants, ce matin.

CM Punk : Super ! Je suis entièrement d’accord avec ton raisonnement, maintenant j’ai dit assis.

John : Vous avez besoin de quelqu’un pour couvrir vos arrières, pour vous emmener d’un point A à un point B sans émeutes, c’est ça ?

Hunico : C’est qu’il faut pas le prendre pour un con, le père John !

CM Punk : Très intelligent. Ouais. Vous serez notre couverture, que ça te plaise ou non. Tu es un homme censé, à ce que je vois. Non ? Charismatique pour deux sous ! Tu vois la Mustang devant chez toi ? Va falloir que tu mettes tes talents de fermier à mon compte pour envoyer cette beauté dans les flammes, malheureusement. Ensuite, on partagera un petit bout de route tous ensemble, ça te va ?

John : Allez-vous faire foutre…

CM Punk (coup de poing dans le visage) : Mauvaise réponse. Tu as déjà joué la comédie ?

John : La… La quoi ?

CM Punk : Ouais. Cours de théâtre, club… La comédie quoi. Rien de tout ça ?

John : Je… Non.

CM Punk : Dommage. Pour moi, dans la vie, tout le monde joue un rôle, tu comprends ? J’aime les acteurs, je les étudie. Tarantino, Brando, De Niro, McQueen… Ils savent être crédibles. Par exemple, tu le trouves crédible, Riccardo ?

Hunico (pointe son pistolet sur le visage du jeune fils) : Ouais, tu me trouves pas grave convainquant ?

John : Si…

CM Punk : Merveilleux. Tu vois, la première chose qu’on t’apprend quand tu veux jouer la comédie, c’est d’écouter les autres acteurs. Tu m’écoutes ?

John : …

CM Punk : Merveilleux. En tout cas tu devras te mettre à niveau sur tes compétences dramatiques, parce que tu devras être meilleur, bien meilleur, et très vite, d’accord ? On est tous ici pour une représentation unique où moi et mon pote ici présent sommes les rôles principaux. Mais si tu la joues cool, et impeccable, il y aura des Grammy pour tout le monde. Toi, gamin, tu veux un Grammy, n’est-ce pas ?

Enfant : O… Oui.

CM Punk : Il a tout compris. Toi, John, tu me comprends ?

John : Vous… Vous n’emmènerez pas mon fils.

CM Punk : C’est là que tu te trompes. En avant, messieurs !






Troquer une Mustang contre un 4x4 bon marché qui sent bon le vécu, c’est pas la belle affaire pour Punk et Hunico. Mais, alors que Gorillaz crache sa musique sur le poste de radio, le Straightedge ne pense qu’à arriver une chose : atteindre Chicago vivant, et remplir son contrat. La Mustang, elle, n’est plus qu’un lointain souvenir parti en fumée, dans l’arrière cours de monsieur John Rovers. Pas de voiture, pas de preuves. Pas de preuves, pas de flics. CQFD. Trois heures se sont écoulés, et le couché de soleil ne devrait pas tarder à faire son apparition. Au fil des kilomètres, les monts deviennent des plaines, les plaines deviennent des campagnes, les espaces changent, la circulation n’est pas folichonne. Pendant un moment, Punk a bien essayé de faire la conversation avec John pour le mettre à l’aise, lui faire entrevoir une relation de confiance. Enfin, autant que faire se peut. Mais John Rovers n’est pas dupe, et refuse le dialogue. Faut dire qu’avec le flingue d’Hunico braqué sur la tempe de son gosse, on n’est pas dans la meilleure situation pour tailler une bavette. Rien à foutre, ils seront bientôt en Illinois, c’est tout ce qui compte. La question est, que faire de messieurs Rovers et fils, une fois Chicago en ligne de mire ? Le 4x4 freine brusquement, s’arrête une dizaine de minutes sur une aire de repos, le temps de se dégourdir les jambes… et méditer.  

CM Punk (en direction de John) : Tu connais la consigne, padre. T’as 30 mètres et 10 minutes pour soulager les besoins naturels de Rovers Junior. Joue pas les chevaliers du ciel, mon chargeur est bien rempli. A nous deux, Riccardo ! Bon, je suis un peu à court d’idées, là. Qu’est-ce qu’on fait d’eux une fois sur place ? C’est pas avec des faux noms qu’on va les enculer, le gamin regarde la télé. Il m’a reconnu.

Hunico (voix basse) : Si c’est à moi que tu demandes…

CM Punk : Putain, on peut pas lui mettre un pruneau, merde, c’est un gosse !

Hunico (déçu) : Tu vois ! On peut pas parler… Relax, pero, j’déconne ! Je sais pas comment régler ça non plus. Je les aurais bien laissé la, mais… Quand on arrivera en bordure de Chicago, on sera dans la même merde. Je… T’as entendu ?

CM Punk (se retourne) : Non. Quoi ?

Hunico (court dans la direction de John Rovers) : Hijo de…

John (cache quelque chose dans sa main) : S’il vous plait, je…

Hunico (coup de pied dans le ventre de Rovers, puis dans les côtes à plusieurs reprises) : Donne-moi ça, puta !

CM Punk (arrive à son tour, le regard vide) : Qu’est-ce que…

Hunico (montre un téléphone portable à son partenaire) : Ouais.

CM Punk : Alors moi je… Je me casse les couilles à faire un plan béton et tu vérifies pas son téléphone ? Tu dois te foutre de moi, c’est une blague ??

Hunico : J’crois qu’on a un problème plus important à gérer, non ?

CM Punk : Putain… T’as prévenu les flics ?

John : N… Non.

CM Punk (pointe son revolver sur lui) : Te fous pas de ma gueule !

John : Pas… Pas les flics, non… Je…

Hunico (attrape le jeune garçon) : Tu disais ?

John : NON ! S’il vous plait ! Non je…

CM Punk : Ça, ça dépend de toi. Ce coup-ci je vais pas le retenir, j’en ai plein le dos de jouer les gentils.

John : J’ai… J’ai…

John Rovers commence à vider son sac. Punk à la tête comme un compteur à gaz, et ça va pas aller en s’arrangeant. Rovers, petit enculé… Récapitulons rapidement : en un peu moins de trois minutes, Punk apprend que le dit John Rovers n’est pas qu’un cultivateur comme les autres, mais aussi un fervent défenseur du port d’armes, comme la moitié des gens dans ce pays. Sauf que lui, plus encore que le défendre, en profite. Revendeur de pièces détachées et autres armes à feux à ses heures, le fils de pute à plusieurs clients, beaucoup de clients. Là-dessus, il arrête de parler. Hunico fout une torgnole à son môme, et ça repart. William Jersey, un ambassadeur anglais posté dans le Missouri depuis peu, est un de ses plus fidèles donateurs. Le truc, c’est que ce William Jersey n’est pas qu’un rosbif lambda… C’est aussi un courtier de longues dates, et les courtiers ont le portefeuille encore plus long que le bras. Un portefeuille qui l’a déjà amené à rencontrer la (feud) 15ème plus grosse fortune américaine, Ted Dibiase. Depuis, les gardes du corps de notre Teddy international s’arment tous chez John Rovers, en échange d’un chèque pas dégueulasse. Si c’est pas du piston… En tout cas, pour Punk, c’est la bombe atomique. Rovers était en ligne avec Dibiase himself, à qui il a donné rendez-vous en pleine frontière Illinoise, pour 19h30 heure locale. Un piège, en gros. Apparemment, le Pure Champion voudrait régler ça de manière personnelle. En découvrant la chute, Punk s’évite un joyeux feu d’artifice. Mais il se doute que le comité d’accueil sera pas super chaleureux. Difficile pour lui de se retenir, il collerait bien un GTS dans la tête du gamin, rien que pour le principe. Mais le temps l’en empêche. Prendre une autre route, ou tendre une embuscade à son rival ? Emballé, vous connaissez la suite… Le temps s’écoule rapidement. 19h20, deux camionnettes sont déjà sur place. Punk et Hunico sont allés faire une petite reconnaissance des lieux. Ted Dibiase et Paul De Burchill sont de la partie, ils attendent. Ils doivent s’attendre à voir la voiture débarquer rapidement, souhaitant la prendre d’assaut et trouer tout ce qu’elle contient. Enfin, c’est ce que soupçonne Punk en voyant les 4 gardes du corps de Dibiase derrière lui, des types taillés comme des menhirs plus larges que long. 19h22, le temps presse. 19h24, Punk a une idée. 19h26, il la met en exécution. Autant être ponctuel…

Dibiase (regarde à l’horizon, la voiture arrive. Il se tourne vers De Burchill) : Ils arrivent. Il était temps, moi qui pensait qu’ils auraient un peu d’avance. J’ai peur que notre cher Voicemerde Overrated ne comprenne pas ce qu’il lui arrive.

De Burchill : Et les conséquences ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Comment tu vas masquer les choses ?

Dibiase : J’ai peut-être perdu 60 millions de dollars, mais je suis toujours plus riche que la moitié des connards sur cette planète. L’argent effacera la disparition de Punk. Et personne ne sera là pour le pleurer.

De Burchill : J’espère que tu sais ce que tu fais.

Dibiase (marche vers le 4x4, qui vient juste de se garer) : Tiens tiens tiens, regardez qui… Paul. PAUL !

De Burchill : Oui, boss ?

Dibiase : Tu peux me dire pourquoi ce bon vieux Willam est SEUL dans sa voiture avec son môme ?

De Burchill (sens un 9mm se poser derrière son crâne) : …

CM Punk : Ouais, Paul. Dis-lui pourquoi ce bon vieux William est seul dans sa voiture.

Ted Dibiase : FILS DE…

Hunico (braque Dibiase) : Ça va, mon gars ?

CM Punk : Il est grand temps de se remettre de nos émotions, amigos. Let’s talk.

Ted Dibiase : Phil Jack Brooks en personne, je suis impressionné. Bon, je t’attendais certes, mais pas comme ça.

CM Punk : Il est temps de payer ses dettes, Teddy Boy. Environ 60 millions de dollars, ça te tente ?

Ted Dibiase : Lâchez vos armes messieurs. MAINTENANT ! Merci… Phil, je vais pas te mentir, je pensais pas que t’aurais les couilles de t’associer avec un vendeur de Churos pour ce job. Visiblement, l’Amérique est de plus en plus sympathique avec les… singes de son espèce. Grand dieu, jamais je ne m’associerais avec un intervenant mexicain ! Tu imagines, Paul ? Un mexicain !

Paul De Burchill : J’ai son flingue sur ma gueule maintenant, Ted. Tu m’en veux pas si je n’acquiesce pas ce coup-ci ?

Ted Dibiase (ricane) : C’est tout naturel, ne t’en fais pas. Phil, avant que les choses ne dégénèrent pour de bons, car elles vont dégénérer, tu le sais aussi bien que moi… laisse-moi te dire ce que je ressens au plus profond de mon cœur. Ce qui me prend aux tripes, là, maintenant. En vérité, je pensais que tu te chargerais de Daniel Bryan, Kevin Steen et toute ta clique de consanguins issus de la Ring Of Honor. C’est pourtant eux que tu affrontes à Cyber Sunday, je me trompe ? A moins que toute cette aventure soit plus forte, plus importante que le catch en lui-même… Ce serait donc ça ? Non ? Parce que si c’est le cas mon pote, je pensais que tu avais compris que le GANG n’était pas un groupe de catch comme les autres, mais un cartel plus puissant que tu ne peux l’imaginer. 60 millions de dollars, c’est une somme. Mais de là à me toucher ? Tu le penses vraiment ? C’est adorable… 60 millions, c’est mon revenu global pour six mois de travail standard. Tu comprends ? Je pèse pour 120 millions de dollars par an, Phil’. 120 millions. Alors oui, je dois reconnaitre que ta petite opération est tout à fait respectable. Mais bitch, please, ne crois pas que je ne vais pas survivre à ça. Nous ne sommes pas que des lutteurs, et ton intervention à mon égard va bien au-delà de la WFA. Autrement, tu ne braquerais pas ce 9mm sur la tronche de Paulo. Ta défaite est dure à encaisser, je me trompe ? Tu te demandes ce que tu vas faire maintenant… Alors je vais rendre les choses beaucoup plus simples pour tout le monde. Messieurs, vous me pardonnerez.

Sans prêter la moindre attention à Hunico et Punk, Ted Dibiase s’approche de John et son fils, tous deux dans la voiture. Le visage froid, sans émotion, il sort un pistolet de sa poche arrière. En un seul geste, un seul mouvement du doigt pressé sur la détente, il loge une balle dans le crâne du jeune fils, avant de faire de même dans le cœur du père, en état de choc. De Burchill fait un pas en arrière, apeuré. Pendant un bref instant, il se demande si Ted Dibiase est bien sûr de ce qu’il vient de faire. Du sang coule le long de la portière, alors que le corps du jeune garçon s’écroule dans la poussière.

Ted Dibiase : Aaaaaah, une bonne chose de faite. Tu vois Phil’, c’est la différence entre toi et moi. Là où tu parles, j’agis. Là où tu penses, je passe à l’acte. Ton entreprise est honorable, amigo. Mais jamais tu n’auras le courage de faire quelque chose de vraiment mauvais. Parce que t’es quelqu’un de bien, fils de pute, et c’est exactement pour ça que tu ne pourras jamais m’atteindre. Paul, remonte dans la voiture, je crois qu’on en a fini avec messieurs Brooks et Hunico. On va les laisser méditer la dessus. 60 millions, c’est pas grand-chose.

Paul De Burchill : Je… Je… Bien, Ted. Très bien.

Les quelques mots du Pure Champion résonnent dans la tête du Punker, qui regarde le corps gisant de John Rovers, à ses pieds. C’est à ce moment qu’il contemple le visage d’Hunico. Pas d’émotions, pas d’horreur, comme si celui-ci avait déjà vu ce genre de spectacles si souvent que plus rien ne pouvais l’atteindre. C’est peut être ça, la solution. Le partenaire du Straightedge est dans l’attente, le 9mm pointé vers le sol. Punk réfléchit, effectue un pas vers la gauche, un autre en direction de Ted Dibiase… et vient loger une balle dans la nuque d’un de ses valets. Un garde se retourne, Hunico lui tire une salve dans la jambe, avant de fusiller sa poitrine avant qu’il n’est le temps de faire le moindre geste. Surpris, Dibiase se réfugie derrière la portière de sa voiture, observant le Punker faire un joli ménage : une balle dans le crane d’un autre homme de main, avant de finir, avec Hunico, le travail sur le dernier garde : deux joutes dans les testicules, une autre dans le bras droit, pour finir le boulot directement en perforant un poumon. Puis, le silence. Juste de la fumée sortant du guidon…

Ted Dibiase (effrayé) : Put… Put… Putain… Putain…

CM Punk (lançant son revolver en direction de son adversaire) : Maintenant, je suis à ton niveau, enculé. On se retrouvera bien assez tôt. Si tout commence sur le ring, laisse-moi le temps de m’occuper des ROHginals. Ensuite, je viendrais te trouver.

Hunico : Punk ! J’crois qu’il est temps de s’barrer, amigo.

CM Punk : Ouais… On a pu rien à foutre ici. Merci pour les biftons, Teddy Bear. On en fera bon usage. Hunico, démarre la voiture. Je me suis jamais senti aussi vivant. Merci, l’ami !

Cyber Sunday. La dernière chance. L’affrontement final. Ce sera quitte ou double : la fin des ROHginals, pour que le Fun Lovin Criminal se libère de Ted Dibiase, et des autres membres de son espèce. IT BEGINS.






TWO WEEKS LATER :


Yo sé que ha pasado que no he escrito a vosotros, mi pequeño "Gordita", pero me falta tiempo. Desde mi llegada a la WFA, yo no pego los trabajos más católicos. Ese bastardo Bobby Roode va a entender lo que quiero decir, en su nombre. Te echo de menos, Anna. No hay un día en el que no pienso en ti y Federico pequeña. Él debe haber crecido desde mi partida. Sabes, me considero afortunado, la verdad. Mi situación puede ser más complicada, la posibilidad de que el Sr. Layfield salió de mí este remanso en Tijuana. Usted sabe que yo no podía soportar la prisión. Usted sabe que yo tenía que ir al exilio en los Estados Unidos proviene de nuestro propio bien. Haría cualquier cosa por ti, por ti. De izquierda a doler muy mal. Yo ... Mierda, incluso una carta, es difícil de escribir! Acabo de terminar una pequeña misión con un compañero de trabajo, lejos de nuestro trabajo original. Te digo esto, pero no estoy seguro de seguir trabajando con este tipo. Gentillet demasiado, demasiado molesto, ya sabes el tipo? Lejos de lo que es necesario para su misión, créeme. Si él hubiera visto la mitad de las cosas que vi durante mi servicio ... En fin, llamé a Carlos, lo que debería facilitar la transacción, y ... cariño, cariño, tengo 35 millones dólares! 35 millones! Es increíble, yo me haré cargo de Carlos ... usted envía la mitad de la suma, como se esperaba. Él es un amigo de la familia desde el momento de Jarhead, puede confiar en él. De hecho, yo ... yo quiero que te vayas de la ciudad, el país, y que vengas a buscarme en los Estados Unidos. Usted tiene el dinero, se unan a mí. Tome nuestro pequeño Federico, y el primer avión a Estados Unidos. Carlos va a encontrar los papeles fácilmente falsificados, Afganistán, fue el primero en ofrecer falsificación de documentos perms 'Hawser en general, en quien confío. Estaría WFA City Pay Per View Cyber ​​Sunday. Te espero, si usted desea venir. Creo que tengo mi primer juego a la vista, esta puta contra Bobby Roode. Este chico me hace reír, será un juego de niños reales. Nunca he tenido miedo de tomar una decisión, lo que es bueno o malo. Tomé eso para usted. Te amo, Anna.

Je sais que ça fait longtemps que je ne t'ai pas écris, ma petite "Gordita", mais je manque de temps. Depuis mon arrivée à la WFA, je me tape pas les boulots les plus catholiques. Cet enfoiré de Bobby Roode va comprendre de quoi je parle, en votre nom. Tu me manques, Anna. Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à toi et au petit Federico. Il doit avoir bien grandi, depuis mon départ. Tu sais, je m'estime heureux, vraiment. Ma situation pourrait être bien plus compliquée, une chance que Mr Layfield soit venu me sortir de ce trou perdu, à Tijuana. Tu sais que je ne pouvais plus supporter la prison. Tu sais qu'il fallait que je vienne m'exiler en Amérique, pour notre bien à tous. Je ferais n'importe quoi pour toi, pour vous. Quitte à faire mal, très mal. J'ai... Merde, même sur une lettre, c'est dur à écrire ! Je viens de terminer une petite mission avec un collègue de boulot, bien loin de notre emploi originel. Je te dis ça, mais je ne suis pas sûr de continuer à collaborer avec ce type. Trop gentillet, trop perturbé, tu vois le genre ? Loin d'avoir ce qui faut pour sa tache, crois moi. S'il avait vu la moitié des choses que j'ai vu pendant mon service... Bref, j'ai appelé Carlos, qui devrait faciliter la transaction, et... chérie, ma chérie, j'ai récupéré pour 35 millions de dollars ! 35 millions ! C'est incroyable, je... Carlos se chargera de te faire parvenir la moitié de la somme, comme prévu. C'est un ami de la famille depuis l'époque des Jarhead, tu peux avoir confiance en lui. En fait, je... Je voudrais que tu quittes la ville, le pays, et que tu viennes me retrouver aux Etats-Unis. Tu as l'argent, rejoins moi. Prends notre petit Federico, et le premier avion pour l'Amérique. Carlos te trouvera facilement de faux papiers, en Afghanistan, il était le premier à s'offrir des perms' en falsifiant les documents du général Hawser, j'ai confiance. Je serais à WFA City pour le Pay Per View de Cyber Sunday. Je t'y attendrais, si tu souhaites venir. Je crois que j'aurais mon premier match en ligne de mire, contre cette pute de Bobby Roode. Ce gars là me fait rire, ce sera une vraie promenade de santé. J'ai jamais eu peur de prendre une décision, quelle soit bonne ou mauvaise. Je faisais que la prendre pour vous. Je t'aime, Anna. A bientôt, ma belle.

