Sujet: Promos Royal Rumble 2014/15 Lun 8 Déc - 17:08
WFA Royal Rumble 2014/2015
Musique officielle du WFA Royal Rumble 2014/15
Single Match with Shawn Michaëls as a special Guest Referee : Dolph Ziggler (Sexy Boy) vs The Miz (Frog Splash)
Pour un Pay-Per View de choix, il fallait un invité de choix. En l’occurrence, cet invité sera plus qu'un simple arbitre dans ce match. Le Heartbreak Kid, Shawn Michaëls, le double champion du monde poids lourd, Hall of Famer de la WFA a fait son retour à la WFA pour tenter de régler le différend entre The Miz et Dolph Ziggler. En vain... Les deux lutteurs sont les dignes successeurs de Shawn Michaëls désignés par le HBK lui-même. Pour rappel des faits, The Miz a fait son retour à la WFA après des années d'absences en attaquant violemment Dolph Ziggler. The Miz a désigné Ziggler comme étant responsable du licenciement du Miz et pleins d'autres choses. Leur rivalité a coûté à Dolph Ziggler son titre de champion de la WFA mais Dolph s'est vengé en prenant sa revanche à Destination-X. Seulement, cela n'en est pas resté là. Shawn Michaëls est intervenu donc à Smackdown et s'est officialisé comme étant l'arbitre de ce match très spécial puisque pour rappel c'est lors de l'avant dernier Royal Rumble que Shawn Michaëls a annoncé sa retraite et que le Miz avait été remercié pour n'avoir pas été un aussi bon champion du monde. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Challenger numéro 1 au titre TV : Curtis Axel (UltraDropkick) vs Zack Ryder (Fan-of-Ziggler)
Zack Ryder a réussi son retour en PPV à Destination-X en battant Curtis Axel mais il a été attaqué par le GANG ne pouvant ainsi célébrer sa victoire. Les deux superstars ont continué à se chercher des noises. Mais cette fois-ci, il fallait un enjeu, un enjeu plus important. Paul De Burchill et son titre TV. Le vainqueur affrontera Paul De Burchill et pourrait ainsi remporter son premier titre à la WFA. Mais avant ça, Ryder et Axel vont devoir en découdre pour remporter le match. Avantage psychologique pour le natif de Long Island mais qui sait? Curtis Axel peut surprendre. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Alicia Fox (Godot) vs AJ Lee (SwantonBomb)
(BAN A VENIR)
Il était presque inévitable que les deux auto-proclamées déesses de la WFA en arrive aux mains, un jour ou l'autre. Et ce jour est arrivé. AJ s'est attirée les foudres de Alicia en la traitant d'imitation et en s'amusant à viser sa main brisée lors de leur match. Fox a répondu en l'empêchant de pénétrer dans la structure du Queen of the Cage à Destination-X. Ce fut ensuite l'escalade, Lee agressant sa rivale lors d'une interview et l'Hardcore Goddess intervenant dans son match. Qui sera la vraie déesse ? Réponse au Royal Rumble.
Championnat Hardcore : Bray Wyatt (c) (Tombstone) vs Christian (Sharpshooter)
La fourberie du GANG a encore frappé. Le GANG a coûté la victoire aux Wrestling Class Heroes à WFA Destination-X, les empêchant ainsi de devenir pour la quatrième fois champion par équipe de la WFA. L'équipe historique de la WFA a décidé de se séparer pour prendre des chemins différents et continuer ainsi leur illustre carrière... mais pas avant un dernier baroud d'honneur contre le GANG. Lors de Smackdown, le GANG a croisé Bray Wyatt qui cherchait l'âme de Sami Callihan. En fourbe, le clan l'a redirigé vers Christian. Bray a envoyé ses adeptes attaqué Captain Charisma. Christian a alors décidé de mettre la fin de sa carrière en péril pour un match. S'il perdait face à Anderson, il prenait la place de Callihan ; s'il gagnait face à Anderson, il devenait challenger au titre Hardcore. La suite, nous la connaissons enfin, on attend tout de même le Royal Rumble pour en savoir plus. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Le match que tout le monde a oublié, même les participantes. En effet, Mimi Dashwood a remporté, à la surprise de tous, le Queen of the Cage et a donc obtenu un title-shot. Mais la jeune membre de l'EoC a passé plus de temps à apaiser les diverses tensions qu'à se préparer pour son match. De son côté, Britani semble plus occupée à trouver un moyen de se débarrasser de Mickie James, dont l'ombre flotte dangereusement autour de sa ceinture. Knight semble la favorite pour ce match mais Mimi a prouvé qu'elle était plein de ressources.
Triple Threat Match : Hunico (TheStraightedge17) vs Mensah-X (mrcoffeeinthebank) vs The Brian Kendrick (Aralar)
Le rôle d'Hunico est clair mais son comportement ne l'est pas. À WFA Destination-X, il a exécuté les volontés du GANG en intervenant dans plusieurs matchs, notamment ceux de Mensah-X et de The Brian Kendrick ; et cela ces deux-là ne lui ont absolument pas pardonné. Lors du premier Smackdown post-Destination-X, Hunico exigea son rematch auprès de Vince McMahon mais celui-ci refusa. Kendrick et Mensah sont arrivés pour exiger leur revanche contre Hunico. Mais ils se sont confrontés l'un et l'autre. Hunico est intervenu plusieurs fois dans des matchs et ainsi coûter des victoires à Kendrick et à Mensah-X. Face à un adversaire commun, Brian Kendrick et Mensah-X n'ont pas su s'allier. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Championnat par équipe de la WFA : Alcoolique Pochtrons Anonymes (Carlito (mrcoffeeinthebank) & Samoa Joe (Flying Panda)) (c) vs Super-Brotherhood (The Hurricane (JoMo Styles) & Super-Eric (Showtime))
En voilà une drôle d'histoire... C'est l'histoire de deux alcooliques qui rencontrent deux super-héros. Les alcooliques sont au sommet de ce qu'ils font enfin jusqu'à ce qu'ils soient pris au piège par un clan maléfique. Fort heureusement, par un heureux concours de circonstances, ils sont revenus au top et grognons. Mais depuis quelques temps, les deux alcooliques sont embêtés par des super-héros qui tentent de mettre fin à un soi-disant complot à la WFA. Les super-héros se sont un peu perdu en jouant le jeu des alcooliques. Leur rivalité atteint le fond de la bouteille. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un... debout !
