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 Promos Summerslam 2015

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Flying Panda
Glorieux Ursidé
Flying Panda

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Promos Summerslam 2015 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyVen 28 Aoû - 12:33

PROMO APA





-Ils pioncent toujours ?!
-Laisse-les dormir, Sara. Ils ont l'air si apaisés.
-J'M'EN VAIS TE LES DÉSAPAISER !

Ca, mon p'tit lecteur, c'est ce que mes oreilles ont intercepté comme derniers signaux avant que Sara ne défonce la porte de ma chambre d'un Big Boot. De mémoire de Carlito, je n'ai jamais vu une porte exploser façon Mochaël Bay par un coup de panard. C'est te dire si Sara était vénère.

-DEBOUT !
-Maiiiiis ! Il est que 10 h du maaaaat' !
-Y A PAS DE MAIS ! DEBOUT ! ÇA FAIT 9 JOURS QUE VOUS PIONCEZ, TOI ET SAMOA !

Neuf jours ? Je regardai mon téléphone qui confirma illico militari les dires de Sara. Cela fait 9 jours que ton Carlipoto était dans les bras de Morphéus, comme dirait le Gros Joe. J'essayai de me rappeler de ce qu'il a pu se passer il y a 9 jours pour que je dorme comme une bûche. Mais il me revint que des bribes de soirées alcoolisées, de Jobber Jungle, de prises de titres à Cyber Sunday 2014. Le réveil de l'Énorme me fit cesser ma séance de réflexion. Pourquoi ? Pour ça :

-DEBOUT !
-Ho Sôra ! C'cauchemar qu'j'ai fait ! Y avait un'Cenation Island, et t'étais là avec un' sulfateuse! Puis Carlito est kif eux, pis Cena c'tait Hogan et Superman et pis…
-DEBOUT, J'AI DIT !

À ce que j'ai pu entendre, Del Rey leva avec une facilité déconcertante le pucier de Jojoe, réalisant ainsi la WFA Descente of the Bed of the Week. Un immense boucan suivit la chute de l'Éléphantesque. Sara regagna le Jobber Jungle en criant :

-LE P'TIT DEJ EST SERVI ! DE QUOI VOUS REMETTRE DE VOTRE REGIME 100 % ALCOOL !

Mais de quoi parle-t-elle ? Nul homme n'avait vu une femme aussi énervée. Rien à voir quand ta femme a poussé une gueulante parce que t'avais mal refermé le couvercle du bocal de cornichons. Là, c'était la gueulante du siècle.

Encore endormi, ma matière grise bouillonna à grande vitesse. Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que Sara soit comme ça ? J'enfile un froc et un t-shirt, et pris mon titre de champion par équipe avec moi. Mon titre ?! A la place traine une statuette de Slammy Awards. Qu'est-ce que j'en ai foutu ?! Ou est-ce que je l'ai rangé ? Introuvable ! Tu vas me dire que je ne suis pas un maniaque du ménage, d'ac (comme dirait Pierre) ! Mais une ceinture WFA, ça ne se perd pas de vue comme ça ?!

-AAAAAHHHHH ! CARLIPOTO?!
-Ouais, gros ?
-C'toive qu'a mon titre ? J'l'trouv'pas !
-Merde ! Je n'ai pas la mienne non plus !
-VOUS AVEZ PERDU VOS TITRES A WRESTLEMANIA, s'écria Sara depuis le comptoir. VENEZ BOUFFER, ET FISSA !

Nous nous regardâmes, le Gros et moi et descendîmes immédiatement (toi aussi, tu trouves que ça fait classe à souhait, du passé simple comme ça, hein?).

Sara était installée non loin de la table de la cuisine, où deux bols remplis d'une étrange mixture posés devant une télévision. Notre manageuse avait placardé un peu partout dans la kitchen des grandes feuilles qu'elle avait scribouillées de dessins, d'horaires, et d'autres petits détails qui ne t'intéresseraient pas. Parce que toi, hein, ce qui t'intéresse, c'est de voir les APA boire à tout va, botter des culs et casser ceux de tes frangines, pas vrai ? Filou, va !
N'empêche que la Sara causait stratégie avec un individu qui prenait un café au comptoir. L'Énorme et moi posions nos postérieurs devant nos bols. Ce qui avait dedans ne me tentait pas du tout. Plus gonflé (dans tous les sens du terme), Samoa prit une cuillerée… et recracha la substance aussitôt !

-POUAH ! Mang'pas çô, Carlipoto ! Des céréal'vec des fruits ! Mêm'pas un'touch' d'alcool ! Les fruits n'ont mêm'pas fermentationné ! Horrib' ! J'crois qu'Sôra 'ssaie d'nous poisonner !
-Hé !, s'exclama l'inconnu, un peu de respect pour le muesli maison !

Il fit son apparition devant nos yeux ébahis. Cesaro ! Le mec du GANG ! L'Énorme fut plus rapide que moi, et commença à lui balancer une droite. Mais Sara s'interposa entre les deux.

-Vous ne vous souvenez de rien, pas vrai ? Vous buviez sans discontinuer pour fêter votre prise des titres à Cyber Sunday. Qui étaient vos adversaires à No Way Out ?
-Ben…
-Heu…
-Avec qui Cesaro a-t-il gagné vos ceintures ?
-Quoi ? C'est à cause de lui si…
-Laiss'-le moué, Carlipoto! J'm'en te le vais lui'rranger l'portrait façon Jernica d'Picassiette !

Sara s'interposa de nouveau. Notre manageuse avait un don pour nous faire comprendre quand on avait fait une connerie. Visiblement, on en a fait une énorme, plus grande que ton 4x4 que tu t'es acheté pour compenser quelque chose. Le Suisse s'excusa pour sa période GANGesque, et nous promit de nous aider à vaincre la Wyatt Family. Qui ? Bray Wyatt et Mr. Anderson ?! Mais on peut faire ce taf tout seul !

-Bon, les gars, enchaîna Sara, fermez-la définitivement, et matez plutôt ça. J'ai fait un rapide montage de tout ce qui vous est arrivé depuis Cyber Sunday.

L'Énorme et moi regardions les premières images fascinés. Je t'avoue que si certaines images correspondaient aux bribes dont je te parlais tout à l'heure et dont tu te souviendrais si tu n'étais pas si absent par moment, j'avais totalement zappé les autres. Pire, pour certaines, je les découvrais. Samoa avait la même réaction que moi. Incroyable de voir ce que l'on fait lorsque l'on fait que boire.

-Hein ?! On a été à Destination-X ?, m'étonnai-je (éternelles).
-Roooh ! Proposer z'aux Superhéros un match d'championnat ! C'promis, j'arrêt'de bouère les vodka-martini-pastis-curaçao-jus de cranberry MAINT'NANT.
-Tu devrais surtout arrêter le jus de cranberry, ça te rend souvent malade.

Le Gros confirma mes dires en lâchant un vent. Les ondes générées firent bouger la table et les meubles alentours de 5 centimètres vers la gauche (puisque l'Énorme avait gracieusement levé sa fesse droite). Cesaro, surpris d'abord, retourna discuter stratégie avec Sara. Je n'aimais pas qu'un mec du GANG vienne chez moi. Surtout qu'il a une tête à boire de l'eau de source. Pendant que le montage nous montrait des images de nous deux avec The Brian Kendrick et Jericho, je vis Joe verser discrètement la moitié de sa fiole de Château-Jojoe, le seul vin à plus de 60 degrés. On dit que les derniers œnologues à en avoir bu sont devenus aveugles dans la foulée. Mais c'était la première fois que je voyais mon gros ami sacrifier son propre pinard pour du muesli.

-C'pour cacher l'goût qu'est pas bon. Surtout les p'tits raisins secs ! C'te dégueulass'rie !
-Dis Gros. C'est moi ou tu n'aimes pas non plus qu'un ancien du GANG trempe son pif dans nos affaires ?
-Chuis d'accord. S'rtout qu'il veut nous poisonner. R'garde-moive ça, si c'est pas z'honteux d'voir c'pauv'fruits qui n'sauront jamais la joive d's'mélanger 'vec d'la vodka ou même du Malibu. Pis ! Mêm'l'goût d'mon Château-Jojoe n'parvint-il pas à cacher son goût terrib' ! Dir'qu'j'ai sacrifiassé mon beau pinard pour qu'tchi ! T'veux qu'j't'dise, Carlipoto ? J'dirais mêm'qu'c'gars est malsain. J'parie qu'il n'boive pas ! S'il touche à Sôra, j'm'occupe d'lui, enterrement z'et couronnes comprises !

Cette fois, mon cervelet au moteur diesel tourna à plein régime (de bananes). Un rapide coup d'œil sur les grandes feuilles me fit comprendre qu'on allait devoir faire équipe avec lui contre la Wyatt Family. Je fis immédiatement part de mes découvertes au Samoan, qui tenta du bout des lèvres de becqueter une infime portion de sa cuillerée de muesli château-jojoeisé. Même là, l'effort est surhumain pour un homme qui a l'habitude de manger son poulet et douze œufs avant son vodkafé. Il n’en revint pas.

-Quoive est-ce ? Besoin d'Cesaro pour batt' la Wyatt Family !? C't'un'blague ? Mêm'si Callihan reviendrerait, on…
-Gros, regarde !

La téloche nous montra le pourquoi du comment. C'était une Wyatt Family plus nombreuse.

-J'maintiens tout d'mêm' qu'on a pas b'soin de cézigu'.
-Regarde encore !

Le match du Suisse contre le Pope fut diffusé, et notre intervention avec les statuettes. Sheamus, Dinero et Bad Luck Fale nous regardant méchamment.

-Ben là, j'comprends pas où qu'c'est qu'est l'souçaille.
-A vrai dire, moi non plus. On peut gérer ces trois gus-là seuls. C'est louche, cette histoire-là.
-Pourquoi qu'-t-il Cesaro veut 'bsolument viendr'vec nous ?
-Je sais pas. OK, il semble s'être calmé depuis que le GANG lui a roulé dessus. Mais un sobre qui lutte avec les APA, ça fait tâche, quoi.
-T'à fait. M'enfin, Sôra semb' insistater.
-Z'avez fini de bouffer ?, demanda Sara. Joe, finis ton bol ou t'aurais rien d'autre à bouffer aujourd'hui !
-Maiiiiiis !
-Silence ! Comme vous l'avez vu, vous avez perdu vos titres à Wrestlemania, contre les Psychedelic Warlords. Puis la Wyatt Family les a bastonnés, révélant à la face du monde combien ils les ont manipulés contre nous. Notre objectif premier est bien entendu de récupérer les ceintures au plus tôt. En attendant, la WFA n'a pas décidé comment elle compte remettre le titre en jeu. Heureusement, on peut toujours faire valoir notre clause de rematch. En attendant, nous avons un objectif secondaire que nous allons réaliser aujourd'hui même. C'est de faire chier au maximum la Wyatt Family.
-Ca me plait bien comme plan.
-La ferme ! Pour cela, il va nous falloir l'aide des Psychedelic Warlords.
-Hein ?!
-Nos pir' z'enn'mis ?
-Silence ! Nous n'avons pas le choix et le final de ce plan peut s'avérer rigolo.
-Et en quoi consiste-t-il, ce plan ?
-Envoyer les Warlords dans le bayou Lafourche.
-D'accord.
-Pour cela, Cesaro se fera passé pour le « vrai » Docteur. Il les droguera et les guidera là-bas dans une ambulance via un GPS modifié.
-Puisqu'ils vous connaissent tous les trois, je serai là pour vous aider, dit le Suisse.
-Mouais.
-Et où sont les Psychedelic Warlords ?, demandai-je.
-Nous irons les libérer au centre de désintoxication.

Mes yeux s'ébahirent. Ceux de Samoa furent grands comme des soucoupes ! Le centre de désintox ! Ce n'était donc pas une légende ! Il paraît que des gens y viennent pour arrêter de boire ! Tu parles d'un plan !

-Il… il n'y a pas d'autres moyens ?
-Sinon, on peut p't'ete rester là pis bouère que'qu'coups, proposa Joe.

Mon petit lecteur, tu as dû souvent te demander ce qui faisait peur à tes héros préférés, les APA. Elles sont au nombre de trois : se retrouver le lendemain au lit avec un thon (ce qui n'arrive jamais), se retrouver à court de boissons alcoolisés, et quand Sara nous raconte des histoires de centre de désintoxication ! Imagine, les APA dans un tel endroit ! Pire que l'enfer ! La Samoan Drinking Machine sembla éberluée.

-Et si… et si nous en sortassions so… sobres ?!

Il venait de lâcher le mot. Notre peur la plus enfouie.

-Mais non, les mecs, enf…
-AH TOIVE L'SUISSE TA GUEULE HEIN ! J'PARIE QU'C'EST Z'UN'D'TES IDEES !
-Non, c'est la mienne, intervint Sara. Et j'ai cru te demander de finir ton bol de muesli !
-Mais Sôra !
-En voiture ! La mission n'attend pas ! Et tu finiras ton bol de muesli sur la route !

Samoa Joe me regarda. Notre échange oculaire nous mirent d'accord. Entre une gueulante de Sara et risquer de devenir sobre en entrant dans cet horrible endroit, nous préférerons nous risquer à devenir sobre.

Et ce faux-cul de Cesaro était déjà assis au volant de la fourgonnette estampillée APA (pour Association du Porno Amateur (parce que tu nous crois pas qu'on serait assez couillons pour mettre le vrai acronyme?!)). En route vers le centre de désintox.
Sara montait à l'arrière pour se changer. Nous étions à l'avant, moi, l'Eléphantesque et son bol de muesli château-jojoeisé qu'il a à peine touché. Devant nous, sur le comptoir, se trouvaient nos ordres de missions. Nous les lisions alors que Sara les commenta.

-Messieurs, notre mission sera simple mais dangereuse. Il s'agira, a) d'occuper le service médical. Joe, tu viendras avec moi botter le cul des infirmiers, dit-elle en remontant le zip de sa combinaison de cuir jaune et noire. Si des infirmières viennent à notre rencontre, Carlito tu t'en occupes. Les ordres sont les suivants : tu courtises, tu séduis, tu enlèves et en cas d'urgence : tu épouses !
-Mais c't'injuste !, s'exclama Samoa. Pourquoi que c'est-y lui ?
-Tu veux coucher avec des infirmières grincheuses de plus de 50 piges ?

Ah, lecteur ! Si tu voyais mon sourire s'effacer comme la lumière de la Lune s'efface derrière les nuages. J'aurais préféré botter le cul des infirmiers, mais comme je tiens à ma vie autant qu'à l'alcool, j'ai préféré ne pas contredire Sara.

-Et Césarienne, il fait-il quoive, cézigue ?, demanda l'Eléphantesque en désignant le Suisse.
-C'est CESARO.
-Comme je l'ai dit plus tôt, Jojoe, il se fera passer pour le Docteur. La suite de la mission : on trouve et on drogue les Warlords. c) On leur laisse le volant de la fourgonnette. On retire les peintures sur la tôle pour faire disparaître les traces. Je m'occuperai de la sirène et de l'acronyme PWL (pour Présidence du Westphalie Libre). Le GPS est traficoté pour les emmener dans le Bayou. Et enfin d) les voir péter les gueules des Wyatt et tout voir cramer.
-Ca, j'aime bien.
-Des questions ?
-Non, m'dame !
-C'est parfait, parce qu'on arrive !

De fait. Nous nous garâmes non loin de l'entrée de l'antre de l'Enfer. Les genoux et les dents de Jojoe claquaient comme pas permis, imitant étonnement la Danse Hongroise n°5 de Johannes Brahms. De mon côté, je sentis ma gorge se serrer et s'assécher, comme quand je prends un verre de flotte par accident. Penses-tu donc ! C'était peut-être le début de la fin pour tes APA chéris !

Sara nous équipa tous les trois en oreillettes et microphones, et nous fournit des blouses. Elle rangea ensuite son sabre dans son dos. Je pense que Tarantino a une trop grande influence sur elle.
La Samoan Drinking Machine tenta de se donner du courage en buvant une gorgée du muesli, mais c'était au-dessus de ses forces. Il emmena avec lui sa mixture « imbouffab' ».

Le centre était assez petit, mais le budget était suffisamment important pour recevoir des cinglés comme les Warlords. La première chose à faire était de savoir où ils créchaient. Pour cela, il fallait demander à la réceptionniste. Moi et Jojoe proposions doucereusement de foncer dans le tas et d'aviser ensuite, mais notre manageuse nous colla une claque derrière els étiquettes en guise de réponse négative.

La réceptionniste avait un œil qui disait merde à l'autre, des poils du pif faisaient le remake de la Grande Evasion et le menton servait de piste d'atterrissage à tous insectes volants. Je ne te parle pas de l'odeur vu que tu viens de sortir de table. Et évidemment, c'est ton Porto-Ricard préféré qui allait s'y coller. Dans un tel endroit. Chienne de vie.

-Bonjour, madame !
-C'est pourquoi ?
-Police de la Politesse ! Vous êtes en infraction avec…
-C'est pourquoi ?, demanda-t-elle, aussi chaleureuse que l'iceberg qui voulait faire un câlin avec le Titanus.
-Hem… Nous cherchons la chambre de Messieurs Ohno et Rowan. Ils sont atten…
-Hors de question de les voir, ordre suprême du Médecin-chef !
- Appelez-le moi !
-Elle va arriver d'un instant à l'autre. Mais cela m'étonnerait qu'elle vous donne un passe-droit.
-Sinon, je trouve que vous avez un magnifique sourire.

Elle sourit de toutes ses dents. Oui, oui, les neuf qu'elle avait. En tout et pour tout. Je soupirai.

-Que diriez-vous d'un petit coin tranquille, hmm ? On pourrait jouer au docteur.

Instinctivement, l'Eléphantesque applaudit devant un tel sacrifice.

-Hu ! Hu ! Je ne sais pas, dit la réceptionniste. Vous savez, pendant mon service. Et puis je suis ménopausée.

Epargne-moi les détails, sorcière !

-Allons, allons ! Un si beau brin de fille aussi enjouée et serviable tel que vous ! Un petit renseignement contre un peu de bon temps avec ton Carlito chéri, qu'en dis-tu ?, lui dis-je en lui caressant la joue.
-Oh vous savez parler aux femmes, Monsieur Carlito ! Oh et puis zut, jamais un homme ne m'avait parlé comme ça ! Messieurs Ohno et Rowan sont dans la chambre…
-GENEVIEVRE !

La réceptionniste s'arrêta net. À la simple évocation de son nom, elle cessa de sourire, se retourna et s'exclama :

-Je suis désolée, madame la médecin-chef !

La dite médecin-chef avait une chevelure brune qui lui donnait un air de femme fatale, avec des yeux verts à en faire tomber les couilles. Son minois reposait sur un buste plutôt généreux. Elle devait avoir dans les 35-40 piges. C'était mieux que rien, et elle ne semblait pas contente.

-Nous verrons ça plus tard. Allez prendre une pause. En attendant, messieurs-dames, je vous invite à quitter le centre sur-le-champ, à moins que vous ne préfériez que j'appelle la police.

Sentant que ça partait mal, il fallait donc tenter le tour pour le tout. Je fouillai dans mon larfeuille et en tira une photo que je tendis à la ravissante personne. Quitte à me sacrifier, autant le faire dans les règles de l'art.

-MAIS ! QU'EST-CE QUE C'EST ?
-Ceci, chère madame, est une photo de mon pénis. Le troisième plus grand d'Europe. La personne quelque peu pâle derrière moi et qui répond au nom de Joe est sur la deuxième marche, et son cher papounet, arrivant à un certain âge, est le leader de ce noble classement. Mais peu importe. Je vous offre quarante minutes de bon temps, renouvelables six fois, où je vous ferai mon package number ouane, celui réservé à mes amantes les plus fidèles : le pivert en folie, le vaporisateur à moustaches, le nénuphar hindou, et bien entendu, le si tu le trouves trop chaud, souffle dessus. Le tout contre un simple renseignement. Nous sommes des connaissances de ces messieurs et nous souhaitons leur rendre une visite de courtoisie. Nous avions l'habitude de travailler ensemble il y a peu.

Tu parles si elle m'écoutait quand je causais des Warlords ! Elle n'avait que d'yeux pour la photo ! Sitôt que j'eusse fini de causer, elle me regarda dans le blanc des yeux, me sourit et me glissa à l'oreille.

-Renouvelable six fois, vous dites ?
-Je peux faire une exception pour vous. Disons huit fois.

Les chutes du Niagara dans sa culotte !

-Chambre n° 234, au second étage. A gauche en sortant de l'ascenseur. Montrez aux gardes ceci, dit-elle à mon groupe en leur donnant un laissez-passer.

Puis elle me tira par la main. Je n'eus le temps de regarder mes compagnons et de leur souhaiter bonne chance. Finalement, je me suis dit à ce moment que le centre de désintox n'était pas si terrible que ça.

Un qui faisait la gueule, c'est l'Énorme. Tu penses ! Il était dans le pire endroit au monde, pâle comme un puceau lors de sa première fois, avec son bol de muesli à la main, et il voit son pote partir ramoner façon Papa Noël dans Maman Noël, alors que lui doit rester là. Tu parles qu'il rage.

-Bon, c'est parfait, commenta Sara. Si on a l'accord écrit de la madame, on va pouvoir être discr…
-J'M'EN VAIS T'BOTTER DES CULS ! YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!

Ni une, ni deux, le Gros Jojoe fonça dans les escaliers, les monta six à six (à moins que ce ne soit sept à sept?) et frappa dans tout ce qui portait des blouses blanches. Del Rey n'eut pas le temps de le retenir, et courut après lui, accompagnée de Cesaro.

Trop tard.

Quand ils arrivèrent au premier étage, ils découvrirent une reconstitution historique d’Héraclès défiant à lui seul l'armée de Gengis Khan. Le gros Samoan était clairement vainqueur aux points et aux poings dans leurs gueules. En quelques secondes, trente vaillants infirmiers tombèrent sous les coups de l'Assoiffé.

Le Suisse et Sara retrouvèrent l'Énorme en train de corriger la dentition d'un mec à l'aide de grandes tartes. Il lui répéta : Oukilson, oukilson. Mais le malheureux était au mieux dans les pommes dont on fait le manzana.

-Joe ! Arrête ! Ce n'est pas le bon étage !

Ah si tu avais été là, lecteur ! Tu aurais vu les veines de l'Obèse passer du rouge vif au rouge écarlate. Tu aurais aperçu les yeux du Mastard injectés instantanément de sang. Tu l'aurais entendu crier à gorge déployée, tels cent vikings testotéronés criant d'avoir de piller un village normand. Sara venait d'agiter un chiffon rouge devant les yeux du taureau en manque d'alcool. Ça allait chier.

Ni une, ni deux, à la vitesse d'un TGV, Samoa Joe se lança à l'assaut du second étage, acte inutile mais ô combien impressionnant. Un carnage. Les murs tachés de sang. Une interprétation sinistre de The Evil Within. Je ne préfère pas te décrire le reste, par respect pour les victimes. Tu imagineras ce que tu voudras, mais sache que l'Eléphantesque s'était visiblement assagi. Assoiffé mais assagi.

-Z'allez, on finit l'taf pis on r'tourn' bouère !

Sara et Cesaro n'osèrent pas le contredire. Ils trouvèrent la chambre des Warlords, et le Suisse, bien que chauve, leur conseilla de se cacher. Del Rey rangea du mieux qu'elle le put les corps avec l'aide du Gros, puis alla préparer la caisse. N'ayant plus besoin de lui, Le Mastard se mit en tête de chercher de l'alcool, mais se planqua derrière la première porte venue quand Cesaro entra dans la chambre d'Ohno et de Rowan. D'après ce qu'il nous raconta après coup, les deux étaient totalement shootés aux calmants.

-Qui êtes-vous, demanda le plus grand des deux.
-Enfin, Erick, tu ne me reconnais pas ? Je suis le Docteur !
-Tu mens ! Tu mens !, s'exclama Kassius. Le Docteur est venu à Wrestlemania pour nous frapper !
-Ah oui ? Et est-ce que le Docteur dont tu me parles a ceci dans la poche.

Les yeux des PWL s'écarquillèrent.

-DES PILULEUUUUU !

Les mêmes qu'ils cherchaient depuis lurette. Dans le résumé de la vidéo de ce matin, à priori, c'était moi et Jojoe qui les avions volées. Pauvre Warlords !

Tonio resta quelque peu avec eux, et leur expliqua qu'ils devaient se venger de Bray Wyatt, enfin… le faux docteur, quoi ! Il leur dit à propos de la fourgonnette qui les attendait et il les guidera à travers le GPS.
Les Warlords, trop ravis de prendre les pilules, le prirent réellement pour le Docteur. Faut dire qu'avec sa blouse et sa gueule d'un mec qui a fait des études, le Cesaro fait vraiment toubib !
Les derniers doutes des Warlords s'estompèrent quand le Docteur fouilla dans sa poche.

-Regardez qui voila !
-BIRDYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !
-Croâ ! Salut les filles ! J'vous ai manqués ?

Fascinant ce que Sara arrive à faire avec deux cadavres de corbeau mort.

Le plan se passa à la perfection. Sara maquillait la fourgonnette, ton Porto-Ricard d'amour passait du bon temps, Cesaro jouait le Docteur si bien qu'il mériterait un Oscar (Pistorius), les Warlords sortirent de leur piaule petit à petit. Mais celui qui allait avoir de très grandes difficultés, celui qui allait se retrouver nez à nez avec son plus grand cauchemar, c'était Samoa Joe.
Quand il referma la porte de l'endroit où lui et son bol de muesli château-jojoeisé s'étaient cachés, l'Assoiffé se retrouva dans une pièce, où une dizaine d'individus plus louches les uns que les autres le regardèrent, curieux. La pièce était sombre, seule une loupiote éclaira les protagonistes. L'un des gus s'adressa à Jojoe, totalement paralysé par la peur. Il ne savait pas qu'il y avait un endroit pire sur Terre que le centre de désintox. Sara lui racontait ce genre d'endroits, mais il pensait que c'était pour rire. Mais il était devant le fait accompli : il était involontairement à une réunion des alcooliques anonymes.

-Bonjour, monsieur.
-B… b'jour, bredouilla le Gros.
-Il y avait du bruit à l'extérieur, non ? Comme des cris…
-Gné ? Ho ça ! hoho non ! C't' rin ! C't'… hem… un'nouvell'thérapepie.
-Oh, je vois…
-Vous devez être l'animateur, non ?, demanda un autre type, le teint blafard.
-L' quoive ?
-Ben, oui. Vous portez une blouse et vous venez à une réunion des AA. Vous devez être l'animateur. Vous êtes nouveau ?

La Samoan Drinking Machine souffla un peu. Ouf ! Ces couillons n'avaient rien capté. Il hésita à foncer dans le tas, mais il vit que des hommes et des femmes ayant perdu toute forme de vitalité dans leurs yeux. Aucune joie de vivre. Le manque d'alcool, sûrement, se dit Jojoe.

-Oui, t'à fait, chuis l'nouvel animatoire ! Permettassiez qu'j'prenne-t'y place, siouplé ? Merci ! Alors, dit-il en regardant la dizaine de ploucs, j'imagine qu'il n'y a point d'alcool dans c't endroit, mêm'pas un' ch'tite boutanch' de cidre.

La petite assemblée rigola de ce bon mot d'esprit. Samoa Joe était pourtant sérieux comme un pape, et ne cacha pas sa déception. Pauvre gens.

-Bin, si vous me disassiez où qu'c'est-y qu'vous en étiez ?
-Nous parlions à la dernière séance de combien l'alcool a détruit nos vies.
-PFFFFRRRRR ! Foutaises et bilboquet ! se goguenarda l'Obèse. C'pas l'alcool qui détruite vos vies, c'est les aut' qui n'en prennent pas assez !
-Mais non ! Regardez-moi, se désola un pequenaud. J'ai perdu ma femme et mes gosses, parce que je ne pouvais pas m'arrêter de boire.
-Et moi, s'exclama l'une des deux femmes du groupe, j'ai perdu mon travail. Je suis devenue une loque !
-Vous avez fini d'chialer kif un vieux gruyère au soleil ?, vociféra le Mastard. Forcément, quand on boive, 'faut connaît' ses limites ! Mais c'pas l'alcool qui est responsab' d'vos vies qui partent en lambelles. Au contrario, ça vous permet d'égayater vos vies, band'd'couillons ! Et pis, 'faut pas penser que z'à ça z'aussi. R'gardez-moive, tiens ! Vous croivez vraiment qu'j'pens' qu'à picoler ? Que nennouille ! Moive, m'ssieurs-dames, j'ai un' p'tit' affaire avec deux types en or, Carlipoto et Sôra, qui march' du tonnerre de zob ! Un bar tranquill' qui rameut' bon nombr' d' clients fidèl' et d'voyageurs d'passage ! Le Jobber Jungle, qu'ça s'appelle ! Là-bas, vous trouvevrez tous les alcools du mond' entier ! 'vec tous les d'grés d'alcool connus et z'inconnus ! Nos produits vont du répepertorié à l'alambiqué ! On fait aussi des fabrications artisanales fait maison ! L'tomaté ? C'est nous ! L'poireauté ? C'est nous aussi ! Pis, 'faut aussi qu'vous viviez sain'ment. Encore un'fois, prenez xample sur moive ! Chuis catcheur à la Ouéfa, la plus grand' fédération de catch au monde, vi ! Ben avec le co-dirigeant du bar, Carlito, on s'fait appeler les APA (Alcooliques Pochtrons Anonymes, pour ceux qui s'd'mandaient) et on a été champions par z'équipe ! La premièr' foué, on l'a tell'ment fêté qu'nous nous souv'nions mêm'pu que nous l'avions perdu, pis regagner ! Oh et pis j'vous racont' pas l'nombre d'gonzesses que je rameut'dans mon pucier ! 'Faut voir ça ! 'Faut dire qu'la nature m'a généreusement accordé du rab côté longueur du sauciflard z'intime ! J'veux dire, chuis veinard quand même ! 'vec 25 centimèt', j'aurais été 'achement z'heureux, mais là… Du coup, 'faut bin qu'j'distrais la bête ! Brefle ! Tout ça pour vous dir'qu'l'alcool, m'ssieurs-dames, m'a aidé à être là où c'est qu'j'en suis ! L'principal, c'qu'j'prennasse soin de ma ch'tite santé, j'ayasse des obje'tifs kif récupérer ces titres pis botter des culs, pis surtout chais quand m'arrêter niveau boutanche. Certres, j'n'ai pas à ce jour découverti ma limite, mais j'compt' bin la connaître un d'ces quat' ! Des questions ?

Après ce magnifique et émouvant discours, la foule se tut d'admiration. Deux bras se levèrent. L'un venant d'une tête de gland, l'autre venant du sympathique ahuri qui avait accueilli le Mostard. Samoa Joe aimait commencer par les emmerdeurs.

-Vi ?
-Je voulais savoir… on dirait les mots d'un homme qui a besoin des alcooliques anonymes, et qui ne devrait surtout pas en présider une réunion composée de personnes sobres depuis 6 semaines.

La Samoan Drinking Machine regarda le bougre et soupira.

-'vec les chieurs, j'n'ai qu'un'seul'réponse. La voici.

L'Eléphantesque prit une grande respiration, se concentra à s'en faire exploser les veines, souleva avec grâce et graisse sa fesse gauche et laissa son postérieur reprendre le chant de ses ancêtres. Un vent violent, aux relents d'œufs pourris et au bruit semblable à un marteau-piqueur enrichi au plutonium, fut propulser vers le mur à la vitesse d'environ 35 nœuds. Heureusement que personne ne trouvait sur le chemin entre temps. Le papier peint atteint se décolla comme par enchantement. Samoa intensifia son acte, et parvient à émietter les briques du mur. La foule, conquise, applaudit.

-V'là ta réponse, l'merdeux ! 'Faut vraiment êt' manipulab' ou complèt'ment cons pour croive qu'l'alcool peut détruite des vies. J'vous l'ai dit, avoir des obje'tifs, connaîtr' ses limites pis vivr' sainement. T'nez, mangez donc un peu de ça ! Une cuillerée chacun, pis vous faites passer z'au voisin, dit-il en tendant son bol de muesli château-jojoeisé. Y'avait-t-il pas un'aut'question ? Vi, charmante mademoiselle ?
-Je suis conquise par votre discours, monsieur. Il était empli de réalisme et de bon sens. Pourrions-nous savoir où se trouve ce Jobber Jungle ?
-Tenez, ma 'tite dame et chers aut', voici ma cart'. N'hésitetez pas à en causer z'à vos aminches et à viendre z'à plusieurs ! Pis sitôt qu'on récupérérera les titr', on f'ra un'grand'fête !

La distribution des cartes par l'Eléphantesque, tout fier d'avoir apprivoisé les Enfers que sont le centre de désintoxication et surtout la réunion des Alcooliques Anonymes, fut interrompue par une vois dans son oreillette.

-Allo ?… Ah c'est toive, Sôra !… Vi, vi, chuis toujours au centre… Comment ? La mission est terminée ? Pis les Warlords ?… Ah bon ! Dans la fourgonnett' ! Et déjà en route ? Chuis ravi… Hein ? La sécurité ?… Oh tu t'en es chargée, bin… Pis Cesaro ? Il va bien, bon… Quoive ? Ah, chuis l'dernier avec Carlito ? Ben j'arrive.

L'Énorme s'excusa auprès de ses ouailles et dût partir. Chemin faisant, il tomba sur ton Porto-Ricard. Tu savais qu'elle était nympho, la médecin-chef ? Et tu ne pouvais pas me le dire ?! Bon, pas grave. Sache que je me suis bien amusé, même si la vorace m'a mordu le cou à plusieurs endroits ! Un vrai champ de mines ! Il y a plus de suçons que de peau !

Partageant nos différentes mais instructives expériences, nous retrouvons Sara et Tonio. Ce dernier causait dans un micro et pouvait parler en direct aux Warlords. Visiblement, ils avaient fait très bonne route, car ils étaient déjà arrivés au Bayou, grâce à la sirène, à n'en point douter. Le Suisse s'exprima dans le micro.

-Et rappelez-vous les mecs : les Wyatt vous ont toujours appelés les Psychedelic Warriors !

Au bout des oreillettes, le bruit d'un carnage. Un déchiquetage de membres. Le sang coulait. Les têtes tombaient. Les maisons brûlaient. Les Warlords étaient heureux maintenant. Et nous donc.

-Allez les filles, s'exprima Sara. Mission terminée. On rentre à la maison !


***



Tu l'auras compris, lecteur. Cela voulait dire que l'alcool allait couler à flots. Posés tous les quatre autour de la table de salon, ce sera un apéro correct mais sympatoche. N'empêche, tu sais quoi ? Je ne peux toujours pas piffrer Cesaro. OK, ce type vient de nous aider, mais merde quoi.

-Carlipoto ?
-Hmm ?
-T'sais quoive ? Ben j'peux toujours pas blairer Cesaro.
-La même, le Gros. La même.
-Salut les mecs, qui veut de l'absinthe de Neuchâtel ?!

Samoa et moi tournâmes la tête en même temps. Le Suisse avait ramené deux bouteilles de fée verte de son pays !

-Tenez ! Prenez celle-là !
-Quoive ?,s'insurge l'Eléphantesque. Un'seule ? Pis l'aut' boutanche, cézigue, qu'est-ce qu'tu vas en f…

La Samoan Drinking Machine n'eut pas le temps de finir sa phrase, car il voyait la réponse sous les yeux. Cesaro vidait au goulot et sans sourciller la bouteille qu'il avait gardé.

-Tu veux que je te dise, Gros ? Ben, Tonio, je commence à l'apprécier de plus en plus !
-T'sais quoive ? C'pareil pour moive !
-Les petites bouchées sont toutes chaudes ! À taaaable !, s'écria Sara !

Nous nous mîmes à table. Sans faire gaffe, nous avions laissé la téloche cracher les infos.

-Dans le reste de l'actualité, une petite fierté pour la ville de WFA-City. En effet, deux habitants de cette charmante bourgade vont obtenir le prix du Guiness Record pour la plus longue murge alcoolisé dans le temps. Ils ont commencé à boire, tenez-vous bien, le 27 juillet 2014 et ont terminé aujourd'hui même ! Bravo à Carlito et à Samoa Joe !
-OUAIIIIIIISSSS !
-C'NOUS QU'AVONS GAGNE !
-… Mais bien entendu, pensez à boire avec modération !
-BOUUUUUUUH !
-Et bien sûr, avant de revenir sur ce massacre dans le Bayou Lafourche, nous rappelons cette information importante. Des personnes des Alcooliques Anonymes, sobres depuis 6 semaines, ont replongé dans l'alcool lors d'une réunion des AA, à cause d'un bol de muesli alcoolisé. Des explications avec Jean-Luc Haçek.

Sara, rouge de rage, se tourna vers Samoa Joe.

-Joe, ce serait pas ton bol par hasard ?
-'Faut vouère l'côté positif des choses, Sôra ! Grâc'à moive, 'va y avoir dix nouveaux cli
ents !
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 2:29

Promo Austin Aries

Renaissance





1er janvier 2014, backstage de WFA Raw.


Austin Aries marche l'air détendu, souriant aux collègues qu'il croise. Une atmosphère joyeuse règne au sein de la fédération, chacun revenant des congés d'hiver le sourire aux lèvres. Dans un coin, Brodus Clay et Mensah-X discutent de futurs moves à executer avec enthousiasme. Slater fait des blagues devant les divas qui, bon public, rigolent de bon coeur. Morrison, malette à la main, fanfaronne avec Barreta. Rollins lève le pouce pour saluer Austin. Tout ce petit monde se croise et se recroise, mais Austin ne cherche qu'un seul homme. L'homme qui va lui transmettre le flambeau. Son ami de longue date, le champion intercontinental.


Il le croise finalement, casque sur les oreilles, sac sur l'épaule, marchant vers son vestiaire. Lorsque ce dernier aperçoit Aries, il feint de ne pas l'avoir vu et regarde un point fixe devant lui. Incrédule devant cette réaction, Austin s'interrompt une seconde mais préfère finalement mettre cela sur le compte de la maladresse. Il ira le voir plus tard après tout, Punk n'allait pas disparaître. Du moins, c'est ce qu'il pensait.