Jorge, "Hunico", Arias.

Gbacca a écrit:

ça promet !

Quelle belle carte !

(ps : faisez gaffe vous avez interverti les deux résumés féminins )

Corrigé merci! C'est la faute de Swanton, il prendra 100 coups de fouet sur les orteils!

Menteur va... mais je prends.

"BHÜLEEEEEEEEEEEER !"

Qu'elle était loin la Suisse natale du pauvre majordome Bhüler. Quand on lui a dit qu'il allait servir un homme de haute noblesse qui travaille qui plus est dans le show-business notre homme n'avait pas hésité une seconde... s'il avait su qu'il finirait à WFA City à servir un catcheur à la lignée douteuse il serai rester dans son chalet de luxe à servir cette vieille toupie incontinente et totalement gaga de Lady Zweigkster et ces douze bichons plus bête et incontinent encore que leur maitresse... car malgré tout le pédigrée de la dame ( et celui de ses stupides clébards aussi d'ailleurs ) ne laissait aucun doute sur ses royales origines... quelle décadence. Si ses collègues de l'école de majordome le voyaient...

Son nouvel employeur avait un de ces goût pour la décoration, entre le bling-bling à la limite du Sarkozyste ( de peux de goût donc ) et le médiéval grotesque digne d'un restaurant à thème de parc d'attraction il y avait fort à faire pour prendre l'homme au sérieux... mais une chose est sur il payait bien, il était lui même bien payé par son patron et ami, le multimillionnaire voir milliardaire Ted Dibiase Junior. Un homme avec un peu plus de bon goût... même si manquant également d'une certaine classe. C'était là bien digne des petits bourgeois et marchands parvenus qui ont lâchement profité de ce qu'ils appelles la "Révolution". Pouah ! Tout cela bien entendu il se le gardait bien de le dire à voix haute, et son visage à la fois hautain et soumis ne laissait entrevoir aucune autre émotion qui pouvais trahir sa pensée, comme on le lui avait appris à l'école des majordo...

"BHÜÜÜÜÜLEEEEEEEEEEEEEER !"

"Me voilà monsieur ! Me voilà !"

Paul de Burchill en peignoir doré incrusté des ses armoiries et lunette de soleils sur le pif tiens un verre de martini dans ses mains.

"Monsieur m'as fais demander ?"

"Pas trop tôt ! Qu'est ce que ce poireau fout dans mon cocktail ?"

"Un poireau monsieur ?"

"Ouais ! J'ai demandé un Bloody Mary et un petit malin s'est amusé à mettre ce truc dans mon verre, et ce petit malin c'est vous ! Vous vous croyez drôle Bhüler ? C'est de l'humour suisse c'est ça ? Ben je vais vous dire qu'entre vous et François Rollin y a un sacré gouffre ! Donnez moi une bonne raison de ne pas vous ordonner d'allumer mon feu de cheminée avec vos photo de familles !"

"Et bien monsieur, pour commencer vu la météo du mois de juin je vous déconseille d'allumer la cheminé, enfin ce n'est pas un poireau mais bien une feuille de céleri qui se trouve dans votre Bloody Mary monsieur."

"Une feuille de... mais Bhüler qu'est ce que ça fout dans mon cocktail ?"

"Et bien c'est... c'est la recette monsieur."

"Pfah ! Et vous ne me prévenez même pas de l'erreur que je vais faire ? Vous êtes incompétents à ce point ? Bon allez me jeter ce verre au visage d'un passant ( De classe moyenne ou populaire je vous prie ) et m'en refaire un autre et sans foutu artichaut à l'intérieur. Et aller y pied nue, vous êtes privé de chaussure pour la semaine, ça vous apprendra à vous croire plus malin que moi et à supposer que je fais des erreurs."

"Bien monsieur."

De Burchill grommelle en tapotant sur son I-phone dernier crie.  Mais voilà que son visage s'illumine. La douce Brittani viens de répondre à un de ses message... OUI ! Elle accepte son invitation à diner. C'est grand joy pour le sieur de Burchill. Il se lève de sa chaise longue et retire son peignoir avant de se diriger vers sa buanderie.

"... Non... Non... NON... RRRRRRBHÜLEEEEEEEER !"

"Monsieur ?"

"Je constate que votre verre est encore plein !"

"C'est que... vous m'avez appelé avant que je n'ai le temps de..."

"Jetez le à votre propre visage."

"Euh... bien monsieur."

"SPOUCH !"

"Parfait ! Et maintenant avant que vous ne nettoyez le sol ( vraiment vous êtes d'une cochonnerie c'est pas possible ) vous allez m'expliquer où est passé mon costume noir."

"Hum... si monsieur me le permet... tout vos costume sont noirs."

"Ne vous faites pas plus bêtes que vous ne l'êtes déjà mon pauvre Bhüler. Ici il y a mon costume noir carbone, noir charbon, noir oxyde, noir spinelle, noir ivoire... mais aucune trace de mon costume noir noir."

"Oh... et bien si c'est bien celui auquel monsieur fait allusion je crois qu'il a été perdu lorsque... euh... pardonnez moi l'expression, monsieur c'est "mit une race" avec son ami monsieur Dibiase."

"... Hein... Oh... la soirée autruche ?"

"Je crois bien monsieur."

"Ouais... qui aurait cru que ces bestioles étaient aussi agressives... et qu'elles tenaient tant à leurs œufs."

"Oui je crois que votre envie soudaine d’œuf à la coque les a mise hors d'elles."

"Ne prenez pas la défense de ces stupides volatiles Bhüler. Appelez moi plutôt mon chauffeur, je dois me rendre en ville pour m'achetez un nouveau costume noir noir. Et habillez vous correctement, vous m'accompagnez au restaurant ce soir."

"Oh ! Grand merci monsieur !"

"Ne me remerciez pas imbécile. Miss Knight amène son majordome je dois faire de même au risque de passer pour un gueux."

"Le... le majordome de mademoiselle Knight... George... maudit George... Un jours j'aurai ma vengean..."

"Mais qu'est ce que vous baragouiner dans vos moustaches Bhüler ?"

"Euh rien monsieur ! Je vous appelle votre chauffeur de suite."


Sam avait une sacrée dalle... midi passé, il allait pouvoir se farcir son sandwich rillettes, jambon de Bayonne cornichon peinard, à la fraiche dans la limousine climatisée.

TOC ! TOC !

"... Et merde !"

Sam baisse la vitre pour se retrouver face au visage de son insupportable patron.

"Monsieur veux que je le dépose quelque part ?"

"Non je viens voir si tout ce passe bien. Bien à l'aise ? Vous profitez bien du siège de luxe sur lequel est pausé votre gros derrière de bouseux ?"

"J'en profiterai mieux si j'avais pas ta gueule en face pendant que je mange."

"Comment dit tu bouseux ?"

"J'ai dit : Quelle est notre destination monsieur ?"

"Et bien la votre est d'abord de sortir de la limousine pour venir m'ouvrir ma portière, et ensuite nous allons au "Black Pearl" j'ai besoin de nouveaux vêtements."

"Bien monsieur."

Sam rageait et n'avait pas le même flegme que le majordome pour cacher ses sentiments, néanmoins il ouvrit la porte à son patron non sans faire une révérence se voulant grotesque à ce dernier.

"Si monsieur veux bien se donner la peine."

"Bien sur que je vais me la donner bouseux... et qu'est ce que c'est que ce truc dégoutant dans votre poche ?"

"Mon sandwich."

"Jetez le."

"Quoi ?"

"Jetez moi cette horreur, l'odeur m’incommodera et si son contenu se déverse sur une seule micro parcelle de ma voiture vous en payerez le prix et croyez moi que c'est pas avec ce que je vous paye que vous pourrez me rembourser."

"Ça je veux bien vous croire en effet..."

Non sans un pincement au cœur le chauffeur jeta son sandwich à la poubelle avant de refermer la portière et conduire la limousine en grommelant.



"Bienvenu au Black Pearl Monsieur. Je m'appelle Christina, puis je vous conseiller ?"

"Et la petite paysanne dit "quoi ?""

"Q...Quoi ?"

"Haha ! Hilarant ! Non je déconne. Bon écoutez moi bien la paysanne, je veux un costume trois pièces Alfredo Giorgomani noir noir, pas le modèle de Mars mais l'estival et je veux pas de coutures en diamant ( tellement tape à l’œil ) mais gardez les boutons en émeraude."

"Hum... Christina monsieur."

"Hein ?"

"C'est mon prénom."

"Oh ! Très bien, c'est enregistré eeeeet ignoré. Bon la paysanne si tu es trop bête pour me l'apportée toute seule soit gentille, utilise les deux neurones que même les gens de basse extraction comme toi doivent avoir et pointe moi le rayon du doigt que je me débrouille tout seul vue que vous êtes une incapable finie. Après quoi vous irez prendre votre chèque et foutrez le camp de ce magasin qui appartient à mon bon ami Ted Dibiase junior dont je suis le conseillé financier... pourquoi ? Parce que vous êtes virée."

La jeune fille s'enfuit en pleurs devant un de Burchill médusé.

"... Par Saint George mais quel manque de professionnalisme je vous jure. Et il va falloir que je trouve mon costume moi même."

"Ne vous donnez pas cette peine monsieur."

"Bhüler ! Mais comment êtes vous..."

"Arrivé au magasin aussi vite et pied nu ? Un sixième sens de majordome monsieur. Je vais moi même vous chercher votre costume noir noir."

"Bhüler... vous m’étonnez !"

"Si monsieur veux bien s'asseoir et savourez ce Bloody Mary sans céleri que j'ai eu le temps de lui préparer sur la route."

"Par ma foy bien sur... Bhüler."

"Oui monsieur."

"Je vous autorise à remettre des chaussures."

"Oh ! merci monsieur..."

"Mais seulement pour ce magasin... bon dieux c'est pas possible de saigner des pieds à ce point ! Vous vous croyez où chez votre mère ? La moquette est toute dégueulasse."

Alors que Bhüler faisait ses recherches en croc roses fluo qu'un sdf lui a gentiment légué après quelques coups de tazer Bhüler se mit à la recherche du fameux costume pendant que de Burchill sirotait son Bloody mary assis dans sa limousine.

"Et que je ne vous reprenne plus à quitter votre poste pour aller vous achetez des barres chocolatés bouseux. Bon dieux mais qu'est ce qui arrives au serf du XXI eme siècle je vous jure ? Le seul à faire un minimum d'effort c'est..."

"Monsieur ?"

"Bhüler ! Vous avez mon costume ?"

"Euuuuh..."

"...Bhüler ?"

"J'ai une mauvaise nouvelle monsieur... votre costume a déjà été... acheté."

"QUOI ? NON ! MAIS QUI A OSÉ ?"

"Je me suis procuré le nom du client monsieur."

"Dites le moi Bhïler."

Le majordome Suisse se penche à l'oreille de son maitre... dont le visage se crispe, et qui de colère brise son verre de Bloody Mary.

"LUI !"

Bon allez j'y vais de mon petit commentaire comme j'ai le temps.

TS : Il s'est barré mais je le félicite quand même. Godot, Frog et Panda ont du pain sur la planche.

CB : Clown t'es le plus beau et t'es le plus fort avec coffee. Superbe promo. Bien fun. C'est un bon compagnon Paulo.

Journaliste de la WFA : Alors ?
 
??? : Alors quoi ?
 
Journaliste de la WFA : Bah… comment tu vas ?
 
??? : Ça va.
 
Journaliste de la WFA : Ca fait plusieurs mois que personne ne t’a vue sur un ring.
 
??? : Je sais oui…
 
Journaliste de la WFA : Tu n’es pas très bavarde. Pourtant ça fait un bail qu’on ne s’est pas vu
 
??? : Oui c’est vrai mais là j’ai rendez-vous.
 
Journaliste de la WFA : Ah merde…
 
??? : …
 
Journaliste de la WFA : On peut alors se voir plus tard ?
 
??? : Je ne sais pas… Je risque d’être pas mal prise… enfin… j’espère
 
Journaliste de la WFA : Ne me dit pas que…
 
??? : Si…
 
Journaliste de la WFA : C’est super !
 
??? : Et oui, je suis de retour.
 
Journaliste de la WFA : C’est une superbe nouvelle. Tu as déjà signé le contrat ?
 
??? : J’y vais là.
 
Journaliste de la WFA : Bah dépêche-toi, grouille !
 
??? : Taxi ?! Viens avec-moi si tu veux, on peut faire la route ensemble. TAXI ?!
 
Journaliste de la WFA : Ok mais je m’arrête avant. J’ai des courses à faire.
 
Chauffeur de taxi : Vous allez où ?
 
??? : Ça marche. WFA City, s’il vous plait. La WFAréna.
 
Journaliste de la WFA : Vous vous arrêterez à WFAldi.
 
Chauffeur de taxi : WFAldi ?
 
Journaliste de la WFA : Oui. C’est la crise.
 
Chauffeur de taxi : Très bien, alors en route.
 
Journaliste de la WFA : Au fait, tu as trouvé un manager ?
 
??? : Oui.
 
Journaliste de la WFA : Qui ?
 
??? : Tu ne crois pas que je vais te le dire maintenant…
 
Journaliste de la WFA : Bah j’aurai bien aimé ce scoop.
 
??? : D’ailleurs à propos de mon retour. Motus et bouche cousue.
 
Journaliste de la WFA : Tu n’es pas drôle. Je suis journaliste et pour une fois que j’ai un scoop.
 
??? : C’est la vie. Mais tu m’en dois une. C’est grâce à moi que ta sœur a eu son stage auprès de Stacy.
 
Journaliste de la WFA : C’est vrai. D’ailleurs c’est bizarre tout ce qu’il se passe à la WFA.
 
??? : Ne m’en parle pas… Entre Stacy qui s’est fait arrêter, la division féminine qui est plus hardcore que jamais,… le GANG…
 
Journaliste de la WFA : John Morrison en Dark Match.
 
??? : Ouais… vraiment flippant…
 
Journaliste de la WFA : Un petit indice ?
 
??? : Sur ?
 
Journaliste de la WFA : Le manager, au moins ? Son prénom ?
 
??? : T’es cinglé.
 
Journaliste de la WFA : Il a déjà été champion ?
 
??? : Oui.
 
Journaliste de la WFA : Donc ce n’est pas un novice ?
 
??? : Non. Tu ne crois pas que j’aurai fait mon retour avec n’importe qui…
 
Journaliste de la WFA : C’est Tonton ? Il est de retour ?
 
??? : Tu verras…
 
Journaliste de la WFA : Non c’est Nak ! Je savais qu’il voulait tourner une trilogie à la rafle.
 
??? : Peut-être…
 
Journaliste de la WFA : Non ça ne peut pas être lui. C’est Swanton !
 
??? : Qui sait ?
 
Journaliste de la WFA : Ce n’est pas Heel quand même ? Si c’est lui !
 
??? : Heel ? Le manager de Cesaro ?
 
Journaliste de la WFA : Oui. C’est le belge !
 
??? : Le belge ?
 
Journaliste de la WFA : Le belge blond !
 
??? : Malheureux va !
 
Chauffeur de taxi : Sharpshooter ?
 
??? : Peut-être. Vous êtes fan ?
 
Le chauffeur de taxi : De vous oui.
 
??? : Intelligent…
 
Chauffeur de taxi : Je ne fais pas ça pour le pourboire.
 
Journaliste de la WFA : C’est Tomb !
 
??? : Tombstone ?
 
Journaliste de la WFA : Oui ça peut être que lui. Il a tout gagné et il lui manque un titre féminin.
 
??? : Tu veux me faire regretter mon choix.
 
Journaliste de la WFA : C’est TS17 ! Il nous fait le coup genre « je me suis barré à l’étranger donc je ne vais pas être très présent mais en douce je reprends quelqu’un sous mon aile sans éveiller les soupçons »
 
??? : Fais-moi penser à ne jamais prendre un café avec toi…
 
Journaliste de la WFA : Je sais. C’est Sexy Boy.
 
??? : Sexy ? Impossible, il a déjà quelqu’un.
 
Journaliste de la WFA : Oui mais c’est un fou. Il serait capable de prendre deux lutteuses.
 
??? : …
 
Journaliste de la WFA : En tout cas, tu ne vas pas faire que des heureuses.
 
??? : Tu parles de celles qui sont là ou celles qui ne le sont plus.
 
Journaliste de la WFA : Les deux en fait.
 
??? : Si je pouvais les refaire revenir…
 
Chauffeur de taxi : On arrive bientôt à WFAldi.
 
??? : Tu payes ta partie ?
 
Journaliste de la WFA : Roh… Voilà… Bon et bien à plus. A très bientôt alors.
 
??? : A plus. Tu passeras le bonjour à ta sœur…
 
Le chauffeur de taxi : On passe par l’entrée ou parking arrière ?
 
??? : Parking arrière. Tant que tout n’est pas réglé, je préfère être discrète…

@CB : TBK a eu le costume et auras Brittany...Même si elle ne le sait pas encore

Le Juge : Monsieur Lesnar, je vous ordonne de vous lever.

Fier comme un pape, Brock s'exécuta. Il arbore un large sourire et fixa le juge.

Le Juge : Nom, prénom et profession du plaignant.

Lesnar : Oui Monsieur le Juge. Brock Lesnar, lutteur professionnel sous contrat à la WFA et futur champion du monde.

Le Juge : Monsieur Lesnar, je vous rappelle que nous sommes réunis ici dans le cadre de l’affaire vous opposant à Monsieur Obama président des Etats-Unis et Messieurs Roode et Ziggler. Voici les faits que vous reproché, détournement de fond au sein de la WFA de la part de notre actuel président avec la collaboration de Monsieur Ziggler et enfin corruption de Monsieur Roode pour enquêter ailleurs. En outre, Vous êtes aussi ici présent pour demander une interdiction de combattre et une destitution de titre pour les deux lutteurs en question. Je laisse la parole à l'avocat de la défense maître Otunga.

Otunga : Cher juré, nous avons ici, un homme qui ose s’attaquer aujourd'hui à des innocents, car mes clients réfutent toutes les allégations citées par Monsieur le juge. Au vu des responsabilités présidentielles, Monsieur Obama ne peut être présent mais je serrais son porte parole pour cet auditoire. Je demande la relaxe de mes clients et l'abandon total des poursuites !

Le Juge : Je donne la parole à l'avocat de l’accusation, Monsieur Paul Heyman je crois.

Heyman : Parfaitement Monsieur le juge, je représente mon client Brock Lesnar dans cette affaire et je serrais donc par conséquent l'auteur de cette plaidoirie. Mais avant de prouver à tous et à toutes que les jurés doivent destituer Monsieur Obama de ses fonctions et Messieurs Ziggler/Roode de leur titre respectif, j'aimerais d’abord parler de la WFA ainsi que de mon client pour que les jurés apprennent à connaître qui est Monsieur Lesnar car les gens on en général une fausse opinion de lui. Et mieux connaître son environnement de travail permettra à tous de mieux appréhender l'ampleur du scandale ! Mais je vais faire bref, ne vous en faites pas.

Paul Heyman prit place dans le centre de la salle, sous les yeux des jurés et du Juge. Il commença alors sa plaidoirie. 

