Messages : 3093 Age : 31 Localisation : Denver, Colorado. Humeur : Franklin, Michael ou Trevor ?
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 17:56
Petite note rapide, la fin est une fin ouverte, j'ai pris mon temps pour achever la promo mais ce n'est pas un manque de temps, je voulais bien ce rendu final haha. Bonne lecture ! ^^'
DIX ANS PLUS TOT.
Une histoire. Un homme est face à de nombreux choix. Et dans la vie, les choix qu'il prend sont rarement parfaits. Alors l'homme décide de signer un contrat, parce qu'il veut payer ses dettes, sauver sa famille, ou simplement se rendre utile. Il veut sauver ce monde, en faire un endroit meilleur. Laver ses péchés d'une vie médiocre, futile, incomplète. Mais une fois ce contrat signé, il ne pourra plus choisir l'heure où il pourra manger, dormir, baiser ou se battre. Ces décisions là seront prises à sa place. Il fera alors parti de quelque chose de plus grand que lui. Il entamera un entraînement de 90 jours, où il apprendra à connaître toutes les parties de son fusil M16, mieux que sa propre bite. Ensuite, il partira dans le désert pour se battre, et mourir. Pourquoi se battre ? Pourquoi mourir ? A quoi ça rime, tout ce bordel ? Sûrement quelque chose à vous faire perdre la tête... Putain de merde.
JARHEAD CHRONICLES : DESERT STORM
Un vacarme assourdissant, grossier, terrifiant. L'impact des balles dans la poitrine du Lt Geraldson déchire l'air. Son corps s'effondre aussitôt contre le sol, le radio émetteur de secours se perdant dans un nuage de fumée. Adossé derrière les restes d'un 4x4 délabré, Hunico réajuste son casque, balayant d'un revers de main le sable s'engouffrant dans son arme. Elle s'est enrayée depuis bien longtemps, de toute façon. La tempête se déchaîne depuis déjà plusieurs heures et, avec elle, une escouade d'élite irakienne a fait son apparition. Quelle connerie... Tout ne devait être qu'une mission de routine, à la base. Secourir puis escorter un trio d'espions Irakiens, directement implantés dans le réseau d'armement de Ben Laden, de Tikrit à Soran, au nord du pays. Sa première véritable affectation en terrain hostile, à 26 ans. Il n'a que 26 ans... Sa montre sonne les coups de 15 heures, et deux des trois colis sont déjà morts. Il ne reste plus que lui, le souffle court, quatre marines, et Mina El Shassa, la dernière protégée. Aveuglé par les kilos de sable virevoltant dans l'air, il ne distingue pas l'ami de l'ennemi. Des rafales de M16 et de fusils de snipers se perdent dans le vide, sa vision des choses est dérisoire, il entend un partenaire demander du renfort. Peine perdu dans toute cette merde. Une minute... Il reconnaît son prénom, et devine le deuxième classe Jackson poser sa main sur son épaule, derrière lui. Il lui beugle quelque chose d'incompréhensible, et le tire vers lui. Ce n'est qu'en voyant une grenade atterrir sur le sol qu'Hunico se décide. Un peu tard. L'explosion le propulse à six mètres du 4X4, derrière un rocher. Récupérant tant bien que mal ses esprits, il a juste le temps de se mettre à couvert, portant Jackson à bout de bras. Il plonge sur le sol alors que des éclats de verre lui cisaillent le bas de la jambe. Enfin à couvert. Une salve de balles se fracassent sur les rocailles, à quelques centimètres de son visage. Putain, l'ennemi ne l'a pas perdu de vu... Se retournant vers son chef d'escouade, il n'a pas le temps de prononcer le moindre mot que des morceaux de chairs se répandent sur sa main droite. Engourdi, il prend position au milieu des fougères et, entre deux vomissements, constate que James Jackson n'est plus que la moitié de l'homme qu'il était. Littéralement. Cela fait plusieurs minutes qu'il n'entend rien. Le souffle puissant de l'explosion lui a sans doute grillé un ou deux neurones. Loin, au delà du tumulte de la fusillade, il ne peut s’empêcher de se remettre en question. Pourquoi cette guerre ? Pourquoi l'armée ? La réponse semble évidente quand il sort une photo de sa femme de sa combinaison, enceinte jusqu'au bout des ongles. Le reste est difficile à comprendre. Enfin, les dirigeants avaient pourtant mis les formes...
« Capitaine Hipkins : Soldats, deux journalistes américains indépendants ont été arrêté par l'armée Irakienne hier dans la matinée pour, je cite, «outrage sévère envers le peuple Irakien». Sur place pour un reportage sur la guerre civile et les présumés crimes de guerre de l'armée Irakienne, les deux journalistes ont vigoureusement criés leur innocence. Cependant, avec les vives tensions qui règnent entre l'Irak et les Etats-Unis, il n'est pas étonnant que la pression soit de plus en plus forte à l'intérieur du gouverneur Irakien, où Saddam Hussein continue de jouer les prophètes. Il est plus que probable, messieurs, que l'on discute déjà l’exécution des deux journalistes. C'est pourquoi vous êtes enfin affectés à la mission «Bouclier du désert». Trois anciens membres de la Garde Républicaine ont récemment rejoins nos forces et se sont infiltrés au sein même des forces en vigueurs chez l'ennemi. Ils savent où se trouvent nos otages, et peuvent nous y emmener. Votre mission, bande de branles, c'est de les escorter de Tikrit à notre poste avancée sur Soran, où ils nous donneront toute les informations dont on a besoin. Des questions ? Non ? L'escouade Delta emmené par le Lt Geraldson sera de corvée. Vous avez deux jours. Compris, soldats ?
Troupes : OUI COMPRIS CAPITAINE HIPKINS !
Capitaine Hipkins : Ah putain, ça y est j'ai la gaule ! Rompez, soldats ! »
Vu de cette façon, tout avait l'air d'une promenade de santé. Le haut commandement a toujours eu les mots pour donner envie de rejoindre le corps des marines des États-Unis. Mais ce qu'ils ne disent pas, en revanche, c'est que dans toutes les guerres, le plus dur, c'est l'attente. L'attente de quelque chose. La moindre petite chose. Quoi que ce soit. Une attente si longue que lorsque l'action arrive, on prie dieu de ne pas être sur le menu. Il a fallu des années pour s'apercevoir que les conflits les plus complexes et les plus dangereux, les opérations les plus terrifiantes se passent dans la tête. C'est ce qui se passe dans l'esprit d'Hunico, alors que les vagues ennemis se rapprochent. Lui qui pense à sa famille, à sa femme, à ses parents. Bordel, qu'est-ce qu'il pourrait bien leur raconter ? S'il doit tuer ces hommes, il n'avouera probablement rien. Jamais. Et même s'il se retourne, qu'il parvient à éliminer cette menace, et que par malheur sa famille vient un jour à le savoir, ça ne l’empêchera pas d'avoir tout perdu. Une mère perdra quoi qu'il arrive son fils à la guerre. Elle perdra son petit garçon, celui qui était si gentil, si doux, devenant le guerrier en colère et malheureux qu'elle n'avait jamais vu. Ce serait ça, la guerre ? Il y pense. Dus hurlements viennent le mettre en alerte, lui qui récupère peu à peu des sensations, et une ouïe plus fine. Il tourne brusquement la tête vers la gauche, rien. Vers la droite, idem. Les cris s'estompent, ne restant plus que le souffle bruyant du sable tournoyant dans le désert. Il croit entendre son nom, se lève d'un bond, l'arme bien placé sur son épaule. Sa radio grésille une séquence de chiffres indéchiffrables, probablement sa localisation pour les secours. «4...8...15...», il n'est pas sûr de la suite. 18. Non. 16. « 4,8,15,16,23,42 ». C'est ça. Il griffonne ce lien sur un bout de papier, quand un léger murmure lui glace le sang. Une ombre derrière lui, qu'il ne parvient pas à distinguer. Une seconde plus tard, il se retrouve propulser au sol, l'arme s'écrasant en face de lui. Il a presque l'impression d'avaler la moitié du sol Syrien pendant la chute. L'homme au dessus de son corps le retourne, lui assène deux droites dans le visage avant de le plaquer sur les ruines du 4X4. Ces fils de putes savent se battre, les adjudants disent vrais. Cela dit, pour devenir un des leaders du monde libre à Tijuana, il faut aussi des arguments. Un coup de crâne directement dans le visage de l'Irakien, il ramasse une poignée de sable qu'il flanque dans les yeux de son assaillant. Ca, c'est de la notion mexicaine en bonne et due forme. Merde... Jamais énervé l'enfant Oriental, surtout une lame à la main... Grossière erreur. Un deuxième soldat débarque dans le lointain. Celui-ci est autrement mieux armé. Hunico se précipite derrière le cadavre d'un américain, arrache le 9mm de sa ceinture et court se réfugier dans les hautes herbes d'une petite oasis, à vingt-cinq mètres de ses vis-à-vis. Les deux militaires se positionnent dos à dos, fouillant le 4x4 des marines par la même occasion. Deux pour le prix d'un... Peterson. Cet enfoiré de Peterson.
« Sergent-Chef Peterson : Moi ? Je suis là pour vous apprendre à tuer des gens et à immobiliser des véhicules avec votre nouveau jouet ! A propos, je suppose que vous savez que vous ne pouvez faire feu sur une cible humaine avec un 12,7 ? Pareil avec un 9mm ? Me regardez pas comme ça, soldats, c'est contraire aux Conventions de Genève. Alors... Est-ce que quelqu'un a une autre solution ? Oui Jamison ?
Private Jamison : Une scie à métaux, chef ?
Sergent-Chef Peterson (rire) : Non, soldat. Mais rappelez moi de m'en souvenir. Messieurs, il vous suffit de viser le réservoir de leur véhicule. Comme ça ils crament dedans, mais vous aurez ensuite tout le temps du monde pour appeler vos copains éclaireurs-snipers, pour qu'ils allument un planton isolé ou deux observateurs embusqués qui communiquent avec l'aviation. Ce serait con de les voir développer leur propre bombardement avant Thanksgiving. Compris ?
Troupes : OUI, SERGENT-CHEF ! »
C'est ça, se battre ? Vraiment ? Hunico commence à comprendre le principe de guerre éclaire quand il presse la détente de son arme, la balle se logeant directement dans le réservoir du buggy. Les flammes s’élèvent dans le ciel, la terre pisse le sang, ses ennemis brûlent devant ses yeux. Une deuxième explosion, plus forte, lui fait tourner la tête. Il ne reste plus rien de ses assaillants, si ce n'est un bout de bras retombant à un mètre de lui. Si on compare ce que vivent les marines en Irak aux récits que nos pères, nos oncles et nos frères ont rapportés du Vietnam, cette guerre au sol dure ce que durerait une patrouille à long rayon d'action dans la jungle, et les pertes, ici, s'élèvent aux effectifs de deux compagnies. Ce n'est rien, mais c'est énorme. Hunico prend une profonde respiration, ferme les yeux, se redresse. Il récupère aussitôt son M16, se place en position assisse, la plus prolifique après la position allongé, et expire. Il n'avait jamais tué auparavant, le compteur est ouvert. Le temps se fige une seconde, la tempête se dissipe. En lieu et place d'un sable dur et violent, de petites gouttes d'eau tombe sur son casque. Ce bruit délicat, simple, contraste parfaitement avec l'environnement aride et rougeâtre du désert, tout autour de lui. Il suit les flammes du 4X4 des yeux, montant au delà des dunes, et comprends tout à coup que ce n'est pas de l'eau qui se déverse des cieux. C'est quelque chose d'autre. Quelque chose de sombre, d'épais, à l'odeur nauséabonde. Il ôte son couvre-chef de fortune, ferme les paupières, laissant ce fluide lui caresser la peau. Son visage en est immédiatement couvert, à l'instar de sa combinaison. « Il pleut de l'or noir » ricane-t-il en observant ses mains, et le feu en face de lui. L'explosion à probablement endommagé un puit de pétrole, pendant la lutte. Spectacle à la fois magnifique et effrayant. Il n'admire pas le paysage, reste figé un temps devant le cadavre calciné d'un patriote, avant de tourner les talons, et reprendre sa route. S'il y a des survivants, ils ne sont pas loin. Putain, bienvenue dans la chienlit... C'est vrai quoi, on ne l'a pas entraîné pour ça ! 90 jours. C'est le temps qu'il aura fallu à Hunico pour être prêt à... rien. Car cette débauche d'énergie, ces artilleurs, cette embuscade ayant coûté la vie à plus d'une dizaine de marines, n'est que la première depuis six mois sur les terres Irakiennes. Courses de vitesse au beau milieu de nulle part, débat sur le sens de la vie, masturbation, études des positions les plus intrigantes du Kamasutra encore en activité, nettoyage du fusil M16 en moins de 4 minutes, remasturbation, analyse du premier repas que le marine dégustera une fois au pays, footing en combinaison anti-gaz, remasturbation... Voilà le quotidien d'un Jarhead, pendant l'attente. L'attente d'être envoyé à la guerre, celle qu'il rêve d’intégrer pour plus vite en revenir. L'atmosphère devient presque irrespirable quand il retrouve le private Anthony Swafford, inconscient dans une sorte de tranchée improvisée. Il accompagne Mina El Shassa, et c'est déjà une bonne nouvelle. Il n'est plus tout seul, et il a encore une mission. A en juger par la carte qu'il dérobe à son partenaire, Soran n'est qu'à 2.8 miles de sa position. Rien que le désert, aucun poste avancé Irakien de reconnu. Alors comment, bordel, ont-ils pu se faire baiser à ce point ? Il se penche doucement vers le sniper pour lui porter assistance, quand une balle vient aussitôt se loger entre lui et le marine. Une deuxième salve, trois secondes plus tard. Les deux blessés ne se réveillent pas, Hunico croit à un mirage, une hallucination, quand une silhouette sort des flammes en hurlant. Elle vendange ses munitions à une vitesse folle, elle n'a pas apprit à prendre son temps. Le mexicain agrippe l'arme de Swafford, et sans le moindre regard vers sa cible, le transperce en plein milieu du crane. La carcasse du dernier milicien tombe à genoux, et s'effondre dans une mare de sang naissante. Au dessus d'eux, une patrouille de F-16 surveille les hauteurs. Hunico esquisse un sourire, et se met à vomir ses tripes en frappant violemment du poing sur son casque. L'étendu aride qui se présente en face de lui demeure angoisse permanente. «Welcome to the suck» murmure Swafford, ouvrant les yeux à sa gauche. «Bienvenue chez casse-couilles». L'enfer sur terre, celui que l'on aime détester. D'autres n'étaient pas de cet avis. D'autres aimaient sincèrement ce qu'ils faisaient, parce qu'ils n'avaient pas d'autres choix.
Lt Geraldson (scrutant une nuit étoilée, bercée par le calme des dunes) : C'est magnifique, non ? Je me souviens de rien d'autres. Je pourrais être avec mon fils maintenant. Il a ce... ce concours annuel de baseball, auquel il veut toujours que je participe. Je pourrais l'entrainer. Je pourrais être son partenaire, conduire cette Dodge qui me tend les bras, et traverser la ville de L.A juste pour le principe de pouvoir. Tu connais Los Angeles ? Ouais ? Hum... Je pourrais embrasser ma femme tous les soirs. Peut-être même la baiser, si le cœur lui en dit. Emmener ma fille à l'école, tous les matins. 48% d’afro-américains dans cette école, si c'est pas le paradis, pour un type comme moi ? Je pourrais faire ces choses là. Mais tu sais pourquoi je le fais pas ? Hein ? C'est parce que j'ADORE-CE-JOB. Et je rends grâce à dieu pour chaque levée de soleil sous les drapeaux. Houra.
Hunico (perplexe) : (…)
Lt Geraldson : J'veux dire, qui d'autres aura la chance une fois dans sa vie de voir ce que l'on voit en ce moment ? Ouais... Tu vois ce que je veux dire ?
Hunico : Je... Oui, sergent.
Lt Geraldon : Tu es sûr ?
Hunico : (…)
Lt Geraldson : Hum... Bien.
Un jour s'écoule. Difficile d'être aussi rapide sur plusieurs mètres de sable qu'à la maison, sur sa pelouse. Les 2.8 miles sont définitivement loin. Hunico, Swafford et El Shassa avancent sous un soleil de plomb, le regard fixé sur d'immenses colonnes de fumées noires s’éparpillant dans les airs, à intervalle régulier. Encore ces foutus puits de pétrole, à perte de vue... L'espionne demande fréquemment une pause, que le marine lui refuse. Ils devraient être au camp de base avant la nuit. Ils devraient... Hunico sue à grosses gouttes. Son équipement n'a jamais pesé aussi lourd, lui qui porte pourtant deux kilos de munitions de moins que la veille. La chaleur intense des lieux semble presque lui arracher la poitrine. Puis une odeur. Une odeur qu'il imagine maintenant trop bien connaître. Elle se diffuse avec le vent, provenant d'environ 400 mètres, à sa droite. En silence, il fait signe à Swafford de continuer la route initiale, le temps pour lui d'aller faire un repérage des lieux. S'il n'a pas déjà les sens flingués par le désert, la source de cette odeur provient de derrière cette dune. Du sable s'enfonce dans ses chaussures quand il commence à escalader celle-ci. Ses mains se rétractent et brûlent au contact du sol, il faut faire vite. Ça y est ! Oh merde... Il avait raison. Cette odeur n'est devenu que trop familière... S'étalant sur plusieurs dizaines de mètres, Hunico distingue un gigantesque no man's land de voitures retournées, de bus détruits, de corps calcinés par une attaque au napalm. Les F-16... Voilà ce qu'ils cherchaient. Mais à en juger par la faune locale, le mexicain a des doutes sur la réussite de leur mission. Marchant d'un pas lourd en direction des débris, il ne reste quasiment plus rien des hommes et des femmes qui voyageaient le long de cette route. Le Jarhead ôte son casque, perd l'équilibre, titube, et s'adosse in extremis à un bus scolaire à moitié détruit. Ce n'est qu'en relevant la tête que le mexicain tombe nez à nez avec le cadavre de ce qui semblait être une petite fille, brûlée vive, mimant encore le dernier geste qu'elle s’apprêtait à faire. Une main, tendue vers la vitre, implorant de l'aide, ou rien d'autres. Il faut croire que personne n'a eu le temps de venir la secourir, elle et les douze autres gosses décomposés à l'intérieur. Un peu plus loin, quand il reprend sa marche, Hunico tombe sur un couple, recroquevillés ensemble derrière les ruines d'une Ford carbonisée. Il n'en reste pratiquement rien, si ce n'est cette position, celle d'un couple vivant ensemble leurs derniers moments. L'homme, où du moins ce qu'il pense être l'homme, les bras entourés autour de sa femme dans un dernier instant. Et toujours ces putains de puits de pétrole, pour seul guide. Le convoi devait réunir environ dix voitures, et deux bus scolaires. Une moto, et trente-cinq personnes. Trente-cinq putain de personnes. Faisant demi tour pour rattraper le groupe, Hunico trébuche, dégringole, stoppe sa course à moins de dix centimètres d'un autre malheureux. Retenant une nouvelle envie de vomir, lui qui n'a, d'ailleurs, plus grand chose à vomir, il se retourne quand une voix se fait entendre. Un son très bref, comme une respiration. Il fait volte-face, observe la carcasse sur laquelle il est tombé, la retourne. Non... Il est vivant. C'est impossible... Si. Il est vivant. Le marine s'agenouille aussitôt auprès du malheureux, toute la partie gauche de son corps ayant été décimé par l'explosion. Ce n'est que de l’œil droit que celui-ci implore à Hunico quelque chose qu'il n'a pas la force de faire. Il tente de lever son bras gauche pour le poser sur l'épaule du mexicain, ayant sûrement oublié que celle ci tombe en miette. Le marine prend une profonde inspiration, effectue le signe de croix tout en fouillant dans les poches de la victime. Un portefeuille. Peter Black. Il était australien... Quelle connerie. Hunico se relève, tourne les talons, essaie d'oublier les supplices de Peter... et dégaine son 9mm. Qu'elle aille se faire foutre, la Convention de Genève. Il braque son arme devant son vis à vis qui, d'un geste timide de la tête, lui donne son accord. Boum. Puis le silence. La fin de l'innocence. «Journée de merde, pas vrai Arias ?» entend-il, derrière lui. C'est Swafford. Jarhead for life.
James (dans une tente, au campement) : Ça sent bon dis-donc, qu'est-ce que c'est ?
Hunico (le repousse en rigolant) : Casses toi, pendejo ! C'est à ma femme. Elle est enceinte depuis six mois, et me donne des nouvelles de sa grossesse. Après... Les sous-vêtements féminins, y'a que ça de vrai !
James : Oh compte pas la dessus mec, elle fait ça juste pour te garder.
Harvey : Un môme ? Il est peut-être d'un autre ! T'as fais des analyses de sang ?
Hunico : Mais... Quoi ? Ca à rien à voir, négro. Tu parles pas un broc de pédiatrie, qu'est-ce que tu viens me casser les cojones ?
Swafford (isolé) : Bon, alors, c'est quoi ton problème ?
James : Rien ne reste jamais immobile très longtemps, Hunico. Pas nos amis, pas nos familles, personne. Tu verras sûrement pas naître ton petit. Fais avec. On est des marines ! Y'a pas grand monde que ça intéresse. Jarhead for life.
Swafford : Arrêtez vos conneries...
Hunico : Quoi ? Ca te va pas comme appellation ? Pourtant je sais que t'en est un, toi, de Jarhead. Oh ouais un putain de Jarhead. D'ailleurs, tête de nœud, c'est quand l'anniversaire du corps des Marines ?
Lumpy : 10 Novembre 1775, né avant les Etats-Unis d'Amérique !
Hunico (se rapproche de Swafford) : Ouais, lieu de naissance maintenant !
James (se rapproche également) : Philadephia, mon pote ! La ville de l'amour fraterneeeeel !
Hunico (devine Swafford agaçé) : Haha ! ET LA PLUS GRANDE VICTOIRE ?
Tous les marines ensemble : 1945 ET LA SECONDE GUERRE MONDIALE !
Hunico (provoque Swafford) : ARME LA PUISSANTE DU MONDE ?
Tous les marines ensemble : LE MARINE ET SON FUSIL !
Hunico : VOUS VOULEZ LA GAGNER VOTRE PUTAIN DE GUERRE ?
Tous les marines ensemble : ALLEZ CHERCHER LES MARINES !
Swafford (sourire sur son visage avant de se jeter sur Hunico) : Merci...
Hunico : Empoignez le ! Empoignez le !
James : C'est nous les marines !
Lumpy : Allez, au fer ! Le marquage ! Le marquage !
Hunico : Mettez le au sol, mes frères !
Swafford (se débat) : Enfoirés...
Escobar (reniflant l'odeur d'un fer brûlant, qu'il allume avec son chalumeau) : Cette fois, c'est de la bonne...
Hunico : Allez !
Fuler : OUAIS ! Vas y, tout de suite !
Swafford (marqué par le fer sur la jambe gauche) : Non... Non...
Tous les marines ensemble : HOURA !
Hunico (murmurant à l'oreille de son ami) : Tu l'as gagné, mon frère... Tu l'as eu... Jarhead for life...
Swafford (en larmes) : Jarhead for life... Merci...
Hunico : Aujourd'hui, Swaff', tu as fais de cette tente un véritable cirque. Il ne peut rien nous arriver.
Mais il était fou de croire ça. Un soleil de plomb frappe son crâne à l'aube du troisième jour. Lui et Swaff' se déplacent en patrouille, scrutant l'horizon à la recherche de ce fameux avant-poste. Il croit entendre des murmures, tout autour de lui. Il devine des ombres, des formes, dans le lointain. L'Irak lui fait décidément perdre la tête. Swafford, lui, reste calme. Suant à grosses goûtes, il n'a pas dormi depuis bientôt 48 heures. A vrai dire, Hunico non plus. Ils avancent à travers cet océan de sable et de vide, bien loin du Nouveau-Mexique, bien loin du Massachusetts, bien loin du pays. Le colis demeure elle aussi silencieuse. Elle n'a pas adressé le moindre mot aux américains depuis leur départ de Tikrit, à l'exception de quelques jurons en arabes, ou de plaintes à répétition. Sept marines sont morts pour lui permettre d'être d'une humeur épouvantable, elle qui se DOIT de survivre. Bordel, ça, ça le met hors de lui. Par deux fois, peu de temps avant de finir les derniers vivres qu'ils possèdent, Hunico pense apercevoir un bâtiment, au beau milieu de nul part. Le seul problème, c'est que son bâtiment se déplace. Encore une hallucination, qu'il partage toutefois avec son partenaire. En alerte, Swaff' se positionne devant eux, un genou contre le sol, dégainant son fusil de sniper pour obtenir un meilleur champ de vision. «Hé merde...» conclut-il en décollant doucement son œil de la lunette. Sa main se détache elle aussi de la gâchette, et se met à trembler. Sa respiration est de plus en plus basse, aléatoire, comme s'il souhaitait déjà, à plus d'un kilomètre de l'ennemi, passer inaperçu. Une formation armée, apparemment. Il dépose une paire de jumelles dans les mains du mexicain, qui ne perds pas une minute : six hommes, en ligne et armés, s'approchent. Et ne comptez pas sur un palmier ou un vieux 4X4 pour se mettre à couvert, cette fois. Ils sont seuls. Et à ce petit jeu, difficile de savoir quelles sont les vrais motivations des opposants. Gardes républicains ? Éleveurs à tendance nerveuse ? Milice locale ? Une nouvelle fois, c'est Swaff' qui prend les devants. Il ordonne à Mina de rester derrière lui, Hunico fermant la marche. Le père de famille connaît déjà la marche à suivre : ne laisser aucune place au doute, verrouiller ses arrières, tirer à vu. Lentement, Swafford lève sa main gauche en guise de salut. Pas de réponse. Swaff' insiste, et le leader du convoi, qui n'est plus qu'à une centaine de mètres, lui réponds. Il lève, la main droite. Merde, un moment de doute. Le Jarhead stoppe son mouvement, s'écarte du groupe en ordonnant à Hunico de garder un œil sur la jeune femme. L'instant semble durer une éternité. Les rayons du soleil l'aveuglent, il ne distingue plus son collègue des étrangers. De ses jumelles, il ne devine qu'une sorte de règlement de compte. L'un des patrouilleurs tente d'amadouer le marine en posant sa main sur son épaule, que celui-ci rejette aussitôt. Et puis rien. Swafford baisse son arme. Il recule d'un pas, s'écroule au sol, ôtant même son casque. Prudent, Hunico indique à l'Irakienne de le suivre en silence, discrètement. Peut-être aucune place pour se planquer, mais quoi qu'il arrive, rester calme. Garder ces enfoirés en joue, aussi longtemps que faire ce peu. Qu'est-ce que... Voilà qu'on lui propose une gourde, maintenant. Et si tout ça n'était qu'un mirage ? Il pèse le pour et le contre, et se pose de véritables questions. Il n'a rien bouffé depuis plusieurs heures, la chaleur étouffante du désert lui grille le cerveau. Ces connards ne sont peut-être même pas là. «Vamos, hijo... Vamos» s'encourage-t-il avec difficulté. Les pas se font de plus en plus lourds. 30 mètres. 25 mètres. 20. 15. Il est accroupi, prêt à faire feu. Il leur ordonne de ne pas bouger. L'un des leurs se pointent pile dans sa ligne de mire. Hunico beugle quelques mots incompréhensibles dans sa langue maternelle, se relève, et fait face à... «Putain, j'y crois pas....».