Ce n'est que devant la porte de sa loge qu'une personne décide de l'interpeller. Le General Manager.



JBL : Austin, il faut qu'on parle.




----------------------------------------------------------------


Quelques instants plus tard, dans le bureau de JBL.


Austin, dépité : Je… Je peux pas croire ce que tu me dis.


JBL : Austin, reste calme. Je suis persuadé que tu auras ta chance plus tard. Mais la décision a été prise plus haut. Plus haut que moi. Tu vas devoir patienter encore un peu.


Austin : C'était acté ! Ca fait des mois que l'on prépare ça, cela devait être mon moment ! Nous nous sommes même arrangés avec Philip et…


JBL, qui lui coupe la parole : Es-tu bien sûr de toi au sujet de Punk ?


Austin : Tu sous-entends quoi ?


JBL : Je pose simplement une question.


Austin : Je t'interdis de faire des sous-entendus sur lui. C'est mon ami.


JBL , soupirant : Ecoute Austin, tu es un bon gars. Un trop bon gars. Je ne peux rien faire pour toi actuellement, juste te donner un conseil. Réfléchis. Pense à la véritable raison qui te fait stagner depuis plusieurs mois. Je ne suis pas censé te dire une chose pareille mais… il y'a peut-être d'autres personnes que Vince qui ne veulent pas te voir champion.


Austin : C'est des conneries ! Vous pouvez pas me faire ça, je me suis tué à l'entraînement et sur le ring toute l'année et…


Aries est interrompu par le téléphone de JBL qui vibre bruyamment. Ce dernier lui fait un signe de la main et l'invite à sortir de son bureau. Dans un premier temps, Aries se lève vivement et refuse de bouger. Néanmoins, il finit par frapper du poing le bureau et quitte furieusement l'office. On venait de lui annoncer qu'il ne serait pas champion Intercontinental à Backlash.


-------------------------------------------------------------------------


Le lendemain.



Citation :
JR : Il l'a fait ! Il l'a fait ! Quelle ovation ! Nom de dieu ! Punk a gagné ! Quel match.. Quel match ! Haters gonna hate, of course, mais même vous reconnaissez le


Aries regarde le moniteur qui retransmet la fin du match de Punk contre Daniels. Encore un beau match de la part du Chicago Boy, qui impressionne même en house show. Mais Aries ne s'est pas positionné devant l'entrée menant à l'arène uniquement pour admirer les exploits de son ami. En effet, il attend avec impatience que ce dernier revienne en coulisses pour l'intercepter à un endroit où il ne pourra pas l'esquiver. C'est ce qui arrive quelques minutes plus tard, lorsque Punk débarque en sueur, l'air blasé et balancant avec dédain sa ceinture sur la première chaise qu'il trouve. Aries suit des yeux cette action, et son regard à l'égard de la ceinture contraste totalement avec celui de Punk.


Punk : Hey, buddy, je peux faire quelque chose pour toi ?


Aries : A vrai dire, oui, je voudrais savoir pourquoi…


Geste de la main du Punker qui se désaltère et demande à Aries de marquer une pause.


Punk : Je t'en prie, tu peux reprendre.


Aries : Philip, c'est quoi cette histoire ? C'est vraiment vrai ?


Punk : De quoi tu me parles Austin ?


Aries : Je ne serai pas champion à Backlash ?


Le dédain de Punk disparaît aussitôt, et ce dernier regarde Aries avec un sourire crispé.


Punk : Allons, allons… C'est quoi ces bêtises ?


Aries : Je t'assure, je suis allé dans le bureau de JBL et il m'a assuré que je ne serai pas champion. Du moins, pas tout de suite. Sauf que ça fait plusieurs mois que cela est prévu


Punk : C'est justement ça que je sous-entend lorsque je demande quelles sont ces bêtises, Austin. Depuis quand tu penses que tu vas être champion ?


Silence de quelques secondes qui paraît une éternité.


Aries, abasourdi : Excuse-moi… J'ai bien entendu ? Tu as oublié notre arrangement ?


Punk : Je rigole avec toi, amigo ! Détends-toi ! Tu devrais voir ta tête, ahah !


Aries : Oui, c'est… plutôt drôle.


Punk : Bien entendu que tu vas être champion garçon. Après tout, tu te tues au taf tous les jours, tu le mérites plutôt. Mais… Comment te dire ?


L'homme de Chicaco affiche un large sourire.


Punk : J'ai discuté avec les grosses têtes de la fédé. J'en ai plein le cul en ce moment, Austin. Je vais faire une pause. Mais tu sais, je suis CM Punk, je peux pas laisser les gens sur une défaite. Les gens m'admirent, tu sais. Je suis une icône pour eux. Ca va faire 300 jours que j'ai ce truc. Ils bandent tous dès que je lève cette ceinture. Et je peux pas… Je peux pas leur laisser comme souvenir une défaite contre toi. Je dois leur donner envie de me voir revenir. Car je vais revenir, ils vont forcèment me réclamer, m'acclamer. Mais là, j'ai carrèment la flemme, mon gars. C'est fatiguant d'être une idole ( rires )


Aries : Donc tu vas faire une pause après notre match à Backlash.


Punk : T'as tout compris dis donc ! Et tu comprendras pourquoi je ne peux pas te filer la ceinture par rapport à ce que je viens de t'expliquer. Mais tu vas y arriver, tu vas finir par percer, j'en suis sûr mon gars.


C'en est trop pour Aries qui, les yeux rougis par la rage, laisse échapper tout ce qu'il a sur le coeur.


Aries : Ca fait des mois, des années que je consacre toute ma vie pour cette fédération, chaque jour je sacrifie famille et amis pour mon moment de gloire. Ce moment devait arriver avec Backlash, et nous nous étions mis d'accord, ainsi qu'avec la direction. Et tu es en train de me dire que tu vas me priver de ce moment car tu as la « flemme » de continuer ?


Punk : Euh… C'est à peu près ça, oui.


Sourire qui ne cesse de s'élargir de la part de Punk.


Punk : Je peux y aller ? On se reverra sûrement avant le match, mon ami.


Aries avait un million de formules, un million de mots et de la rage à revendre en lui. Néanmoins, rien ne sortit de sa bouche, paralysé et brisé par ce qu'il venait d'entendre. Ce jour-là, quelque chose changea irrémédiablement chez Austin Aries. Il n'allait plus jamais être le même.



----------------------------------------------------------------------------------



Wrestlemania 3



Citation :
La voix des sans voix affiche un large sourire, mais en aucun cas méprisant. Il reste la, debout, en face de son challenger sans le quitter du regard. Il se rapproche, et lui murmure à l’oreille. Austin ne réagit pas, avant d’écarquiller les yeux. « Really ? » lui demande t-il ? « Just A Matter Of Time, my friend » lui répond sobrement le Savior. « Do It ». C’est à cet instant que le Best In The World ferme les yeux, et tend les bras, comme en signe religieux. Il est prêt. Austin hésite, observe un instant Alicia Fox.. « Sorry ». Il... Il baisse les yeux, fait non de la tête, et tourne le dos au champion ! Faisant signe à sa compagne de le rejoindre, il enjambe les cordes et quitte le ring. Le regard du Punker se transforme. De délivrance, il devient colère. Et le décompte de l'arbitre, alors qu'Aries est déjà loin, n'arrange pas les choses... 1...2...3...4... Punk ne comprend pas. 5...6....7... C'est pas possible, Austin a disparu sous le titantron ! "Not like this..." murmure t-il a la caméra avant de rejoindre les vestiaires. 8...9...10 ! C'est fait ! C'est fait ! 

Punk : No... No... Austin ! AUSTIN !!!!!!!



Alors que le theme song de Punk résonnait dans l'arène, Aries marchait l'air déterminé en coulisses. Il ne jeta aucun regard aux nombreux protagonistes qui le regardait. Une seule personne était sa cible.


Aries : Je démissionne.


JBL : Ke… Quoi ?!


Aries : Tu m'as bien entendu.


Sans un mot de plus, Aries tourna les talons et quitta l'arène, sans même prendre le temps de s'emparer de ses affaires. La nouvelle mit du temps à être diffusée en backstage. Certains furent même au courant le lendemain du départ d'Aries. Certains comme Punk.



--------------------------------------------------------------------------------


Quelques mois plus tard.


Dans un appartement mal éclairé, un homme était assis devant son téléviseur. Il gesticulait plusieurs fois, tentant de trouver un position agréable dans son fauteuil abîmé. Des livres usés s'empilaient à sa droite sur une petite table. On pouvait lire sur les couvertures «  Prendre sa vie en main, le guide » et divers ouvrages sur la manipulation. Machinalement, l'homme jetait une pièce en l'air, tout en regardant le programme. Lorsque la pièce redescendait, il scrutait le côté qu'elle affichait, et souriait. Puis recommençait. Des dizaines de fois.


Aries : Le hasard. La seule chose non-manipulable.


A la télévision, un homme présentait un show suivi par des milliers de téléspectateurs. Son invité du jour était John Morrison, ce qui était synonyme d'audiences.


Aries : Non-manipulable, mais il peut être choisi. Tout dépend du jeu que l'on exerce.


Le programme continuait d'être diffusé, pendant qu'Austin continuait de lancer sa pièce.


Aries : Je suis celui qui dirige le jeu. Celui qui dirige son destin.


Un brouhaha émergeait du téléviseur suite à une blague du présentateur. Le public, hilare, manifestait son enthousiasme.


Aries : Et si je dis que cette pièce arrivera sur Pile…

En un geste furtif, Aries attrapa la pièce, ferma son poing et frappa de façon tonitruante la table. Il laissa son poing fermé quelques instants, le temps de regarder le visage de l'homme qu'il détestait le plus au monde sur le téléviseur. L'antithèse totale de sa situation actuelle. Il était riche, populaire. Aries n'avait plus rien. Mais il était quelqu'un. Il se sentait vivant.
Finalement, il ouvrit la main doucement afin de découvrir la vérité de sa pièce.


Aries : […] Cette pièce arrivera donc sur Pile. C'est mon choix. C'est mon hasard.


Un sourire malsain aux lèvres, Aries se surprit à avoir soif. Il se leva alors de son fauteuil afin d'aller chercher les quelques bières qui pouvaient lui rester.


Sur la table, la pièce était retournée du côté Face.






-----------------------------------------------------------------------------




Un an plus tard.


Punk : Putain, c'est impressionnant! T'as jamais été aussi affuté ! Regarde moi ces pecs !

En effet, Austin Aries affichait une forme impressionnante. Le 1er Janvier 2015, un an jour pour jour après l'évènement qui avait changer son destin, il avait repris le chemin des salles de sport. Avait laissé derrière lui son style de vie chaotique. Mais personne ne devait savoir par où il était passé. Aries avait les cartes en main. Personne ne devait le deviner. Il répondit alors à Punk par un silence, comme de nombreuses fois depuis son retour.


Punk : Mais t'as changé, mec. T'es plus aussi fun qu'avant. Tu devrais sortir un peu, à l'époque t'aimais bien me suivre un peu partout ! Ca te dit pas une ptite virée ? J'connais quelques gonzesses avec qui tu vas faire un malheur.


Nouveau silence d'Aries, qui affichait un sourire poli. Ses yeux cependant ne lâchaient pas d'une semelle le Punker, qui commençait à être destabilisé.


Punk : Bon sérieux, t'es flippant là… C'est pas cool pour mon contrat, j'suis sûr que tu sais des trucs. Tu m'en veux pas pour cette vieille histoire quand même ? C'est du passé, on est toujours potos ma couille !


Aries : Tais-toi.


Punk : Excuse-moi ? Ahah j'espère que t'es pas sérieux !


Aries: Si tu veux des infos sur ton contrat, tais-toi.


Suite à cette phrase et bien qu'agacé, le Punker s'executa. Intérieurement, Aries jubilait. Il se permit même de penser à voix haute.


Aries : Quelle ironie. Je maîtrise absolument tout et c'est l'exact contraire d'il y'a un an et demi. Tu fais parti de mon jeu, Punk. Et je dicte les règles. Tu veux savoir des choses sur ton contrat ?


Punk : Mais ouais, putain ! C'est pas juste, t'as pas le droit…


Aries : Chut, chut, chut…


Austin mit une petite claque « amicale » sur la joue de son ancien ami, qui recula vivement, à la fois surpris et inquiet. Il ne daigna pas répliquer et préféra attendre une nouvelle réplique d'Aries.


Aries : Nous avons un match, tu le sais. Tout sera décidé lors de ce match. Ton destin sera décidé. Et il est entre mes mains. Si tu perds, le hasard décidera de ton sort. Et tu vas perdre.


Punk : Mec, t'es plus du tout le gars que j'ai connu.


Aries : Première chose intelligente que tu dis depuis mon retour. Tu as tout compris. Tu as été un tournant dans ma carrière. Le synonyme de la fin. A présent, je suis le tournant de ta carrière. Tu pensais avoir remporté la plus grande victoire de ta vie, mais je suis là. En chair et en os. Et c'est drôle. C'est drôle car je vais te battre. Et après ta misérable défaite, ton sort sera scellé par une chose que tu ne peux absolument pas maîtriser. Le hasard. Une simple pièce. Mais chaque chose en son temps. Tu souhaites avoir des infos sur ton contrat ?


Punk, obnubilé par son contrat : Oui.


Aries : Alors tu vas prononcer ces quelques mots. « Austin, je t'ai volé ton moment de gloire il y'a un an et demi »


Punk : Je peux pas dire ça.


Aries, qui tourne les talons : Très bien.


Punk : Hé ! Ho ! ATTENDS ! Putain mec… Ok. Austin, je t'ai volé ton moment de gloire il y'a un an et demi.


Aries : Bien, Philip. A présent, tu vas avouer que les haut placés de la WFA n'y étaient en rien dans la décision de ne pas me faire gagner le titre. C'est toi et toi seul qui a exigé de garder ta ceinture.


Punk : Je… Je l'avoue. Maintenant, dis-moi où est mon contrat mec, je plaisante plus.



Aries : Oh, tu le sauras Punk. Si tu me bats à Summerslam. En attendant, n'oublie pas une chose. Je ne suis plus le Austin Aries que tu as connu. Je suis ton Dilemme. Le public me reconnaîtra par ce nom. Et ils verront de quoi le Dilemme est capable. Car j'ai ta carrière entre mes mains. Et en un lancement de pièce, celle-ci peut se briser. Comme tu as brisé la mienne.
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 11:40

???/??? : Promo étonnante et intrigante. J'ai hâte d'en voir plus.

Nak/Jericho : Une bonne promo, très intelligente et très bien écrite.

Coffee&Panda/APA : Toujours très bon bon comme d'habitude.

Heel/Aries : Vraiment bien aimé ta promo. Bien aimé le lien fait au passé de Aries à la WFA. Bien joué.

Encore 36 heures sauf pour les quelques freaks auxquels nous avons accordés un délai supplémentaire
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 12:47

Promo de AJ Lee pour WFA SummerSlam 2015 (SwantonBomb)

Late show de John Laurinaitis sur WFA Network

John Laurinaitis : Bonsoir à tous ! YEAH !

Le public est en feux pour cette première.

John Laurinaitis : Bienvenue ! Bienvenue à toutes et à tous pour cette première.

Le responsable lumière éclaire tout le plateau.

John Laurinaitis : Mon premier invité sera ma première invitée. L’ancienne championne Knockout et actuel Miss Money in the Bank… AJ LEE !

AJ Lee fait son entrée sous des applaudissements malgré quelques chants contre elle et ses actions contre Mimi. Lee serre la main du GM Présentateur.

John Laurinaitis : AJ LEE !

AJ Lee pose sa main sur le cœur avant de saluer le public.

John Laurinaitis l’invite à s’assoir dans le fauteuil.

John Laurinaitis : Merci d’être là, d’être la parraine de cette émission.

AJ Lee : Marraine mais merci. C’est un plaisir.

John Laurinaitis : Je vois que vous êtes venu avec votre attaché-case. Vous auriez pu la laisser en coulisses.

AJ Lee fait une petite grimace et tapote sur sa mallette pour montrer ce qu’elle est vraiment. Ce dont tout le monde se doute excepté… John Laurinaitis.

John Laurinaitis : Oooh… Effectivement.

AJ Lee : Effectivement…

John Laurinaitis : Miss Money in the Bank, vous êtes en route pour remporter votre deuxième titre de championne Knockout.

AJ Lee : Exact. J’ai fait ce qu’il fallait, je fait ce qu'il faut et je ferai ce qu’il faudra pour arriver là où je veux aller avec ce que je veux à l’épaule.

John Laurinaitis : Quitte à vous faire des ennemis ?

AJ Lee : Non !

John Laurinaitis : Pourtant…

AJ Lee : Non !

John Laurinaitis : Et Britani ? Et Mimi ?

AJ Lee : Ecoute, si tu veux parler de Britani, tu invites Britani. Pareil pour Mimi.

John Laurinaitis : Je ne peux pas ne pas parler d’elles sachant que vous avez un match contre elles dans quelques jours.

AJ Lee : Bien sûr que si.

John Laurinaitis : Très bien dans ce cas, on revient après une coupure pub avec le cash ou pas cash ! Le temps que je retravaille mes fiches.

****

Cet hiver…

L’évènement télévisé de l’année…

Une série WFA Productions

Don’t call Curtis

****

John Laurinaitis : De retour en compagnie d’AJ Lee qui est en place pour la séquence Happening de l’émission. JINGLE !

BUDGET INSUFFISANT !

John Laurinaitis : Et bonsoir à tous et bienvenue dans cash ou…

Le public : PAS CASH !

John Laurinaitis : Ce soir est une soirée exceptionnelle !

Le public est ravi et applaudit.

John Laurianaitis : Nous sommes toujours avec notre invité exceptionnel. La miss Money in the Bank, AJ LEE !

On distingue toujours malgré tous des sifflets dans les gradins. Certains n’appréciant pas visiblement les dernières actions commises par la jeune femme.

John Laurinaitis se place derrière son pupitre alors qu’AJ Lee est déjà derrière le sien.

John Laurinaitis : AJ, le principe est simple. C’est normal, c’est moi qui aie inventé le jeu.

APPROUVED BY CURTIS

John Laurinaitis : Je vais vous décrire des situations et pour chaque situation, vous allez me répondre par « CASH » ou…

Le public : « PAS CASH »

John Laurinaitis sourit comme un crétin.

John Laurinaitis : J’adore ça. Vous avez compris madame ?

AJ Lee : Il faudrait être un crétin fini pour ne pas avoir compris.

APPROUVED BY CURTIS

John Laurinaitis : Dans ce cas c’est parti.

JINGLE : BUDGET INSUFFISANT

John Laurinaitis : Top ! Mickie James vient de remporter un Ladder Match et conserve son titre après un match où elle aura pas mal morflé.

AJ Lee : Pas cash !

John Laurinaitis : Candice LeRae vient de remporter le titre face à Mickie James au terme d’un squash. Mickie se venge en la tabssant à coup de chaise.

AJ Lee : CASH !

John Laurinaitis : Alicia Fox fait son retour et gagne le titre dès son premier match…

La Knockout le coupe avant même qu’il ne termine la description de la situation.

AJ Lee : Cash !

John Laurinaitis : Britani redevient championne après avoir battu Mickie James, Mimi et Candice.

AJ Lee : Pas cash !

John Laurinaitis : Mimi devient champ…

AJ Lee le coupe à nouveau.

AJ Lee : CASH !

John Laurinaitis : Euh…  Vous venez d’être battu par Mickie James au terme d’un potentiel Match of the season. Soudain, une femme masquée détruit la championne la laissant inconsciente.

AJ Lee : Cash !

John Laurinaitis : Britani, nouvelle championne, est passée à tabac… mais Layla est au premier rang dans le public.

AJ Lee : Cash !

John Laurinaitis : Mickie James, championne depuis plus d’un an, remporte un match en cinq minutes.

AJ Lee : Pas cash !

John Laurinaitis : Lors du dernier Smackdown avant WrestleMania VI, Britani est championne. Elle gagne un match facilement dans l’optique de se préparer pour son match à Mania VI.

AJ Lee : Pas cash !

John Laurinaitis : Mais…

AJ Lee : Pas cash !

John Laurinaitis : Mais…

AJ Lee : Enchaîne !

John Laurinaitis : Oui. Bray Wyatt et Seth Rollins sont autour du ring après un match de championnat Knockout. La championne est inconsciente.

AJ Lee : Pas cash !

John Laurinaitis : Serena, la GM, revient sur le ring pour un dernier match et redevient championne.

AJ Lee : Pas cash !

John Laurinaitis : Une dernière. Trish Stratus fait son retour et gagne le titre.

AJ Lee : Cash !

John Laurinaitis : AJ Lee mesdames et messieurs !

AJ s’incline et retourne s’assoir.

John Laurinaitis : Et bien… On vous retrouve le dimanche 6 septembre 2015 au WFA Summerslam pour un match très important entre Mimi, Britani et AJ Lee avec la mallette en jeu. On vous souhaite bon courage et je vous dit à bientôt !
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Hurricanrana
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 13:22

PROMO CESARO


L'ancien Cesaro.

Ca fait quelques heures que je suis sorti de la librairie. Je marche sans savoir ou je vais. Le livre est toujours bien serré dans ma main. J'ai besoin que de l'air se renouvelle dans mes poumons avant d'attaquer sa lecteur. J'ai besoin de me reconstruire aussi. Je pense que ces quelques heures de marche devraient suffire. Je suis prêt. L'évolution est en route. Je suis un nouvel homme. Une homme sage, ouvert, bienveillant, fort, compréhensif, juste. L'homme dont certains diront : << Ah, quel homme ! >> Oui, c'est moi. Je suis le nouvel homme.

-Excusez-moi, j'ai besoin de passer un coup de fil très très important, j'en ai pour trentes secondes. Me permettriez-vous d'emprunter votre téléphone ? Je vous en serai infiniment reconnaissant.

-Oui, bien sûr ! Tu veux pas que te suce, aussi, pendant que tu bouffe mon forfait ?
Le nouvel homme ne répond pas. Le Nouvel homme sourit. Le nouvel homme comprend. Ah, quel homme, ce nouvel homme.

Deuxième tentative. Un type élégant, chic, bien rasé, qui, même de loin, semble sentir assez bon. Il doit être de la race du nouvel homme. Je pense qu'il saura m'aider, lui.

-Va niquer ta mère !
D'accord, j'y penserais à l'occasion bien que je préférais commencer par la vôtre, histoire de faire de nouvelles rencontres.

-Ah oui ?
Son poing se rapproche si vite de mon visage que j'ai à peine le temps de loucher. Il a une bonne droite ce chic type, je ne peux que le reconnaître. Merci l'ami, tout ce qui peut me détourner de ma douleur originelle, je prend.

Après plusieurs refus, je décide d'emprunter un téléphone à l'arraché. Le Nouvel Homme est bien gentil, mais il y a des limites. J'arrive à semer son propriétaire. Je reprends mon souffre et compose un numéro, au hasard.

-Oui ?
-Oui, bonjour, excusez-moi de vous déranger, mais par chance, vous trouveriez-vous près d'un dictionnaire de la langue française ?
-Pardon, vous êtes qui ?
-Un ami de qui ?
-Un ami de qui vous voulez. J'ai besoin d'avoir la définition d'un mot, s'il vous plaît. C'est très important.
-Ok, alors écoute-moi bien, mon frère travaille dans la police, je vais lui transmettre immédiatement ton numéro, il va te retrouver et te faire passer le goût des petites farces téléphoniques, tu comprends ?
-Donc, c'est non ?

J'ouvre le répertoire du téléphone. J'appuie sur <>.
-Jérôme, comment ca va mon chérie ?
-Non, ce n'est pas Jérôme, c'est Antonio.
-Antonio, Antonio qui ?
-Un très bon ami de votre fils. Il m'a prêté son téléphone. ça lui provoquait des migraines atroces. J'ai une question, enfin, non, plutôt je travaille pour un jeu à la radio, et vous devez répondre à une question. Vous avez le droit de vous aider d'un dictionnaire. Vous êtes prête ?
-Euh, oui ...
-Donnez-moi la définition du mot << analepse >>.
-Ana ... quoi ? Attendez; je vais chercher mon dictionnaire ...
Sans exagérer, quinze minutes plus tard. C'est Jérôme qui paye, mais quand même.
- << Dans un récit, retour des événements antérieurs au moment de la narration. >> Qu'Est-ce que j'ai gagné ?

Ma reconnaissance. Et le droit de récupérer le téléphone de votre fils. Le Nouvel Homme est juste, il donne l'adresse du trottoir sur lequel il dépose l'objet.

Un retour en arrière, un flash-back, une introspection. Voire une inquisition. Me voila prévenu. Elle me ramène donc en arrière. Je sens déjà l'odeur de la paille de mon bucher. Le Nouvel homme est mort. Retour à l'ancien.
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 15:32

Promo John Morrison


Intensité.





La salle est plongée dans le noir, laissant le public dans l’expectative. Lorsque les lumières se rallument, Renee Young est au centre du ring, micro à la main. La foule l’accueille chaudement, ce qui la fait sourire.


 
Renee : Comme toujours, c’est un plaisir de me retrouver sur ce ring devant le WFA Universe. Néanmoins, il y a parfois des moments dans la vie d’une intervieweuse plus… compliqués à gérer. Mesdames et Messieurs, j’ai un plaisir mesuré à vous annoncer John Morrison.

 
 

Les rires suite à l’annonce de Renee font place à une salve d’applaudissements et d’acclamations. Les années passent et il est vrai que John Morrison peut s’appuyer sur un public de plus en plus fidèle et une fanbase de plus en plus conséquente. Le personnage est devenu incontournable et le public le fait savoir ( quoi, c’est vrai, non ?! ). L’homme de Los Angeles apparaît sous le titantron, habillé de son manteau blanc soyeux comme à son habitude depuis son gain du titre Light. Ce dernier trône fièrement sur ses épaules, et il le lève pour faire réagir la foule. Une jeune femme l’interpelle lors de sa venue sur le ring. D’un geste ferme de la main et en ondulant du bassin, il lui indique que «  Ce soir, c’est pas possible gourgandine, une autre femme m’attend sur le ring ». C’est après cette réplique qu’il retire ses lunettes afin de faire un clin d’œil à la caméra, l’œil coquin. Sur le ring, Renee Young lève les yeux au ciel.

 
Renée : Même si certains ne peuvent pas comprendre cette liesse à votre égard, vous êtes toujours aussi populaire, John Morrison.

Morrison, les yeux vers le public : René, arrête de me regarder comme ça . Tu me troubles.

Renée : Je vous regarde car je suis obligé. Mais… Attendez. Vous venez de m’appeler par mon nom ?!

Le public entame des chants «  Yes ! Yes ! Yes ! » devant cet exploit incroyable.

Morrison, toujours les yeux rivés vers le public : Ton petit copain va être jaloux. On dirait qu’il te fait les gros yeux. A moins que ce dernier ne veux lui-aussi une part de John Morrison. Je le comprends.

Renée : Il doit y avoir un malentendu, mon petit ami ne se trouve pas ici. Ah. D’accord. Je vois…

C’est à ce moment que Renée ainsi que le public comprirent que Morrison s’adressait à un jeune homme au premier rang arborant un t-shirt Justin Gaybriel. L’hilarité du public contrastait avec les joues rougies de Young qui ne pouvait cacher son agacement.

Renee : Revenons-en aux évènements récents. Vous venez d’affronter Chris Jericho à Smackdown dans un superbe match. Vous avez perdu. Cette défaite ne va-elle pas vous troubler avant votre match pour le titre Light contre le Miz ?

Morrison : Tu sais Jacqueline, John Morrison a en effet affronté Chris Cacao. Et…

Le public interrompt le champion Light par des chants « No ! No ! No ! » et « Respect the blond ! ». Dans son coin, Renée sourit d’un air innocent, soutenue par le public. Quelque peu surpris par la réaction du public, Morrison ne peut s’empêcher de pouffer de rire en regardant Young, sortant un peu de son personnage.

Morrison : Je comprends. Ma Cité de Lumière, je vous ai entendu. Vous voulez que je l’appelle par son véritable nom ?!

Public : YES !

Morrison : J’ai pas bien compris, VOUS VOULEZ QUE JE L’APPELLE PAR SON NOM ?!

Public : YEEEEEEEES !

Morrison : Et bien sachez, Cité de Lumière, que votre champion, votre héros, que John Morrison est ravi de partager le ring avec Lilian Garcia !!!!

Public : BOUUUUUUUUH
L’annonce de Morrison n’eut pas le mérite de surprendre Young, qui arborait toujours un visage désabusé lorsqu’elle interviewait Morrison.

Morrison : Maintenant que John Morrison a vendu du rêve à son public chéri, il va à présent parler de Chris Cacao. Et il a volé le show avec cet homme. Quelque soit sa place dans la carte, on ne parle que de John Morrison. Si le Roi de la WFA représente désormais le Main-Event, il ne peut pas égaler un Dieu. Le dieu de la Lumière, John Morrison.

Nouvelle salve de huées pour le champion Light, qui se met étonnement la foule à dos ce soir. Mais encore plus étonnant, il semblait se satisfaire de ses huées et scrutait la foule, l’œil pétillant. Comme à l’époque où seuls les smarts et les jeunes filles en fleur le soutenait. Depuis ses débuts à la WFA, la barrière entre face et heel de John Morrison a toujours été floue, et voilà un exemple de plus prouvant ce fait.

Morrison : Ne soyez pas aussi virulents ! VIH Smith est un excellent lutteur, et ce petit mérite un peu de spotlight. John Morrison veut bien lui prêter sa lumière.

Young : Revenons sur Chris Jericho.

Morrison : Oui, tu as raison Lilian. Le match était dantesque. Défaite ou victoire, ce n’est pas la leçon qu’il faut retenir. Il y’a une autre vérité.

Young : Laquelle ?

Morrison, les yeux fixés sur la caméra devant lui : Jericho et moi-même faisons partis de la même catégorie. Nous sommes devenus des icônes de cette fédération. Et la morale de l’histoire, c’est que peu importe ceux qui prendront nos places en Main-Event, qui prendront le spotlight, ces lutteurs tournent, se croisent, changent mais nous, nous restons. Nous serons toujours là, nous serons toujours acclamés ou hués. Nous sommes des légendes.

Superbe réaction du public qui réagit très positivement à cette « shoot » de Morrison. Voilà un message clair du Shaman of Sexy à l’ensemble du roster.

Morrison : Sache une dernière chose, Jericho. John Morrison sera ravi de t’affronter de nouveau. Un match simple, sans stipulations. Une revanche. Nous avons attendu des années avant d’en découdre, John Morrison n’attendra pas plusieurs années de plus. Certains disent que tu es fini,  que tu es has-been. Une relique. Sache que tu as le respect de John Morrison.

Fin de la tirade de Morrison qui remet ses lunettes et arbore son sourire habituel.

Morrison : Mais tu sais Lilian, si un homme n’était pas intervenu dans le match de John Morrison, le champion Light aurait fait d’une formalité sa victoire contre Chris Cacao !

Renée : L’homme qui est intervenu était en l’occurrence The Miz.

Morrison : Mais bon dieu de merde, c’est qui The Miz ?!

Renée : C’est un ancien champion WFA , champion par équipe et c’est surtout l’homme que vous prenez en grippe depuis deux mois maintenant.

Morrison : Oh la boulette ! John Morrison est parfois distrait ! Bien sûr qu’il voit qui est The Bzz. Le tweet, les différents segments, il se souvient de tout. Et maintenant, cette intervention. John Morrison ne sait pas ce qu’il a fait à ce jeune homme, mais ce dernier semble vraiment remonté.

Renée : Vous semblez prendre plaisir à l’ignorer voire l’humilier récemment. Cela explique peut-être sa colère contre vous. Peut-être, je dis ça, je dis rien. Après tout, je peux vous dire ce que vous voulez, vous ne m’écoutez jamais.

Morrison : Allons Lilian, ce n’est pas le temps des lamentations. Tu auras ta photo dédicacée de John Morrison plus tard.

Renée : Oui, oui, bien sûr.

Morrison : John Morrison n’a jamais voulu énerver the Bzzz. Il s’est même excusé ! Nous ne sommes pas obligés de nous affronter, cher ami. Car si cela se fait, the Bzzz sera réellement humilié cette fois. Et ça, John Morrison ne peut le concevoir. Il n’aime pas faire souffrir un homme, et encore moins l’humilier. Alors, pour éviter cela, John Morrison utilise son dernier recours. Il appelle officiellement The Bzzz sur le ring, afin de lui serrer la main et d’enterrer la hache de guerre ! John Morrison t’attend !

Encouragements de la foule qui font place à un silence impatient.
 
 
Et il répond à l’appel ! Ca sent la poudre dans l’arène de Houston ! Le Miz ne semble pas être bien luné. Les plaisanteries de Morrison ont atteint leur but car l’homme de Cleveland marche d’un pas rapide et déterminé vers le ring, ne prenant même pas la peine de relever les fans qu’il croise. Il passe entre les cordes et se retrouve nez à nez avec le champion Light, le bousculant sans ménagement. Ce dernier fait tomber sa ceinture et recule aussi vite que le Miz est arrivé.

Morrison : Wow, wow, wow ! John Morrison comprend ta colère mais reste calme !

Renée, qui se place courageusement entre les deux hommes : Messieurs, il s’agit d’une interview !

The Miz : Je vais t’éclater, je vais tellement t’éclater que tu vas t’en souvenir toute ta vie.

Morrison : Mais enfin, calmez cet homme ! Quel gourgandin excité !

Nouvelle avancée furieuse du Miz, cette fois Morrison préfère quitter le ring.

Morrison : John Morrison te comprend ! Reste calme, il t’en conjure. Ce n’est jamais facile de faire face à une perte dans sa famille.

Renée : Euh… What ? De quoi parlez-vous  John Morrison ?

La réaction de la blonde est semblable à celle du public, qui n’a rien compris. Le Miz, lui aussi interloqué par la réplique, se contient légèrement et revient au centre du ring.

Morrison, qui remonte doucement sur le ring : Oui, John Morrison comprend ta douleur. John Morrison est un guide pour sa Cité de Lumière, et il comprend la douleur des autres. Et en l’occurrence, la tienne est grande en ce moment. John Morrison t’adresse ses condoléances.

Miz : De quoi tu me parles, espèce d’abruti.

Morrison : John Morrison est désolé pour ta perte. Perdre un père, ce n’est jamais facile. Sache que John Morrison est derrière toi, Cody Rhodes.

Choc dans la salle qui n’ose pas rire sur cette plaisanterie. Une barrière venait d’être franchie. Le Miz faisait face à Morrison qui était revenu. Ce dernier lui tendit la main. Le Miz ne se fit pas prier de répondre à cette proposition. Il avait entre-temps ramassé la ceinture Light et administra un coup d’une violence rare en pleine tempe de Morrison. Nouveau choc dans l’Arena. L’arcade sourcilière du champion Light s’ouvrit immédiatement, et le sang ne tarda pas à couler le long du visage de Morrison, à terre. Mais ce n’était pas terminé. Frustré depuis deux mois par l’attitude de Morrison, The Miz s’acharna sur le Shaman of Sexy. Les coups de ceintures se multiplièrent sur le corps de Morrison. Les réactions aux coups du Miz se faisaient de moins en moins virulentes, John Morrison entrait dans une phase inanimée. 
Rarement nous avions vu un Miz aussi rageur, et faisant preuve d’une telle violence. Renée Young, qui avait quitté le ring depuis longtemps, criait en ringside pour qu’on intervienne.  Sans laisser une seconde de répit à Morrison et après une dizaine de coups de ceinture, le Miz releva la carcasse de son futur adversaire et Skull Crushing Finale ! Le regard noir du Miz n’était néanmoins toujours pas parti, et c’est uniquement après cette minute interminable de violence pour Morrison que la sécurité décida d’intervenir. Il fallut plusieurs hommes pour maîtriser le natif de Cleveland. Et c’est sur ces images, dans un silence lourd et choquant, que fut lancée la publicité.
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 22:55

PROMO BOBBY ROOOOOOOODE





- Chef ?
- Ouais ?
- Je ne suis pas sûr.
- Sûr de quoi ?
- Enfin je ne le sens pas.
- Mais quoi ?!
- Ben... tout ça quoi.
- Quoi tout ça ?
- Ben.... tout ça. Cette opération.
- Tu vas cracher ta pastille oui ou merde ?
- Justement. Je ne sais pas.
- LuFisto si tu as quelque chose à me dire fais-le ! On ne va pas y passer la nuit. D'autant que mon Magnum me démange sévère.
- Voila c'est bien de ça qu'il s'agit.
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire que je ne pense pas que ça soit nécessaire de faire irruption dans une boîte de nuit pour y descendre tout le monde à coups de Magnum ou de fusils à pompes sous prétexte que ce sont des mafieux.
- Bah t'es con. C'est la partie la plus marrante du job.
- Oui mais éthiquement c'est pas vraiment professionnel.
- Hein ?
- Je veux dire que, normalement, un agent de police n'est pas censé faire irruption chez les gens comma ça sans mandat. Et surtout ne doit pas buter des types sans défense de sang froid.
- Sans défense ? C'est mec sont armés jusqu'au dents !
- Oui mais ça n'est pas une raison. Ça me gêne.
- Ça te gêne de buter des criminels ?
- De cette façon oui.
- Oh ! Donc c'est ça qui te tracasse depuis tout à l'heure ?
- Oui.
- Faut pas t'en faire pour ça j'ai tout prévu. Puis au pire on dira qu'c'est pas nous.
- Vous faîtes quoi là chef ?
- Ben je mets un masque.
- Un masque ? Mais pourquoi faire ?
- Ben pour pas qu'on sache que c'est moi quelle question ! Je ne vais pas leur tomber dessus en gueulant « POLICE ! ». Comme tu l'as dit on n'a pas de mandat d'arrêt. Je suis peut-être un peu timbré mais je n'ai pas envie de me faire suspendre. Surtout que le flic rebelle qui se fait suspendre c'est un putain de cliché.
- Oui bon ça à la limite. Mais... mais c'est un masque de Jacques Chirac !
- Ouais tu vas voir on va rire.
- Et je n'ai pas de masque moi ?
- Si si attends. Voila.
- Heu...
- Quoi t'es pas contente ?
- C'est pas ça mais...
- Qu'est-ce qu'il y a encore ?
- Ben... C'est un masque d'Arlette Laguiller. Y avait pas autre chose en stock ?
- Ben après on va dire que la police est trop à droite. Faut bien rééquilibrer un peu.
- Ouais enfin... Arlette quoi.
- Bah elle est cool Arlette.
- Ah bon ?
- Ben ouais elle a une mobylette.
- Z'êtes sérieux là ?
- Quoi t'as jamais vu les Guignols de l'Info ? C'est tordant quand elle ramène Balladur dans le 15e.
-...
- À l'époque où ils étaient drôles je veux dire.
- Chef ?
- Ouais.
- Vous êtes exaspérant.
- Je sais, c'est ça qui fait mon charme.
- Ça c'est vous qui le dîtes.
- Bon aller trêve de bavardages. Allons-y avant qu'on se fasse repérer.
- Ouais. Qu'on en finisse.