Heyman : Commençons par le commencement. Le champion du monde en titre, Dolph Ziggler et le champion IC en titre Bobby Roode. Potentiellement les champions les plus méritants de ces dernières années d'après de nombreux spécialistes ?! Laissé moi rire, sérieusement ?! Ces deux clowns ?! Objectivement, le monde des spécialistes ne tourne pas rond en ce moment mais que voulez-vous, l'espoir fait vivre et c'est exactement ce que je vais laissé à Monsieur Roode et Monsieur Ziggler, de l'espoir. Manque de chance pour ces types et surtout pour Monsieur Ziggler, il se retrouve à la place du perdant, car être opposé à Lesnar n'est généralement pas la place la plus salvatrice pour conserver son titre. Mais la question qu'il faut se poser, la seule question valable dans cet auditoire, mesdames et messieurs les jurés. Que vaut-il réellement ?! Car soyons honnête, Ziggler n’a jamais eu en face de lui un homme aussi fort que Brock Lesnar ! A t-il les moyens d'être l’homme qui peut battre Brock Lesnar ?! Laissé moi me gausser une fois de plus, je peux même vous affirmer que sa plus grande force est finalement son plus gros point faible. 

Otunga : Que-voulez vous dire par là ?!

Heyman : Réfléchissez donc un instant, la réponse est dans l'affiche elle même. Deux participants, un perdant, UN SEUL GAGNANT.

Otunga : Objection ! Il est possible que le Miz soit aussi dans cette affiche.

Le juge : C'est vrai monsieur Heyman ?

Heyman : Je vous en prie, les gens ne sont pas si bête tout de même, ils n'oseront tout de même choisir ce quidam revenu car il s'ennuyait chez lui. Alors je reprend, deux participants, un perdant, UN SEUL GAGNANT. Comprenez-vous en je veux en venir Monsieur le Juge ?! L'histoire de notre business parle d'elle même, et aucune alliance n'est en mesure de survivre à Brock Lesnar, car OUI une alliance s’est belle et bien crée autour de ce match, nous pensons que sur demande présidentielle, Messieurs Roode et Ziggler se sont unis pour discréditer mon client avec de fausse accusation de corruption et pour lui priver de ce titre qui lui revient de droit tant sa supériorité ne fait aucun doute. Mais leur égo qui leur à permit de remporter leur titre fait qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils sont entrain de s’en prendre à Brock The Beast Lesnar ! Et c'est pour cela que cette plus grande force qu'ils veulent mettre aux yeux de tous est pour moi leurs plus grandes faiblesses. Contrairement à eux, je ne suis pas aveugle, personne ne protège les arrières de mon client, certains diraient que c'est un défaut, je leur dit que NON !!! Utilisez votre matière grise un instant, Mon client à t-il besoin d’une intervention d’un autre membre du Gang pour l’aider à battre Monsieur Ziggler ?! C'est pourtant une évidence, mais il semble que les fans de la WFA sont trop simple d’esprit pour le comprendre. Contrairement à eux, Monsieur Lesnar ne compte que sur son incroyable talent pour remporter ce combat. Il ne se repose pas sur de futile option ! Monsieur Roode peut crier haut et fort que les membres du Gang bénéficie de corruption, cela n’est que pur mensonge. Il fait de telle divagation car face à la gloire, aux titres et aux lumières du prestige, l'humain reprend ses droits. Et je peux vous avancer, que monsieur Roode ne cesse de mentir au sujet du Gang afin d’éviter que monsieur Ziggler ne connaisse une véritable humiliation lors du prochain PPV contre Brock Lesnar !!! Je vous le rappelle, c'est la règle. Deux participants, un perdant, un seul gagnant. Quand à leurs belles paroles de corruption du Gang, elles ne font pas le poids face à la véracité de l'histoire !!! Alors certes, les plus grands se sont retournés contre leurs amis, leurs frères, leurs pères ou leurs mentors. Alors dites-moi en quoi le Gang serrait différent ?! Moi je vois une différence fondamentale, ce groupe est uni autour d’un objectif commun, sauver la WFA de type insignifiant comme monsieur Ziggler qui va sans doute marquer son temps, mais contrairement à lui, Brock Lesnar va marquer l'histoire !!!

La foule applaudissait l'auditoire de maître Heyman. Brock Lesnar semble, lui, très confiant ou totalement absent, c’est selon.

Heyman : Maintenant, évoquons les trois hommes clés que cette fédération ne cesse de mettre en avant, à savoir Bobby Roode, Dolph Ziggler et Trent Barreta…

Le juge : Trent Barreta ?

Heyman : Oui monsieur le juge, Trent Barreta. Il est actuellement l’autre champion du monde de la WFA et même si nous ne pensons pas qu’il est impliqué dans l’affaire que nous traitons aujourd’hui dans ce tribunal, son cas est symptomatique de tout ce qui ne va pas dans cette fédération, de toute cette corruption. Je pense d’ailleurs qu’il est le lutteur le plus naïf de l’histoire. Physiquement, c’est le champion du monde le plus faible de l’histoire et ses misérables capacités de voltigeur font de lui un homme faible. Alors pourquoi est-il champion du monde ? La réponse est simple, ce mec est du pain béni est pour notre président des Etats-Unis et pour la WFA. En effet cette personne, cet underdog des temps modernes, transmet de bonne valeur à cette société qui est actuellement malade. C’est pour cela que tout est fait pour le laisser champion. Mais sur le long terme, les dommages collatéraux de son règne seront fatales à la WFA ! Car le laisser champion à provoqué dans un premier temps la fin de l’excellent règne de champion de Randy Orton et dans un second temps le départ du très important Batista !  Ensuite parlons du plus imbécile, Bobby Roode, certes le plus physique des trois et le plus encré au sol, c'est l'homme à battre, mais nous faisons confiance à Hunico pour faire ce sale boulot. Son égo gigantesque est aussi important que son manque d'intélligence, mais toute cette fougue, toute cette rage n'est que du vent. Car il ne peut atteindre le niveau de mon client Brock Lesnar. D’ailleurs, lors de leur dernier affrontement, Brock Lesnar lui a prodigué sa doctrine, et grâce lui, il a brillé. Oh oui il a brillé comme jamais auparavant et Monsieur Lesnar lui laisse volontiers ces titres de seconde zone. Pour finir, parlons du plus fourbe d'entre eux. Monsieur Ziggler... Mais monsieur le juge, je vous prie de laisser son adversaire, c'est-à-dire mon client Brock Lesnar en parler.

Le juge : Je suis d’accord, monsieur Lesnar, c‘est à vous.

Brock se leva pour prendre la parole.

Lesnar : Lorsque je pense à Dolph Ziggler, je ne peux m’empêcher de me poser diverses questions. Dois-je trembler devant un homme qui a pendant très longtemps vécu dans l’ombre du Miz ?! Dois-je trembler devant un homme qui a eu le plus d’opportunité de remporté le titre mondial que n'importe qui dans ce roster ?! Car avec autant d’opportunité, c’est bien plus facile de le remporter ! Ah ah ah (rire gras) quel misérable petite personne que, incapable de réussir seul ou sans aide, il est programmé pour échouer alors que moi, je suis programmé pour réussir, c'est la différence entre les grands de ce monde et les petits. En fait ils sont tous les trois pathétiques quand j-y réfléchis. Car ils vont payer leurs actions irréfléchies de s’en prendre aux membres du Gang. Ils agitent des mots, sans connaître ce qu'ils représentent. Ils ne sont que mensonge, en plus de mentir à tous l'univers de la WFA, ils se mentent à eux mêmes en se berçant de douces illusions mais ces illusions vont disparaître grâce à nous membre du Gang, car la réalité rattrapent toujours les faibles.

Heyman : Monsieur le juge, tout ceci nous amène à dire que sans l’intervention de notre président Obama qui détourne de l’argent avec l’aide de Messieurs Ziggler et Roode, ces hommes n’auraient jamais eu de titre ! Titre qui aurait du revenir à Monsieur Lesnar.

L'audience s'agite, l’assurance de Brock Lesnar et Paul Heyman agace l'auditoire. Les huées serait-il le signe qu'ils avaient fait mouche ? Le juge frappa alors avec sa massue.

Le Juge : Silence dans la salle, SILENCE ! Ou je fais évacuer tout le monde, suis-je assez clair ?! Monsieur Lesnar, poursuivez.

Lesnar : C'est pour toutes ces raisons qu'il faut interdire, à des hommes comme Roode, Ziggler ou encore Barreta de travailler à la WFA car ils ne véhiculent qu'une image nauséabonde de notre Amérique. 

Otunga : Objection votre honneur, OBJECTION !!!! Arrêtons cette mascarade Monsieur le juge et relaxé mes clients, toutes ces preuves et tout cet auditoire n'est qu'un jeu d'un homme malade, qui se croit supérieur et...

Heyman : Objection ! Les faits qui sont reproché au Président Monsieur Obama sont réel et des preuves matérielles on été apporté à l'affaire. Brock Lesnar n’est pas un homme malade, il essaye juste en bon citoyen aimant son pays de le sauver car à travers les Etats-Unis, c’est toute la société américaine qui est malade !

Le juge : Objection rejeté Maître Otunga, Maître Heyman, veuillez reprendre.

Heyman : Monsieur le Juge, soyons sérieux, c'est trois lutteurs ne feraient pas peur à un bébé de 6 mois, même un hochet en plastic représente plus de dangerosité que ces trois Homo-erectus. Même en cumulant leurs trois cerveaux, ils seraient toujours aussi idiot qu'un simple balais. Bobby Roode ?! L'intermittent du spectacle. Gagner un match de PPV en faisant saigner du nez son adversaire, cela suffit simplement à le discrédité à vie, Franchement, que dire de plus ? Ziggler n'est plus que l'ombre de lui même, certes il fut un meneur, il fut un temps ou il était le meilleur dans sa cour d’école. Mais il n'est rien ici à la WFA. Au sujet de son règne actuel, j'ai l’impression de revire un remake d'un mauvais film. Du plus grand bide cinématographique de l'histoire, avec comme star numéro une, je vous le donne en mille Dolph Ziggler et je peux vous annoncez son prochain bide Cyber Sunday... Mais à défaut d'être un lutteur avec du talent, il remplit parfaitement son rôle de plouc de seconde zone. Sans aide extérieur, quelles sont les chances pour que l’on voit Ziggler conserver son titre ? Même une souris de laboratoire, possède plus de cerveau et de bon sens que ce type. Je le vois d'ici, qualifier Monsieur Lesnar de mauvais futur champion et de mauvais lutteur. Mais cela n’atteindra pas monsieur Lesnar car il sait qu’il doit gagner ce match pour l’honneur, la justice et le bien être de tous ! Quel message nos enfants auraient si le règne de Ziggler ne prenait pas fin ? Je le répéterais cent fois si il le faut, mais Monsieur Ziggler n'a aucun potentiel, heureusement pour lui qu'il possède des intérêts communs avec notre actuel président, ce qui lui ouvre des portes ! Contrairement à lui, mon client n’a eu que son talent, son charisme et surtout son intelligence pour arriver la ou il est.

La foule n'en pouvait plus, les huées étaient unanimes. Un homme fou de rage se jeta sur Paul Heyman, en dépit de pouvoir argumenter intelligemment. Il ne fit guère long feu. Brock Lesnar le saisit d'un geste sec et contrôlé, puis le jeta en direction de la sécurité. Résultat, l’homme s'écrasa sèchement au sol qui le mis K.O. Le juge prit alors la parole en tapant sur son marteau. 

Le Juge : CALMEZ-VOUS, faites évacuer ce fou furieux. C'est un procès ici pas un ring, mais qu'elle est donc ce désordre, je ne l'accepte pas dans cette affaire. C'est inadmissible !!! 

L'homme se fit évacuer par les policiers, mais le boulot était déjà effectué par Brock Lesnar, le tout avec un sang froid qui glaça le sang de l'auditoire.

Lesnar : Voyez par vous mêmes la déchéance que provoque ces lutteurs, cette haine qui font d'eux des bêtes sans cervelle. Voilà le résultat quand on idolâtre des monstres comme Seth Rollins, un homme malade, qui se prend pour un Dieu de surcroît. Voilà ce que vous voulez pour vos enfants ? Laissé des monstres comme lui monter sur un ring ? Pourtant, à première vue il ne mérite que mon indifférence. Il ne ressemble à rien, est difforme, et n'a aucun talent sauf celui d'être une bête de foire. Mais il n’est finalement pas pire que Dolph qui a toujours cru qu’il était le meilleur lutteur de ce business. Il a toujours cru qu'il était une légende de la fédération. Le genre de type qui pense être un pilier de notre circuit.

A ces mots, Brock retourna à sa place et laissa Paul Heyman reprendre.

Heyman : A tort, Mesdames et Messieurs les jurés. Pour prétendre être le meilleur, il faut combattre contre les meilleurs. Pour être le meilleur lutteur du monde, il faut surtout être capable de battre tous les autres lutteurs qui existent sur cette planète. Pour être une légende de cette industrie, il faut être capable de se donner à fond tous les jours, contre tout le monde, contre tous les types d’adversaires qui existent. Celui qu’on croit être ne fait pas de toi celui que tu es. Penser que tu es le meilleur n’a jamais fait de toi le meilleur, car le meilleur entre mon client et ce ‘’champion’’, il est évident que c'est mon client, car voila ce qui le différencie de Ziggler et de tous les autres. Mon client ne croit pas être le meilleur IL L’EST. Il n’est pas un sauvage comme certain inspecteur aimerait le faire croire. Il est un être raffiné, intelligent, audacieux. Il ne suffit pas d'être supérieur à son adversaire pour le battre. Non, il faut une rage de vaincre, une rage de gloire, une rage de prendre la vedette et d'être la star numéro une. Dois-il s’excuser d'être le meilleur ?! D'être mentalement au-dessus du lot ?! D'être physiquement apte à des prouesses inimaginables ?! D'être tout simplement le génie de ce siècle...NON et mille fois NON !!! C'est eux Mesdames et Messieurs les jurés qui devraient s’excuser. C'est eux qui provoquent tout cela. Mon client Brock Lesnar est tout simplement parfait autant sur le plan physique que mental. Tout le contraire d'un autre sauvage qui véhicule des images nauséabondes, Booby Roode. Qui se dit être soit-disant le garant de la justice. Lui qui devait mettre fin à la corruption, n’a fait que la renforcer en y participant et en tentant de rejeter la faute sur les membres du Gang qui eux veulent juste sauver la WFA de tous les mécréants qui y sont. Le Gang à une mission d’utilité publique qui devrait être remboursé par la sécurité sociale !

Encore une fois l'agitation guette dans l'auditoire, le juge tapa une fois de plus sur son maillet pour demandé le calme, puis il prit la parole.

Le juge : Etre incompétent, ne constitue pas pour autant une infraction à la loi ou une preuve d’une intervention du président des Etats-Unis avec la clé un détournement de fond au sein de la WFA. Il faut des preuves ! Des témoins pour donner du fond à vos dires. 

Otunga : Votre honneur, il faut mettre fin à cette mascarade, ces hommes sont fous.

Heyman : Maitre Otunga, ne parlez pas pour ne rien dire. La folie va de paire avec le génie, c'est un fait. Albert Einstein, Victor Hugo, et d'autres encore. Chacun dans leurs temps, ont divisé la foule, les gens disaient d'eux qu'ils étaient fous et malades, pourtant des siècles plus tard. Tout le monde reconnaît leurs génies, des génies en avance sur leurs temps. Il en est de même pour mon client, il est à des millénaires de tous ses adversaires. Mais Monsieur le juge à raison, il faut des preuves, des témoins, c'est pour ça que j'invoque pour témoin pour cette affaire une grande personnalité du monde du catch. Vince McMahon, est appelé à la barre. 

La foule était égard, une annonce choc, personne ne s’attendait à revoir un jour l’ancien président de la WFA. Ce dernier avança et prit place à la barre, un officiel lui apporta la bible, pour le faire jurer de dire, la vérité et rien que la vérité. Ceci fait, Heyman s'avança. 

Heyman : Monsieur McMahon, pouvez divulguer à l'audience votre profession ?!. 

McMahon : Je fus président de la WFA, la plus grande structure de lutte télévisé, on peut également dire que j'ai eu une carrière de lutteur. J'ai vu passé entre mes mains 90% des lutteurs en activité aujourd'hui.

Heyman : Vous connaissez donc parfaitement, deux lutteurs qui auront certainement un combat lors de Cyber Sunday, au hasard, Dolph Ziggler et Bobby Roode ?! 

McMahon : Tout à fait ! C'est moi même qui est fait signer Ziggler et qui ait refusé de faire signer Roode car je ne croyais à aucune star de la UHW, donc je les connais très bien. Bobby Roode à quelques facilités avec un micro, c'est un fait même si je trouve qu’il se perd totalement dans son personnage. En fait généralement, c'est la seule solution pour des lutteurs sans charisme. Il surjoue son identité totalement loufoque, pour compenser son manque naturel de talent. Alors outre le fait que se n’est pas un mauvais orateur, il est trop ordinaire. Physiquement il est en dessous de la moyenne, en gros il n'a pas la carrure d'un lutteur. Il est obligé de prendre des heures supplémentaires, à coté de ses camarades pour les moments de musculation et de prise de masse. Pour faire simple, il est génétiquement incompatible avec ce métier. Il est pas un danger pour lui même, mais aussi pour les autres. Mais pas un danger dans l'ordre de défis ou de la difficulté. Un danger de l'ordre de la sécurité de chacun de ses adversaires. Si j’étais encore le président de cette fédération, il serait bloqué en bas de carte car je le trouve inutile au bon fonctionnement d'un business en tant que champion IC. Des mecs comme lui j'en trouve des dizaines tous les jours dans les petites fédérations. Dans notre métier il en faut des gars comme lui, qui sont là pour donner de l'espoir aux fans. Que n'importe qui peut arriver au top, mais c'est seulement une illusion. Il est limité sur tous les plans, il est ce qu'on appelle l’éternel figurant, il est la pour mettre en valeur les grandes stars comme Brock Lesnar. Il n'est clairement pas fait pour devenir le futur de notre industrie. Je doute fortement qu'il soit capable de faire flancher ses adversaires de remporter la victoire. 

Heyman : Et pour Dolhp Ziggler ?

McMahon : Il m'a toujours déçus, pourtant il possède le physique pour ce métier. Mais il n'a pas l'attitude, il n'a pas de charisme, il n'a pas cette gueule qui fait de lui un grand. En fait il n'a aucun talent. Alors certes comme je l'ai dit, il possède le physique, mais est-ce suffisant pour devenir un grand de ce Business ? Malheureusement pour lui, non. Sans parler du fait qu’il ne transmet absolument rien au micro. Tout le monde n'est pas un orateur inné comme les membres du Gang. Mais je suis forcé d'admettre qu'il à fait son troue ici à la WFA, mais sa réussite l'a doit-il à lui même ou au manque de challenge en face ?! Je veux dire, c'est bien de gagner mais n'est-il pas mieux de gagner contre les géants de cette industrie ?! Je crois que vous avez votre réponse. Cela a déjà été dit dans ce procès, pour être le meilleur il faut battre le meilleur. Et en 2014 le meilleur lutteur du monde c'est bien Brock Lesnar. Certaine personne pense que parfois le hasard fait bien les choses et c'est vrai. Mais pour d’autre, rien n'est du au hasard. C'est le résultat d'un boulot acharné, d’une motivation sans limite, ce genre d'exploit se crée à la force d'un seul homme et pas avec l'aide présidentielle. Rappelez vous également qu’il doit tous ses premiers succès à son équipier de l’époque, le Miz, encore une preuve de faiblesse de sa part. C'est le destin, certain sont destiné à devenir des êtres supérieurs et d'autres... Des marionnettes.

Heyman : En tant que toujours actionnaire de la WFA, n’avez-vous rien constaté d’anormale sur les comptes ?

McMahon : Oui, j’ai constaté que les dépenses ne cessent d’augmenter depuis que Bobby Roode à signé à la WFA et cela s’est accentué depuis que Dolph Ziggler est devenu champion du monde. Je ne pensais pas que l’achat de stylo coûtait autant sans oublier que je n’ai jamais vu aucun reçu pour toutes ces sorties d’argent…

Heyman : Merci Monsieur McMahon. Je n'ai plus de question Monsieur le juge....

Le juge : Parfait, je pense que je peux maintenant me prononcer… 

Lesnar : En fait non Monsieur le Juge, il reste encore un lutteur dont il faut parler.