??? : Baissez-moi cette arme soldat. Il n'y a plus que vous ?
Hunico (ferme les yeux un instant) : Il... Il n'y a plus que nous. Swafford, moi, et la livraison.
??? : Nom de dieu... Lieutenant Aiden Foxx, troisième peloton. On vous attends depuis plus de trois jours, Arias. Mon équipe partait à votre recherche quand Swafford nous est apparu comme par magie. Un vrai putain de miracle, n'est-ce pas soldat ?
Hunico : Je... Claro que si.
Lt Foxx : Je suis désolé pour votre équipe. Mais vous avez fait du bon boulot. Du très bon boulot. Cortez, Fillburn ! Donnez à boire à la brunette, et assurez vos qu'elle va bien. Arias, venez avec moi, vous et Swafford allez me faire le rapport complet de votre... OH MERDE ! SNIPER ! SNIPER ! C'est... ARGH ! Putain... Quart... Quart nord-est ! Protégez-moi cette salope, ils ont été suivis ! En formation défensive... Les... Les jeeps arrivent quand, Fillburn ?
Fillburn : 04 minutes, lieutenant !
Lt Foxx : Chier... Arias, vous êtes avec moi ? Arias ? ARIAS ? Nom de dieu !
Une histoire. Un homme tire pendant des années avec le même fusil, et, même s'il n'y est pas préparé, part à la guerre. Toutes les guerres sont différentes. Toutes les guerres sont pareilles. Et peu importe ce qu'un homme pourra faire plus tard, comme aimer une femme, changer les couches de son gosse, trouver un job, ou même devenir lutteur professionnel, il sera toujours un Jarhead. Devant la porte du Madison Square Garden de New York, point de chute de WFA No Way out, Hunico se pose une minute. Il observe le va et vient régulier des gens, tout autour de lui. Chaque cris d'enfants, chaque sirènes d'ambulance, ou de police, ou même chaque silences, le plus profond de tous, le mettent en alerte. Swafford. Sa femme. Ses enfants. Geraldson et les autres. Tous ces Jarheads, qui tue les autres, ou qui meurts, jours après jours, sont toujours en lui. Ils sont lui. Daniel Bryan n'est bien qu'un moindre mal. Randy Orton, fringuant au possible, lui donne une tape amicale sur l'épaule. «Il est temps» lui dit-il en caressant les fesses de sa compagne, Stephanie McMahon. Les deux patrons du GANG s'écartent alors, prennent un bain de foule avec quelques fans, laissant Hunico seul avec ses images. La rengaine continue. Il est encore dans le désert.
Nak Pénélope du forum
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 17:59
LES ROYALIST LIBERAL VOUS PRESENTENT ...
UNE PROMO
C'est soir de fête au Jobber Jungle ! Le Happy Hour initié par Joe et Carlito, les gérants (et accessoirement champions par équipe de la WFA) bat son plein, et nombreux sont les catcheurs, catcheuses, caméramens, techniciens, et autres anonymes qui en profitent. Bien entendu les habitués sont de la partie, à l'image de John Laurinaitis, qui se fait servir une pinte de bière par Sara Del Rey.
Pour le fun, Joe et Carlito portent chacun leur ceinture de champion tout en travaillant. Alors forcément, elles ne sont pas très propres, couvertes de tâches diverses. Ils y vont de leur anecdotes, racontant à qui veut l'entendre comment ils ont résisté au Gang pour s'emparer des précieux sésames. L'auditoire les ovationne, dans une ambiance bon enfant.
Il est déjà presque trois heures du matin, et les clients sont encore nombreux. Il faut dire que Joe ne cesse d'effacer l'heure de fin du happy hour pour en réécrire une plus tardive à chaque fois. 21h – 00h – 1h – 2h – 3h 4h …
Ca ne semble pas près de s'arrêter. Il faut dire qu'après un Supershow Raw & Smackdown dantesque, le cœur est aux festivités avant de se concentrer une fois pour toutes sur No Way Out. Carlito monte sur une table, entrainé par les vivats de la foule présente.
« UN DISCOURS, UN DISCOURS, UN DISCOURS »
Joe essaie de rejoindre Carlito, mais la table chancèle dangereusement. Il renonce à grimper.
« T'en fais pas Carlipoto, toute fachon t'es meilleur or… euh … euh … tu parles mieux que moué ! »
Rires de l'assemblée
« Merci à tous d'être là ce soir » enchaîne un Carlito déjà bien entamé mais toutefois suffisamment lucide pour parler correctement.
« On a bataillé depuis qu'on est à la WFA pour être reconnus, pour avoir nos chances, pour ouvrir le Jobber Jungle ...On a été décriés, moqués, au début personne ne croyait en nous … N'empêche que maintenant, on est champions, on a détrônés les Wrestling Class Heroes, le Gang a tenté de nous voler et on leur a donné une leçon. On a battu Orton et Cesaro, et je vous le dis … On va faire pareil avec Paris Hilton et Nicole Richie. »
Grands éclats de rires de la foule
« Si vraiment ces branquignoles croient être capable de venir nous prendre nos ceintures parfait. Mais je vous rappelle quand même que DiBiase a du sortir le chéquier pour en remporter une récemment, et que son pote a perdu son titre TV sans gloire. Alors si on les met ensemble, je vous laisse imaginer la catastrophe... Et d'ailleurs …
« LAICHE MOI TRANQUILLE »
« Que je te lèche tranquille ? Tu veux dire "laisser" ? ».
« Je rêve ... Nan mais ... genre oah c'est le ruskoff qui me donne des leçon de franchais maintenant ...Met toi à genoux, tu chais à qui tu parles ? Je suis le futur de la WFA, Wrestlemania 2016, chuis en Main Event, porc ! »
« Je ne comprends pas ce que vous dites, pouvez vous répéter s'il vous plait ? » dit Kozlov, tout en tournant son regard vers ses acolytes de l'EoC pour chercher leur approbation sur sa manière de s'exprimer en français.
« Vlad, ca suffit va, laisse le il fait pitié ... »
DAR intervient, pour éloigner son acolyte loin de sa cible. Mais Axel n'en démord pas.
« Je suis le futur de la WFA ! Quand je serai champion du monde vous me baiserez les pieds, vous ferez moins les malins. Et ca sera fini les surnoms à la con ! JE NE SUIS PAS UNE BOTCH-MACHINE ! JE SUIS CURTIS AX... »
BUNK
Oh ! Joe a assommé le fauteur de trouble d'un coup de plateau en métal ! Et voilà qu'il le saisit par sa veste et le jette dehors sans ménagement. Mais … !
« Ah putain ... »
« Tu vois, même pas entrés ça commence, je t'avais dit que c'était insalubre ici ».
« Nan mais merde, faites attention quand vous jetez vos déchets, putain il a bavé sur mon pantalon ! »
Regard noir de Joe. DiBiase et de Burchill sont dans la place. Rictus méprisant des deux hommes. Gros coup de froid au Jobber Jungle.
« On se calme, promis on est pas venus pour foutre le bordel on veut juste boire, découvrir un peu le Jobber Jungle, tout ca tout ca ! » croit bon de préciser Ted.
« D'habitude on vient quand c'est fermé et avec nos avocats, alors on s'est dit qu'on allait changer un peu. » renchérit De Burchill.
« Et c'est qui lui ? » demande Carlito en désignant un troisième homme derrière le duo.
« Lui c'est notre pote, Michel. Un ami de la famille, je l'ai invité. J'espère que ca gène pas ? »
Le dénommé Michel [la cinquantaine bien passée, ni petit ni grand, ni mince ni gros, l'air sympa, petite barbe de trois jours] , acquiesce.
Les trois hommes vont ensuite s'asseoir à une table, sous le regard méfiant des personnes présentes. Petit à petit la fête reprend son plein, même si Joe et Carlito les surveillent discrètement, aidés par Sara. Cette dernière leur apporte leur commande, trois whisky en l'occurence. Michel prend des notes sur un calepin, une fois que la serveuse / manageuse / éducatrice spécialisée des APA / femme à tout faire du Jobber Jungle est partie.
DiBiase et De Burchill sont hilares. Michel se lève et part fureter dans la salle, regardant les affiches sur les murs, la porte d'entrée... Cela interpelle forcément Sara, qui suit l'étrange bonhomme. Il se retourne.
« Bonsoir madame. Dites moi, j'ai une question … pure curiosité, mais j'aime la restauration, et je me demandais vous avez un contrat ici ? »
« Hein ? Non, moi à la base c'est pas du tout mon domaine, j'aide mes amis, on s'amuse en même temps, et puis il y a des avantages si vous voyez ce que je veux dire » dit-elle en vidant cul sec un shot de Tequila, clin d'oeil à l'appui.
Michel revient vers ses compères, et hoche la tête, positivement. Les deux autres se lèvent, et le trio se rend au bar, pour parler aux gérants. Michel prend la parole.
« Excusez moi de vous déranger Monsieur … Joe. Donc içi vous avez une serveuse ? »
« Ben oué »
« Et vous vendez de l'alcool ? »
« Ben oué ... »
« D'accord. Donc vous tenez un bar, vous avez une serveuse, et vous vendez de l'alcool … je veux voir votre licence, le contrat de Mme Del Rey, et vous allez souffler dans le ballon que voici. »
Sur ces mots, Michel sort son insigne. « Michel Neyret » plus précisément.
« Ben euh … la licence l'est sur la porte j'crois »
« Non »
En effet, rien n'est affiché sur la porte. DiBiase, lui, froisse discrètement une boulette de papier entre ses mains et la jette à la poubelle.
Carlito rejoint Joe et les deux se regardent d'un air inquiet et se tournent vers le commissaire.
« Et mademoiselle Del Rey, ici présente, a-t elle un contrat ? »
« Ben euh, pas encore mais ca va venir, c'est sa période d'essai vous voyez » tente Carlito, tendis que les yeux de Sara lui lancent des éclairs.
« Je récapitule. Vous vendez de l'alcool, mais pas de licence. Une employée au noir. Et vous buvez dans l'exercice de vos fonctions … J'ai assez d'éléments. Entrez messieurs » dit-il dans un talkie walkie.
Et c'est un groupe d'une dizaine de policiers qui entre dans le Jobber Jungle ! Procédant à des contrôles, faisant sortir les clients …
« Messieurs Joe et Carlito, ainsi que leur employée au noir sont en état d'arrestation. Envoyez moi ca au poste. »
« Attendez ! » le coupe DiBiase.
Il se met en face de Joe, jusqu'à coller son front contre celui de son rival, dont les veines temporales pulsent à toute vitesse. Les deux sont front contre front … Et Dibiase qui se jette en arrière ! Il tombe et se roule au sol en hurlant de douleur ! De Burchill le rejoint, montrant du doigt Joe d'un air outré en criant « Il l'a agressé vous l'avez vu ! »
Michel opine du chef, et fait menotter les pauvres APA, ainsi que Sara. Aux portes de l'établissement, les amis des gérants huent les membres du Gang et la police. Mais rien n'y fait.
« Toujours avoir un ami dans la police, toujours » lance Dibiase à De Burchill tandis que le véhicule ou sont embarqués leurs rivaux s'éloigne, Curtis Axel le suivant en courant tout en faisant des doigts d'honneur … de l'annulaire.
Commissariat de WFA City – 5 heures du matin
« Alors Michel, c'est bon, tu as ce qu'il te faut ? »
« Oui oui Ted ... »
« Commissaire, commissaire ! Les deux zozos de tout à l'heure ! Ils ont uriné dans la cellule, et leur serveuse là elle est en train de nettoyer avec un des détenus ! »
« Comment ca avec un des détenus ? »
« Ben elle s'en sert comme serpillère ».
Blasé, Michel Neyret adresse toutefois un sourire à Ted et Paul.
« Je disais donc, on a tout ce qu'il nous faut pour les coincer. Ca ira vite, je vais tirer quelques ficelles pour qu'ils passent en comparution immédiate. Dès demain ils seront jugés, et vous aurez ce que vous voulez. »
« Parfait. Il se fait tard ! Paul et moi avons besoin de repos, on sera bien entendu présents demain ! Oh et … les pots de vin sont bien entendu interdits … alors … Paul t'es prêt ? »
L'ambiance vire à la fête improvisée, pendant que deux policiers apportent un gâteau géant duquel sort … GILBERT MONTAGNE !
Et dans cette ambiance de liesse, Ted remet discrètement un paquet cadeau à Michel. L'Inspecteur l'ouvre et y voit une superbe Rolex.
« Veuillez accepter cette montre que j'ai acheté a Primark comme le symbole de ma gratitude Inspecteur ».
*clin d'oeil appuyé*
Tandis que la fête se poursuit, les Royalist Liberal s'éclipsent du commissariat non sans saluer leurs amis les APA à travers les barreaux de la cellule.
Plus tard dans la journée.
Joe et Carlito ont décuvé, Sara s'est occupée de leur rendre la vie plus confortable. En effet, dans la petite cellule de dégrisement crasseuse, on voit une dizaine de personnes recroquevillées dans un coin de la pièce, et les APA jouissent du reste de l'espace.
Quelqu'un vient ouvrir la porte, et Sara réveille ses acolytes.
« Quelle heure il est ... »
« Laisse nous dormir euh ... »
« Ca va pas de nous réveiller de bon matin ».
« Il est 14 heures les blaireaux, et apparemment on sort ».
« Ahem euh … non vous ne sortez pas … euh … je suis là pour m'entretenir avec vous avant votre passage devant le juge … ahem. »
« Mais qui t'es toi ? » demandent les APA d'une seul voix ?
« Moi ? JE SUIS ... »
« Pfiooooou, t'as vu Carlipoto, on a un avocat, c'est bon, on va sortir de là »
« Ahem, oui, je suis David Otunga. »
« Vous emballez pas les gars, c'est un commis d'office ... » lance Sara.
« Ahem oui mais je suis David Otunga »
*sourire ultrabright*
*haussement d'épaules*
*clin d'oeil*
« Un avocat qui vous veut du bien »
*clin d'oeil*
« Euh Carlipoto, je comprends pas là … le ch'ti bronzé là il me fait du rentre dedans ou ben ? »
« Je t'avoue que je suis perdu aussi ».
Vêtu de son habituel ensemble [chemise à rayures – veston en laine sans manche style jacquard – nœud papillon qui jure avec le reste] l'avocat les fait sortir de la cellule et les escorte dans un bureau.
« Alors euh … on vous accuse … de vente d'alcool sans licence, euh … embauche d'une travailleuse en situation d'illégalité … euh … tenue d'un établissement itinérant non reconnu par la société des gens du voyage, euh et euh … ah coup et blessures sur Monsieur Ted Dibiase Jr., qui a déposé une plainte... ah … euh … Il a plus de 8 jours d'ITT qui lui ont été accordés par monsieur le docteur Fuentes, pour traumatisme crânien consécutif au coup de tête que vous lui avez mis … donc euh … »
*sue à grosses gouttes*
« Mais rien de tout cela n'est vrai, il a volé notre Licence ! Et Joe ne l'a pas touché ! Et pour Sara … euh … elle travaille pas chez nous, c'est une amie de la famille. Pis on lui a rien demandé, elle est bénévole m'voyez ! »
*regard noir de Del Rey à l'encontre de Carlito*
*Carlito déglutit*
« Et pis c'est quoi ton histoire de communauté des gens de voyage là ? »
« Ahem euh … je sais pas … une minute »
Otunga plonge dans un de ses livres sur le code pénal, a la recherche d'une réponse.
« Euh j'ai du me tromper euh … MAIS NE VOUS INQUIETEZ PAS ! Je suis David Otunga, et j'ai un plan pour vous sortir de là. Parce que je suis David Otunga, un avocat qui vous veut du bien ! »
« Ouf, t'as vu Carlipoto il a un plan ! »
« Ouais, j'ai eu peur qu'on se fasse coincer par ses saligauds de DiBiase et De Burchill.
« Putain de merde, on est foutus » lâche une Sara dépitée pendant que ses compères se lancent dans une partie de Shi-fu-mi et que Otunga relit ses notes, trempé de sueur.
A SUIVRE...
Sexy Boy EC3
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 18:15
PROMO POUR DOLPH ZIGGLER
Il frappe. Il continue de frapper, ça fait des heures qu'il frappe. S'il sentait encore la douleur, il aurait remarqué que ses phalanges saignent. Il frappe à chaque fois qu'une image lui revient, à chaque fois qu'un mot résonne dans sa tête.
Citation :
"Et encore quelque chose pour lequel Ziggler doit me donner tout le mérite "
Dolph serre les dents et frappe encore plus fort et plus rapidement.
Citation :
"Je ne gagne pas comme ça, moi, connard"
Il laisse échapper un cri de rage et frappe trois derniers coups. Ça y est, les sensations lui reviennent. C'est comme si on lui mordait les mains.
Dolph : Putain...
Ziggler regarde ses doigts ensanglantés mais il est sorti de sa torpeur par une voix féminine.
Voix : Hé, blondinet, tu es train de saloper mon sac, là.
Ziggler ne se retourne pas, il relève la tête et immobilise le sac qui effectuait un mouvement de pendule.
Dolph : Il y en a une dizaine d'autres.
Voix : Je sais mais celui-là, c'est le mien. Il est pas fait pour les blondes peroxydées, elles risqueraient de se casser un ongle.
Dolph : Va te faire voir, je suis pas d'humeur.
Voix : Quoi ? Ta petite copine t'a plaquée ?
Ziggler frappe dans le sac puis se retourne.
Dolph : Putain, Kim. T'as rien d'autre à faire ? Ah non, je suis bête.
Gail : Retire ça, tout de suite ou je te fais avaler le bol de nouilles que tu appelles « cheveux ».
Kim et Ziggler sont sur le point d'en venir aux mains lorsque la porte du vestiaire s'ouvre derrière eux.
Sexy : Hé ! Mais ce ne serait pas mes deux poulains qui s'entraînent ensemble. J'adore ça. La Team Sexy est une équipe soudée.
Les deux lutteurs froncent les sourcils.
Dolph : Mec, on a du se voir trois fois depuis qu'on a signé ensemble.
Gail : Vraiment ? Il exige qu'on dine au moins une fois par semaine tous les deux.
Sexy : C'est parce que je m'adapte à vos besoins. Dolph, tu es un champion dans l'âme, tu n'as pas besoin de moi. Tu fais ce que tu sais faire de mieux : lutter. Et moi, je m'occupe de la paperasse.
Gail : Tu sais, je pourrais le prendre mal.
Sexy : Tu vois, Gail. Tu es une tête brulée alors je m'implique plus dans ta carrière.
Gail : Comme lorsque tu m'as défendu lorsqu'on m'a viré.
Sexy : Hé ! Ce n'était pas de ma faute ! Légalement, c'était Mickie ton manager.
Gail : C'est bien ce que je dis. Il suffit que cette salope te fasse les yeux doux et tu lui refiles mon contrat.
Le manager avale sa salive.
Sexy : Non, en fait, j'avais d'abord donné ton contrat à Stacy...
Kim s'apprête à le frapper mais elle est retenue par Ziggler.
Gail : Lâche-moi, je vais me le faire, je vais me le faire !
Sexy : J'ai des responsabilités, Gail. Je ne pouvais pas assumer le...
Gail : Tu diriges la division féminine, espèce de connard !
Sexy : Justement, je ne pouvais pas m'impliquer personnellement, il y aurait eu conflit d'intérêts.
Gail : Tu vas voir où je vais te le mettre ton conflit !
Dolph : Hé, Gail ! Calme-toi. Ça ne servira à rien de lui casser la gueule.
Kim repousse Ziggler et se recoiffe.
Dolph : Je pense que tu ferais mieux d'y aller.
Le manager de dirige vers la sortie à reculons.
Sexy : Exactement, c'est ça que je veux voir ! Une équipe unie, comme ça, vous n'avez pas à être dépendant de moi. Je vous offre la li...
Le manager se baisse pour éviter un objet lancé par Kim, juste avant qu'il ne sorte de la pièce.
Sexy : Ils m'adorent, ils sont juste trop fiers pour l'avouer. Tiens, ça me fait penser.
Il sort un téléphone de sa poche et compose un numéro.
Sexy : Allo ? … Ouais, c'est moi... Sexy ? ... Ton manager ! … Non, à la WFA... Oui, oui, je t'assure, tu as signé... Je dirais, un an, un an et demi... C'est juste que j'attends le bon moment pour te faire débuter.... Je crois qu'une occasion se présente.
Gail : Quel connard.
Dolph : Tu l'as déjà dit.
Gail : Ça mérite d'être répété.
Ziggler et Kim restent silencieux pendant quelques secondes.
Gail : Bon, tu peux parler et danser en même temps ?
Dolph : Qu'est-ce que tu veux...
Et l'ex-Knockout décoche une droite au Show-Off !
Gail : Je suis venue pour m'entrainer alors si tu veux bavasser, c'est dans le ring.
Elle se dirige vers ce dernier, qui est au milieu de la pièce alors que Ziggler se masse la joue.
Gail : Bon, tu viens ?
Dolph : Oui, m'dame !
Il la rejoint à l'intérieur et se place face à elle. Elle retire son sweat-shirt et le jette en ringside.
Dolph : Tu veux peut-être t'échauffer av...
Clé de bras de Kim !
Gail : Je suis tout le temps chaude.
Ziggler renverse et la projette dans les cordes. Mais elle se retient à celles-ci.
Gail : Alors, t'as décidé d'aller à No Way Out sans tes mains. C'est quoi, une sorte de défi personnel ?
Il ne répond pas et s'approche d'elle. Contact. Ils sont front contre front.
Gail : C'est à propos du Miz, hein ?
Dolph : T'es devenue psy pendant ton temps libre ?
Elle applique un Facelock.
Gail : Je déteste quand les gens répondent à mes questions par des autres questions.
Il lui retourne le bras.
Dolph : Dommage, c'est un truc que j'adore faire.
Elle effectue une roulade et se remet sur ses pieds avant de lui retourner à son tour le bras.
Gail : C'est quand la dernière fois que t'as été sympa avec quelqu'un ?
Dolph : C'est quand la dernière fois...
Il se contorsionne pour passer sous l'avant-bras de son adversaire et appliquer un Facelock.
Dolph : … que tu as pris une douche ?
Gail : Comment les gens font pour ne pas te frapper à longueur de journée ?
Dolph : C'est la souffre-douleur de Mickie qui dit ça ?
Kim s'aide des câbles pour le repousser. Ils commencent à se tourner autour.
Dolph : Sérieusement, pourquoi tu t'entraînes ? C'est pas comme si tu avais une chance de revenir de sitôt.
Gail : Je peux te retourner la question. Pourquoi tu t'entraînes alors que tu n'as pas une chance de gagner l'Elimination Chamber ?
Collar and Elbow ! Mais l'ex-Knockout esquive, passe dans son dos et le ceinture.
Dolph : Hé, si tu voulais juste tâter les abdos, il fallait demander.
Gail : T'es à ce point en misère sexuelle, blondinet ?
Elle le soulève mais il contre avec un Facelock Takedown. Il la maintient au sol.
Gail : C'est un poing américain que je sens ou tu es vraiment content de me voir ?
Dolph : Les poings américains, ce sont des méthodes de crevures.
Elle passe par-dessus lui et l'enjambe. Elle lui attrape les mains et lui rive les épaules au sol. Il soulève son bassin et, par extension, la jeune femme placé dessus.
Gail : Le pire, ce sont les matraques télescopiques.
Dolph : C'est très flatteur.
Kim explose de rire et tombe sur le côté.
Gail : Bravo, monsieur Ziggler. Ça faisait un bail que je ne m'étais pas autant amusé.
Dolph : Désolé pour ce qui s'est passé avec Mickie.
Gail : Tu sais, j'aurais dû m'en douter, c'est ce qui arrive quand on traîne dans des trucs louches.
Dolph : Et parfois, ça te tombe sur le coin de la gueule sans prévenir. Ou alors c'est une histoire de karma ou de conneries de ce genre.
Gail : Comment ça ?
Dolph : J'ai été un connard avec lui. C'est un connard avec moi. Un prêté pour un vomi.
Gail : C'était il y a quoi, deux ans ? Il y a prescription, non ?
Dolph : Pas pour lui. Pas quand on a traversé ce qu'il a traversé.
Gail : Hé, Mickie était une fille bien avant. Un peu folle sur les bords mais bien. Je me fous de savoir ce qu'elle a vécu, maintenant c'est la pire des ordures et je ne lui chercherais pas d'excuse.