Je vérifiais que mon masque était bien en place puis je saisis mon fusil à pompes. C'est cons allaient déguster sévère. Ils m'avaient mis en pétard et j'étais déterminé à en finir une bonne fois pour toute. Mais pour comprendre exactement comment on en est arrivé là il est nécessaire de faire un petit retour en arrière. Juste après la prise d'otages et l'escapade du clown.

*
**


Les otages étaient tous sains et saufs. C'est l'essentiel me direz-vous, même si je doute que le salut de l'humanité passe par la sauvegarde d'une bande moutards attardés et consanguins. Tout le monde m'avait félicité, y compris la Betterave[url=#sdfootnote1sym]1[/url] qui avait rendu hommage à mon courage. Toute cette débauche de miellerie m'avait foutu la nausée. Un flic s'approcha pour me serrer la main et me brandit son donut à la gueule. Une mère de famille tenta de me rendre hommage avant de s'en prendre aux immigrés qui étaient responsables, selon elle, de la situation (apparemment le cliché du gitan-forain kidnappeur de gosses tient toujours). Un gamin tenta de profiter de la cohue pour me tirer mon larfeuille mais se ramassa une baffe de ma part en mode Badass Bayrou.
1Le Commissaire Pronzini. Qui a la particularité d'avoir une tache de naissance particulièrement violette sur le haut du crâne.




Heureusement la Petite m'avait ouvert un passage parmi la foule. Ce qui m'avait évité de devoir me fader l'interview d'une journaliste du genre méga bonne mais méga conne.

Une fois sortit de tout ce merdier, je m'étais sortis une bouteille de cognac que je garde toujours prés de moi dans mon imper'. Je pris une bonne rasade puis avisais une ruelle sombre où des dames de petites vertus opéraient certainement. Y a pas de mal à se faire du bien comme disait Francky Vincent. Mais même malgré toute cette dose de bonheur quelque chose n'allait pas.

J'étais pourtant à la fin de mon enquête. Certes le clown et son larbin m'avait échappé. Mais j'avais pu les confronter et mettre leurs petites combines à jour. 
Mais non quelque chose me démangeait.

Je rentrais enfin chez moi et pris une douche. J'avais beau me refaire le fil des événements je ne comprenais pas ce qui n'allait pas. Je sentais monter en moi une vague de violence. J'avais envie de casser la gueule à quelqu'un. Mais j'étais incapable d'expliquer pourquoi.
*
**




Le lendemain en arrivant au bureau j'étais d'humeur massacrante. Je souffla un bref « bonjour » au préposé à l'entrée puis m'en prit au stagiaire qui avait eu la mauvaise idée de me bousculer tout en faisant tomber ses feuilles. Je l'engueulais en le traitant de « putain de cliché de petit gratte-papier de merde pas foutu de regarder devant lui ». Je repris ma route en le laissant au bord des larmes et sans prêter attention aux regards interloqués des gens dans la salle. De toute façon si ces cons avaient quelque chose à me dire, il pouvait toujours venir dans mon bureau et recevoir un pain entre les deux yeux.

Je continuais à marcher tout droit sans but précis si ce n'est de faire chier les gens quand le lieutenant Praline se mit en travers de ma route avec la ferme intention de me calmer. Praline n'était pas son nom mais un qualificatif visant à décrire sa passion pour la tarte aux pralines. Une passion qui pouvait se vérifier à son embonpoint.

Il se planta devant moi et brandit son donut tel un possédé. Son visage vira au rouge écarlate mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il faut dire qu'elle était obstruée par un bout épais de donut. Sentant un drame arrivé je préférais mettre les bouts avant qu'il ne me tombe dessus complètement raide au sens propre.

J'esquivais Patapouf mais la Betterave ne me loupa pas en revanche.

- Inspecteur Roode que vous arrive-t-il ?
- Rien chef j'ai envie de casser la gueule à des gens.
La moutarde lui monta rapidement au pif tandis que ses oreilles commençaient à fumer. Je pris la peine de préciser :
- Des gens qui l'ont mérité chef. Quand même, on se respecte un minimum.
- Dans mon bureau, grinça-t-il.
- Rho l'autre hé.

Je suivis la Betterave d'un pas décidé. J'avais besoin de passer mes nerfs et la perspective d'une entrevue avec le commissaire retardait mon projet de casser la gueule de quelqu'un.

- Je serais bref, me dit-il après s'être installé dans son bureaux et allumé un cigare. Nous avons localisé le clown et sa bande. Ils serait actuellement dans un établissement de nuit dont le propriétaire ne serait rien que moins que leur ami luxembourgeois.
- Parfait. Qu'attendez-vous pour aller les coincer ?

Il tira une grosse taffe sur son cigare puis souffla un énorme nuage de fumée. Puis il ouvrit un tiroir et sortit un dossier qu'il me tendit. Je l'ouvris. Il renfermait des photos de l'établissement ainsi qu'un plan.

- Le problème c'est que le bâtiment est soigneusement gardé par des membres de la mafia russe. Apparemment le clown aurait le bras suffisamment long pour qu'il pende jusqu'à Moscou.
- Il a plus d'un tour dans son bonnet le saligaud fis-je avec un sourire. Et vous avez prévu quoi ?
- Ses connexions sont importantes. Suffisamment pour éviter de tenter une descente. De plus nous manquons d'informations sur l'identité exacte de ses contacts. Aussi serait-il préférable de tenter d'infiltrer l'établissement afin de récupérer tous types de documents nécessaires.
- Et vous souhaitez que je m'en charge si j'ai bien compris.
- Pas exactement inspecteur. Vous tête est connue. Aussi serait-il préférable d'envoyer un autre agent à votre place. Comme c'est votre affaire je vous autorise à choisir quelqu'un pour accomplir cette mission.
- Très bien.

Il prit une autre bouffée puis me regarda avec suspicion.

- Pas de protestations ? J'aurais parié que ça n'allait pas vous plaire.
- Non vous avez raison il vaut mieux que ça soit quelqu'un d'autre qui s'en charge.
Devant son air incrédule j'ajoutais :
- Qu'y-a-t-il chef ? Vous espériez que je fasse un scandale et que je retourne votre bureau ?
Il se remit sur son séant et tira à nouveau sur son cigare qu'il écrasa ensuite.
- Non non. Avez-vous quelqu'un en tête ?
- Oui. Une personne toute indiquée.

*
**


- LuFisto on a du boulot !
- Hein quoi ?
- Pas l'temps de t'expliquer. Prend un flingue et les clefs de la bagnole !
- Heu... okay.
La p'tite s'exécuta tandis que je m'allumais une clope. Si la Betterave croyais que j'allais laisser passer l'occasion d'éclater la gueule de ce fumier de clown et de son pote wookie c'était mal me connaître. Je comptais bien leur loger une balle entre les deux yeux après les avoir fait brailler comme vache qui pisse.


*
**




- BONJOUR !
- Hein ?
PAN !

En plein dans sa trogne de rat chauve. Le pauvre type n'avait pas eu le temps de réagir que son crâne d’œuf avait explosé laissant du sang se répandre sur son beau costume blanc. Un deuxième branquignolle apparu afin de voir ce qui se passait. Il s'effondra aussi sec après que je lui logeai une bastos dans la gueule.

Je regardais autour de moi. Afin de voir si d'autres débilos tenteraient de venir nous serrer la pogne. Mais personne alentour. Il n'y avait donc que deux gardes à l'entrée ? J'aurais dû mieux examiner ce dossier, je ne me serais pas pris autant la tête sur la façon d'infiltrer le bâtiment. Même si la manière choisie était peu... cavalière dirons nous.

- Ah rien de tel qu'un Magnum pour faire les présentations. Alors ? C'est pas fun ? Demandais-je à la p'tite.
- Je sais pas chef. Si vous butez tout le monde avant que j'ai le temps de faire quoique ce soit je vais moyennement apprécier.
- Rho fais pas la gueule. T'auras ta part. Tiens allons voir qui nous attend derrière la porte d'entrée. T'es déjà allé en boîte ?
- Bien sûr chef. Mais j'évite depuis quelques temps. J'en ai un peu marre de devoir raquer dix balles l'entrée. Et puis les videurs sont relouds à toujours vouloir qu'on laisse notre sac au vestiaire.
- Mes avis que l'entrée devrait être gratuite et que le videur ne nous fera pas trop chier.

Je donnais un bon coup de pied dans la porte. Elle s'ouvrit sans trop de mal. Je repérais rapidement un gars bien baraqué et ajuster mon flingue.

- BONJOUR !
PAN !

Il eut à peine le temps de porter la main vers son holster qu'il s'affaissa avec un beau trou dans le visage. Souhaitant poursuivre sur ma lancée je dirigeais mon arme vers la personne suivante.

- CHEF NON !
- Quoi ?
- C'est la réceptionniste !
- Oh merde t'as raison.

La personne que je m’apprêtais à flinguer était une pauvre petite blonde qui devait avoir à peine vingt ans. Elle tremblait de tous ses membres, était toute pâle et le regard livide. En même temps ça pouvait se comprendre facilement vu qu'elle venait de voir un mastard de 110kg se faire exploser le ciboulot juste sous ses yeux.
Je m'approchais d'elle et tentait de la rassurer. J'allais pas flinguer un si joli brin d'fille quand même.

- Eh petite ils sont combien là-dedans ?
- Heu... hein ?
- Secoue toi allons, on ne va pas te faire de mal. Je suis Jacques Chirac bordel de merde. A-t-on déjà vu un président de la République flinguer des honnêtes gens ?
La gamine me regarda/ Elle tremblotait toujours.
- Aller répond à ma question. Ils sont combien là-dedans ?
- Heu... je ne sais pas, fit-elle en déglutissant.
- Allons tu dois bien avoir une idée. Il y a des clients ?
- Heu... non. Nous ne sommes pas encore ouvert. Il y a juste des... des gars de la sécurité et le patron.
- Bien. Merci fifille. Maintenant déguerpis car il va y avoir du grabuge. Et tu n'as rien vu, rien entendu.
Je lui glissai un billet de 100 balles afin d'acheter son silence. Elle le prit tout en hochant la tête. Elle ne mis pas longtemps à décamper.
- Dîtes chef vous ne trouvez pas ça bizarre que personne ne nous soit encore tombé dessus ?
- C'est-à-dire ?
LuFisto réajusta son masque d'Arlette et regarda autour d'elle.
- Ben on vient juste de buter trois personnes. Vous n'allez pas me faire croire que personne n'a entendu les détonations.
- T'entends ce bruit sourd là-derrière ? Fis-je en faisant référence aux sons de batterie qui venaient de derrière la porte. C'est la daubasse dopée à l’auto-tune qu'on sert aux ados de maintenant. C'est un son de merde mais suffisamment pour rendre sourd n'importe qui dans un rayon de 10km. Donc non je ne pense pas que quelqu'un ai pu entendre quoi que ce soit.
- De la daubasse dopée à l'auto-tune ?
- Ouais.
- Rien que pour ça ils doivent crever, maugréa-t-elle en affermissant sa prise sur son fusil à pompe.
- Maintenant que tout est réglé reprenons.

Je me dirigeais vers la porte d'entrée de la salle de danse et je l'ouvrit avec un bon gros coup de pied.


*
**


- BONJOUR !
PAN !
- BONJOUR !
PAN !

D'autres gars en costard blanc, d'autres macchabées. Ils tombaient comme des mouches au fur et à mesure de notre progression. C'était tellement jouissif que je regrettais de ne pas avoir pris de tronçonneuse. Il faut savoir s'amuser parfois. Flic c'est un boulot stressant vous savez on est toujours sur le fil du rasoir prêt à exploser. Du coup faut parfois lâcher du lest. Et la petite en faisait autant puisqu'elle s'amusait à exploser les burnes des gardes avec son fusil à pompes. Ça pour le coup c'était vache.

Nous continuâmes notre exploration des lieux en laissant derrière nous une traînée de sang. La salle de danse était très grande et éclairée par des néons multicolores. Il y avait des tables et des canapés sur les côtés ainsi qu'un grand escalier qui menait vers les tables du premier étage. Sur le côté droit de la salle il y avait le barre pas loin d'un podium avec une barre de strip tease. Sur le mur du fond il y avait un écran géant qui diffusait des clips des derniers étrons à la mode. Le sol était en pierre avec des dalles de verre transparentes au milieu. En dessous il y avait de l'eau avec des poissons dedans.

- Et vise un peu ça Arlette, ils ont un aquarium.
- Baissez-vous chef !
J'eus à peine le temps de m'exécuter qu'elle fit feu. Un malandrin armé d'une matraque avait tenté de se jeter sur moi. Mais la petite le dessouda aussi sec.
- Joli.
- On se congratulera plus tard chef. Y en a d'autres qui arrivent.

Effectivement on entendait pleins de bruits de pas et des types surgir des alcôves au fond de la salle tandis que d'autres dévalaient les escaliers.

- Bon fini de rigoler, criais-je. Arlette occupe-toi des boulets du rez-de chaussé je me charge des pégus de l'étage.
- Bien chef.

Je courus me planquer derrière un canapé proche de l'escalier. Je lâchais le Magnum et pris les deux Uzis que j'avais planqué dans ma veste. J'attendis que l'orage passe puis, profitant du temps de rechargement des types je bondis vers eux.

- BONJOUR TAS D'CONS !

Ils eurent à peine le temps de lever la tête que je les arrosais d'une bonne décharge de pruneau dans le bide. Il ne fallait pas faire dans la finesse là, ils étaient pas loin de la dizaine. Sans compter ceux de la P'tite.

Bref je profitais du carnage pour monter les marches des escaliers quatre à quatre. D'autres gus apparurent et furent étalés pour le compte. Une fois à l'étage j'examinais chaque recoin à la recherche des chefs du Gang mais je ne trouvais rien.

De son côté la P'tite s'occupait des deniers gars du rez-de-chaussée. Elle avait troqué son fusil à pompes contre un autre flingue. Pendant qu'elle nettoyait je continuais mon exploration, de descendant les quelques malfrats restants. J'en profitais pour noter mentalement le plan du bâtiment. Il avaient des salles de danse bien sûr où n'importe quelle pétasse pouvait secouer son cul devant n'importe quel tocard en mal de sensations fortes. Il y avait également des petites salles plus intimes pour les crevards qui avaient réussi à conclure à l'aide d'un billet de 5 ou deux. Le tout dans une ambiance de merde. Y a pas à dire les ambiances des boîtes de nuit c'est plus ce que c'était. Je ne dis pas que c'était forcément mieux du temps où Lemmy envoyait le purin juché sur un tank mais on rigolait plus ça c'est sûr.

Toujours est-il que j'avisais un nouvel escalier. Il devait certainement mener à la partie opérationnel du bâtiment avec les bureaux de la direction et tout. J'empruntais, avec la ferme intention de le rendre, le-dis escalier tout en faisant attention qu'il n'y ait pas un pécore chauve de planqué. Car ouais tous les types qu'on avait descendu avec la P'tite étaient tous rasés et vêtus d'un costard blanc et d'une cravate turquoise d'un fort mauvais goût. Sans doute des clones. Aller savoir, les ressources de la mafia russe sont quasi inépuisable.

À première vue il n'y avait personne. À première vue seulement car à seconde vue, et une fois arrivait au deuxième étage il en était autrement. Une bande de sagouins m'attendit dans le couloir principal et ouvrit le feu dès qu'ils me virent. Et manque de bol je n'avais plus de munitions. Heureusement je trouvais refuge dans une salle adjacente aux escaliers. 

Visiblement j'étais tombé dans la salle de repos car il y avait un canapé, un frigo et un billard. J'entendis les gars qui se précipitaient vers la salle afin de finir le boulot. Ni d'une ni d'eux je me saisis d'une queue et je fracassais le crâne du premier tocard qui apparu. Je pris le second par le col et l'envoyai contre la table. Quand au dernier j'eus juste le temps de lui mettre un coup de coude et de l'envoyer dans les escaliers avec un coup de pied sur le torse. Il dévala les marches en roulé-boulé et s'écrasa contre le mur un peu plus bas. Étant donné que son corps resta inerte j'en conclus que j'avais touché au but.

Mais je ne pus jubiler longtemps. Le type que j'avais envoyé contre la table avait repris ses esprits et s'était jeté sur moi. Un combat au corps à corps commença et cette enflure avait un poing américain. Je dégustais un bon coup qui m'arracha mon masque. Zut, me dis-je, ma couverture vole en éclat ils sauront qui je suis.

Je parvins à riposter avec quelques coups dans la tempe. Je le repoussais et me dirigeais tant bien que mal vers la table de billard. J'attrapai quelques boules et les lançai sur lui. Alors qu'il se relevait. Il recula un peu mais ma tactique s'avéra inefficace. Aussi pris-je la boule noir et le frappa directement sur la tempe. Je sentis quelque chose se briser en lui alors qu'il s'effondrait. Je ne pus m'empêcher de penser que le billard était un passe-temps bien vicelard quand même.

Me retrouvant sans armes je cherchais sur les cadavres voir si je ne pouvais pas trouver un petit quelque chose. Par chance un des types avait un semi-automatique dont le chargeur était à peine entamé. Il restait suffisamment pour pouvoir enfin en finir une bonne fois pour toute. C'est que cette histoire avait assez durée.

Je sortis de la salle. Le couloir longeait un mur et menait vers une pièce un peu plus loin. Sur la porte était clouée une plaque. Il s'agissait sans doute du bureau du patron. Quelque chose me disait que j'allais enfin pouvoir régler mes comptes avec le clown et la boule de poil. J'examinais rapidement les autres salles de l'étage, il y en avait deux plus les chiottes, mais elles étaient vides. J'approchai alors de la salle du fond. La porte était ouverte, j'entrai alors en me tenant derrière la porte mon flingue à la main. Ce coup-ci il n'était pas question de buter tout le monde mais d'au moins en garder un vivant afin d'avoir des infos. Après tout j'étais là pour ça à la base, récupérer des informations sur le Gang et tirer au clair les liens entre le clown et la mafia russe.

J'entrais donc prudemment dans la salle. C'était une pièce assez grande mais pesante en raison de la forte lumière. Sur un des murs il y avait une affiche regroupant le petit père des peuples accompagné du camarade Vladimir et du JDG. Bizarre. Le sol était recouvert d'un tapis rouge. Il y avait un bureau au fond de la salle devant une fenêtre masquée par un rideau. Je remarquais avec étonnement une peluche d'ornithorynque sur le bureau.


Promos Summerslam 2015 - Page 2 Papygr10




- Qu'est-ce que c'est que cette merde ? soufflais-je les yeux rivés sur la peluche.
- Je vous prierez de laisser Franky en dehors de ça monsieur Roode, fit une voix grave avec un fort accent allemand. Vous avez causé assez de dégâts comme cela avec votre collègue. Inutile de rajouter à cotre dossier le rapt et l'assassinat de mon familier.

Je relevais la tête et je les vis. Ils étaient là, tous les trois. La boule de poils, le clown vicelard et l'homme d'affaire luxembourgeois qui était assis derrière le bureau.

- Bordel de merde, jurais-je tout bas. Je vais enfin pouvoir éclater vos sales gueules.
Le clown partit dans un rire hystérique avant de faire une pirouette. Il se dandina sur ses pieds et replaça son bonnet sur sa tête. Son regard était mauvais et son sourire menaçant. Il tendit son doigt dans ma direction et cracha.
- C'est ta gueule à toi qui est sale. Tu transpires le capitalisme à plein nez. Ta vue seule provoque en moi de l'urticaire. Quant à Gbacca ce sont tous ses poils qui se hérissent. Vois comme il est hérissé.
Je jetais un œil au wookie qui émis un feulement d'approbation. Ces deux zigotos m'avaient vraiment mis à bout.
- Dis donc Groucho tu crois vraiment que ton pote germanique en costard est membre du Soviet Suprême. Quand je vois sa tronche j'ai pas l'impression de voir un partisan de la Mère Russie.
Le clown allait répondre mais son pote germain leva la main afin de l'interrompre.
- Je vous prierais de ne pas me conférer des origines teutonnes monsieur Roode. Je suis originaire de la noble patrie des Grand-Ducs. Nous n'avons rien à voir avec l'Aigle noir.
- Ah okay t'es un putain de hibou en fait.
- Monsieur Roode. Vous commencez à m'agacer. Vous faîtes irruption dans mon établissement de nuit et massacrez mon personnel. De plus je doute que votre présence ici soit dans un cadre légal. Aussi je me vois dans l'obligation de régler votre cas. Par chance il se trouve que la moquette de mon bureau est rouge.
- Bon j'en ai marre de vos conneries. Je suis ici pour y mettre un terme définitivement.
J'ajoutai les actes à la parole et flinguai la boule de poil. J'avais visé en plein dans le bide. Il beugla un moment tandis qu'il essayait de retenir ses tripes. Il se plia en deux puis fini par s'effondrer. Une mare de sang apparut et fut en partie absorbée par le tapis.
- T'as raison le hibou c'est pratique la moquette rouge. En revanche faudra voir à faire attention aux murs. Nan parce que le blanc ça reste salissant.
Il me regarda incrédule tandis que le clown hurla de rage.
- MON GBACCA ! T'AS TUÉ MON GBACCA !

Il prit son bonnet et tira en continuant de beugler comme un poux. Ce que j'avais pris pour des grelots étaient en fait des balles. Des putains de balles. Ce clown était fou.Je parvins à esquiver en me jetant derrière une plante. J'entendis vaguement l'aut' pangolin en costard qui braillait des trucs en germain.
Je tentais de me protéger mais les tirs se rapprochaient. Vu l’exiguïté de l'endroit j'étais mal barré. La plante qui faisait barrage avait été réduite en charpie et le pot était dans un sale état également. Je tentai de riposter mais je ne pu que faire quelques tirs au hasard.

Heureusement que le bonnet du clown comptait un nombre limité de balles. Au bout d'un moment il fut à sec et pesta.

- Enfoiré de fils de pute ! Je vais t'avoir à l'ancienne.
Je le vis sortir un couteau et se précipiter dans ma direction. Son collègue hiboux semblait désespéré.
- Eh ! Ma mère était une femme respectable, ripostais-je.
- Rien à foutre connard. T'as buté mon Gbacca ! Mon wookie tout joli.
- Ça va arrête de couiner. Je t'en achèterais un autre. J'en ai vu des biens chez Tati.
- Raaaahhh.

Il se jeta sur moi et tenta de m'éborgner avec son couteau. C'est qu'il est dangereux l'animal ! Il siffla l'air mais je réussis à attraper son bras. Pas déstabilisé pour autant il saisit mon poignet et le mordit férocement.

- Aie ! Putain mais t'es ouf ! Je vais choper la gale avec tes conneries.
- Je me lave les dents trois fois par jour, assura-t-il avec aplomb.
- Vu le tarte qui tartine tes dents j'en doute.
- Putain mais tu sais que t'es un enfoiré de première ?
- C'est normal je suis flic.

Je lui mis un coup de boule qui me permit de me dégager. Mais il revint instantanément à la charge toujours avec son couteau en moi. Il cisailla l'air de gauche à droite et je dus me protéger avec mes bras. J'en fus quitte pour une bonne estafilade au bras droit.

- Je vais te crever raclure de bidet !
- Je ne crois pas non.
C'était la voix de la P'tite.
- Finis la rigolade les comiques. Que personne ne bouge.
- Arlette Laguiller ? Oh mon dieu ! Arletter Laguiller !!

Le clown était en transe. Il prenait vraiment la P'tite pour la mère Arlette. 

- Heu... ouais c'est _a je suis Arlette Laguiller. Travailleurs travailleuses on vous ment, on vous spolie toussa toussa. 
- Je... j'ai tous vos discours sur cassette audio.
Le clown se jeta face contre terre avant de baiser les pieds de LuFisto. Il était en larme.
- Ressaisis toi Klown. Tu vois bien que c'est un masque. C'est certainement la coéquipière de Roode.
Purée sans ce connard de schleu notre ruse serait passée comme une lettre à la poste. Le clown releva la tête l'air mauvais.
- Mais ouais ! Elle me prend pour qui la donzelle ? enragea le clown. Tu crois que je vais me laisser berner comme ça ?

Le clown poussa un nouveau cri puis se jeta sur la P'tite. Mais elle le cueillit avec un coup de crosse de son fusil à pompe, qu'elle avait récupéré visiblement. L'enflure fut mis K.O. Direct pour le compte.

- Bien joué LuFisto, fis-je en me relevant. Et maintenant mon bon germano-duc il serait de bon ton de vous rendre. Tous vos sbires son sois morts sois hors d'état de nuire. Vous êtes seuls.
Le gars était droit comme un I. Son visage, blême et ses yeux ceux d'un fou.
- Vous ne m'aurez pas, hurla-t-il.
Il arracha le rideau et grimpa sur le rebord de la fenêtre.
- Ypikaye bande de cons, cracha-t-il avant de sauter.
La P'tite et moi-même nous nous précipitâmes mais ne purent que constater les dégâts. Le type s'était aplati comme une crêpe. Effectivement il avait raison, on ne réussirait pas à l'attraper.
-Je crois que c'est râper pour les infos chef. La Betterave risque de ne pas être contente.
- Il nous reste le clown.
- Oui enfin je doute qu'il en sache autant que ce qu'il veut bien nous faire croire. Et puis il est à moitié zinzin. Il pourra non sans mal plaider la folie à son procès. Sans parler du fait qu'on est venu sans mandat. Difficile de justifier une arrestation. Sans parler des cadavres.
- Certes, certes. Fouillons quand même la pièce voir si on ne trouve pas des choses intéressantes.

La P'tite hocha la tête. Nous cherchâmes alors mais ne trouvâmes rien. Ni ordinateur, ni papelard, ni téléphone rien. C'était désespérant. Je m'en grillais une tandis que je contemplais la face cramoisi du clown qui était toujours dans la coaltar. LuFisto ne l'avait pas loupé. Il allait avoir un sacré mal de crâne au réveil l'enfoiré.

- Chef je crois qu'on devrait y aller. Il n'y a rien. Embarquons le clown on verra bien.
Je me tournai et allai acquiescer quand mon regard se posa sur la peluche.
- T'as vérifié voir si y a pas un truc de caché là-d'dans ?
- Hum...
Elle prit la peluche qu'elle éventra avec un couteau.
- Hé mais !
Elle farfouilla et sortit une clé USB qu'elle me montra triomphante.
- Joli, fis-je. Très joli.
Derrière moi j'entendis le clown gémir.
- Ah bah il revient à lui finalement.
- Embarquons-le et filons d'ici chef. N'oublions pas que tout le bâtiment baigne dans le sang et l'odeur de merde.
- T'as raison. Aller l'clown, viens avec nous on t'emmène en croisière.
- Keuwa ?
- J'ai dis que qu'on t'emmenait en croisière.

Je lui mis un coup de pied dans la tronche pour la route. Le coup était tellement fort qu'il rebondit contre le mur. Je m'abaissais afin de le prendre et le prit par le col. Je lui colla une dernière droite pour la peine. 

Le clown définitivement H.S. je me relevai et réajustai ma veste. Je pris ensuite le temps de réfléchir un peu à tout ça tout en terminant ma clope. Bizarrement je me sentais apaisé. Je ne sais pas si c'était à cause de tout ce massacre et toute cette violence mais je sentais que la rage qui était en moi avait décidé de foutre le camp.  Je saisi le clown par le colback et fit à l'adresse de la p'tite.

- Allons-y. Je sens que ça va être l'éclate totale.


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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 23:05

PROMO SASHA BANKS

The Rising

Banlieue modeste de Boston. Un seul credo ici : il faut se battre pour s'en sortir. Faire sa place dans la société n'est pas chose aisée. Surtout quand on est issue d'une famille nombreuse. Une jeune fille en fait les frais. Voici son histoire.

Il est midi, c'est l'heure du chassé-croisé habituel. Certains reviennent de l'école, d'autres sont déjà attablés. Tout ce beau monde orbite autour d'une même personne : la mère de famille, Manuela Vernado. Elle se hâte avec grâce pour satisfaire les besoins de ses enfants pour la plupart encore scolarisés. La grande soeur l'aide comme elle peut, malgré sa maladresse. Manuela lui répond par un sourire bienveillant, fière des efforts de sa fille. Au bout d'une heure d'un rush intense, le groupe s'apprête à entamer le chemin retour vers les cours. Une fois le dernier enfant embrassé, la mère peut enfin s'asseoir, soulagée, soupirante. Il est 13h10. C'est à ce moment qu'apparaît Mercedes Vernado, en pyjama, descendant des escaliers.

Mercedes : Il reste quoi à manger?

Manuela : Regarde dans le frigo, il doit rester un peu de hachis.

Mercedes : Euh... excuse-moi Maman, tu m'as bien regardé?

La jeune femme n'adresse pas un regard à sa mère et commence à fouiller dans les placards. Au bout de quelques secondes, elle souffle bruyamment, semblant ne pas trouver son bonheur. “ Y'a jamais rien dans cette maison “ dit-elle à voix basse mais assez fort pour que sa mère remarque. Finalement, elle se rabat sur un bol de céréales.

Après s'être préparé sa collation, Mercedes s'installe à côté de sa mère qui regarde un feuilleton qu'elle a trop souvent raté. En un geste furtif, la jeune fille s'empare de la télécommande qui trônait sur les genoux de Manuela et change le programme. Dans un premier temps, Manuela fixe sa fille d'un oeil désabusé, puis se résigne devant la désinvolture de Mercedes. Un long silence s'installe dans la pièce. Seul le son de la télévision résonne.

Manuela : Qu'as tu fait hier soir?

Mercedes : Je suis sortie avec des amies, qu'est ce que ça peut te faire?

Manuela : Et tu as l'intention de faire ça longtemps? Est-ce que tu as au moins rappelé ton entraîneur?

Mercedes : Qu'il aille au diable. Ce mec passe plus de temps à me mater qu'à m'apprendre quoique ce soit. Je vais trouver un nouvel entraîneur.

Manuela : Mercedes, s'il te plaît, écoute-moi...

Mercedes : Combien de fois je t'ai dit de ne plus m'appeler comme ça?

Manuela : Tu es ma fille, tu es mon sang, c'est ton nom et je n'emploirais pas ce... surnom que tu utilises depuis quelques temps.

Mercedes, qui secoue son doigt avec arrogance : Ce n'est pas juste un surnom. C'est ma véritable identité. Je suis Sasha Banks. Et je vais tout révolutionner et m'occuper de toutes ces bitchs.

Manuela : Je t'interdis de parler comme ça dans cette maison !

Sasha Banks : Pfff.

Préférant ignorer la dernière remarque de sa mère, Sasha reporte son attention sur le programme qu'elle regarde depuis des mois, toujours à la même heure. A l'écran, on peut voir Britani Knight qui préserve son titre Knockout à Wrestlemania 4. L'anglaise lève son titre et célèbre avec la foule. Sasha pouffe de rire.

Sasha : Regarde-moi celle là. Elle tiendrait même pas cinq minutes avec moi.

Manuela : Tu crois que c'est en regardant encore et encore ces shows que tu feras quelque chose de ta vie? Tu dois absolument te trouver un entraîneur !

Sasha : Putain, mais tu comprends rien?! Aucun de ces mecs n'a le niveau pour me faire percer ! Je suis un diamant à l'état brut, je vais pas perdre mon temps avec des losers.

Manuela : Et moi j'en ai marre de perdre mon temps avec toi ! Ca fait deux ans que tu as quitté l'école pour te consacrer à ta passion. Je t'ai toujours encouragée. Tu te moques de moi, Mercedes, et je ne saurai le...

Sasha : C'est SASHA Banks ! Ne m'appelle plus comme ça !

Manuela : […] Je ne saurai le tolérer plus longtemps. Tu dois te remuer !

Sasha : C'est toujours le même problème avec toi, tu n'as jamais cru en moi. Tu es toujours là à chouchouter tes enfants modèles, qui vont sagement à l'école, qui font bien leurs devoirs. Je suis l'ainée, j'ai toujours été celle que tu détestes, avoue-le !

Manuela : Mais enfin, comment peux-tu dire ça?

Sasha : La vérité, c'est que tu ne supportes pas le fait que je peux et que je vais devenir une icône. Tu aimerais que je reste sagement à la maison comme mes foutues soeurs, que je trouve un travail honnête, que je fonde une famille. Bullshit ! C'est pas pour moi ça, je suis Sasha Banks !

Manuela : Tu es ma fille, et tu vis dans un rêve ! Reveille-toi, je t'en supplie Mercedes.

Sasha : JE SUIS SASHA BANKS ! Sasha Fuckin Banks, mets-toi ça bien dans le crâne! Je ne suis pas une Vernado, ce nom me dégoûte, je ne le serai plus jamais, je n'aurai plus jamais le nom de cet enfoiré qui nous a tous abandonnés. J'en ai marre que tu veuilles briser mes rêves, je te déteste ! Maintenant, fous-moi la paix et pars de la pièce, je veux regarder ça tranquille.

Quelques secondes s'écoulent, et c'est pourtant un flot de sentiments qui passent par la tête de la mère de famille. Des larmes commencent à perler le long de ses joues.

Manuela : Non... C'est toi qui va partir.

Sasha : Pardon?

Manuela : Tu m'as bien entendue. Tu as 22 ans. Ca fait des années que je subis ça, que ta famille subit ça. Prends ta vie en main. Je ne veux plus te voir dans cette maison. Tu nuis à l'avenir de tes frères et soeurs.

Sasha : Attends, tu es sérieuse?

Manuela : Sors immédiatement. Va faire tes affaires maintenant, et ne reviens pas. Tu veux devenir la star que tu rêves d'être? Vas-y. Je ne veux plus te voir.

Sasha : Quoi?! Mais Maman... T'as pas le droit de me virer comme ça !

Manuela : SORS IMMEDIATEMENT !

Les yeux écarquillés, Sasha est sonnée. Elle entreprend de saisir le bras de sa mère afin de l'attendrir, mais sa démarche est froidement repoussée. Sa mère la fixe avec intensité, les yeux rougis par les larmes. En un instant, Sasha se met à courir et monte les escaliers quatre par quatre dans une rage indescriptible. Elle s'empare d'une valise sous son lit, et y jette ce qui passe sous sa main. Les sanglots de la jeune fille résonnent dans toute la maison, mais la mère reste de marbre. Lorsqu'elle s'apprête à prendre des affaires personnelles sur sa commode, Sasha remarque son portrait de famille où figurent sa mère et ses frères et soeurs. Ni une ni deux, elle le jette violemment contre sa porte. Ce dernier finit en morceaux dans un fracas retentissant. Elle enfonce ensuite ses sous-vêtements, ses vestes, une ou deux paires de chaussures sans aucune retenue. Néanmoins, lorsqu'elle aperçoit dans l'armoire sa seule et unique tenue de catch, elle ronge légèrement son frein. Elle la plie avec minutie et la place au dessus de ses autres affaires.

Redescendant les escaliers à la même vitesse qu'elle les avait montés, Sasha fonce vers la porte d'entrée. Au moment de la franchir, elle s'immobilise finalement. Après quelques instants de calme, elle revient dans le salon où sa mère demeure toujours, le regard toujours fixé dans le sien.

“ Je te promets une chose, à toi qui me sert de mère. Je te promets que tu entendras bientôt parler de Sasha Banks “

Retour vers l'entrée, et claquement de porte.

Manuela : Qu'est ce que j'ai fait?

La mère finit par fondre en sanglots, dans une position foetale.

Sasha est sur le palier. Ne sachant pas où aller, elle décide de s'asseoir sur sa valise. Elle en profite pour remettre en valeur son visage rongé par le chagrin. Après quelques retouches et sa paire de lunettes fétiche sur la tête, elle descend de l'immeuble et entreprend de prendre un bus. Un bus qui la mène à l'aéroport. Sasha fouille dans son porte-feuilles. Quelques économies. Pas de quoi révolutionner sa vie.

Guichetier : Ou allez-vous mademoiselle... Vernado?

Sasha : C'est Banks. Sasha Banks. Un billet pour la Floride.

Guichetier : Sacré voyage. Qu'allez vous faire là-bas?

Sasha : Ca te regarde? Tu verras bientôt ce que je vais faire là-bas, ne t'inquiètes pas pour ça.

Devant le regard circonspect du guichetier, Sasha lui répond par une mimique arrogante et s'empare de son billet. Elle est fauchée. Elle n'a nulle part où aller. Elle est définitivement seule.

Hall d'embarquement 15. Une heure avant le départ.

Sasha : Je vais leur montrer. Je vais tous leur montrer. Je vais prouver à toutes ces bitchs qu'elles ne m'arrivent pas à la cheville. WFA NXT, j'arrive.

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Tampa, Florida.

Sasha : Mais puisque je te dis que je suis la nouvelle recrue ! Laisse moi entrer ou je te fais virer! Tu sais qui je suis?