Le juge : Puis-je savoir à qui vous faites allusions ?! 

Lesnar : A moi même Monsieur le juge, Brock Lesnar. Je suis le seul lutteur en activité qui est capable de tout. Je suis le seul et unique lutteur de classe mondial à pouvoir avoir la prétention de dire que je suis meilleur que mes adversaires, parce que oui je le suis. A chaque fois qu’un nouveau combat m’est annoncé, je sais que je vais le gagner. Je sais que je ne vais faire qu’une bouchée de mes adversaires. Tout ce procès le démontre, sans l’intervention d’homme puissant, je serais déjà LE champion du monde de la WFA. J’aurais même pu réunir les deux titres mondiaux ! Ma force fait de moi une machine de guerre, la question est-ce que les autres sont capable de se relever suite à une rencontre contre moi !? NON. Depuis que j’ai fait mon retour à la WFA, j’ai analysé avec l’aide de Paul Heyman tous les catcheurs de cette fédération et le résultat n'est pas très encourageant. Je dirais même que le niveau est pitoyable, heureusement que je suis présent pour remonter le niveau. J’ai beau chercher des points de comparaison entre mes adversaires et moi, je n’en trouve pas. Il m’arrive même, parfois, de me demander pourquoi est-ce qu'on ne me donne pas la victoire par forfait. Regardons les faits, encore et toujours. Car je suis le lutteur le plus impitoyable, le plus féroce, le plus coriace, le plus inflexible et le plus barbare. Nous ne pouvons pas comparer l’incomparable. Dimanche lors de Cyber Sunday. Brock Lesnar sera sur le devant de la scène. Dimanche c'est l'heure de ma consécration mais je vois d'ici mes détracteurs dirent que pour réussir il faut agir et ne plus réfléchir. Ils ont parfaitement raison sur un seul point. Il faut agir. Agir contre toutes ces vermines qui polluent mon espace, qui polluent mon ring, et qui polluent mon business. Alors il est l'heure de l'action, certes je suis un être supérieurement fort, mais je ne suis pas QUE un être supérieurement fort. Je suis un génie technique, un sportif affûté, je suis capable de réagir en quelques millièmes de secondes.

Le juge : Bien, je pense que nous avons fait le tour du sujet et je vais pouvoir donner mon jugement sur cette affaire, malgré tout les témoignages apporté, il est pour moi impossible d'interdire de ring tous ces lutteurs ou même les destituer. Vos opinions ne suffisent pas, pour que cela soit une raison pour la justice, de mettre une interdiction aussi forte de conséquence. C'est pour cela que je vous annonce que votre requête est rejeté Monsieur Lesnar, mais je dois en venir à la seconde affaire. Celle du président des Etats-Unis. Et à la nature des preuves apporté par Monsieur McMahon lors de son témoignage, il est clair que notre président à trahit sa patrie et son pays. C'est la faute la plus grave qui soit dans notre institution. Les preuves sont matérielles et par conséquent il est inutile pour rendre mon jugement d'écouter l'avocat de la défense. 

Otunga : Objection !!!! Monsieur le Juge...

Le juge : Objection rejeté !!!

Otunga : C'est un scandale, vous aussi vous êtes corrompu par le Gang et je compte...

Avant même qu'il ne puisse finir, Brock l'allongea d'une droite.

Le juge : Je disais donc que mon jugement sera effectif dès aujourd'hui. Au vu des preuves je destitue Monsieur Obama de ses fonctions de Président des Etats-Unis et fait de Monsieur Brock Lesnar son successeur direct comme NOUVEAU président des Etats-Unis. Mon jugement fait loi !!!

La salle explose de rage, Brock Lesnar et Paul Heyman viennent de changer à jamais le monde. Le choc était MONDIAL, le choc était au-delà d'une simple fédération de catch. Brock Lesnar était devenu président des Etats-Unis par intérim. Un procès qui allait rentrer dans l'histoire de l'humanité. Le New York Times a alors titré dans sa une avec une photo de Lesnar ‘’Maintenant, ça va chier’’… 


Quelles seront les premières mesure de Brock en tant que président ?
Les opposants du Gang doivent t-il craindre pour leur liberté ?
Pourquoi les retraités font-ils leurs courses le week-end ?

Suivez le prochain PPV pour obtenir les réponses à ces questions ! (ou la prochaine promo de CB)

Promoteur secret : Qui que soit la lutteuse ou lutteur (on sait jamais, il y a pas mal de tordu ici), ce retour risque d'être sympa. Promo retour courte mais alléchante. On apprend juste que c'est un retour, c'est vil   

Godot : Promo très sympa et très réussie. L'angle est sympa et original. Tu prouves que tu mérites d'être dans l'upcard/ME de SD bien joué. En plus il y a des moments très drôles. Bien joué.

" L'agrandissement des arènes d'HeymanCity ont été une excellente idée gouverneur ", déclare un homme d'âge mur, cheveux noirs d'ébène coiffés en arrière, portant une toge pourpre et or. Il est assis confortablement sur un fauteuil en cuir noir dans une loge vip, abritée de l'extérieur par une vitre blindée. Il semble, tout en discutant regarder ce qui se passe derrière la vitre, en contrebas, à quelques mètres.
" Je sais, affirme le gouverneur, un homme à peu de chose près du même âge que le précédent, mais plus petit, plus rond et à la calvitie développée, c'est une plus value indéniable pour notre bonne vieille Eternal Clairest Weather. Et c'est bon pour vos affaires j'imagine.
_ Bien sûr, affirme le premier homme, surtout en cas de victoire de mes poulains.
_ Ils ne se sont pas trop mal débrouillés jusqu'à maintenant, vos gladiateurs, mais vous n'auriez pas dû placer votre plus grande "star" dans le match contre les 3 gloires locales. ça va être un massacre, assure le gouverneur, monsieur Layfield.
_ Permettez-moi d'en douter, répliquer Layfield, monsieur Heyman, je sais qu'en tant que gouverneur planétaire vous avez des moyens nettement supérieurs aux miens, mais les meilleurs gladiateurs d'une planète déchue comme la vôtre ne pourrons rien contre mon champion !
_ Cet achat a dû vous coûter une fortune, John ? Demande ironiquement le gouverneur.
_ Il me rapportera bien plus d'argent que ce qu'il m'a coûté, et ce très rapidement, affirme Layfield.
_ Si vous êtes si sûr de vous, jouons, jubile presque Heyman, je propose que le combat de ce soir soit à mort...
_ Les prix ne sont pas les mêmes pour un combat à mort, le coupe le promoteur.
_ Je sais, se moque Heyman, mais si votre poulain parvient à tuer mes trois champions, non seulement je vous offre mon hospitalité pour la nuit, et croyez moi, au Bourrinist' Monster Balls, on sait recevoir, mais en plus je vous offre une prime de trois millions de crédit républicain et un bonus d'un petit million en cash, ni vu ni connu.
_ Et si je perds ? Demande Layfield, visiblement appâté par l'offre du gouverneur.
_ Vous me donnerez tout vos gladiateurs, ainsi que votre vaisseau de transport et vous servirez dans mes latrines pour disons... deux semaines ! "

Layfield semble plonger dans ses pensées et réfléchis au rapport gains/risques de l'offre de son, pas si amical que cela, hôte. " Je croyais que vous étiez sûr de la victoire de votre champion, se moque Heyman, j'imagine que ce n'était que vantardise. Tout le monde saura à quel point le prétendu "meilleur promoteur de gladiateurs" est couard et...
_ J'accepte, le coupe Layfield, je ne suis pas Laurinaitis moi, et j'ai une confiance totale en mon homme.
_ Bien, ma secrétaire a pris note des termes du paris sur son livre virtuel, lisez, et signez. J'apposerai ma signature après vous. "

Une femme, dont les parties du corps métallisés indique clairement qu'elle tient plus de la machine que de l'humaine, tend un livre dématérialisé, holographique, raccordé au réseau de communication interplanétaire, au promoteur qui signe à l'aide d'un stylet prévu à cet effet sur le registre. Le gouverneur de la planète ECW, signe à son tour. Une clameur s'élève instantanément de la foule présente dans les tribunes de l'arène de combat. En effet, au moment même où le contrat a été signé, sur les grands écrans du stade, la stipulation "combat à mort" s'est inscrite en lettre ensanglantée déchaînant les passions de la foule qui allait pouvoir s'enivrer de violence plus encore qu'elle ne l'espérait.

" Votre Batista n'a aucune chance, se moque Heyman, vous venez de signer votre perte, mon bon ami.
_ Batista n'est plus mon champion, il a gagné sa liberté il y a bien longtemps, assure Layfield, vous n'êtes plus dans les affaires depuis un bail cher ami, vous devriez vous renseigner.
_ Votre écurie n'est pas infinie, continue d'affirmer le gouverneur sur un ton narquois, si vous n'avez pas rappelé d'anciennes gloires, vous n'avez aucune chance ! Ce n'est pas votre Miz ou votre Ziggler qui vont vous permettre de gagner.
_ Pas ce soir en effet, répond Layfield sur le même ton, mon champion est un débutant... et pourtant il est encore plus connu que vous et moi ! C'est vous qui avez parié à mauvais escient, gouverneur. "

Les lumières dans le stade s'éteignent, seule la grande arène de sable est illuminée. Elle s'enfonce dans le sol de quelques centimètres, puis des droïdes s'activent, offrant un ballet virevoltant de lumières bleutées. Petit à petit, des formes apparaissent, l'arène est devenue un endroit où il ne fait pas bon vivre. De la lave entoure un petit carré fait d'un alliage qui ne craint pas la chaleur, en son centre, jaillit bientôt un poteau. Du poteau surgissent rapidement deux chaînes recouvertes de lames, l'une horizontale, l'autre verticale. Le danger ne viendra pas que des gladiateurs ce soir. Deux vaisseaux apparaissent au-dessus du stade, de l'un d'eux jaillit un cylindre aux reflets blancs. Il atterrit avec une précision sans faille sur la zone de combat. Après un instant de suspense, en sort une ancienne gloire du monde des gladiateurs hardcore. Le gouverneur avait prévu son coup en engageant pour ce combat des hommes qui ont lutté pour leur survie durant des dizaines d'années et a dû dépenser sans compter, à l'instar d'un certain John Hammond, fondateur de la Grande République Marchande dont fait partie la planète ECW, du système CATCH, pour le faire revenir exceptionnellement ce soir. Le gouverneur arbore un grand sourire lorsque la foule exulte alors qu'elle voit Sabu, sans armure comme de coutume, avec ses deux cimeterres dans les mains. Ce dernier célèbre son retour dans les arènes en hurlant et brandissant ses armes en l'air, puis, excite encore plus la foule en se tailladant, un peu, les bras contre les chaînes métalliques. Du deuxième vaisseau, un autre cylindre descend. Une musique morbide accompagne l'arrivée de l'engin, pour annoncer, le véritable chevalier de la mort qui se trouve à l'intérieur. Layfield jubile avant même que son champion ne soit sorti. Heyman entend d'un seul coup les huées, les sifflets, les insultes et plus encore de la foule. Il demande à ce qu'on agrandisse la vue sur le visage de l'homme qui vient de sortir de la capsule qui, à l'instar de la première, a maintenant disparu. Des cheveux longs noirs, et blonds, une barbe hirsute, un air supérieur sur le visage, des muscles saillants, une armure noire intégrale, un collier et des bracelets dorés, et pour arme, une faux immense qu'il tient à une main.

" Ce n'est quand même pas... balbutie Heyman.
_ Et si c'est bien lui ! Jubile Layfield.
_ Vous avez amené un monstre pareil sur cette planète ?! Vous êtes complètement fou !
_ Ce monstre est sous mon contrôle, assure le promoteur, j'ai payé très cher pour ça. Personne ne pourra le vaincre !
_ Cet homme a mis avec les siens la moitié de la galaxie à feu et à sang ! Hurle le gouverneur.
_ Je sais ce qu'on fait ceux de sa race, affirme Layfield, je sais ce qu'on fait les Pharaons. Je sais les atrocités qu'ils ont commises ! Ils ont détruit des armées, des planètes, des systèmes ! Ils ont voulu réduire l'humanité en esclavage... mais ils ont échoué ! Et ils se sont fait massacrer... à l'exception de celui-là qui n'a été que capturé après la croisade de lumière ! J'ai dû payer le prix fort pour le racheter au général Morrison qui désirait l'exécuter ! Mais tout le monde a un prix... et je suis fortuné ! Les hommes et les femmes de tous l'univers voudront voir cet être abject mourir ! Mais son heure ne viendra pas car il est quasiment invincible, même privé de la plupart de ses pouvoirs ! Il va faire une bouchée de vos pitoyables reliques et il me rapportera un maximum d'argent ! "

Au moment où la deuxième capsule disparaît, les roues métalliques se mettent à tournoyer et le décor lui-même commence à se mouvoir. Le dernier des Pharaons, Seth Rollins ne bouge pas, malgré les éclaboussures de la lave autour de lui. Il ne transpire pas, a le regard perdu dans le lointain, comme s'il n'était même pas présent à cet instant et semble parfaitement impassible. En face de lui, Sabu est déjà en nage à cause de la chaleur et ne cesse de gesticuler afin de gagner les faveurs de la foule. Constatant l'immobilité de son adversaire, le vieux gladiateur se jette sur lui, faisant fi des obstacles que sont les chaînes. Il envoie sa cimeterre droit sur la tête de son adversaire qui se baisse au dernier moment avant d'envoyer un énorme coup de pied en plein dans la face de ce dernier. Le Pharaon, à l'aide de sa faux oblige son opposant à se rapprocher de lui, sans quoi il pourrait dire adieu à son cou. Seth lui donne une série de coups de genoux dans le torse à une vitesse tout simplement inhumaine. La violence des coups oblige Sabu à lâcher ses armes qui se vaporisent dans la lave. Seth laisse son adversaire tituber et cale son arme dans son dos à un emplacement d'armure prévu pour cela. Il se saisit de la tête de son adversaire... avant de le pencher contre la roche en fusion. La peau du gladiateur qui doit regretter d'être sorti de la retraite commence à fondre. Ses hurlements de terreur et de douleur résonnent dans l'arène qui s'est tue. Seth relève après quelques instants de torture son adversaire avant de le jeter dans les chaînes tournoyantes qui découpent littéralement le pauvre homme.

Dans la loge, Layfield porte à un toast à sa future victoire tandis qu'Heyman fulmine et ordonne un changement de décor pour le combat suivant. Les droïdes se remettent en action, seule la plate-forme où se trouve le Pharaon ne bouge pas. Tout autour, le ballet de lumière reprend. Lorsque tout est terminé, la zone de combat est entourée d'un bassin d'eau gelé parcourue par des prédateurs marins gigantesques. L'alliage de métal est différent, et une couche de glace le recouvre. Au-dessus du ring, une sorte de plafond gelé, utilisé afin de permettre la chute, mortelle, de stalactite. Une capsule descend alors du vaisseau numéro un, et laisse apparaître sous les applaudissements de la foule un autre gladiateur qui a survécu des années durant à des combats à mort, Abyss ! Il s'agit d'un véritable géant à côté du Pharaon qui semble pourtant toujours aussi impassible. La capsule disparaît, un cône de glace tombe, le combat commence. Le gladiateur nouvellement arrivé combat avec une énorme hache édentée. Il s'avance en tournoyant donnant de la vitesse à sa puissante arme vers le pharaon qui ne bouge pas d'un poil. Abyss est maintenant à porté de son ennemi. Sa hache va le découper ! Elle n'y parvient pas ! Au dernier moment, Seth s'est baissé, esquivant l'attaque. Emporté par l'élan de son arme, et par le terrain gelé, Abyss glisse. Seth passe entre ses jambes, saisit en se relevant sa faux... et l'enfonce dans le dos de son adversaire qui hurle de douleur en crachant du sang. Seth, grâce à sa force bien supérieure à celle des humains, le soulève comme une brindille et le place au-dessus de la mer gelé. Le sang tombe dans l'eau à grosse goutte. Les sens des prédateurs aquatiques s'affolent. L'un d'entre eux, un animal effilé de plusieurs mètres de long, avec une tête, immense, de lamproie enfonce ses multiples crocs dans le torse du gladiateur. S'ensuit une lutte entre, le prédateur marin aidé de la gravité et le Pharaon et ses pouvoirs, limités par Layfield, surhumains. Le résultat ne tarde pas à se faire connaître et le pauvre homme est littéralement coupé en deux, une partie plongeant dans les abysses, l'autre venant se planter dans le ring... avant de se faire empaler par un stalactite. Cette fois, la foule hurle à la fois son dégoût et sa rage devant l'horreur de la scène. Le Pharaon est ensanglanté, mais il a toujours cet air inexpressif sur le visage. Rien ne bouge sur lui, de la tête au pied.

Avant même que Layfield n'ait le temps de provoquer l'ire du gouverneur planétaire, ce dernier demande l'arène minimaliste. Après quelques minutes, le public, découvre une zone de combat rectangulaire, extrêmement fine, pas plus d'une trentaine de centimètres de large et d'une longueur de plusieurs mètres. Seth se trouve sur une plate-forme surélevée, car sous la zone de combat, il n'y a que du vide à perte de vue et des pics métalliques plantés sur le sol lointain. A l'opposé du Pharaon, une deuxième plate-forme où se pose une troisième capsule qui dévoile le dernier adversaire du dernier de son espèce... Mankind ! Ce dernier est armé d'une "arme double" que l'on pourrait appeler, pisto-tronçonneuse dont le nom évoque la poésie et le raffinement qui en découle. Mankind et Seth s'avancent de quelques pas et évitent ainsi de choir avec les plate-formes. La foule encourage très bruyamment Mankind, un gladiateur à la retraite dont la popularité fut aussi grande que la violence de ses combats. Pour preuve, Mankind tient désormais plus de la machine que de l'homme tant les morceaux de métal complètent son corps biologique abîmé. Grâce à ses sens robotiques, Mankind n'a aucune difficulté à se mouvoir sur le terrain qu'on lui propose. Il soulève son arme bien trop lourde pour un humain normal, puis vise son adversaire. Une balle qui pourrait perforer un char d'assaut s'échappe de son arme et fonce sur le torse de son mortel adversaire. Seth, après un rictus, tranche la balle en deux à l'aide de sa faux. Mankind se met alors à rire. En effet, la balle contenait un acide très puissant qui explose à l'instant même où la balle se fait perforer. Une gerbe d'acide brûle l'arme de Seth et probablement ce dernier. Le public exulte. Mais la joie de la foule est de courte durée, le Pharaon a disparu, mais l'arène de combat étant toujours formée, il n'est pas décédé. Mankind cherche son adversaire en vain alors qu'une partie du pont suspendu s'effondre, à cause de l'acide. Une main s'agrippe alors au gladiateur robotisé. Seth, à l'instar d'une araignée à marché sous le pont jusqu'à son adversaire. Il tente maintenant de l'envoyer par le fond... mais Mankind enfonce des lames métalliques sortant de ses pieds faits de la même matière dans le sol afin de s'agripper à la surface de combat. Le gladiateur, sûr de sa prise au sol, enchaîne en allumant son pisto-tronçonneuse et tente de couper la main qui l'agrippe. Seth lache son adversaire au dernier moment, esquivant l'attaque. L'arme perfore le sol sans difficulté, mais le Pharaon, défiant la gravité se remet debout sur le pont suspendu à toute vitesse. Mankind lui fonce dessus. Seth est désarmé, le gladiateur sent la victoire approchée ! La foule hurle de joie. Mais Seth se met à foncer sur son adversaire lui aussi. Ils courent l'un vers l'autre à toute allure... jusqu'à ce que Seth saute par-dessus Mankind. Ce dernier, grâce à ses réflexes améliorés par l'informatique lève son arme pour perforer la tête de son adversaire ! Mais il est très haut... et visiblement le Pharaon comptait là dessus, car il saisit le bras robotique qui tient l'arme de Mankind... et l'arrache ! Seth retombe derrière le gladiateur qui se retourne... pour se faire couper en deux de haut en bas ! Le Pharaon lève alors son arme, avec un sourire narquois ce qui déclenche la colère de la foule. Sentant la colère monter à cause de la victoire du génocidaire, Heyman fait évacuer le stade rapidement à l'aide de quelques unités Terminator, des robots de combat créés durant la guerre contre les Pharaons, ayant permis de redonner l'avantage aux humains avant qu'ils ne se retournent contre eux. La plupart des machines avaient été détruites, mais il était possible pour un homme fortuné ayant de nombreux contacts sur le marché noir de trouver quelques spécimens des versions d'essai, moins perfectionnés et surtout plus contrôlables que les unités de dernières générations qui avaient été éradiquées uniquement grâce à une alliance momentanée entre Pharaons et Humains.