Handicap Match : Brock Lesnar (Godot) & Mickie James (mrcoffeeinthebank) vs Bobby Roode (Flying Panda)
Brock Lesnar est champion de la WFA depuis Cyber Sunday. Et il a la chance de faire partie du GANG, ce qui fait qu'il n'a pas à défendre son titre lors du Royal Rumble. Mais depuis son arrivée à la WFA, Brock Lesnar fait face à un rival de choix, l'obstacle numéro un du GANG, l'inspecteur Roode. Bobby Roode est un homme qui n'a plus rien à perdre. Il est brisé tant physiquement que mentalement. Une fois encore, les deux vont se faire face l'un l'autre. Mais il faut ajouter une inconnu à l'équation cette fois-ci. Cette fois-ci, Mickie James veut prendre part au combat. Mickie James a trahi Roode, ou plutôt, elle l'a dupé. Depuis le début, elle travaille pour le GANG, depuis le début elle est du mauvais côté. Lors du Royal Rumble, Roode fait encore face au GANG. La victoire, il s'en fiche. Il veut briser ses adversaires. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Championnat Pure : Antonio Cesaro (Heelmaniac) vs Daniel Bryan (Godot) (c)
Le règne de Ted DiBiase est terminé. Daniel Bryan est le roi de la montagne. Daniel Bryan est le nouveau Pure Champion après un match dantesque, où il a montré un côté roublard qu'on ne lui connaissait pas. Antonio Cesaro est à nouveau challenger numéro un au titre Pure. Les deux se croisent et se recroisent. Depuis le draft de l'un à RAW et le retour de l'autre, ces deux-là se font face et tournent autour du titre Pure. À One Night Stand, Antonio Cesaro est devenu challenger au titre Pure en battant De Burchill, Steen et... Bryan. Cesaro a échoué dans la parodie qu'était son match face à Ted DiBiase Jr. Mais à Destination-X, devant les smarts, Bryan a remporté le titre. Vince McMahon, cerveau du GANG fraîchement dévoilé, a nommé Cesaro challenger numéro un. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Handicap Match pour le championnat du monde poids lourd : Seth Rollins (Gbacca) (c) vs Ted DiBiase (Nak) & Paul De Burchill (Clown Bastard)
Le pouvoir de l'argent peut-il rivaliser avec le pouvoir de Dieu ? Seth Rollins est sorti vainqueur de sa rivalité avec Trent Barreta. Mais un obstacle attendu se trouve sur sa route le GANG. Toujours en quête du Graal, le titre ultime de cette fédération, le clan le plus dominant de la fédération envoie Ted DiBiase pour vaincre Seth Rollins. Mais à ses côtés, il ne sera pas seul. Paul De Burchill sera à ses côtés pour l'aider à devenir champion du monde. Après s'être moqué de lui lors du premier RAW post-destination-x, Ted DiBiase et Paul De Burchill ont eu le droit à un retour de flamme assez conséquent. Seth Rollins leur a fait comprendre que Dieu ne pouvait être payé ou corrompu. Seth Rollins s'est même « payé » le luxe de coûter le titre Intercontinental de Ted DiBiase, empêchant ainsi l'unification des deux titres. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Single Match : Chris Jericho (Nak) vs Randy Orton (SwantonBomb)
A WFA Destination-X, les Wrestling Class Heroes ont lutté pour la dernière fois en équipe. En effet, lors du RAW suivant, ils ont annoncé leur séparation. Mais entre temps, le GANG a décidé de s'en prendre à eux pour éviter qu'ils redeviennent champions pour à leur tour devenir champion par équipe car ils estimaient que les APA étaient bien plus facile à battre. Antonio Cesaro et Randy Orton sont donc devenus champion par équipe de la WFA. Seulement, Jericho et Christian se sont vengés et ont coûté les titres au GANG. Mais le GANG avait encore tout prévu, ils ont éloigné Christian de Jericho grâce à Bray Wyatt, laissant ainsi Jericho à la merci de... Orton. Les deux superstars vont pouvoir mettre fin à leur rivalité longue de plusieurs années. Pour rappel, Randy Orton a failli mettre fin à la carrière de Chris Jericho. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Royal Rumble Match
30 participants pour un seul vainqueur. Des surprises, des surprises et des surprises. À la clé, une place de choix dans l'un des main-event de WrestleMania. Au Royal Rumble, il n'en restera qu'un !
Un grand merci à TS pour les bans et l'affiche Merci à Godot pour son affiche
Vous avez deux semaines pour écrire vos promos
La route pour WrestleMania V commence maintenant !
Gbacca Luttologue bedonnant
Messages : 13096 Age : 39 Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?