Malgré les menaces répétitives de la jeune femme, le vigile ne mouftait pas. Sasha s'apprêta à murmurer un “Son of a b....” mais se ravisa finalement lorsqu'elle croisa le regard menaçant de son interlocuteur. Elle arbora alors un large sourire et se retourna, ondulante et gracieuse. Quelques pas plus loin, elle s'arrêta, le vigile ne la quittant pas des yeux.

Sasha : Comment je vais faire pour esquiver ce gorille... Il faut que je rentre. J'ai pas fait tout ce chemin pour rien.

Le NXT Center était à la fois si proche et si loin. Une nouvelle vie s'offrait à elle, le début de sa consécration. Et ce foutu débile s'interposait entre elle et la gloire.
Elle entreprit alors de faire le tour du bâtiment. Derrière l'entrée se trouvaient deux larges fenêtres dont Sasha nee se fit pas prier d'examiner. A l'intérieur, elle pouvait les voir. Toutes les recrues. Les futurs visages de la WFA. Ils frappaient des sacs, s'entraînaient sur le ring, discutaient. Ni une ni deux, Sasha jeta un coup d'oeil dans la rue pour voir si le vigile l'avait suivie, puis décida de tambourriner à la fenêtre. Un homme vint finalement à sa rencontre, entrouvant la fenêtre.

Hideo : Pourquoi tu tapes comme ça, tu n'as pas le...

Ni une, ni deux, Sasha ouvrit la fenêtre d'un coup sec, ce qui provoqua un mouvement de recul du japonais. Interloqué, il scruta la jeune femme qui se hâta de refermer l'entrée par laquelle elle venait de passer. Seul le jeune homme l'avait remarqué. Le reste de la salle continuait de vivre comme si de rien n'était.

Sasha : Ou sont les vestiaires?

Hideo : Euh au fond à gauche, là-bas. Mais je suis pas sûr que tu aies le droit d'être ici.

Sasha : T'occupes pas de ça.

L'adrénaline la fit frissonner. Elle esquiva un groupe de lutteurs attroupés autour de machines de musculation. Ces derniers la saluèrent avec des sifflements et des sourires, qu'elle leur rendit avant de sussurer un “ Même pas en rêve, chiens.”
Deux, trois portes plus loin, elle atteignit le vestiaire féminin. Elle s'empressa de rentrer, verifia si personne nee s'y trouvait et ferma à clef. Long soupir.

Sasha : J'y suis. J'y suis !!!

Banks laissa éclater sa joie par de grands rires excités. Il fallait à présent se préparer. Une fois sa tenue méticuleusement sortie de sa valise et enfilée avec le plus grand soin, elle passa cinq bonnes minutes à préparer son joli minois. Sans oublier bien entendu sa paire de lunette sur sa tête. Elle se regardait, et nee voyait plus la jeune fille de Boston. Elle n'était plus Mercedes Vernado. C'était la réelle naissance de Sasha Banks.

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Le jour-même, une heure plus tard.

Running High Knee ! Suivi du Bulldog! La pauvre Cassie encaisse les coups depuis le début du combat ! Elle tente tant bien que mal de se relever, mais Sasha l'accueille avec un coup de pied dans la face, qui la plante une nouvelle fois au sol.

“ Qu'est ce que tu vas faire? “

Encore un coup de pied.

“ Qu'est ce que tu vas faire, bitch? “

Nouveau coup de pied après une énième tentative de se relever de la part de l'australienne. La jeune fille de Boston la laisse finalement reprendre son souffle et part arranguer la foule avec ses mimiques. Le public masculin accueille positivement cette attitude. Certaines apprenties knockout sourient, mais la plupart fusillent du regard Sasha.

Voyant que Cassie titubait encore et ne pouvait véritablement pas continuer, Sasha Banks esquissa un sourire

“ Je vais vous montrer mon Bank Statement. Regardez-bien ! “

Après cette annonce ambitieuse et surtout prétentieuse, Banks se place derrière une Cassie qui ploie toujours le genou. L'australienne se relève finalement, mais ne vas pas tarder à le regretter. Le Double Knee Backbreaker ! Suivi d'un Crossface! C'est littéralement impressionnant, et le public le souligne par des applaudissements. Cassie tape logiquement et met fin à son calvaire.

Booker T : Je peux savoir c'est quoi tout ce bordel?!

Et voici que débarque l'entraîneur principal du centre NXT de la WFA. Il jete un regard interrogateur à tout ceux qui sont attroupés autour du ring. Puis ses yeux se dirigent vers Sasha Banks, qui lui répond par un large sourire, les bras écartés. Il comprend d'un coup d'où le trouble parvenait.

Booker T : Je vois... Retournez-tous à vos activités. Et plus vite que ça, c'est pas comme ça que vous allez intégrer le roster. Toi, avec tes cheveux d'une couleur étrange, reste où tu es.

Vexée par la remarque, Sasha regarde ses cheveux et fait des mouvements de princesse, comme pour prouver qu'elle est attractive.

Booker T : Toi. Tu m'as l'air d'être un sacré phénomène. Tu m'as l'air de faire beaucoup trop de bruit et d'attirer un peu trop l'attention. Mais surtout... je peux savoir qu'est ce que tu fous ici et qui tu es?

Sasha : Je suis Sasha Banks, et comme tu peux le voir, je suis juste incroyable. Il n'y a aucune comparaison entre moi et les autres filles, tu peux demander à cette petite bitch.

Booker T : Donne-moi une bonne raison de ne pas te botter le cul hors de mon centre maintenant.

L'annonce eût le mérite de refroidir d'un coup la jeune femme. Son attitude hautaine et prétentieuse disparut, et elle n'affichait plus qu'un mince sourire.

Booker T : Je répète, qui es-tu?

Sasha : Je suis Sasha Banks, et je viens de Boston. J'ai dépensé tout mon fric pour venir ici.

Booker T : Tu es issue de nos campagnes de recrutement?

La jeune femme hocha la tête négativement

Booker T : Tu as de l'expérience sur le ring?

Sasha : J'ai fait quelques shows locaux et...

Booker T, qui la coupe : Tu n'as rien à faire ici. Tu peux partir.

La légende de la WFA ne daigna pas rajouter d'autres mots et lui tourna le dos. C'est à ce moment que Sasha redevint Mercedes pour un court instant. Elle rattrapa l'homme de Houston en trottinant, et se placa devant lui.

Sasha : Je vous en prie, c'est tout ce que j'ai ! Vous avez entendu ces gens? Laissez-moi vous montrer ce que je sais faire, je nee vous décevrais pas !

Booker T : Des tonnes de nanas comme toi se présentent devant moi tous les jours, pourquoi je devrais t'accorder de l'importance.

Sasha : Demandez-leur ! Par pitié, ne me renvoyez pas à Boston !

Hideo : Elle dit vrai.

Le japonais, qui était resté silencieux dans un coin, intervint et se plaça à côté de la jeune femme.

Sasha : J'ai rarement vu autant de fluidité et de technique sur un ring. Elle a un véritable don. Et puis, on ne peut pas dire qu'elle manque d'attitude.

Booker T, qui ne s'attendait pas à une remarque venant d'un des lutteurs les plus prometteurs de son centre, prit le temps de la réflexion. Il regarda la jeune femme et son gabarit athlétique, cette dernière banda son biceps pas vraiment imposant pour lui montrer qu'elle nee plaisantait pas. Cela eut le mérite de faire esquisser un sourire sur le visage de Booker, et de faire éclater de rire Hideo. Après un long duel de regards, où toute la volonté de Sasha s'exprimait à travers ses yeux, Booker T finit par soupirer.

Booker T : Je te laisse une semaine pour me montrer ce que tu vaux. Si tu ne fais pas l'affaire, tu vires dimanche.

Sasha : Dans une semaine, vous me supplierez de rester. Vous allez voir de quoi je suis capable, faites moi confiance.

Booker T : J'espère pour toi, Sasha Banks. J'espère vivement.

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Trois semaines plus tard, toujours au Center d'NXT.

Booker T : Becky, à toi !

La rousse pimpante s'élança dans le parcours d'obstacles avec un entrain total. Elle franchit les premiers exercices sans problèmes, mais son enthousiasme ne tarde pas à redescendre. Au fur et à mesure que les secondes défilent, le rythme de l'irlandaise redescendit, et son endurance ne lui permit pas de finir correctement. A l'arrivée, c'est une jeune femme rougie par l'effort et essouflée.

Booker T : Pas assez rapide ! Qu'est ce que vous avez aujourd'hui? Vous me faites de la merde ! Sasha, à toi !

Au tour de Miss Banks qui débuta par un rythme plus modéré que sa prédecesseure. Néanmoins, elle effaça les obstacles avec une facilité déconcertante. Les autres Knockout observaient dans un silence des plus religieux. Après le dernier exercice, Sasha se permit même de terminer le parcours les bras ouverts, pour montrer qu'elle n'était en rien fatiguée. Un clin d'oeil à sa camarade Becky vint pimenter le tout, clin d'oeil auquel elle eût comme réponse un doigt d'honneur.

Sasha : T'es pas au niveau, bouffonne.

Becky : T'as dit quoi là?

Début de brawl entre les deux lutteuses mais aucune Knockout nee semblait vouloir les séparer. Mieux, il semblerait même qu'elles souhaitaient voir si la rousse allait s'occuper de la jeune femme de Boston. Leur déception ne fut que plus grande lorsque Booker vint séparer les deux rookies.

Booker : Wow, wow, on se calme ici... Allez vous désaltérer un peu. Sasha, tu restes avec moi.

Banks fit un petit signe prétentieux de la main à son “amie” Becky. La rousse fut sur le point de repartir en tête à tête avec elle, mais Booker s'opposa une nouvelle fois. Une fois les rookies un peu plus loin, Booker se retourna vers Sasha.

Booker : Tu ne peux pas continuer avec un tel comportement. Ces filles vont te bouffer.

Sasha : Ah ouais? Etrangement, je trouve que c'est moi qui les bouffe depuis trois semaines. Dans tous les domaines.

Booker : Sasha, tu dois vraiment adopter une attitude plus positive.

Sasha : Sinon quoi? Tu vas me virer? C'est ce que tu aurais dû faire y'a deux semaines dans ce cas. Mais cela sera problématique pour toi. Tu n'as pas une seule nana de mon niveau parmi toutes ces bitchs.

Booker : Parle encore une fois comme ça et il y'aura des conséquences.

Sasha : Vas-y, vire moi.

Une nouvelle fois, la native de Boston écarta les bras et afficha un large sourire. Devant le manque de réaction d'un Booker désabusé, elle sourit de plus belle et ramassa ses lunettes qu'elle avait déposé avant le parcours d'obstacles.

Sasha : C'est bien ce que je pensais.

Après un dernier sourire charmeur, Sasha lâcha un “ A demain “ à peine audible et prit la direction des vestiaires. Mal lui en prit car l'attendait là-bas toute une délégation. Les jeunes femmes s'étaient regroupées au fond, avec en figure de proue Kharma qui dominait tout le monde d'à peu près une tête. Sentant la menace peser sur elle, Sasha décida d'ignorer totalement les Knockout et commença à se changer dans son coin habituel. Malheureusement, sa tranquillité fut de courte durée.

Kharma : Les filles, ça serait pas la petite squatteuse? Celle dont on entend le nom partout depuis trois semaines? Et aussi celle qu'on ne peut pas rater avec un look aussi... spécial.

Le mastodonte de la division féminine avait parlé d'une voix sonore, ce qui provoqua des rires de la part de la majorité des jeunes femmes. Sasha répondit par un silence.

Kharma : Quoi? Tu vas pas nous faire croire que tu es timide? Après toutes les belles choses que tu nous as montré récemment...

Celle qui fut jadis Awesome Kong se rapprocha dangereusement de Sasha qui paraissait littéralement frêle à côté d'une femme d'une telle envergure. Dans un premier temps ignorante, Sasha n'eut plus le choix que de croiser le regard de son interlocutrice qui se trouvait trop près d'elle pour pouvoir l'esquiver.

Kharma : Tu veux que je te dises, les nanas comme toi... Les nanas avec de l'attitude, sûres d'elles. J'aime bien leur montrer que le plus important, c'est pas l'attitude. J'aime bien leur mettre des branlées pour leur apprendre le respect.

La peur était difficile à dissimuler sur le visage de Sasha. Néanmoins, ayant connu des situations similaires lors de son adolescence à Boston, la femme aux cheveux violets nee se dégonfla pas.

Sasha : Laisse moi te croiser sur un ring, et je te montrerai aussi ce qu'est le respect. Tu peux demander à toutes ces nanas qui m'ont croisé.

Kharma : Ah, oui? Mais tu sais très bien que je ne suis pas comme elles.

En effet, Sasha avait prit soin depuis son arrivée de ne pas croiser le chemin de Kharma. Malgré son assurance débordante et ses talents indéniables, la “Beast” féminine était un obstacle trop grand pour une rookie de trois semaines. Sa fierté avait été très difficile à ravaler, mais Sasha le savait.

Kharma : C'est une jolie paire de lunettes que tu as là.

Awesome Kong ne se fit pas prier et s'empara délicatement de la paire fétiche de Sasha. Cette dernière réagit vivement à l'intérieur. Son sang ne fit qu'un tour, mais paralysée par la carrure impressionnante de Kharma et le fait qu'elles n'étaient pas seules dans le vestiaire, elle se contenta de fixer avec rage son interlocutrice.

Kharma : Quoi? Tu y tiens tant que ça? C'est dommage.

Crac. A une main, Kharma ecrasa de toute sa force la paire de lunettes, qui tomba au sol dans un fracas silencieux. Néanmoins, dans la tête de Sasha, c'est un véritable cataclysme qui venait de s'abattre. Sans aucune retenue, elle se jeta sur Kharma et la roua de coups au visage. Prise au dépourvue dans un premier temps, Kharma subit l'assaut mais ne tarda pas à reprendre le dessus, aidée par la quasi-totalité du vestiaire. Les jeunes femmes se ruèrent sur Sasha, et toute la frustration accumulée depuis trois semaines fut évacuée. Sasha fut martelée. Ses lunettes brisées en mille morceaux. Sa seule tenue de catch qu'elle avait précédemment rangé, déchirée. Au bout de trente secondes qui parurent une éternité, son salut vint enfin. Une poignée de lutteurs, avec en tête Hideo Itami, avaient entendu le raffut et pénétrèrent d'un coup dans le vestiaire, sous les cris de protestation des jeunes femmes. Kharma, elle, affichait un sourire carnacier. De peur des représailles, la majorité des knockout quittèrent le vestiaire, avec en dernier Kharma.

Kharma : Bienvenue à la WFA, espèce de petite merde. Ici, c'est moi le Boss.

C'est sur ces mots violents qu'elle quitta la pièce, laissant une Sasha en position foetale, aidée par Hideo. La jeune latino ne bougea pas pendant quelques temps, endolorie par les coups mais aussi et surtout paralysée par ce qu'il venait de se passer. Hideo lui demanda à plusieurs reprises si ça allait, mais elle ne l'entendait pas. Elle repensait à sa mère, à Boston, à ses amies. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps qu'elle refit surface et se releva doucement, ignorant royalement le japonais. Elle jeta un coup d'oeil à son corps meurtri par les coups, mais se rassura un peu quand elle constata que rien n'était cassé. Puis elle regarda l'état de ses affaires. Ses lunettes étaient irrécupérables. Mais le pire n'était pas là. Elle empoigna sa tenue de catch, du moins ce qu'il en restait. Elle était littéralement en lambeaux. Les larmes vinrent progressivement.

Hideo : Tu dois dire ce qu'il vient de se passer, Sasha.

Pas de réponse de la part de Sasha, qui continuait de fixer sa tenue. Ses poings se serrerent. Elle rangea ce qui restait de la tenue dans son sac qui était lui aussi bien abîmé. Un peu de sang coulait le long de ses lèvres, elle s'essuya, silencieuse.

Hideo : Tu m'entends? Tu dois absolument le dire sinon elles vont...

BAM ! Sasha attrapa le col du japonais et le plaqua contre le mur qui se trouvait juste derrière lui. Malgré son gabarit peu imposant, la rage qui l'habitait en ce moment-même lui procura une force décuplée.

Sasha : Ne dis pas, ne serait-ce qu'une phrase, un mot, de ce qu'il vient de se passer.

Perturbé par le regard perçant que lui jetait Sasha, Hideo ne daigna pas répondre. Il afficha juste une mine inquiète, voire triste. Sasha lâcha son étreinte et s'essuya une nouvelle fois sa lèvre saignante. Elle quitta la vestiaire, et se dirigea vers la fenêtre vers laquelle elle était entrée dans le centre pour la première fois. En sortant par-là, personne ne verrait ses ecchymoses et ses saignements. Une fois dehors, elle attendit le bus qui l'emmenait vers la chambre d'hôtel que le centre lui payait depuis son arrivée. La jeune femme laissa évacuer sa rage sur la vitre de l'arrêt de bus, en lui administrant plusieurs coups de pieds violents.

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Deux semaines plus tard :

Booker T, au téléphone : Ouais, je sais... Je sais qu'il te faut du sang neuf pour la WFA. Mais les rookies que j'ai actuellement sont encore tout frais et... Oui, tu n'as pas le temps. Ecoute, Vince, je te redis dans la semaine. Oui, on fait comme ça. Bonne journée Vince.

Booker claqua le téléphone.

Booker : Espèce de vieux débris. Ce mec n'est jamais passé dans le centre et il vient me faire une putain de morale comme quoi je ne prépare pas assez vite les nouveaux lutteurs. Qu'il aille se faire mettre.

DDP : Et le pire, c'est qu'on a vraiment personne à lui envoyer. C'est beaucoup trop tôt. Tu veux un café?

Booker : Non merci.

Diamond Dallas, un autre coach du centre de performances NXT, était assis en face du bureau de Booker.

DDP : Du coup, c'est quoi les plans?

Booker : Les plans, c'est que je dois lui envoyer un lutteur et une knockout avant la fin du mois. Et j'en ai foutrement aucune idée de qui je vais lui envoyer.

DDP : En lutteur, ça va être un sacré merdier. Plein de gars méritent. Par contre, en Knockout, je crois que le choix est vite fait.

Booker : Tu penses à qui?

DDP : Tu te fous de moi? Kharma est au dessus de tout le monde depuis des mois.

Booker : Oui... oui, tu dois avoir raison.

DDP : Quoi? Non. Non Booker, ne me dis pas que tu penses encore à cette gamine. Elle n'est pas revenue depuis deux semaines. C'est une perdante.

Booker T répondit à cette réplique par le silence. Il n'avait aucune idée de ce que devenait Sasha Banks. Il se rappelait avec nostalgie les matchs auxquels il avait assisté, les entraînements où elle était la plus impressionnante. Il se souvenait de ses yeux malicieux et perçants, de son charisme indéniable.
Il fut silencieux un long moment, puis finit par soupirer.

Booker : On appelera Vince dans la semaine. Et on enverra Kharma.

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1 mois plus tard.

DDP : Première fois que le vieux se déplace ici, j'me demande bien ce qu'il veut.

Booker : Il a dit qu'il viendrait personnellement se présenter à la nouvelle Knockout et l'introduire officiellement à la WFA.

DDP : Wow. Il doit avoir de sacrées plans pour notre Kharma.

Toute la délégation d'NXT attendait, regroupée au centre de la salle devant un ring. Un brouhaha d'excitation émergeait. Les discussions allaient bon train sur la raison de la venue du Chairman en personne. Au milieu de tout ça, une jeune femme souriait à pleines dents, encouragée par ses amies. C'était le jour de Kharma, et ses camarades la congratulaient déjà. Pour l'occasion, la jeune femme s'était même accoutrée d'une tenue qu'elle ne mettait que très rarement, à savoir une jolie robe noire qui allait avec son teint.

Becky Lynch, qui était postée devant la fenêtre : Ils arrivent !

La limousine magnifique venait en effet de débarquer et tout le monde souriaient de plus belle à l'idée de rencontrer pour la première fois une figure aussi importante de la WFA. Seule une personne ne suivait pas la tendance. Becky Lynch, qui partageait précedemment l'enthousiasme, affichait à présent une mine effarée. Son visage d'habitude pâle, arborait un blanc total.

“ C'est pas possible... “ dit-elle, toujours postée à la fenêtre et regardant la délégation arrivée.

Elle jeta un regard écarquillé à Kharma, qui ne comprenait pas. Tout se déroula en quelques secondes. Vince McMahon arriva dans la grande salle et se posta devant le groupe. A sa droite, un garde du corps. A sa gauche, Sasha Banks, magnifique, habillée et radieuse. Les mines des Knockout se déconfirent.

Vince : Je n'ai pas l'habitude de me déplacer, mais j'étais obligé de venir vous rencontrer, histoire qu'il n'y ait pas de malentendu, et que cette merveilleuse institution qu'est WFA NXT perdure !

Cette annonce qui devait à la base être accompagnée d'applaudissements fut accueillie par un silence glacial. Hideo regardait avec inquiétude Sasha. La rage de Kharma était palpable.

Vince : Il est vrai que deux mois de formation avant une intégration dans le roster, c'est rapide. Certaines d'entre vous pourront peut-être se sentir frustrées. Mais sachez que votre tour viendra bientôt, parole de McMahon. En attendant, laissez-moi vous présenter une jeune femme qui va intégrer la WFA dans les prochains jours. Selon les dires que j'ai reçu, c'est une véritable pépite, aussi douée sur le ring qu'au micro, et dont le charisme est indéniable. WFA NXT, j'ai l'honneur de vous annoncer que la nouvelle recrue du roster principale n'est autre que votre camarade, Sasha Banks !

En guise de salutations, Sasha replaca ses lunettes sur sa tête et fit un taunt qui allait devenir sa marque de fabrique. Elle cambra les jambes, ondula du bassin et ecarta les bras, dans une attitude totalement désinvolte. Vince accueillit ce mouvement par des applaudissements enthousiastes. Il fut accompagné par la plupart des lutteurs masculins, dont Hideo et.... Booker T. DDP regarda ce dernier avec effroi, les Knockout firent de même.

Vince : Je dois dire que nous n'avons pas l'habitude à la WFA d'accueillir aussi vite des recrues. Mais devant les rapports sans appel de Booker T sur le talent et la précocité de cette jeune femme, nous avons du nous faire une idée. Nous l'avons convoqué directement au siège de la WFA pour quelques tests, et nous pouvons dire que nous avons été largement satisfait. Je tiens d'ailleurs à féliciter Booker T et toute l'équipe d'NXT pour la formation exemplaire qu'ils ont pu apporter à cette jeune femme.

DDP : Excuse-moi Vince, mais je dois te dire quelque chose. Ce n'était pas censé se passer comme...

Booker T : Si tu le permets Diamond, en tant que coach principal du Center, je vais m'exprimer au nom de tout le centre. Je souhaite une bonne chance à Sasha Banks, et je me joins à tout le centre pour te féliciter. Bravo.

Sasha fit un clin d'oeil prononcé pour Booker T, qui nee préféra pas répliquer. Au contraire, il quitta la salle précipitement, au moment où des huées et des cris hystériques de la part des knockout firent leur apparition. DDP, estomaqué, regarda son collègue et ami s'en aller, impuissant.

Vince : Bon, maintenant que l'annonce est faite, je le répète, ne soyez pas frustrées. Votre tour est pour bientôt, vous rejoindrez très vite notre formidable institution. Sasha, tu as un mot à dire à tes anciens camarades avant que nous partions?

Sasha : Oui, Monsieur. Si vous me le permettez, j'aimerais leur parler un peu en privé avant de partir.

Vince : Pas de souci, petite perle. Prends ton temps, nous t'attendrons dehors.

Sasha : Merci Monsieur.

Large sourire de la native de Boston accompagné d'un petit geste de la main. Vince semblait très friand des petites manières de la jeune femme, et lui répondit par un sourire, avant de se diriger vers la sortie. Il ne restait plus que Sasha ainsi qu'un garde du corps en face du groupe toujours sonné par l'annonce. Kharma ne retenait plus ses larmes depuis de bonnes minutes.

Sasha : Je vais tâcher de faire court. Pourquoi? Car vous n'en valez pas la peine. Depuis mon arrivée ici jusqu'au dernier jour, j'ai toujours été au-dessus de toutes ces bitchs qui me regardent avec haine. Surtout toi. Toi, le monstre. Regarde comme tu es ridicule, dans ta petite robe. Tu dois te sentir tellement mal, tellement humiliée.
Depuis que je suis arrivée, je vois comme vous vous en entendez bien. Vous parlez même de famille, la grande famille NXT. Vous savez quoi? Restez entre vous, vous avez raison. Je n'ai jamais fait parti de votre petite délire pathétique. Je suis destinée à régner sur la division féminine, je n'ai pas de temps à perdre avec vos conneries. Pourquoi? Car ici, c'est moi le Boss.

C'en était trop pour Kharma qui, hystérique et larmoyante, se rua sur Sasha après cette énième provocation. Sasha fit signe au garde du corps de ne pas intervenir et patienta, calmement, un sourire en coin aux lèvres. Dans un élan de rage, Kharma tenta un Clothesline dévastateur... tranquillement esquivé par Miss Banks. Kharma se retourna alors pour tenter un autre coup avec la même violence mais fut accueillie par un terrible Superkick en pleine face qui retentit dans toute la salle et provoqua un silence général. Après cette manoeuvre, Sasha remit en place sa tenue magnifique, jeta un coup d'oeil aux Knockout pour anticiper une éventuelle autre attaque et, voyant que celles-ci étaient comme qui dirait paralysées, se pencha vers Kharma qui gisait au sol dans ses larmes.

Sasha : Tu as bien entendu, petite bitch. Je suis le Boss. Et tu n'es rien. Tu n'es absolument rien.

Sans un mot de plus, elle fit un signe prétentieux au garde du corps pour lui indiquer qu'ils devaient partir. Hideo, qui était resté silencieux jusque ici, courut jusque la jeune femme et se plaça devant elle. Le garde du corps le repoussa violemment dans un premier temps, mais Sasha lui précisa que c'était bon.

Hideo : Tu es sûre de toi Sasha? La fille que j'ai connu au début n'était pas comme ça. Elle était talentueuse, certes, mais elle avait des valeurs. Repense à nos discussions, d'où tu viens, ce que tu as traversé. Tu as vraiment envie de laisser ce souvenir à tout le monde?

Durant toute la tirade du japonais, Sasha esquissa le sourire qui ne l'avait pas lâché depuis son arrivée avec Vince. Elle laissa quelques secondes s'écouler, observant Hideo de ses yeux perçants. En guise de réponse, elle tapota gentiment la joue d'Hideo.

Sasha : C'est bon, tu as fini? Dégage de mon chemin maintenant, garçon.
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 4:04

Promo Summerslam: David "The King" Hart Smith

Alors que la nuit était tombée maintenant depuis plusieurs heures, et que la lune dominait un ciel chargé d’étoiles, une petite effervescence avait gagné ce petit square d’ordinaire désert. Et pour cause, malgré de beaux parterres de fleurs agrémentant la vue en journée, les habitants ne sortaient plus la nuit passée une certaine heure. La raison était toute simple : il y a une dizaine d’années, une famille entière avait été retrouvée assassinée à l’intérieur de leur maison, et la police d’Etat s’était toujours montrée incapable d’arrêter le tueur.
C’est précisément ce genre d’atmosphère qu’était venu filmer une équipe de télévision locale. Mais la production ne visait pas un banal documentaire historique, c’était une émission de divertissement qu’ils étaient venu tourner. Alors que de nombreux techniciens s’agitaient autour de la demeure, déroulant divers câbles et autres antennes de part et d’autres de la propriété, le van de la régie était stationné un peu en retrait. Bien qu’habitué à tourner des émissions plus ou moins risquées, il semblerait que cette fois-ci personne ne force son courage pour entrer à l’intérieur, et au contraire, cherche à se tenir à bonne distance de la bâtisse abandonnée.
- Ce n’est pas une bonne idée…
- Allons, mon gars ! Ne me dis pas que tu as peur, hein ?
- Il a raison, et tu le sais pertinemment. Nous devrions être à l’hôtel en train de nous reposer en vue de demain soir.
- Vous commencez sérieusement à me gonfler, vous deux…
Un homme sortit du van de la régie, costume impeccable, mais la mine passablement énervé. Il s’agissait du nouveau Chairman de la WFA, Triple H ! Il est rapidement suivi par Trent Barreta, et le champion de la WFA en personne, le Roi David Hart Smith !
Triple H : Avec le lancement du WFA Network, la compagnie souhaite s’étendre sur plusieurs marchés. Niveau catch, nous sommes leader incontesté. Pour ce qui est du marché cinématographique, il y a de nombreux progrès à faire. Mais le divertissement, cela semble être dans nos cordes. Allez merde, les gars, c’est qu’un petit direct d’une heure trente.
Trent Barreta : Je n’ai jamais demandé à participer moi…
Triple H : Ecoute-moi bien, Barreta. Si tu es de retour dans la course au titre, c’est uniquement grâce à ce Monsieur ici présent. Il a su me convaincre que tu en valais la peine, alors que beaucoup t’auraient enterré avec la plus grande joie.
Barreta : Mais…
Triple H : Si je te dis que contractuellement parlant, tu n’as pas la possibilité de refuser d’apparaître pour un programme WFA, tu vas me faire le plaisir de foutre cette putain de GoPro sur ta tête, et de rentrer cette putain de maison.
King DH : Hunter, calme-toi, je t’en prie. Ce que Trent essayait de dire, c’est que demain nous jouons chacun une part de notre avenir dans ce Triple Threat. J’ai un titre à défendre, et…
Triple H : David. Je t’aime bien, et tu le sais. Mais en tant que champion, tu as des obligations auxquelles toi non plus tu ne peux te soustraire. Alors ne complique pas les choses maintenant.
King DH : J’aimerai quand même avoir mon mot à dire dans tout ça.
Triple H : Eh bien c’est simple, tu ne peux pas, pigé ? Tu représentes la fédération, maintenant. Tu es le top face de la compagnie, et faire cette émission fera monter ta côte de popularité. Mattel veut faire des figurines à ton effigie, tu vas aller tourner dans un prochain film avec Renée Young, et faire des tournées internationales pour vendre des Live Events dans les pays que l’on souhaite conquérir. Tu sais, le Board mise beaucoup sur toi, je mise beaucoup sur toi ! Alors fait moi le show comme tu sais le faire, prouve-moi que tu es bon pour le business, que tu es l’avenir ! Va dans cette putain de maison, même pas hantée pour deux sous. S’il te plaît…
King DH : Allons-y, Trent.
Le Roi accrocha sa Gopro sur son front, et pendant que Trent traversait déjà la rue pour rejoindre les techniciens en place, DH se retourna vers Hunter.
King DH : Mais je maintiens que ce n’est pas une bonne idée.
Alors que tout le monde s’agite à l’extérieur, et que dans les millions de foyers américains retentit le jingle de l’émission, DH et Trent franchissent le portillon menant à la maison. Celui-ci n’avait été que rarement ouvert lors de cette dernière décennie, et les gonds un peu dur à ouvrir hurlèrent à la mort. Alors que l’herbe et la végétation avaient continué de pousser à leur guise, les deux hommes montèrent sur le perron devant la porte d’entrée.
King DH : Bon écoute Trent. J’ai autant envie que toi de faire cette émission, malheureusement on n’a pas le choix. Alors on va rentrer à l’intérieur, leur offrir un brin de sensations ainsi que les images qu’ils veulent, et ensuite on rentrera se coucher. C’est aussi simple que ça.
Barreta : T’as raison… Puis de toute façon, il ne peut rien nous arriver, hein ? Je suis avec le champion de la WFA quand même…
King DH : Ne me dis pas que … ? Trent ? Tu as peur ?
Barreta se détourna du regard du King, et posa la main sur la poignée. Celle-ci refusant de s’ouvrir, le jeune homme força un peu.
Barreta : Cela semble fermé. On sonne ?
Le jeune lutteur tenta de prendre un air faussement détaché, avant de se tourner vers le King. DH se retourna lui un instant vers les dizaines de caméras présentes devant la propriété. Puis il vit au loin Hunter lui levant les deux pouces, et lui faisant signe de sourire. Smith se renfrogna, fit de nouveau face à la porte d’entrée, et d’un grand coup de pied leur ouvrit la voie.
A l’intérieur, tout était plongé dans l’obscurité. Les deux hommes avançaient à tâtons, ne percevant rien aucun son ni aucune lumière. La demeure n’était plus chauffée depuis des années, si bien que de la buée sortait à chaque respiration de l’un des deux hommes.
Triple H : Très bien, les gars ! C’est moi, Hunter. Vous m’entendez par l’oreillette, mais vous ne pouvez communiquer avec nous, c’est bien comprit ?
Les deux catcheurs reconvertit en tant qu’aventurier bravant le paranormal le temps d’un soir, levèrent le pouce en signe d’approbation.
Triple H : Ok ! Alors ce qu’on veut, c’est simple, c’est faire frissonner un peu téléspectateurs, histoire d’assurer un audimat fort et constant. Alors, explorez la maison, et faites un peu de comédie pour les garder en ligne.
Trent, qui cherchait désespérément un point de repère dans cet espace complètement inconnu, se cogna contre un encadrement de porte. Il fit glisser sa main le long du mur, jusqu’à atteindre ce qu’il espérait trouver. Il actionna le bouton.
Triple H : Haha ! Hé non désolé, Barreta. On a coupé l’électricité pour une immersion plus… totale ! J’espère que vous ne nous en voulez pas trop.
Barreta : Quel con, mais quel con, vraiment…
King DH : Ne t’inquiète pas, tout va bien. Il me semble que l’on est arrivé dans le salon, je sens le tissu d’un canapé.
Les deux hommes avançaient prudemment, tout en essayant de se repérer par l’écho de leur voix, renvoyé par les différents éléments qui composaient la pièce. Alors que le King avait décidé de prendre une petite pause en s’asseyant dans le fauteuil, confortable soit dit en passant, Trent continuait d’explorer les lieux. Soudain, un bruit strident de vaisselle brisée fit sursauter Smith.
Barreta : Désolé, j'ai glissé. Je me suis pris les pieds dans la carpette…
Le lutteur ayant trébuché, s’était effondré contre ce qui semblait être le living familial. Après avoir écarté d’un revers de la main les différents portraits qui siégeaient sûrement depuis des années, il parvint à déceler l’emplacement d’un tiroir. Il l’ouvrit, et retourna après tout ce qui lui passa sous la main.
King DH : Mais qu’est-ce que tu fabriques ?
Barreta : Je… Ah voilà !
Un léger flash lumineux vint compléter les dernières paroles de l’ex champion du monde.
King DH : Une torche ? Bien joué, Trent ! Fait voir, je vais la tenir. On va se déplacer beaucoup plus facilement grâce à toi, maintenant.
Alors que Triple H venait de donner une nouvelle consigne en régie, les deux lutteurs esquissèrent un sursaut lorsqu’un craquement vint briser le silence à l’intérieur du manoir.
Barreta : Tu as entendu ?! Qu’est-ce que ça pouvait bien être ?
King DH : Je ne sais pas. Ça avait l’air de venir de l’étage, allons voir.
Les deux hommes quittèrent alors le salon, pour continuer l’exploration de la maison. Après un bref passage dans la cuisine composée d’une table à manger et d’un set d’ameublements de trente ans d’âge, mais d’aspect complètement neuf, ils débouchèrent dans un corridor. Une dizaine de portes s’étalaient à perte de vue.
Barreta : Je n’ai vraiment pas envie de les ouvrir une par une.
King DH : Il faudra bien. J’aurai la conscience plus tranquille une fois que l’on aura trouvé l’origine de ce bruit. L’escalier semble être par-là, allons d'abord faire un tour en haut.
Après avoir franchis l’angle du couloir aux mille portes, laissant le salon derrière eux, ils arrivèrent dans une sorte de petit hall. Le mobilier était là encore très soigné, avec de belles tapisseries aux murs, et sur la gauche l’escalier menant à l’étage supérieur. La structure était massive, et les marches en bois grincèrent à chaque pas des deux Superstars. Une fois en haut, de nouvelles pièces semblaient chacune vouloir attirer les deux hommes à rentrer à l’intérieur.
Triple H : Ok les gars, séparez-vous maintenant. Et soyez prudents, oubliez pas votre match de championnat de demain, hein.
Barreta : Que… quoi ?!
Trent lança un regard inquiet au Roi, qui répondit.
King DH : On fait ce qu’il nous dit. Et le premier qui trouve quelque chose se manifeste.
Devant la mine un peu réticente de son partenaire d’un soir, le Roi posa sa main sur son épaule.
King DH : Allons, toi et moi avons affronté bien plus dur comme épreuve par le passé. Tout va bien se passer.
Après un acquiescement de tête peu convainquant de la part de Trent, Smith se dirigea vers la pièce situé la plus proche. Il pénétra à l’intérieur, et après qu’une odeur de poussière lui a atteint les poumons, DH réalisa qu’il devait sûrement se trouver dans le bureau personnel du maître des lieux. De grandes bibliothèques bourrées de bouquins ornaient l’endroit. Il s’approcha du bureau qui était en plein milieu de la pièce, et commença à passer le faisceau lumineux pour voir ce qu’il pouvait trouver. L’homme devait sûrement être médecin, car DH nota de nombreuses notes et autres schémas médicaux.
Pendant ce temps-là, Trent était planté en plein milieu du couloir. Il n’avait pas osé bouger, et pour cause, Smith s’était barré avec la torche sans réaliser qu’il le laissait dans l’obscurité la plus totale. Mitigé à l’idée d’avancer seul, l’idée de passer pour un peureux devant des milliers de téléspectateurs le fit se raviser. A l’instar de son collègue, il avança jusqu’au fond du couloir, et s’arrêta dans l’encadrement d’une porte. La pièce qu’il s’apprêtait à visitait baignait dans la lumière nocturne. En effet, pour une raison inconnu, la fenêtre était ouverte, et les rideaux voletaient grâce à la légère brise venue du dehors.
Barreta : Sûrement ça, le gros craquement de tout à l’heure. Je passerai moins pour un con aux yeux de Smith, quand il saura que j’ai trouvé avant lui.
Il s’avança dans ce qui devait être une chambre de petite fille. Le lit était protégé par une couverture aux motifs brodés, et la tapisserie était enfantine. Sur une petite chaise se trouvait même une poupée aux longs cheveux blonds.
Barreta : Hm, plutôt flippant cette connerie.
Trent s’appliqua à fermer soigneusement la fenêtre, avant de faire volteface faire la poupée. Il ne put s’empêcher de pousser un cri d’effroi, ce qui sortit brusquement Smith de sa torpeur, deux pièces plus loin.
King DH : Trent ?! Qu’est-ce qu’il se passe ? Tout va bien ?
Alors que les pas précipités de DH indiquait qu’il venait dans sa direction, Trent était resté figé devant la poupée, les mains devant la bouche. Le visage de la petite fille si angélique quelques secondes plus tôt, porté désormais un masque bien connu de tête de brebis blanche. Barreta se retourna ensuite en un éclair, car il avait senti une présence, un courant d’air lui chatouillant la nuque. Arrivé à sa hauteur, la torche braquée sur le visage de son ami, Smith découvrit la raison du hurlement de peur. Les deux hommes échangèrent un long regard sans dire un mot. They’re here !
Alors que la tension gagnait les deux hommes, Smith appuya sur son oreillette, bien que savant sa tentative désespérée.
King DH : Hunter, c’est quoi ce traquenard ?
Il fut interrompu par un long grincement. Les gonds de la porte pivotèrent… et c’est BAD LUCK FALE qui se trouvait derrière ! Et alors que Smith ne pouvait masquer son incompréhension, Barreta commença à émettre des bruits de suffocations. SHEAMUS était lui caché dans l’armoire, et avait surgit de par derrière la Superstar. Les deux hommes se trouvaient pris au piège, en bien mauvaise posture. Le sang de DH ne fit qu’un tour, et il hurla à l’intention de son coéquipier.
King DH : Trent, la meilleure défense c’est l’attaque !
Et sur ces mots Smith se jeta sur le colosse, et les deux hommes commencèrent à échanger une série de droites. A toi à moi, DH frappait de bon cœur et Bad Luck encaissait tel un punchingball. Pendant ce temps, Trent se débattait comme un beau diable, et alors que Sheamus cherchait à maintenir son étreinte, l’ex world champion se dégagea après plus coups de coude dans la mâchoire. L’instinct de survie ayant pris le pas sur la panique, Barreta envoya une suite de kicks bien sentis dans la cuisse de l’Irlandais. Celui-ci tenta de répliquer par une Clotheline, que Trent esquiva in-extrémis, … avant de claquer un Atémis sur la poitrine du Celtic Warrior. Puis un second, et encore un autre, etc. Pendant que Barreta avait le dessus sur son adversaire, Smith venait d’envoyer un coup de pied directement dans les valseuses de Fale. « A la guerre comme à la guerre » pensa-t’il. Il plaça ensuite la tête de son opposant entre ses jambes, et dans un effort colossal, souleva Fale. Il ne tarda pas, et BULLDOG BOMB directement sur la commode ! Celle-ci céda sous l’impact,… avant que le plancher n’emporta tout ce beau monde sous le poids des deux lutteurs. Il y eu un fracas monumental, et alors que les deux hommes chutèrent un étage plus bas, Sheamus fut distrait par la disparition de son collègue. Barreta saisit l’opportunité, et prit la tête de l’Irlandais sous le bras. Et après une prise d’appui pas très équilibrée sur le lit de petite fille, il fit céder son adversaire avec son DUDEBUSTER DDT ! Il essuya machinalement la sueur qui coulait maintenant sur son front, puis s’approcha du trou dans le sol, causé par l’attaque de Smith. Il ne distinguait rien dans l’obscurité, ni ne percevait de son émanant de l’étage inférieur. L’inquiétude qu’il avait en pénétrant dans cette maison une heure plus tôt, c’était transformé en réelle peur. La Wyatt Family était là elle-aussi, et elle cherchait à nuire aux deux compétiteurs en course pour le titre poids-lourd le lendemain. Il remonta le couloir en toute hâte, et descendit les escaliers quatre à quatre. Le tout était maintenant de retrouver DH avant qu’ils ne le trouvent. Car il savait que le plus dangereux restait à venir. C’est alors qu’une mélodie de piano vint attirer son attention. Était-ce un nouveau piège ? Certainement. Mais il fallait les éliminer un par un pour se sortir vivant de cet endroit. Il commença alors à ouvrir chaque porte qui se présentait face à lui.
Pendant ce temps-là, Smith reprit conscience. Il rampa parmi les décombres que son attaque avait engendrés. Leur chute avait soulevé une grosse quantité de poussière, ce qui le fit tousser fortement. Il sentit alors une vive douleur au niveau de la poitrine, il s’était sûrement cassé plusieurs côtes suite à l’impact. Bad Luck Fale était lui étalé de tout son long sur le sol, les bras en croix. Inanimé, il était très certainement hors d’état de nuire. Le Roi se remit alors sur ses pieds, non sans difficultés, puis chercha si la lampe torche avait elle-aussi fait le voyage un étage plus bas. Alors qu’il écartait du pied plusieurs morceaux de bois, un éclat lumineux apparut dans le champ de vision de DH. Il ne savait pas de là où il se trouvait, de quoi il pouvait bien s’agir, aussi il décida de rejoindre cette lumière. Il marcha en ligne droite plusieurs mètres, sans dévier de sa trajectoire, les yeux rivés sur cette flammèche qui semblait danser dans l’air.
- Ainsi tu viens à ma rencontre, Roi Smith.
Il était là. Gentiment installé sur un rocking-chair qui se balançait légèrement, chemise aux motifs colorés et chapeau de paille sur la tête, the New Face of Fear, Bray Wyatt. L’homme qui semait la terreur au sein de la WFA, et qui s’était entouré d’une nouvelle famille à Smackdown, se tenait là. David ne savait pas comment réagir, et était cloué sur place. Il fixait Wyatt, alors que celui-ci lui souriait à travers sa barbe très fourni. Soudain, ce dernier éclata d’un rire à en glacer le sang.
Bray Wyatt : Tu as sûrement mille questions à me poser, Harry, mais ce n’est pas ce soir que tu trouveras les réponses. Ainsi tu ne sauras pas pourquoi je prends du plaisir à semer le chaos à la WFA, ni mes motivations qui me poussent à être ici ce soir. Enfin si, mais cela me semble évident. Je suis un loup. Un loup qui a constamment faim. J’attire les faibles égarés à me rejoindre, avant de dévorer leurs âmes. Mais s’il y a bien un être que peut craindre le loup, c’est un homme comme toi. Un homme au cœur de chien de berger. Depuis ton émergence, les gens ont repris espoir. L’espoir de percer l’obscurité, grâce à la lumière rayonnante d’un roi enfin sur son trône. Mais vois-tu, le loup n’aime pas la lumière. Il chasse dans les ténèbres.
King DH : Je ne crains pas les ténèbres, Wyatt…
Bray Wyatt : Je perçois un côté obscur chez toi, que tu sembles vouloir dissimuler, Harry. Tu as énormément de potentiel, mais tes agissements actuels ne permettront pas de le révéler. Je peux te montrer le chemin, te mener vers un épanouissement total. Tu seras l’homme sans peur que tu as toujours rêvé d’être, qui affrontera les défis les uns après les autres. Mais pour cela, tu dois te défaire de ton fardeau. Tu comprends bien que le loup aime être au sommet de la chaîne alimentaire. Le sommet signifiant le titre de champion de la WFA… A Summerslam, moi, Bray Wyatt, t’ôterait ce lourd poids des épaules. J’endosserai ce rôle, pendant que toi, tu t’en iras vers d’autres sentiers. Harry, n’ai crainte, tout est bientôt terminé !
Et avant que Smith n’ai pu répliquer verbalement au leader de la Wyatt Family, un bruit fracassant retentit à quelques mètres de cela. DH détourna le regard un instant, et lorsqu’il chercha Wyatt des yeux à nouveau, il ne vit que lampe à huile de celui-ci posée sur le rocking-chair balançant. Abandonnant l’idée de la poursuivre, il se mit à la recherche du fracas entendu en priant pour qu’il ne s’agisse pas de son ami Barreta, qu’il avait oublié un court moment. Son cœur s’accéléra, et DH était furieux d’être tombé ainsi dans le piège tendu par Wyatt. Ouvrant les portes à la volée, il tomba finalement sur Trent. Il était allongé les bras en croix, sur les restes du piano. Smith se précipita vers lui, voir s’il était encore conscient, et fut horrifié de découvrir le visage de son ami couvert de sang.
- La brebis égarée en pâture, a connu mésaventure. Mais où était donc passé ce satané berger ? ♪♫
La voix suave et chantante du Pope résonnait à travers la pièce. DH le chercha des yeux, craignant avoir affaire à lui. Mais cela était trop pour le Roi. Le jeu avait atteint ses limites, et le Roi ne s’amusait plus désormais. Il chargea son ami inconscient sur ses épaules, et se dirigea vers la sortie. Chancelant, ses côtes le faisant souffrir, le King ne faiblit cependant pas. Il arracha la poignée, et la porte de la maison « hantée » s’ouvrit. Retrouvant l’air libre, Smith fut ébloui par un ballet de gyrophares. Triple H inquiet par la tournure qu’avaient prise les évènements à l’intérieur de la maison, avait appelé des renforts. La police s’était déplacée en nombre, et avait disposé un nombre conséquent d’agent de sécurité dans un périmètre de sécurité autour de la maison. Toutefois, leurs tentatives d’interpeler les Wyatt furent veinent. DH s’approcha lui de la caravane de la régie, passablement énervé. Triple H, jetant son micro-casque au sol, avait l’air très embêté par la situation.
Triple H : Je suis vraiment désolé, David, je ne savais pas qu’ils seraient là. Je prendrais des mesures contre Wyatt, je t’ass…
Smith déposa la carcasse ensanglanté de Barreta sur un brancard, et pendant que des ambulanciers prirent en charge la Superstar, il fixa son patron dans les yeux.
King DH : Je t’avais que ce n’était pas une bonne idée.