Dolph : Je ne lui cherche pas d'excuse. J'essaie juste de comprendre. Enfin, j'essayais. Maintenant, je m'en fous. Je veux juste me débarrasser de lui, pour de bon. Même si ça exige que je dépasse les bornes.
Gail : C'est ce qu'il veut. Te pousser à bout. Mickie est une experte dans ce genre. Elle m'a tellement mise sous pression que j'étais devenue aveugle, incapable de voir que ce que je faisais était stupide.
Dolph : Tu t'es reprise sur la fin.
Gail : Et c'était trop tard. Il faut que tu te concentres sur ce qui est important.
Ziggler s'assoit. Kim l'imite.
Gail : Tu participes à une Elimination Chamber, Dolph, pour le titre. Ne fous pas tout en l'air uniquement pour une rivalité personnelle. Je sais de quoi je parle. Si j'avais su dire stop quand il était encore temps, je ne passerais pas mes journées à m'entraîner pour rien.
Dolph : Tu ne fais vraiment que ça ?
Gail : Je n'ai que ça à faire. Avec mes cours de psycho, bien sûr.
Ziggler sourit.
Gail : Je donnerais tout pour être à ta place, Dolph. Comme beaucoup d'autres gens. Tu dois te rendre compte de ce que tu as fait et de ce qu'il te reste à accomplir.
Ziggler se lève d'un bond et commence à faire les cent pas.
Dolph : Tu as raison. Une Eliminatio Chamber ? J'en ai déjà gagné. Brock Lesnar, déjà battu. Mike aussi.
Gail : Roode ?
Dolph : Ce mec est un dur. Mais il y a pas mal de chance que lui et Lesnar se maravent bien. Et puis il pisse du sang en moins de deux.
Gail : Qui reste-t-il déjà ? Oui, le Pope.
Dolph : Il ne devrait pas poser de problème. Il ne peut clairement pas jouer dans notre ligue. Hmmm...
Gail : Le dernier entrant.
Dolph : Ouais. Là, ça se corse. Kozlov est une machine. La perspective de me retrouver entre lui et Brock ne m'enchante pas.
Gail : Et Barreta est un ancien champion du monde. Un type plein de surprises.
Dolph : Exact. Cesaro serait la meilleure alternative. Mais quoiqu'il en soit, je vais me retrouver avec des mecs plus baraques que moi. Et dans une structure en acier qui plus est.
Kim se lève à son tour et tape dans ses mains.
Gail : Alors, c'est là-dessus qu'il faut qu'on s'entraîne.
Ziggler la regarde de la tête aux pieds et rigole.
Dolph : Ouais, je crois que tu ne feras pas l'affaire.
Gail : Je ne parle pas de moi, blondinet. J'ai des anciennes connaissances qui pourraient nous dépanner.
Dolph : Oh non, pas des canadiens.
Gail : De un, je t'emmerde. De deux, ils sont tout ce qu'il y a de plus américains.
Dolph : En parlant de ce qui est américain, j'ai super faim. Je t'invite au Big Kahuna Burger ?
Gail : Sérieusement ? Pas étonnant que tu lèves personne.
Dolph : Tu t'es regardé ? Je suis désespéré mais pas à ce point.
Gail : Et si je voulais coucher avec une blonde qui a des couilles, j'irais voir Kaitlyn.
Dolph : De toute façon, je ne pourrais pas te toucher. Tu es comme une sœur pour moi. Tu sais, tu viens me faire chier quand je bosse, tu me racontes ta vie et tu passes trois plombes dans la salle de bains.
Gail : J'ignorais que tu m'attendais à la sortie des douches.
Dolph : Ne va pas te faire des idées, quelqu'un me pique mon shampooing et je découvrirais qui c'est.
Gail : Bon, on parle, on parle mais on bouffe rien.
Nak Pénélope du forum
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 18:30
LES ROYALIST LIBERAL VOUS PRESENTENT ...
UNE DEUXIEME PARTIE DE PROMO
Salle d'Audience n°4 - Tribunal de WFA City - 14h
Les APA entrent dans la salle d'audience, sous escorte, et se font amener dans le box des accusés. Ils voient dans la salle de nombreux visages connus de la WFA, et bien entendu DiBiase et De Burchill qui sont assis au premier rang aux côtés de Paul Heyman. Diverses personnalités politiques sont présentes, ainsi que Michel Neyret bien entendu. Ted porte un bandage tout autour de sa tête, et est assis dans un fauteuil roulant. Du côtés des jurés, là encore des visages connus, des membres du Gang ... tirés au sort par hasard bien sûr. On semble loin du procès équitable.
Le greffier prend la parole.
« Levez vous devant l'honorable Juge Clay »
Les APA se regardent avec une sensation de déjà vu … Mais …
BRODUS CLAY ! Il a troqué les tenues Funk et les danseuses contre les robes de Juge et les tribunaux ? What the funk [Note de l'auteur: AH AH AH AH MDR] ?
« L'affaire de messieurs Ted Dibiase Jr. Et Paul de Burchill contre Nuufolau Joel Seanoa , Carlos Edwin Colón et madame Sara Amato est ouverte !
« De qui il parle là Carlipoto, c'est qui ces gens ? »
« SILENCE »
« Hey Bordus … Bdorus … BORDEL … hey machin soit sympa Tu te souviens pas de nous ?!
« Objection votre honneur, il a dit « Bordel » c'est un outrage à la cour ! » intervient un Paul Heyman véhément.
« Chuuuuuuuuuuuut » lance un Otunga tentant désespérément de faire taire son client.
« En effet maitre Heyman. Retenu ! Maitre Otunga, veuillez inciter vos clients au calme s'il vous plait.»
« Euh les gars, j'incite mes clients au calme » lance Otunga aux APA.
« C'est nous tes clients non ? »
« Euh oui oui. »
L'audience reprends, et les chefs d'accusations sont énumérés. C'est Heyman qui a la parole en premier. Il décide de faire défiler divers témoins à la barre.
« Si j'ai assisté à des ventes d'alcool au Jobber Jungle ? Oh oui, j'ai pas fait qu'y assister si vous voyez ce que j'veux dire. Et les gérants sont sympas, ils sont les premiers à venir boire un coup avec moi ! Ah ah, allez People Power, à ce soir les amis hein. Je veux mon Special Johnny ! »
« Je suis Randy Orton. Au nom du RKO, j'atteste que j'ai vu les deux prévenus et leur complice organiser des orgies pendant chaque show de la WFA. Et sans parler des nombreuses bagarres qu'ils ont même encouragées. Et sans parler des combats de coqs dans ... »
« HEY C'EST PAS VRAI ! C'était des POULETS ! »
« Votre honneur, le prévenu est encore en train d'insulter les forces de l'ordre ! » intervient Heyman.
Otunga met sa tête entre ses mains pour s'essuyer. Il luit.
DiBiase semble plus heureux que jamais.
« Les deux prévenus m'ont servi à boire. Ils ont été incapables de me montrer leur licence. Et j'ai vu l'un des prévenus frapper violemment monsieur DiBiase alors que ce dernier essayait de les dissuader de s'attaquer aux forces de l'ordre ».
« Merci monsieur Neyret ».
« Ca fait plusieurs fois qu'on les prévient avec Ted ... » lance un De Burchill affligé, à la barre.
« On essaie de leur dire gentiment, que c'est pas légal leur truc, qu'ils vont avoir des ennuis … Nous on les aime bien dans le fond vous savez … Mais voilà du coup là ils ont dépassé les bornes et ils ont attaqué mon ami. Il a eu un traumatisme crânien vous savez ! ET MAINTENANT IL EST EN FAUTEUIL ROULANT SE BATTANT POUR SON AUTONOMIE ALORS QU'ON EST A DEUX SEMAINES DE NO WAY OUT ! » hurle De Burchill en montrant Ted du doigt, les larmes aux yeux.
« Rhaaaaaaaaa votre honneur, je souffre … Rhaaaaaaaaaaaaaa » ajoute Ted, aussi bon acteur que dans The Marine 2.
Heyman semble satisfait. Brodus Clay, qui a l'air de s'emmerder franchement sans trop savoir ce qu'il fout là, donne la parole à la défense.
Otunga fait un sourire confiant à ses clients puis s'avance vers le Juge. Il se lance dans sa plaidoirie …
« Euh … ahem... votre honneur … euh … mes clients sont … innocents ! OUI mes clients sont innocents et je vais le prouver tout de suite. »
Le tribunal entier regarde Otunga, qui reste immobile et silencieux, chancelant sur ses jambes, pendant de longues secondes. Secondes qui se transforment en minutes.
« Maitre Otunga, si vous voulez dire quelque chose pour la défense de vos clients il faut le faire maintenant ».
* MERDE MERDE MERDE MERDE … je sais pas quoi dire … dit quelque chose David, t'es le meilleur bordel … ALLEZ fais quelque chose … bouge … OUI voilà ! FAIS TA BOTTE SECRETE CA MARCHAIT A TOUS LES COUP AUX SOIREES A LA FAC ! *
Otunga se lève d'un bond. Il monte sur le bureau du juge, et sort son téléphone pour lancer l'application Walkman. Il arrache d'un coup les manches de sa chemise, et son pantalon …
IL FAIT UN STRIP TEASE ! OTUNGA TENTE LE TOUT POUR LE TOUT ET EXHIBE SA MUSCULATURE PUISSANTE !
« MES CLIENTS SONT INNOCEEEEEEEENTS » chante-t-il d'une voix suave sur le rythme de la musique.
DiBiase se lève de son fauteuil d'un bond pour s'écrouler de rire, tout comme ses comparses. OH ! SARA DEL REY QUI FAIT UN LOW BLOW SUR OTUNGA ! Et les policiers qui interviennent !
Brodus Clay se lève.
« ON SE CALME ! L'audience est suspendue »
Très en colère, le juge Clay se retire dans son bureau, ou est posé un colis emballé dans un paquet « Primark » .. .
L'audience reprend un peu plus tard, la parole est à l'accusation.
Paul Heyman : Mesdames et messieurs les jurés, il est difficile de passer après la plaidoirie émouvante de mon confrère... [Rire dans la salle, tandis qu'Otunga, qui ne relève pas l'ironie de la chose, est tout heureux dans son costume déchiqueté, en slip.] Vous me connaissez, certains ici sont même mes clients.
Brock Lesnar : Pour sur.
Paul Heyman : Vous savez que je suis un homme de foi. Un homme de valeur. Un homme moral. Et je me porte garant, que ce que mes clients, Ted Dibiase et Paul de Burchill ont vu... est la plus pure vérité.
Mickie James : Il n'y a aucun doute.
Joe : Dit Carlipoto, vu la gueule des jurines on est pas un peu en train d'se faire enfler l'péteux ?
Carlito : Je crois bien mon gros ami. Je crois bien.
Sara : Bon sang et l'autre tâche qu'est en train de jouer en scred à Phoenix Wright sous son bureau.
Otunga : Je... je vais trouver une solution... c'est sur... ne paniquons pas.
Paul Heyman : Et dieu m'est témoins, que la vérité éclatera au grand jour à la fin de cette journée.
D'Angelo Dinero : Amen !
Seth Rollins : ... Il y a peut-être débat à avoir sur ce point.
Paul Heyman : Si vous me connaissez... sachez que je vous connais tous également et je sais que vous êtes des hommes et femmes, brillant(e)s et intègres.
Curtis Axel avec un t-shirt Nirvana : Je crois que je me suis gouré de salle de concert.
Hunico comptant une liasse de billet : Y manque 50$ dans mon enveloppe Ted.
Ted : On verra ça plus tard crétin, ferme là.
Paul Heyman : Mes clients sont des hommes justes et devant un tel... établissement, ils n'ont pas pu rester muet. Un coupe gorge mesdames et messieurs. Un lieux où vous n'enverrez surement jamais vos enfants.
Bray Wyatt : Il faut bien protéger nos petites têtes blondes. huhuhu !
Paul Heyman : Un lieu dont l'insalubrité en ferai frémir plus d'un. Rats, cafards, dates de péremptions dépassés. Une vrai tentative de meurtre incarné par ce sinistre bar.
Rowan se grattant sous le bras : T'entend ça Kass' ?
Ohno se mouchant dans sa manche : Arrête Erick, j'vais vomir.
Paul Heyman : Et pensez vous si cela avait été faux... que ces malfrats s'en seraient prit à mes clients ? Non, ils avaient peur que leur petit commerce honteux s'écroule et comme des lâches, comme des terroristes, ils s'en sont prit à mes courageux clients pour les faire taire.
Ted : Ouille que je souffre ! Vous pouvez vous en prendre à moi si vous voulez mais vous n'empêcherez jamais la vérité d'éclater au grand jours. Argl !
Paul de Burchill feignant une larme : Oh il a tellement de courage !
Paul Heyman : Alors messieurs les jurés... je vous demande de faire le bon choix. Pour la sécurité de nos concitoyens... et pour honorer le courage de deux hommes qui se sont battus pour.
Le jury, ainsi que toute la salle ( composé de membres du MEDEF, de l'UMP, du FN et quelques membres du PS un peu en retrait ) applaudit à tout rompre. Même Brodus ne peux s'empêcher de lever les yeux au ciel ( sans doute d'admiration ) devant un tel plaidoyer.
Juge Clay : Bon... la parole est à la défense. [Qu'on en finisse]
Carlito et Joe se prennent la tête à deux mains. Le gros à soif et le chevelu se demande bien comment il va se sortir de ce guêpier. Pendant ce temps Sara est en train de rattraper David Otunga qui cherchait à s'enfuir de la salle et le ramène devant le juré avec un bon coup de pied au cul.
Otunga : ... Bon... alors... compte rendu de ce qui a été dit... je demande la peine de mort votre honneur.
APA : QUOI !?
Otunga pouce en l'air : Chut ! Je crois que je vais avoir un accord.
Juge Clay : Rasseyez vous... hum... "maitre". Il est temps maintenant au membres du jurés de donner leur verdict.
La sentence tomba : Coupables évidement. Les membres du Gang, et autres heels plus ou moins soudoyés ou assez vils ont également voté cette sentence. Seul Curtis ayant botché avait voté Moundir, mais c'est un détail. Les APA sont raccompagnés à leur cellule. Ils vocifèrent, se débattent, mais le résultat est le même... Les Royalist/Liberal les ont piégés et bien comme il faut.
A SUIVRE...
Nak Pénélope du forum
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 18:49
LES ROYALIST LIBERAL VOUS PRESENTENT...
UNE DERNIERE PARTIE DE PROMO
Dans une limousine luxueuse et à la taille indécente, les Royalist Liberal se sifflent une petite bouteille de champagne au prix tout aussi indécent.
Ted : A la santé des Alcooliques Pochtrons Anonymes mon bon Paulo.
Paul : Et à la santé de la "justice" de cette bonne vieille ville.
Ted : C'était tellement facile... je me demande comment ne pas y avoir pensé plus tôt ?
Paul : Les APA en taule, les titres vont devenir vacants. La gueule que feront ces bouseux quand ils entendront la musique des APA...
Ted : Quand ils ne verront pas leurs héros arriver...
Paul : Et quand nous leur annoncerons la nouvelle. Hahaha ! Quel pied putain ! Quel pied d'avoir l'argent et le pouvoir.
Ted : Oui on peut se permettre des tas de choses... et si on se montrait un peu gourmand ?
Paul : Précise ta pensée mon ami.
Ted : Et si on achetait le bar des APA pour une poignée de pain.
Paul : Pour le raser ensuite ? Hahaha ! Bonne idée ! On filmera la scène et on leur enverra la vidéo.
Joe était en train de faire de la muscu' pour se calmer les nerfs... faut dire que ça fait quatre jours qu'il ne boit que de l'eau dans cette foutu taule. Il devient nerveux, aigri, en mode nation of violence bien zehef. Carlipoto, lui, a comme qui dirait marché sur le pied de Don Nunzio, une petite frappe du bloc dans lequel il se trouve. Pas de bol pour Don Nunzio, Carlito il a l'air mou du genoux mais il l'envoie quand même vite dans le pif, surtout quand on fait 1m68, le rital s'est vite retrouvé le pif couleur grenadine. L'ennui c'est que le Don Nunzio il est pas seul dans son bloc et les APA ont désormais un gang de rital ( Les FBI ) qui leur cherche des noises dès qu'ils sortent pour la promenade, et ils rigolent pas. En plus ils s’inquiètent pour leur copine Sara. Ils ont plus de nouvelles d'elle depuis quatre jours, est ce qu'elle va bien ? Est ce qu'elle s'est fait des copines ? Elle prend bien son goûter ?
Pour se détendre ils regardent les conneries de la télé et ce que ces escrocs en costard trop cher et sourire ultra-bright appellent les "informations". C'est con, mais ils ont pas d'autres distractions depuis la fermeture de leur précieux bar.
Présentateur : ... une belle liste de massacres en effet. Hahaha ! Qu'ils sont con ces africains. N'oubliez pas de rendre hommage à Jean Louis Patapouet, célèbre sportif de haut niveau mort ce matin d'un accident de trottinette. Nous consacrerons une soirée spéciale à ce grand homme avec en exclusivité une interview de son concierge et de son chat.
Présentatrice : People maintenant, les célèbres membres du Gang de la WFA Ted Dibiase et Paul de Burchill sont heureux d'ouvrir le nouveau club hype, le Royalist/Liberal Palace réaménagé dans un vieux squatt de toxico... ah pardon, on m'annonce qu'il s'agit en réalité de l'ancien Jobber Jungle.
Présentateur : En effet les deux célébrités ont racheté l'endroit pour une bouchée de pain et vont le transformer en un magnifique hôtel de luxe casino. Le Royalist/Liberal Palace risque de devenir prochainement le next place to b... "SCRATCH !"
Le poing de Joe viens de briser l'écran de télé.
Joe : ILS AVAIENT PAS LE DROIT ! ILS AVAIENT PAS LE DROIT PUTAIN !
Carlito : Les fils de putes... ce bar ont l'a battit de nos propre mains. C'était notre rêve et ils sont en train de le violer.
Joe : JE VAIS M'LES FAIRE ! J'VAIS 'EUR CASSER LA GUEUL' 'TAIN !
Carlito : Le problème coupain c'est qu'eux y sont dehors et nous on est là d'dans... et pour un bon moment mon pote. Donc va falloir prendre not' mal en patience... pis racheter une nouvelle téloche aussi.
Maton : Oh les chicanos ! Vous avez d'la visite.
La porte de la cellule s'ouvre... pour laisser entrer une bonne surprise.
APA : SARA !
Gros câlin collectif ( Sauf le maton qui est un sale type ), Sara enlace les deux affreux jojo comme si c'était ses mouflets.
Sara : Vous avez été sages les gars ?
Joe : T'nous a manqué !
Carlito : Le gros recommençait à faire son apnée du sommeil depuis que t'était partie. Et comme j'sais pas nager...
Sara : Oui... écoutez les gars... j'ai une très bonne... mais aussi une très mauvaise nouvelle à vous annoncer.
APA : La très bonne !!!
Sara :... On sort demain.
Joe : Gné ?
Carlito : Comment ça ?
Sara : On sort de taule. Notre peine a été "transformé" on va dire.
Joe : YOUHOU !
Carlito : C'est génial ! Mais comment...
Joe : ON S'EN FOUT 'VA POUVOI' R'PICOLER !
Sara : Ca c'est la mauvaise nouvelle. A la place de la prison on va devoir effectuer des TIG... pendant un bon moment.
Joe : LA BIBINE ! LA VINASS' ! LE JAJA ! ♪♫
Carlito : Des TIG ? Bah c'est mieux que de croupir ici non ?
Sara : Attend de savoir où on va les effectuer... et pour qui...
Carlito : Oh ... Non... non putain non !
*****
Et si...
Ted : Ils sont... comment dire ?
Paul : Ravissants !
Ted : N'exagérons rien Paulo.
Paul : Non vraiment je trouve que ça leur va très bien.
Ted : Remarque à bien y regarder... C'est fou ce que des habits propres et professionnels ça vous change des hommes.
Ah ben ils étaient beau tiens... Carlito avec son noeud pap' dans son nouveau rôle de serveur. Sara en voiturière et surtout... surtout le gros Jo-joe avec son nouveau costume de groom qui lui serrait au niveau de la bedaine. Ah putains ils en tiraient une gueule d'enterrement. En revanche en face c'est tout sourire que Teddy et Paulo contemplaient leurs nouveaux "employés stagiaires CDD vous s'rez p't'êt' payés". Les deux salauds avaient vraiment décidés d'humilier les APA jusqu'au bout.
Ça démangeait bien les APA de se farcir les deux enfants de salauds... mais c'est qu'ils étaient entourés d'une belle brochette de vigiles, et puis même si les ouvriers commençaient déjà à refaire la peinture... c'était leur bar, et retrouver leur chez soi leur faisait quand même un bien fou.
Ted : Bon comme convenu, chacun sera à son poste pour la soirée d'intronisation. Carlito n'oublie pas que les Balkany ne doivent pas trop abuser de Mojito, sinon il vont encore commencer à... être trop bavards.
Paulo : Sara, ici on est dans un endroit de haut prestige, de classe et de savoir vivre... donc si monsieur Dassault te met une main au fesse, sois gentille et adresse lui ton plus charmant sourire.
Ted : Quand à toi Joe... eh bien... tâche de... enfin ne soit pas...
Joe : ...
Paulo : Essaye juste de te rappeler que nous sommes dans un monde civilisé.
Joe : ... 't'chulé.
Ted : Comment ?
Joe : ... r'in.
Ted : Bon... souriez un peu merde. Faut que les gens trouve cet endroit accueillant.
Paulo : Vous devriez être heureux d'être là.
Ted : Vous devriez même être... reconnaissants.
Paulo : Oui tiens, allez montrez nous comme vous êtes reconnaissants envers vos bienfaiteurs.
Carlito : ... Mpf... 'ci.
Sara : ... grmbl...
Joe : 'tchulé.
Ted : Tu les as entendu Paulo ?
Paulo : Non rien du tout. Tu crois qu'ils ne sont pas heureux ?
Ted : Peut-être. On devrait peut-être les renvoyer en prison ils y seront sans doute mieux.
Carlito : Roh merd'... MERCIIIIIIII !
Sara : MERCIIIIIII !
Joe : LALA ! ♪♫ POUET POUET ! ♪♫ ( t'chulé )
Paulo : Pourquoi y chante l'autre ?
Ted : Ah la bonne heure ! Continuez à nous afficher cette bonne humeur et on pourras peut-être faire quelque chose de vous.
Les APA se mettent en route pour leur nouveau travail, la tête basse, mais ils obéissent tout de même à leurs nouveaux patrons.
Ted : Et ben voilà. Qu'est ce que tu en pense.
Paulo : Je pense qu'on pourrait peut-être à terme tirer quelque chose de Carlito et Sara. Ils sont pas trop bêtes ils saurons où est leur intérêt. D'ici quelques années ils seront bien dressés. Pour le gros... ça risque d'être plus long, voir impossible, dans le pire des cas ce sera retour à la case prison.
Ted : Je crois qu'on viens de faire une bonne affaire mon Paulo. Une très bonne affaire.
La soirée semblait parfaite. Le haut du gratin était là, politiques, avocats, star du JT, etc, etc... le mot d'ordre était "En dessous d'un million on rentre pas" parodié d'une formule d'une personnalité politique peu recommandable.
Ted avait mis son costume italien le plus seyant alors que Burchill avait opté pour une robe de chambre à la William Regal. Les invités commençaient à affluer. A croire que l'annonce avait eu du succès, les premiers sur place étaient bien entendu les membres du Gang. Mickie et Lesnar en tête. Plus tard viendront JBL et John Laurinaitis... qui lui avait une mine un peu tristounette, comme si l'ancien rade lui manquait un peu. Brodie Lee refusa de donner les clefs de son camion à Sara Del Rey, prétextant qu'une femme peut pas conduire son joujou ( Il n'avait en revanche pas fait un gros effort côté vestimentaire ). Cesaro avait tout de même été invité "Pour montrer qu'il est encore un allié... et au cas où pouvoir le retourner contre Orton". En parlant d'Orton, sa non présence s'était faite remarquer, de même que celle de Stephanie et Vince Mac Mahon. Ted fulminait, mais il devait faire bonne figure ce soir. Décidément il y avait comme une odeur de souffre entre ces deux là. Hunico n'était pas présent et pour cause il n'avait pas été invité, Paul avait bien tenté de convaincre Ted, mais le million dollar son ne pouvait décidément pas voir l'hispanique en peinture.
Tout se passait bien, Carlito et Sara faisaient bien leur boulot et le gros Joe, malgré quelques écarts de langages se tenait à carreaux. Au final, les deux compères oublièrent même leur petite séance d'humiliation pour profiter de la fête. La soirée battait son plein et rien ne pourrait aller mieux... quand soudain.
??? : Salut les jeunes ! Quelle fête du tonnerre !
Ted et Burchill tournèrent la tête vers cette voix... qu'ils connaissaient si bien.
Ted : NON !
Burchill : VOUS ?!
Sarkozy : Moi ! Hahaha !
Ted et Paulo se mirent à trépigner comme des pucelles. Nicolas Sarkozy était venu à leur petite sauterie. Cette fois la soirée était vraiment réussie. Un des amis intimes du duo ni plus ni moins.
Ted : Comment allez vous monsieur l'ex et futur président ?
Sarkozy : Pas mal. Les juges courent encore derrière du vent, le temps qu'ils aient les couilles de me condamner je serai six pieds sous terres depuis un bail. Haha ! Bon qu'est ce qu'on boit ?
Sarko était pas le dernier pour la déconne. Il a raconté ses pires magouilles aux deux petits jeunes qui l'écoutaient tel le père Castor. Dans le palace il y avait de plus en plus de monde. De plus en plus de personnalités, même des gens que les Royalist/Liberal ne connaissaient pas... où qui avaient un air familier... comme cette étrange famille.