Pour cette session de promo, Clowny, Nakou, et moi-même avons décidé de faire une promo commune... oui mais voilà comme nos trois lutteurs sont des heels on a choisi de faire dans l'originalité... en s'envoyant des coups de pute qui seront le cœur de nos promos :
Voici ce que j'ai concocté pour Paulo :
Seth Rollins le pas gentil a écrit:
1/ Paul se retrouve "inexplicablement" avec ses anciens amis dans une soirée (à toi de voir comment il se débrouille pour "survivre" Razz )
2/ Paulo se retrouve obliger de retourner faire quelques heures au service d'associations dans lesquelles il était avant
3/ Paulo se rend à une soirée très importante (de ton choix ^^' )... mais il est vêtu comme l'ancien lui (en chevalier kwah ^^' ) et il ne peut pas ni acheter/ ni voler une tenue de rechange
4/ Paulo est persuadé par Seth que tout le Gang va le trahir et se sert de lui comme d'Hunico
5/ Il fait vivre à Paulo un procès où les enfants de l'orphelinat qu'il a abandonné sont juge, jurys et bourreaux
Ce que j'ai réservé à Nakou :
Seth Rollins le dieu démoniaque (que même les chevaliers du zodiaque ils chient dans leur froc devant ) a écrit:
1/ Il s'en prend à l'entourage de Ted (pas Paulo) mais genre sa famille, ses petites amies toussa
2/ Il oblige Ted à faire équipe avec les Super Justice Brotherhood
3/ Il fait croire à Ted que tout le Gang l'a trahi
4/ Ted est persuadé qu'il est complètement fauché par les pouvoirs de Seth (plus d'argent, plus de biens etc, mode clodo on ^^' )
5/ Il oblige Ted à faire que des choses "gentilles" grâce à ses pouvoirs, notamment réembaucher Heath Slater, dénoncer le financement occulte du Gang, s'occuper d'associations (ça fonctionne un peu comme je sais plus quel film à la con de Jim Carrey où Ted voudrait pas faire ça, mais il y est obligé) devenir un Top Face etc
Enfin, ce que Clowny m'a réservé :
Paulo l'enfoiré a écrit:
- Ted et Bubur lance un challenge à Seth. Il doit affronter des adversaires mystères dans un gauntlet match. Chaque adversaire arrivant dans le ring est un big Guy mais chacun porte un masque de dieux égyptien. ( Great Khali avec un masque de Thoth par exemple lol ou alors y a Curtis Axel qui déboule habillé en Thor parce qu'il a rien pigé au concept ^^ ).
- Seth s'est fait tirer dessus avec un fusil à tranquillisant ( pour éléphants ) et se retrouve enfermé dans une communauté amish particulièrement orthodoxe.
Et ce que Nakou m'a honteusement filé surtout la dernière :
Ted Dibiase l'infâme poltron a écrit:
DiBiase s'empare des pouvoirs de Seth on ne sait pas trop comment et ce dernier doit maintenant jouer le guide touristique d'un musée égyptien pour la lowcard de la WFA (les Super Eric/Hurricane/Axel/ Steamboat et compagnie). Note que si ca te branche celle là on peut la faire à deux, avec une partie sur DiBiase qui fait joujou avec ses pouvoirs.
Seth est contraint d'obéir à DiBiase et de passer une journée shopping avec les Bellas pour s'eexcuser de leur avoir fait du mal. En effet, DiBiase a mis la main sur des artefacts égyptiens très précieux et menace de les transformer en tirelires.
Sympathiser avec son BFF CM Punk ? Mister Green
PS : ceci est un message à caractère informatif (et un peu pour donner envie aussi ^^' )
PS 2 : chouette affiche et chouette résumé !
PS 3 : Salauds les Warlords n'ont pas de match !
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WFA:
Seth Rollins, 1*IC Champ', 2*WHChamp', Longest WHC in History 414 Days FOTY 2012 FOTY 2013 Lady Britani Knight (W George) 4*Divas Champ' Divas of The Year 2013 Silas Young, 1*Light Champion Ex Erick Rowan, 1*Tag Team Champ' Ex Richie Steamboat, 1*Tag Team Champ' Ex The Miz 1*Tag Team Champion, 1*WHChamp' ! Co-micro d'or as Miz with ECF' as Kane in Freakin'Awesome (2010) and Micro d'or as Miz (2011) and Micro d'or as Seth Rollins (2012,14) and Micro d'Or as Rollins/Knight/Steamboat (2013) Ex Sting Longest NFW Champ' and Kurt Angle last UHW Champ'
HeelManiac Champion
Messages : 2638 Age : 33 Localisation : Chez ta soeur. Humeur : Heelesque
Mini Promo Bonus pour Richie Steamboat en entrant surprise au Rumble !
(ps : cette promo-ci a été rédigée en avance vu qu'elle est pas pour un de mes lutteurs actifs et que je savais que je serai trop juste pour la faire en même temps que celles de mes lutteurs ^^' )
Quand le monde du catch est en danger... quand l'oppression est partout... un homme revient des ténèbres de la nuit pour rétablir l'équilibre. Cet homme c'est...
Ouais bon... même si Gbacca a été manager de Sting à la NFW (dont il a été le champion au plus long règne d'ailleurs) la WWE a les droits pour un retour de Sting. Donc...
Quand le monde du catch est en danger, quand l'oppression est partout... un homme revient des ténèbres de la nuit pour rétablir l'équilibre. Cet homme c'est...
Richie Steamboat !
***
" Boom "
" Au secours Chérie ! Au secours je suis tombé ! Aaaaaah "
Kaitlyn allume la lumière, Richie vient de tomber du lit.
" Bon sang... tu ne tiens même pas en équilibre au bord du lit, peste Kaitlyn comment tu veux sauver la WFA...