[EDIT: désolé pour la mise en page :/]
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 4:49

Promo Dolph Ziggler pour WFA Summerslam


PREMIER CHAPITRE





« Hé ! Nous sommes arrivés. »


Dolph fut réveillé par le cri et les coups donnés dans la portière de la voiture. Emmitouflé dans son cache-poussière, il ouvrit difficilement les yeux après avoir été bercé pendant une heure par les cahots de la route. Il put rattraper tant bien que mal quelques instants de sommeil qui lui manquait. Une deuxième volée de coups le poussa à se presser.


« Je descends, je descends. » cria-t-il au cocher, d'une voix encore enrouée. Il ouvrit la porte et posa lourdement un pied sur le sol. Un violent coup de vent le fit vaciller. Il reprit ses appuis, enfonça son Fedora sur sa tête et remonta son bandana sur le bas de son visage. Le raclement de gorge du chauffeur lui rappela de lui payer la somme due. « Vous savez où est le saloon le plus proche ? » Mais l'homme ne lui répondit pas, il était déjà remonté sur son fauteuil et fouetta ses chevaux. Un nuage de poussière rouge avala Dolph. Une fois retombé, il s'épousseta du mieux qu'il put.


« Quel connard. » jura Ziggler. Il jeta un regard aux alentours et obtint la réponse à sa question. A une centaine de mètres, quelques chevaux accrochés à une barre d'attelage et au-dessus d'eux, une enseigne dont la peinture écaillée laissait deviner un nom partiel : le J...er Ju..e. Il se dirigea vers l'établissement et remarqua, à mi-chemin, qu'il se sentait étrangement seul. Depuis plusieurs mois, la rumeur disait que Raw City était devenue une ville fantôme. Après le départ du gang des McMahon, la majorité de la population avait soudainement disparue. Oui, ce gang terrorisait la ville mais il la faisait tourner. Sans eux, le seul intérêt de Raw City était devenu son pétrole, abondamment exploité par la DiBiase Oil Company.


Dolph arriva enfin devant la porte du saloon. Il tenta de pousser la porte mais il la trouva fermée. Il décida de faire le tour. Il frotta un carreau de fenêtre pour enlever la poussière dessus et jeta un coup d’œil à travers. Il y avait de la lumière et plusieurs personnes au comptoir. Il frappa contre le verre. Deux silhouettes se retournèrent mais c'est une troisième qui le fit sursauter lorsqu'elle arriva juste de l'autre côté de la fenêtre. Elle disparut presque aussitôt. Quelques secondes plus tard, il entendit un bruit métallique provenant de la porte puis celle-ci s'ouvrit lentement. Il s'approcha et se retrouva nez à nez avec le canon d'un fusil.


« Hé ! Tout doux ! » hurla-t-il. « C'est toi qui va la jouer doucement. Qu'est-ce que tu fous là ? » Ziggler fut surpris d'entendre une voix féminine de l'autre côté de l'arme. « C'est un saloon. On peut y boire, non ? » Le silence s'installa pendant quelques secondes. « Hé, les gars. Faîtes un peu de ménage, on a un client ! » Il fut brusquement tiré à l'intérieur et découvrit enfin l'endroit. Des tables vides et des bouteilles toute aussi vides. Au comptoir, les silhouettes s'étaient avérées être deux hommes au visage enjoué et derrière eux, un troisième. « Assis-toi, qu'est-ce que tu bois ? » lança celui qui avait la plus forte corpulence. Dolph s’exécuta et demanda du rhum. « Bon choix, l'étranger ! » plaisanta l'homme à la coiffure ébouriffée.


« Désolé pour l’accueil. » commença la tenancière de l'établissement. « Les habitués passent par derrière alors on se méfie un peu quand on frappe à la porte principale. Au fait, moi c'est Sara. La tête de buisson, c'est Carlito. Le gros, c'est Joe. Et le chauve qui fait la gueule, c'est Antonio. » Ziggler avait reconnu le dernier. Antonio Cesaro dit « le Suisse », ancien membre des Bad Mood, ancien associé du Gang. Il était surpris de le voir toujours en ville mais il ne n'aborda pas le sujet. « Et toi l'étranger, comment veux-tu qu'on t'appelle ? » reprit Carlito. « Dolph. » répondit-il en posant son chapeau sur le bar. « Dolph... Ziggler ? Le marshall ? » s'interrogea Sara. Dolph remarqua un petit froncement de sourcil de la part du Suisse. « Ma réputation me précède, il me semble. » répondit Ziggler en souriant. Cesaro prit enfin la parole. « Qu'est-ce que tu fais là ? C'est pas ta juridiction, il me semble ? » « Elle a changé. Et pardonnez-moi mais je n'ai pas l'intention de dévoiler la raison de ma venue avec des inconnus, même si vous m'avez l'air très sympathiques. »


Dolph décida ensuite de mettre fin à l'interrogatoire dont il était la victime. « Excusez-moi mais je souhaiterais aller me reposer. Le voyage a été épuisant. Vous auriez une chambre de libre ? » demanda-t-il à Sara. « Évidemment. J'espère que t'es pas regardant sur la propreté, en revanche. » répondit-elle. « Tout ce qu'il me faut, c'est un lit. » La tenancière hocha la tête. « Alors, c'est en haut. La première à gauche. » Ziggler se leva, prit son chapeau et monta l'escalier. En grimpant à l'étage, il entendit Sara engueuler les hommes, les reprochant de lui avoir fait peur. Il sourit en entrant dans sa chambre. Il ne prit même pas le temps de détailler la chambre, se déshabilla et s'effondra sur le lit. La nuit lui portera conseil.


Dolph se leva en sursaut et en sueur. Une douleur vive lui lacéra le dos. Il passa la main sur sa peau brûlante. Il détailla la cicatrice du bout des doigts. Une balle. Une balle dans le dos. De la part d'un homme qu'il croyait son ami. Le souvenir accentua sa douleur. Ziggler n'était pas un jeune loup, il avait déjà une longue carrière de marshall derrière lui. Et une carrière un peu moins avouable avant celle-ci. Il avait trouvé la rédemption un peu par hasard mais ça lui avait sauvé la vie. Mais sa nouvelle vie lui avait valu son lot de mauvais souvenirs. Il décida de ne pas s’apitoyer sur son sort et se concentra sur sa mission du jour. Il y avait quelqu'un qui savait tout ce qui se passait dans le coin et Dolph était bien décidé à lui extirper le plus d'informations possible. Il s'habilla en vitesse et sortit de sa chambre. Après avoir salué les habitués, il prit la porte de derrière.


Ziggler retrouva l'air agressif de Raw City. La ville était un peu plus animée que la veille, les ouvriers de la DiBiase Oil Company partait au travail, les épaules basses. Le soleil était assommant et ils soupiraient à l'idée de passer une nouvelle journée de labeur dans des conditions pareilles. Dolph prit la direction opposée, à la périphérie de la ville. Après quelques minutes de marche, il arriva essoufflé à destination : le Knocked Out. Évidemment, à cette heure de la journée, il était fermé. Toutefois, ça n'arrêta pas Ziggler qui se présenta devant la porte. Il frappa en hurlant « WFA Marshall ! Ouvrez ! » Il attendit quelques secondes mais personne ne vint lui ouvrir. Il fit un pas en arrière, sortit son arme du holster puis défonça la porte avec le pied. Pistolet à la main, il pénétra à l'intérieur. Soudain, il sentit un violent coup à l'arrière de son crâne. Il perdit connaissance immédiatement.


Dolph fut réveillé par la morsure de l'eau glacée qu'on lui jeta au visage, ce qui réveilla aussi la douleur dans sa nuque. Il lança quelques menaces confuses en essayant péniblement de distinguer l'endroit où il se situait. En essayant de bouger, il remarqua qu'il était entravé. Plus précisément, il était ligoté à une chaise. « Oh non, pas encore. » murmura-t-il. Il entendit des pas derrière lui et tenta de voir qui venait. « Tu étais déjà stupide quand tu es parti. Je vois que ça s'est empiré. » Ziggler reconnut la voix féminine. La silhouette à qui elle appartenait pénétra son chant de vision et vint s'installer sur la chaise devant. « Défoncer la porte de ma maison et avec une arme, en plus ? Je te manquais tant que ça ? » plaisanta Mickie. Dolph resta silencieux. « Alors, ce qu'on dit est vrai ? Tu es passé du bon côté de la barrière ? » continua la jeune femme. « Ça paye moins bien mais on dort mieux la nuit. » répondit le marshall. « Oh, tu sais bien que mes nuits ne sont pas consacrées au sommeil. Mais j'imagine que ce n'est pas pour ce genre de services que tu es venu. » « Je ne peux rien te cacher. Détache-moi et on pourra en parler plus librement. » Mickie hésita. « Mmmmmm... Non. Parle d'abord. »


Ziggler soupira avant de se résoudre. « J'ai besoin de trouver un type du nom de Hunico. » James leva un sourcil. « Alors tu es là pour DiBiase ? » Elle se mit à rire. « C'est un trop gros morceau pour toi, mon chou. A moins que tu veuilles qu'on entende plus jamais parler de toi. » Elle se releva et commença à faire les cent pas. « Et qu'est-ce que je gagne à te dire où il est ? » Dolph réfléchissait à une réplique bien sentie quand la jeune femme se retourna vers lui. Elle s'approcha de lui et se pencha en avant pour poser les mains sur ses cuisses. Ziggler avait une imprenable sur ses atouts. « Tu... Tu pourrais bénéficier de la disparition de DiBiase, quoiqu'il arrive. » Mickie fronça les sourcils. « Le pétrole ? Pourquoi pas ? Si je tiens les puits, je peux empêcher Serena de se déplacer. » James se redressa et mit une main dans son dos. Elle sortit son couteau et dégaina la lame. « C'est dommage. Je n'ai même pas pu utiliser mon chalumeau. » dit-elle avant de couper les liens de Dolph. Il se massa les poignets et commença à se lever. « Bon, tu vas pouvoir me dire où... » Il ne put terminer sa phrase car il sentit une une piqûre dans sa nuque et il perdit connaissance.


FIN DU PREMIER CHAPITRE




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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 4:51

DEUXIÈME CHAPITRE




Dolph sentit une caresse sur son visage, très douce. Elle le fit sourire. La sensation se déplaça de sa joue sur son nez. Il ouvrit les yeux et découvrit une masse noire. Il laissé échapper un cri et balaya l'insecte d'un revers de la main. Il se redressa et remarqua... absolument rien. Devant lui, une grande étendue désertique. « Ah, la sal... » Il fut interrompu par une voix derrière lui. « Bien dormi ? » Il se retourna, main sur le colt. Ébloui par le soleil, il ne distingua qu'une vague silhouette. Assez petite et fine. « Tenez, buvez ça. » La jeune femme lui tendit une gourde, qu'il hésita à saisir. « Allez-y. Vous allez attraper une insolation. L'astre solaire est un ami bienveillant mais sa générosité peut-être dangereuse. Comme le... » Assoiffé, Dolph arracha l'outre en peau d'un animal qu'il ne connaissait pas et but une longue gorgée. Il balbutia un merci avant de boire à nouveau. « Mimi ! Amène-le à l'arrière. » hurla une voix qui provenait de la charrette derrière eux. « Qui êtes-vous ? » s'inquiéta Ziggler dont les réflexes revenaient en même temps que la méfiance. « Nous sommes des voyageurs. Notre amie commune nous a dit qu'on vous trouverait là. » lui répondit Mimi. « Pourquoi m'a-t-elle abandonné en plein désert ? Vous auriez pu venir me chercher à la ville, non ? » Ils arrivèrent près du convoi et un homme d'une large carrure lui tendit la main pour qu'il monte. « On évite la ville. » lui répondit-il. « Poussière d'or est très méfiant. » intervint Mimi. « On apprécie pas trop les gens comme nous. » continua l'homme. « Ah, vous êtes des natifs. » comprit Dolph. « Mais nous le sommes tous. Nous sommes tous nés de Mère Gaïa. » dit la jeune femme en souriant. Ziggler la dévisagea quelques secondes avant de monter à l'intérieur.


Dans la charrette, il remarque un petit homme, qui fumait la pipe. « N'importune pas notre invité, Mimi. Prenez place, monsieur Ziggler, je vous en prie. » Dolph reconnut immédiatement un accent irlandais dans sa voix. Il crut rêver, un natif au nom ambigu, une femme probablement adepte de l'opium et un nain irlandais. Il avait déjà eu mauvaise compagnie, très mauvaise même, mais celle-ci ressemblait à un cirque itinérant. Il s'assit en face du petit homme alors que la charrette démarrait et tenta comme il put de cacher sa gêne. « Je suis Dylan Alexander Remington. Mais vous pouvez m'appeler Dylan. » Il prit une bouffée. « Alors comme ça, vous cherchez Hunico ? » Ziggler réprima une grimace. « Les nouvelles vont vite. Un peu trop vite à mon goût. » lui répondit-il. « Ne vous inquiétez pas, ça ne sortira pas d'ici. » Cette remarque ne rassura pas Dolph le moins du monde. « C'est vrai ? Vous êtes marshall ? Quelle vie palpitante, ça doit être ! Vous voulez bien nous raconter une de vos aventures ? » Ziggler fit rapidement le tour dans sa tête. Il pourrait raconter la fois où le Gang l'a dépouillé de tous ses biens ou la fois où son mentor lui a tiré une balle dans le dos. « Je suis désolé, il n'y a rien qui ne me vienne en tête. » La jeune femme parut déçu. « Et bien, il y a cette fois où je me suis battu contre cinq autres hommes dans une cage. »


Après une demi-journée de route et autant de discussions diverses et variées. Ils arrivèrent enfin à destination. La charrette s'arrêta et Dolph commença à saluer ses compagnons d'infortune puis descendit. Il était devant un pan rocheux avec plusieurs cavités à l'intérieur. « C'est là qu'il se cache ? » demanda-t-il à Dylan. « C'est ce que mademoiselle James nous a dit. Nous repasserons demain, si vous êtes toujours là, nous vous récupérerons. » Ziggler les remercia et les salua en les regardant s'éloigner. Il se retourna vers la montagne et pensa qu'il était encore temps de faire demi-tour. Il chassa cette pensée de son esprit et s'engouffra dans l'une des cavités. Il marchait pendant une dizaine de minutes à travers ce dédale de couloirs taillés dans la roche quand il entendit des voix. Un petit groupe d'hommes discutait autour d'une lampe à huile. « Mais puisque je te dis que c'est des conneries ! » lança l'un deux. « Je te le jure, l'Ouragan existe vraiment, je l'ai vu ! » lui répondit l'autre. « Et il se déguise en cactus ? Tu te fous de ma gueule. T'avais forcé sur l'absinthe, c'est tout. » Un troisième intervint. « Vos gueules, les gars. Si le boss vous prend à lambiner, il va vous péter les doigts. » « T'es sûr ? Parce que ce serait vraiment con de sa part. Je veux dire, on sera moins efficaces. » « Efficace ? On est que de la chair à canon ! Après le prochain coup, je me tire ! » « Et tu veux aller où ? DiBiase embauchera pas un mexicain de plus. Hunico est notre seul espoir. »


Ziggler était à la fois consterné par la stupidité de ces hommes et soulagé d'être au bon endroit. Maintenant, il ne restait plus qu'à trouver leur boss et lui tirer les vers du nez. Plus facile à dire qu'à faire, il ignorait combien d'hommes peuplait cet endroit. Si il se faisait repérer, l'alerte serait vite donnée et il lui serait impossible de sortir. Dolph se sentit comme une souris dans un labyrinthe. Sauf qu'en plus, le labyrinthe était rempli de chats et le bout de fromage était coincé entre les dents du plus gros. Il se faufila, contourna, revint sur ses pas, tourna pendant ce qu'il lui parut des heures. Faisait-il encore jour dehors ? Et quand il aura trouvé Hunico ? Sera-t-il seul ? Acceptera-t-il de parler ? Aurait-il la force de le combattre ? Toutes ces questions résonnaient sans cesse dans sa tête autant que ses pieds dans cette caverne. Il entendit alors le clapotis de l'eau. Par instinct, il le suivit. Le son de fit de plus en plus fort. Il en devenait même obsédant. Soudain, la délivrance. C'était trop beau. Devant lui, à quelques mètres, inspectant les réserves de provision, sa proie. Les rôles avaient été inversés. Désormais, il était le chat et Hunico, la petite souris. Il s'approcha dans son dos et dégaina son colt. Il fit attention à ne pas buter dans une caisse ou marcher sur une brindille, ce qui lui coûterait sûrement la vie. Ziggler était devenu un animal, une bête qu'on avait privé de ses sens et qui les redécouvrait plus aiguisés. Il leva le bras et posa sa griffe de feu sur la tête de la petite souris sans défense. Hunico se raidit en sentant le métal chaud du canon sur son crâne. « Un cri ou même un murmure et je repeins ce mur avec ton sang, façon peinture tribale. »


« C'est DiBiase qui t'envoie ? » lui répondit l'homme le plus calmement du monde, ce qui vexa Dolph, sa proie n'avait pas peur. « Non, je me fous de ta petite révolution de chicanos. Je veux savoir où tu as... » Un instant de relâchement, c'est tout ce qu'il fallut à Hunico pour attraper le bras de Ziggler. « Ce connard est rapide » pensa-t-il en tentant de se défaire.


«  Pression sur le poignet, intelligent, si je bouge trop, il neutralise ma main. Lâcher l'arme, le surprendre, libérer le bras. Profiter du recul pour un coup de poing à la mâchoire. Cible touchée mais le membre est endolori. Bloquer la droite, retourner le bras, bloquer l'adversaire contre un obstacle. Loupé, il prend appui sur celui-ci. Le dos écrasé contre la roche, ça réveille la douleur. La proie se libère. S'abaisser pour esquiver le coup de coude. Porter un coup d'épaule dans l'abdomen. Subir un coup de poing dans la colonne. Mettre un pied un terre. Prendre un coup de genou dans la mâchoire. Perdre l'avantage. Profiter de son arrogance. Balancer le talon contre son tibia. Entendre l'os se briser. Faire un choix. Se diriger vers le colt. L'attraper. Mauvais choix. Voir l'arme voler dans les airs. L'entendre tomber sur le sol. Se retourner vers le prédateur et le défier du regard. Prier en silence. Fermer les yeux comme un lâche. Voir sa prière exaucer. »


Dolph entrouvre les yeux et voit Hunico à quatre pattes à côté de lui, crachant du sang sur le sol. Mais Ziggler sait que ce n'est pas une intervention divine, loin de là. Il tourne la tête et voit une masse sombre se dresser devant eux. Un ours. Non, un homme. Le ventre rond, la barbe hirsute, les yeux plein de haine, la respiration lourde et ce sourire... un sourire plein de satisfaction, un sourire qu'il connaît trop bien. Sa prière avait été entendue... par l'antéchrist en personne.


« Steen. » murmura Dolph dont la mission venait de prendre une toute autre tournure.


FIN DU DEUXIEME CHAPITRE


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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 4:54

TROISIÈME CHAPITRE




Un homme debout. Deux hommes à terre. Malheureusement, Dolph faisait partie des seconds. « Steen. » murmura-t-il. « Ziggler, comme on se retrouve. » rigole son sauveur. Le marshall tenta de se relever mais Steen le bloqua en posant le pied sur sa poitrine. « Bouge pas, blondinet. » Il attrapa Hunico par le col et le souleva du sol. « Économise ton souffle. Tu vas en avoir besoin. Et ça ne sert à rien de donner l'alerte. Personne n'y répondra. » dit Steen avec ce sourire qui ne l'avait pas quitté. Hunico ne pouvait pas croire qu'un seul homme pouvait avoir tuer tous ses hommes mais Dolph savait très bien qu'il en était capable. Cet homme était une bête. Depuis des années, il laissait derrière lui une ribambelle de cadavres. On l'avait surnommé l'Antéchrist car dans son corps rondouillard se cachait le diable incarné. Et personne n'osait le défier, il valait mieux fermer les yeux sur ses actes et espérer qu'il ne vienne jamais pour vous. Ziggler et lui s'étaient déjà rencontrés il y a quelques années et il se considérait chanceux d'être toujours en vie pour en parler. Aujourd'hui, leurs chemins se rencontraient à nouveau. Quelle est la probabilité que la foudre frappe deux fois au même endroit ? Ou plutôt, quelle est la probabilité de survivre deux fois à la foudre qui vous tombe sur la tête ?


Steen balança le mexicain sur une caisse puis il releva Dolph. « Tu bosses pour DiBiase ? Je savais que t'étais une crevure mais là, t'as pas de dignité. » Ziggler tenta de garder son calme et lui répondit d'une voix sereine. « Va te faire voir. Je me fous de ce richard comme de ce connard de mexicain. Qu'est-ce que tu fous là, toi ? » Steen lui sourit. « T'es pas en position de poser des questions, Ziggler. » Dolph fronça les sourcils et se mit à réfléchir. « J'imagine qu'on est là pour la même chose alors ? » L'antéchrist le repose au sol. « Il vaut mieux pour toi que ce soit pas le cas. » Steen s'approcha d'Hunico. « Tu vas venir avec moi, toi. » Le mexicain lui répondit. « Jamais de la vie, pendejo. Comment vous avez su que j'étais là ? Ne me dites rien, c'est cette bruja ! » L'antéchrist se retourna vers Ziggler. « Qu'est-ce qu'il bave ? » Le marshall lui répondit. « Pendejo, ça veut dire salaud. Et bruja, sorcière. » Steen fila un coup de boule au mexicain. « Sorcière ? C'est cette catin de Mickie qui t'a aiguillé ? Tu dois avoir un paquet de saloperies dans le pantalon. » Le marshall ne releva pas et préféra continuer. « Ne le tue pas. On en a besoin. » L'antéchrist fila une claque à Hunico qui lâcha une insulte en mexicain. « Rectification. J'en ai besoin. » Le bruit de la gâchette du colt de Ziggler résonna dans la caverne. « Je répète. On en a besoin. »


Une demi-heure plus tard, d'après les estimations de Dolph, ils sortirent de la caverne. Hunico, mains liées, devant Steen et Ziggler, à cheval. « Allez, ma petite, cherche ! Cherche ! » plaisanta l'antéchrist. « Espèce de... » le mexicain fut interrompu par le coup de pelle de Steen. « Je vous ai déjà dit où il était. » hurla le révolutionnaire. « Parce que tu penses qu'on va te croire ? Tu vendrais ta mère pour le côté le plus frais d'un coussin. » continua l'antéchrist. « Ne parle pas de ma mère ou je te fais bouffer... » Nouveau coup de pelle. « Je trouve cette chienne un peu bruyante. Il va falloir la dresser, n'est-ce pas, monsieur le marshall ? » Dolph leva les yeux au ciel. « Je trouve surtout qu'elle est beaucoup trop lente, la nuit va tomber. » Steen rit à gorge déployée. « Tu as peur du noir, blondinet ? » Ziggler soupira. Cette chevauchée allait être longue. Très longue. Ils chevauchèrent. Et ils chevauchèrent, la chaleur devenait accablante. C'était un enfer pour le marshall. Pas la chaleur, pas la soif. Non, le souffle bovin de son associé, l'odeur de sa transpiration et sa peau luisante. Petit à petit, la nuit tomba mais pas la température.


Enfin, alors qu'il croyait devenir fou, Hunico s'arrêta. Il semblait plus habitué aux fortes chaleurs mais il était tout aussi épuisé. Il tomba à genoux en soupirant « C'est là. » Steen essuya son front, descendit de cheval et s'avança vers le cimetière. « Reste ici avec lui. » ordonna-t-il à Dolph. « Non, on y va ensemble. » Ziggler mit pied à terre, fit avancer le mexicain et lui emboîta le pas. Ils pénétrèrent dans un petit cimetière. Une vingtaine de tombes à tout casser. « Il a pas menti, il lui offert une sépulture. » remarqua Dolph. « Même le pire des enfoirés y a droit. » répondit Hunico. Ils avancèrent le long des pierres en détaillant les noms gravés dessus : Slater, Kozlov... inconnus au bataillon. Christian. Ce type n'avait même pas de nom de famille. Finalement, au bout de l'allée, ils s'arrêtèrent devant un talus avec une croix planté dedans. Gravé sur le bois de celle-ci : « Mensah ». Steen et Ziggler échangèrent un regard soulagé. L'antéchrist lança la pelle aux pieds d'Hunico alors que le marshall lui défit ses liens aux poignets. « Si tu essayes quoi que ce soit, je te descends. » le mit-il en garde. Le mexicain grogna quelque chose puis se mit à creuser.


La nuit était bien avancée, seule une lampe à huile emportée par Dolph éclairait les trois hommes. Il s'était mis à pleuvoir. Une pluie chaude d'orage. Quelques éclairs zébraient le ciel au loin et le tonnerre grondait, amplifié par l'écho des rocheuses. Hunico creusait à un rythme régulier, surveillé par les deux autres, qui eux-mêmes se surveillaient l'un l'autre. POUM. C'était le bruit de la pelle contre le bois. Steen s'avança et poussa le mexicain. Il descendit dans le trou et d'un coup sec, arracha la planche du cercueil. Ziggler fit un pas en avant et se pencha pour voir. « Te voilà, salopard. » dit l'antéchrist en riant. « Maintenant, vous pouvez m'expliquer pourquoi j'ai déterré ce fils de chien ? » demanda Hunico. Le marshall pointa son arme entre les yeux du mexicain. « Tu es sûr que tu veux connaître la réponse ? » Il resta silencieux. « Bien. Barre-toi avant que je ne change d'avis. » continua Dolph. « Vous vous foutez de ma gueule ? Il fait nuit et je n'ai pas de... » PAN ! Ziggler tira un coup de semonce et vit le profanateur du soir détaler à toute vitesse. « Ce type ne méritait pas la balle que tu viens de tirer. » dit Steen, toujours au fond de son trou.


Le marshall se retourna et vit son associé avec le crâne de Mensah dans les mains. « Le squelette de cet enfoiré est tout aussi blanc que les autres. Il y a sûrement un truc philosophique à en tirer. » Mensah était un ancien esclave. Il s'était affranchi, tout seul, en massacrant ses propriétaires. Dolph avait été chargé de le retrouver, c'était l'une de ses premières missions en tant que marshall. C'est sûr, il l'avait retrouvé mais à quel prix. Ziggler ne devait son salut qu'à l'intervention du Gang, qui voyait du mauvais œil la prise de pouvoir d'un noir. Et Mensah était devenu un symbole. Il luttait pour le droit de ses frères, contre l'oppression du Gang. Et comme tous les idéalistes dans son genre, il s'était fait refroidir. Par ce cher Hunico en personne et il était le seul à savoir où il avait été enterré. Steen ressortit de son trou, crâne à la main. Dolph l'accueillit, colt à la main. « Tu vas me donner ça, tout de suite. » Ziggler vit le sourire se dessiner sur le visage de l'antéchrist frappé par la pluie, éclairé par la foudre qui tomba juste à côté d'eux. La seconde d'après, le bruit du coup de feu fut recouvert par le tonnerre.


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QUATRIÈME CHAPITRE




Il y a pas grand chose dont Dolph Ziggler avait peur. Il avait rencontré toutes sortes de sales bêtes dans sa vie : araignées, serpents, insectes en tout genre, John Morrison... Il avait grimpé de hauts sommets sans connaître le vertige. Il était bien trop grand pour avoir peur du noir. Mais même le plus téméraire des hommes pourrait paniquer dans la position dans laquelle se trouvait le marshall en ce moment. Dans l'obscurité la plus complète, tout ce que pouvait sentir Dolph autour de lui était quatre planches. Sans perdre son calme, il passait ses mains sur le bois. Il savait qu'il devait faire vite pour ne pas gaspiller son air. Après quelques secondes, il remarqua une faiblesse dans le cercueil. Il pouvait sentir la chaleur de la terre de l'autre côté. Il prit une grande respiration et frappa le bois. Méthodiquement, il répéta l'opération. Lentement sa peau s'effritait contre la planche et le sang perlait sur sa main. Il serra les dents et continuait de frapper à rythme régulier. Après une trentaine de secondes, le bois se brisa. Rapidement, il planta son bras dans le trou et creusa dans la sol. Il fallait qu'il se dépêche avant de se retrouver enseveli. Fort heureusement pour lui, la couche de terre n'était pas si épaisse. Il ressentit l'air sur sa main comme une délivrance. Dans un dernier effort, il s'extirpa de la tombe. Allongé sur le sol, les yeux vers le ciel éclairé par le soleil du matin, il s'offrit quelques secondes de repos. Mais très vite, son esprit se concentra à nouveau. Il rassembla ses souvenirs. Il revit l'altercation avec Steen mais ne put se souvenir de son issue. Il se souvint d'une main autour de sa gorge mais pas celle de l'antéchrist. Lui aussi semblait s'étouffer.