Ted : Paulo tu as vu ça ?
Burchill : Hein ? C'est qui ces gus ?
Sarko : Une drôle de petite famille. Le père à un petit côté slave. Je m'y connais j'ai côtoyé Poutine et on s'est pris une bonne cuite tout les deux.
Ted : Un "slave" hein ?
Effectivement le père de famille portait un costume noir trois pièces... et ressemblait trait pour trait à Vladimir Kozlov... à l’exception d'une moustache rousse ridicule et d'une coupe afro verte fluo.
Sarko : Regardez comme ça femme est vilaine... on dirait un homme. Et puis tout ce maquillage c'est dégueulasse.
Burchill : Un "homme" hein ?
Effectivement la "femme" de ce dernier avait un drôle d'air de ressemblance avec un membre de la famille Dust. Le visage ingrat, et les trois tonnes de maquillages rendait la ressemblance frappante. Quand à ses cheveux... ils avaient l'air factice plus qu'autre chose.
Sarko : Regardez le gosse... on dirait qu'il a pas mal de poil au menton pour son âge. Décidément la nature est cruelle.
Ted : Une "barbe" !
Le gamin portait un t-shirt Digimon et une casquette "YOLO" portée à l'envers... et effectivement il avait pour son âge une pilosité impressionnante.
Burchill : Bon sang ! Un russe, un trav' et un nain ! Mais comment ces enfoirés d'EoC ont ils fait pour rentrer dans le palace ?
Ted : Ne cherche pas plus loin Paulo mon ami. Ces fumiers d'APA avaient prévus le coup. Ces trois larron sont là pour nous gâcher la fête et faire couler notre entreprise.
Burchill : J'appelle la sécurité pour qu'ils les foutent dehors.
Sarko : Oh les gars ! Ils vous cherchent des embrouilles les trois là ?
Burchill : Oui monsieur Sarkozy. Ce sont d’inopportuns gauchistes. Mais notre sécurité va les mettre dehors.
Sarko : Moi je serai vous les gars je les foutrais dehors moi même.
Ted : Comment ça ?
Sarko : Bah ! Pour marquer le coup quoi ? Montrer qui c'est les tauliers ici.
Ted : Vous avez raison monsieur Sarkozy. Viens Paulo, allons briser un peu plus l'espoir de ces alcooliques.
Burchill : Une ruse aussi grossière ! Ils nous ont pris pour des amateurs.
Les Royalist/Liberal, gargarisés par les encouragement de l'ancien président français, s'approche d'un pas décidé vers le trio d'idiot.
Ted : Messieurs dames bonjours. Nous n'avons pas eu le plaisir d'êtres présentés je crois.
Homme : Da ! Je enchanté, mon nom être Vladimur Kolkoz et voici ma femme Justine Gust et mon fils être David Alexandrie Rummin-gag.
Burchill : Charmé. Vous n'avez pas tous le même nom de famille ?
Vladimur Kolkoz : Da ! Ca être histoire famille compliqué.
Ted : Ooooh vraiment ?
Burchill : Comme c'est pratique.
Vladimur Kozlkoz : Pratique ?
Ted : Et d'où venez vous comme ça monsieur... Kolkoz ?
Vladimur Kolkoz : Famille et moi venir de... Etat Organisé de Crakozy ! Beau pays à est de Europe ! Beau pays !
Burchill : "Etat Organisé de Crakozy" hein ?
Ted : Dont le sigle fait E.O.C... intéressant.
Dibiasse attrape le russe avec Afro par le col de chemise et le ramène prêt de son visage.
Ted : Je vais te montrer ce qui arrive quand on se fout de ma gueule ruskof de merde.
Coup de tête de Dibiase sur "Kolkoz".
David Alexandrie Rummin-gag : PAPA !
Running Knee de Burchill dans la tête du nain qui est éjecté un mètre plus loin. Alors que Kolkoz se tiens son nez en sang, Dibiase porte son Dream Street sur le travelo qui passe à travers une table.
Ted : ICI C'EST CHEZ NOUS DÉSORMAIS ! ET CHEZ NOUS LES JOBBERS NE SONT PAS ACCEPT... ACCEPT...
Ted s'y reprend à plusieurs reprises... mais il n'arrive toujours pas à arracher la perruque afro' que porte Kolkoz... Il tire la moustache... mais rien ne viens non plus.
Vladimur Kolkoz : AAAAAAAAAAAARH ! VOUS FOU ! VOUS COMPLÉTEMENT FOU !
Ted : Je... HAHA ! Colle extra forte ! Tu crois que je vais tomber dans ton piège ?
Burchill : Heu... Ted... Je crois qu'on a un problème.
Ted : Quoi ?
Burchill : Ben je veux dire... en passant a travers la table la robe de Goldust s'est déchiré...
Ted : Et alors ?
Burchill : Et alors si c'était vraiment Goldust... y devrait y avoir une bite dans cette zone, là.
Ted : ... NO WAY !
David Alexandrie Rummin-gag : Beuheuheu ! Je veux mon doudou ! Beuheuheu !
Ted : ... NO WAY !
Vladimur Kolkoz : VOUS PAYER POUR AFFRONT ! VOUS AVOIR NOUVEL DE ETAT ORGANISÉ DE CRAKOZY ! MOI VOULOIR COMMERCER AVEC VOUS MAIS VOUS COMPLÉTEMENT FOU ! VOUS ENTENDRE PARLER DE MOI !
Ted : ... NO WAY !
La famille fuit la fête... suivie par le reste des invités qui préfère fuir cette sale ambiance. Quelques minutes plus tard la salle entière est vide à l'exception des APA, des Royalist/Liberal et de Nicolas Sarkozy.
Ted : ... NO WAY !
Burchill : Je crois qu'on s'est fait avoir mon bon Teddy.
Burchill : Et pourtant... elle avait pas de bite Ted.
Joe, Carlito et Sara Del Rey s'approche de leur patron. Joe est en train de se siffler une petite bouteille alors que Sara et Carlito retirèrent leurs vêtements de travail pour laisser apparaitre des vêtements plus décontractés.
Ted : Et vous vous foutez quoi bande d'abrutis. Votre journée n'est pas finie.
Burchill : Ouais, rangez moi ce bordel et plus vite que ça.
Sara : Je ne crois pas non. Je pense plutôt qu'on va reprendre ce qui est à nous.
Burchill : Comment ? Mais vous allez retourner en taule. C'est tout ce que vous allez gagnez bande de dissidents !
Sara : Je ne crois pas non plus. Il serai fâcheux que la vidéo de votre agression sur cette famille de riches ressortissants étrangers ne fasse le tour du web et une très vilaine pub. Sans compter que vous risquez de passer devant un tribunal très bientôt.
Carlito : Des problèmes. Beaucoup de problèmes.
Ted : Rien du tout. Le palace ne marche pas ? Et alors ? On va pas chialer pour une si petite perte financière.
Burchill : On rasera juste le tout pour construire un parking payant à la place et le problème sera résolu.
Ted : Et pour le procès, on a toute la salle de notre côté et personne ne témoignera contre nous... et vous non plus si vous ne voulez pas retourner casser des cailloux.
Sarkozy : Moi je témoignerai.
Ted et Burchill : QUOI ?!
Sarkozy : J'ai tout filmé sur mon smart-phone. L'agression, le coup et blessure, violence sur mineur... décidément. Et avec la non assistance à personne en danger le reste de la salle, vos amis, risques également d'avoir de gros ennuis.
Ted : Mais...
Burchill : M'sieur Sarkozy...
Sarkozy : Hein ? Oh je ne suis pas Sarkozy.
L'homme retire alors... un masque plus vrai que vrai.
Ted : ENCORE VOUS ?!
Saul Goodman : Pour vous servir. Bon messieurs on va pas y passer toute la soirée, j'ai un feuilleton ce soir et une rediffusion de Voiceless TV. Mes clients ici présent veulent retrouver leur bar et que leur peine soit effacé. Je sais, je sais, l'idée ne vous plait pas. Mais si vous refusez vous aurez un bon paquet d'emmerde sur le dos et avec ces preuves accablantes pas sur que même ce brave Heyman ne vous évite la case prison et amende très salé. Donc je vous propose... un retour à la normale. Mes clients retrouvent leur bar donc, leur peine est effacé et vous, vous vous sortez de cette affaire blanc comme neige, avec en plus mes compétences d'avocat à votre service et gratuitement pour vous représenter dans votre procès contre la famille Kolkoz. De toute façon c'est une famille de mafieux, aucun juge honnête ne sera de leur côté et vous pourriez peut-être même en retirer quelques bénéfices financiers.
Ted :... Il faut qu'on en discute.
Sara : C'est à prendre ou à laisser Ted. Vous avez 20 secondes pour y réfléchir, pas une de plus.
Burchill :... Belle passe.
Ted : En effet... bien joué. Je devrai enrager de m'être fait avoir mais... je ne m'attendais pas a un tel niveau de votre part.
Burchill : Je reste coi devant un tel niveau de fourberie. Bravo messieurs dames. Vous nous avez eu en beauté.
Ted : De toute façon comme vous dites monsieur Goodman, personne ne sort vraiment perdant de cette affaire. Nous acceptons votre marché. Les APA seront blanchis et retrouverons leur squat.
Après quelques signatures de papelards tout redevint à la normale. Malgré leur discours fair play, la main de Dibiase et de Burchill ne pouvait s'empêcher de trembler de rage. Ils s'étaient fait avoir... et il finiraient par se venger. A No Way Out, les APA verraient ce qu'il en coûte de jouer avec les Royalist/Liberal.
*****
??? : Alors monsieur Goodman tout s'est passé comme prévu ?
Saul Goodman : Oui comme prévu. Les invités ont bien trouvé l'adresse et leur ressemblance frappante avec EOC a bien fait le reste. Comme prévu Burchill et Dibiase sont tombés dans le panneaux. Donc comme convenu ?
??? : Comme convenu. 20000$.
Saul Goodman : Bien, bien... me permettez vous une question ?
??? : Faites vite.
Saul Goodman : Vous avez vraiment fait ça pour aider les APA... ou juste pour emmerder Dibiase.
Orton : ... Devinez.
Frog Splash Champion
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 20:09
PROMO KEVIN STEEN PARTIE 3/3 !
Dimanche 22 mars, WFA No Way Out.
L’édition 2015 de No Way Out est sans conteste l’un des PPV les plus attendus de l’histoire de la fédération. Outre une carte tout bonnement exceptionnelle, avec en point d’orgue ces deux Elimination Chamber qui détermineront les champions au moment de Wrestlemania, c’est surtout l’effervescence pré-Greatest Stage of them All qui le rend dors et déjà unique. Tous les lutteurs souhaitent obtenir leur ticket pour Mania, et ça passe forcément par une grande performance ce soir. A moins de 5 heures du début du show, toute la WFA est en ébullition … en particulier les lutteurs et leurs managers.
Roode : BORDEL, OÙ QU’ELLE EST !? PANDA, OÙ QU’ELLE EST !?
Panda : J’EN SAIS RIEN MOI, ET C’EST PAS LA PEINE DE GUEULER !
Roode : T’ES EN TRAIN D’ME DIRE DE M’CALMER !? T’OSERAIS PAS FAIRE ÇA !?
Panda : PTÊT BEN QU’SI !
Roode : J’VAIS T’COFFRER SI TU CONTINUES À M’FAIRE CHIER ! T’ES MON MANAGER, OUI OU MERDE ?
Panda : TON MANAGER, PAS TA BONICHE ! SI TU VEUX TA BIBINE, TU T’LA CHERCHES ! T’ES INSPECTEUR, OUI OU MERDE ?
Roode : OUH PUTAIN TU COMMENCES À M’CHAUFFER !
Lufisto : Heu … les gars …
Panda : TU VEUX QUE J’TE RAPPELLE POURQUOI ON M’APPELLE FLYING PANDA !?
Roode : ON LA CONNAIT PAR CŒUR CELLE-CI ! ET PERSONNE Y CROIT À TES BEIGNES QUI TE FONT VOIR DES PANDAS VOLANTS ! J’AI ENQUÊTÉ DESSUS, C’EST D’LA MERDE !
Lufisto : Les gars …
Panda : VU COMMENT T’ENQUÊTES ÇA PROUVE QUE DALLE !
Roode : QUOI !? RÉPÉTE UN PEU POUR VOIR !
Lufisto : VOS GUEULES !!!
La protégée de l’inspecteur fait gentiment remarquer aux deux hommes que tout le vestiaire observe leur … « discussion » avec impatience.
Roode : Heu … circulez … y a rien à voir …
Tandis que l’inspecteur et son manager sortent des vestiaires communs, le flot de conversation reprend son cours habituel. FOZ motive son lutteur dans un coin de la pièce, Super-Eric et le Hurricane discutent super-héroïsme dans un autre, Mensah est au téléphone avec coffee … bref, il y a de la vie à peu près partout. Cependant, un duo nous intéresse particulièrement. Frog Splash et Kevin Steen sont assis sur un banc, côte à côte. Le lutteur semble contrarié.
Kevin : Tu fais vraiment chier ! J’ai l’air d’un con !
Frog : Mais non, mais non ... tu es très bien !
Kevin : Te fous pas d’ma gueule, sinon j’te l’explose ! Nan mais sérieusement, c’est quoi cette idée d’merde !
Frog : Puisque j’te dis que tu es très bien dans cette pub … crois-moi !
Curtis Axel, qui passait par là : Oh … mais c’est Kevin Steen ! Hé, Kevin … ça mousse ? Hahahahahahahaha… BAM !
Le Superkick est parti à une vitesse prodigieuse, et Curtis Axel disparaît aussi vite qu’il était arrivé.
Kevin : Tu vois ! Même les jobbers se foutent de ma gueule ! Ce matin j’ai déjà du défoncer Big E et McIntyre !
Frog : Ils n’y connaissent rien … tu as été parfait !
Kevin : Que d’chie !
Frog : Mais si … regarde !
Le manager sort son smartphone et lance une vidéo youtube. On y voit Kevin Steen en train de parler devant un décor fond vert ridicule, affublé d’une chemise (!) rayée et d’un pantalon propre.
Kevin (de la pub) : R’gardez moi ça ! Avec la super Lavomatic 2015, même moi j’peux ressembler à un connard de gaucho bcbg ! *jingle* Avec le Lavomatic 2015, faites-vous mousser en soirée !
Le facepalm qui suit est épique de longueur. Pourtant, Frog Splash s’entête à affirmer à quel point ce spot est réussi.
Frog : … et puis en plus, comme ça, le grand public te reconnait ! Ça va faire grimper ta cote de popularité !
Kevin : …
Creed : Hé Kevin ! Tu t’en es remis ?
*Superkick*
Kevin : On s’casse de là.
Steen et son manager quittent les vestiaires communs pour déambuler tranquillement dans les couloirs. Le québécois est passablement énervé et Frog essaie de ne pas le contrarier davantage.
Kevin : Putain d’idée de merde ! J’passe pour une grosse baltringue ! Me mettre une chemise … une saloperie de chemise ! Rha !
Frog : Allez Kev’, faut passer à autre chose ! Au moins, ça a été bénéfique à ton compte en banque. C’est déjà ça non ?
Kevin : Et au tien …
Frog : Oui, mais ça c’est parce que je suis ton manager.
Kevin : Oué … n’empêche que c’est moi qui passe pour un con là !
Frog : Bon, ok, j’ai merdé. J’suis désolé. Mais y a plus important … tu es prêt pour ce soir ?
Kevin : Pff … j’vais l’écraser ce con. Il a pas la moindre chance.
Frog : Ne le prend pas à la légère … il est bon, il est vraiment bon. Lui aussi a passé les épreuves des MacMahon … et puis il a le Gang à ses côtés, et quoi qu’on en dise, c’est un gros plus.
Kevin : Le Gang ? J’ai déjà étalé Orton, massacré Cesaro, battu Lesnar … donc le Gang … voilà quoi, ça me fait pas vraiment peur.
Randy : Et pourtant, ça devrait.
Quand on parle du loup ! Le Gang au grand complet vient de franchir la porte de l’entrée des artistes. Randy Orton, en leader, se trouve en première place en compagnie du nouvel homme fort du groupe, Brodie Lee. Les Loyalist Liberal deux trous du cul à la sexualité ambigue le suivent de près, puis viennent Cesaro, Hunico, Mickie James, et enfin Brock Lesnar qui referme la marche avec sa ceinture bien ancrée autour des hanches. Steen serait-il tombé dans un guet-apens !?
Randy : Alors comme ça on ne te fait plus peur ?
Kevin : Ce n’est pas c’que j’ai dit.
Randy : Ah ? C’est pourtant c’que j’avais compris …
Kevin : Ben débouche-toi les oreilles ducon. J’ai dit que je vous avez presque tous étalé en un contre un, et que votre nouveau copain là, j’vais en faire de la chair à pâté. Et je n’ai jamais eu peur de vous. Jamais.
Randy : Espèce de gros tas, tu vas ravaler tes paroles sinon je…
Brodie : Laisse, Randy.
Brodie Lee s’avance en première ligne, jusqu’à être front contre front avec Steen. Les deux hommes affichent le même sourire vicelard. On sent qu’un sale coup est en préparation … mais de quel côté ?
Brodie : Je vais te briser les os, Steen.
Kevin : J’attends d’voir ça, bouseux.
Brodie : Peut-être que tu souhaites une démonstration ?
Kevin : Peut-être que oui.
Randy : Brodie …
Brodie : Quoi ?
Randy : Pas de ça ici.
Brodie : … Ok.
Kevin : On dirait que Randy rappelle son toutou.
Brodie : T’inquiète pas, tu vas vite avoir un aperçu de ce que je sais faire.
Kevin : C’est vrai que c’est mieux d’attendre. Après tout, entre t’éclater maintenant ou t’éclater devant des millions de personne … le choix est vite fait.
Brodie : Rendez-vous ce soir.
Kevin : C’est ça …
Lee contourne lentement Steen, sans le quitter des yeux. Le reste du Gang suit. Kevin regarde passer les lutteurs les uns après les autres avec un sourire un brin trop provocateur au goût de Frog.
Frog : Putain mais t’es malade ! Ils étaient à huit contre un !
Kevin : Deux.
Frog : Quoi, deux ?
Kevin : Bah … toi et moi.
Frog : Tu penses vraiment que j’aurais servi à quelque chose ? Même Mickie m’aurait mis la misère en moins d’deux !
Kevin : Oué, mais en attendant elle aurait été occupé, c’est déjà ça.
Frog : …
Kevin : En tout cas, maintenant c’est sûr, j’vais l’éclater !
Frog : J’espère bien. N’empêche que ça va être dur.
Kevin : Ptêt bien, mais à la fin, je perdrai pas.
Frog : Comment ça se fait que tu en sois si sûr tout d’un coup ?
Kevin : Parce qu’il n’a pas peur de moi.
Frog : Et ?
Kevin : Et ? Et il ne s’attend pas à ce qu’il va prendre. J’vais l’exploser.
Soudain, deux énergumènes font irruption dans le couloir et manquent de percuter Frog.
Clown : Ah, Frog ! Tu tombes bien !
Godot : T’aurais pas vu sept mecs et une nana ? Un grand balèze avec une ceinture, un grand balèze avec une chemisette dégueulasse, un grand mais pas très balèze avec des p’tits yeux et un air hautain, deux mecs qui se comportent presque pareille sauf qu’un des deux est plus gros qu’l’autre, un petit mexicain du genre teigneux, un grand musclé qu’à pas l’air dans son assiette et une pouf !
Frog : Le Gang, quoi.
Clown : Ah cool, tu les as vus !
Frog : Ils viennent juste de partir. Si vous vous dépêchez vous les rattraperez.
Godot : Merci Frog !
Frog : Les gars, attendez deux secondes … j’voulais vous poser une question.
Clown : Ah … bah, bien sûr, vas-y !
Frog : Comment ça se fait que vous managiez des lutteurs du Gang ? C’est des connards, non ? Du coup qu’est-ce que vous pouvez bien leur dire ?
Clown : Bah mon contrat avec Paulo court pour un p’tit moment encore. J’ai pas trop envie de changer vu que maintenant qu’il est avec Dibiase il gagne plein de thunes. Et pis, c’est pépère comme job. Tu t’assois, tu dis bravo et t’amasses le blé.
Frog : Ah … et toi, Godot ? C’est pas trop dur d’avoir un mec dans le Gang et un autre contre le Gang ?
Godot : PUTAIN TA GUEULE ! Sois plus discret bordel ! Imagine que Brock ait été là !
Clown : J’crois qu’il aurait pas compris.
Godot : … Bon bah imagine que Bryan ait été là !
Frog : Désolé.
Godot : Non, c’est pas si du que ça. Suffit de faire gaffe à c’qu’on dit. Et pis, au moins, j’suis sûr de sortir gagnant à la fin.
Frog : Je vois … et sinon, vous avez pas des infos sur Brodie ? Il se sent comment ?
Clown : Lui je sais pas, mais nous on le sent fort. Genre vachement fort. À t’en faire exploser les narines même. Ça change de l’odeur de madame MacMahon …
Frog : J’me doute, mais c’est pas vraiment c’que j’veux savoir …
Godot : Désolé Frog, mais on a signé un contrat avec le Gang. On n’a pas le droit de divulguer d’infos sur les membres.
Frog : Je vois … Bon, tant p…
Kevin : TU VAS TOUT BALANCE’, ET TU VAS BOUGER TON CUL !!!
Steen vient d’agripper le manager de Brock Lesnar par le col et il le secoue à trente centimètres au-dessus du sol sous les onomatopées choquées de Clown. Qui prend d’ailleurs ses jambes à son cou. Kevin finit par balancer Godot à terre avant de le prendre en position de Package Piledriver !
Kevin : PARLE OU T’ES MORT !!!
Godot : Ok, ok ! Pitié laisse-moi descendre !
Kevin : Bon … alors ?
Godot : Il s’est beaucoup entraîné, il te craint plus que ce qu’il veut bien admettre ! Randy aussi l’a spécialement préparé pour ce match ! C’est tout c’que j’sais, laisse-moi partir !
Dubitatif, le québécois relâche le pauvre manager, qui détale aussi sec.
Kevin : Alors comme ça il a peur … Ça pourrait être plus intéressant que prévu …
Frog : Tu comptes faire quoi ?
Kevin : Prouver que la menace numéro un de cette fédération, c’est moi. Allons manger, j’veux être prêt. Ce soir, c’est l’heure de vérité !
Dernière édition par Arsenal1-3Monaco le Dim 15 Mar - 20:31, édité 1 fois
Clown Bastard Communiste à bonnet
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 20:18
Citation :
Les Loyalist Liberal
Tu pue du cul ! J'arrête de lire à partir d'ici.
Ou en fait non :
Citation :
Brodie Lee s’avance en première ligne, jusqu’à être front contre front avec Steen.
Oh, c'est Brodie qui se met à genoux ou Steen qui va chercher un tabouret. Sinon c'est nul à chier, sauf quand je suis là ça remonte le niveau. Go Brodie ! Vive le Gang !
HeelManiac Champion
Messages : 2638 Age : 33 Localisation : Chez ta soeur. Humeur : Heelesque
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 20:49
PROMO JOHN MORRISON
Résurrection
Citation :
Epuisé et affamé, il arbora pourtant un large sourire et invita l’homme-sphinx à faire le premier pas. Le combat allait s’engager.
Seth Rollins : Bonne chance, John Morrison.
Son adversaire se rua sur lui, ses yeux dorés témoignant d'une rage indescriptible. Morrison fut pris au dépourvu par ce regard troublant, et ne put esquiver l'attaque qu'avec un réflexe détonnant. Sans réfléchir et avec la même vivacité, il décocha un coup de pied arrière qui vint se loger directement dans le visage de l'homme-sphinx. Ce dernier poussa un cri strident. Son corps commença à se désintégrer, d'abord les pieds pour remonter jusqu'à la base du crâne. Enfin, il explosa dans une déflagration de sable. Incrédule, Morrison leva la tête vers son ennemi, qui affichait un sourire malicieux.
Seth Rollins : Ce n'est que le début. Laisse-moi te présenter ton nouvel adversaire.
Morrison : Je n'ai pas peur Rollins ! Envoie-moi donc qui tu veux, je les vaincrais tous ! Et je finirai par mettre fin à ta malédiction ! Ma Cité de Lumière va revivre ! Je…
Un bruit insupportable traversa la tête de Morrison, ce qui le fit taire. Il se prit la tête à deux mains, ne pouvant faire partir ce brouhaha.
Morrison : Que m'as tu fais Rollins ?! Arrête ce vacarme !
Le bruit s'intensifia, un bruit semblable à des aboiements. Morrison plia les genoux, mais les « Woo » ne s'arrêtaient guère. Un flash lumineux vint se rajouter au calvaire et l'aveugla.
Morrison : AAAAAAAAAAAAAAAAH !
Ryder : Hey Broski ! Tu transpires de fou ! On dirait Jericho après dix minutes de match ! Ca va mon bro' ?
Morrison , somnolant: Je… Oui, je pense.
Ryder : FAUX ! Je te vois plus twitter en ce moment ! Mais j'ai un bon remède contre la blasitude, mate la dernière vidéo de Cyprien Gaming, elle est vraiment…
Morrison, qui se redresse et s'éponge la tête : Epargne-moi ça et dis moi ce que tu veux.
Ryder : Ce que je veux ?! Mais bro ! Bro ! BRO ! Depuis le Royal Rumble, je suis dans mon jacuzzi, les autres sont dans leur jalousie! Je suis posey de la tête jusqu'aux pieys ! Alors je suis venu te remerciey !
Morrison : Oh tu peux remercier John Morrison. J'espère que tu feras aussi bien que mon ami Koslov, tu as le spotlight à présent Ryder.
Ryder : Hé ouais ! J'ai le spotlight et c'est la Light qui me le file ! T'as compris bro ?! Ah ah ! Ah ah ! Ca mérite un Instamoment ça ! Un p'ti selfie ?!