Quelques heures plus tard, au cœur de la chaude nuit d'ECW, dans le club privé du palais du gouverneur, le Bourrinist' Monster Balls, la fête bat toujours son plein. L'alcool coule à flot, servi par un homme de grande taille, aux longs cheveux et avec beaucoup de charisme, à côté de lui, un énorme marteau de guerre utilisé pour virer, définitivement, les clients emmerdants, mauvais payeurs, ou qui auraient regarder le barman droits dans les yeux sans lui avoir demandé la permission. Sur la scène réservée aux spectacles, un clown, massacre gaiement des clients fortunés qui n'avaient compris la signification du titre de son spectacle "la dernière représentation de ta vie de bourgeois du premier rang". La mort faisait partie prenante du club privé du gouverneur, mais il fallait savoir que le concepteur du club, un jeune homme fortuné, avait pris soin de conseiller à Heyman de créer une lois stipulant qu'aucune poursuite ne pouvait être retenue contre le personnel de la boîte de nuit (et jour aussi) si on pénétrait sur la planète. Grâce à quelques magouilles favorisée par le sénateur de la planète, un homme si poilu qu'il tenait plus de l'animal que de l'humain (ce qui lui avait valu d'être vendu comme animal de compagnie une fois, mais il avait porté malheur à cet acheteur qui était allergique aux poils longs d'humains mais qui ne le savait pas au moment de l'achat, mais ceci est une autre histoire), la loi était passée. Naturellement, afin de se dédouaner, la police d'état d'ECW était dirigée par la poignée de fer d'un... panda volant (dont la cage se trouvait au sein du club privé et qui parfois dévorait des clients... enfin des coupables plutôt). Sur une autre scène, des strip-teaseuses se déhanchaient, afin de satisfaire les désirs de l'invité du soir, le promoteur Layfield qui passait une excellente soirée. Quant à son champion, il avait tenu à le récompenser, ainsi, dans le vaisseau cargo où se trouvaient la plupart de ses athlètes, il était, dans sa chambre-prison, en compagnie de trois femmes qui vendaient leur joli corps et leur vertu.

Cependant, dans cette chambre, l'humeur ne semble pas à la joie. Aucune des trois femmes, bien que grassement payé, n'a envie de se livrer à des ébats amoureux avec un être qui avaient décimé la galaxie. Aussi, elles boivent, afin de pouvoir remplir leur mission, tandis que le Pharaon, allongé sur son lit, semble attendre, toujours aussi impassible. Les heures s'écoulent, lentement, finalement, une des trois beauté, la brune, les autres étant blonde et rousse, toutes trois sur le même modèle, un corps aux courbes généreuses et un visage gracieux, finit par s'installer sur le lit, difficilement à cause de l'alcool afin d'entamer la conversation. " Ils sont beaux tes bracelets, dit-elle tout en les touchant.
_ Ils n'ont aucune valeur pour moi, répondit-il d'une voix monocorde.
_ Ton collier aussi il est beau, ajoute-t-elle.
_ Lui non plus n'a pas de valeur pour moi, affirme Seth.
_ Lui parle pas, lance la rousse, c'est un assassin, il mérite pas d'coucher avec nous !
_ Ouais ! Ajoute bruyamment la troisième avant de s'effondrer, ivre morte.
_ Tu me les donnerais tes bijoux ? Demande la brune.
_ Je ne le peux pas malheureusement, soutient le Pharaon.
_ Comme par hasard, s'énerve la rousse !
_ C'est maître Layfield qui me les a donné, afin de s'assurer qu'on me reconnaisse dans toutes les arènes, explique-t-il sur le même ton.
_ On n'a qu'à les lui prendre, hurle la rouquine.
_ On ne peux pas, tempère, la brune, il nous rosserait !
_ Je ne le ferai pas, dit-il, je vous l'ai dit, ces bijoux n'ont aucune valeur pour moi... mais je vous conseille de partir dès que vous les aurez dérobé, sinon c'est Layfield, ou Heyman qui vous fera battre. En les revendant au marché noir, vous en tirerez un bon prix !
_ Comment pourrait-on faire confiance à un être aussi abjecte que toi ? Demanda, méfiante, la brunette.
_ On s'en fout, s'agace la rouquine, si on se barre, on n'aura pas à coucher avec lui ! Tu piges ! "

Aussitôt dit, aussitôt fait, la prostituée à la chevelure de feu s'empare d'un bracelet. Les deux femmes, aux robes transparentes, s'emparent en quelques mouvements des bijoux du Pharaon. Lorsqu'elles ôtent, avec difficulté, le collier, une gerbe de sang s'écoule le long du cou de Seth. En effet, son bijou était littéralement planté sous sa peau. Un sourire narquois se dessine sur son visage à cet instant, rapidement, ses plaies se referment. Il se met à rire, avant de déclencher ses féroces pouvoirs. Le Pharaon par sa simple pensée, mutile atrocement les deux jeunes femmes qui souffrent énormément avant de passer de vie à trépas. " Vous n'êtes que des insectes pour moi, se moque Seth devant leurs cadavres ensanglantés, on ne couche pas avec des insectes, on les élimine comme la nuisance qu'ils sont ". Il s'approche ensuite de la blonde, toujours endormie, la réveille et la jette devant les corps sans vie de ses deux collègues. Elle se met à hurler, alertant les rares gardes du vaisseau qui n'avaient pas succombé à l'appel du club privé d'ECW. "Bonne nuit", lance-t-il moqueur, avant d'enfoncer son bras dans le dos de la jeune femme et d'en retirer la colonne vertébrale comme on retire une épine d'un pied. Après cette fatalité, Seth massacre avec une violence inouïe et sans aucune difficulté, tous ceux qui s'opposent à lui... et les autres aussi. Les gardes comme les gladiateurs enfermés, tous y passent. Il se fraie un sillon sanglant jusqu'au Bourrinist' Monster Balls et y déchaîne une fois encore sa fureur. Il prend bien soin de laisser quelques survivants, la plupart étant le personnel de l'établissement afin qu'ils racontent les horreurs qu'ils ont vu et qu'ils fassent naître à nouveau la peur dans le cœur des humains qu'il hait tant.

Parmi les survivant, se trouve aussi Layfield, qui l'avait asservi. Seth s'approche de ce dernier, qui terrifié n'ose faire aucun geste. " Mais... mais... c'est impossible... l'inhibiteur de pouvoirs du Docteur Mensah était parfaitement au point !
_ En effet, se moque Seth, la seule chose qu'il n'avait pas prévu c'est l'appât des choses qui brillent pour deux insectes désespérés. Votre race pathétique va payer Layfield ! Tu vas payer... vous auriez dû me tuer quand vous en aviez l'occasion au lieu de me laisser la vie sauve ! Le dernier des Pharaons... j'étais une attraction pour vous ! Venez admirez le dernier des Pharaons ! Venez lui cracher dessus, venez le battre ! Vous m'avez pris pour un animal ! Mais je ne suis pas un animal !
_ Tu es un monstre... bégaie le promotteur.
_ Oh non... je ne suis pas un monstre, affirme le Pharaon, je suis un dieu ! Un dieu vengeur qui va massacrer les fous qui ont osé s'opposer à lui ! Dis-moi, pitoyable créature... comment désires-tu mourir ?
_ Pi...pitié...
_ Plié ? Soit " !

Seth tend son bras, Layfield se met alors à léviter, puis ses os se mettent à craquer les uns après les autres alors qu'ils se broient par la simple volonté de Seth. Le Pharaon rit alors que Layfield hurle de douleur avant de se taire à tout jamais. Seth quitte ensuite le bar, et massacre la garde privée du gouverneur, usant de ses pouvoirs pour vaincre les unités de Terminator. Néanmoins, la résistance des machines achève de consumer l'énergie du Pharaon qui n'est pas illimitée et ce dernier se voit obliger de fuir discrètement le palais et la cité pour ne pas se faire capturer par l'armée d'ECW qui souhaite venger la mort de son gouverneur bien aimé. Seth, discrètement, atteint un vaisseau de transport, se faufile dans un wagon réfrigéré, et se met en état de stase, afin de récupérer et de préparer sa vengeance.

Le voyage, tout frais payé, se termine pour le vengeur après quelques jours. Se glissant hors du vaisseau puis du spatio-port avec une très grande discrétion, bien aidé par ses sens surdéveloppés et ses pouvoirs, partiellement retrouvés, après les journées de repos. Seth se faufile au milieu des humains, le visage et la silhouette dissimulée sous un long manteau à capuche, prélevé sur le corps d'un sans-abris qui a eu le malheur de croiser sa route et dont la mort n'émeuvra personne, d'autant plus que le cadavre sera probablement découvert par un droïde éboueur qui ne le distinguera pas d'un détritus. Cette façon de traiter les plus humbles étaient une des raisons qui avait poussé les Pharaons a vouloir réduire en esclavage les humains. Aucun être véritablement intelligent n'aurait laissé tant de monde sur le côté alors que certains jouissaient de tant de privilèges. Seth et les siens proposaient une alternative, rendre les hommes égaux, tous esclaves de la volonté de maîtres indubitablement supérieurs qui les guideraient vers un futur meilleur... en échange d'une foi et d'une soumission totales en leurs maîtres. Et puis surtout la Grande République Marchande ne cessait d'empiéter sur des systèmes soumis aux Pharaons, ils n'avaient d'autres choix que de réagir. Et ils avaient perdu la guerre, sous estimant l'ingéniosité humaine, et leur nombre très supérieur qui finit par faire pencher la balance. Des Pharaons, ne subsistaient rien, ces derniers dans un sursaut d'orgueil avaient préférer faire exploser leur planète natale afin que personne ne pût jamais profiter de leurs technologies bien plus avancées que celles des humains. Seth survécut à cette explosion, il avait été envoyé, avec quelques autres soldats dans un système lointain afin de diviser les troupes de la République Marchande, et n'était pas informé de la situation sur sa planète mère. Lui et les siens, continuèrent le combat et avec leur immense armée ils massacrèrent des décennies durant de nombreuses planètes. Mais petit à petit, les Pharaons furent tué, diminuant le nombre d'objets de combats inanimés (allant du vaisseau spatial à l'arme de poche) qu'ils pouvaient contrôlés à chaque bataille. Et un certain John Morrison, à la tête de sa "croisade de lumière" finit par vaincre Seth, non par son mérite mais en profitant de la mort de ses troupes qu'il envoya périr jusqu'à ce que le Pharaon ne pusse plus utiliser ses pouvoirs, malgré son régénérateur personnel. Il lui enfila les inhibiteurs créés par le Docteur Mensah afin de le capturer vivant et pendant longtemps profita de la gloire obtenue par cette victoire pour se la couler douce. Mais à cours d'argent il finit par vendre le Pharaon à Layfield. Seth s'était déjà vengé de ce dernier, maintenant, sa cible est Mensah.

En effet, il était sur la planète BlackPower, dont le Docteur Mensah était un fier représentant, afin de détruire ce dernier pour accomplir sa funeste vengeance. Seth cependant ne connaît rien de cette planète. Il a besoin d'informations. Elles ne sont pas difficiles à obtenir lorsque l'on menace de tuer les éventuels informateurs. Après quelques rades seulement, Seth connaît parfaitement la localisation sur la planète du manoir où vivent le Docteur Mensah et sa famille. Il s'y dirige en utilisant les transports en commun de la planète, et se demande quel sort il réserve à cet homme qui l'a condamné à l'esclavage qu'il réservait à l'humanité. En écoutant les conversations, le Pharaon apprend qu'il est très activement recherché par les armées de la Grande République Marchande et notamment par le héros de guerre, le prince marchand Trent Barreta dont la valeur en affaire et en combat faisait la réputation dans toute la galaxie. De nombreuses batailles avaient été remportées grâce à ses seules interventions décisives. Seth sourit comme un prédateur en apprenant cela, il a trouvé la cible qu'il visera après s'être débarrassé du Docteur Mensah. En constatant la lenteur et le manque de confort de leurs bus anti-gravité et le manque d'imagination qui découlait d'une telle invention, Seth ne peut s'empêcher de se demander comment les siens ont pu perdre la guerre, comment les siens ont pu en arrivé à détruire leur propre planète.

Comme ECW, la planète semble sale, putride, nauséabonde pour le Pharaon qui ne peut que constater l'infériorité de la race humaine. Tout semble gris sur cette planète, le ciel lui-même est obscurci par la pollution atmosphérique, les machines qui s'activent afin d'effectuer les tâches quotidiennes les plus ingrates semblent plus en vie que les humains mornes. Quand ils les écoutent il apprend que la plupart d'entre eux rêverait de quitter la planète, afin e tenter l'aventure sur un des nombreux mondes à repeupler. Mais ces mondes ont déjà été acheté par les Princes Marchands survivants et eux seuls choisissent qui a le droit d'émigrer sur leurs nouvelles planètes et pour quelles activités ils y seront appelés. Certains humains ont pris la plupart des libertés aux autres, la majorité des humains sont déjà des esclaves... mais ils semblent soumis, le peu qu'ils ont à perdre et la force de l'habitude les faisant accepter leur destin. Seth ne comprend pas comment ils ont pu s'unir pour repousser les Pharaons. Il devra se renseigner lorsqu'il aura accompli sa vengeance personnelle pense-t-il, afin de parvenir à devenir le maître de l'intérieur. Sa vie est longue, il ne craint ni les siècles ni les millénaires, le temps lui permettra de vaincre. En attendant, le temps qui passe l'a amené à l'arrêt de gravito-bus le plus proche du manoir du docteur Mensah. Un contrôleur s'approche de lui au moment où il sort et lui demande son ticket. Un simple regard suffit à dissuader le travailleur de vérifier. Seth réalise alors qu'il aura besoin de l'argent des insectes pour survivre discrètement au milieu de leurs nids inconfortables et crasseux.

Seth parcoure quelques rues, constatant l'amélioration de l'environnement à mesure qu'il monte la colline en haut de laquelle se trouve le grand manoir du Docteur Mensah. Plus haut, songe-t-il, comme ci les hauteurs lui épargnerait la puanteur du cloaque qu'est cette planète. Peu de végétation, peu d'animaux, peu d'espace, rien n'est fait pour le bonheur. La guerre a qui plus est ruiné la plupart des Princes Marchands qui l'ont fait payé à la population qui semble l'accepter. A l'instar de leurs machines programmées pour accomplir un type de tâche tout au long de leur existence, les humains sont soumis. Aucune trace de révolte n'est visible dans les rues. Du moins, pour l'œil inattentif et malveillant de Seth, c'est le cas. Ce dernier ne fait pas attention aux ballets des droïdes ménagers et des robots policiers qui assurent à la place des forces de l'ordre humaines, en grève, de maintenir une illusion d'ordre au sein du chaos qu'est cette planète. Seth parvient finalement aux pieds de la colline, il constate qu'un ascenseur se trouve près d'une petite maison qui n'a rien d'un manoir. Il est fermé. Il déchiffre l'écriteau, content d'avoir appris le langage des humains durant la guerre. Il doit appeler le majordome s'il veut pouvoir à l'étage. Seth appuie sur la sonnette. Après quelques instants, un hologramme apparaît devant lui. " Vous désirez ? Lui demande un homme, au physique que l'on aurait qualifié au vingtième siècle de Laurentruquiéein.
_ Je désire voir le Docteur Mensah.
_ Oui, ça je m'en doute, répond-il, caustique, mais pour quelle raison ? Le Docteur est très occupé et...
_ Je suis un vieil ami.
_ Votre nom ? La liste d'amis du Docteur Mensah est codifiée dans mon...
_ Je suis une expérience du docteur qui a mal tourné. Je vous conseille d'ouvrir si vous ne voulez pas que je me décharge de la colère que le désarroi de l'échec du Docteur m'a fait connaître.
_ Je suis pas assez payé pour prendre des risques, affirme le majordome, en fait, je ne suis même plus payé..."

Un voyant rouge au-dessus de l'ascenseur passe au vert. Seth rentre dans l'ascenseur. La montée est rapide, mais lui permet de parcourir une grande distance, en effet, le manoir du Docteur Mensah se trouve au-dessus des nuages de pollution. En sortant, le Pharaon constate à quel point l'air sent bon ici, et voit un îlot flottant fait d'eau, de verdure, un véritable paradis pour les personnes les plus aisées de la planète. Autour du manoir, grâce à sa vue exceptionnelle, Seth aperçoit, au loin, d'autres demeures dans ce genre. Le paradis, pour les gens fortunés, songe le Pharaon. Seth avance tranquillement vers la demeure de son ennemi, il n'entend rien, aucun son n'émane de la demeure. Seth ouvre la porte d'entrée du manoir et constate, que si à l'extérieur, rien hormis l'assourdissant silence, ne le laissait présagé, l'habitation est sens dessus dessous. " Docteur ! Hurle Seth Docteur... venez dire bonjour à votre vieil ami " !

Des bruits de pas se font entendre à l'étage. Mensah est dans une robe de chambre tachetée, décoiffé, pas rasé, les yeux creux, cernés, presque vide. " C'est ma libération qui te fait cet effet là, Docteur ? Se moque Seth.
_ Enfin tu arrives, répond Mensah, enfin tu es là... tues-moi qu'on en finisse !
_ Ah non, rétorque le Pharaon, ça ne devait pas se passer comme ça ! Tu devais vivre dans la peur de mon arrivée, de ma vengeance. Tu n'aurais même pas dû être là. J'aurais dû te faire vivre l'enfer, massacrer tes proches un à un... et là seulement tu aurais pu me supplier de mettre un terme à ta pitoyable existence. Au lieu de ça, je te trouve là, déjà mort, sans rien ni personne. Où sont ta femme et tes enfants ?
_ Partis, répond Mensah avec plein de douleur dans la voix, partis avec mon pire ennemi.
_ Tu as un ennemi que tu crains plus que moi ? Réplique Seth, visiblement vexé.
_ C'était mon meilleur ami...
_ Allons bon, le coupe Seth, vous autres humains êtes décidément bien pathétiques.
_ Il m'a tout pris... ma femme, ma fille, mon argent, tout, sauf ce fichu manoir, soupire le Docteur.
_ Tu as découvert que tu n'étais qu'un colosse aux pieds d'argile hein Mensah ? Se moque Seth. Tu n'as pas su géré, l'après invention du millénaire hein ? Monsieur "J'ai soumis les Pharaons" a déjà été abandonné par les siens. C'est dommage, j'aurai préféré te trouver au sommet de ta forme, la chasse aurait été plus drôle. Là... tu n'es pas plus intéressant qu'un de vos robots ménagers.
_ Finissons-en Seth, s'agace Mensah.
_ J'ai tout mon temps moi, affirme Seth. Comment se nomme-t-il celui qui t'a fait ça hein ?
_ Si tu t'intéressais un peu plus à ce qui se passe autour de toi, au lieu de nous considérer comme des êtres tellement inférieurs qu'ils ne méritent pas ton intérêt tu...
_ Allons, allons, je m'intéresse à toi là. Tous les humains n'ont pas inventé une machine à soumettre les Pharaons. Dommage qu'avec leur quasi-extinction, elle ne serve plus à rien hein ? Pas plus que leur inventeur...
_ Il se fait appeler Le Pape... comme moi c'était un militant pour l'égalité entre citoyens... sauf que la seule chose qui l'intéressait vraiment, c'était l'argent... pour son propre profit. Je l'ai dénoncé... mais il avait tout bien préparé. Je me suis fait trahir par le mensonge et la calomnie... dont la véracité a été affirmée par ma propre épouse et ma propre fille. J'ai été condamné pour ses crimes, j'ai tout perdu... tout... alors quand j'ai appris ton évasion, explique le Docteur, j'ai su que tu viendrais à moi, j'ai su que tu viendrais pour me détruire... je n'avais plus qu'à t'attendre et mes problèmes seraient terminés !
_ Allons, allons, tu ne veux pas devenir un héros en fabriquant une nouvelle machine pour me tuer pour de bon ? Demande Seth.
_ Je n'ai plus aucun droit sur mon invention, maugrée Mensah, je ne peux pas te capturer, même si je le voulais.
_ Je vois... dans ce cas je vais m'en aller, affirme le Pharaon.
_ Tue-moi ! Hurle Mensah.
_ Non, te laisser vivre me paraît être bien plus cruel, affirme Seth. Tel est ton châtiment. Tu me verras, à nouveau semer la destruction, profites du chaos pour te venger de ton Pape... alors peut-être auras-tu à nouveau de l'intérêt.
_ Si je te donne une information ultra confidentielle... mettras-tu fin à mon existence ?
_ ça dépend de l'information...
_ Tu n'es pas le dernier Pharaon... la République Marchande en détient encore, ils sont sur la planè...
_ Je me fous des autres Pharaons, rétorque sèchement Seth, je ne veux pas faire renaître mon peuple. Ils ont détruit leur propre planète. Ils ont été vaincu par des insectes pendant que je menais mes troupes à la victoire. Ils ne m'intéressent pas. Ils valent encore moins que vous à mes yeux... adieux Mensah, bonne chance dans ta nouvelle vie.