Mais... je ne veux pas sauver la WFA, répond Richie, surtout si elle est dans les ténèbres de la nuit. J'ai peur du noir.
Les lumières sont toujours allumées là bas, assure la jeune femme.
Ah ouais ?! Et pourquoi John Morrison il voudrait construire une cité de lumière s'il y avait toujours de l'électricité ?! Demande le Silly One à sa femme.
C'est une métaphore...
...
Ca veut pas dire ce que ça dit...
Comme quand tu me dis " Richie on va faire l'amour " ? A chaque fois il y a un déluge de sueur, de pleurs et de...
...
J'ai dit une connerie ? S'interroge Richie.
Evidemment, répond Kaitlyn. On en reparlera demain. Tu es encore plus con quand tu n'as pas tes quinze heures de sommeil.
Une fois j'me suis couché à minuit dix bonjour comment j'étais fatigué après !
Tais-toi et dors Richie.
Le lendemain, 13h65 du matin
" Voilà ton adversaire Richie le Gang ! Explique Kaitlyn devant un tableau noir où sont affichés les portraits de tous les membres du Gang, y compris ceux qui ne sont pas des lutteurs. Tu auras des alliés potentiel, lui, lui et lui.
Paulo il est méchant ? Demande Steamboat avec le ton parfaitement débile d'un type qui n'a rien compris.
Oui il est méchant...
Il est où Heath ? J'aimais bien ses bonbons. Je pouvais en donner à Skip. D'ailleurs il est où Skip ?
Heath s'est fait virer à cause de Paulo...
Han mais c'est pas gentil ce qu'a fait Paulo. A mon avis il a pas dû le faire exprès ".
Après un facepalm monumental, Kaitlyn remontre sur un rétro projecteur le match entre Slater et Dibiase et le moment de la trahison de Paul.
" Il est comment Paul ? Demande Kaitlyn.
Il est méchant !
Bien...
Donc, voici la liste de tes alliés potentiels, reprend Kaitlyn.
Je croyais que tu m'avais dit que Brian c'était mon ennemi, s'étonne Richie.
C'est parce qu'il avait un match contre toi à Wrestlemania, affirme Kaitlyn.
J'avais un match à Wrestlemania ?
Une nouvelle vidéo projection plus tard...
C'est qui le type qui est pas resté jusqu'au compte de trois et qui célèbre comme un crétin ? Demande Richie.
Une séance devant le miroir, plus une pause "glaçon sur la tête pour faire refroidir le cerveau " plus tard...
Kaitlyn est devant Richie qui est assis sur une chaise. Elle tient différents portraits qu'elle cache pour le moment à la vue de son mari.
" Je dois deviner ce que c'est en avance ? Demande Richie. Comme le gamin dans Star Wars ? C'est où d'ailleurs Star Wars ?
C'est ça tu dois deviner en avance... soupire Kaitlyn visiblement lasse. (Seule les prouesses sexuelles de Richie grâce à l'hypnose maintiennent le mariage )
Un carton ! Déclare alors Richie fier de lui.
C'est ça... bon maintenant tu me dis si le visage de celui que je te montre est un méchant, un gentil ou Richie.
J'ai compris !
T'es sûr ?
Mais oui je ne suis pas con quand même " !
Kaitlyn ne répond pas et commence le test. Elle montre un portrait de Ted Dibiase Jr.
" Méchant ".
Un portrait de DH Smith.
" Gentil ".
Randy Orton
" Méchant ".
Stéphanie McMahon
" Salope.
" Bien joué Richie, il y avait un piège et tu l'as déjoué ", répond Kaitlyn avec le sourire.
Brian Kendrick
" Gentil ".
Brock Lesnar
" Méchant ".
Paul de Burchill
" Gen... méchant ! C'est un méchant " !
Seth Rollins
" Pas approché ".
John Morrison
" Pas aller en soirée avec ".
Ted Dibiase Jr (oui à nouveau )
" Méchant " !
Richie Steamboat
" Richie " !
Ricky Steamboat
" Richie en plus vieux " !
Kaitlyn arrête la phase de test.
" Bon sang... mais tu m'as l'air prêt ! C'est incroyable ! Je n'aurais jamais cru ça... j'ai contacté Vince... il m'a dit, en riant et je n'ai pas très bien compris pourquoi, qu'il était d'accord pour que tu fasses un retour triomphal au Royal Rumble ! Tu seras le héros de la lutte contre le Gang ! Tu veux réussir là où Trent a échoué ! C'est génial !
Kait... j'ai une question...
Non, non, plus de questions ! Ton cerveau est au maximum d'infos, on n'en rajoutera pas ! Interdiction de faire quoi que ce soit jusqu'au Royal Rumble, je te nourrirai, je te laverai, je ferai tout, toi tu te contenteras de rester dans ce berceau géant que j'ai aménagé pour toi. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu pleures ".
Royal Rumble, l'entrant numéro 30 va être dévoilé... le thème song de Richie Steamboat résonne dans l'aréna (pas Tina hein, ce serait sale sinon). Le sauveur est là. Le public l'accueille sous les hourras ! Le silly one est de retour ! Et il est tellement con que le Gang ne pourra pas l'atteindre ! Tout le monde le sait !
Richie est le long de la rampe... il reste une dizaine de superstars dans le ring... il a une seule question en tête... " C'est quoi un Royal Rumble " ?