L'ancien champion WFA ignora la requête et enfila ses habîts afin de sortir. Le rêve qu'il venait de faire semblait si réel, si troublant et si… agréable. Après tout, Rollins était son seul objectif, le dernier objectif d'une carrière où tout lui avait souri. Néanmoins, il éprouvait une certaine lassitude depuis quelques temps. Le fait de se sacrifier et de mettre en avant des jeunes lui avait attiré les louanges des autres lutteurs. Il en éprouvait même de la satisfaction, de la fierté. Mais à présent, il n'avait plus la même flamme qu'avant, et les louanges avaient laissé place à une certaine indifférence, tel un ancien qui roule sa bosse au sein de la compagnie sans faire parler de lui. Il pouvait à présent comprendre ce que ressentait des hommes tels que Jericho, lui qu'il détestait et moquait lorsque qu'il était en pleine lumière avec son règne de 308 jours. Il comprenait maintenant les remarques, les conseils qu'il jugeait dédaigneux, les menaces du canadien. Il était John Morrison, le visage de la WFA.
Bien sûr, sa gloire d'antan se manifestait toujours dans diverses situations. Il avait toujours sa horde de fan, de « groupies » comme il se plaisait à les appeler. Il était toujours aussi populaire, toujours aussi bon sur le ring. La Cité de Lumière battait son plein. Mais la popularité du public comptait peu par rapport à celle des officiels. Il avait l'impression d'être poussé vers la sortie, et il ne cachait pas qu'il avait vécu le Royal Rumble comme une cruelle désillusion.
Cependant, avant de quitter le vestiaire, lorsqu'il jeta un dernier regard au jeune Ryder qui fanfaronnait avec son portable, il ne pût s'empêcher d'esquisser un sourire et de repenser à l'enthousiasme de son début de carrière.
Il se dirigea vers le bar de l'arène, là où il avait l'habitude de se rendre après ses matchs. Celui de Seattle était fort bien fourni, et il repéra immédiatement ses liquides préférés. Des rookies vinrent le saluer, et il se plia au jeu des questions-réponses. La plupart des questions étaient posées au passé, et il répondait toujours au présent, histoire de faire comprendre à ces jeunes qu'il restait John Morrison. Certains acquiescaient sagement, d'autres souriaient plus ironiquement. Il s'était habitué à la désinvolture de ces jeunes. Une fois le groupe formé de deux lutteurs et d'une diva parti, il put se concentrer sur son breuvage. Il tourna sa paille machinalement, et entreprit de discuter avec le barman. Il appréciait ces discussions vaines avec des inconnus. Ce qui contrastait complètement avec le John Morrison d'il y'a quelques années. Ce John Morrison là ne parlait que brièvement voire pas du tout, trop occupé à satisfaire les nombreuses sollicitations des médias, trop occupé à construire sa légende. Les petites gens étaient des obstacles.
Mais le barman ne lui répondit que poliment lorsqu'il lui demanda si son service n'était pas trop dur. Il décida alors de jeter un œil à son téléphone. Il pouvait twitter ou répondre aux nombreux mails. Mais il resta sur l'écran d'accueil et fit dérouler les applications, sans en choisir une.
Jericho : Bonsoir, kid. Un TGV s'il vous plaît.
Morrison : Bonsoir Chris. TGV, tu ne plaisantes pas ce soir.
Jericho : Une boisson d'homme, pas comme tes petits cocktails ( rires )
Morrison : ( rires ) Beau match contre Orton. Très technique, fluide, pas mal du tout.
Jericho : On fait le travail, comme d'habitude. D'ailleurs, tu sembles un peu moins motivé en ce moment.
Morrison, souriant : Disons que je ne me sens pas forcèment à ma place.
Jericho : Et quelle est ta place ?
A ses mots, Morrison le regarda d'un air circonspect, haussant le sourcil.
Jericho : Tu m'as bien entendu.
Morrison : Ma place ? Je suis un ancien champion du monde et j'ai porté la compagnie sur mes épaules pendant des années.
Jericho, souriant : Epargne-moi le palmarès, sinon nous n'avons pas fini à nous deux. Je suis ton évolution, comme celle de tous les autres. Le Royal Rumble, j'y étais, comme tous les autres. Ryder ? Ca a fait polémique, le public n'a pas forcèment compris. Je n'ai pas compris. Tu n'as pas compris. Maintenant j'ai une question à te poser.
Morrison resta silencieux, à la fois agacé et attentif à la suite du discours.
Jericho : Pourquoi personne n'a gueulé en backstage ? Pourquoi ton élimination n'a pas fait polémique dans le roster ? Je vais te dire pourquoi. Parce que tu as rendu un putain de service à Ryder. Comme tu l'as fait avec Koslov. La côte de ces deux gars ne cesse de monter.
Morrison : Pas d'inconvénient à mettre over ces gars. Ca m'embête davantage qu'on mette à mal ma legacy. Ce que j'ai apporté à cette compagnie. Mon contrat se termine bientôt, et les gens se souviendront d'un foutu selfie.
Jericho : Morrison, tu es une foutue tête de con. Tu crois sérieusement qu'ils vont oublier deux années où tu t'es limite emparé de la fédération ? C'est inoubliable. Tellement inoubliable qu'on a détesté à l'époque. Tous, sans exception, et moi en premier. Et tu te plains à présent. Tu te plains d'être un exemple pour les jeunes. Tu te plains d'être toujours aussi populaire. Et tu te plains alors que tu n'as absolument pas à te plaindre au vu des prochains plans à ton égard.
Morrison : Tu me fais rire Jericho. Quel genre de plans ? Je vais mettre over Axel ?
Jericho : Ferme-là deux minutes, kid. N'oublie pas à qui tu parles, et n'oublie pas mon palmarès. J'ai été la WFA moi aussi. J'avais tout. Et je suis dans la même situation que toi, à la différence que j'adore toujours mon job. Je suis tellement fier de faire briller ces jeunes. Souviens-toi de ton arrivée. Souviens toi de ces huit hommes qui n'ont pas bronché lorsqu'ils ont appris que c'est toi qui gagnerait le Money in the Bank. Souviens toi de Joe qui a insisté pour que tu cash-in après sa victoire incroyable. Souviens-toi de la confiance limite aveugle des officiels qui n'ont misé que sur toi pendant 308 jours. Je ne dis pas que tout ce que tu as eu, tu ne l'as pas mérité. Mais tu dois te réveiller maintenant. Nous sommes des piliers. C'est notre devoir de transmettre aux jeunes et de leur laisser un peu la place. Et le pire, c'est que cela ne va bientôt plus te concerner. Lorsque je me suis renseigné sur mon avenir il y a quelques heures auprès des officiels, je n'ai pas pû m'empêcher de poser des questions. Sur les autres. Sur toi. Et je peux dire que la réponse à ton sujet, je l'ai vecu comme une putain d'injustice. Je la vis encore maintenant.
Morrison : Je ne comprends pas, de quoi tu me parles ?
Jericho : J'ai menti tout à l'heure lorsque j'ai dit que personne ne s'était plaint dans le roster après le Royal Rumble. Il y'a quelqu'un. Quelqu'un qui trouve que tu te fais enterrer. Quelqu'un qui a proposé que tu rejoignes un match. Et crois-moi, tu vas rejoindre un match où tu n'auras plus aucune excuse. Tu ne pourras plus te cacher derrière tes lamentations. Ne compte pas sur moi pour t'en dire plus. Je te dis juste qu'il est temps pour toi d'agir en homme. D'agir selon ton statut. Nous sommes des piliers. Reveille-toi Morrison.
Laissant l'homme de Los Angeles muet devant ce constat, Jericho finit d'une traite son alcool et entreprit de partir. Morrison le retint par le bras.
Morrison : Chris. Je veux t'affronter un jour.
Jericho : Nous le ferons. Car tu vas prolonger ton contrat. N'est ce pas ?
Les yeux de Jericho ne laissaient pas vraiment le choix. Mais malgré son agressivité, on pouvait apercevoir une once de bienveillance.
Quelques instants avant l'Elimination Chamber de Raw.
Les visages sont graves en backstage. Devant le rideau qui le sépare de l'arène, Rollins murmure, répétant son personnage. Les autres lutteurs s'étirent pour la plupart, Mensah sautille pour s'échauffer, Wyatt fait des tours de bras, Barreta et Punk se charient amicalement. Quant à Morrison, il adopte une attitude plus réservée ; accroupi dans un coin, il regarde ses camarades détendus. Lui n'affiche pas la même sérénité. Ce soir se joue sans doute la suite de sa carrière.
Barreta : Hey Morrison ! Après tout ce temps, se retrouver dans le match de l'année, ça fait quand même plaisir !
Punk : Premier match avec toi, j'avoue que je suis également enthousiaste.
Morrison : Merci les gars, c'est un gros kiff pour moi aussi. On va écrire l'histoire ce soir.
La musique de Rollins retentit. Ce dernier soupira un bon coup et se retourna, souriant, souhaitant bonne chance à ses adversaires. Son regard s'attarda plus longuement sur Morrison, à qui il adressa finalement un clin d'oeil. Le Shaman lui répondit par un pouce levé. Cette attention de Rollins eut pour conséquence de détendre davantage Morrison. Après tout, qu'il brillait ou pas ce soir, il allait participer à un match dantesque et faire ce qu'il faisait depuis des années : mettre le feu à la salle.
Mensah suivit Rollins et s'élanca dans l'arène tel un lion surmotivé. Puis le theme de Wyatt. Le roi du macabre n'avait pas l'air aussi impressionnant que dans son gimmick. Il hésitait. Il s'agissait de son premier gros match, son trac était donc compréhensible. Barreta, Punk et Morrison qui s'était relevé lui adressèrent une tape amicale sur l'épaule, et il finit par s'élancer.
Lorsque vint le tour de Punk, il clama un « It's fucking time baby » qui fit sourire les deux restants. Enfin, Barreta fit une longue accolade à son ami Morrison avant de pénétrer dans l'arène.
Seul restait Morrison, et le temps qu'il restait avant que son theme song ne retentisse lui paraissait une éternité. Les préparatifs en pyro et en lumière prenaient du temps, mais ce soir plus que d'habitude, du moins c'était le ressenti de l'ancien champion WFA. Un frisson le parcourut. Un frisson qu'il avait récemment perdu et qui se manifestait les grands soirs. Les soirs qui marquent la carrière d'un lutteur à la WFA.
TManiac Champion
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 23:12
Promo Vladimir Kozlov & Christina Von Eerie
Devant un manque de temps, j'ai fusionné mes deux promos.
- Ahem… Comment te dire là, on serait pas un peu perdus pas hasard
- Meuh non t’inquiètes pas ma poule, on doit pas être loin de chez lui, y’a de la neige, de la neige, de la glace et de la neige.
- Ouais enfin on roule depuis huit heures là, t’es sûr qu’il fallait pas prendre à gauche après le tronçon en terre ?
- Bon, si t’es si malin que ça, tu vas conduire hein ? Parce que je te signale que je commence à piquer du nez, mais forcément avoir un nain comme copilote ça aide pas pour se reposer !
- Bon, ok, on prend deux minutes, on respire… T’as pas vu un panneau ou quoique ce soit depuis combien de temps ?
- Ca doit faire 450 bornes à peu près et… Ah tiens, y’en a un là… Alors attend, il m’a appris à lire le russe sur les bouteilles… Ou… Ouïar, on y arrive !
- Y pouvait pas se retirer genre à Moscou ou à Saint Petersbourg, non, forcément, Môssieu Kozlov va à Ouïar, en Sibérie profonde.
- Oh hé ça va hein, il est déjà bien clément de nous inviter pour sa retraite habituelle de pré-PPV hein. Et pis maintenant qu’on a fait la route dans un sens, on saura la refaire dans l’autre !
Sans aucun doute, ses camarades de l’EOC ont vécu une journée difficile, sur les routes de Russie… Mais l’anniversaire de Vladimir Kozlov, c’est un immanquable… Les APA, Saul Goodman, tous y seront, la vodka coulera à flots…
- Ca moi t’accorder temps plaisir…
- Oh putain mais c’est quoi ça !!?!
- Moi être camarade pour prendre plaisir à pas cher… moi offrir vous réduction pour pi…
- Non mais oh, ça va pas la tête ! Un nain, un pseudo-transsexuel, t’as rien d’autre à trouver !
- Moi pas vouloir vous mal… moi vouloir donner plaisir à vous contre argent facile
- Non mais oh eh Mickie, tu te prends pour qui ! Va donc reluquer ton lampadaire
- Vous pas comprendre ce que attendre vous… moi être une fille facile selon vous ?? Moi être fille de Mikhaïlovich Danatseev, alors toi pas faire malin, trou du cul doré
Ni une ni deux, frein à main, Goldust coupe la voiture et se prépare à aller mettre une rouste à la rombière qui s’en prend à lui… Quand une main stoppe son geste
- Non mon ami, nul besoin d’aller frrrapper femme de joie… Elle a besoin argent pourrr payer école pourrr ses enfants.
- Vladdy ! Bordel t’as besoin de vivre aussi loin de toute civilisation !
- Moi pas vivre à Ouïar… moi je vis (et l’effort pour la tournure de phrase est inconsidérée) à une heurrre d’ici, donc vous allez devoirrr encorrre fairrre route pourrr arrrrrriver à la maison.
- Sérieusement ?? Combien même l’avenir du monde serait en jeu que je ne parcourrai pas un demi-kilomètre de plus sur vos routes de merde
- Ok, toi quitter le volant, moi prrrendrre en main véhicule
Et au bout d’une heure de route, voici les trois camarades de l’EOC arrivés dans une demeure aussi belle qu’inimaginable dans une région pareille… Telle la Skyfall, posée au milieu de nulle part, la demeure de Vladimir Kozlov est un impressionnant manoir : 17 chambres, autant de salles de bain reliées, 4 salons et 3 cuisines.
- Ceci est un hérrrritage familial
Les véhicules s’amoncellent devant la demeure : Des Porsche, des Chevrolet, et surtout, la vieille Lada Niva de Vladimir, indétrônable devant l’entrée
- Sans déconner Vladdy, combien on va être ce soir ?
- Envirrron 80 perrrsonnes, beaucoup des amis WFA et quelques camarrrrades rrrusses…
L’entrée des trois hommes cause un silence de mort dans le manoir… Vladimir en a parlé, il attendait un naain et un transsexuel, au grad dam de ses mais russes, fervent soutiens de Poutine…
- A ceux qui ne pas connaîtrrre eux, moi prrrrésenter à vous camarrrades Goldust et Dylan, qui prrrotègent moi dans conquête de titrrre majeurrr.
Pour ceux qui ne les connaissent pas, et ils sont peu. Beaucoup de catcheurs de la WFA ont fait la route jusqu’au manoir : on aperçoit John Morrisson, l’homme qui a lancé la carrière de Kozlov. Les APA, accoudés au comptoir, attendent leurs bouteilles de vodka tout en étant déjà fin saouls, comme d’habitude
- Eh Carlipôto, regôrde un peu qui qu’est là ! Sont là les aminches !
- En même temps Jojo, m’aurait étonné qu’ils soient pas là
Mais une femme se fait remarquer dans la foule, un mohawk dressé sur la tête. Celle qui a fait ses débuts à la WFA récemment Christina Von Eerie
- Ca fait plaisir de vous voir, les gars… J’ose espérer qu’on puisse s’entendre, même si vous avez l’autre hippie avec vous… Non pas qu’elle me dérange hein, mais disons que j’ai pas les mêmes goûts qu’elle, la Mimi…
- Non, au contraire, on serait heureux de t’accueillir punkette, même si je pense qu’on aurait des soucis entre vous deux…
- Ah bon ? Vladimir, que dirais tu d’un combat ce soir, sur ton ring d’entraînement, entre Mimi et moi… On peut animer cette soirée de pochtrons, non ?
- Tu as rrraison… Mimi… MIMI !!!! Que toi dirrre, pour animer la soirrrée, d’affrrronter camarrrade punkette ?
- Tu sais, mon ami, que je ne recule jamais devant un combat, tant qu’il est dans les règles…
- Bien alorrrs… Ce soirrr, mes camarrrades, un match entrrre Mimi Dashwood, membrrre de l’EOC, Et Chrrristina von Eerrrie, invitée de ma soirrrée…
Match simple : Mimi Dashwood (Clown Bastard) vs Christina Von Eerie (TManiac)
L’entrée des deux femmes sur le ring ne dure qu’une poignée de secondes… Et le combat commence… Et Mimi n doute pas et porte des coups de poing dans la face de Christina ! Réponse de la punkette qui lui porte deux atémis, puis un Headlock suivi d’un coup de pied violent dans le dos ! Premier tombé 1… 2… et non, Mimi se relève vite. Christina envoie son adversaire dans le coin et lui allonge deux coups de coude mais se fait contrer, juste pour lui en renvoyer un… Christina lui balance un coup de pied dans le ventre et l’envoie de l’autre côté du ring avant de lui balancer un vicieux coup de pied dans la face… Et Belly to Back Suplex par Christina ! 1,2 et seulement 2 ! Christina relève son adversaire et Snap Suplex ! Mimi se relève difficilement alors que Christina est déjà debout et lui envoie un vilain coup de poing dans le ventre. Elle la prend et la plac en Tree of Woe ! Trois coups de pied et un coup de poing plus tard, Mimi arrive à la contrer avec un Hurricanrana sorte de nulle part ! Christine est groggy mais a le reflexe de contrer en envoyant Mimi par-dessus les cordes sur le palier du ring. Mimi envoie un coup de pied dans le ventre de la punkette, puis un second, mais Christina la contre et tente de l’attaquer à travers les cordes, mais elle se fait contrer en tombe en ringside. Mimi essaye de prendre de l’élan mais se fait contrer et atterrit face la première sur la bordure du ring. Christina en profite pour lui porter un Heabutt puis lui frapper le crâne contre le Ringpost, avant de lui asséner un atémi puis de lui frapper la tête contre le bord du ring. Mimi est de retour sur le ring alors que Christina remonte, et elle en profite pour lui porter un Mid-Dropkick, puis un Clothesline, mais Christina se relève pour un Headbutt, puis un Spinning Chop, et enfin un Enzuigiri… manqué ! Mimi en profite pour Spinning Headscissors puis un Rinning Facebuster ! 1,2 et… 2,5 !!! Mimi tente un Eat Defeat mais se fait contrer et DOWNWARD SPIRAL !!!! Le tombé est effectué ! 1,2 et 2,999 ! Mimi se dégage in extremis ! Christina retente le tombé, toujours 2 ! Les deux femmes sont au sol, échange de coups de poings, de coude, de tête, et Christina est en difficulté mais elle arrive à porter un coup de genou à son adversaire qui prenait son élan dans les cordes , mais Mimi la contre à nouveau et prend de l’élan dans les cordes… Elle part pour un Headscissors mais se fait contrer… DOUBLE UNDERHOOK FACEBUSTER !!!! Le tombé est pris… 1…2…3, Christina Von Eerie remporte ce match d’exhibition !
- Beau combat, punkette, maintenant tu dois prouver que tu mérites de te joindre à nous… Moi, le nain, avec le russe et le transs’, on attend de voir ce dont tu es capable à No Way Out, si tu es capable d’assurer l’égalité des chances , comme Mimi, au niveau de division féminine… On compte sur toi….
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 23:47
PROMO APA
Rappel des faits : Les APA, en train de se dorer la pilule à la Villa Colon, ont eu besoin d'un peu d'exercice en vue de leur match au Royal Rumble, et ont décidé d'attaquer une tribu rebelle locale. Or ces derniers, le Front de Libération Nationale de la Cenation, les ont capturé et leur appliquent les pires tortures inimaginables, comme leur verser de l'eau plate sur la tête ou casser des bouteilles devant eux… les monstres !
Sara Del Rey, lunettes de soleil et regardant l'horizon du ciel azur et de la mer un peu moins bleue, décrocha, ce qu'elle ne fit pas par gaieté de coeur, comme son soupir le souligne. Aussitôt sur un écran apparut Vince McMahon.
-Sara ! Bon Dieu de Bon Dieu ! Mais où êtes-vous ?
L'envie de répondre « dans ton cul » à ce fichu PDG constamment sur son dos lui vint à l'esprit. Elle en sourit, mais s'abstint.
-Bonjour M. McMahon. Je suis sur la route. J'arrive près des côtes caribéennes. Je vois la villa Colon. Seulement ?! Dépêchez-vous un peu ! Et vous avez contacté les mercenaires dont je vous ai parlée ? -Oui. -Et ? -Je n'ai pas besoin de mercenaires. Juste de Betty. -QUOI ?! VOUS Y ALLEZ A DEUX ?!
Le vieux Vince maugréa. Deux femmes pour affronter une armée de fans de Cena sans loi ni pitié ? Décidément, il ne comprendra jamais les gouignottes. Sara savait que sa réaction, mélange de confiance et d'arrogance, déplaisait au vieux schnok et s'en amusa de la situation. Le principal était de gagner du temps.
-Si vous m'appelez, c'est qu'il y a un problème avec les remplaçants de Carlito et de Joe ? -Le problème, c'est qu'ils sont nuls ! -Meu ! J'trouve qu'ils ont plutôt assurés contre les Super Justice Brotherhood et pour le match de qualification. Pour des lutteurs locaux, ils sont pas mal du tout ! Et franchement, vous avez vu une grosse différence lorsqu'ils ont tournés les segments ? On n'y a vu que du feu, j'vous dis ! -Mais le public va le remarquer tôt ou tard… Et puis ils vont défendre les titres par équipe des vrais APA contre du plus gros calibre ! Et j'vous parle même pas de Wrestlemania ! Si jamais on apprend que les APA ont été remplacés par des lutteurs locaux à qui on a foutu une perruque afro sur l'un et fait engrosser l'autre lors d'une opération chirurgicale de délipposuccion, on sera la risée du catch ! On sera obligé de mettre la clé sous le paillasson ! -Vous êtes difficile ! Je trouve que pour des catcheurs miros, ils se débrouillent très bien ! Et puis ce sont les plus gros catcheurs alcoolos du comté ! Franchement, la pêche fut miraculeuse. -Ouais ouais… En attendant, grouillez-vous de trouver les deux vrais bouffons !
Fin de la communication. Le vieux était en rage, Sara aussi. Non seulement ces zouaves étaient partis en vacances sans nettoyer le bar, mais en plus ils ont le culot de disparaître pendant la Road to Wrestlemania. Du coup, Sara a usé de toutes ses forces pour trouver des remplaçants à ses managés, ou bien leurs titres seront perdues. Et ça, c'était hors de question. Sara avait deux maris de cousines par alliance du côté de sa grand-mère paternelle qui avait fait judo en troisième. Bien que Français, ils étaient sympathiques et parlaient presque couramment anglais. Sara, par désespoir de cause, les fit venir. Et sa bonne étoile veilla sur elle : les deux hommes, bien qu'amateurs, se débrouillèrent fort bien, David Tombstone, du Star Rating List, leur attribuant pour leurs deux matches 3,5/5, remarquant toutefois que « Carlito semble s'être enrobé et Samoa Joe a au contraire maigri. Heureusement, ils boivent plus qu'avant ». Le GANG cependant se montra de plus en plus insistant, et si les APA, les vrais, ne sont pas à Mania, ils perdront le titre. Sara devait tout faire pour gagner du temps.
Cette occasion en or permit à Sara d'aller à la recherche de ses deux amis. Aux dernières nouvelles, les deux se prélassaient à la Villa Colon. Sara allait enquêter avec l'aide de Betty, sa sulfateuse que lui a offert son père à 11 ans pour qu'ils puissent aller pêcher la truite.
Bien que les deux maris de cousines par alliance du côté de sa grand-mère paternelle faisaient l'affaire, la manageuse des APA voulut quand même que Carlito et Samoa se magnent le fion et participent au moins à Wrestlemania. Elle allait leur foutre une bonne correction, la sulfateuse allant lui permettre de passer ses nerfs dans le salon de la villa. Sara ignorait pourtant la dangerosité de la mission, croyant naïvement que Carlito et Samoa Joe jouaient à dormir et boire. Rah ! Et elle est sure qu'ils ne sont même pas entrainés ! Ca allait chier pour eux ! Mais la pauvre Sara ignorait que sur l'île caribéenne, Samoa Joe et Carlito étaient toujours détenus par le Front de Libération Nationale de la Cenation, la FLNC, le groupe qui terrorisait toute une population avec leurs dogmes hypocrites et leurs concepts étranges à base de vitamines à dire, de prières à manger et autres Hustle, Loyalty and Respect sauf quand t'aimes pas la gueule d'un mec. Brrrr…. Rien que d'écrire cela, j'en ai des frissons.
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C'était là où furent enfermés nos deux amis. Attachés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ils subirent les pires tortures que l'espèce humaine eut sorti de son effroyable esprit : douche tous les jours, cinq fruits et légumes par jour, séances DVD du best-of de Cena avec ce casque qui empêche les yeux de cligner, shopping pour aller s'acheter pantacourts, casquettes et autres t-shirts aux goûts criards, prise de stéroï… de vitamines, et surtout ! SURTOUT ! Pas une goutte d'alcool ! Même pas la moindre goutte de vinaigre ! Rien qui n'ait fermenté ! Nos deux héros tinrent bon, mais petit à petit, bien loin de leur régime habituel, ils avaient changés. Surtout Carlito. Le Caribéen commençait à s'habiller de lui-même en membre de Cenation et à faire des U can't see me devant son miroir. Il avait tellement changé que les autres membres le laissèrent en liberté, n'ayant qu'un bracelet électronique à sa cheville, quand il n'était pas dans sa cellule. Dans la cellule devant lui, se trouvait son compère Samoa Joe, qui se lamentait de voir la situation dans laquelle ils se trouvaient. Mais ce n'était pas cela le pire. Ce n'était même pas le fait qu'il ait perdu son accent si charmant et particulier à cause de ces horreurs qu'on lui infligeait. Le pire, c'est quand Sara les retrouvera ! Quel savon ils vont prendre ! Mais en attendant, se dit dans un soupir le gros Joe, nulle Sara à l'horizon. Que ce ciel bleu. Bleu comme l'eau. À vomir.