Seth passe après cette rencontre plusieurs mois à voyager de planètes en planètes afin d'échapper aux chasseurs de prime et aux troupes lancées à sa poursuite d'une part et afin de se faire, petit à petit un bon pactole en cash. Rapidement, les bars sordides et le marché noir humain n'a plus de secret pour le Pharaon. Sur une planète désertique isolée, à la bordure de la Grande République Marchande, il apprend qu'un groupe de mercenaires engagent des hommes afin d'effectuer un voyage sur la planète Gumbah, où vit le prince marchand Trent Barreta. Observant le manège qui se déroule sous ses yeux, Seth constate que ces mercenaires qui se font appeler le Gang, pour Groupe d'Actions Non Gratuites sont cinq. Il apprend ensuite leurs noms, Randy Orton, un ancien général qui a officié durant la grande guerre contre les Pharaons et n'a pas été, selon lui, récompensé à la hauteur de ses mérites. Brock Lesnar, un psychopathe dont la soif de sang n'a même pas été rassasiée pendant cette même guerre, Ted Dibiase Jr, un Grand Duc qui convoite le titre de Prince Marchand, son associé, un ennemi qu'il a convaincu de rejoindre sa cause, Paul De Burchill et enfin un certain Antonio Cesaro un collectionneur qui veut mettre la main sur les pierres précieuses les plus pures de la galaxie... et ça passe par les dérober aux Princes Marchands. Après plusieurs heures, les cinq hommes cessent de recevoir du monde. Seth les laisse savourer quelques boissons, commander quelques femmes pour la nuit puis s'installe à leur table.

" Bonsoir messieurs, lance-t-il, avant de lâcher votre chien, il fixe Lesnar, vous feriez bien d'écouter la proposition que j'ai à vous faire.
_ J'peux lui casser la gueule ? Demande Brock.
_ Même si on le voulait, nous n'y parviendrions pas, tous ensembles, rétorque Randy.
_ Ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit une offre de la part d'un Pharaon, ajoute Ted.
_ Surtout qu'elle doit valoir plus que la prime sur sa tête, abonde Paul.
_ Ce type a massacré bien plus d'hommes, de femmes et d'enfants qu'il y a d'étoiles dans le ciel de ce trou à rat, peste Antonio, nous ne devrions pas faire affaire avec lui, il nous tuera dès qu'il n'aura plus besoin de nous.
_ Je pourrais tout aussi bien vous tuer maintenant si je le voulais, réplique Seth, vous n'êtes que trois à avoir les mains à proximité de la détente de vos armes et vous êtes beaucoup plus lents que mes pensées.
_ Relax les gars, fait Ted, décontracté.
_ Nous t'écoutons, dit alors Randy en mettant ses deux mains sur la table, suivi à cet instant par Brock et Antonio permettant au Pharaon de comprendre qui était le leader du groupe.
_ Je sais ce que vous mijotez tous les cinq. Vous voulez renverser plusieurs Princes Marchands et vous souhaitez commencer par ce Trent Barreta. Nos intérêts concordes... je désire ardemment sa mort. Je sais que vous avez un moyen, discret, de vous infiltrer sur la planète Gumbah, je veux être du voyage. Je vous offrirai une diversion de choix, croyez-moi.
_ Les voyages coûtent chers, répond Ted.
_ Les services de l'être qui a failli à lui seul ébranler toute votre République aussi, rétorque Seth.
_ Moi je crois pas une seconde à ces conneries de pouvoirs surhumains, assène Brock, des Pharaons j'en ai tué plus d'un, seul.
_ Je pourrai te balayer d'un revers de main comme une vulgaire mouche ", affirme Seth avec fermeté.

Brock pose alors sa main sur son arme, renverse la table, arrosant au passage ses amis de nectars de Bourgogne contenu dans les verres (une planète viticole), puis tire un coup de pisto-laser qui se dirige droit vers la tête de Seth. Ce dernier le reçoit... et la blessure se referme aussitôt. Le Pharaon broie ensuite d'une seule pensée l'arme du soldat massif. Ce dernier s'apprête à continuer l'assaut mais Antonio lui bloque la main. "Veuillez excuser le manque de savoir-vivre de mon ami, déclare Randy, mais je crois qu'il vous a sérieusement sous-estimé.
_ Il est trop dangereux pour qu'on le convoie parmi nous, affirme Antonio qui semble se méfier plus encore qu'auparavant du Pharaon.
_ Je sais, rétorque Orton, c'est pourquoi il voyagera dans le navire de Ted et Paul. ça évitera que cette fois vous vous trompiez de planète à attaquer, hein les gars ?
_ J'ai fait exécuter les pilotes Randy, soupire Ted, ce n'est pas ma faute si nous sommes arrivés sur la planète Boobies au moment de la grande fête de la reproduction du printemps.
_ Toutes ces femmes qui en voulait à nos corps virils, confirme Paul, ce fut une rude bataille pour nous aussi les gars, vous pouvez pas savoir !
_ Comme si on allait vous plaindre, râle Brock.
_ On vous convoite donc jusqu'à la planète Gumbah, on vous laisse 48 heures pour agir, après nous passons à l'attaque, et si nous nous emparons du Prince Marchand avant vous, pas de représailles ! Déclare Randy.
_ Marché conclu, fait Seth.
_ Je vais rédiger un contrat, dit Ted.
_ Il faudra le signer dans le sang, explique Antonio, seuls les contrats signés dans le sang ont de la valeur pour les Pharaons... surtout s'ils sont signés avec des êtres qu'ils estiment inférieurs. Nous sommes des insectes pour lui.
_ Des insectes qui ont gagné la guerre, se moque Brock.
_ Des insectes qui peuvent voyager dans l'espace surtout, assure Paul.
_ Et pas un mot à l'équipage, ajoute Ted, sinon ces imbéciles vont se faire tuer en essayant de toucher la prime.
_ Et vous, ajoute Randy, pas de vague pendant le voyage, sinon on considèrera cela comme une rupture de contrat.
_ Si je désire rompre le contrat, affirme Seth narquois, vous n'aurez pas le temps de le savoir, puisque vous serez mort avant même de vous en rendre compte. Vous partez quand ?
_ Dans trois jours, à l'aube, rendez-vous au...
_ Je sais où se trouve le vaisseau du Duc ne vous en faîtes pas, assure Seth.

Le voyage s'avère calme et se déroule sans encombre. Seth profite de la chambre isolée, au confort modeste pour un Pharaon, pour méditer et faire ainsi le plein de ses pouvoirs. Lorsque le vaisseau arrive sur la planète, Paul (Ted, trop lâche l'a envoyé à sa place demander au passager de bien vouloir s'éclipser) trouve une chambre déjà vide. En effet, Seth est parti avant même la fin des procédures d'atterrissage, se glissant parmi les membres d'équipages afin de tester ses capacités à se mêler aux humains sans se faire repérer. L'essai étant concluant, il est parti, seul, dans l'immense forêt vierge laissée intacte par la volonté du Prince Marchand Barreta afin de maintenir sur la planète Gumbah un air pur. Cette planète lui servant de lieu de villégiature, il lui est toujours apparu nécessaire qu'il y fasse bon vivre. Le périple dans la jungle n'est pas de tout repos, à cause de la faune et de la flore sauvage locale qui n'hésite pas à s'en prendre au voyageur. Le Pharaon quitte le monde sauvage pour rejoindre la civilisation, après avoir franchi de nuit en lévitant, afin de ne pas se faire repérer, l'épais mur qui protège le bon peuple de la planète, plus grandement diminué qu'il ne l'avait estimé. Néanmoins, sûr de lui, il décide de ne pas reporter l'attaque, mettant un point d'honneur d'anéantir Barreta avant que les mercenaires du Gang n'agissent. Il lui faut trois jours pour atteindre l'immense palais du Prince Marchand et quelques heures seulement pour s'infiltrer au sein de la structure. Pour cela, le Pharaon prend la place d'un humble servant qui aura fini sa vie mutilé et copie, à l'aide de ses pouvoirs, le visage de ce dernier. Seth a choisi celui qui lui a paru le plus inoffensif, le bouffon, malgré-lui, du prince, un certain Richie Steamboat dont l'imbécillité a sauté aux yeux de Seth.

Estimant que les mercenaires mettraient plus de temps que ce qu'ils avaient annoncé pour traverser, discrètement, la jungle, Seth prend une journée pour apprivoiser les lieux et les habitudes du Prince Marchand et de sa famille. Le soir venu, il se dirige dans la chambre de la petite fille de Trent, âgée d'à peine six ans. La petite blonde nommée Mimi sourit franchement lorsqu'elle croît voir le bouffon de son père s'approcher d'elle. " Tu me racontes une histoire ? Demande-t-elle joyeusement.
_ C'est que... je ne sais pas lire, répond le Pharaon qui suppose que le bouffon ne le savait pas.
_ Je sais répond-elle, mais d'habitude ça ne t'empêche pas d'inventer des histoires. Tout le monde dit que tu es bête, mais moi je trouve pas. Tes histoires sont bien meilleures que celles des livres que le servant droïde de papa me racontent. Et puis t'es le plus gentil, papa et maman, eux, ils me racontent jamais d'histoires.
_ Qu'est-ce que tu aimerais comme histoire ? Demande Seth, intérieurement narquois.
_ Une histoire de princesse, déclare Mimi.
_ Hum... il était une fois, une petite fille qui vivait dans un grand palais doré.
_ Elle s'appelle comment la princesse, interrompt la petite fille.
_ Sissi répond le Pharaon déguisé. Son papa et sa maman sont rois et reines du royaume des fées.
_ Elle a des licornes ?
_ Oh oui, tout un tas de licornes, répond Seth, et des dragons aussi.
_ Elle peut parler aux animaux ? Questionne encore Mimi.
_ Oui, affirme le faux bouffon, mais laisse-moi raconter un peu. La petite princesse a tout ce qu'elle peut désirer, elle ne manque jamais de quoi que ce soit. Une batterie de petits lutins sont à service. Oui mais voilà, la petite princesse n'est pas heureuse.
_ Pourquoi ?
_ Le roi et la reine ne sont pas souvent à la maison et quand ils sont à la maison, ils invitent souvent des rois et des reines étrangers et ils ne consacrent pas beaucoup de temps à leur petite fille. Le Hiboux Géant qui donne des cours à la princesse a beau lui expliquer de toutes les façons que ses parents l'aiment, la petite fille ne les crois pas.
_ Comme je la comprends, dit Mimi, toute triste.
_ Un jour, un troll, dont l'accès au château est interdit car ils sont trop horribles à regarder selon le roi et la reine, parvient à entrer dans le château. Il se déguise en gentil lutin.
- Pourquoi il est venu dans le château le troll ? Demande Mimi.
_ Parce qu'il n'a jamais vu de princesse de sa vie, et qu'il se demande à quoi ça ressemble. C'est un tout petit troll, tout jeune, c'est pour ça qu'il peut se déguiser en lutin. Ses parents lui ont interdit d'aller au château...
_ Pourquoi ?
_ Parce que les trolls sont chassés comme de vulgaires bêtes sauvages par le roi, la reine et leurs gens.
_ Parce que les trolls sont méchants ? Interroge encore la petite fille.
_ C'est ce que disent le roi et la reine, répond Seth.
_ Et toi tu dis quoi ?
_ Moi ? Peu importe ce que je pense. Ce qui compte c'est ce que les trolls pensent. Et tu sais ce qu'ils pensent ?
_ Non !
_ Que le roi, la reine et leurs gens sont méchants. Mais le petit troll, lui, il n'a pas peur. Il rentre dans le château et la nuit venue, il va voir la princesse dans sa chambre. Elle ne dort pas. Alors le troll discute avec la princesse. Elle n'a pas peur la princesse, au contraire, elle est contente de voir quelqu'un. Ils discutent, longtemps, longtemps. Et le troll réalise que la princesse est malheureuse. Il lui propose de découvrir un monde meilleur. Mais le troll explique à la princesse qu'il n'a pas beaucoup de temps car au petit jour, pouf, il sera changer en pierre.
_ Qu'est-ce qu'elle dit ? Qu'est-ce qu'elle dit ? Trépigne Mimi.
_ Qu'est-ce que tu aurai dit toi ? Demande le prétendu bouffon.
_ Moi j'aurai demandé au troll de me décrire ce monde ! Affirme la petite fille.
_ Le troll aurait dit que ce monde était si merveilleux qu'on n'y était jamais triste, qu'on n'y avait jamais peur, jamais froid, jamais faim et qu'on était pour toujours en compagnie de ceux qui vous aime.
_ ça a l'air encore plus beau que le palais de papa, s'extasie Mimi.
_ Oh oui... bien plus que tu ne peux l'imaginer, dit Seth, je n'ai pas les mots pour tout le raconter. Le petit troll n'a pas lui même su l'expliquer à la petite princesse. Une fois que la princesse n'avait plus de question, continue le Pharaon déguisé, il lui a redemandé si elle voulait découvrir ce monde meilleur. La princesse a répondu oui. Et tu sais ce qui est le mieux, c'est que le petit troll m'a dit comment y aller. Tu aimerais aller dans ce monde petite fée ?
_ Oh oui oh oui !
_ Et bien c'est simple, il te suffit de me faire un gros câlin et de te laisser aller... "

Ni une, ni deux, Mimi, enlace le Pharaon qui l'enlace à son tour... et la serre si fort que les os de la petite fille se brisent un à un. Sans un bruit, la fille de Barreta passe de vie à trépas. " Et le petit troll dévora la princesse, déclare Seth, le roi et la reine avait raison, les trolls sont des êtres abjects qui raffolent par-dessus tout de chair humaine. Le petit troll n'avait encore jamais ni senti ni goûté de chair humaine, mais dès qu'il a vu la princesse, il a sur qu'elle en ferait son festin " . Seth laisse tomber le corps de la petite fille, quitte la chambre, puis se dirige maintenant dans les cuisines. Discrètement, le Pharaon assassine un cuisinier dont il prend l'apparence. Pour cacher le corps, rien de plus simple, il le découpe à l'aide de ses pouvoirs comme un humain découperait du bétail et s'amuse à le disposer dans le garde manger. La nuit s'écoule lentement, le Pharaon se retrouve seul aux cuisines, remplaçant celui qui devait assurer la garde. Une servante arrive et demande une boisson chaude pour l'épouse de Trent. L'aubaine est si grande que le Pharaon croît rêver. Seth prépare rapidement une boisson. Il y ajoute sans se faire voir par la domestique un petit oeuf qu'il a acheté au marché noir durant ses semaines en mouvement, un petit oeuf qu'il a gardé pour l'occasion. Le Pharaon confie la boisson à la servante, et la suit, après avoir repris son apparence, avec une très grande discrétion, en grimpant au plafond, telle une araignée. La domestique quitte la chambre, quelques minutes s'écoulent avant que des hurlements jaillissent de la chambre. Le Prince Marchand la fuit en courant, des tentacules s'échappent de la porte. Des gardes, et Trent, armés de pistolet-lasers reviennent et détruisent la créature qui a dévoré en quelques instants le corps de son épouse de l'intérieur. Les hydres (comme les animaux réels) des océans de la planète LV-426, une planète inhabitable à cause de sa faune extrêmement hostiles que les humains avaient voulu, à tort, coloniser, faisant parti de ces espèces indigènes qui avaient rendu la conquête, malgré la technologie, impossible. Leurs oeufs, minuscules et invisibles, se développait en quelques minutes après absorption par une créature. Leur taille dépendait ensuite de la taille de la créature dans laquelle ils étaient incubés. Ces hydres n'étaient qui plus est, pas les créatures les plus dangereuses de cette planète. Les Pharaons avaient tenté, durant la guerre, de les dompter pour s'en servir comme d'une arme de destruction massive mais il n'y était pas parvenu, ces créatures s'avérant totalement imperméables à leurs pouvoirs.

Une fois le calme revenu, Trent voulut voir sa petite fille chérie. Seth, qui s'était mêlé aux soldats, eut du mal à réprimer un sourire lorsque le Prince Marchand serra dans ses bras le petit corps sans vie de sa fille. S'en était trop pour le Prince Marchand qui tomba, en larmes, à genoux. Ses gens étaient comme paralysés, ils ne savaient pas quoi faire. " Trouvez celui qui a fait ça, hurla Barreta, trouvez-le, et amenez-le moi ! Il y a un traître dans le palais ! Interrogez tout le monde ! Ne faîtes confiance à personne " ! A ce moment précis, une explosion retentit. Les alarmes se déclenchent, et des gardes hurlent que le palais est attaqué ! Bien qu'anéanti, le Prince n'était pas décidé à perdre sa vie sans se venger d'une part et sans se battre d'autre part. Il dépose précieusement le corps de sa fille sur le lit, ordonne à des servantes de la préparer pour le rituel mortuaire, puis donne des ordres, à ses soldats, transmis à l'aide d'un voc-link apporté par un servant-droïde de tout faire pour stopper l'assaut. Il assure avoir confiance en ses hommes, menés par les trois grands guerriers, Steen, Punk et Bryan. Il déclare ensuite, vouloir s'occuper lui-même du traître. Seth, sourit, envoie les soldats qui entourent le Prince Marchand se fracasser le crâne contre les murs alentours et dévoile son visage.