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Seth Rollins, 1*IC Champ', 2*WHChamp', Longest WHC in History 414 Days FOTY 2012 FOTY 2013 Lady Britani Knight (W George) 4*Divas Champ' Divas of The Year 2013 Silas Young, 1*Light Champion Ex Erick Rowan, 1*Tag Team Champ' Ex Richie Steamboat, 1*Tag Team Champ' Ex The Miz 1*Tag Team Champion, 1*WHChamp' ! Co-micro d'or as Miz with ECF' as Kane in Freakin'Awesome (2010) and Micro d'or as Miz (2011) and Micro d'or as Seth Rollins (2012,14) and Micro d'Or as Rollins/Knight/Steamboat (2013) Ex Sting Longest NFW Champ' and Kurt Angle last UHW Champ'
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Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Mer 10 Déc - 10:03
Du coup, Gbacca, tu souhaites que Steamboat remplace Rollins ou Rowan? Refléchis bien!
Gbacca Luttologue bedonnant
Messages : 13096 Age : 39 Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Mer 10 Déc - 12:25
Ils sont dans le Rumble Match ?!
Mais pas Britani ! LA plus grande knockout de cette fédération, triple championne, toussa ! C'eM'st une honte
(M'enfin je pense que Britani aurait limite plus de chance de gagner que mes deux lutteurs de toute façon, l'un est en équipe, l'autre aura peut-être encore une ceinture, ou viendra de la perdre, donc j'pense pas qu'ils soient dans les favoris au Rumble )
Mettons il remplace Dibiase
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Godot Hall Of Famer
Messages : 4752 Age : 34 Localisation : Dans le TARDIS.
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Mer 10 Déc - 13:26
Promo Brock Lesnar
Mais que se passe t-il ?! Un officiel de la WFA est balancé en dehors du vestiaire avec une trace de sang sur le front... Sur la porte est indiqué '' The Gang '', Mais quel membre du Gang est concerné ? C'est le champion du monde Brock Lesnar ! Avec un Hamburger à la main...
Lesnar : Espèce de con ! Tu crois que je ne l'ai pas remarqué peut-être ?! J'avais demandé de la mayonnaise, de la putain de mayo et tu me rapportes de la moutarde ?! Tu bosses pour ce flic de mes deux c'est ça ? Ecoutes moi gamin, ici t'es pas à une signature d'autographe c'est MA loge ! Si tu veux voir tes idoles merdiques tu t'es trompé de porte, alors casses toi avant que je te massacre réellement...
Le pauvre officiel ne perd pas une seule seconde et fuit rapidement.
Dibiase : Tu devrais vraiment essayer la moutarde brocki.
Lesnar : M'appelles pas comme ça...
Dibiase (d'un air amusé) : Ah oui c'est vrai, j'oubliais que depuis qu'il a remporté le titre mondial, Monsieur se prend pour un prince.
Lesnar (avec un large sourire) : Rappelles moi le résultat de ton match contre Daniel Bryan ? Hein je n'entend pas ! Tu n'as pas été foutu de battre un gringalet d'une soixantaine de kilo et tu la ramène ?! Je commence à croire que tu es le maillon faible de l'équipe. Reprend toi, car le Gang n'apprécie que très peu les perdants.
Dibiase : Hahaha! Je te jure j'en ai fait jusque dans mon froc Krusty Le Clown !
Lesnar : Et ton titre, qu'est-ce que t'en a fait... Ah oui tu l'as perdu ! Désolé tes combats sont si intéressants que j'en oublie des choses... Maintenant si tu le veux bien Teddy, j'ai un combat à préparer alors à plus tard!
Ted Dibiase s'apprête à quitter les lieux, mais avant de partir, il s'arrête devant Brock Lesnar le regarde un instant dans les yeux pour finir par lui prendre son hambourger et partir avec...
Lesnar : Tu me dois un hamburger à la mayo Ted ! Bon maintenant qu'il est parti, je vais pouvoir préparer mon match contre le flic qui pense avoir tout le peuple derrière lui. Alors qu'en réalité, les fans n'ont rien à voir avec ça, c'est entre lui et le Gang... J'ai l'impression que nos derniers matchs nous opposant n'ont pas suffit, je vais devoir lui en faire découvrir plus... Il ne se doute pas qu'un match contre moi est une stipulation bien plus terrible qu'un Ladder match ou qu'un hardcore match ! Si tu aimes jouer Bobby, j'ai un petit jeu à démarrer contre toi, je ne suis pas sur qu'il y en ait deux qui en sorte indemne, mais tu ne risques vraiment pas de comprendre ce qui va t'arriver !