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Pendant ce temps, Sara arriva à la villa. Quelle désordre ! Et les garçons n'ont bien sûr rien rangé ! Elle les appela mais ne répondirent pas. Coup classique, se dit-elle. Ils sont surement planqués. Mais Sara eut beau fouillé l'intégralité de la baraque, nul trace des APA. Elle remarqua également un bien étrange prospectus, posé sur la commode. C'était une pub pour une sorte de club local, ou plutôt une secte dédiée à John Cena. Cette secte s'appellait le Front de Libération National de la Cenation. « Etrange, se dit-elle, leurs principes indiquent qu'ils refusent toute goutte d'alcool. Cela n'est pas normal... » C'est vrai que cela n'est pas normal du tout. Les APA avaient pris pour habitude de renvoyer à coups de pied dans le derche tous ceux qui prônaient et qui imposaient une vie sans alcool, après avoir préalablement fait manger à l'illuminé ledit prospectus. Avec une bonne dose d'alcool. Souvent de l'alcool à brûler, le même que M'an Joe prenait pour repasser ses nappes. Bref, ce n'était pas le genre de la maison de laisser trainer ce genre de publicité.
-RENDEZ-VOUS, SARA DEL REY ET PRESENTEZ-VOUS SANS ARMES ! VOUS ÊTES ENCERCLEE !
La manageuse regarda à la fenêtre. Une cinquantaine d'hommes de la Cenation, comme celui qu'elle avait vu sur le prospectus, se tenaient de la maison, tenant en joue la maison. Une chance, Sara ne se sépare jamais de Betty lorsqu'elle est en mission. Elle prit le mégaphone que Carlito utilisait pour communiquer avec son grand-père, celui qui est un peu dur de partout et surtout d'oreille. Heureusement, il n'était pas endommagé (le mégaphone, pas le grand-père, suivez un peu!)
-SARA DEL REY, RENDEZ-VOUS ! JE VOUS DONNE UNE MINUTE POUR SORTIR LES MAINS EN L'AIR ET SANS FAIRE D'HISTOIRE. -ET SANS MÊME DIRE « S'IL VOUS PLAIT ! » ? C'EST COMME CA QUE PARLERAIT CENA ?
Le chargé du mégaphone de la Cenation regarda ses collègues aux alentours, l'air perplexe. En guise de réponse de la part des soldats, il n'obtint que des regards approbateurs ou des haussements d'épaules. Il reprit la parole.
-SARA DEL REY, RENDEZ-VOUS S'IL VOUS PLAIT ! -JAMAIS ! -SARA DEL REY, VOUS ÊTES ENCERCLEE ! SUIVEZ-NOUS SANS FAIRE D'HISTOIRE, S'IL VOUS PLAIT, ET IL NE VOUS SERA FAIT AUCUN MAL ! -NON, C'EST MOI QUI VOUS ENCERCLE, BANDE DE CHIENS GALEUX !
Cette fois, les soldats furent tous perplexes.
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Dans les locaux du Front de Libération Nationale de la Cenation, L'Enorme (qui avait perdu quelques kilos) entendit un bruit. De peur, il se réfugia dans le coin de sa cellule. Quel sort allait-il lui être réservé encore ? Regarder les meilleurs matches de Cena ? Ecouter ses pires promos hypocrites ? Assister à une conférence sur qui c'est le plus fort entre Cena avec le t-shirt orange et Cena avec le t-shirt vert ? Ecouter son themesong en continu pendant 5 heures avec visionnage de tous les abandons sur STFU ? Ou pire : voir porter des Altitude Adjustement sur des caisses de Côtes du Rhône comme la dernière fois. Ces salauds n'avaient vraiment pas de coeur ! Mais ce n'était pas pour lui que venaient les gardes. Ils vinrent pour Carlito qui, totalement drogué à l'eau plate et au chou vapeur bio de la cantine, était devenu presque comme eux, un légume cenaesque.
-NOOON ! QU'ALLEZ-VOUS LUI FAIRE, SALES MONSTRES ?! IL A ASSEZ SOUFFERT ! -Calme-toi mon gros, Carlito va nous suivre pour qu'il soit bien présentable pour le chef.
Samoa Joe tenta bien de retenir son ami, devenu l'ombre de lui-même, mais les barreaux l'en empêchèrent, ce qui fit bien rire les gardiens. Une fois partis, le champion par équipe maudit ses fichus barreaux ! Ah si seulement, il avait une goutte d'alcool dans le sang, il aurait pu les tordre comme qui rigole. Malheureusement, il ne pouvait rien faire que de regarder son acolyte sombrer dans la sobriété et espérait que Sara revienne vite, et pas trop en colère.
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-BLBLBLBLBL ! -Tu vas me conduire où ils sont maintenant ?! -Oui ! Mais par pitié, cessez de me mettre la tête dans la fosse sceptique !
Mais en guise de réponse, le malheureux eut de nouveau la tête dans la fosse sceptique. Sara avait ce côté joueur et cette espièglerie qui faisait tout son charme.
- « Cessez de me mettre la tête dans la fosse sceptique, madame Del Rey, s'il vous plait ! » -Cessez-de-me-mettre-la-tête-dans-la-fosse-sceptique-madame-Del-Rey-s'il-vous-plait-je-le-referai-plus-pardon! -Bien, ton nom ? -Darren-Young-Madame-Del-Rey ! -Ok, mon p'tit Darren ! En route !
Cet étrange duo, où l'homme était tenu en joue par Betty, quitta la villa. Si la baraque des Colon n'avait subi aucun dégât, on ne peut pas en dire autant des hommes de la Cenation. Tous massacrés à la sulfateuse. Les uns après les autres. Il faut dire que, conformément à leur principe numéro 14 « la branche armée de la Cenation ne sera armés que comme des collégiens », les membres de la Cenation n'étaient armés qu'en muscles, en lance-pierres et autres sarcabanes faits à partir d'effaceurs, ce qui facilita grandement la tâche de Sara. Grâce à l'aide de Darren, elle comptait bien récupérer ses deux affreux jojos.
*
**
-Mon Carlipoto ! Qu'est-ce qu'ils t'ont fait !?
Carlito ne répondit pas à la question de son pote. Revenu dans sa cellule, il était cette fois, habillé du dernier t-shirt à la mode de Cena et de sa ernière casquette, celle avec la petite hélice dessus. Totalement lobotomisé, il regarda Samoa Joe avec un air bovin. Le Caribéen savait-il seulement qui était la personne en face de lui ? Soudain, les gardes qui les surveillaient se mirent au garde-à-vous. Le Samoan le vit. HULK HOGAN !
-Hin ! Hin ! Hin ! Hin ! Oui, Samoa Joe, c'est bien moi ! Hulk Hogan ! Tu as l'air surpris de me voir. -Ben euh… un peu ouais ! Je pensais voir John Cena. -Oh mais tu l'as devant toi ! -Lui ? Mais c'est Carlito ! -Non, sombre cretin ! Je veux dire que c'est moi !
Joignant le geste à la parole, Hulk Hogan s'arracha la peau de son menton ! Un masque ! Mais c'est JOHN CENA !
-HIIIIII ! -Et oui, mon cher Joe ! Je suis la seule et unique personne ! -Oh c'est pour ça que Hogan ne vieillissait jamais ! -Et oui ! -Et moi qui croyait que c'était les injections de botox ! -Hin ! Hin ! Hin ! Non ! -Mais alors ? Cela veut dire que vous faites Hogan depuis les années 80 ! Vous étiez à peine né ! -Oh que si ! Je suis sur Terre depuis 1803 ! -Hein ? -Vois-tu, sur la planète Krypton, une année correspond à trois millénaires pour vous. -Krypton ?! Mais alors, cela veut dire que… -Oui, j'ai les mêmes origines que Superman ! -Diantre ! Cela explique beaucoup de choses ! Mais pourquoi faites-vous tout cela ? -Vois-tu, Joe, je ne suis pas du genre à dévoiler mes plans comme le premier méchant crétin venu. Mais comme je sais que personne ne viendra vous sauver, je me dis « pourquoi pas » ? En fait c'est très simple : je suis né pour offrir une vision idéale du père qui prend soin de ses enfants. De tous les enfants du monde. Le catch était alors fait pour moi. Mais après que la WFA ait racheté la WWE, des images paternalistes du parfait Américain disparurent plus. J'ai du jouer les dépressifs pour survivre. Mais cela en était assez. Depuis, j'ai fomenté ma vengeance pour que les faces de la WFA n'ait que de pères de famille honnêtes et propres sur eux. Je ne pouvais laisser des individus tels que vous donner une mauvaise image du face. Mais rassurez-vous, vous et bien d'autres derrière suivront. D'ailleurs, je vais bientôt laisser rentrer chez vous. Vous allez retrouver votre bar, qui sera un salon de thé, et vous recevrez vos clients bien éduqués avec une chemise propre et un pull sur les épaules ! -NON ! PAS LE PULL SUR LES EPAULES ! -Hin ! Hin ! Hin ! Comme si tu pouvais faire quoique ce soit ! Bonne soirée, Monsieur Joe. J'ai très hâte de retrouver les aventures des SS! -Les SS ? -Votre nouveau nom d'équipe : les Sobres Sympathiques ! -NOOOOON ! PAS SOBRES ! -Hin ! Hin ! Hin !
John Cena repartit, accompagné des gardes et laissant Samoa Joe en position foetale dans un coin de sa cellule. Carlito, aux abonnés absents, grand sourire niais qui illumine son visage poupon, s'assit sagement sur son lit. Mais soudain, une tête familier à Samoa Joe, qui sanglotait dans le coin, apparut à la fenêtre de Carlito. Il s'agissait de Sara Del Rey ! Grâce à la gentillesse de Darren Young, qui au cours de la ballade forcée a compris que la Cenation, c'était le mal et qui a décidé de refaire sa vie comme sosie officiel de John Cena (pas le catcheur, l'acteur) pour des productions de Nollywood et que l'on ne verra plus de toute la promo, et qui lui avait indiqué le chemin et la fenêtre des prisonniers, la manageuse a pu, grâce à ses cours de CM2 d'escalade, grimper le long du mur menant à la piaule de Carlito. Et pour la première fois depuis bien longtemps, le visage de Samoa s'éclaira.
-Sara ! -Joe ! Carlito !
Mais Carlito ne réagit pas. Il se contente de tourner la tête vers Del Rey et de lui dire :
-Madame, ceci est une propriété privée ! Veuillez retirer vos bras de ma chambre ou j'appelle la sécurité ! -Carlito ? -Sara ! Ils l'ont totalement lobotomisé ! -Mais ! Ton accent ! -Perdu aussi ! Parce que je n'ai plus bu une goutte d'alcool depuis longtemps ! -MADAME ! VEUILLEZ PARTIR DE MA FENËTRE ! -Raah ! Mais Carlito c'est moi, Sara ! -C'est inutile, Sara… Il est *gloups* John-Cenaisé. -John-Cenaisé, tu dis… -MADAME ! A TROIS J'APPELLE LA SECURITE ! -Hmmm… John-Cenaisé… -Un ! -Ca me fait penser à un truc… -Deux ! -SARA ! CASSE-TOI D'ICI BORDEL ! CE COUILLON VA TE SIGNALER ! -Tr... -AU SECOURS ! AU SECOURS ! JE SUIS UNE JEUNE FEMME EN DANGER DE MORT ! IL ME FAUDRAIT UN SUPERHEROS AMERICAIN POUR QU'IL ME SAUVE DE CETTE SITUATION PERILLEUSE ET QU'IL SOIT AIME PAR TOUS!
D'un bond, Carlito se leva.
-JE SUIS UN SUPERHEROS AMERICAIN ! JE VAIS VOUS AIDER MADEMOISELLE !
Pensant pouvoir tordre ou même arracher les barreaux de sa fenêtre, le Caribéen donna tout ce qu'il a, en vain. Mais Sara réussit à s'accrocher au cou de Carlito et lui fout dans le bec une bouteille de chouffe qu'elle avait pris à la villa et qu'elle avait accrochée à sa ceinture. La prise d'alcool forcée surprit Carlito qui n'eut d'autre choix que de boire cul sec le liquide. Sara sentit que le corps du champion par équipe glissa et s'écroula à terre ! La manageuse ne dut sa survie qu'à un réflexe étonnant où elle s'accrocha à la dernière seconde aux barreaux. Seul Samoa la voyait en difficulté mais ne put rien faire !
-SARA ! JE NE PEUX PAS BRISER CES BARREAUX ! -Bordel de merde ! Tu parles d'un superhéros… Joe ! Attrape !
Dans un second réflexe tout aussi étonnant, Sara parvint à attraper une autre bière accrochée à sa ceinture, à la jeter suffisamment fort et assez précisement pour qu'elle atteigne la cellule du gros Joe, au prix d'une énième glissade.
MAIS SAMOA JOE A CHOPE LA BOUTEILLE ! IL A ARRACHE LE BOUCHON AVEC SES DENTS ET L'A BU D'UNE TRAITE !
-AAAAHHH ! CHA VA MIEUX ! CH'AI ENCORE CHOIF, MAIS C'EST D'JA CÔ !
Et dans la seconde qui suit, Samoa Joe entreprit d'arracher avec sa force WFAesque les barreaux de sa cellule en fonçant dedans, d'entreprendre la même action pour arracher ceux de la piaule de Carlito, de broyer lesdits barreaux en une boule de fer, de la jeter dans le mur de Carlito, ce qui provoqua une brèche d'environ 2m08 sur 92cm, suffisamment grande pour récupérer Sara et la mettre en sécurité sur le sol, le tout bien entendu sans le moindre bruit.
-CHARA !, dit l'Enorme en serrant sa manageuse dans ses bras. Oh cha ch'est chouettos qu'tu soués v'nue sauver not' couenne ! Et pis t'as même penché à ram'ner du liquide ! -Tiens, Gros, régale-toi ! Moi, je m'occupe de Carlito. -Hélache, ch'ai pas trop quoué faire pour ce gôrs-là. 'Vaut mieux l'laisse comme çô ! SNIRFL ! T'ôs une boutanche de manzana ? J'aime pô trop çô, mais c'est en son zonneur. -Tiens, Gros. On le récupérera toute à l'heure.
L'Eléphantesque, en bon gentleman malgré ces circonstances difficiles, laissa les premières gorgées à Sara, avant d'entreprendre de finir la bouteille cul sec. Au fur et à mesure, le glouglou dans la gorge encore asséchée du Samoan se fit de plus en plus sonnant et à la dernière gorgée, Samoa Joe s'arrêta.
-J'te dédice lô dernière gorgée, grand ! A toué ! -Si tu me la dédie, Gros, passe-la moi au lieu de faire des discours.
CARLITO ! IL EST FINALEMENT REVENU PARMI LES SIENS !
-Bon sang, j'ai un mal de crâne… passe-moi la manzana, tu veux ? -CARLITO, dirent ses deux amis en se jetant sur lui. -Hey ! Qu'est-ce qui vous prend ? Et où est-ce qu'on est ? Et pourquoi je porte une casquette à hélice ? -Tu t'souviens d'rien, mec ? -Parole, L'Enorme.
Samoa Joe se lança alors, pour Sara et Carlito, dans la narration de toute cette folle aventure. En guise de précisions, Del Rey expliqua comment la WFA géra leur absence. Pour les APA, ç'en était trop ! Il était temps de passer à l'action ! Samoa Joe avait ses muscles, Carlito la bouteille de manzana vide et Sara Betty. Ca allait chier des bulles carrées.
Pendant ce temps, dans la salle de repos du Front de Libération Nationale de la Cenation, José et Roger échangèrent des nouvelles autour d'un café décaféiné.
-Et sinon, ta petite passe son code ? -Elle se débrouille comme une chef ! Je suis très fière d'elle. Sinon tu pars où en vacances ? -On m'a dit le plus grand bien du Turkménistan Oriental ! -Il paraît que c'est très beau là-b…
Betty venait de mettre un terme à la conversation. Grâce à l'effet de surprise, les APA parvinrent à prendre rapidemment contrôle de l'ensemble de la zone, à grands coups de déflagrations et d'explosions. Prévenus de l'attaque et que rien ne pouvait être fait devant des alcoolos revanchards armés, John Cena décida de prendre la fuite dans sa Renault-R4 avec option fusée, laissant ses généraux affronter la vendetta du trio de choc, rejoindre leur créateur, dire bonjour au Triangle des Caraïbes… bref, Cena laissa ses généraux mourir. Samoa Joe, énervé comme un taureau dans un public le jour d'une corrida, fonça dans tout ce qui bouge et actionna malencontreusement le bouton d'auto-destruction. Heureusement, nos trois héros partirent lunettes de soleil sur le nez, style très cool digne des blockbusters, dos au FNLC qui venait de connaître ses dernières heures. Dans sa Renault-R4, John Cena, lui aussi dos à l'explosion, décolla son visage et dévoilà l'identité de… FANTOMAS ! Il déclara à voix haute et seul « Nous nous retrouverons, les APA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! »
*
**
De retour sur leur bâteau qui les ramenait à la maison, après avoir nettoyé de fond en comble la villa Colon de toutes ces tâches de sang, et sous l'oeil vigilant de Sara et de son terrible rouleau à patisseries, les APA profitèrent de ses quelques instants pour se remettre de cette folle aventure.
Sous le soleil des Caraïbes, Carlito se demanda à voix haute :
-Dites, vous croyez que nous allons les revoir, ces mecs de la Cenation ? -Penches-tu, Grand, 'sont trop occupés à s'laver les oreilles, pis à prendre leurs vitamines, lô. -Et nous, on va aussi prendre des vitamines ! Santé, dit Sara en leur tenant des pressions de Pilsner Urquell, grâce au bar installé sur le bâteau.
Les trois amis rigolèrent en trinquant, mais il ne savait pas encore qu'à 120 kilomètres de là, dans son sous-marin, Fantomas préparait sa revanche…
Les APA parviendront-ils à arriver à temps pour No Way Out ? Sinon leurs remplaçants vont-ils battre Ted DiBiase et Paul de Burchill sans trop ridiculiser leurs adversaires ? Qui se cache derrière le masque de Fantomas ? Darren Young va-t-il faire carrière à Nollywood ? De quelle couleur est un caméléon quand il se regarde dans la glace ? Sérieusement, Matt Pokora avait le plein emploi à son époque ?
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Dim 15 Mar - 23:58
Promo Finn Bàlor : Genesis
-Bien. Essayons encore une fois, s’il-vous-plaît. - Je ne suis pas sûr de vouloir continuer. Je ne me sens pas très bien, je n’arrive pas à me souvenir. Et puis d’ailleurs, qui êtes-vous ? -Allons, pas de défaitisme et de mauvais esprit. Tâchez simplement de rester concentrer sur le passage dont nous voulons parler, et occultez tout autre détails superflus. Il n’y a que cela qui nous intéresse. - Si vous le dites… -Très bien. Reprenons. Vous vous étiez arrêté à votre retour au pays il y quelques mois, après votre mission dans une zone de guerre. Continuez à partir de là. - D’accord.
Après avoir servi 6 mois en Irak en tant que sniper, on m’a enfin démobilisé et autorisé à rentrer chez moi. J’étais heureux, j’allais enfin retrouver ma famille. Que ce soit ma femme et mon fils, ou encore mes parents, j’étais très content de les revoir. Mais vous savez ce que c’est, on ne peut oublier ce qu’il s’est passé au front. Ce que j’ai vu, ce que j’ai dut faire, toutes ces vies perdues… Il a été très dur pour moi de revenir à une vie normale après cela. Les faits de la vie quotidienne n’avaient plus la même saveur pour moi. Faire comme si de rien n’était, simuler un intérêt, et reprendre ma vie d’avant. Je n’y arrivais pas, je ne pensais qu’à une chose : retourner à la bataille. Vous savez, quand vous êtes en mission, vous partagez chaque instant avec d’autres soldats de votre garnison. Très vite, ils deviennent vos camarades avec qui vous rigolez et vous tissez des liens d’amitié. Et puis tout bascule. La réalité de notre présence en ces lieux hostiles nous rattrape. Vous vous battez pour un but bien précis, et vous ne contestez rien. Car on ne peut refuser d’appliquer des ordres donnés par des hauts-placés, qui sont bien en sécurité au pays, c’est connu. Alors vous vous taisez, et vous faites le job. Seulement, ce job-là ne ressemble à aucun autre. Mon job, c’était d’ôter la vie à des civils, qui tentaient d’interférer au bon déroulement de notre programme. Ils avaient peur de nous. Ils ne comprenaient pas notre présence, et agissaient eux-aussi pour la contrainte. Et moi, je me devais de leur tirer dessus, pour ne pas qu’ils viennent tuer mes camarades. Car la guerre c’est ça. Tue-moi avant que je ne te tue. Mais on ne veut pas mourir. Même après avoir vue autant d’horreur qu’on ne pourrait l’imaginer, une part de vie s’accroche en vous. On ne veut pas mourir… Et il en est de même pour ces gens qui font le même métier que vous. Vous tenez à eux, autant qu’ils tiennent à vous. Vous partagez votre quotidien, et êtes témoins de ces actes inhumains. Chacun lutte pour survivre, pour protéger sa propre personne. Mais il est inconcevable d’assister à la destruction d’un de ces hommes. Peu à peu, vous vous liez à eux. Ils ne sont plus de simples collègues comme on en trouve dans un bureau d’assurance. Ils deviennent vos frères. Ceux pour qui vous mettriez votre vie en jeu, car vous ne voulez pas affronter le lendemain sans eux à vos côtés. Ils sont la seule et unique raison de vous accrocher au quotidien. La famille et les amis, on y pense chaque jour, au début. Mais vous savez, le courrier n’arrive parfois que trop tard. Regardez des photos vous réconfortera au début, mais après ? Ils sont à des milliers de kilomètres de vous, et vivent une vie paisible. Bien sûr, ils n’ont jamais souhaité votre départ. Mais ça aurait été pour moi égoïste de rester chez moi à m’occuper de mon jardin, pendant que vous voyez d’autres hommes, dans les journaux ou à la télévision, quitter leurs domiciles pour s’engager sous les drapeaux. Je ne pouvais me résoudre à autant de lâcheté. Et puis, je n’ai jamais été quelqu’un qui restait facilement en place. Ma vie de tous les jours m’ennuyait profondément. Il me fallait trouver un sens à mon existence. Offrir ma vie à mon pays, voilà ce que je voulais à l’époque.
-Vous êtes donc repartis, pour une nouvelle mission. Racontez-moi comment cela s’est passé, et quels ont été vos sentiments. Votre famille a-t-elle soutenu ce choix ? - Jusqu’au moment de repartir pour de bon, je lisais la tristesse sur leur visage. Mais ils n’en disaient rien, car ils comprenaient ma volonté d’engagement. Mais j’étais tiraillé de les abandonner une nouvelle fois…
Je ne supportais plus mon quotidien, car je ne me sentais plus vivant. Vous savez, se lever le matin, prendre un petit déjeuner en famille, puis emmener son fils à l’école. Pour ensuite passer ses journées à tondre la pelouse, ou promener le chien au parc. Je ne suis pas fait pour cette vie-là. Laisser des frères d’armes risquer leur vie, alors que moi je lisais tranquillement la page des sports ? Quand vous avez connu l’action, les montées d’adrénaline au son des balles qui fusent tout autour de vous, des explosions qui viennent briser le silence au petit matin, vous ne pouvez plus vous en passer. Cette sensation de faire quelque chose « d’utile » pour votre pays, tout en sachant qu’il s’agit de l’acte le plus horrible que l’être humain soit capable. Tuer. Je ne pouvais plus m’empêcher de prendre part à ces batailles. A cette époque, nous progressions rapidement en terrain ennemis, nous remplissions de plus en plus de missions, et on nous promettait les honneurs après notre retour. On allait toujours plus loin, nous prenions plus de risques, mais qu’importe, dans ces moments-là, vous vous sentez invincible. Et puis un jour, en rentrant au campement, le facteur militaire m’attendait devant ma tente. J’étais fatigué après une grosse journée, mais je savais ce que signifiait sa présence. Il allait m’apporter des nouvelles de ma famille. Un gros paquet. A l’intérieur, beaucoup de photos. Ma femme, mes parents aussi. Ils avaient fêtés leur anniversaire de mariage, et ils auraient bien aimé que je sois là. Ils avaient l’air d’être tous en grande forme, j’étais donc soulagé. Mais je me souviens encore, au fond cette boite, quand j’ai trouvé ce cadeau de mon fils. Un collier de pâtes. La fête des pères était passé, alors forcément. Rien d’original, mais un sourire s’est dessiné sur mon visage. Le plus déchirant fut le petit mot qui allait avec. « I need my dad »… Je n’ai pu contenir mes larmes. Vous savez, des moments de faiblesse, on a pas le droit d’en avoir quand on est soldat. Parce que la faiblesse entraîne la mort. Au front, la moindre inattention se paye avec le plus cher des tributs. Mais là, je tenais entre mes mains ce collier, et cette carte de mon enfant. Que devais-je faire ? Mon enfant appelait au secours de son père, mais je savais pertinemment que ma place était ici. Que ma seule raison d’exister était de tenir un fusil, et d’assurer la survie de mes frères.
-Et c’est ensuite que c’est arrivé ? - Oui, exactement. Ensuite, les évènements ont basculé…
Je n’arrivais plus à me détacher de cette lettre. Je ne cessais de pleurer. Il me devenait chaque jour plus dur d’assurer mon poste, l’appel de ma chair étant puissant. Et un jour, alors que nous devions prendre le contrôle d’une cité dite à risques, pour ensuite la sécuriser, les choses ont dérapés. J’avais pris place sur le toit d’une maison avec un autre soldat, en hauteur, pour surveiller les lieux. Les autres arrivaient en convoi. Nous avions des véhicules. Bien sûr, la discrétion devait être maximale, pour être certains de remplir les objectifs attendus. Tout se passait bien, la progression était bonne au sol, et je ne voyais personne dans mon viseur. Le village semblait déserté depuis bien longtemps, dévasté par les combats. Toutefois, nos informations signalent la possible présence de terroristes. Nous étions donc bien concentré, conscient qu’il était capital de réussir. Et c’est alors que je le vis.