Pas le temps de s'attarder sur le passé, se dit-il. Il regarda autour de lui et eut la désagréable impression d'avoir perdu connaissance bien trop souvent ses derniers jours. Évidemment, plus de chevaux. A l'endroit où il les avait attachés, il y avait une trace de sang. Celui de Steen ? L'avait-il touché ? Il ne se souvenait pas mais il espérait. Quoique... L'antéchrist était parti avec le crâne, si il se vidait de son sang en plein désert, il ne le retrouverait jamais. Dolph savait où il allait, il n'avait qu'à le rattraper. Plus facile à dire qu'à faire, il était perdu au beau milieu de nulle part, sans moyen de locomotion, épuisé et la main en sang. Mais allait-il rester pour mourir ici ? Hors de question. Comptant sur sa chance, il choisit une direction et commença à marcher. Tout au long de son périple, il maudit la terre entière. Le désert, Steen, Hunico, Mensah, DiBiase, James. Même la raison de sa venue devenait la pire idée qu'il ait jamais eu. Il se demanda de quelle façon il allait mourir : de soif, d'épuisement, piqué mortellement, mordu... Quoiqu'il arrive, il allait encore tomber dans les pommes, ce qui le fit sourire. Alors que tout espoir l'abandonnait, il vit une ombre au loin. Il se dit qu'il était en train de devenir fou mais la masse s’agrandissait. Une charrette ! Il ne pouvait en croire ses yeux. Elle s'arrêta devant lui et il reconnut des visages familiers. Mimi et Poussière d'or mirent pied à terre et s'approchèrent de lui. Ils le tirèrent à l'intérieur de la charrette et il put boire.


« Comment... comment vous m'avez trouvé ? » réussit-il à balbutier. « On avait dit qu'on viendrait vous chercher, non ? Mimi examine sa main. » dit Dylan. « Mais je... » commença Dolph avant d'être interrompu par la native qui avait anticipé sa question. « Nous avons consulté les esprits. Ils nous ont dit où vous trouver. » Ziggler n'avait pas la force de plus creuser la question. Il avait trop creusé pour aujourd'hui. Il esquiva les nombreuses questions de ses compagnons pendant le voyage retour, il voulait rester concentré. Il devait réfléchir pour agir le plus vite possible. Steen avait probablement une demi-journée d'avance sur lui mais était blessé. Ils arrivèrent à Raw City à la tombée de la nuit. Il devrait partir à l'aube, demain, se dit-il en pénétrant dans le J... il ignorait toujours le nom de ce saloon. Les habitués étaient toujours à leur place, comme si ils n'avaient pas bougé depuis son départ. « Ce serait pas notre marshall qui nous revient ? » lança Sara en donnant un coup de coude au gros Joe. « Bonsoir. J'ai besoin d'un truc fort. » dit Dolph en saluant les autres de la main. « Va falloir être plus précis, on a que ça, mon grand. » lui répondit-elle. Elle remarqua l'état de ses doigts et sortit une bouteille de sous le comptoir. Il en imbiba un chiffon puis en versa dans un verre. Ziggler enroula le tissu autour de sa main, grimaça puis but son verre cul sec.


Il resta un peu plus longtemps que la dernière fois. Beaucoup plus longtemps, en fait. Les verres se succédèrent et très vite, sa langue se délia. « Alors, t'es pas là pour DiBiase ? » interrogea Cesaro. Dolph secoua la tête, avant d'avaler ce qu'il avait dans la bouche. Il toussa un peu, ce qui fit rire tout le monde. « Les gens sont persuadés que je lui en veux encore. C'est vrai mais je suis pas assez stupide pour m'attaquer à lui. Il me fallait une couverture. » répondit-il. « Mais pourquoi le mexicain ? » continua Carlito. « Parce que c'est le type qui a buté le nég... Mensah. Et comme ce con est croyant, il devait bien l'avoir enterré quelque part. » « Tout ça pour un crâne ? » reprit Joe. « C'est pas le crâne qui est important, c'est ce qu'il y a dedans. » « Plus rien, tout a été bouffé par les vers. »intervint Sara. Ziggler se mit à rire. « Vous savez. » Il réprima un rot. « J'ai vu des trucs insensés ces dernières années. Et il paraîtrait que les os peuvent... retenir certaines forces. » Il vit son assemblée faire les gros yeux, jaunes et injectés de sang. « Comme du vaudou ? » demanda Carlito ? « En quelque sorte. » répondit le marshall, fier de son effet. « Alors, tu vas vouloir voir les Wyatt. » Dolph acquiesça. « Si tu pouvais leur mettre une balle entre les deux yeux, quand tu les verras, tu pourras boire gratuitement à vie. » dit Sara, le regard fermé. « Ouais, comme nous. » dit Joe. « Il a jamais été question de ça. Il faudra bien que vous payiez un jour. » répondit la tenancière.


« Vous connaissez les Wyatt ? » reprit Ziggler. « Ces gars terrorisent le bayou. Hors, c'est pas là que passent les approvisionnements d'alcool. » lui renseigna Sara. Joe tapa du poing sur le comptoir. « Pas l'alcool, bordel. Il y a des limites à la cruauté, quand même. » Ses amis lui donnèrent raison. « Donc tu vas leur amener le crâne ? » demanda la tenancière. « Non, Steen va le faire et moi je serais là pour l'attendre. » répondit le marshall. « Mais qu'est-ce qu'il y a dedans ? » Dolph comprit qu'il était temps pour lui de mettre fin à la conversation. « Il vaut mieux que vous l'ignoriez. » Il se leva, paya ce qu'il devait et salua tout le monde. Il monta à l'étage et se coucha, tentant d'oublier la nuit précédente. Il dormit mal, son sommeil fut perturbé par des souvenirs douloureux. La trahison de Mike, les humiliations de Ted, le combat contre Steen. Des flashs de ce dernier lui revint en mémoire, il voyait Steen se tenir la gorge. Puis la scène changea... non, c'était la même... mais d'un autre point de vue. Quelqu'un les observait. Une ombre sur la colline qui surplombait le cimetière. Elle levait les bras. Les éclairs... Elle contrôlait les éclairs. La foudre tombait à leurs pieds. Le bras de Ziggler se lève mais contre sa volonté. La main tient son colt. Le coup de feu part. La balle vient se loger dans l'épaule de l'antéchrist. Puis le noir complet.


Le lendemain matin, Dolph descendit lentement les escaliers. Sa nuit ne l'avait pas reposé. Il avait le désagréable sentiment de ne pas être maître de son sommeil. Il salua les habitués et sortit. Le soleil venait de se lever. Il s'approcha de son cheval et le caressa. « On part de cette ville maudite pendant quelque temps, mon beau. » Il grimpa sur son dos et lui donna un coup d'éperon dans les flancs. Pendant son trajet, il rumina son ressentiment envers Steen et sa crainte d'arriver trop tard. Il longea les méandres du fleuve jusqu'à arriver à une zone plus marécageuse : le bayou. Il mit pied à terre et s'enfonça de quelques centimètres dans le sol. « Tu n'iras pas plus loin. » dit-il à son cheval. Il s'avança sur le chemin de terre. L'atmosphère était oppressante. L'eau d'une teinte brunâtre absorbait la lumière du soleil sans la refléter. On ne pouvait voir ce qu'il se cachait dessous. On entendait des bruissements, des croassements, des froissements comme si l'endroit lui hurlait de faire demi-tour. Mais il était trop tard, il avait permis à Steen de trouver le crâne, il devait absolument le récupérer. Il fut sorti de ses pensées par un craquement derrière lui. Il se retourna, main sur la crosse, mais ne vit rien, son esprit lui jouait des tours. Il soupira puis reprit son chemin. Il sursauta quand il manqua de percuter un homme. Enfin, « un homme », c'était vite dit. C'était une masse portant un masque, composé de morceaux de peau cousues entre elles. Celui-ci pencha la tête avant de se mettre à couiner comme un porc. Dolph était paralysé par la peur. Une voix provint de derrière lui. « Bien dit, mon frère. Accompagnons-le jusqu'à la maison. » Ziggler voulut répondre mais aucun son ne sortit. Sa vue se troubla et il perdit connaissance.


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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 4:56

CINQUIÈME CHAPITRE




« Je sais ce que tu veux faire, petit insecte. Je t'attends. » Dolph ouvrit lentement les yeux. « C'est toi... tu étais au cimetière. » murmura-t-il. « Je crois que notre ami s'est réveillé. » Il reconnut la voix de l'homme dans le bayou. Mais ils n'y étaient plus. Il était assis sur une chaise. Pas seulement assis, attaché. Devant lui, une table sur laquelle était posé le crâne. En face de lui, Steen. Il était attaché lui aussi et bâillonné. Il tourna la tête à sa droite et retint un cri. A côté de lui, un cadavre décrépi dans une robe blanche. « Je vous présente Abigail. » La voix provenait du bout de la table. Un homme barbu et coiffé d'un chapeau de paille se balançait en souriant dans un rocking chair. A sa droite, un homme noir portant une croix autour de son cou et un autre d'une pâleur extrême et aux cheveux roux. Entre Abigail et le patriarche, la tête de porc dévorait son repas dans une assiette en fer. « Je me présente : Bray. Voici Angelo, Sheamus et Fale. Vous êtes des invités des plus courtois. J'apprécie beaucoup votre présent. » dit le patriarche en désignant le crâne. Steen s'agita sur sa chaise en hurlant dans son bâillon. « Un crâne appartenant à un homme devenu une idée. Mais si vous avez mis tant d'efforts à le trouver, c'est que vous savez ce qu'il contient vraiment. Un grand pouvoir qui ne devrait pas y être. » Bray se tourna vers l'antéchrist. « Vous me l'avez apporté, espérant que je vous livre ses secrets. » Puis vers le marshall. « Et vous vouliez le voler après que je l'ai fait. » Le sourire du patriarche disparut de son visage. « Ai-je l'air d'un imbécile ? » Steen marmonna quelque chose qui devait être un « oui ».


« Angelo, enlève leur bâillons. » L’intéressé s’exécuta. L'antéchrist déversa un flot d'insultes envers les personnes présentes autour de la table. Ziggler, de son côté, était trop occupé à retenir ses haut-le cœur. « Dites-moi, pourquoi voulez-vous ce pouvoir ? » demanda Bray. « Pour pouvoir arracher ta tête et la faire bouffer à tes copains. D'ailleurs, vous êtes pas sensé être frères ? Si c'est le cas, votre mère devait être une sacrée salope. Elle s'est tapé un irlandais, un négro. Elle s'est même fait monté par un porc ! » cria Steen. « Ferme ta grande gueule, Steen ! Tu veux nous faire tuer ou quoi ? » lui hurla Ziggler, ce qui déclencha un fou rire général autour de la table. Le marshall était dégoûté par les grognements de pourceau qu'il entendait. « Parce que vous pensiez sortir d'ici vivants ? La raison de votre présence est une insulte à ma famille. Toutefois, compte tenu du présent que vous m'avez amené, je vous promets une mort sans douleur. » affirma le patriarche. « Trop généreux, fils de chien. Quand je te tuerais, je veillerais à ce que tu douilles un maximum. » répondit l'antéchrist. « Écoutez, on peut sûrement s'arranger. » commença Dolph, espérant calmer le jeu. « Qu'est-ce que j'entends ? Ne serait-ce pas le bruit de la merde qui coule sur les guibolles du marshall ? » l'interrompit Steen. « Vous n'avez rien qui m'intéresse. » répondit Bray. « Alors pourquoi sommes-nous toujours en vie ? » demanda Ziggler.


« Nous n'avons pas souvent de visite. Cela faisait plaisir à Abigail. » dit le patriarche. Le marshall tourna la tête par réflexe puis la tourna à nouveau par dégoût. « Alors, c'est lequel d'entre vous qui se la tape ? L'irlandais, je suis sûr. Il est encore plus pâle qu'elle. » plaisanta Steen. « Comment pouvait-il plaisanter dans cette situation ? » se demanda le marshall. « Très bien. Vous mourrez le premier, mon cher. » dit Bray en parlant à Steen. « Tant mieux, je verrais moins longtemps vos faces de jonc. » provoqua à nouveau l'antéchrist. Soudain, Dolph comprit qu'il voulait gagner du temps. Mais pourquoi faire ? « Vous savez ce qu'il y a dedans ? » demanda Ziggler, décidant de jouer le jeu. « Bien sûr. L'esprit d'un jeune homme. Un gentleman nommé Tyler Black. » répondit Bray. « Exactement. Black vivait à Raw City. Un entrepreneur de talent, un homme bien à tous les niveaux. Une exception dans cette ville. On dit même qu'il allait épouser la fille Knight. Il était passionné d'archéologie et il avait organisé de nombreuses fouilles tout autour du monde. Un jour, il partit pour l'Egypte pour visiter un de ses sites. Quand il en revint, il était un homme complètement différent. » récita le marshall comme si il avait appris son texte par cœur.


« En effet, il était différent. » reprit Bray. « Il était habité par l'esprit d'un dieu. Seth, incarnation de la violence et du mal. Vous ne m'apprenez rien. » Dolph jeta un coup d’œil vers le crâne. Il semblait avoir bougé. « C'est aussi la divinité des orages. Mais savez-vous comment l'esprit de Black s'est retrouvé là-dedans ? Tyler a commencé à terroriser la région. Naturellement, cet imbécile de Mensah s'est opposé à lui. Il a voulu combattre le feu par le feu. Avec l'aide de son sorcier vaudou, il a réussi à extraire le pouvoir de Seth. Mais pas assez longtemps, l'esprit du dieu a fait le chemin inverse, sans celui de Black, resté avec celui de Mensah. Tout ce qu'il a réussi, c'est libérer Seth de ses chaînes. » finit Ziggler. Fale pendant tout son exposé, avait passé son temps à tirer sur le bras de son frère et à se faire repousser par celui-ci. « Et comment savez-vous tout cela, cher marshall ? » demanda Bray. « C'est moi ou le crâne bouge ? » s'interrogea l'irlandais. Le marshall sourit, empli d'une confiance nouvelle. « C'est Seth lui-même qui me l'a dit. » Sa phrase fut ponctué par un éclair qui fendit la toiture en deux et qui vint se planter sur le crâne. La lumière éblouit tous les convives autour de la table, qui vola en mille morceaux. Steen et Ziggler furent libérés de leurs liens. Autour d'eux, la pièce commença à prendre feu.


L'antéchrist attrapa le marshall par le bras. « Toi aussi, il t'a parlé ? » lui demanda-t-il. Dolph acquiesça avant d'être tiré dans le couloir d'à côté. « On se tire ! » lança Steen. Mais Ziggler le retint. « Attends. » Il entendait des cris de détresses, des cris porcins. Il se retourna vers l'antéchrist qui avait déjà détalé. Pris de remords, il fit demi-tour et s'engouffra dans la maison en feu. Prudemment, il s'avança dans le brasier et découvrit Fale, paniqué et entouré par les feu. Il sauta par-dessus la barrière de flammes et le tira vers la sortie. Mais Fale avait perdu son masque et refusait de bouger. Il cherchait son masque parmi les débris, n'hésitant pas à se brûler les mains pour déplacer les obstacles. Le marshall tentait par tous les moyens de le faire sortir, en vain. Il songea à le laisser là mais se ravisa pour se mettre à chercher le masque avec lui. Quand il le trouva, il fit signe à Fale et le jeta à l'extérieur. Le jeune homme sortit et le remit sur son visage. Il hurla de douleur quand la graisse bouillante toucha son visage mais il semblait heureux. Dolph entendit un craquement au-dessus de sa tête. Il courut vers la sortie mais tout le pan de mur s'effondra, lui bloquant le passage. La dernière chose qu'il entendit fut les grognements porcins à l'extérieur. Il se maudit pour sa compassion juste avant de se faire attaquer par les flammes.


A une centaine de mètres de là, Steen courrait comme un dératé à travers le bayou. Derrière lui, une famille de fous était à sa poursuite. Bray, Angelo et Sheamus l'avait vu s'échapper et le patriarche semblait furieux. Apparemment, aucun d'entre eux n'avait songé à faire sortir leur sœur Abigail de la maison en flammes. L'antéchrist savait qu'il devait se dépêcher, il était en terrain ennemi et chaque détour pouvait signer son arrêt de mort. Il enjambait les racines et traversait les gués. Il tendait l'oreille mais son ouïe était comme parasitée. Soudain, il aperçut une silhouette blanchâtre sur sa droite. Il prit la direction opposée mais après quelques mètres, il vit la même. Il était pris aux pièges et dans un effort désespéré, il s'élança dans l'eau brunâtre. Il avançait lentement sans savoir oà il allait. Encore pire, à chaque pas, il s'enfonçait dans la vase. Le niveau de l'eau montait dangereusement et se retrouva immergé jusqu'aux épaules. Il voulut faire demi-tour mais se retrouva bloqué. La dernière chose qu'il entendit fut la lamentation d'un crocodile. Il maudit Ziggler pour sa stupidité avant de faire attaquer par l'animal.


FIN DU CINQUIÈME CHAPITRE


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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 4:58

SIXIÈME CHAPITRE




« Et nous accueillons avec plaisir, le roi Smith, digne héritier des Hart. Soyez le bienvenu, majesté » conclut DiBiase en levant son verre. L'assemblée applaudit de concert. Dolph se retint de pouffer de rire devant tant d'hypocrisie. Cette réception empestait le mensonge, l'alcool et la luxure. « Vous mériteriez tous de subir mon courroux, bande de pécheurs. » pensa Ziggler. Il détailla rapidement les personnes présentes dans la salle. Britani Knight, cette catin aux allures de vierge. Regardez ces prétendants aux dents longues lui faire la cour alors qu'elle paradait au bras de son amant légitime. Savait-il qu'elle était ruinée ? Savait-il qu'elle préférait la compagnie des jeunes servantes qu'elle faisait venir d'Angleterre ? Le marshall détourna le regard, dégoûté par la jeune femme. Mais partout où il posait les yeux, il voyait une nouvelle source de honte. Il ne pouvait plus distinguer les personnes, juste des silhouettes... des fenêtres ouvertes sur leurs âmes putrides. Soudain, il ressentit une présence familière... et une odeur de trahison. Cette puanteur le révulsait. Lentement, il s'avança parmi les êtres de chair dont il faisait auparavant partie. Il avait connu l'ascension. Il était mort pour pouvoir renaître au-dessus de ses congénères. Il avait souffert, hurlé, pleuré, prié... avant finalement d'accepter la douleur... et le pouvoir.


Ses plaies le brûlaient toujours mais plus pour les mêmes raisons. Il était devenu l'incarnation de la justice divine et chaque once de péché lui retournait la peau pour lui exposer les nerfs à vif. La souffrance était son fardeau et sa récompense. Après tout, sa vie précédente n'avait été qu'une longue agonie. Il avait fait souffrir les hommes avant de se mettre à leur service. Désormais, il était libéré de ses chaînes. Il n'obéirait plus aux ordres ni aux bas instincts de le nature humaine. Ne comptait plus que sa mission, sa quête divine. D'un pas décidé, il se fondit dans la foule, glissant à travers elle sans bousculer personne. Il suivait sa piste. A quelques mètres de son objectif, il tourna la tête et sentit une autre odeur... celle du stupre. L'esprit de vengeance fut tiraillé entre ces deux proies. Il pouvait goûter la culpabilité sur sa langue. Au dernier moment, il bifurqua et fit quelques pas en avant. Devant lui, plusieurs couples en train de danser et tourner. Il ne reconnut pas la musique, elles étaient toutes un bourdonnement absurde à ces oreilles. Il remarqua tout de suite la chevelure de celle qu'il cherchait. Au moment du changement de partenaire, il fit un pas en avant et elle lui tomba dans les bras.


« Bonsoir, mademoiselle James. » lui dit-il avec un grand sourire. Elle fut surpris de le voir mais se redonna vite une contenance. Elle regarda par-dessus son épaule avant de se retourner vers lui. « Qu'est-ce que tu fais là ? Tu disparais pendant trois jours et on a plus de nouvelles de Hunico. » dit-elle sur un ton dur mais avec un grand sourire néanmoins. « Et tu as le culot de te montrer ici ? » conclut-elle. « Je n'ai pas peur de toi, Mickie. » répondit-il calmement. « Tu devrais. Tu n'es qu'un pauvre marshall qui nage parmi des poissons trop gros pour lui. » Ils continuèrent de danser tout en entretenant leur conversation peur cordiale. « Si tu n'es pas là pour DiBiase, qu'est-ce que tu veux ? » lui demanda-t-elle. « Je suis là pour effacer mes traces... et me débarrasser des nuisibles. » répondit-il. « Savais-tu que Samson tirait toute sa force de ses cheveux ?» dit-il, les yeux perdus dans la coiffure de James. « De quoi parles-tu ? » s'interrogea-t-elle ? « De rien. J'aime juste l'odeur du cheveu qui brûle. » Il effleura une mèche de Mickie puis se recula. Le feu qui prit sur la tête de sa cavalière illumina son visage. Ah, les cris d'effroi. Voilà une musique qu'il appréciait. Il profita de cet incident pour disparaître. La diversion était faite et elle avait un délicieux arrière-goût de vengeance.


A l'intérieur de son bureau, Ted DiBiase Jr releva la tête quand il entendit le cri d'une femme puis le brouhaha qui suivit. Par réflexe, il sortit le revolver de son tiroir. Il savait que quelqu'un profiterait de cette réception, il l'attendait même. Toute cette soirée n'était qu'un piège pour ses rivaux. Il avait fait tripler la garde, c'était du suicide de tenter quelque chose. Pourtant, un imbécile l'avait fait. Il entendit des pas derrière la porte. Comment on avait pu passer la sécurité ? Il chargea son arme et se tint prêt à dégainer. Le bois de la porte craquait. Ted s'approcha lentement de celle-ci et ressentit une chaleur étrange. Il passa la main sur la porte et la retira aussitôt, elle était brûlante. Soudain, il fut soufflé et vola en arrière. La porte avait explosé et le sol était jonché de ses morceaux. DiBiase se releva, arme à la main et mit en joue son assaillant. «Espèce d'enfoiré, tu viens de signer ton arrêt de... » Mais il ne put terminer sa phrase. « Et d'un. » Il se retourna et tomba nez à nez avec Dolph. « Ted, ça fait longtemps. Tout le monde insistait pour que je te rende visite. » DiBiase fit un pas en arrière. « Je savais que tu étais revenu en ville mais tu ne peux rien contre moi. Le bureau des marshalls me bouffent dans la main. » dit-il d'un air effrayé. « Je ne dépends plus d'eux. Désormais, je travaille à mon compte. » Ted tendit son bras mais Ziggler attrapa le canon de son arme. A la grande surprise de l’entrepreneur, le métal fondit sous ses yeux.


DiBiase lâcha son revolver et se mit à courir, ce qui fit rire le marshall. Il partit à sa poursuite mais au moment de passer la porte, il se retrouva projeté en arrière. Il se remit debout en maugréant : « Qu'est-ce que c'est que... » Il ne pouvait en croire ses yeux. Dans l'encadrement, les deux sœurs Bella se dressaient, les mains sur les hanches. « Vous vous foutez de moi... » lâcha le marshall avant de se jeter sur elles. Rapides et agiles, elles bloquaient tous ses coups et même lorsque l'une d'elles lui laissaient une ouverture, l'autre venait à son secours. Il les sépara en repoussant la première contre le mur mais à sa grande surprise, elle se mit à grimper sur celui-ci, telle une araignée. « Hmm, Ted a bien choisi ses compagnes. » dit Dolph avec un grand sourire. Il porta une droite à celle restée au sol mais elle passa autour de son bras et l'instant d'après surgit dans son dos. Il la fit passer au-dessus de lui et la projeta contre le sol. Il essaya de l'écraser avec sa botte mais fut tiré vers le haut. La deuxième sœur l'avait attrapé et emmené au plafond. Il se débattit et réussit à se dégager de son emprise. Mais la gravité fit son œuvre et il tomba au sol. Les Bella l'enjambèrent. « Désolé, les filles. J'apprécie votre compagnie mais j'ai autre chose à faire. » Ziggler prit les deux sœurs à la gorge. « Vous êtes quoi, au juste ? Vampires ? Succubes ? Peu importe, vous puez le vice... et le parfum bon marché. » dit-il avant de voir les yeux des deux femmes devenir des billes incandescentes. Leurs corps sans vie s'effondrèrent à côté de lui.


Le marshall se remit debout et se frotta les mains. « Ah, les femmes. On ne peut pas vivre avec elles et on ne peut pas brûler leur âme. » Dolph fit appel à ses nouveaux sens pour retrouver la piste de sa proie apeurée. D'un bond, il passa à travers la fenêtre et retomba hors de la résidence. Des traces d'une voiture filant à toute allure. Il siffla et son cheval vint se placer à côté de lui. Après être grimpé dessus, l'animal se cabra et des flammes sortirent de ses naseaux. Ils partirent au galop à la poursuite de DiBiase. En quelques minutes, ils arrivèrent à son niveau. D'un regard, Ziggler fit s'enflammer une roue et la voiture fit un vol plané. L'attelage se décrocha et les chevaux détalèrent à toute vitesse, sentant le danger. Le marshall mit pied à terre et s'approcha du véhicule renversé. Dolph tourna la tête et vit le cocher, tremblant, le fusil à la main. « Va-t-en. » dit-il à l'homme, qui s'exécuta aussi sec. Ziggler grimpa sur la voiture et ouvrit la porte. Il fut accueilli avec un coup de fusil à bout portant. Il fut projeté en arrière et s'écrasa au sol. « Ah ah ! Toujours aussi tête brûlée, Dolph ! » dit Ted en sortant de la voiture, arme à la main. Mais il perdit rapidement son assurance quand il vit son ancien équipier se relever, les morceaux de chevrotine fondant sur son visage. « Désolé de te décevoir, Ted, mais je suis un nouvel homme. » répondit Ziggler.


Le marshall tendit la main et sa paume se mit à chauffer et à rougir. Mais il fut soudainement pris d'une douleur au ventre. Il posa un genou à terre et se mit à vomir ses tripes. QU'EST-CE QUE TU FAIS ? LAISSE-MOI ACCOMPLIR MA MISSION ! « Je reprends... le contrôle. » IL EST COUPABLE. IL MERITE LA MORT. C'EST NOTRE MISSION. PUNIR LES COUPABLES. PROTEGER LES INNOCENTS. « Tu te fous... de ma mission. Tout ce que tu veux, c'est propager la mort et la souffrance. » DE CEUX QUI LE MERITENT. « Dans ce cas... tu peux m'aider... je connais quelqu'un. » OUI. Dolph reprit ses esprits et le contrôle de son corps. Il vomit à nouveau. Il releva la tête et vit que Ted avait disparu. QUEL GÂCHIS. « On le reverra bien assez vite. » Ziggler se remit debout et son cheval vint se placer à côté de lui. Il monta et partit au galop. Devant lui, surplombant Raw City du haut de sa colline, le manoir Black. A l'intérieur de celui-ci, un sarcophage s'ouvrit et un homme en sortit. « Ils arrivent. Le cavalier. LA VENGEANCE. Et l'autre. LA RAGE. Je les attends. ILS SONT A MOI. »


FIN DU SIXIÈME CHAPITRE


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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 5:00

SEPTIÈME ET DERNIER CHAPITRE




Plus il s'approchait du manoir, plus Dolph ressentait son influence néfaste. Il avait repris le dessus sur l'esprit de vengeance avec qui il partageait le corps depuis sa « mort » dans la maison des Wyatt mais celui-ci était comme attiré par l'endroit. Après tout, la fraction de pouvoir que possédait Ziggler appartenait auparavant à Seth. Elle voulait revenir à son propriétaire. Le marshall repensa à ses actions à la réception de DiBiase. Il était surmonté par le dégoût, pas seulement du comportement qu'il avait eu mais aussi du plaisir qu'il en avait retiré. Son côté obscur, qu'il avait si longtemps refoulé, avait été décuplé en même temps que sa puissance. Il chassa vite ces sombres pensées en arrivant devant le manoir Black. Il détailla rapidement la bâtisse du regard. Une maison colonial typique de la ruée vers l'or. Étrangement, elle était en parfait état alors qu'elle était sensée être abandonnée depuis des années, après la « disparition » de Tyler. En revanche, tout le reste de la ville en avait souffert. Les puits de pétrole s'étaient taris et des orages se produisaient toute l'année. Rapidement, les rumeurs à propos de Black s'étaient multipliées et le bureau des marshalls avaient chargé Ziggler d'enquêter. Premièrement, ses réussites parlaient pour lui. Deuxièmement, il venait de Raw City. Et enfin, il avait déjà été confronté à des phénomènes paranormaux. Mais Kane, c'était du gâteau en comparaison.


Après des mois d'enquête, le voilà devant le repère de sa cible. Il a été humilié, assommé, drogué, enterré vivant, avait failli mourir de soif... Il était mort brûlé vif et désormais, il se trimbalait un démon. « Contrat de merde. » murmura-t-il avant de poser pied à terre. Il pénétra dans l'enceinte du jardin. L'endroit était paradisiaque. La lumière du soleil caressait les feuilles, les oiseaux chantaient, accompagnés par le bruit du fleuve. Il monta les marches du perron et remarqua des traces sur le bois. Des flaques d'eau se trouvaient devant la porte. Dolph poussa celle-ci et entra dans la demeure. Une fois entré à l'intérieur, il sentit un intense chaleur dans son corps. L'esprit tapait au paroi de sa cage. Ziggler se concentra pour le garder enchaîné encore quelques instants. Une fois à nouveau en possession de ses sens, il perçut une étrange odeur. De la vase. « Qu'est-ce que de la vase f... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il fut percuté par une immense bête. Elle la plaqua contre le mur mais avec l'élan, ils passèrent à travers. Le monstre souleva le marshall de son bras couvert d'écailles. C'était un reptile à la posture d'homme. Il était gros, il puait et sa mâchoire était immense. Est-ce qu'il souriait ? Ce sourire... Non, ce n'est pas possible.


« Steen ? » Pas de doute, le crocodile humanoïde devant lui était son ancien associé. LAISSE MOI SORTIR, IL VA TE BRISER LA NUQUE, IMBECILE. Dolph plaça ses mains sur le bras de Steen. Ce dernier se mit à hurler et le lâcha. « Bien. A mon tour. » dit Ziggler. Il enflamma sa main et le frappa dans l'abdomen, ce qui le fit reculer. Il évita le coup de griffe de son adversaire et lui donna un nouveau coup. Des écailles tombèrent sur le sol. Il continua à frapper encore et encore. Mais la mâchoire de Steen se referma sur son bras. Le marshall hurla de douleur lorsqu'il sentit la chair s'arracher. Il cautérisa rapidement la plaie mais son membre était inutilisable. Son adversaire avala le morceau de bras et s'approcha de lui. « Au moins, tu as appris à la fermer. » lança Dolph. Mais Steen sembla comprendre ses paroles et, plein de rage, fonça vers lui. Ziggler se mit en garde. Soudain, ils sentirent le sol se défaire sous leurs pieds. Un trou béant s'ouvrit dans le parquet. Ils tentèrent tous les deux de se rattraper à ce qu'ils pouvaient mais ils étaient attirés vers les bas. Ils finirent par lâcher prise et tombèrent tous les deux dans l'abîme. La chute semblait interminable. De plus, Dolph avait l'impression que son âme se détachait de son corps. A côté de lui, Steen hurlait à la mort. Soudain, plus rien, le néant.


« Bonsoir, mes amis. Je vous attendais. » prononça une voix lugubre. Dolph reconnut celle de Tyler. Ou était-ce l'esprit qui reconnaissait la voix de Seth ? Peu importe, dans les deux cas, cela n'annonçait rien de bon. « Vous êtes tous les deux là pour la même chose. M'arrêter. Mais pour différentes raisons. L'un veut mon pouvoir, l'autre la gloire. Ou est-ce l'inverse ? » Ziggler voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche. « Ne gaspillez pas votre salive. Vous êtes dans mon monde, désormais. Mais tout bien réfléchi, vous n'étiez pas une grande menace dans l'autre, non plus. Je vois vos regards perdus. Vous pensiez pendant tout ce temps faire une différence ? Réfléchissez bien. Pourquoi envoyer un marshall enquêter sur cette histoire de maison hantée ? Comment cette rumeur sur mon pouvoir emprisonné dans le crâne est parvenu à vos oreilles ? Que de coïncidences, de coups de chance... Ou était-ce une main divine qui vous guidait ? J'ai semé des graines et vous, pathétiques animaux, vous les avez suivi. Et maintenant, vous me rapportez ce qui est mien.


« Mais je dois vous accorder quelque mérite, vous n'avez pas été aussi faciles à manipuler que je ne croyais. J'ai rencontré une volonté de fer dans vos esprits alors j'ai du user de moyens détournés pour prendre l'ascendant. Profiter de votre sommeil et parfois même le forcer. Je pensais aussi n'avoir besoin que d'un seuls d'entre vous mais le marshall s'est montré coriace. Et puis, j'ai pu joué sur deux tableaux en même temps. Le monstre s'est délecté de ce pauvre Paul De Burchill. Et le cavalier s'est lancé à la poursuite de Ted DiBiase Jr. Mais j'ai été très déçu, monsieur Ziggler. Vous avez fait preuve de faiblesse. Ma foi, ça n'a plus d'importance, je m'en chargerai moi même. Désormais, veuillez me rendre ce qui m'appartient. » Dolph sentit une douleur incomparable traverser son corps, il avait l'impression d'être retourné comme une chaussette. « Étrange. » La douleur s'arrêta et Ziggler, alors suspendu dans un espace éthéré, fut attiré vers le bas. Il accueillit le sol comme un vieil ami. Il entendit un bruit sourd à côté de lui et tourna la tête. Steen avait fait la même chute. Ils se relevèrent en même temps. Le marshall vit ses orbites rougeoyants se reflétaient dans les pupilles reptiliennes de son associé. Celui-ci lâcha un grognement avant de désigner quelque chose. Tyler, enfin Seth, se tenait devant eux. Comme un seul homme, ils se jetèrent sur lui.


A Raw City, on dit que l'orage dura trois jours, que le fleuve déborda, que les animaux avaient fui les alentours. On dit aussi qu'une nuit le manoir s'effondra et que le lendemain, il était à nouveau debout. Les puits de pétrole débordèrent d'or noir. Encore plus étrange, pendant trois jours, personne ne mourut. Pas même dans les éboulements. Ni noyés, ni malades, ni morts naturelles. L'orage fut le dernier qu'on connut à Raw City, qui devint la ville la plus ensoleillée. La vie reprit son cours, comme elle fait à chaque fois. Parfois, on parle d'un marshall qui est venu en ville, parfois d'un chasseur. Les histoires s'entremêlent avant de se perdre.


Il existe une rumeur dans le tréfonds de l'Enfer, que seuls les esprits les plus malins osent murmurer.

C'est la légende du cavalier, du serpent et de l'éclair. Chaque nuit, ils traversent tous les cercles de l'enfer, enjambant l'Achéron et le Styx, des Limbes jusqu'au lac Cocyte, en passant par la cité maudite de Dite.
Chaque nuit, ils espèrent grimper sur le dos de Lucifer pour retrouver leur liberté.

Chaque nuit, ils vont plus vite que la précédente.

Chaque nuit, ils échouent.

Chaque nuit, Lucifer en personne les coupe, les déchiquette, les mord, les avale, les digère, les recrache...

Chaque nuit, ils hurlent, d'injustice et de douleur.

La légende dit aussi qu'on ignore lequel crie le plus fort.
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 13:00

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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 14:14

Promo Trent Barreta


Du balbutiement à l’apogée d’une carrière adorée et décriée. Du titre US au sommet de la fédération.

Spoiler:

Je m’en souviens comme si c’était hier, quel moment de gloire ! Mon tout premier titre après à peine quelques mois de présence à la WFA. Je n’y croyais pas sur le moment, mais c’était bien réalité, moi, Trent Barreta, champion des Etats-Unis à la WFA, champion à la WFA. Arrivé comme un cheveu sur la soupe, ce règne c’est doucement transformé en rêve éveillé, porter cette ceinture, cette nouvelle ceinture, la défendre à de nombreuses reprises devant des foules extraordinaires m’ont ouvert l’appétit. J’ai enfin pris confiance en moi et découvert des qualités que je ne soupçonnais pas. En me donnant cette opportunité, on ne m’a pas donné que l’occasion d’évoluer, on a placé sa confiance en moi, confiance que je ne pensais pas mériter. Petit à petit, de nouvelles choses me sont apparues, de nouveaux adversaires se sont dressés dans mon chemin, des gars comme Heath Slater, Goldust, DH Smith. Tout le monde voulait s’approprier ce titre que j’avais fait mien. Victoire à Cyber Sunday, au Survivor Series, victoire controversée au Royal Rumble, le début de la fin. WFA Destination X, un Elevation X Match contre Heath Slater. Dernier match en tant que champion. Avec le recul, c’était un petit pas en arrière pour mieux sauter.

Spoiler:

La perte d’un titre ca fait vachement mal, surtout après l’avoir porté fièrement 173 jours. Comme on vient de revoir, défaite litigieuse. Ca équilibre avec ma victoire du Royal Rumble. Première vraie défaite, et sans doute la plus difficile à avaler. C’est difficile de se remettre en route après telle désillusion et quoi de mieux que de se lancer dans la course à un autre titre pour palier à la perte du titre US ? Mon prochain objectif, le titre Pure porté pas par n’importe qui, Kevin Steen. Ce gars incarne le Pro Wrestling à lui seul et dans le plus grand show au monde, WFA Wrestlemania. Ce fut épique !