" Je suis là, Prince Marchand, affirme fière Seth, j'ai tué ta femme et ta fille... je vais maintenant te tuer afin que ma vengeance soit complète prépare toi à..." Le Boom d'une explosion à proximité retentit. Un immense pan du palais s'est littéralement évaporé. A dos de jet-pack ultramoderne, Randy Orton, le chef du Gang, atterrit dans le couloir dévasté. " Je suis désolé, Pharaon... mais Barreta est à moi " ! Seth par la pensée, tente de découper en tranches le mercenaire, mais rien ne se passe. " J'ai ça avec moi, dit-il en montrant une bague à son doigt, quand j'ai su que tu venais sur cette planète, je me suis renseigné et j'ai appris que John Morrison avait commandé un autre objet, après t'avoir vendu, au docteur Mensah, afin de s'assurer qu'il soit protégé de toi... au cas où. Sa déchéance est telle que je l'ai rachetée pour une bouchée de pain. Tes pouvoirs ne peuvent rien contre moi... ou contre personne dans un rayon de plus de 10 kilomètres maintenant ! Voilà ce que je raconterai... mes hommes et moi passions dans le coin pour une mission, nous avons appris que le Pharaon Seth voulait tuer le Prince Marchand, il a commencé son oeuvre de destruction... a tué le Prince Trent mais le Gang a sauvé tout le monde..."
_ Allez au diable tous les deux ", hurle Barreta, avant de lâcher une petite grenade et de s'enfuir. Le Pharaon et le mercenaire emboîtent le pas du Prince Marchand, la grenade explose... de nouveaux pans du palais, déjà bien endommagé explosent...

La suite au prochain PPV (ou pas )

Il faut que je passe après ça moi

HeelManiac a écrit:

Il faut que je passe après ça moi

   Aller accroche toi à ton slip ! ;)

Bonjour, je m'appelle François. Je dois promoter contre le meilleur promoteur de la WFA et contre un Head Booker. #VDM

Depuis le tout début de ma carrière, je savais que ce jour arriverait… Et aujourd’hui je le savoure… L’arène est pleine à craquer et la foule hurle déjà son bonheur.
Ce couloir…Je le connais par cœur, je l’ai arpenté encore et encore, mais cette fois tout est différent, le titre suprême repose sur mon épaule.
J’avance paisiblement le long de la ligne phosphorescente tracé à même le sol, elle est sensée nous guider vers la rampe malgré la pénombre, mais ce soir je n’ai pas besoin de la regarder, seule les chants de mon public me guide…

« KING BRODIE !!! KING BRODIE !!! KING BRODIE !!!! »

Ils scandent mon nom, et me font savoir qu’ils me soutiennent, et il est difficile de trouver choses plus agréables en ce monde. J’écarte brusquement le rideau noir qui cache le couloir et fais une entrée triomphante sur la rampe alors que les pyros se déclenchent à l’unisson. La foule exulte et j’en fais de même.



J’aimerais pouvoir saluer chaque fan qui me tend le bras mais je suis malheureusement pris par le temps, business is business comme on dit… L’interview de Edge devrait être courte cependant,  je réponds à quelques questions, prend un air surpris quand l’assaillant s’en prendras à mon interviewer, j’interviens et sèche net l’homme mystère avec un Truck Stop.
Rapide et efficace, bon…. j’aurais préféré un vrai combat mais bon…Au moins j’aurais plus de temps pour la séance de dédicace.

Je grimpe sur le ring sous l’ovation du public et célèbre un court instant en solitaire avant de donner l’accolade à Edge. Puis je m’installe dans le fauteuil qui m’est destiné avant de me préparer pour la suite.

[…]

Me voilà de retour dans les vestiaires, les bookers ne cesseront jamais de m’étonner, l’assaillant mystère était David Smith… Ca fera toujours une défaite expresse à rajouter à son long cv… Bref il est temps pour moi de retirer ses frusques qui sentent la sueur… Attention je ne crache pas sur ce qui a fais ma notoriété, disons juste que je préfère maintenant éviter de m’habiller comme le clochard du coin de la rue.
Une fois douché et mon costume italien enfilé, il est temps pour moi d’aller retrouver mes fans, probablement mon activité préféré !
Il faut dire que suite à mon triomphe je n’ai pas chômé sur ce plan, mon plan de comm’ était parfait, et en suivant les précieux conseils de mon ami TBK j’ai pu largement améliorer mon image, et pourtant je suis partis de loin. Allez trêve de bavardage, jy vais…

La foule s’est amassée devant le WFA Arena, et quel plaisir d’entendre que le nom le plus crié est le mien, je me sens un peu comme John Morrison à la grande époque… Dommage qu’il soit tombé aussi bas… Enfin visiblement la vente de produit dérivé semble lui plaire… Et apparemment le directoire est très satisfait de son travail au stand. Je lui fais un petit signe de la main et il m’apporte immédiatement une poignée de goodies à mon effigie, je les distribue allègrement aux plus jeunes fans présent dans l’assemblée. Puis je vais prendre place derrière la table réservé aux dédicaces.

Les gens défilent à une vitesse folle, mais j’essaye tout de même de leur accorder à chacun un peu de temps, le directoire de la WFA me le reprocheras surement à la fin de la soirée… Mais bon j’y suis habitué, et que représentent quelques reproches suite à un tel déferlement d’affection ?
Mon manager me fait des signes discret depuis tout à l’heure, je pense qu’il va être temps que je me retire, le connaissant il a dû me caler une petite série d’interview. Après un rapide coup d’œil à ma montre, je décide d’avoir le temps pour y répondre.

[…]

Bon j’ai pris plus de temps que prévus, mais je ne le regrette pas, de retour dans les vestiaires, j’admire la pile de cadeau et lettres provenant de mes fans. J’en aurais pour plusieurs soirée, mais je répondraient à chacun d’eux.
Tiens la porte s’ouvre doucement, surement un fan qui s’est faufilé… Il y a toujours des petits malins qui y arrivent, la plupart des lutteurs les font virer manu-militari, mais moi j’apprécie leurs audaces et je leur accorde toujours un peu de temps, du moins tant qu’ils restent sympatiques…
Je me retourne et WHOA ! Ce n’est pas un fan !



Stephanie McMahon est dans mon vestiaire ! Et dieu que son manteau est court !!! Et il ne semble pas caché grand-chose… Elle me jette un regard de biche et m’annonce d’une voix suave qu’elle est venue récompenser son champion et joignant le geste à la parole, elle dénoue la ceinture de son manteau. Ce dernier tombe au sol et BORDEL elle est à poil ! Quelle paire de…

Spoiler:

[…]

Pfiou… Quelle soirée ! Steph’ viens de repartir, mais je crois qu’elle serait bien restée… J’aurais bien aimé aussi, mais il ne faudrait pas que ça s’apprenne. En tant que détenteur des titres unifiés Heavyweight & WFA, j’ai une image à respecter.  

« Et depuis quand tu es champion Brodie ? »

La voix avait tonné dans les vestiaires comme un grondement sourd, faisant presque vibrer les casiers alentours… Encore lui… Enfermé dans son miroir il me regardait de haut…
Mon propre reflet… Depuis plusieurs jours il me chiait littéralement à la gueule ! Et merde voilà que ça me reprend, je me remets à jurer ! Faut que j’arrête sinon adieu le partenariat avec Nickelodéon ! Mon reflet rigole, et accompagne ses rires d’un bras d’honneur.

Je retourne le miroir et reprend mes préparatif…Comment peut il remettre en cause mon parcours sans faille depuis Cyber Sunday ! Bordel j’ai non seulement battus Smith, deux fois, puis je l’ai empêché de faire son cash-in sur Baretta alors qu’il venait de se faire détruire par le gang ! C’est à partir de là que la foule à commencer à me soutenir. Et les choses ont évolué très vite, revanchard, David a fais organisé un tournoi King of the Ring. A la surprise générale il a volé la victoire à Triple H en le passant à tabac avant même le début du combat.
Les Harts l’on reniés, et il s’est une fois de plus cassé les dents sur moi… Je suis ainsi devenu King of the Ring, le “King Brodie” comme aime m’appeler les fans.

Mon reflet dans le miroir s’éclaircit vivement la voix avant de reprendre :

« Non seulement tu es en train de rêver, mais en plus tu parle tout seul à voix haute, attention bientôt tu pourras rejoindre la Wyatt Familly ! Ah mais nan je suis bête ! Tu es un putain de Babyface !!!  Hahahahaha !!!!»


Smackdown, 22 juin 2014, peu après l'attaque de DH Smith,


« Attention Mick, je crois qu’il reprend conscience !»
« Qu ?… »
Brodie Lee se relève d’un coup du brancard sur le lequel il était allongé, explosant au passage le nez du médecin alors penché au dessus de lui.
Le visage en sang et l’œil hagard, Lee attrape d’un geste rapide un large bac métallique avant de vomir copieusement dedans. Il se nettoie la bouche d’une revers de la main avant de chercher du regard quelques choses ou quelqu’un.

« Oh putain ! Ou est ce connard de Davy-Boy ?! Je vais lui foutre son Sledhammer dans le cul et lui faire ressortir par les yeux ! »

L’équipe médicale terrorisée, s’écarte rapidement du lutteur alors qu’il envoie valser tout ce qu’il a porté de main. Puis il quitte précipitamment la pièce, arpentant maintenant les couloirs dans une fureur noir. Les gens s’écartent sur son passage et les rares personnes suffisament folles pour ne pas le faire assez vite se voient violemment repousser contre les murs.
Lee avance ainsi jusqu’à l’aile destiné aux bureaux des managers, puis il entre en furie dans une pièce avant d’en claqué la porte.

La plaque métallique estampillée « Aralar » se décroche de son support quant la porte vient heurté son montant et des éclats de voix se font entendre :

« Je vais le crever ! Il quittera jamais le ring vivement ce connard ! »
« Oui j’ai vu l’agression en fin de combat, mais t’en a connus d’autre »
« P’tet bien ! Surement même ! Mais a cause de lui j’ai fais un badtrip ! Un cauchemar de merde !»
« Avec des monstres et tout ? »
«  Pire, j’étais Top face !!! »

Gbacca : Monstrueuse promo. Je note pour le prochain PPV : Randy Orton (c) vs Seth Rollins     

Nak : 20/20. Promo très bien imagée et animée. Ta meilleure depuis One Night Stand.

Aralar : L'idée est superbe. Bravo une belle promo, sur la lancée de celle de ONS. JGab, c'est à toi maintenant.

Répéter encore et encore, les mêmes mouvements, les mêmes esquives, et autres enchaînements physiques, voilà ce qu'était le quotidien de David. Il était disciple au sein du mythique et non moins légendaire Donjon des Hart. Son oncle, Bret le Hitman, était le maître en ces lieux, et régnait sur les terres du royaume. Il participait lui-même à la formation de ses soldats d'élites, qui seraient amenés ensuite à défendre la couronne plus vite que le temps le préconiserait. Pas au nom d'une entité divine, mais parce que les ancêtres Hart avaient donné leurs vies pour arracher le pouvoir, et faire perdurer la paix à travers les siècles. Tous les enfants du royaume devait prêter allégeance, et se rendre au Donjon. Est-ce que David aurait souhaité une autre vie ? Pour dire vrai, non, car il affectionnait se battre et remporter des victoires. Cependant, était-ce son destin, et est-ce qui lui serait inéluctable de se battre jusqu'à la mort, pour la vie de son oncle ? Les événements qui suivront nous prouveront, qu'il peut y avoir en lui bien plus qu'il ne l'imagine, et que sa destiné lui appartenait.


« L'heure est grave ! ». Ces mots avaient retentit avec un écho sinistre dans la grande salle du château, où siégeait le Roi Bret. Les principaux généraux de l'armée royale étaient présents, disséminés dans la salle. Au centre de la pièce, assis sur des sièges faisant face au trône, se trouvait les jeunes pousses du Donjon. Ces derniers avaient connu une fin de formation abrupte, et n'étaient pas rassuré quant à leur présence exceptionnelle ici. En effet, une nouvelle menace pesait sur la couronne, et cette fois-ci, son niveau de dangerosité était sans précédent. La rumeur de la présence de sauvageons fraîchement débarqué sur les terres du royaume avait d'abord été nié sans relâche par l'autorité régnante, mais face aux dernières attaques de maisons paysannes dans les plaines à seulement quelques lieues du château, le Roi Bret devait faire face à une grandissante montée des mécontentements. Brodie Lee, chef barbare, avait déclaré la guerre. Il était nécessaire de l'arrêter, pour ne pas mettre en péril la couronne. David, et ses jeunes camarades n'en reviendraient peut-être pas vivants, mais cet évènement était le pourquoi du serment qu'ils avaient prononcés.


[...]


L'atmosphère était pesante et le chaos bien présent, dans cette plaine jadis verdoyante. L'air que l'on respirait n'était que remplit de désespoir. La bataille avait fait rage, et désormais les cadavres maculés de sang jonchaient le sol. Les soldats s'étaient abandonnés à l'art de la guerre jusqu'à leur dernier souffle, et étaient tombé les armes à la main. Vous les auriez vu combattre, avec cette flamme vivace au plus profond de leur regard. Jamais leur détermination n'aura faillit, et ni-même la pluie ou la boue collant à leurs bottes n'auront put les arrêtés. Malgré cela, les flèches décochés par les archers ennemis ont fait mouche, et les guerriers à la feuille d'érable ne sont désormais plus. Dans ce décor ravagé par la haine, seuls deux hommes étaient encore debout au centre d'un cercle de fantassins qu'ils avaient tués, avant de pouvoir se livrer l'un à l'autre. Les éclats métalliques fendaient toujours l'air, et leurs cris de guerriers contrebalançaient à ces sons stridents. Cette scène était le clou d'un spectacle qui se voulait meurtrier. Toutefois, l'épilogue était incertain, et le vainqueur de cette joute épique tardait à se faire connaître. La gloire attendrait le dernier homme debout, ainsi que la couronne pour dominer le royaume Wouéfaland. Alors qui ? Qui du chef barbare Brodie, ou du jeune combattant David, sortira victorieux ?


Armé de ses deux renforcements métalliques sur les poings, Brodie le fourbe martelait le visage de David, sans éprouver le désir de stopper l’assaut. Le jeune guerrier, tout juste sorti de la formation du célèbre Donjon de son oncle, était meurtri par cette bataille harassante. Il saignait à de multiples endroits, et avait certainement plusieurs os de fracturés. Sa cuirasse lui permettait d'encaisser bon nombres de coups, mais était dominé par la puissance de son adversaire. Avec du sang de géant dans les veines, le colossal Brodie apparaissait comme intouchable, et envoyait frappes après frappes sur le corps du jeune seigneur, qui titubait de plus en plus.
Non loin du KO, David tenta de se ressaisir en plaquant les jambes du barbare, et les deux hommes chutèrent dans une crevasse. Le visage couvert de boue, David plongea sur son adversaire encore au sol. Il envoya une série de coups de tête dans le nez de Brodie, avant de prendre la suite avec des coups de coude, quand la tête commença à lui tourner de plus en plus. Le géant poussa un cri rageur, son nez ayant sûrement été brisé sur le dernier assaut de David. Il poussa alors le jeune homme de toutes ses forces, et ce dernier tomba sur l'arrière du crâne, ce qui lui causa une nouvelle plaie. Les deux guerriers se remirent debout, et se firent face.

Le temps semblait s'être arrêté le temps de l'affrontement, et il était impossible de deviner qui plierait le premier. Brodie était le chef de tribu, reconverti en meneur d'armée de sauvageons en rébellion, alors que David était le jeune seigneur, de sang royal, et envoyé à la guerre pour apprendre de la vie. Son oncle Bret avait envoyé la garnison royale, pour mettre fin à la menace que représentait Brodie et ses hommes. La couronne n'était pas en jeu exactement, mais en cas de défaite, le Roi à la feuille d'érable s'en trouverait fort affaiblis.

Les deux hommes étaient là, toujours debout, la respiration haletante. Ils s'observaient de plus en plus, refusant le combat un temps, pour recouvrer de l'énergie. Outre la haine qui pouvaient exister entre deux clans qui s'affrontent, le respect commencer à émaner de ce duel, entre ces deux hommes qui n'hésitent pas à sacrifier leur corps pour prendre le dessus sur l'autre. Ils commencèrent alors à marcher lentement l'un vers l'autre. Allaient-ils décider de mettre un terme à ce massacre, ou les coups recommenceraient-ils à pleuvoir ? La scène était tout du moins exceptionnelle à regarder, et l'on n'osait respirer, de peur de déranger ces deux antagonistes. David leva alors une main en l'air. Brodie passa un temps à l'observer, avant de la saisir. Un duel de force éclata entre les deux hommes. Les visages grimaçaient et la sueur perlaient sur leurs fronts, témoignant d'une grande intensité. Soudain, Brodie cassa l'épreuve en envoyant un puissant coup de pied dans le bas ventre du jeune David. Mais quand le barbare tenta d'enchaîner avec des droites puissantes, le jeune combattant se laissa tomber avec un Dropkick habilement placé dans le genou du géant. Ce dernier plia, et se retrouva à demi au sol. David couru alors pour placer un Enziguiri... et toucha sa cible. La tempe de Brodie avait lourdement encaissé le choc. Le guerrier avait l'esprit trouble, et se releva en titubant, manquant la chute de peu. David se saisit alors du géant, et dans un splendide effort le chargea sur ses épaules. Ce qui suivit témoigna de l'extrême rage qui habitait alors les deux hommes. David s’élança dans un Running Powerslam dévastateur, pour coucher Brodie en plein sur un bouclier. Le plateau servit, le barbare semblait encore être habiter par une quelconque vie intérieure. Le jeune soldat à la feuille d'érable savait qu'il était maintenant temps d'en finir, car la victoire lui tendait les bras. Il se pencha alors et saisit une arme qui gisait sur le sol, dans la main de celui qui combattu avec. David se redressa, et leva bien haut son bras. Armé d'un sledgehammer, le jeune homme poussa un cri surpuissant, ce qui fit rouvrir les yeux au chef Brodie. Le temps d'un instant seulement, car celui d'après, le géant reçu un coup terrible qui vint lui fracasser le crâne. David était le dernier homme debout. Un valeureux combattant, le héros de tout un peuple, et un futur aspirant au trône de son oncle.

Swanton : Superbe promo. La meilleure de la session. Coffee n'a aucune chance.

JGab' : Bonne promo. Tu maîtrises vraiment bien ton personnage et ça fait plaisir mais... ON EN VEUT PLUS ! Bien joué en tout cas.

SwantonBomb a écrit:

Swanton : Superbe promo. La meilleure de la session. Coffee n'a aucune chance.

JGab' : Bonne promo. Tu maîtrises vraiment bien ton personnage et ça fait plaisir mais... ON EN VEUT PLUS ! Bien joué en tout cas.

Content de savoir que tu as apprécié. J'aurai bien aimé écrire d'avantage, mais comme je vais pas avoir un emploi du temps pratique les prochains temps, j'ai préféré partir là-dessus, plutôt que de faire un truc à l'arrache au dernier moment (Quoi ? qui a dit comme d'hab ?).

(ps : toute ressemblance avec des gimmicks ou des promos écrites par d'autres auteurs est tout à fait fortuite... ouais fortuite dans la parenthèse de pré-promo ! Mwah ah ah ah ! )

(ps 2 : j'ai pas mis les vidéos et l'image pour pas surcharger )





Britani est dans son manoir, assise en robe de chambre sur son confortable fauteuil, elle savoure une coupe de champagne en regardant les flammes dans la cheminée. grâce à un vinyle, elle écoute la Sarabande d'Handël (oui c'est celle là qui est remixée pour son titantron bande de gueux incultes (oui l'être derrière les parenthèses est malfaisant c'est pour ça qu'il est enfermé dans des parenthèses bande d'incultes ! )) Georges, dans sa tenue habituelle de majordome arrive dans la pièce où règnent luxe, calme et volupté. " Mademoiselle, monsieur Kendrick est encore derrière la porte, il demande à entrer. Il dit que vous ne pouvez pas l'éconduire une fois de plus.
_ Je n'ai aucune limite Georges, vous le savez mieux que quiconque, sinon vous seriez partis depuis bien longtemps.
_ C'est que j'ai peur qu'il finisse par casser la porte...
_ On la fera réparer...
_ Et puis vous savez, ajoute-t-il, j'ai une dette d'honneur envers lui mademoiselle.
_ Une dette d'honneur ? Demande Britani intriguée.
_ Oui... rapport avec le Bro'code...
_ Ah ? Et quel rapport avec moi ?
_ Je lui ai promis d'intercéder en sa faveur auprès de vous comme il a intercéder en ma faveur auprès d'une certaine personne et...
_ Bon je suppose que je n'ai pas le choix. Je vais me changer et vous le ferez entrer ensuite.