Quelqu'un semble toquer à la porte de Brock Lesnar, ce dernier pense alors qu'il s'agit de Ted Dibiase mais NON! C'est Bobby Roode, l'inspecteur de la WFA ! L'inspecteur se jette sur le champion du monde et le surprend directement avec une violente droite et un poing américain. Brock Lesnar chute près d'un tas de barres en fer et de caisses. Roode enchaîne les coups de poings rageurs directement dans le flan de son pire ennemi. Brock ne peut que subir l'agression inattendue de son prochain adversaire ! Un agent de police qui accompagné Bobby Roode lui demande d'en rester là pour pouvoir interroger le champion mais la seule réponse qu'il obtient en retour est un vent. Bobby se relève et se saisit d'une des barres en fer présente aux alentours. Il ne va quand même l'utiliser face au plus dominant des champions du monde l'histoire ? Et bien si ! Il frappe une première fois son ennemi au niveau du bras ! Il ne semble pas encore satisfait, alors il réitère l'attaque une première fois, puis une deuxième fois, une troisième fois, et ainsi de suite sur plusieurs parties du corps bien musculeux de sa victime désignée ! Tout ce qui est audible son les cris de rage de Roode et le bruit des coups ! Il finit par laisser tomber l'arme avec laquelle il a attaqué sa bête noire. Mais c'est pour mieux assaillir de coups de pied et de coups de genou son belligérant. L'ancien '' partenaire '' de Mickie James se saisit de Brock Lesnar pour mieux le balancer vers le mur le plus proche, mur qui était parsemé de chaises en attente. L'impact du corps imposant du champion sur ces chaises résonne dans les backstages ! Mais Brock Lesnar se relève après avoir craché du sang, incroyable ! Il surprend même Bobby Roode en se jetant subitement sur lui comme s'il n'avait subi aucune attaque juste avant ! Les deux hommes entament un bref échange de coup de poings remporté, non sans difficulté par Lesnar qui multiplie les coups sur son adversaire. Il soulève Bobby Roode au niveau des hanches et le balance sauvagement sur la télé 4k de Ted Dibiase se trouvant à proximité ! Et Lesnar réitère l'opération une nouvelle fois ! Bobby Roode n'est plus que l'ombre de lui-même, gisant au sol. Brock se saisit de lui et le met sans grande difficulté sur ses épaules. Il s'approche de caisse traînant dans le vestiaire et balance son opposant dessus avec un F-5 ! Brock prend ensuite quelques secondes pour reprendre son souffle et se dirige calmement vers Bobby pour le relever, il s'apprête à lui donner de nouvelles droites mais coup de taser du policier qui accompagner l'inspecteur Roode ! Lesnar chute à terre et ne semble plus en mesure de pouvoir faire quoi que ce soit ! Pendant ce temps, Bobby revînt à lui.
Roode : Salut Brock ! Je suis ici pour t'interroger mais ne t'en fait pas, je te promets que lors de notre prochain match, le sang coulera de ton front jusqu'à en atteindre tes parties génitales ! (se tourne vers l'agent) Allez, embarquez le champion ou vous savez pour que je puisse l'interroger !
Nous retrouvons maintenant Brock Lesnar attaché sur une chaise. Ce dernier revient peu à peu à lui. Il se rend compte qu'il ne peut se défaire des chaînes et qu'il se trouve dans une salle lugubre. En face de lui, se trouve l'inspecteur Roode prêt à l'interroger.
Roode : Tic-Tac. L'horloge tourne. Les aiguilles avancent dangereusement vers l'heure fatidique. Tic-Tac. Le son des aiguilles est régulier. Ce son qui vous résonne jusqu'au plus profond de votre âme. Tic-Tac. L'heure avance. La vérité progresse à grande vitesse. Tic-Tac. Bientôt plus personne ne pourra l'arrêter. Tout sera fini. Tic-Tac. Ce n'est plus qu'une question de temps. Un temps où une personne ne sera plus. Tic-Tac. Bobby Roode parviendra très bientôt à mettre fin définitivement au Gang. La justice à la place du monstre des ténèbres. Tic-Tac. Bientôt. Car l'inspecteur progresse dans sa quête. Il progresse à grande vitesse. Il a quasiment totalement réussi à réunir toutes les preuves nécessaires. Le Gang sera très bientôt emporté par une étoile sombre dans les tréfonds du monde. Vers l'oubli. Vers les ténèbres. Un euphémisme pour une étoile, vous ne trouvez-pas Monsieur le champion du monde ? Une étoile est sensée briller. Une étoile est sensée apporter de la lumière au monde, aux hommes si faibles et si corrompus. Mais le Gang n'est pas comme ça. Le Gang n'a emmené qu'une noirceur du noir le plus sombre que le monde ai jamais connu. Une noirceur d'un autre temps. Le temps des guerres, des destructions. Je suis en train de faire imploser le Gang, qui ne sera bientôt plus que de l'histoire ancienne. Ce dont je suis certain, c'est que l'étoile noire est en train de disparaître, tout comme tous les membres qui la compose. Mais pour l'instant, le Gang est toujours là. Les dernières preuves étant, je l'avoue, très bien cachés. Alors un certain Brock Lesnar pourrait m'aider à réunir toutes ces fameuses preuves pouvant faire tomber une bonne fois pour toute le Gang. Pour le bien de la WFA. Pour le bien de tous. Pour le bien du monde. Pour le bien de l'humanité. Mais attention, l'horloge tourne. Le temps est bientôt écoulé. Tic-Tac. M'aider dans mon enquête est ta seule chance Brock d'éviter la prison ET mes coups.
Lesnar est maintenant totalement revenu à lui, il tourne la tête pour observer les lieux, il s'aperçoit qu'il se trouve dans une très grande salle. On y entend un bruit infernal. Le bruit des horloges. Le bruit de plusieurs horloges. Il y en a au moins une cinquantaine répartie sur les quatre murs de la salle. Mais Lesnar ne réagit pas. Il reste toujours stoïque. Concernant Bobby Roode, les bruits ne semblent pas le déranger. Il semble pensif, assis sur sa chaise. Lesnar, lui, part dans un rire démoniaque, qui peine à être couvert par le bruit incessant des tic-tac des horloges. A côté de l'inspecteur sont disposés des outils de torture. Des couteaux. Un fouet. Une batte avec barbelé. Que compte faire l'inspecteur de tout ces objets ? Compte t-il frapper Lesnar ? Certainement. Roode se lève. Il fait quelques pas. Il tourne autour de Lesnar, toujours immobile. Il frappe alors soudainement Lesnar. Au visage. A l'abdomen. Au dos. Partout. Mais très vite Lesnar repart dans un rire démoniaque et moqueur.