Spoiler:

Là encore, grande déception, sans doute le match le plus abouti de ma carrière mais le brin de chance, le petit détail a manqué à la fin, Steen a conservé. Mais ce n’est pas terminé, vu la fin, on se devait de proposer autre chose, après un match régit par les règles Pure, un Last Man Standing bien comme il faut.

Spoiler:

Là, on me prend vraiment au sérieux, je suis enfin devenu quelqu’un dans ce vestiaire. J’ai été applaudi comme jamais en poussant la porte avec cette ceinture. On ne voit plus le petit gars qui a gagné le US Title. On m’a enfin vu comme le gars que je méritais, comme le gars qui a battu Kevin Steen dans un Last Man Standing. Je vais même oser une comparaison, j’ai battu le dieu dans un Last Man Standing Match. Depuis ce jour m’a côté n’a cessé de monter en flèche mais qui dit haut, dis forcément bas. Second titre, même moyen de le perdre, après une intervention du Gang, Gang avec lequel je vais avoir mes plus belles heures surement dans cette fédération. WFA Invasion aura été le pivot de ma carrière pour sûr ! Entamer une rivalité avec le Gang dans les alentours du Royal Rumble, ca semblait assez compromis. Que nenni, après un passage expéditif à l’hôpital et un retour pas très apprécié j’ai vaincu une première fois le Gang et empochant le Royal Rumble, une nouvelle ligne à mon palmarès. Ce Rumble m’offrait une place dans le Main Event de Wrestlemania IV pour un titre suprême ! Mais ca aurait été trop simple. Revoilà le Gang, j’ai croisé de nombreuses fois le fer avec eux, souvent en ma défaveur. Après une étape intermédiaire à No Way Out où j’ai réussi à passer l’obstacle Daniel Bryan me voilà dans le Showcase of Immortals. Wrestlemania IV. Trent Barreta vs Batista dans le Main Event pour le World Heavyweight Championship. Franchement, j’avais quoi ? 1 chance sur 10 de sortir vainqueur de ce match, pas plus et peut-être moins mais comme à chaque fois j’ai retourné la situation à mon avantage !

Spoiler:

Ca y est ! Je suis au top de cette fédération. Je suis le World Heavyweight Champion. Un véritable rêve, une utopie devenue enfin réalité. Cette ceinture, je l’avoue, j’ai dormi avec, chaque fois que je partais, je l’avais sous le bras, elle faisait partie de moi désormais. Il m’arrivait d’oublier mon portable ou mon portefeuille mais jamais ce titre. Il était scotché à moi, collé littéralement. La plaquette nominale vissée sur la ceinture, je l’ai frotté et frotté de nombreuses fois pour bien me rendre compte que c’était bien mon nom écrit. Quelle fierté, mais cette euphorie dois très vite être freinée. A une allure folle se dressait déjà devant moi One Night Stand et Randy Orton qui appartenait au Gang et qui avait été l’arbitre de mon match à WM IV. Arbitre qui avait été très litigieux.

Spoiler:

De la sueur, des larmes, du sang et de la chair. Voilà ce que cette défense de titre m’a couté. Ce titre voulait tout dire pour moi, j’étais prêt à mourir pour le conserver. La mort, je n’y pensais pas mais l’ombre de son incarnation a plané sur moi, Seth Rollins. Ce gars est littéralement flippant. 152 jours, 5 mois. J’aurai possédé ce titre 5 mois, les plus beaux de ma carrière. Mais Seth Rollins n’aura pas pris que mon titre, il m’aura pris bien plus. Ma confiance en moi, ma rage et ma ténacité. Après avoir perdu contre lui, j’ai vécu de sales temps. J’ai eu droit à mon match revanche de Cyber Sunday lors du PPV suivant, Destination X. Ah Destination X, quel PPV de merde, faut m’excuser mais c’est le mot. A qui je dois cette défaite hein, à CM Punk. Ce mec est venu me couter le titre pour je ne sais quelles raisons. J’étais plutôt pas mal et bim, il intervient. Jamais aucune explication, rien. J’attends toujours mais je me berce d’illusions certainement. Lui-même ne sait peut-être même pas pourquoi.

Prochaine étape, le Royal Rumble, déjà un an après l’exploit charnière. Mais voilà, je n’ai plus rien à offrir, plus rien dans le moteur, le Royal Rumble Match est anecdotique pour moi, éliminé anonymement. Comment creuser encore un peu plus sa tombe. Tout cela à cause de Rollins toujours. Il s’est nourri de tout ce qui m’a fait champion. La défaite de trop, défaite n’est même pas le mot. La déconvenue est terminée. Deux mains dans la tronche et on repart, j’ai toujours fonctionné comme ça. Deux matchs à WFA No Way Out, deux. Le premier fut assez compliqué, et je suis parvenu quand même à me qualifier pour l’Elimination Chamber face à qui ? Face à Seth Rollins et 4 autres lutteurs. Barreta vs Rollins, clap troisième. Cette fois je comptais bien m’en sortir mieux et encore une claque dans la gueule. Eliminé en seconde place après Mensah par Seth Rollins à nouveau. Troisième fois qu’il me couche sans vergogne.

Seth Rollins 3 – 0 Trent Barreta. Voilà le score à ce moment-là. Compter sur moi pour ne plus me mettre dans le chemin de Rollins de sitôt. Fini de perdre, c’était terminé. J’abandonne la chasse au titre World Heavyweight. Tant que Rollins l’aura, il me sera totalement impossible de l’effleurer. Mais arrive WrestleMania V, aussi un moment spécial pour moi. Mais cette fois, plus le Main Event, plus pour un titre mais pour quelque chose qui est aussi important, le Money In The Bank Ladder Match. La menace ultime, l’assurance de redevenir champion mais avec Bray Wyatt, la nouvelle star montante aussi effrayante si ce n’est plus que Rollins, Goldust qui en fin de carrière n’aura jamais été si dangereux et une vieille connaissance CM Punk, il ne fallait pas crier victoire trop vite …

Spoiler:

Si proche, si proche. J’étais à deux doigts mais encore j’ai échoué, cette fois Bray Wyatt m’a porté le coup de grâce. Mais la confiance est de retour, c’est le plus important. Revenir sur le devant de la scène comme ça, sur une telle performance, ça ne peut que remonter le moral. Puis la nouvelle saison et le draft arrive.

Spoiler:

De retour à Smackdown, un show qui m’avait plutôt bien réussi. Théâtre de mes débuts et de tant d’accomplissements. Je voulais du changement, en voilà. Je n’étais pas le seul à changer de show, DH Smith également, le WFA Champion. Il porte une sacrée cible dans son dos, cible que je veux viser. J’ai saisi la balle au bond et me voilà dans la course au titre mais avec un troisième larron, Bray Wyatt. Mine de rien j’ai déjà une sacrée histoire avec ces deux-là. L’histoire va s’écrire à Summerslam, je vais devenir double champion à la WFA. J’entrerai dans le club des WFA World Heavyweight Champion, d’ailleurs est ce que ce club existe déjà, faudrait se renseigner. Je donne rendez-vous à David et Wyatt à Summerslam parce que je vais sortir le plus grand jeu possible, et repartir avec ce titre tant convoité. Il me reste un peu de place sur ma cheminée. Bray Wyatt, tu n’es pas Seth Rollins, je n’ai pas peur de toi. Et David, je te connais assez bien. Depuis notre joute autour du titre US, j’ai jeté un coup d’œil sur son parcours, et quelle ascension. Wyatt, lui ne me fait pas peur, seul il n’est rien, il n’a qu’avec ses compagnons, frères, larbins, esclaves ou comme il les appelle qu’il est réellement dangereux. Alors n’oubliez pas, l’histoire est en marche.

C’était Trent Barreta pour "Du balbutiement à l’apogée d’une carrière adorée et décriée. Du titre US au sommet de la fédération." Exclusivité pour le WFA Network.

***

Trent quitte alors le plateau et arpente les couloirs du QG de la WFA, il croise de nombreuses personnes le saluant, quelques mètres plus loin, à portée de la porte, il se retourne après avoir entendu son nom. David Hart Smith, WFA Champion s’approche de lu, ceinture sur l’épaule.

DH : Merci pour les compliments dans ton docu, j’apprécie mais oublie, tu ne partiras pas avec le titre à Summerslam.

Trent : Possible, mais tu me connais non ? Jamais je n’abandonne. On a chacun, une chance sur trois de gagner. Tu vois, peur je n’ai pas, juste de la méfiance, tu connais Wyatt, tu sais qu’il ne se déplace jamais seul. Ses chiens le suivent, et tu peux être sûr qu’ils ne resteront pas bien sagement dans leur coin à regarder le match.

DH : Evidemment. Ca me gêne aussi, malgré mes requêtes auprès des dirigeants, ils seront sans doute là et interviendront certainement. Toi comme moi, on ne sera pas bien lotis, leur menace planera sur le match.

Trent : Et si …

DH : On a bien la même idée, Trent, toi et moi contre les affreux puis on règle ça à notre manière. Barreta vs Smith pour le WFA Championship.

Trent : Ca me va, mais n’oublie pas, notre dernière rencontre pour un titre, c’était y’a 3 ans et 3 mois au Royal Rumble 2012 pour le US Title avec Heath Slater. Tu te souviens de la manière que ca c’était terminé ? J’étais sorti vainqueur mais tu n’avais pas démérité. Et tu l’as finalement eu ce titre un peu plus tard. Depuis, tu n’as fait que monter et je respecte énormément ton parcours. J’ai hâté qu’on puisse montrer ce que deux lutteurs bonifiées avec l’âge et l’expérience pourront donner dans ce match.

DH et Trent se serrent la main et se fixent du regard, il n’y aura pas que de l’amitié et du respect à WFA Summerslam. Tout à coup les lumières s’éteignent et un lanterne apparait à l’autre bout du couloir …

Follow the Buzzards… RUN …

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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 16:43

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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 22:10

PROMO BRAY WYATT



Nightmares



« Laissez-moi vous raconter une histoire qui fait froid dans le dos, une histoire à glacer le sang qui coule dans vos veines. C'est quelque chose qui est vraiment arrivé, que j'ai vu de mes propres yeux. Certes j'avais bu, je l'admets volontiers, mais seulement un verre ou deux. Je me baladais dans le Bayou, une nuit de fin d'été, au clair de lune. Je scrutais les étoiles dans le ciel sans nuage, ou bien c'était elles qui m'observaient, on ne sait jamais vraiment. Soudain je sentis une présence tout près de moi. Quelqu'un ou quelque chose épiait mes moindres gestes. Je m'arrêtai pour regarder derrière moi. Rien. Ce devait être mon imagination… et pourtant… J'étais certain que… J'entendis du bruit, oui. Je sentis les poils de ma nuque se hérisser, des frissons parcoururent mon dos et mon coeur s'arrêta de battre. Je tombais à genoux, terrorisé. Quelque chose venu des arbres se ruait sur moi !

Torches flamboyantes au poing, chants sacrilèges à la bouche, de curieuses formes sous capuches me saisirent. Ils m'emmenèrent en un lieu impie et ce fut la descente aux enfers pour moi. Ils me demandèrent de me joindre à eux et de participer à leur étrange rituel. Ils m'ordonnèrent de faire comme eux et de prendre part à la Danse de la Mort. Ainsi je les suivis à l'intérieur du cercle de feu, en son centre je fus conduis. J'eus l'impression que le temps s'était arrêté, j'étais paralysé par la peur… mais au fond de moi, je voulais quand même y aller, je voulais le faire, je voulais danser ! Les flammes ne me firent aucun mal. Je ne ressentis aucune souffrance en marchant les pieds nus sur le tapis de braises. Et sans m'en rendre compte, je m'abandonnais à la transe, mon esprit s'envolait, il voletait au-dessus de moi. Si seulement quelqu'un avait pu voir ça, voir ce qui m'arrivait…

Je dansais, je caracolais et je chantais avec eux ! Ils avaient la mort au fond de leurs yeux. Je compris alors. Des silhouettes ternes et sans vie, des morts-vivants ils étaient ! Tous ! Ils s'étaient échappés je ne sais comment de l'Enfer ! Pendant que j'étais là en train de danser avec les trépassés, mon âme libérée riait aux éclats au-dessus de mon corps zombifié qui dansait obstinément dans le cercle des morts. Quand le moment fut venu de nous réunir à nouveau tous les deux, mon âme redescendit en moi. Je ne savais plus vraiment si j'étais vivant ou si j'étais mort ou si j'étais les deux à la fois. Les autres fondirent et se ruèrent sur moi… Par chance, il y eu un accrochage entre eux, une dispute éclata, ce qui détourna leur attention. J'en profitais alors pour m'échapper !

Je pris mes jambes à mon cou et courus comme un damné, plus vite que le vent ! L'idée de regarder derrière moi me vint à l'esprit mais je n'osai pas, non, il ne valait mieux pas jeter un œil par-dessus mon épaule ! Je courus jusqu'au village, sans jamais regarder dans mon dos, j'avais regardé droit devant constamment, durant ma fuite, et grand bien m'en a pris. Si je ne l'avais pas fait, je crois bien que je serai devenu fou… Encore aujourd'hui je me pose la question qui me hante et à laquelle je n'ai pas de réponse : pourquoi m'ont-ils laissé partir ? En tout cas, il y a une chose dont je suis sûr, c'est que plus jamais je n'irai danser… à moins d'avoir bel et bien quitté ce monde, alors là, oui, peut-être que je danserai, mais avec les morts… les vrais.

Dans votre lit, dans votre sommeil, vautrez-vous confortablement dans vos rêves. Au milieu de la nuit, viendra le temps du réveil, oserez-vous aller danser avec ceux qui ni ne vivent, ni ne crèvent ? »



Conte folklorique cajun, anonyme.


******


Elle était décidément canon cette jeune demoiselle, se répétait Trent à lui-même. Il avait rudement bien fait d'accepter de traîner dans ce bar avec ses potes Sami Zayn, AJ Styles et Kendrick. Ah, ce Brian, depuis qu'il était en couple, il n'était plus le même… il devait réprimer ses envies de drague à cause de Britani. La fidélité, cette sorte de kryptonite du coureur de jupons, le cancer en phase terminale du legen – wait for it – dary bourreau des coeurs (et plus si affinités), avait fini par atteindre Brian. Il avait beau avoir proclamé avec fierté et solennité : « Ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'on n'a pas le droit de regarder la carte des menus ! », il avait du mal à faire bonne figure. Tôt ou tard, il ne viendrait plus accompagner ses amis à la « chasse ». C'est là l'argument qui avait définitivement fait pencher la balance en faveur de la participation de Trent à cette soirée : profiter des derniers instants de présence de Kendrick, ce joyeux compagnon. Baretta ne regrettait pas car il avait passé de très bons moments avec ses amis, entre blagues, vannes, levé de coude et arrosage de gosier en règle… et surtout cette rencontre avec la jeune et jolie Cassidy.

La rouquine aux yeux verts et aux formes voluptueuses sentait le lilas et la groseille. Vêtue comme une charmante petite punkette avec son jean moulant savamment déchiré à des endroits stratégiques, elle avait fait sensation à son entrée dans le bar, malgré tous ses efforts de discrétion. Elle s'était installée au bout du comptoir mal éclairé et avait commandé un Bloody Mary d'un air mélancolique. Elle n'eut pas à payer cette consommation, ni les suivantes. C'est Trent qui s'en chargea. Sami, AJ et Brian avait cessé d'exister. Il n'y avait plus qu'elle, ce comptoir et lui. Au début, elle fit mine de ne pas être intéressée et ne parla que par pure politesse, s'en tenant au strict minimum. Puis, Trent parvint contre toute attente à la faire rire, de façon inopinée. Comment ? En lui expliquant qu'il était catcheur. D'abord incrédule et amusée, Cassidy fut peu à peu intriguée puis carrément fascinée. De fil en aiguille, la conversation prit un tour plus intime et avant qu'il ne s'en rende compte, la charmante créature l'invita chez elle pour prendre un dernier verre.

******


David était un homme heureux et épanoui comme jamais. Il était champion, enfin ! Il se sentait sur un petit nuage. Il était au sommet de la montagne, il avait gravi son Everest à lui. Il avait conquis la WFA après un véritable parcours du combattant, parsemé d'embûches et d'épreuves en tous genres. Il avait chuté à maintes reprises mais à chaque fois il s'était relevé, toujours. La persévérance, le courage, l'abnégation, il tenait ces valeurs de son défunt père, le légendaire British Bulldog, Davey Boy Smith. Il avait un lourd héritage à porter et auquel faire honneur, à la fois une bénédiction et une malédiction pour le jeune canadien. Mais après moult efforts et trésors de patience, il tenait enfin le Saint Graal, le titre suprême, le WFA Championship ! Néanmoins, il savait que ce n'était que le début. Le plus dur allait commencer, il allait devoir défendre son titre si chèrement acquis contre une horde de prétendants redoutables. Il avait d'ailleurs brillamment réussi déjà contre son meilleur ennemi, Brodie Lee. Le barbu lui avait donné énormément de fil à retordre, mais David s'était sublimé et était sorti vainqueur. Il allait devoir remettre ça bientôt au prochain PPV.

Il avait décidé de se préparer sérieusement et de se ressourcer dans son sanctuaire personnel, son endroit préféré au monde, chez lui dans son ranch de Calgary au Canada. Rien de tel que l'air de la campagne, les travaux manuels et de s'occuper des bêtes pour s'aérer la tête et se débarrasser du stress et de la pression. Smith était un homme simple, un homme de la nature. Il avait octroyé des jours de repos à ses quatre ouvriers et il était seul au ranch. Il avait travaillé dur toute la journée, réparant des clôtures, s'occupant du fourrage pour ses vaches et ses chevaux, retournant la terre dans la moitié du potager, coupant du bois ou encore changeant les fers de trois de ses chevaux. Il était éreinté et déjà le soleil s'était couché, mais c'est satisfait et ivre du sentiment du travail accompli qu'il sortit des écuries pour rentrer dans la maison et se préparer à manger. Il cuisina en sifflotant et mangea dans son salon, devant la télé qui diffusait un match de hockey. Les Calgary Flames affrontaient en match amical les Rangers de New York. Il invectiva ces maudits Yankees avant d'aller chercher des bières dans le frigo. Ce match n'aurait d'amical que le nom.

******


L'appartement de Cassidy se trouvait au troisième étage sans ascenseur d'un vieil immeuble. Le plancher ancestral qui recouvrait le sol des parties communes craquait grossièrement à chaque pas. La belle rousse avait demandé à Trent d'essayer de ne pas faire trop de bruit. Baretta fit alors exprès de marcher au ralenti balançant ses jambes avec une emphase grotesque et comique, tandis qu'il multipliait les grimaces d'effort feint. « Mais qu'est-ce que tu fabriques, idiot ? » s'esclaffa Cassidy avant d'éclater de rire. Trent adorait ce rire cristallin et enfantin, il en était déjà fan. Elle le guida tant bien que mal jusqu'au troisième étage, Trent ne perdant pas une miette des mouvements de son bassin, obnubilé par son appétissant fessier. Nerveuse ou légèrement éméchée, Cassidy trembla et laissa échapper son trousseau de clefs devant la porte. Trent le ramassa, gentleman, mais lorsqu'il se redressa sa tête heurta le casier incendie contenant un extincteur. Il eut mal mais il s'attira d'autant plus la sympathie de la jeune femme qui lui promit de le soigner. Trent imaginait déjà Cassidy jouant l'infirmière de charme dévouée…

Ils pénétrèrent à l'intérieur de l'appartement. Cassidy était encore étudiante à en voir la modestie des lieux. Mais elle avait semble-t-il réussi à en faire un endroit sympathique et enjoué. Des tas de photos d'elle et de ses amies étaient placardés sur les murs, d'autres photos également, de lieux, d'animaux, de paysages, d'objets, des portraits, figuraient en nombre sur les cloisons. Il lui demanda si elle était photographe et elle lui répondit que c'était sa passion et qu'elle rêvait d'en faire son métier. Il la complimenta sur ses œuvres, ce qui la fit rougir. Elle l'installa dans le grand canapé vétuste mais confortable avant d'aller chercher une petite poche de glace qu'elle plaqua sur la bosse qui commençait à se former sur son crâne. Les deux jeunes gens s'observèrent intensément et quelques secondes plus tard, leurs lèvres entrèrent en contact. Trent savoura le goût de fraise de cette bouche et se resservi encore et encore. Vinrent ensuite les caresses mais elle l'arrêta. « Attends, il faut que j'aille dans la salle de bain » chuchota-t-elle avant de quitter le salon.

Trent sourit. Cette fille lui plaisait de plus en plus. Il tapota la poche de son pantalon, vérifiant la présence de préservatifs. Rassuré, il quitta le canapé et regarda ça et là les photos placardées sur les murs de la pièce, mettant en scène Cassidy et ses amis, filles comme garçons : souvenirs de fêtes, de pauses déjeuner ou autres instants de camaraderie et de… « Trent ? Tu viens ? » La voix de Cassidy venait du couloir. Il laissa les photos tranquille, lança un « J'arrive ». Il sortit du salon et s'engagea dans le couloir plongé dans la pénombre. La coquine avait décidé d'improviser un cache-cache. Elle le héla, l'invitant à la trouver. Enhardi, Trent s'avança doucement. Il décida de s'aider de la lumière de son téléphone, balayant le couloir et l'intérieur des pièces qui se présentaient à lui. Tout à coup, il vit brièvement Cassidy qui disparut aussitôt sur la gauche en gloussant. Il se précipita aux trousses de la sublime rouquine, le sourire aux lèvres… mais c'est un masque de mouton, un masque horrible qui se révéla à lui ! Il était porté par une montagne de muscles. « Je suis désolée. Je suis à lui. Je dois obéir au Maître. » balbutia Cassidy, quelque part.

Sheamus brandit une seringue et Trent évita le coup avant de se décider à fuir. Il fit volte-face et courut dans le couloir. Une porte s'ouvrit dans le noir et percuta Baretta de plein fouet. Affalé au sol, Trent vit une silhouette tenant un cierge de sa main gantée émerger de la porte qui venait de l'envoyer au tapis. « Bonsoir, Bouffon ! Tu es invité à la fête, misérable pêcheur. Viens avec nous ! » Baretta manifesta son refus alors D'Angelo Dinero lui asséna un coup de pied, puis il éclata de rire. « T'en fais pas, petit agneau, tu vas faire de beaux rêves... » L'armoire à glace au masque de mouton était de retour et il immobilisa Trent avant de lui planter l'aiguille de la seringue dans le cou. Trent eut beau se débattre, rien n'y fit. Ils lui avaient injecté quelque chose. Sédatif ? Drogue ? Quelque chose de pire ? Trent se sentit faiblir. La lumière fut rallumée dans le couloir. Il fut installé sur l'épaule de l'Irlandais qui semblait lui chanter une berceuse. Il vit un peu plus loin le Pope et Cassidy. Dinero donna un petit sachet en plastique contenant de la poudre blanche à la jeune femme en lingerie émeraude. Elle sembla comme soulagée. Le Pope effleura des doigts le visage puis les seins de Cassidy (qui n'avaient plus d'yeux que pour sa dose d'héro) en guise d'au revoir avant de suivre son compère. Les images devenaient de plus en plus floues pour Trent. A présent, les photos placardées sur les murs avaient changé : elles n'étaient plus que paysages apocalyptiques, terrains vagues abandonnés, ruines… les animaux semblaient à présent agressifs et menaçants, prêts à se jeter sur lui et à lui mordre le cou ! Les gens sur les portraits transpiraient du sang, leur chair se décomposait et ils le regardaient, tous ! Ils tendaient leurs mains vers lui, ils voulaient se jeter sur lui ! Trent cria mais aucun son ne sortit de sa bouche, il voulut bouger mais il en était incapable. Puis il ne sentit plus rien et ce fut le noir complet. Il sombra dans les ténèbres.

******


DH Smith sursauta en s'éveillant, il fut aveuglé par l'écran de télévision qui diffusait un vieil épisode de Friends et pesta. Il s'était visiblement assoupi devant le match. Après tout, il avait travaillé dur aujourd'hui. Il regarda l'heure. Il était presque deux heures du matin. Il zappa sur ESPN afin de connaître le score final du match : défaite des Flames. Il injuria les Rangers puis il récupéra assiette et couverts et prit le chemin de la cuisine où il déposa le tout dans le lave-vaisselle. Magnifique invention et parfaite pour ce genre de situation, songea-t-il. Il retourna dans le salon et chercha la télécommande. Il la trouva et éteignit la télévision. A l'instant même où l'écran devint noir, il entendit du bruit venant de l'extérieur, comme des hennissements de chevaux en panique. David pensa à un voleur ou à un rôdeur. Il s'enquit d'une veste et monta à l'étage chercher sa carabine Winchester, cadeau de son oncle Jim. Il fourra quelques cartouches dans ses poches avant de charger l'arme. Il dévala l'escalier et sortit, lampe torche dans une main et carabine dans l'autre.

Il prit la direction des écuries. Les chevaux hennissaient toujours. La situation était anormale car jamais il n'avait entendu les bêtes faire un tel vacarme. Il pénétra dans les écuries, clamant par deux fois « Qui va là ? » et prévenant l'éventuel intrus qu'il était armé. Il ne voyait toujours rien mais les chevaux ruaient dans leurs box et hennissaient éperdument. Soudain un bruit étrange se fit entendre. David se figea. Il se demandait s'il ne rêvait pas. Le bruit retentit à nouveau. C'était des cris de cochon, oui des cris de goret en rut ! Désarçonné et inquiet, Smith se posait des questions. Il n'y avait pas d'élevage de cochons dans les environs, il en était certain. Serait-ce un cochon sauvage... ou un sanglier ? Il avait du mal à localiser l'endroit précis d'où venaient les cris porcins, il avait l'impression qu'ils venaient de partout à la fois. C'est une blague ? Quelqu'un lui faisait une farce stupide ? « Tyson ? C'est toi ? » demanda-t-il à tout hasard. Non, quel ami ferait une blague d'un si mauvais goût au milieu de la nuit ?

« GRUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! GRUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIII ! » Les sons atrocement gutturaux et rauques étaient des plus dérangeants. David avançait toujours le long des box. Il en ouvrit un : Jumping Thunder, un mustang à robe grise, était affolé et ruait comme possédé ! Il n'y avait personne avec lui. Il referma la porte et continua. Il ouvrit le prochain box : même résultat. Il réitéra l'opération trois fois mais quand il ouvrit le cinquième box les cris de cochons cessèrent et ce qu'il vit à l'intérieur le stupéfia. En lieu et place de la jument qui devait normalement s'y trouver, un fauteuil à bascule en bois était là, trônant fièrement au milieu du box. Il était vide, personne n'était assis dedans. Alors quand le fauteuil commença à se balancer tout seul, DH paniqua et tira frénétiquement sur l'objet en criant ! Les balles de gros calibre explosèrent les lattes de bois à plusieurs endroits dans un boucan d'enfer ! Les hennissements reprirent de plus belle, la Winchester se tut faute de cartouche. Smith s'approcha du fauteuil en piteux état, le sonda du bout du canon de sa carabine. L'objet était inerte. Etait-ce son imagination qui lui avait joué des tours ? Non, il avait vu ce putain de fauteuil bouger tout seul, il en était certain. Les cris de cochon résonnèrent à nouveau dans les écuries… et le fauteuil se balança doucement tout seul et de plus en plus vite ! DH eut un mouvement de recul et commença à frapper le fauteuil avec la crosse de la Winchester, le détruisant complètement !

« GRRRRUUUUUUUUUUUIIIIIIII ! » La porte du box vola en éclats et une masse énorme fondit sur Smith et le plaqua à terre ! L'assaillant portait un hideux masque de porc ! Le colosse continuait de crier comme un goret qu'on égorge tout en brandissant une seringue. DH retenait le bras de son agresseur, l'aiguille tremblante et menaçante restant ainsi bloquée à quelques centimètres de son épiderme. Il cherchait à tâtons de sa main libre la carabine. L'aiguille se rapprochait dangereusement… Ses doigts effleurèrent le métal, oui il tenait l'arme ! Mais lorsqu'il voulu faire décoller l'objet du sol pour lui faire heurter le crâne de l'homme au masque de porc, cela lui fut interdit. Il jeta alors un regard sur sa droite et vit la Winchester, sur laquelle un pied était posé. Ce pied appartenait à une silhouette imposante et chapeautée. Un clic retentit et le visage de Bray Wyatt apparut au-dessus de David, sourire aux lèvres, éclairé par le halo de la lampe torche du champion. « Bonsoir Votre Altesse ! Héhéhé ! Je vous emmène vers un monde meilleur. Hohoho ! On va bien s'amuser ! » déclara le Master of Macabre. Le King sentit l'aiguille pénétrer dans son cou. Bad Luck Fale fit l'injection. Wyatt se pencha vers le colosse Tongien et lui susurra des mots à l'oreille avant de lui ôter son masque de porc. Fale était devenu subitement calme, il se redressa doucement. « Qu'est-ce que vous m'avez fait ? » s'écria Smith. « Ne t'inquiète pas, petit roitelet ! C'est pour ton bien. »

David donna un coup de pied dans l'entrejambe du Tongien et celui-ci tomba à genoux en se tenant les bijoux de famille. Le Roi se releva d'un bond et envoya valser Wyatt d'une charge de l'épaule. Le champion se mit à courir dans les écuries puis il s'immobilisa, pris de vertige. Tout s'était mis à tourner autour de lui. Smith tituba. Au milieu des hennissements furieux des bêtes, il entendit la voix calme et suave de Bray Wyatt. « O royal souverain ! Où te sauves-tu ? Viens voir ton berger, ma petite brebis égarée. N'aie pas peur ! Don't fear the Reaper ! HAHAHA ! » DH se retourna et vit le Patriarche de la Wyatt Family qui se rapprochait de lui. Mais il était changé : il y avait des cornes recourbées sur sa tête, sa langue était fourchue et démesurée, mais le pire c'était ses yeux ! Ils étaient changeants, il y avait quelque chose derrière ses yeux, quelque chose de malsain, de puissant se dissimulait là. DH crut distinguer des flammes, des torrents de sang et bien pire encore, des choses innommables et inconcevables dans les orbites du Master of Macabre ! Smith hurla et recula, entrant dans le box de Jumping Thunder. Le mustang cabra. DH évita les coups de sabots de justesse. Il hurla de terreur en voyant le nouvel aspect monstrueux du cheval : des flammes sortaient de ses naseaux, ses yeux étaient devenus noirs comme une nuit sans lune, des pics osseux saillaient de sa peau tout le long de sa colonne vertébrale, sa queue était semblable à celle d'un rat gigantesque, ses dents habituellement carrées étaient devenus des crocs pointus et acérés tels deux rangées de lames de rasoir et des cornes imposantes avaient poussé sur ses tempes ! Smith fit volte-face pour échapper à l'abomination mais trop tard, il reçut un violent coup de sabot dans le dos qui l'envoya percuter le mur tête la première. David s'effondra alors et tout ne fut plus qu'obscurité et néant...

******


Etait-il mort ? Etait-il vivant ? Trent Baretta avait un mal de crâne épouvantable, il voulu se redresser et bouger mais il ne le pouvait pas : il était solidement attaché par les poignets et les chevilles à une sorte de vieille charrette de bois. Il n'avait pour seul vêtement que son caleçon. Tout bougeait au-dessus de lui, la carriole était en branle ! Il tourna la tête et distingua une vieille mule fatiguée qui tractait la charrette le long d'un immense couloir sans fin, éclairé à la lumière de torches accrochées aux murs. Les ombres dansaient le long des parois de pierre. Il voulu crier et appeler au secours mais il n'émit qu'un son étouffé. On l'avait bâillonné avec une sorte de muselière en cuir munie d'une boule qui lui obstruait la bouche. Le bruit des sabots de l'animal s'interrompit et la charrette s'immobilisa. Trent vit alors un vieil homme décharné à la peau ridée et aux dents manquantes émerger sur sa droite. C'était sans doute celui qui menait la mule. Ses yeux étaient éteints, comme recouvert d'un voile. Il devait souffrir de la cataracte. D'une voix chevrotante, l'ancêtre se mit à parler tout seul tout en vérifiant les liens de Trent. « L'est réveillé. C'est ben. Le maît' attend. Jonas va l'mener. Mais avant, y va lui montrer l'musée, le joli musée ! Oh oui, ça c'est ben vrai ! Y va pouvoir 'dmirer les œuvres du maît'. Sont magnifiques, y va en prend' plein les mirettes, j'dis ! »

Le vieux reprit son poste aux côtés de la mule et l'attelage repris son chemin. Où diable était-il ? Où l'avaient-ils emmené ? Dans une grotte ? Un souterrain ? D'où venait cette insupportable puanteur ? Baretta était à l'affût du moindre indice et regardait partout où il pouvait. Bientôt il distingua des formes sur les murs. Il vit d'abord un tableau. La peinture représentait une jeune femme en train d'être écartelée vivante, un cheval puissant était relié à ses jambes, un autre à ses bras. Les bourreaux donnaient des coups de cravache aux bêtes pour qu'elles tirent et le corps de la suppliciée était en train de se déchirer en deux, laissant s'écouler sang et viscères. Une foule exaltée semblait prendre plaisir à observer la scène. Un autre tableau mettait en scène des enfants dévorant leurs parents, un autre un viol collectif, un autre des empalements, un autre des crucifixions, c'était une ode aux jeux de massacre en tous genres. Succédèrent aux tableaux des sculptures repoussantes et tout aussi dérangeantes. Formes inconcevables, monstres inqualifiables, scènes intolérables, Trent détournait la tête, mais son regard se portait sur une nouvelle atrocité à chaque fois, il allait de Charybde en Scylla. Il se mit à fermer les yeux. L'odeur pestilentielle se faisait de plus en plus forte dans ses narines…

Après les sculptures, ce furent des agrandissements photographiques en noir et blanc. Des cadavres, des morts, des hommes, des femmes et des enfants aux blessures béantes, en état de décomposition… Assez ! ASSEZ ! Hurlait-il mais seuls des sons étouffés il produisait. « L'aime c'qu'y voit, hein ? C'est beau ! Mais c'est rien, fiston. T'as encore rien vu ! R'gard' moi ça si c'est pas joli... Un spectac' vivant maint'nant… » proclama le vieux. En effet, le pire restait à venir. Incrédule et stupéfait, Trent vit défiler des cellules, des cages qui abritaient en leur sein des hommes et des femmes plus ou moins vivants. Certains agonisaient, certains étaient morts, certains criaient, imploraient, gémissaient… Certains avaient des os démis, certains avaient des blessures infectées, certains étaient mutilés, certains étaient affamés, d'ailleurs Trent réalisa que quelques uns des mutilés devaient s'être mangé eux-mêmes leurs doigts et mains manquantes. Il frissonna. L'horreur et l'indicible prirent un nouveau tournant quand dans les cellules, il vit des atrocités contre nature : des greffes ! Il y avait là des êtres humains à qui l'on avait « accroché » des membres ou des organes supplémentaires ! Il eut envie de vomir. Il cru voir des morceaux d'animaux greffés sur des corps humains ! Il ferma les yeux et ne les rouvrit plus pendant un moment, jusqu'à-ce que son guide ne fasse à nouveau entendre sa voix tremblante : « Ah ! Et ben fiston, nous voici devant le clou du spectac' ! Voilà la plus belle et la plus grand' œuvre du maît'. Y faut que tu vois ça, mon p'tit. J'en ai vu des tapisseries dans ma chienne de vie, mais celle-là l'est unique au monde, ça c'est ben vrai, tu peux croire le vieux Jonas. »

Il le savait, il se trouvait devant la source de l'odeur nauséabonde et putride qui le harcelait depuis le début. La puanteur était plus forte que jamais. Il jeta un bref coup d'oeil et ce qu'il vit acheva de l'écoeurer. Il croyait être devenu fou pour de bon. Il hurla et hurla encore. Il ferma les yeux aussi sec. Mais le vieux Jonas était là et il les lui ouvrit de force, plaçant sur ses paupières ses doigts filiformes, semblables à d'horribles rameaux, déformés par l'arthrite. Trent beugla à la vue de l'abominable et ignoble tapisserie ! Des centaines d'êtres humains entièrement nus se chevauchaient dans toutes les positions possibles, formant un immense canevas qui recouvrait la totalité du mur ! Ils avaient été littéralement cousus entre eux, leurs peaux entremêlées, comme s'il s'agissait de vulgaires morceaux de cuir ! Au comble de la terreur, Baretta se rendit compte que certaines « pièces » de la tapisserie remuaient faiblement : ils étaient encore vivants ! Il sentit ses boyaux se nouer, ça remontait ! Il gémit et vomit… mais sa bouche était obstruée ! Il commençait à étouffer quand le vieux se rendit compte de ce qui se passait. Jonas s'affola puis ôta la muselière de Trent qui dégobilla tout son soûl. « C'est pas un spectac' fait pour tout l'monde pour sûr, hein fiston ! » énonça l'ancêtre. Baretta ne put qu'émettre un faible « Monstres. Vous êtes… des… monstres. »

Jonas sembla ne rien entendre ou fit semblant, il se contenta de remettre la muselière au captif. L'attelage repartit et un instant plus tard, il s'arrêta. Sheamus et Bad Luck Fale firent leur apparition, sans masque. Sans un mot, ils libérèrent Trent de la carriole, l'amenèrent dans une vaste pièce où il vit une autre tête connue : comme lui, David Hart Smith était là, nu à l'exception d'un caleçon et la bouche entravée par la même muselière en cuir. Le King était installé sur une table de torture, bras et jambes écartés, des liens métalliques retenant ses poignets et ses chevilles à la table. Les deux hommes se regardèrent, l'un et l'autre tentèrent de communiquer mais seuls des sons étranglés furent émis. Trent fut installé sur une deuxième table, de la même façon que le champion WFA. Il y avait dans la pièce une petite forge et d'innombrables outils accrochés le long d'étagères sommaires. Sheamus et Fale sortirent et D'Angelo Dinero fit son entrée, un grand sourire illuminait son visage d'ébène. Il était en tenu de révérend. Il tenait une épaisse bible sous le bras. Il salua brièvement les deux prisonniers, leur demandant si la visite du « musée » leur avait plu. Il interpréta les gémissements et les maigres sons prononcés par Trent et David comme des louanges et se félicita. Il ouvrit ensuite sa bible et leur lut un passage au hasard. Trent ne reconnut pas le moindre verset et comprit que le Pope était en train d'improviser une lecture fantasque. Il en eut la confirmation quand Dinero plongea la main dans le bouquin pour en sortir une bouteille de gnôle dont il s'envoya quelques gorgées. « Voulez-vous boire un petit coup, chers camarades ? Non ? C'est tout à votre honneur. Bien, il ne devrait plus tarder maintenant… Amusez-vous bien ! » dit le Pope avant de les abandonner à leur sort. Trent et David échangèrent des regards et tentèrent de communiquer mais en vain. Après quelques minutes, le maître des lieux, Bray Wyatt entra dans la pièce. Il ne portait ni chapeau, ni chemise à fleurs, mais gants et tablier de cuir rapeux.