Britani enfile rapidement une robe de soirée noire avant de retourner s'installer près du feu. Georges fait donc entrer l'homme au costume impeccable, THE Brian Kendrick. Ce dernier, toujours aussi élégant a un large sourire lorsqu'il entre dans la pièce. " Bonsoir Britani, laissez-moi vous offrir ce bouquet de...
_ Ne perdez pas votre temps Brian, vous ne parviendrez pas à sortir avec moi.
_ Rien n'est impossible pour THE Brian Kendrick ! Je le dois à tous les bro' qui croient en moi ! Avec vous la séduction classique ne marche pas... alors laissez-moi vous proposer d'aborder la question sous un angle nouveau !
_ Non, non ne vous asseyez pas, dit-elle alors que le champion TV prends une chaise et s'installe en face de la britannique qu'il n'écoute pas. Vous êtes une femme de tête, avec un fort caractère... j'aime ça ! Vous êtes pragmatique aussi et je vous ai entendu dire que vous vouliez vous remettre en question, redorez l'honneur du blason familial, car vous êtes lutteuses de mère en fille dans votre famille... j'ai la solution ! Si vous voulez que le public vous soutienne... vous devez faire un hétéro turn !
_ Plaît-il ?! S'étonne Britani.
_ Oui l'hétéro... turn ! Laissez-moi vous présenter ça en chanson " !

https://www.youtube.com/watch?v=wE9ncrbLUrA

" Tu da du ta da du du ♪ ♫ Hétéroooooturn ça permettra de gagner le cœur du public !
Hétéro Tuuuuurn les hommes pourront à nouveau fantasmer sur toi !
Hétérooo Tuuuurn car une homme et une femme ça s'assemble mieux !
Hétérooo Tuuuurn car la majorité du public est masculine !
Hétérooo Tuuuurn car la majorité des dirigeants est masculine !
Hétéroooo Tuuuurn car les autres femmes ne veulent plus travailler avec toi... ♪ ♫ "

Britani coupe alors le sémillant champion TV en arrêtant la musique (comment personne ne le saura jamais, cette promo n'est pas censée être logique).

Britani réplique alors :  "  https://www.youtube.com/watch?v=2xlcDLHY7k0  "

" Bon, la coupe Brian, parvenons à un compromis, tablons sur un Bisexual-Turn ?
_ Mais ?! S'offusque la double championne, ma vie sexuelle ne te regarde pas d'une part et je suis libre de faire ce que je veux d'autres part. Maintenant sortez !
_ Soit, répond-il résigné... mais je reviendrai " !

Le champion TV quitte le manoir. Une fois le calme revenu, la situation est identique à celle décrite lors du premier paragraphe (l'auteur se casse vraiment pas le cul putain, ça me fout les boules). Georges rompt finalement le relatif calme. " Vous ne devriez pas rejetter tout ce que Monsieur Kendrick vous a dit Britani, dit le majordome.
_ Tiens dont ?! S'agace la jeune femme.
_ Oui, si vous voulez redorer votre blason, le public doit vous aimer, et si vous voulez que le public vous aime, vous devez changer votre attitude, conseille le vieil homme.
_ Les gens ne peuvent pas m'aimer pour ce que je suis ? Demande Britani.
_ On est au vingt et unième siècle, bien sûr que non les gens ne peuvent pas vous aimer pour ce que vous êtes, vous devez jouer un rôle. Grâce à mon Bro-table, j'ai accès un plein de numéros de téléphone, je vais contacter des personnes qui vont pouvoir vous aider à devenir quelqu'un d'aimer du public.
_ Pitié non... supplie Britani.
_ Vous ferez ce que je dis mademoiselle, sinon je parle publiquement de la soirée du...
_ STOP ! Je suivrai votre plan, dit-elle, résignée.



https://www.youtube.com/watch?v=j67_uR6hglI


David Hart Smith, roi légitime des terres de WFA continuait son parcours en quête de l'honneur perdu des Hart. Tyson Kidd l'avait, il y a longtemps déjà, à contrecœur laisser tracer seul son chemin durant des temps lointain. Mais il n'était plus seul désormais. En effet, alors qu'il luttait contre le félon duc Lee, Brodie de son prénom, un homme qui avait atteint son rang par la force et dont la rudesse des manières rappelait le bas lignage d'où il était issu, il avait été rejoint par une guerrière errante nommée Britani. Brodie protégeait les intérêts du faux roi des terres de la WFA, un certain Djay Bee Elle, probablement une drag queen vu son nom. Britani ne savait rien de cela, ni de David Hart Smith, elle l'avait simplement vu en action dans son village, massacrant sans peine une bande de malandrins. Sa façon de porter des coups de taille et d'estoc avec sa massive épée l'avait impressionnée (tout double sens n'est peut-être par si fortuit que ça) alors elle avait décidé de suivre sa route. Ensemble, ils étaient plus forts, ensembles ils pouvaient faire face à tous les dangers qui surviendraient. Britani ne l'avait pas révélé à DH, mais elle aussi était issu d'un lignage noble, par sur ces terres là non, mais de terres brûlées où poussent plus de blé qu'un meilleur Avril. Sur leurs fiers destriers, les deux héros avaient décidé de mettre fin au règne de terreur de Brodie Lee. Pour cela, ils devaient le pourfendre. Ce dernier, sûr de sa force, les laissa pénétrer sur ses terres. Il les trouva, une nuit, après une folle cavalcade, il était accompagné par une certaine Mickie de James, et ensemble ils avaient décidé de tuer les héros.

" Votre heure a sonné, de ma hache vos têtes nous allons trancher, annonça fièrement Brodie.
_ Il n'en sera rien, cuistre, car il n'est pas né le jour où un paltoquet tel que toi pourra me blesser, rétorqua David.
_ Laissez-moi blanche neige, répandre un teint vermillon sur votre peau d'albâtre ! Sonna Mickie James.
_ Vous n'en pourrez rien, gourgandine, car c'est moi qui vais vous abattre ! Répliqua Britani.
_ Assez parler maintenant, s'exclama Brodie, il est temps pour moi de vous estourbir !
_ Je peux sans coup férir, vous assurez que même pas, répond DH, vous me ferez frémir !
_ Petite peste venue des îles lointaines, continue Mickie, tu vas goûter au parfum de ma lame !
_ J'enverrai des fleurs à ta famille, assure Britani, lorsque j'aurai séparer ton corps de ton âme " !

Un duel féroce s'engagea alors entre les deux camps, le fer rencontra le fer, la lutte fut acharnée, le combat fut âpre. Mais à la fin, épuisés et assez gravement blessés, DH et Britani s'en sortirent vainqueur. Ils rencontrèrent alors un fier magicien, son nom était Heath Slater, à son contact, tout être pouvait être soigné s'il avait dans son cœur un fond de bonté. Nos héros reprirent donc leurs forces grâce à l'enchanteur qui leur proposa gîte et couvert pour la nuit. Ils acceptèrent joyeusement et toutes la nuit, racontèrent leurs histoires, parfois même en chantant. Au petit matin, finalement, ils durent se résigner à partir pour une autre aventure.


De retour dans le salon du manoir, Britani est en robe de chambre, elle savoure une coupe de vin en écoutant du Mozart. Tout dans la pièce n'est que luxe, calme et envie de massage de pieds. Georges entre alors, rompant le calme relatif. " Alors mademoiselle, cette expérience avec Monsieur Smith ?
_ C'était sympathique Georges, j'ai pris l'air, j'ai fait du cheval, j'ai croisé le fer... mais ça je l'ai déjà fait il me semble, il n'y a pas si longtemps. Sauf que je n'étais pas une guerrière errante mais une reine.
_ Pardon ?!
_ Non rien, vous ne pouvez pas comprendre Georges, assure Britani. Bref, c'était sympa... mais ce n'est pas moi.
_ Dans ce cas, laissez-moi faire appel à un autre ami de mon répertoire, déclare le majordome.
_ Pitié non... c'est déjà assez éprouvant comme ça, se plaint la jeune femme.
_ Il n'y a pas de mais, sinon je dévoilerai en public ce que vous avez fait le matin du...
_ Ok ! Ok ! Je ferai comme vous voudrez " ! Peste-elle.

https://www.youtube.com/watch?v=E3YuygxrvyA

L'ambiance dans ce rade était répugnante, le sol crasseux, les verres délavés, le patron un stupide malfrat à la petite semelle, la bière dégueulasse et le whisky coupé. Les serveuses peu farouches, les strip-teaseuses moins naturelles qu'un politicien en campagne... sans compter cette odeur de fumée. Pourtant c'était ici que j'avais rendez-vous avec l'inspecteur Roode, soi-disant qu'il passait au "Few Motel" dans le cadre de son enquête contre la corruption au sein de la WFA. Si ce type était la moitié de ce qu'on en disait, il serait probablement un sale porc dégoûtant, mais ce sont bien les porcs qui dénichent les truffes, et apparemment à la WFA il y en avait pas mal... de truffes. C'était son associée qui m'avait rencardée, une espèce de folle-dingue qui se baladait avec une poupée qu'elle prenait pour un être vivant. On engage vraiment n'importe qui dans la police américaine. Pas de classe... mais pas de talent, je n'en étais pas certaine. Non, d'après les infos de Scotland Yard, cet inspecteur Roode avait une piste. Elle était peu banale, le suspect numéro 1 était un wookie qui se faisait aujourd'hui passé pour un présentateur TV au mono sourcil peu avantageux. Décidément, rien ne faisait rêver dans cette affaire. " Tu vas coopérer avec les yankees " m'a dit le chef. " Tu iras à la WFA et tu y trouveras l'Inspecteur Roode. Fais-toi passer pour une buse, pour une moins que rien et les corrompus viendront à toi, avec ça et ce qu'on a trouvé, il y a des chances que le bon vieux Roode résolve cette affaire " qu'il m'a dit. Mouais, tout ce que je vois moi, c'est un clochard qui porte un imper' même au milieu de l'été et jusque dans une boîte de nuit où la température est plus chaude que la plus chaude des filles de joie. Il est là accoudé au comptoir, au milieu des ivrognes, semblant parfaitement à sa place, à picoler un ersatz de whisky. Il a l'air complètement à l'Ouest. Je suis déçue, mais je m'approche quand même, que j'ai pas fait tout ça pour rien. Je m'installe à côté de lui, je commande un martini, pour me fondre dans l'ambiance et avant même que j'aie le temps d'entamer la conversation, le bougre commence. " T'as mis le temps la rosbeef pour te décider à venir causer, me dit-il, j'ai bien cru t'allais finir ta vie à brouter le minou de l'autre pignouf fan de Tarantino au lieu de continuer ton enquête. Vu d'ici ça m'avait pas l'air bien professionnel tout ça non ? J'espère pour toi que ça s'ébruitera pas trop, sinon ça pourrait mal finir pour ta petite gueule d'amour. "

Bon au moins c'était clair, cet enfoiré avait l'air d'un demeuré mais il cachait bien son jeu. Il était doué sur un ring, mais pas seulement. Il avait directement tapé là où ça faisait mal, histoire de me rappeler que je n'étais pas la bienvenue ici. Je n'aimais pas cet endroit, je ne l'aimais pas lui non plus. Et je crois que c'était réciproque. " Enfin j'imagine que tu pourrais envisager une carrière comme pute, continua-t-il toujours aussi blessant, trémousser ton cul pour réussir j'suis sûr que tu sais faire... mais avec ta gueule enfariné et ton phrasé de petite fille bourgeoise j'peux t'assurer que tu feras pas trois pas dans le milieu. On n'est pas à Londres ici, ici c'est WFA City, il faut pouvoir remuer la merde, il faut pouvoir vivre dedans, il faut pouvoir l'aimer si tu veux avoir une once de chance de réussir à faire ton boulot de flic. Y'a pas de gadgets ici, y'a pas trente six brigades, ici on ne peut que bosser à l'ancienne et toi, petite t'es pas de taille ". Je ne savais pas s'il avait raison ou pas, mais dans le doute, je lui fracasse sur la tronche mon verre de whisky. Ca lui apprendrait à être poli au moins. Je lui laissais, en plus d'une tronche ensanglantée, les documents que j'avais assemblé. Il avait raison sur un point, être flic enquêtant à la WFA, ce n'était pas pour moi.


De retour dans le salon du manoir, Britani est en robe de chambre, elle savoure une bouteille de vodka, sans écouter de musique. Elle fixe tristement le feu de la cheminée. Tout n'est que luxe, mauvais humeur et envie de passer ses nerfs sur le premier venu. Georges fait alors son entrée rompant le silence. " Comment c'est passé ce deuxième essai, demande-t-il.
_ La police c'est pas fait pour moi, répond-elle.
_ Hum... dommage, je suis sûr que vous auriez fait...
_ Non, le coupe-t-elle, j'en ai assez de vos idées aussi sottes que grenues Georges. C'est décidé ! Je reste moi-même !
_ ... pas si vous ne voulez pas que je dévoile ce que vous faisiez durant la soirée du...
_ OK ! Mais vous avez combien de foutus numéros ?!
_ Vous ne voulez pas savoir mademoiselle... vous ne voulez pas savoir, lui assure le majordome.

https://www.youtube.com/watch?v=s-pFAFsTFTI

Britani est dans un entrepôt, près des docks de WFA City. Elle est en compagnie des membres de l'EoC qui lui font visiter leur QG.

Kozlov : " ça être caisse matériel vide, là autre caisse vide, là autre caisse...

DAR :  C'est qu'on a dû réviser le budget à la baisse avec le départ d'Heath

Mimi : J'suis trop contente d'avoir une nouvelle copine dans l'EoC !

Britani : Ah t'es là toi...

Goldust : Trop de femmes dans cette bande...

DAR : Bon en temps normal à cette heure-ci on prépare l'acheminement des repas aux pauvres pendant que j'achève d'organiser la journée. Mais bon là, comme on n'a plus tellement de moyens on...

Kozlov : On prépare révolution prolétariat ouéfa !

Goldust : Je pense qu'on ferait mieux de se préparer pour nos match de Cyber Sunday.

Kozlov : Pas besoin, moi prendre Morrison levrette et faire taire lui !

Goldust : Tu vas faire quoi ?

Kozlov : Ah mince mon langue a fourché ! Moi vouloir dire, moi prendre Morrison sans les mains et éteindre lui tout jamais ! Lui être comme capitalisme, retard évolution !

DAR : Bref... comme on n'a pas trop d'argent je pense qu'on devrait faire...

Mimi : Un câlin général " !

Malgré la désapprobation évidente de Britani, le câlin général a lieu.

DAR : " Donc nous allons arpenter les rues de WFA City à la recherche de sans abris et nous allons leur donner un peu de soupe.

Britani : Attendez... vous voulez dire... des sans abris ? Des vrais...

Mimi : Oui ce sont nos frères et nos soeurs aussi !

Britani : Mais... je ne peux pas les approcher... je ne dois pas !

DAR : Georges m'a dit que tu venais ici pour faire un face-turn... t'occuper des autres c'est un acte de face typique !

Britani : Non mais là c'est trop d'un coup. Déjà aider les autres c'est pas mon truc, j'ai un majordome pour s'occuper de tout, mais en plus... côtoyer des pauvres... je non... c'est au-dessus de mes forces. J'ai passé une soirée avec Paul de Burchill avant qu'il ne reconnaisse la valeur de l'argent j'ai mis plusieurs mois à m'en remettre. Non non... je ne peux pas...

Mimi : T'inquiète pas, c'est moi qui serais avec toi ! On va bien s'amuser toutes les deux !

Britani : " Mais... non... c'est un véritable cauchemar " !

Britani Knight et Mimi Dashwood s'en vont finalement arpenter les rues de WFA City. Elles arrivent dans un parc où elles distribuent boissons chaudes et sandwichs aux sdf qui logent dans les lieux. Mimi est enchantée et discute avec ses "frères" tandis que Britani tente du mieux qu'elle peut de cacher sa gêne à cause de l'odeur inhabituelle pour elle des habitants des lieux. Finalement, la jeune femme craque et appelle Georges. Ce dernier arrive après une demi-heure. Mimi semble très déçue mais à sa grande surprise Britani déclare " Allez hop, tout le monde dans la voiture, dès que Georges a mis les couvertures, on va faire un tour chez le coiffeur, chez l'esthéticienne, à la parfumerie, dans une boutique de vêtements, et j'vais vous trouver un boulot dans une firme de De Burchill, il veut dîner avec moi, j'vais négocier le repas contre 3 CDI. "

La nuit venue, après le dîner avec De Burchill (qui finalement l'aura eu), Britani est assise en tailleur sur son fauteuil, à moitié endormi lorsque Georges entre. " Cette journée s'est bien passée mademoiselle, affirme-t-il.
_ C'était horrible, ces pauvres, Mimi, l'EOC, Mimi, le dîner avec Paul, Mimi... plus jamais ça pitié ! Réplique la jeune femme.
_ Mais... je pensais que !
_ Non ! Assène Britani. Je ne suis pas prête à tout pour faire un faceturn ! Et à ce rythme là ma santé mentale va, encore, en prendre un coup. Non, Georges, je pense que le mieux que j'ai à faire c'est de rester telle que je suis.
_ Mademoiselle, j'ai encore des numéros et...
_ Qui ?! S'exclame-t-elle. Qui encore ? Vous n'allez pas tous me les faire non ! Ziggler ? Bryan ? Punk ? Mensah-X ?
_ J'ai celui de Steamboat sinon, enchérit Georges, bon il pourra pas venir sans sa matrone mais...
_ Pitié non, pas ce demeuré...
_ Dans ce cas j'ai ce qu'il vous faut !

https://www.youtube.com/watch?v=cpAfxxji_9w

" Noooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon "

" Je trouvais pourtant que la tenue qu'il vous avait trouvé vous allais bien... "

http://fc08.deviantart.net/fs71/f/2014/125/6/e/wwe_diva_paige_as_a_fairy_by_seemelissaplay-d7h8dma.jpg

" Bon sang mais non, j'ai l'air tout droit sorti d'un disney avec ces foutues ailes... Georges vous avez votre soirée, je dois appeler quelqu'un... oui Layla... mon imbécile de majordome m'a acheté quelque chose... oui... le faceturn oui... il veut absolument me changer... oui, oui je sais... moi non plus j'ai pas envie, je vais simplement me mettre à lutter avec mon coeur et mon âme au lieu de vouloir remporter les matchs par n'importe quel moyen, et si ça plaît aux gens, ils me soutiendront à nouveau... oui... non... mais je t'appelais pas pour ça... je t'assure, il faut que tu vois quelque chose... viens au manoir... mais si tu vas aimer... non c'est pas une blague... à tout à l'heure... "

https://www.youtube.com/watch?v=Y1hcc1QvM2Q

Géniale ta promo Baccou ! Elle se lit facilement, tu as toujours une plume très drôle, et en plus tu as fais une tag team mixte avec DH. C'est du tout bon !

JGabriel68 a écrit:

SwantonBomb a écrit:

Swanton : Superbe promo. La meilleure de la session. Coffee n'a aucune chance.

JGab' : Bonne promo. Tu maîtrises vraiment bien ton personnage et ça fait plaisir mais... ON EN VEUT PLUS ! Bien joué en tout cas.

Content de savoir que tu as apprécié. J'aurai bien aimé écrire d'avantage, mais comme je vais pas avoir un emploi du temps pratique les prochains temps, j'ai préféré partir là-dessus, plutôt que de faire un truc à l'arrache au dernier moment (Quoi ? qui a dit comme d'hab ?).

La qualité prime la quantité.
Par exemple, Gbacca et TS ont fait 30 pages, dont 28 pages de merde. SwantonBomb a fait 6 pages de très très grandes qualités. Coffee lui va faire 10 pages dont 10 pages de merde. MENSAH N'A AUCUNE CHANCE !