Lesnar : Tu es tellement pathétique ! Laisses-moi rire ! Hahahhahaha… pourquoi me frappes-tu ? Tu penses vraiment que cela va me pousser à te révéler quoi que ce soit ? Tu crois pouvoir mettre un terme au Gang de cette façon ? Tu le penses vraiment ? Toi, le si malin, le si ingénieux inspecteur ?! Ce même inspecteur qui a enchaîné les bourdes ces derniers mois ? Mais tu te trompes lourdement Bobby ! Réfléchis une minute, pourquoi, mais vraiment, pourquoi le Gang quitterait-il la WFA ? On a réussi à la pénétrer, on a réussi à l'avoir au moment où cette fédé était la plus faible. Mais détrompes-toi, nous par contre, on n'est pas faible. Loin de là. On a juste profité du fait que les instances de la WFA étaient faibles pour se l'approprier et y faire notre loi. Y imposer notre vision du catch ! Nous sommes puissant. Bien plus que tu ne pourrais l'imaginer. Le fait que tu ai enchaîné autant de bourde montre que tu es en dessous de notre puissance, en dessous de notre intelligence, en dessous de notre pouvoir ! Nous sommes au-delà de toi, d'ailleurs j'en ai plus qu'assez de tes plaintes, de tes discours mégalomanes. Il faut que tout cela cesse ! Il ne doit en rester qu'un de nous deux. Ce sera toi ou moi. Ce qui est dommage dans tout cela, c'est que tu aurais été parfait dans le rôle d'Hunico. Car même si cela me fait mal de l'admettre, il y a quand même une chose en toi de spéciale. D'effrayante quelque part. Tu es parvenu à survivre alors qu'on s'est affronté plusieurs fois, je te félicite pour cette performance. Mais j'ai rapidement arrêté de réfléchir à cette idée. Nous n'avons pas le même but. Le Gang cherche à aider la WFA tandis que toi tu veux te servir de la fédé pour arriver au sommet du catch mondial. Comment pourrait-on s'allier ? Je me maudis même d'avoir ne serait-ce qu'une seconde penser à cette idée débile. Enfin bref passons à notre prochain match en Pay Per View, alors oui, tu vas me dire que tu m'as déjà battu par le passé. Alors je te répondrai que ce n'était qu'un coup de chance, j'ai juste eu un moment d'égarement. Et tu en a profité tel le charognard que tu es. Mais cette fois-ci ce n'est pas la même stipulation. C'est un Handicape Match, et tout le monde sais que Mickie James te hais au plus haut point. Elle n'hésitera pas à te faire mal, physiquement cette fois-ci ! Et son partenaire est un destructeur. Il n'hésite pas à faire mal, à détruire toutes les parties du corps de son adversaire. Son F-5 est dévastateur, bien plus que le Roode Bomb. Tu veux des révélations Bobby ? Tu veux savoir ce qui fait la différence entre toi et moi ? En plus de l'écart physique, j'ai la soif de vaincre, la soif de détruire. J'en veux toujours plus. Je souhaite détruire encore et encore, et c'est exactement ce qu'il va se passer avec toi lors du Royal Rumble ! Je vais te détruire, miettes par miettes, bout par bout, membre par membre ! Tu viens de faire une terrible erreur, une de plus ! Et crois moi, il ne vaut mieux pas mettre Brock Lesnar en colère ! Si Lesnar est en colère, alors il devient une tornade, un torrent de haine et de destruction ! Il veut massacrer Roode lentement, pour bien qu'il souffre, pour bien qu'il regrette d'avoir osé l'avoir enchaîné sur cette chaise ! Au Royal Rumble, je vais te forcer à manger avec plaisir sûrement pas, mais je vais te forcer à goûter à la défaite. Je vais t'imposer mes règles, je n'aurais aucune limite, je n'hésiterais pas à t'écraser comme un vulgaire Axel. Et tu ne pourras rien y changer Bobby, tu vas perdre encore une fois contre le Gang, comme le mois dernier, comme il y a six mois, tu vas encore perdre ! Tu veux que je le répète ? Tu vas enco...
Bobby Roode semble perdre ses nerfs et frappe le champion avec la batte.
Roode : Tais toi… tais toi… TAIS TOI ! Tu ne sais pas ce que tu racontes … tu n'es qu'un imbécile ! J'en ai plus que marre de t'entendre me dénigrer… de t'écouter dénigrer toute la WFA … tu ne sers à rien dans ce monde ! Mais quel est ton but ? Que souhaites-tu faire en prenant le contrôle de la WFA ? Tu es là depuis des semaines, des mois, mais tu n'as toujours pas révélé tes motivations, je ne parle pas de celle du Gang mais des tiennes personnellement. Mais c'est peut-être que tu n'en as pas… tu es trop pathétique pour avoir un but ! Tu dis avoir pensé à une alliance entre nous, comment aurais-je pu penser m'allier avec un être sans but comme toi ? C'est impensable pour moi, Je vais réussir tôt ou tard à te faire disparaître. Mickie James ou pas, cela ne change rien au fait que tu es un adversaire que j'ai déjà battu par le passé. Et cela va se rééditer, car tout le monde sait que je peux te battre. Tu dis vouloir me faire manger une défaite. Ne t'en fais pas pour moi, je déteste la défaite. Tu dis avoir faim de destruction et de victoire ? Eh bien mon pauvre, tu ne seras pas rassasié car au Royal Rumble, tu vas goûter au goût de la défaite. Le Gang est bientôt de l'histoire ancienne, de plus en plus de catcheur sont contre vous. On va vous briser les vertèbres, vous serez impuissant face à la folie dévastatrice des autres catcheurs de la WFA, qui eux souhaitent vraiment sauver cette fédération ! Et ne pourras l'empêcher, ni même Vince McMahon ! Vous serez tous impuissants face à notre volonté de JUSTICE !