« Papa est rentré les enfants ! On m'a dit que la visite vous avait beaucoup plu à tous les deux. La grande tapisserie rencontre toujours un franc succès, n'est-ce pas ? Et c'est garanti cent pour cent cousu main. Héhéhé ! Vous devez sans doute vous demander pourquoi tout ça ? Pourquoi vous êtes là ? Eh bien c'est pour apprendre une leçon… une leçon de PEUR ! La peur est partout, elle est un guide incontournable, une motivation omniprésente, la source universelle à laquelle tout le monde vient s'abreuver à un moment ou à un autre. La peur est utile, elle est même nécessaire ! Elle est partout ! Pourquoi se marie-t-on si ce n'est par peur de mourir seul ? Pourquoi avoir des enfants si ce n'est par crainte de ne laisser aucune preuve tangible de son existence après avoir passé l'arme à gauche ? Pourquoi allez-vous chez le médecin ? Parce que vous avez peur de mourir ! La peur, vous devez bien comprendre, est bien plus qu'un simple obstacle, bien plus qu'une entrave. La peur est un professeur, un précepteur, le premier que vous ayez connu et le plus efficace que vous rencontrerez jamais ! Vous êtes des êtres mortels dotés d'intelligence, condamnés à mourir et le temps est contre vous ! Un jour vous serez forcés d'embrasser et de comprendre la peur dans toute sa cruelle vérité vide de sens. Considérez cela comme une prophétie et voyez-moi comme un prophète ! »

Tout en parlant, le Master of Macabre, s'était dirigé vers les outils. Il s'approcha de Trent avec un marteau et un burin avant de reprendre. « Mais la peur, vous devez le savoir, va de paire avec la douleur, la souffrance. Au bout du compte, la peur reste plus ou moins abstraite, un concept relativement impalpable. C'est pour cela qu'il faut lui adjoindre la douleur... » Bray plaça la pointe du burin sous l'ongle du pouce gauche de Baretta et donna un coup de marteau sur le cul de l'instrument, décollant l'ongle de la chair dans un déluge de sang. La douleur fut intense pour le malheureux qui hurla. « La douleur, quant à elle est tout ce qu'il y a de plus concret, de plus réel. David, mon ami, tu n'as pas l'air convaincu… Laisse-moi te montrer... » Wyatt se tourna vers la forge et s'empara d'une tige en fer dont l'extrémité était incandescente et fumante. « Je suis sûr qu'après ça, ton idée de la douleur sera marquée dans ton esprit au fer rouge ! Hahaha ! » Le gourou dément approcha l'extrémité de la tige de fer du torse du canadien. Ce dernier beugla lorsque le fer rouge entra en contact avec la peau de ses pectoraux, déposant sa morsure brûlante et implacable sur sa chair. Quand Bray retira la tige, un W sombre et sanguinolent apparut sur le torse douloureux du champion. « Quoi ? Qu'entends-je, Trent ? Tu es jaloux ? Toi aussi tu veux la marque de la Wyatt Family ? Eh bien c'est d'accord. » Le patriarche fit subir le même sort à Baretta, appliquant le fer sur sa joue gauche. « Donc comme je le disais, la douleur ne ment jamais. On peut lui faire confiance, vous comprenez ? Non ? Je vois dans vos yeux que vous n'êtes pas encore tout à fait convaincus… Il va falloir procéder à une autre démonstration, j'en ai peur, hohoho ! »

D'un air enjoué, Bray Wyatt se mit à farfouiller dans les étagères vétustes. Il s'empara d'une pince. Il fronça les sourcils et la jeta derrière lui avec désinvolture. Il fit de même avec un scalpel puis un couteau de boucher. Il ramassa alors un petit chalumeau. Il tourna la molette afin de libérer le gaz, sortit de sa poche un zippo décoré d'une multitude de smileys jaunes grimaçants. Il en fit jaillir le feu qu'il amena sous le bec du chalumeau et une belle flamme bleutée apparut. Il éteignit le briquet qu'il remit dans sa poche et approcha la flamme crachée par le chalumeau des pieds de Smith. La plante des pieds fut brûlée et David émit de longues plaintes déchirantes tandis que le tortionnaire s'esclaffait. Lorsque Bray approcha le chalumeau des pieds de Trent, la flamme diminua d'intensité jusqu'à disparaître. « Oh quel dommage… il n'y a plus de gaz. Il va falloir trouver autre chose pour toi, l'ami. Que dirais-tu si je te crevais un œil ? Le droit ou le gauche ? Avec un scalpel ou une aiguille ? Oh tant de questions ! Tant de possibilités ! Et si je demandais l'aide du Pope, mon Grand Inquisiteur ? Oui, je vais le chercher. Ne bougez pas, les gars. » Wyatt disparut un bref instant avant de reparaître accompagné non seulement de Dinero, mais aussi de Sheamus et Bad Luck Fale, masques de mouton et de porc sur le visage. Trent eut l'impression que Wyatt avait changé. Sa tête s'était transformée en un horrible loup à la gueule hérissée de crocs affûtés, ses yeux étaient devenus rouges et lumineux. Quant au Pope, sa face était celle d'un gorille monstrueux !

Bray ordonna subitement à Sheamus et Fale de bien tenir Smith avant de brandir... une hache. Le Pope forçait Trent à regarder en lui immobilisant la tête. « Le Peuple a décidé l'exécution du Roi Smith » proclama la chose à tête de loup. « Tous ses biens lui sont confisqués à partir de ce jour, notamment sa belle ceinture en or ! La mort sera provoquée par décapitation ! Adieu Altesse et n'oubliez pas : l'important dans la vie c'est de savoir garder la tête sur les épaules ! HAN ! » Baretta vit la hache s'abattre sur le cou de Smith. Il fallut deux autres coups pour que la tête soit définitivement séparée du corps et tombe au sol dans un déluge de sang. Trent vit Fale, dont la tête était celle d'un sanglier à présent, se goinfrer du sang qui s'écoulait abondamment du corps du défunt roi. Le Pope lui lâcha la tête et disparut. The Master of Macabre continuait de donner des coups de hache dans le corps de Smith en riant comme un damné. Trent vit alors Sheamus et écarquilla les yeux d'horreur : le Celtic Warrior tenait une tronçonneuse ! « Le maître veut lire les oracles dans tes entrailles, fella ! Il veut lire et le livre c'est toi, fella ! Laisse-moi t'ouvrir ! » Le monstre à tête de mouton tira sur le démarreur et la chaîne se mit en action. Impuissant, Trent vit la tronçonneuse déchiqueter son abdomen et réduire en bouillie ses intestins. Il hurla, hurla, hurla et hurla encore…

******


Trent s'éveilla en sursaut et s'assit sur son séant dans le lit. Le souffle court et le coeur en surrégime, il palpa son ventre et constata avec soulagement qu'il était intact et que ses boyaux étaient là où ils devaient être. Il retira son t-shirt trempé de sueur et se passa la main sur le visage. Il avait rêvé… c'était un cauchemar complètement fou et… mais où était-il au fait ? Il ne reconnaissait pas la pièce. Il n'était pas chez lui. Il regarda autour de lui et chercha de la lumière. Il trouva un interrupteur sur le mur juste à côté du lit. Lorsqu'il appuya, une douce lumière inonda la chambre. Il était à l'hôpital. Il avait la bouche pâteuse, un terrible mal de crâne et se sentait faiblard. Il tenta de se mettre debout mais dut aussitôt se rasseoir sur le lit. C'est à cet instant que l'infirmière de nuit entra. Elle était rousse, elle avait les yeux verts et sur son badge on pouvait lire le prénom Cassidy. « Oh vous êtes réveillé ? Comment vous sentez-vous, monsieur ? » demanda la jeune femme. Trent balbutia quelques mots et l'infirmière répondit qu'il avait été victime d'un empoisonnement plus tôt dans la soirée. Ses amis avaient appelé une ambulance quand il avait perdu connaissance au bar. « Vous devez rester ici en observation au moins deux jours. On vous a nettoyé l'estomac et vous avez reçu de quoi éliminer le poison en intraveineuse. Reposez-vous. Vos amis viendront vous voir demain matin à l'heure des visites. » Trent, troublé, parvint à la remercier. Alors que Cassidy s'apprêtait à quitter la chambre, Baretta lui posa une question : « Excusez-moi, mais est-ce qu'on sait quel poison on m'a fait ingurgiter ? Et comment c'est arrivé ? » La jolie nurse formula une réponse : « Selon toute vraisemblance, quelqu'un a mis le poison dans votre verre au bar… quant à la nature de la toxine, le docteur Grant a évoqué une plante rare que l'on trouve en Louisiane… dans les bayous. »

******


David se redressa, haletant, son coeur battait la chamade. Il était en nage. Il porta immédiatement ses mains à son cou. Il constata, rassuré, que sa tête était bel et bien attachée à son corps. Il se trouvait dans son lit. Tout allait bien… ce n'était qu'un cauchemar... un affreux cauchemar. Il tâta son torse, il n'y avait rien, pas de blessure ou de cicatrice en forme de W. Rien. Il ne sentait aucune douleur venant de ses pieds… juste une odeur, une odeur désagréable, une puanteur de plus en plus atroce. C'est là que ses pieds touchèrent quelque chose de mou et visqueux. Ses yeux venaient de s'habituer à l'obscurité et il cru voir au bout du lit une tâche sombre de bonne taille. Il retira le drap et tendit une main fébrile vers la lampe de chevet. Il appuya sur l'interrupteur, un « clic » se fit entendre et et un spectacle macabre se révéla à lui. Au milieu d'une petite mare de sang, se trouvait au bout du lit la tête sans vie de Jumping Thunder ! Le cheval tirait une langue verdâtre et desséchée. Ses orbites étaient vides et sa chair en décomposition bougeait faiblement à certains endroits : David vit les parasites et la vermine sortir ça et là de la tête du cheval. Le mot « SOON » avait été écrit sur le drap avec le sang de l'animal, puis David hurla, il hurla puis il bondit hors du lit. Il voulait quitter la chambre mais il s'arrêta net quand il remarqua une phrase écrite sur la porte en lettres de sang : « Play me, please. » Une flèche avait été dessinée, pointant vers le bas. David vit un dictaphone sur le sol. Il s'en saisit. Il déglutit lentement et pressa le bouton « play ». La voix de Bray Wyatt se fit entendre, il chantait.

« He's got the big gold belt in his hands ! He's got the big gold belt in his hands ! He's got the big gold belt in his hands ! He's got the big gold belt in his hands ! He's got the big gold belt in his hands ! He's got the big gold belt in his hands ! ... »


FIN




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Nak
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 22:47

Pensées de Ted DiBiase Jr.




WFA Wrestlemania V – 21 juin 2015


Citation :
Burchill se relève et coup d'échelle en pleine face ! Dibiase place ensuite l'échelle sur le corps de son adversaire et grimpe sur la troisième corde afin de sauter pour une descente de la cuisse mais malheureusement pour lui, Burchill s'est écarté juste avant que Dibiase ne s'élance. Ce dernier n'ayant rien vue, s'est donc élancé pour atterrir de plein fouet sur l'échelle le laissant hurler de douleur !
Burchill, lui, voit l'ouverture et décide d'en profiter. Il le relève, le place sur ses épaules et part pour son Poor Breaker ! Il tente le tombé... 1... 2... Et 3, victoire de Paul de Burchill !



L'arbitre n'a même pas le temps de lever le bras de Burchill que ce dernier est déjà parti chercher un micro, une fois le micro saisit, il s'agenouille vers son adversaire qui commence à peine à revenir à lui.

« Voyez-vous Teddy, malgré cette victoire à WrestleMania, je ne me sens pas totalement libéré encore. Il faut dire que vous avez fait tellement de mal aux autres, que vous devez encore en chier et pourtant, c'est une autre personne qui va s'en prendre à vous. D'ailleurs à ce propos, je suis dans l'obligation de vous remercier deux fois. Ainsi, je vous remercie de m'avoir appris que l'on peut déléguer une vengeance à une autre personne et je vous remercie pour votre naïveté qui m'a permis de prendre autant d'argent sur vos comptes car je peux ainsi faire du bien à la communauté qui n'a que trop souffert à cause de messire comme vous, de rembourser les places de toutes les personnes ici présente ce soir (grosse acclamation de la foule), et j'ai également pu me payer les services d'une personne pour s'occuper de vous. Alors certes, je méprise cette personne mais ce mépris n'est rien comparé à ce que je pense de vous. Mais trêve de bavardage mon brave, je vous laisse découvrir qui est cette personne ! »

Burchill lâche son micro et quitte le ring, alors qu'il est sur le rampe, le titantron se déclenche soudainement.



La foule ne sait pas vraiment comment réagir à l'arrivée de Hunico. Doit-elle le huer parce que c'est Hunico ? Ou, doit-elle l'acclamer de venir s'en prendre à Ted Dibiase Jr ?
En tout cas, Hunico est loin de s'en préoccuper, il s'avance en direction du ring où il croise Paul de Burchill. Les deux hommes s'arrêtent et se regardent de travers pendant une fraction de seconde avant de partir vers des directions opposées.
Hunico arrive sur le ring alors que Ted Dibiase n'est toujours pas revenu totalement à lui. Hunico saisit le micro laissé par Burchill.

« Sans rancune hijo, mais un contrat est un contrat ! »

Suite à ces mots, il lâche le micro et décide d'aider Ted Dibiase à se réveiller, il saisit alors l'extincteur et le vide sur l'objet de son nouveau contrat ! Ceci à pour conséquence de réveiller Ted Dibiase qui se relève. Hunico se jette alors sur lui et le passe à tabac avec diverses droites plus violentes les unes que les autres avant de le sécher avec une clothesline. Hunico voit alors une chaise qu'il saisit, il y met à l'intérieur la tête de Ted Dibiase et projette la tête de son adversaire contre le coin du ring !
La violence du choc à pour conséquence d'envoyer Ted Dibiase au pays des rêves. Hunico reste un instant pour le regarder puis se décide à quitter le ring pour retourner dans son vestiaire alors que les médecins s'affairent autour de Ted Dibiase.

Il avait mal. Sonné, blessé. Partout, sauf dans son orgueil, étrangement. Il ne chercha même pas à repousser les bras qui se tendaient vers lui pour l'aider à se redresser. Il était perdu dans ses pensées.

« Peu importe »


Il n'en avait cure. Il avait perdu contre De Burchill, oui. Mais au fond de lui … De Burchill avait tout autant perdu.
De prime abord, parce que rien n'est impuni. Ce que les gens ne savaient pas, était que DiBiase venait de remporter un démêlé juridique contre son rival. Sérieusement, se pointer à un show de la WFA, et dire à voix haute qu'on avait hacké le compte en banque d'un puissant multimillionnaire... vous pensiez que cela restait sans conséquences ? A la WFA, c'est ce qu'il paraissait. Mais en interne, il y avait eu plainte. Il y avait eu procès. Et il y avait eu accord à l'amiable. DiBiase s'était montré généreux en acceptant de renoncer aux poursuites sous peine de la restitution des biens volés, et d'un dollar symbolique de la part de De Burchill. Pour le principe.
Pourquoi me demanderez vous ?
Eh bien parce que d'autre part, DiBiase ne voulait pas voir De Burchill en prison. Aucun intérêt. Car finalement, la peine la plus difficile pour lui allait être d'éponger les conséquences de son revirement. De faire face à tous ceux qu'il avait blessé pendant son « infiltration du gang ». Et il aurait mieux valu que De Burchill soit réellement un méchant, parce qu'il allait souffrir. Souffrir du jugement des autres, de leur mépris, de leur haine. Il avait été trop loin pour satisfaire sa vengeance. Slater, Mimi Dashwood … C'était plus que quelques pots cassés. En cherchant une revanche sur DiBiase, De Burchill s'était montré très égoïste, ne pensant pas à toutes les personnes qu'il allait blesser.
Et DiBiase allait en jouir. Jouir de la souffrance son rival, désormais contraint de faire face à ceux qu'il avait déçu. Il ne raterait ce spectacle pour rien au monde.
Alors sa défaite … Il n'en avait rien à faire. Car quelque part, il avait remporté le combat sur bien d'autres terrains. Et De Burchill avait bien plus perdu.
Restait le problème Hunico. Il avait sous-estimé ce chien. Mordre la main qui l'avait nourri de longs mois durant... Une honte. Il aurait à régler ce problème plus tard. Dans un premier temps … Du repos. Des vacances. La fête. Du bon temps. Des femmes. Tout un programme.
Rentré en coulisses, soutenu par les médecins, DiBiase souriait. Il souriait à pleines dents, et personne ne comprenait pourquoi.

Ibiza - 28 juin 2015







Il était bien. Tout simplement bien. L'insouciance de celui qui avait les moyens de mettre de la distance entre son travail et son plaisir. Au sens propre comme au sens figuré. Envolés les soucis de ces derniers mois. De manière totalement inattendue, débarrassé du Gang, de De Burchill, et éloigné d'Hunico, plus rien ne perturbait DiBiase.  
Désormais, le britannique ne serait plus un souci. A ce dernier la satisfaction d'avoir remporté leur dernière joute. Le millionnaire lui, jouissait de sa liberté. Libre de ses choix, libre de faire ce qu'il voulait. Un seul objectif désormais. Le sommet. Le titre mondial. La gloire, la renommée, la légende. Le chaînon manquant, son Graal personnel.
 
Il ne restait plus qu'à éliminer l'obstacle Hunico, dernière résurgence d'une période dont il était en train de s'affranchir. Agaçant, certes, mais DiBiase était lucide. Il était fautif d'avoir sous-estimé l'esprit de rébellion de son homme de main.
Mais il ne s'inquiétait pas. Il allait régler cela très vite. Et ensuite, il pourrait se consacrer à des objectifs autrement plus palpitants. Vivement. En attendant. Nulle pression. Contemplant de très haut la cité hispanique connue pour ses nuits agitées, il était calme. Derrière lui, se faisaient sentir les vibrations d'une sono qui fonctionnait tambour battant dans sa suite luxueuse du plus bel hotel de la région. Il se sentait chez lui, comme partout par ailleurs. Il pouvait tout posséder. Tout acheter. Presque.

Raw – 5 juillet 2015







« Tout ca pour ca ? J'hallucine ! »


Dans sa limousine, bien longtemps après le show, DiBiase était en colère. Il était d'ailleurs sorti profiter des joies nocturnes qu'il avait les moyens de s'offrir, trop tendu pour simplement rentrer chez lui. Il fulminait. Il avait été pressé d'abréger ses vacances, convoqué par les pontes de la WFA. Il devait être là pour ce show de reprise. Il avait vite accepté, s'imaginant de grandes choses.
Mais non. Non. Une minute à l'écran, un bref échange avec Triple H, et un match contre Hunico qui allait retarder ses rêves de grandeur. Il n'avait pas que cela à faire. C'était un manque de respect total, une insulte envers lui. La prochaine fois qu'on lui faisait ce coup-là, c'était apparition par satellite et point barre. Incroyable.
Oh il n'en resterait pas là. Le chairman ne l'aimait pas ? Un chairman n'est pas éternel, ça se change facilement. Triple H n'était pas corruptible, mais il était remplaçable. Et à la moindre opportunité …
Mais en attendant il allait devoir jouer le jeu. Play the Game. Amer sentiment, douce ironie.
A moins que … Il y a toujours une échappatoire, et l'affrontement contre Hunico paraissait inévitable. D'autant que ce dernier avait rejoint le show rouge. Mais … il avait encore une carte à jouer. Il allait prendre son temps pour la sortir. Inutile de compter sur sa présence à Smackdown. Il n'irait pas perdre son temps dans le B-Show de la WFA.

Smackdown – 17 juillet 2015




Son téléphone vibrait à des intervalles réguliers lui envoyant des alertes automatiques. Il faudrait qu'il les supprime à l'occasion, pensait-il.
« Rien à foutre des résultats de Smackdown »


DiBiase se prélassait tranquillement dans son jacuzzi. Dans le plus simple appareil, son téléphone posé derrière lui, du champagne et des coupes sur un petit plateau flottant. La vraie vie.
La porte s'ouvrit. Nikki. Elle était seule, sa sœur était occupée ce soir. Cela n'était pas pour lui déplaire, la présence quasi-permanente des deux jumelles était parfois pesante. Elle enleva son peignoir. 
Entièrement nue, elle entra dans le jacuzzi, venant se frotter au Million Dollar Son. Ils échangèrent un baiser passionné, plein de hargne, d'envie. Elle commença à le caresser, ses mains parcouraient le corps vigoureux de l'étalon de Wall Street. Jusqu'à parvenir au centre de sa puissance. Elle commença à investir dans la fortune personnelle de DiBiase, provoquant chez ce dernier un grognement de satisfaction intense. Oh croyez le, il appréciait et son capital ne cessait de grimper en flèche et … Oh pardon, excusez moi j'ai confondu avec une promo de TS17. Bref, DiBiase passait du bon temps, en bonne compagnie.
Incroyable de voir à quel point toutes ses préoccupations s'étaient envolées depuis Wrestlemania. Quelques soucis mineurs. Des choses irritantes. Mais il s'en détachait avec aisance. Ne pensant qu'au futur, à ces belles choses qu'il allait réaliser.
Il n'était pas naïf non plus et assurait ses arrières. Il avait missionné plusieurs de ses hommes pour enquêter sur Hunico, que ce soit içi ou au Mexique. Auprès de sa famille, ou de ses anciens collègues. Il voulait tout savoir. Le savoir engendrait le pouvoir. Et qu'il aimait ce sentiment de tout dominer. Mais ses pensées se tarissaient, occultées par une autre forme de plaisir...

Raw – 2 août 2015







Encore des médecins. Encore de la douleur. Il avait pourtant tout fait pour se libérer de ces petites choses qui bloquaient sa route vers le titre mondial. Mais non. Cette résurgence des années « Gang », ce spectre du pauvre, ce salaud d'Hunico ne voulait pas le lâcher. Eh bien soit. Il était contraint de patienter, il affronterait ce pouilleux à Summerslam. Mais si il voulait lui faire goûter à Tijuana, il allait devoir être fort. Car DiBiase allait passer au plan B.
« Je ne peux pas éviter le match ? Soit, je peux payer pour le rendre un peu plus facile »


Il avait des cartes à jouer, il s'en servirait. Et si cela devait au final se résumer à une opposition « fair-play »... Le temps des doutes était loin. Il n'aimait pas spécialement les longs matchs, il préférait se préserver pour d'autres activités. Plus c'était court, mieux c'était. Mais si il devait se sortir les doigts du postérieur il le ferait. Depuis qu'il avait battu CM Punk de manière totalement clean, il était conscient et confiant. Il était capable, plutôt doué, et avait parcouru beaucoup de chemin depuis la Team Perfection. Mais il aimait laisser croire au monde qu'il était limité dans son catch, et peu talentueux. Ne jamais dévoiler toute sa main, savoir bluffer, attendre le bon moment.
Le ring, la finance. C'était du pareil au même, d'un certain point de vue. Et pour Hunico, ca allait être une véritable OPA. Le mexicain allait faire faillite. Et, en coulisses, une nouvelle fois il souriait. Les gens commencaient à se demander si il était dérangé. Il jouissait de leur incompréhension. Ils ne savaient pas regarder un tableau dans son intégralité, ne voyant que les détails les plus frappants, au propre comme au figuré. DiBiase, lui, savait regarder la globalité d'une œuvre. Et y voir ce que peu savaient déceler.

Smackdown – 16 août 2015





Portable éteint. Dans son sauna, après une dure session d'entrainement, DiBiase se reposait. Il suait à grosses gouttes (des grosses gouttes de SUEUR). Satisfait. Tout se passait comme prévu. L'opinion publique le voyait déjà perdre, les pseudo-experts prévoyaient déjà leurs articles sur « La revanche d'Hunico », et pendant que tous le pensaient triste et effrayé, lui se consacrait à son business, son entrainement, son plaisir. Il n'avait cure de ce qui se passait à la WFA à ce moment. Son match était prévu, signé. Point barre. Il avait répertorié toutes ses options, tout prévu. La corruption. La tricherie. Si cela n'était pas possible, il se battrait. Et si malgré tout cela il venait à perdre …
Eh bien soit. Une défaite de plus ne ferait que le rendre encore moins crédible aux yeux du monde. Et DiBiase savait pertinemment qu'il était plus dangereux que jamais lorsque personne ne l'attendait. De plus si ce feuilleton entre Hunico et lui devait se prolonger … Il avait amassé suffisamment d'éléments de la part de ses observateurs pour pouvoir frapper au bon endroit, au bon moment. Des secrets déterrés, des histoires, des rumeurs. Des vérités ou des mensonges. Mais il avait les moyens de rendre les mensonges réels. Et ca, c'était sa plus grande force.
Une femme, dévêtue, entra dans le sauna. Grande, blonde, belle. Il pensa à Nikki, et à Brie aussi. Elles le boudaient depuis les événements du dernier Raw. Il admettait avoir manqué de galanterie, mais il avait toujours su se montrer sans scrupules pour se protéger. Aucun regret, pour lui c'était simplement normal. Scrupules, regrets... encore des choses qu'il ne connaissait que peu ou pas. Et tant mieux. Car c'était des entraves à une progression rapide, à une prise de pouvoir sans égale.
De toute manière, elles reviendraient à ses côtés. Il le savait. Car elles aimaient l'argent. Elles le préféraient à DiBiase mais ne pouvaient avoir l'un sans l'autre. Le Million Dollar Son acceptait ce fait. C'était son jeu, son monde. Il le connaissait, il le maîtrisait, et en était l'un des maitres. Pour ces filles de peu de vertu, l'argent était une drogue. Et DiBiase n'était ni plus ni moins que le plus grand dealer de la WFA. Et son réseau ne cesserait de s'élargir, ses moyens ne se tariraient pas. Il prendrait son temps, appliquant ses préceptes. Il ne dévoilerait pas son jeu, il blufferait, il serait patient, il les laisserait le croire faible. Mais au final... 
Il allait rendre la WFA accro à lui.


Dernière édition par Nak le Lun 31 Aoû - 5:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyDim 30 Aoû - 23:55

"PROMO" Intro AWESOME KONG

Nous sommes dans une pièce sombre au fond de la pièce, on y aperçoit des photos d'AJ LEE, Mickie James, Gail Kim, Mimi, Britani quand des fléchettes sont lancées sur ces photos et on peux y entendre un rire grave mais qui provient d'une femme.

Cette même femme que l'on voit de dos et se retourne mais en ne voyant pas son visage, cette femme tient dans ces mains une poupée qu'elle commence à casser en ricanant puis la caméra monte jusqu'à son visage et on voit le visage d'Awesome Kong et dit:

"I'm Baccccckkkkkk" ricane puis la caméra se coupe.

Désoler, c'est très, très, très court ... Enfin ce n'est pas une promo mais j'avais complètement zapper.
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JGabriel68
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyLun 31 Aoû - 0:01

Et c'est ainsi que Tomb' remporta un autre WFA Championship. Franchement, ta promo est juste génial à lire. Le crescendo de l'horreur est parfaitement réglé, du Bray Wyatt pur jus. Juste bravo !
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyLun 31 Aoû - 0:25

La session de promos est désormais close! (à part pour ceux qui ont obtenu des rallonges de temps!)

Certains matches ont déjà leur vainqueur, j'invite les bookers à nous contacter au plus vite pour connaitre le résultat!

Je rappelle qu'encore trois matches sont sans bookers!
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JoMo Styles
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MessageSujet: Re: Promos Summerslam 2015   Promos Summerslam 2015 - Page 2 EmptyLun 31 Aoû - 2:47

Il était une fois un canadien qui visitait les pyramides égyptiennes. Ce canadien se nommait Sami Zayn, Sami était un jeune catcheur de la scène indépendante, il était venu passait ses vacances en Egypte. Actuellement il est en pleine visite touristique d'une pyramide, mais pendant qu'il a refait ses lacets il a perdu le groupe. Complètement perdu il essaye de rattraper le groupe en prenant des chemins et des portes, bien sur il ne connait pas le chemin donc il y va au feeling. Mais se rendant compte qu'il est bien dans la merde il se pose, s’assoit et réfléchit à sa situation. Puis tout à coup il entend une voix, ou plutôt un son, comme si une chose l'appelait, une sorte d'objet. Il décide d’écouter sa curiosité et d'avancer vers ce son, plus il avance plus ce son devient persistant. Il arrive alors devant une porte, il l'ouvre et là il trouve un masque. Sami comprend immédiatement que c'est de là d'ou provient ce son. Il s'approche tout doucement de ce masque comme si il était attiré, attiré par une odeur de sang.. Il approche sa main, il touche le masque, le prend dans sa main, et le met sur sa tête. Comme par magie le masque lui va parfaitement. Après quelques minutes d'attentes Sami se met à courir de manière assez bizarre, il n'hésite pas une seconde comme si il connaissait tous les chemins de cette pyramide. Après une vingtaine de minutes il réussit à rejoindre le groupe. Ce masque aurait donc des pouvoirs magiques ? Mais un fait encore plus bizarre apparaît, aucun touriste ne se rend compte du changement de Sami Zayn, et pourtant ce n'est pas comme si personne ne l'avait aperçu, loin de là, plusieurs membres du groupe se sont retournés mais aucun n'a manifesté de la surprise ou de la stupéfaction. Une heure plus tard la visite se termina, le guide fit l'appel avant de remonter dans le bus.

Guide : Sami Zayn ?

Sami Zayn : Non je ne m'apelle pas Sami Zayn mais El Generico...

Guide : D’accord, c'est tout à fait compréhensible.


****



6 mois plus tard ...

Sami Zayn ou plutôt El Generico continua sa vie, il avait repris le catch sous sa nouvelle identité, il avait rapidement obtenu un Title Shot pour le titre de la Ring Of Honor. Normal depuis que c'était devenu El Generico il ne faisait qu'enchaîner les victoires, il catchait d'une manière totalement différente comme si il était devenu complètement fou. Il ne remportait pas ses victoires de façon normale, il débutait ses matchs de manière catastrophique, il se faisait dominer, et puis quand il était à deux doigts de la défaite il se réveillait et gagnait ses matchs, comme si il fallait pour gagner qu'il soit très mal en point. Mais son Title Shot ne se passa pas exactement comme prévu, il débuta de le même manière sauf que là, la suite fut toute différente son adversaire ( un certain Kevin Steen ) résista au retour d'El Generico et en plus il réussit à gagner le match. El Generico les semaines suivantes fut de plus en plus violent dans ces combats. Deux mois plus tard il obtenu un nouveau match pour le titre contre encore le même adversaire, cette fois ci cela se termina en match nul. El Generico devenait encore plus violent au fur et à mesure que les semaines passèrent, certains officiels pensaient même à lui interdire de catcher, mais le public admirait El Generico, le public adorait con coté fantasque et violent. Donc il fut organisé  un troisième match si El Generico perdait il n'aurait plus aucune chance de pouvoir combattre contre le champion. Tout le monde attendait ce match, cependant un vieillard ne voulait pas de ce match. Ce vieillard attendait El Generico à la sortie des vestiaires.


Vieillard : Désolé mais je ne peux pas te laisser faire ce match. Cela risque d’être trop violent tu pourrais tuer quelqu'un.


Et là le vieillard donna un putain "d'High Kick sa mère" dans la gueule de El Generico. Ce qui le fit s'évanouir.


****
Deux jours plus tard 


Sami Zayn s'était retrouvé deux jours plus tard couché dans un lit d’hôpital, à coté de lui le vieillard cependant Sami semblait un peu perdu


Sami : Ou suis je ? Je suis encore en Egypte ?


Vieillard : Oula non, tu es revenu aux Etats Unis mon ami.

Sami : Mais que c'est il passé ? Et qui êtes vous ?

Vieillard : Je vais répondre à ta première question. En gros tu as réveillé un très ancien et puissant artefact pendant ton voyage dans les pyramides égyptiennes, celui ci s'est emparé de ton corps et ton esprit et a pris ta place en tant que catcheur à la Ring of Honor. Il a même réussi à obtenir 3 title shots mais j'ai du stopper cela, il commençait à devenir beaucoup trop violent qui sait ce qu'il aurait pu devenir. Quand à moi je suis celui qui avait scellé ce masque en Egypte, c'est un véritable exploit que de le retrouver. 

Sami : Mais c'est terrible ! J'ai perdu beaucoup de temps de ma vie ?

Vieillard : A peu près 8 mois.

Sami : Mais les gens ont cru que j’étais lui ?

Vieillard : Oui c'est un des pouvoirs du masque, la vie des autres continuent comme si de rien n'était.

Sami : Mais vous n'avez toujours pas répondu à ma question, qui êtes vous ?

Vieillard : Pour faire simple : je suis l'ancien possesseur de ce masque. Et je suis celui qui l'a enlevé de ta tête. Je ne l'ai pas fait pour toi mais pour le bien de la communauté.

Sami : Euuuh, ok. Et vous savez si ce masque va me poursuivre pour toujours ?

Vieillard : Je n'en sais rien, mais le masque semble avoir pris beaucoup de plaisir avec toi donc il pourrait revenir.

Sami : Mais que devrais je faire, si il revient ? 

Vieillard : Recontacte moi, voici mon numéro de téléphone...

***


Citation :
Deux ans plus tard 
Citation :Sami Zayn rentre dans le ring, mais se fait agresser sans tarder par the Last Real Man. Les deux faces sont dans les coins opposés, et les heels veulent les projeter l'un sur l'autre! C'est parti! NON! Les faces contrent à temps et ce sont les heels qui se téléscopent! Suivi d'un dropkick du Phenomenal One sur Silas Young! Powerbomb du Québécois sur the Sheik! LES DEUX HOMMES SONT SUR LE HAUT DE COINS DU RING DIFFERENTS! FROG SPLASH DE AJ STYLES! SUIVI DU MOONSAULT DE ZAYN! COMME A LA GRANDE EPOQUE DES PHENOMANGELS! LE TOMBE DE STYLES! 1! 2! 3! NOOOON! QUE DEUX! BASHIR S'EST DEGAGE A TEMPS! L'arbitre a quelque peu ralenti son rythme sur la fin de son décompte. Le Canadien n'en revient pas, et ne voit pas Young en ringside lui tirer les pieds, et le frapper. Mais il prend le dessus avec un coup de boule bien senti. Styles relève son adversaire, mais celui-ci lui porte un jawbreaker! Bashir veut le jeter dans un coin du ring opposé, mais c'est the Phenomenal One qui l'y envoie. Il fonce vers lui mais Bashir contre avec un coup de coude, suivi d'un tombé avec l'aide des cordes! L'arbitre a vu mais n'a rien dit! 1! 2! 3! NON! Zayn retire les pieds du Sheik à temps et permet à AJ Styles de se dégager. Ce dernier veut en finir, et porte un coup de pied dans l'estomac, puis le prend en Styles Clash! Mais Bashir ne se laisse pas faire, et porte même un Low Blow! L'arbitre s'apprête à faire sonner la cloche, mais the Middle Eastern Nightmare lui donne quelques billets verts! Il veut ensuite lui aussi en finir et porte son WMD! C'EST FINI! 1! 2! 3! NON INTERVENTION DE SAMI ZAYN QUI VIENT CASSER LE TOMBE! LA FOULE EST SOUS LE CHARME! C'EST PAS FINI! HELLUVA KICK DE ZAYN SUR L'IRANIEN! STYLES FAIT LE TOMBE 1! 2! 3! NOON! INTERVENTION DE SILAS YOUNG! CE N'EST PAS POSSIBLE! Mais le public a raison "THIS IS AWESOME!" The Last Real Man donne quelque chose dans la main de son tag team coworker! Sami Zayn s'élance vers Silas Young! Les deux hommes qui passent par-dessus la troisième corde! Zayn remonte sur le tablier et porte un Split Legged Moonsault! L'officiel va s'inquiéter de l'état de santé des deux hommes. Mais the Sheik Abdul Bashir est relevé par AJ Styles... DROITE TONITRUANTE DU SHEIK! Il était équipé d'un... un coup de poing américain que lui a donné Young! Il jette son arme en ringside et demande à l'officiel de venir faire le tombé en comptant plus vite. 1! 2! 3!



Victoire par double tricherie des deux heels! Ces derniers s'extirpent du ring et du ringside, et célèbrent le long de la rampe, en se serrant vigoureusement la main. Dans le ring, Zayn va immédiatement s'inquiéter de la santé de son tag team partner, KO mais qui semble pouvoir s'en remettre. Puis les faces défient du regard les heels qui célèbrent leur victoire.

Et voilà Sami Zayn de retour dans le milieu du catch, cette fois ci à la WFA, et pour l'instant il n'a que des défaites, mais il y a une chose bien plus inquiétante. Zayn après sa défaite a attendu est parti vers les vestiaires mais pendant qu'il marchait une jeune fille lui a tendu une chose. C'était son ancien masque ! 
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