- L’enfant ?
Il était là, seul au milieu de la rue. Il était apparu sortant d’une maison, et se présentait sur le seul axe qui traversait le village. Il portait un maillot très ample. Nous soupçonnions qu’il ne dissimule des explosifs. Mais je ne savais plus quoi faire. Ni même comment respirer d’ailleurs. Cet enfant était là, apeuré par une situation qui le dépassait complètement, et utilisé à des fins horribles. Mais il me rappelait mon fils, qui à l’autre bout du monde jouissait d’une liberté totale. Alors que ce pauvre petit être devait être sacrifié au profit de politiques qui ne réclament que des résultats probants à longueur de journée ? Il m’était impensable d’appuyer sur la gâchette de mon arme. Mon équipier était désemparé lui aussi. Il regardait à travers ces jumelles, mais la sueur coulait de son front. Pourtant, nous avions le sang glacé par la décision que nous devions prendre. Et si cet enfant n’était pas une menace ? Et s’il se trouvait simplement au mauvais endroit au mauvais moment ? J’informais alors les unités qui continuaient à se déployer au sol, de la présence de ces individus. La seule réponse que j’ai eue ? Que j’étais maître à bord, que je devais prendre la bonne décision. Mon cœur s’est alors arrêté de battre. J’ai eu la sensation de contrôler chacun de mes mouvements, alors qu’en réalité, je ne pouvais m’arrêter de trembler. Tout est ensuite allé trop vite. Le temps de confirmer un visuel, il était déjà trop tard. Un courant d’air avait soulevé le vêtement de l’enfant, révélant une ceinture d’explosif. Mon équipe était arrivée à son niveau. Ensuite ? Une déflagration. Puis plus rien. Le chaos. L’enfant avait été visé par un homme situé sur un autre toit. Puis des tirs de roquettes, et de fusils. Des corps, partout, gisaient au sol. Mon collègue était allongé à côté de moi, un léger trou de sang sur le front. Abattu. Moi-même, je ressentais une intense et indescriptible douleur sur mon flanc. Un débris d’explosion m’avait déchiré l’abdomen. Je perdais pied. Pendant que ma tête tournait, je ne cessais de revoir cet enfant au milieu de la route, quelques secondes avant qu’il n’explose. Il m'avait fait perdre mon discernement. Des hommes étaient morts à cause de mon manque de lucidité. Je ne me le pardonnais pas. Puis, je revoyais le visage de mon propre fils. Courage, papa rentre bientôt à la maison.
-Et ensuite ?
Ensuite. Je me suis réveillé dans une chambre. J’étais couché, des pansements recouvrant mes blessures. Elles avaient été soigné, par je ne sais qui, je ne sais quand. Toutefois, ce qui m’intriguait le plus, c’était cette blancheur. Je ne pensais pas à me demander si femme ou mon fils me manquait. Non. Mes yeux fixaient se blanc à perte de vue. Tout. Les murs, le sol. Blanc. Même la lampe de chevet. Et si au final, j’avais finis par décéder, et que je me trouvais au paradis ? Si, comme chaque membre de mon équipe, j’avais perdu la vie ce jour-là ? J’étais perdu. Je ne ressentais qu’un sentiment trouble à l’intérieur de moi. Et puis il est entré. Un homme. Violent contraste. Un Men in black. Vous.
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L'idée m'est venu (très) tardivement. Je pose un peu le background de l'homme ici, le développement du personnage se fera dans de prochaines promos. C'est court, néanmoins j'espère que ça vous plaire
Bon Brute & Truand Head Booker
Messages : 929
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Lun 16 Mar - 0:39
La session de promos est désormais terminée, à part, bien entendu, pour ceux qui ont demandé une rallonge de temps et qui ont jusqu'à mardi soir.
Franchement, merci à tous car ce fut une excellente session, qui va VOUS réserver des surprises pour le PPV prévu dans une semaine! On s'est bien régalés à les lire, et peut-être que nous vous dirons ce que nous en avons pensé.
Maintenant, gentlemen, à vos books! Je rappelle qu'il y a encore 4 matches de disponibles pour booker!
Nak Pénélope du forum
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Lun 16 Mar - 1:12
Mine de rien la promo de Showtime pour Super Eric, je trouve qu'elle est originale et recherchée. Un vrai effort.
je n'avais pas vu un tel esprit d'innovation à la WFA depuis la promo de Ted DiBiase que j'avais fait en postant une image de MasterCard Gold.
TheStraightedge17 Grand Slam Champion
Messages : 3093 Age : 31 Localisation : Denver, Colorado. Humeur : Franklin, Michael ou Trevor ?
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Lun 16 Mar - 10:57
JGabriel68 a écrit:
Après avoir servi 6 mois en Irak en tant que sniper, on m’a enfin démobilisé et autorisé à rentrer chez moi. J’étais heureux, j’allais enfin retrouver ma famille. Que ce soit ma femme et mon fils, ou encore mes parents, j’étais très content de les revoir.
#Hunico aime ça.
Aralar EC3
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Lun 16 Mar - 16:36
Promo Brodie Lee
Parking de la WFA, J-6 avant No Way Out , 11 heure du matin.
Mister Money In The Bank, Brodie Lee, avance lentement en direction de son camion, il a sa tête des mauvais jours et la mallette reliée à son poignet gauche par une épaisse paire de menottes. La camera se positionne dans on dos et affiche maintenant le véhicule de la nouvelle recrue du gang. Sur le coté droit de la remorque est tagué un large "You sold out !!!", mais le lutteur ne semble pas s'en soucier outre mesure. S'approchant du camion il jette un regard blasé en direction de son pare brise, celui ci arbore maintenant une masse plantée en son centre, ainsi qu'une signature aussi courte qu'assumée : #BBB.
Depuis peu Brodie Lee est pris en chassé par deux factions : Les anti-Gang qui le considère comme un vendu, et une autre, plus négligeable, dirigée par Candice Lerae, qui est persuadée qu'il pourrait connaître l'identité du mystérieux "He". Il avait pourtant tenter d'expliquer à la furie blonde, qu'il s'en foutait de ce "He", et l'avait poliment foutus dehors. Mais visiblement elle n'était pas du genre à lâcher l'affaire…. Parfois il se disait qu'une bonne claque dans la gueule résoudrais tout… Mais Brodie n'est pas ce genre d'homme, dans le fond il a des principes… Et force est d'admettre que la blonde n'avait pas entièrement tort…. Quand il en avait parlé à McMahon, le vieux avait pété un câble, vociférant qu'une diva n'avait pas à s'en prendre au futur champion. Sur le coup Brodie s’était marré, puis rapidement la rumeur est revenu à ses oreilles, la blonde était en tôle…
Il y avait vraiment quelques chose de pourris à la WFA, et maintenant Brodie était dans l'engrenage… Depuis l'annonce officiel du vieux, il ne pouvais plus se regarder dans le miroir, non pas qu'il le faisait régulièrement, mais l'idée était là… Cependant il devait le faire, ce ne serait qu'une mauvaise passe, bientôt il remettrait d'aplomb son camion, et reprendrait sa vie...
Une voiture rutilante viens se garer à quelques mètres du Big Rig, et David Hart Smith en descend avant d'interpeller Lee :
- Hey Brodie !
Le routier jette un œil désabusé à son ancien rival et continue sa route, mais rapidement le Roi lui agrippe le bras.
- Alors c'est ça ta solution pour atteindre les sommets ! Te ranger aux cotés du gang ! Ces ordures qui ne peuvent gagner sans tricher ! Et après tu vas parler d'honneur et de fierté !
- Fais pas chier Davy-boy…
DH Smith force alors Lee à se retourner ! Les deux hommes se font maintenant face et s'observe, mais le roi ne se démonte pas!
- Tu sais très bien comment ça va finir ! Le gang finiras par te bouffer ! Tu vas devenir comme eux ! Une crevure abrutie par le pouvoir !
Les derniers mots du Roi sont littéralement craché au visage du barbu, qui perd patience et envoie un violent coup de boule à Smith. Le canadien vacille et se fais immédiatement rattraper par Lee qui le projette directement contre la voiture ! David retombe lourdement sur le capot et l'impact se répand le long du pare brise qui s'étoile immédiatement. Lee observe froidement Smith avant de lâcher :
- Tu n'es qu'un gosse Davy-Boy ! Tu ne sais pas comment les choses fonctio…
Toujours affalé sur la capot de sa voiture, David Hart Smith se redresse péniblement, tout en se massant l'épaule et coupe la parole de Lee :
- Peut être bien Brodie, peut être bien… Mais moi je reste fidèle à mes idées !
Une fois de plus la colère s'empare du visage de Lee et il se précipite sur Smith ! Le canadien s'écarte de justesse et évite ainsi le Big Boot de Mister MITB ! Cette fois ci le pare brise vole en éclat lorsque la botte de Brodie le traverse ! DH Smith est sur pied et il utilise le capot pour se jeter sur Brodie Lee ! Clothesline ! Les deux hommes retombe lourdement sur le bitume et le canadien matraque Mr MITB a grand coup de poing au visage ! Le premier coup fais jaillir un filet de sang ! Lee est touché à l'arcade ! Brodie Lee encaisse la correction sans vraiment chercher à se protéger ! Au huitième impact le sang s'est maintenant répartie sur toute la partie droite de son visage, et il se décide enfin à réagir, il agrippe fermement la poignée de sa mallette et viens frapper Smith au visage ! Le coup sonne sourd, et décroche immédiatement Smith ! S'aidant de la voiture, Lee parviens à se relever et observe maintenant Smith au sol, il s'avance lentement vers lui, le sourire au lèvres, mais se ravive finalement. A l'entrée du parking, sont apparus Lesnar et Hunico, les deux hommes s'avancent en courant vers la scène.
- Tu devrais décamper, si tu arrives pas à me battre en un contre un, tu feras encore moins le poids contre eux et moi…
Smith se redresse péniblement, et jette un nouveau regard de dédain à Brodie Lee, puis remonte en voiture avant d'activer la marche arrière.
- Arrête cet enculé !
Hunico a pris de l'avance sur Lesnar et hurle maintenant sur Brodie Lee en lui pointant Smith du doigt. Le mercenaire du gang termine sa course face à Brodie et le dévisage.
- Tu n'aurais pas dû le laisser partir cabrón ! Tu es vraiment…
Brodie Lee repousse légèrement Hunico, en lui répondant sèchement :
- Me donne pas d'ordre !
Brock Lesnar s'interpose, repoussant Hunico et faisant à son tour face à Brodie Lee !
- Oublie pas pour qui tu bosse Brodie !
- Big Rig ne roule que pour Big Rig !
Hunico reprend la parole, tout en restant en retrait cette fois.
- C'est finis tout ça amigo, maintenant tu roule pour le gang. Je vais t'expliquer un truc simple, et très lentement pour que tu comprennes bien… Ce qui est bon pour Randy est bon pour le gang et donc pour nous… On aurait pû tabasser Smith et lui livrer sur un putain de plateau d'argent !
- J'ai pas besoin d'aide pour m'occuper de Smith! Et encore moins de lécher le cul d'Orton pour pouvoir me payer des putes !
- Allons allons messieurs, un peu de calme !
Une voix féminine affirmée, détourne immédiatement l'attention des trois hommes qui font volte face. Une jeune femme, blonde comme les blés, et arborant un tailleur on-ne-peut-plus strict s'avance alors vers eux. Rapidement elle tend une carte en direction de Brodie Lee et devant l'absence de réaction elle enchaîne :
- Bien, je me présente, je suis Maitre Emilia Watson, je suis chargée par Monsieur Vince McMahon de m'assurer que vous honoriez vos rendez vous du jour.
- Pour ?
La jeune femme dévisage Brodie, et désigne consécutivement ses cheveux sa barbe et ses vêtements avant de répondre :
- ça… Pour commencer tout du moins….
Un léger sourire apparaît dans la barbe hirsute du routier.
- Tu sais que je pourrais t'avoiner le museau Blondie ?
- Certes, mais je sais aussi que vous ne le ferez pas… Et j'ajouterais même que si par hasard l'idée de me fausser compagnie vous venait en tête, je pourrais utiliser cette clause de votre contrat.
Brodie Lee attrape le papier maintenant tendu par la jeune femme, le consulte rapidement, renâcle en guise de contestation, et finis par lâcher :
- Très bien, laissez moi juste trente secondes…
Il s'écarte de la jeune femme et crache au pied de Hunico un énorme glaire avant de lui glisser :
- Dégage de là avec ton pote, vous pourrissez mon espace vitale.
La blonde renfonce les lunettes sur son nez et s'exclame :
- Monsieur Lee ! Monsieur McMahon m'a également demandé d'être vigilante à ce sujet…
- Ta gueule toi...
Sans un mot de plus et sous le regard outrée de l'avocate, Brodie grimpe dans son camion. Il en ressort après plusieurs longues minutes, une bière à la main, et une cigarette entre les lèvres. Sans se démonter elle lui arrache la clope de la bouche.
- Ne faites pas l'enfant, nous avons suffisamment perdus de temps !
Elle indique alors une petite citadine garée à quelques mètres de là, sur le parking. Sans un mot Brodie Lee rejoint la voiture, et s'y installe tant bien que mal, en repoussant au maximum le siège passager vers l'arrière. L'avocate le rejoins rapidement et s'installe à son tour en voiture. Après quelques seconde la citadine quitte le parking…
[…]
Le soir même, le camion de Brodie est entouré de journaliste qui guettent furieusement le moindre signe de vie du nouveau membre du gang. La news s'est répandue comme une traînée de poudre, Lee devrais apparaître avec son nouveau look ! Sur les coups de 22 h la voiture de l'avocate fais son apparition sur le parking, et les journalistes se précipitent à sa rencontre. La citadine est cabossé et rayé, sa conductrice à les traits tirées, et son assurance du matin semble avoir laissé place à une immense fatigue. Rapidement Brodie s'extrait du véhicule, hirsute, sale, et surtout hilare. Il se penche à la fenêtre de la voiture et s'adresse alors à l'avocate :
- Merci pour la balade blondie, et encore désolé pour la voiture.
Puis comme pour ponctuer sa phrase il tape sur le toit du véhicule, provoquant la chute de l'aile avant droite et du phare gauche
- Brodie ! une petite question pour WFA magazine, le site WFA.fr annonçait une sens de relooking, elle a été annulé ? Pourquoi la voiture de Me Watson est dans cette état ? Vous avez essuyé une attaque des anti-Gangs ? S'il vous plait monsieur Lee !
Le lutteur se tourne vers le journaliste et hausse les épaules, avant d'ajouter :
- J'ai de nouvelles grolles, tu veut que je les essuie sur ton costard pour les tester?
Le journaliste lève les bras en guise d'apaisement et recule dans la foule. Brodie Lee détourne le regard et retourne paisiblement vers son camion….
Dans sa voiture, l'avocate sors son téléphone et compose nerveusement un numéro avant de porter l'appareil à son oreille. :
- C'est moi, l'opération relooking de Lee est un échec, il a détruit le salon de coiffure, le coiffeur et ma voiture… Je vous envoie la facture et ma démission au plus vite...
Bureau de la WFA
Randy Orton repose violemment le combiné puis arrache le téléphone de sa prise murale avant de le balancer à travers la pièce ! Stéphanie McMahon, dans la pièce voisine demande timidement :
- Un problème Randy ?
- Ouais c'est Lee qui commence déjà à foutre la merde ! Ce matin il s'est embrouillé avec Hunico et Brock, et maintenant il nous fais perdre des ronds ! Je l'avais pourtant dit à ton père ! Je lui avais dit que ce bouseux nous apporterait que des emmerdes !
- Détend toi Randy, papa sait ce qu'il fait…
- Ton père il me casse les couilles a ce mêler de mes affaires !
Orton viens de se lever et balance maintenant l'écran d'ordinateur qui ornait son bureau !
-Du calme Rand…
- Non je me calmerais pas ! Il est en train de planter le gang avec sa lubie pour les big men ! On avait déjà Lesnar ! On arrive sur Wrestlemania et il va nous... Hey coupe moi cette caméra bordel !
La main d'Orton se pose sur l'objectif de la caméra et l'image se coupe….
TManiac Champion
Messages : 2306 Age : 32 Localisation : Les Eyrié Humeur : En travaux
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mar 17 Mar - 20:02
Promo Drew McIntyre
Avec le recul, je me dis que peut-être, sûrement même, j’aurai dû m’en apercevoir plus tôt… J’ose espérer que ce renouveau soit, à coup sûr, bon pour moi, sans quoi je n’aurai plus qu’à déposer les armes de ma famille.
Aucun doute n’est permis… Si j’ai osé faire mon retour, c’est pour me prouver que je peux le faire… Prouver quelque chose aux autres ? A quoi bon, l’avis des autres ne m’intéresse pas, je vis comme je le sens, au gré des voyages, des saisons, des évènements qui ponctuent la vie d’un homme. Des épreuves, oui j’en ai vécu depuis ce premier passage… Et c’est dans ces souvenirs que je puiserai ma force pour atteindre le sommet de la chaîne alimentaire.
*****
Juin 2013, retour aux affaires. Je reviens dans une sombre salle de boxe de Glasgow pour un show exhibition… 30 personnes dans la salle, aucune ambiance. Ce qui vous change après avoir quitté la WFA. Mon adversaire du soir est un illustre inconnu, Shane O’Fife qu’il se fait appeler. Tout se passe bien, les sensations sont bonnes jusqu’à ce stupide Leg Drop. Ça pète. C’est mort. La hanche se disloque, le match s’arrête. Dire que jusque-là, j’étais toujours sorti du ring par mes propres moyens, et ben ce soir, c’est foutu.
Le problème c’est qu’en parallèle, les finances diminuent et après avoir vu plusieurs spécialistes, impossible de les payer, donc le couperet tombe : démerdes-toi.
Mon agent de l’époque connait un gars, qui connait un gars, qui connait un médecin, un allemand, une espèce de référence qui est interdit d’exercer, allez savoir pourquoi… D’après qu’il aurait fait des expériences sur des femmes enceintes à une époque. Un vieux médecin, au moins 90 piges, tout tremblant, qui parlait un sabir germano-anglo-franco-italien, comme un mec qui aurait voyagé de par le monde et qui ne saurait même plus quelle langue il parle à la base.
On commence à se voir, deux fois par semaine, puis trois, puis tous les deux jours. Et plus ça va plus je douille. Le docteur me fait chier. Avant lui, je m’asseyais, on faisait le diagnostic, j’avais un traitement et c’était bon. Lui, il me faisait braire. Et le pire, c’est qu’il me racontait ses « exploits » dans l’armée nazie, qu’il a été capturé par les Français, qu’il s’est évadé, et cette histoire je l’ai entendue cent, deux cents, cinq cents fois, à chaque fois la même chose. Et un jour, je claque la porte. Je fais un emprunt et décidé de me faire traiter normalement, quitte à me foutre dans la merde.
*****
Ouais, ce souvenir, il me motive à fond, ce soir, forcément, comme à chaque fois, je penserai à cette hanche.
- Match dans 5 minutes
Ce soir, on me la fera pas encore une fois à l’envers… C’est un renouveau qui s’annonce, un retour aux sources. Je suis pas là pour plaire aux fans, je suis pas là pour qu’on me balance des fleurs. Je suis là pour montrer que j’ai mérité mes titres partout où je suis passé, que ce soit à la WWE, à la EVOLVE, et même à la WFA la première fois.
***
Citation :
*Ding! Ding! Ding!
Roberts : The following contest is scheduled for one fall, and is for the WFA Television Championship!
Roberts : Introducing first, from El Paso, Texas, weighed in at 224 pounds, he's the current Television Champion, Chavooooo Guerreroooooooooo!!
Le Mexican Warrior arrive, la tête légèrement baissée, ceinture autour de la taille. Le public ne sait toujours pas comment l'accueillir, oscillant entre les huées et les acclamations. Chavito ne tourne pas la tête pour jeter un oeil sur les fans, il continue de marcher droit devant, avec le regard sombre. Il entre sur le ring, puis donne sa ceinture à l'arbitre, et attend son adversaire.
Roberts : And now, ladies and gentlemen, it's time to take a look at your three choices for the Chavo's opponent!
Trois images se succèdent alors sur l'écran géant, chacune rappelant l'un des trois choix possibles. Ensuite, les résultats s'affichent sur l'écran. On peut lire :
Drew McIntyre : 50 %
Jeff Hardy : 32 %
Cody Rhodes : 12 %
Roberts : And introducing the challenger, from Ayre, Scotland, weighed in at 254 pounds, «The Sinister Scotsman», Drew McIntyre!!
L'Ecossais pénètre dans l'arena, accueilli par de vives huées de la part des fans. Il s'avance sur la rampe d'entrée... mais... ? Qu'est-ce que... ? Oh non ! Cody Rhodes suivait Drew sans que ce dernier s'en aperçoive... et The American Desillusion a profité d'être passé inaperçu pour le prendre en Inverted Facelock, et exécuter le Cross Rhodes ! Le public, outré par ce geste, conspue l'ancien TV Champion. Guerrero, lui, ne fait que regarder le spectacle, imperturbable,. Rhodes va alors chercher un micro, près de la table des commentateurs.
[...]
Cody ne tente pas le tombé. Il semble à bout de souffle et se dirige à son tour, lentement dans un coin du ring. Il y grimpe encore plus lentement. Il part une nouvelle fois pour un Diving Moonsault. Quelle prise de risque ! Il s’élance… mais Chavo est debout ! Il attrape son adversaire ! Cody est sur le dos du champion et Gory Bomb ! Qui passe ! Chavo monte dans le coin le plus proche, salue la foule qui exulte et Frog Splash ! Un, deux, trois ! Chavo a réussi à conserver son titre ! L’arbitre lui rapporte son titre qu’il lève bien haut dans le ciel, se tenant tout de même les côtes ! Il a réussi à conserver son titre malgré les frasques qui auraient pu le gêner.
La chanson de Chavo est alors coupée par celle du Sinister Scotman qui arrive, micro en main. « C’est pas terminé Chavo ! J’aurais dû avoir un match ce soir… et les officiels me l’ont accordé ! Prépare toi à perdre ton titre ! Ce qui était à toi… sera à moi maintenant » !
Chavo n’en croit pas ses oreilles mais un officiel, tout de noir vêtu, fonce sur vers le ring et glisse un mot à l’arbitre. Ce dernier prend la ceinture des mains du champion TV puis ordonne à Chavito de se placer dans un coin du ring. Le public conspue l’écossais qui monte sur le ring, sourire arrogant sur le visage. Les huées accroissent encore lorsque McIntyre fait le signe de la ceinture autour de ses hanches. La cloche sonne, le match peut commencer ! Chavo qui pourrait s’enfuir n’est pas du genre à refuser un tel challenger et fonce sur son adversaire. Mais l’écossais profite de son allonge pour sécher le champion TV d’un big boot en pleine face. McIntyre enchaîne avec un tombé. Simplement deux. L’écossais n’en revient pas et hurle un « what » retentissant. Cependant, il ne lâche pas son adversaire. McIntyre place alors Chavo en position de DDT… et Future Shock DDT ! Qui passe ! L’écossais enchaîne avec le tombé. Un… deux… trois… non ! Chavo a réussi à se dégager une nouvelle fois ! Quelle résistance ! C’est incroyable !
McIntyre cependant reste calme cette fois. Il relève son adversaire et le remet en place pour un second Future Shock. Toutefois Chavo parvient à se dégager. Il saisit un bras de son adversaire et porte une clothesline. Il répète le mouvement trois fois avant de lâcher son adversaire. Chavo monte alors au sommet du Turnbuckle le plus proche. Frog Splash ! Esquivé par l’écossais ! Ce dernier relève son adversaire… et nouveau Futur Shock DDT ! McIntyre fait un nouveau tombé… un, deux et trois ! Cette fois c’est gagné ! Victoire de l’écossais qui devient le nouveau champion TV !
Le Sinister Scotman saisit la ceinture… mais ne célèbre pas sa victoire. Il se contente, sourire arrogant sur les lèvres de repartir vers les coulisses, sans un regard vers son adversaire ou la foule. Cette victoire lui appartenait et il ne comptait la partager avec personne.
JR : Oh non ! C'est pas vrai ! Chavo semblait enfin avoir retrouvé un peu de paix avec lui-même après s'être débarrassé de Cody ! Un scandale !
Matt : Cody avait raison ! Chavo n'a plus son titre ! Quelle bonne nouvelle ! Maintenant, Shane va enfin pouvoir le virer !
JR : Mais... vous avez oublié que Chavo a signé un nouveau contrat récemment ?
Matt : Et merde...
Bryan : Intéressant. Les deux hommes qui viennent de combattre semblent si tourmentés, si torturés dans leur cerveau... qu'en penses-tu Mark ?
Henry : En effet, ce genre de comportement est l'idéal pour amener la réflexion sur soi-même.
Bryan : Hum... je demande à en voir encore de leur part.
***
Des gains de titre comme ça, j’avoue que c’est pas ce qui te donne de la crédibilité par la suite, mais ce soir-là j’ai ravalé ma fierté et j’ai attaqué un homme à terre… Non pas que j’en sois pas fier, mais faut avouer que ça reste moyen comme gain de titre… Les conneries, c’est fini, l’opportunisme, c’est le passé, aujourd’hui les titres que je gagnerai, moi, Andrew Galloway, je les gagnerai à la sueur de mon front, et je me fais la promesse d’atteindre le sommet de la WFA… Un par un, je les battrai. De Bryan à Steen, de Kozlov à Morrison, Lesnar et autres Rollins, plus personne n’est à l’abri du Highlander
- Drew, entrée dans 30 secondes
Ce soir, c’est le grand soir. Out le match lors du premier show, c’est le début des choses sérieuses. C’est peut être un Dark Match, mais beaucoup y sont passés, et beaucoup y ont gagné.
Une marche, puis deux, puis trois, et Drew McIntyre entre sur la scène… No Way Out 2015… Le renouveau !
Clown Bastard Communiste à bonnet
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mar 17 Mar - 20:08
TheStraightedge17 a écrit:
JGabriel68 a écrit:
Après avoir servi 6 mois en Irak en tant que sniper, on m’a enfin démobilisé et autorisé à rentrer chez moi. J’étais heureux, j’allais enfin retrouver ma famille. Que ce soit ma femme et mon fils, ou encore mes parents, j’étais très content de les revoir.
#Hunico aime ça.
Encore une bidasse ! Génial...
JGabriel68 Hall Of Famer
Messages : 4907 Age : 29 Localisation : Atlanta, GA
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mar 17 Mar - 21:34
Clown Bastard a écrit:
TheStraightedge17 a écrit:
JGabriel68 a écrit:
Après avoir servi 6 mois en Irak en tant que sniper, on m’a enfin démobilisé et autorisé à rentrer chez moi. J’étais heureux, j’allais enfin retrouver ma famille. Que ce soit ma femme et mon fils, ou encore mes parents, j’étais très content de les revoir.
#Hunico aime ça.
Encore une bidasse ! Génial...
J'ai des idées sur le personnage, mais je n'arrivais pas à les mettre par écrit. Ça viendra, faut que je fasse mûrir le truc. Donc on ne s'affole pas, je l'ai mentionné, ceci n’est qu'une promo pour raconter le passif de Bàlor, ce n'est pas sur ça que je veux aboutir.
Clown Bastard Communiste à bonnet
Messages : 7182 Age : 34 Localisation : Pays Catalan
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mar 17 Mar - 21:41
JGabriel68 a écrit:
Clown Bastard a écrit:
TheStraightedge17 a écrit:
JGabriel68 a écrit:
Après avoir servi 6 mois en Irak en tant que sniper, on m’a enfin démobilisé et autorisé à rentrer chez moi. J’étais heureux, j’allais enfin retrouver ma famille. Que ce soit ma femme et mon fils, ou encore mes parents, j’étais très content de les revoir.
#Hunico aime ça.
Encore une bidasse ! Génial...
J'ai des idées sur le personnage, mais je n'arrivais pas à les mettre par écrit. Ça viendra, faut que je fasse mûrir le truc. Donc on ne s'affole pas, je l'ai mentionné, ceci n’est qu'une promo pour raconter le passif de Bàlor, ce n'est pas sur ça que je veux aboutir.
Ouais, ça reste un troufion de plus. "Ouin je voulais pas tuer des enfants pour du pétrole" et bah fallait rester chez toi à faire du body-painting et finir tes études de philo' connard !
Putain c'est si compliqué de faire un gimmick d'homme kangourou VRP Gaulliste ? De l'originalité merde !
JGabriel68 Hall Of Famer
Messages : 4907 Age : 29 Localisation : Atlanta, GA
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mer 18 Mar - 0:25
Clown Bastard a écrit:
Putain c'est si compliqué de faire un gimmick d'homme kangourou VRP Gaulliste ? De l'originalité merde !
Hey Aralar, encore une idée de repackaging pour Brodie
Showtime VIP
Messages : 6880 Age : 30 Localisation : Under a six sided ring Humeur : Aqueuse
Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mer 18 Mar - 7:24
On a jamais eu de Kangourou à EoC en plus!
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Flying Panda Glorieux Ursidé
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mer 18 Mar - 12:17
Showtime a écrit:
On a jamais eu de Kangourou à EoC en plus!
Manque plus qu'un dauphin et on pourra faire une feud Flipper vs Skippy avec le gamin de Daktari en arbitre.
François 5 Time World Pronostic Champion
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Mer 18 Mar - 23:44
House Show Inter brand de la WFA. J-8 avant WFA No Way Out.
L’ambiance est électrique, la soirée se passe comme à l’habitude lors d’un show de la WFA, parfaitement, du moins pour les fans. En coulisses, les superstars pensent leurs plaies, les house show se suivent à un rythme effréné, période Wrestlemaniaesque oblige. La compagnie sillonne le pays pour contenter tous les fans en manque de tickets pour le plus grand show de l’année, le seul problème est niveau physique. Les Superstars sont surbookées, en ayant parfois deux matchs par jour. Dean Ambrose est un de ceux-là, des contractures partout et quelques petits bobos superficiels. Les officiels ayant remarqué les problèmes physiques de leurs lutteurs ont décidé d’écourter leur match et de les laisser parler à la place. Juste décision. Du moins pour certains. Le Lunatic Fringe, lui n’a pas le droit à la parole, il est mal vu depuis quelques semaines au sein de la fédération. On lui reproche une attitude quelque peu négative à l’endroit des dirigeants. Il se sent floué, à tort pour certains et à raison pour d’autre. Ceux qui sont dans le camp de l’ex Bad Mood Miracle n’osent pas franchement élever la voix de peur de suivre le chemin d’Ambrose. Les noms sont pourtant importants, pas moins que Jericho, Cesaro, Brodie Lee et quelques autres se sentent sur la sellette. Cesaro et Brodie Lee sont ceux qui s’en sortent un peu moins bien, bien que le deuxième cité ne détienne la mallette, le Graal pour devenir champion. Storylinement parlant, les grands bouleversements sont de rigueur, comme chaque année. Mais tout va revenir en place très vite une fois les bookers remis de leurs émotions. Les frustrations seront passées et Wrestlemania sera une énorme réussite. Preuve en est, ce soir Dean Ambrose aura même droit à parler de son match à No Way Out, le Gauntlet Match entre Bray Wyatt, Goldust et Christian qualificatif pour l’Elimination Chamber comptant pour le Championnat du Monde Poids Lourd. L’heure est venue, Ambrose se dirige vers le rideau micro en main, bien décidé à ouvrir son cœur et laisser vivre ce match à travers les fans présents dans l’arena.
Le décompte résonne dans la salle, la foule est en délire, aux premières notes de 12 Stones le public se tourne vers le tron et accueille Ambrose comme il se doit. Malgré son passage à vide, il continue d’amasser des fans, il fait le tour du ring et tapant la main des fans qui lui tendent. Accélérant le pas, il rentre dans le ring levant son micro bien haut au-dessus de sa tête signifiant qu’il va parler, les fans le WFA, bien élevés, baissent le ton de leurs cris pour laisser parler Dean. Il porte le micro à sa bouche.
Bordel que ça fait du bien de pouvoir à nouveau vous parler. Je ne suis pas friand des nouvelles technologies, oui l’avez remarqué, je profite donc de ces moments offerts pour discuter avec vous. Vous l’avez remarqué, c’est pas la grande forme ces derniers, temps, depuis que j’ai croisé la route de Wyatt, c’est la déchéance, j’avoue que j’y suis pour un grosse partie mais je ne mérite pas ça. Non je ne vais pas cracher sur les dirigeants, non. Je suis pas un mec comme ça. Quand j’ai quelque chose à dire, je le gueule dans la tronche du mec que j’aime pas, je cause pas dans son dos. Des faux culs y’en a déjà suffisamment sur terre pour ne pas en rajouter un, et quelle grande gueule qu’il a. Mais chaque règle à son exception n’est-ce pas ?
Le public exulte, lui qui aime tant entendre des anecdotes croustillants sur ce qui se passe en coulisses alors que les officiels se jettent des regards interloqués. Un petit vent d’affolement circule en backstage alors que les superstars sont devant le petit écran à l’affut d’une parole juteuse. Vous voyez, dans la vie y’a des méchants et des gentils, jusque-là, rien de nouveau certes Mais dans le monde de la lutte y‘a énormément de personnes qui ne pensent qu’à leur gueule. Dans le roster aussi, on est tous plus ou moins chacun pour sa gueule, à moins qu’il n’existe quelconque relation familiale entre deux ou plusieurs, c’est du chacun pour soi et ça tout le monde l’a bien compris. C’est ce que les dirigeants appellent la concurrence, un si long mot pour se foutre de notre tronche et nous faire chier de la plus belle des manières. On sait très bien que tout est décidé presqu’un an à l’avance mais j’ai envie de faire bouger les choses et je ne suis pas le seul c’est pour ça que …
Ambrose continue de parler dans son micro duquel plus aucun sort ne semble sortir, il tapote dessus et constate qu’il est éteint, il le lance par-dessus son épaule et quitte le ring, sachant très bien que les paroles qu’il allait sortir auraient créé une grande vague de remous contre lui et d’autres. Il glisse quelques mots aux spectateurs le long du genre, je voulais faire évoluer les choses ou j’ai voulu offrir de la nouveauté.
Une fois repassé le rideau, Dean est encerclé par les officiels qui lui demandent des explications auxquels Dean ne semble répondre que par un haussement d’épaules. Dean observe les personnes autour de lui sans pour autant leur répondre, il avale toutes les questions, mimant mimique après mimique suivant le genre de question. Après de longues minutes d’interrogatoire infructueux, Ambrose ricane et se fraie un chemin vers les vestiaires mais il est très vite rattrapé pas Stephanie McMahon qui recommence la rengaine et la litanie de questions. Ambrose utilise à nouveau la même technique et ne daigne pas répondre à la fille de Vince. Furieuse, elle promet à Ambrose d’obtenir des réponses très vite mais Ambrose se paye à nouveau sa tête cette fois de la plus belle des manières en mimant scrupuleusement les expressions de Steph. La colère monte, Steph devient rouge écarlate et les paroles douces mais franches laissent place aux hurlements féminin. Ambrose est fier de lui, comptant faire pareil qu’avec les autres officiels, il tente se partir mais elle le retient par le bras. Dean ne semble pas très heureux de s’être fait arrêter ainsi et il se décide à ouvrir la bouche pour lui intimer de le lâcher immédiatement.
Je crois que je peux résoudre vos problèmes à vous deux d’un seul coup.
Steph et Dean se retournent et découvrent Trent Barreta fraichement douché et changé.
Je sais ce qui est passé par la tête de Dean, c’est passé par la mienne de nombreuses fois mais moi au contraire j’ai su me taire et faire face sans broncher. Je crois que je peux aider Dean à résoudre ses petits problèmes et ainsi résoudre les tiens Steph.
Et pourquoi te laisserai-je résoudre mes problèmes Trent ? Je crois que je suis la seule habilitée à résoudre les problèmes d’ego dans les rangs de ma compagnie.
Et puis moi j’en ai rien à foutre de tes conseils Barreta.
Ambrose secoue son bras et l’étreinte de Steph lâche, il quitte alors les deux autres et entre dans le vestiaire pour se changer. Steph secoue la tête et soupire alors que Trent se rapproche d’elle fait signe que tout va s’arranger.
Mais il ne s’agit pas de problèmes d’égo, Dean est juste légèrement frustré de par sa position actuelle. Je ne peux qu’appuyer ses dires, je suis sur le même bateau. C’est la déchéance, plus rien ne va dans le sens ou ça allait auparavant. La roue tourne pour sûr. Je compte bien à nouveau l’arrêter et si je peux entraîner Dean dans mon sillage et ma spirale positive, ça pourrait lui faire du bien.
Je vois, tu crois donc avoir plus d’autorité que moi ? C’est le comble ça.
Evidemment que non. Je veux juste t’éviter des soucis supplémentaires, c’est pas simple de faire tourner une compagnie pareille et des petits graviers sur le long chemins ce n’est pas nécessaire. Tu pourrais à nouveau me faire confiance, comme dans le passé, n’ai-je pas été World Heavyweight Champion il y a de ça quelque temps ? Tout en le devenant dans le Main Event de Wrestlemania. Une sacrée preuve de confiance. Alors recommence et laisse-moi gérer ça. En plus avec Dean, on est un peu de la même famille professionnelle si je peux dire ça comme ça.
Très bien, si tu parviens à convaincre cette tête dure, je te laisse faire mais je ne tolèrerai plus une telle prise de position. Au prochain écart, la sanction sera directe et tu pourrais en faire partie également, tu vois un truc du genre à une suspension, un gel du salaire ou même pire, je te laisse imaginer.
J’en prends la responsabilité, j’aime relever ce genre de challenge. Après ça, je compte me focaliser sur No Way Out et sur Wrestlemania pour prouver à quel point cette compagnie peut compter sur moi et ne pourra plus se passer de moi dans un futur proche.
Trent remercie Steph et la laisse seule en entrant dans le vestiaire, il tombe nez à nez avec Dean, sac sur le dos et les clés de voiture en main.
Attend Dean, laisse-moi t’expliquer pourquoi je suis intervenu. Ta situation, je la connais pas cœur, je te rappelle que je suis un ancien World Champion, et que là, je ne suis plus rien. Je vais me battre pour obtenir une chance au titre que j’ai perdu. Et on pourrait même se retrouver dans le même match à No Way Out. Ce n’est pas en faisant ce que tu as fait ce soir que tu augmentes tes chances de participer à ce match. Tu fais même l’inverse. Là, ta côte est au plus bas. Tu as autant de chance de gagner que tu n’en as de découvrir de l’or dans les murs de cette aréna. Je me suis porté garant pour toi, donc nos destins sont liés désormais. Tout ce que tu fais impacte sur ma carrière et vice versa. Tu veux gagner des titres à nouveau ? Tu dois alors être irréprochable. Avoir un bilan parfait, montrer de la bonne volonté et surtout ne pas aller à contrecourant. Tu dois montrer patte blanche. Avoir un bilan hyper positif. Tu sais combien de temps qu’il a fallu pour avoir une chance au WHC ? Plus de 2 ans, c’est long mais ca en valait la peine.
Tu as juste fait l’imbécile pendant 2 ans pour te retrouver dans le Main Event de Wrestlemania, pas très glorieux. Tu es un pantin, une personne qu’on moule pour en faire ce qu’on veut. Depuis que je suis arrivé j’ai été champion Tag Team, et eu de nombreuses chances au titre Hardcore, j’ai marché droit, sans vague. Ca m’a amené juste ça. Je ne vais pas continuer à faire le gentil toutou pour encore essayer de gagner le titre Hardocore Je veux plus et le seul moyen c’est de remuer tout et de redistribuer les cartes, c’est ce que j’ai envie de faire, et c’’est la première chose que j’ai fait aujourd’hui, c’est le début d’une nouvelle ère
A part te prendre une suspension ou un remerciement, c’est tout ce que tu vas choper. On n’obtient rien en forçant la main, tu dois saisir les opportunités et jouer le coup à fond.
Pour pouvoir saisir quelque chose, il faut m’en laisser l’occasion, ça fait 2 mois que je vois tous les autres sortir promo sur promos pour vanter leurs louanges et mettre en avant leur match alors que moi, je suis censuré sans la moindre explication, tu vois le genre …
Je sais, c’est pareil pour moi, on n’est pas dans les plans sur le court terme. C’est notre métier qui veut ça, tu n’as pas la parole mais tu as bien un math à No Way Out, c’est le seul moyen que tu as pour impressionner les gens et montrer que tu mérites l’exposition que tu demandes. Tu ne vas peut-être pas tout exploser et devenir champion du monde au prochain PPV, je te l’accorde mais ce n’est que le début de l’histoire, qui si tu joues bien le coup, te mènera à quelque chose de plus gros. J’ai pas été dans la course au titre mondial en claquant des doigts. J’ai appris à fermer ma gueule et accepter, peut-être ce que tu ne sais pas faire assez. Tu comprends ce que je veux dire ?
Tu crois que je vais faire le larbin encore des années juste pour satisfaire la grognasse qui me paye ? Je ne vais pas lui faire ses quatre volonté, c’est mal me connaitre. Je suis impulsif et c’est ce qui plait à tout le monde, ce cote imprévisible.
Mais tu ne comprends pas, il te faut du plomb dans la cervelle mon gars. Ce que tu as fait ce soir, plus jamais. Tu te tiens à carreaux et tu fais ce qu’on te dit sans ronchonner. Et la peut-être que tu seras dans le casting du match de championnat, là tu pourras être imprévisible et montrer ce que tu vaux à tout le monde, impressionne les bonnes personnes et récolte les lauriers une fois la soirée terminée. Ouvre ton esprit, voit plus loin que le bout de ton nez. Tu excelle dans quoi ? Le Hardcore, montre cette facette de toi, vends toi. Pose tes couilles sur la table et ne regrette rien. Le travail paye toujours.
Et tu crois qu’en me censurant, c’est me donner l’envie ?
Oui, tu dois te nourrir des contre temps pour avancer. On rumine énormément quand on est entravé, tu penses à tout ce que tu pourrais dire et tu formules tout ça dans ta tête, tu le répète inlassablement pour te donner une direction. Quand tu seras dans ton match, canalise tout, et souviens toi de tout ce que tu voulais dire, répète toi tout dans ta tête et sers toi en pour se sublimer, lorsqu’on joue avec la pression, c’est toujours meilleur. Tu es quelqu’un d’autre, une personne différente grisée par l’enjeu. Si je ne t’en croyais pas capable je ne me serai pas mis dans une situation pareille pour toi. On est fort similaires. Je sais ce que tu penses. Tu joues et agis au feeling et c’est le meilleur.
La pression y’a que ça de vrai, tu te transcendes et j’aime ça.
Tu vois que tu comprends, tu as déjà une mentalité différente de celle que tu avais lorsque tu te tenais fier comme un paon devant la McMahon. Tu as capté le fond de ma pensée, gardes bien ce petit discours dans ta tête et tu récupèreras une autre opportunité dans pas longtemps et saisi la à pleine main et tient a fermement sans laisser aucune chance de disparaitre. Saute sur tout et montre qui est le nouveau sheriff en ville.
Dean pose son sac et tend sa main vers son interlocuteur pour le remercier du conseil. Trent accepte la poignée de main …
J’espère qu’on se verra dans le match de championnat à No Way Out, j’ai envie de botter le cul d’un ancien champion du monde Poids Lourd de la WFA, et montrer qui est vraiment le Lunatic Fringe. Je serai couvert d’or à Wrestlemania.
Du calme Médor, lorsque je serai champion, je te proposerai un petit match d’échauffement pour voir si tu as réellement le droit d’évoluer dans ma catégorie … Celle d’un Royal Rumble winner, souviens toi de mes paroles Ambrose. Sinon, on risquerait bien d’aller pointer au chômage d’ici peu.
US Champ de Smackdown. (29/01/2012 => 22/07/2012) Pure Champ de Smackdown. (06/01/2013 => 28/04/2013) 2013 Royal Rumble Winner World Heavyweight Champion (16/02/2014 => 27/07/2014)
Catcheur WFA Raw: Dean Ambrose => @AmbroseSimplyWFA
Tag Team Champion (w/ Antonio Cesaro) (03/03/2013 => 03/03/2013) Pure Champion (21/06/2015 =>)
Vainqueur Pool Catch Saison 4, 5, 6 Vainqueur du concours de pronostics WWE 2012/2013 - 2015/2016 - 2017/2018 - 2018/2019 - 2020/2021
MrCoffeeInTheBank Champion
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Jeu 19 Mar - 0:15
Et avec la promo de François (que nous lui avions accordé pour ce soir minuit), je déclare officiellement fermé cette session de promos.
Demain, je vous dirai ce que j'ai pensé de votre promo, au cas par cas, mais d'un point de vue général, ce fut une excellente session, avec des absences regrettables mais aussi des promos de revenants, de personnes qui confirment, de petits nouveaux qui n'en veulent... On en a eu pour tout les goûts! Merci à tous!
Je vous donne rendez-vous ce dimanche à partir de 18h30 pour le pré-show! Et je peux vous assurer un show haut en couleurs, des rebondissements que seuls nos esprits malades emplis d'originalité de headbookers peuvent trouver et de sacrés moments d'émotion!
Oh et aussi de rigolade quand Britani va perdre son titre. Ca va de soi.
MrCoffeeInTheBank Champion
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Sujet: Re: Promos No Way Out 2015 Ven 20 Mar - 23:04
Mes retours sur vos promos Par ordre de comme ça vient
Diabolo (MVP & Consequences Creed): Tu nous a fait le jour et la nuit! Autant la promo de CC m'a laissé sur ma fin, autant celle de MVP m'a scotché! Pour un nouveau, tu as fait très fort! Bravo et tu obtiens très logiquement les encouragements du jury! Maintenant, il s'agit de confirmer, car je te trouve très prometteur! Du coup, celle de CC m'a laissé un peu sur ma faim, mais je suis sûr que ce n'est que partie remise. Au moins, les bases de tes catcheurs sont posées.
Tmaniac68 (Drew McIntyre & Kozlov) : Tu as eu un agenda IRL bien chargé, je le sais et ça s'est vu en raison de la taille de tes promos. Mais tes promos sont très corrects malgré tout! J'ai beaucoup aimé le fait que tu joues avec le passé de McIntyre. Celle de Kozlov est marrante, sans plus. Mais j'ai pris note de tes circonstances IRL très atténuantes.
JGabriel (Finn Bàlor & DH Smith): Ta promo de Bàlor est sympathique, mais sans plus. Mais tu tatonnes avec ton perso, je le sais. Celle de DH est nettement meilleure, c'est du "classique JGab", avec la promo du king, mais le match derrière rajoute un vrai plus que j'ai apprécié.
Showtime (Goldust & SuperEric) : Ta promo sur Goldust se lit très bien, content que tu te sois remotivé pour le Bizarre One Celle de SuperEric m'a plu, parce que ça colle bien au perso. C'est osé, mais tu ne t'es clairement pas foulé. François (Ambrose & Barreta) : On connait les circonstances là aussi très atténuantes. Mais j'ai préféré la partie d'Ambrose que celle de Barreta. J'aime bien les têtes brûlées.
Gbacca & Clown (PWL): Un de mes coups de coeur de cette session. 'Nuff said.
FOZ (Ryder) : Tu progresses doucement, mais tu dois passer à la vitesse supérieure, maintenant que tu es dans des title pictures.
Clowny & Nak (Royalist Liberalists) : Excellente promo! Bravo les mecs! Vous avez fait très fort!
Aralar (Brodie & TBK) : Tu parlais de préférences pour TBK et de difficultés à rédiger des promos pour Lee... et bien ça s'est vu Pour Brodie, tu n'as pas été inspiré, mais c'était correct. Pour TBK, (en collaboration avec Gbacca) c'était sympa, sans prétention, mais le problème de cet exercice, c'est le manque de coordination. Là ça se voyait de trop. Après, il y a des passages bien fendards et on ne peut pas dire que ce soit mauvais.
Frog Splash (Steen & Miz): Pour Steen, ce n'était que du trollage, oui, mais du trollage de qualité La deuxième partie est plus sérieuse, sans qu'elle soit exceptionnelle. Cependant c'est du tout bon encore. Pour une fois qu'il fait des suites à sa promo. Ca fait longtemps que je t'ai pas vu comme ça! Pour Miz, je dois dire que tu es fort; malgré une feud qui dure depuis des mois, tu parviens toujours à te renouveler!
Gbacca (Seth) : Quelle promo! L'une des meilleures de la session! Par contre tu parles d'avoir fait court pour éviter de se faire taper sur les doigts. Donc pour toi "se faire taper sur les doigts" c'est gagner clean un handicap match et être dans la EC la plus hype Freaks! Prenez gare à vous dorénavant si je vous "tire les oreilles", vous "fais les gros yeux" ou vous "mets au coin"!
TS17 (Punk & Hunico) : je t'ai dit ce que je pensais de ta promo sur Punk et j'ai beaucoup aimé! De l'histoire de lettres au retour de ta promo d'il y a des mois (pour info, je pensais même que tu allais réécrire la même ), et le ton employé. C'est du kayfabe et je le prends tel quel. J'ai beaucoup aimé cette partie sombre et personnel. Et bien sur, tes absences aux enregistrements ont été tristement remarquées. Pour Hunico, je regrette que tu parles peu de Bryan, mais le reste est bon; c'est du "Classique TS", avec le militaire qui fait ça pour sa famille, toussa...
Heel (JoMo) : Quel dommage que Cesaro nous quitte! Ta promo de Jomo a ce ptit côté sombre et perso que j'aime bien, mais je la trouve un peu gentillette, comme si tu t'étais retenu. Elle reste très bonne cependant.
Godot (Bryan & Lesnar) : Tu nous as fait du classique pour Bryan, mais tu l'as très bien fait! Pour Lesnar, ENFIN LA BETE SE LACHE! Avant tu n'allais jamais au bout des choses, et restait très modéré avec Lesnar. Là, j'ai revu the BEAST! J'ai beaucoup aimé! J'ai aimé le blood, urine and vomit du vrai Lesnar face à Cena et je pense qu"il y a un lien avec une scene de Games of Throne, non? Le Godefroy, là, qui se fait découper la teub, non?
Nak (Jericho) : Bonne promo, mais il y a un je ne sais quoi qui manque.
Swanton (Orton & Pope) : c'était tout nul! Sérieusement, j'ai préféré la promo sur Pope (avec les thématiques de Dieu qui abandonne les humains, Curtis Axel, l'hommage à certains Survivors Horrors). Celle d'Orton fut classique.
Sexy (Ziggler) : Bien foutu, content de voir que Kim traine ses pattes dans le coin. J'espère pouvoir lui rebotter le cul!
Panda (Bobby Roode) : Plutôt très bon. Globalement c'est du solide, tu confirmes que tu sera toujours au top à WM
??? (He) : schéma un peu classique à mon goût, mais j'ai bien aimé!
Clubber (Riley) : Je t'ai pris un peu de court pour promoter à temps. C'est court mais tu as posé les bases. Tu confirmeras la prochaine fois ;)
Si j'ai oublié quelqu'un et/ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à me prévenir! Encore une fois, je vous rappelle qu'une critique que vous pouvez lire comme négative ne l'est peut-être pas pour moi! Vos promos ont été bonnes dans l'ensemble, et je vous en félicite!