Bobby Roode frappe très brutalement le corps de Brock Lesnar avec tout les objets : la batte barbelée, le fouet, la matraque… Il fait cela pendant de très longues minutes. Lesnar ne réagit pas.
Roode : Je te laisse une toute dernière chance de passer aux aveux pour sauver ta carrière !
Brock leva sa tête vers l'inspecteur et lui cracha dessus ! Bobby s'énerva mais sa colère ne lui permis pas de s'apercevoir que Brock était sur le point de se défaire des chaînes le retenant. C'est fait, Brock est libre ! C'est la stupeur pour l'inspecteur qui ne s'attendait surtout pas à ça. Lesnar se jeta sur Roode et déversa ses droites de plus en plus violente. Il frappe ensuite l'inspecteur avec la batte de très nombreuses fois. Lesnar lève maintenant le regard vers la caméra qui filmait l'interrogatoire. Ses yeux sont rouges de rage. Il arracha la caméra du mur. L'image se coupe sur ses terribles images.
Les deux hommes seront ils présents au Royal Rumble ? Si oui, dans quel état ? Quelle fut la dernière recherche google de Brock Lesnar ? Les réponses au Royal Rumble !
TheStraightedge17 Grand Slam Champion
Messages : 3093 Age : 31 Localisation : Denver, Colorado. Humeur : Franklin, Michael ou Trevor ?
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Mer 10 Déc - 14:33
Promo Hunico :
Les Huit Travaux du GANG :
Prologue : Dans la vie, il y a certaines choses qui ne s'achètent pas. Pour tout le reste, il y a le GANG.
Ces évènements ont lieu une semaine après Destination-X, durant la pause post-PPV.
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1. Un boulot pour John Rowland, et encore.
Ça commence comme une belle après-midi de soleil. La brise est parfaite, la tequila et le rhum coulent à flot. Les petits seins fermes et enivrants des Bella Twins rebondissent dans les airs et offrent un récital presque poétique, comme une symphonie du beau sans parole. Lunettes Ralph Lauren fièrement positionnées sur son visage, Ted Dibiase Jr se délecte de cette poésie du mouvement, courant derrière les deux jumelles un pistolet à eau à la main. De petites gouttes ruissellent sur les hanches de Nikki, qui se retourne brusquement. Hilare, elle murmure quelque chose à l’oreille de son champion Intercontinental, avant de prendre sa sœur par surprise, la plaquant alors dans les airs. Les deux jeunes femmes s’écroulent, tombent rapidement dans la piscine du fortuné, lui suppliant très vite de le rejoindre. A quelques mètres, Paul De Burchill se concentre. Un filet de sueur parcourt son front, qu’il sèche d’un revers de main. Son expression est hésitante, incertaine. Il prend une profonde respiration, le regard se perdant entre les branches d’un arbre, et devine son compère Randy Orton se diriger vers lui. Son cœur s’accélère. Il se positionne face à son leader, les mains en avant, comme pour calmer son frère d’arme. Le temps semble s’arrêter le temps d’un instant, un instant passif, agressif, où le silence déchirant de cette magnifique journée trouble encore plus Burchill que la démarche de son comparse.
Randy Orton : Alors ?
Paul De Burchill : Je suis désolé, mon pote. C’est terminé.
Randy Orton : J’espère que tu plaisantes. Tu vois tous ces gens, là-bas ? Ils te font confiance. Ce sont des gens qui comptent sur toi, Paul. Ne me dis pas ce que je ne veux pas entendre.
Paul De Burchill : Crois bien que j’ai su me montrer… persuasif. Je lui ai même clairement suggéré de vérifier ses comptes et son stock une deuxième fois. Une troisième fois. Mais… c’était déjà trop tard…
Randy Orton : Alors…
Paul De Burchill : C’est exact, Randy. On n’aura pas de merguez cette fois-ci.
Randy Orton : (…)
Paul De Burchill : (…)
Dans un dernier moment de doute, les deux hommes se défient, puis s’esclaffent, accolade franche et virile comme seul épilogue. Un putain de barbecue, c’était ça l’idée. De Burchill, ses braises et son bacon recevant plusieurs membres du GANG et autre populace bourgeoise dans la résidence secondaire de Ted Dibiase Jr, paradis perdu dans l’ouest de la Louisiane. Et après les évènements de Destination X, la famille s’était drôlement agrandie. Mickie James sur les genoux de Vincent Kennedy McMahon, Brock Lesnar dépoussiérant une vieille version de UFC Undisputed 2010 avec quelques amis du groupe, Cesaro profitant des joies d’une relation torride avec miss McMahon, à l’étage… et lui. Hunico. Héritier Jarhead perdu au milieu de nulle part, débardeur blanc et jean Levi’s sur la peau. Le champion Intercontinental lui-même lui avait proposé de venir se joindre à eux, sans donner la moindre explication. 14h20 à sa montre, et le mexicain n’a toujours pas de réponse. Il se contente d’attendre sur un sofa, à l’écart du groupe, sirotant un tequila sunrise bien mérité. Les cinq milles dollars de son boss lui avait fait du bien. A vrai dire, c’était trois fois plus que ses anciennes payes en Irak. Et là, il pouvait rejoindre sa femme et ses gosses tous les soirs, ou presque, pour les prendre dans ses bras, les embrasser, lavant le peu d’estime qu’il pouvait encore avoir pour lui-même. En y repensant, un homme est toujours face à de nombreux choix. Et dans la vie les choix qu’on fait sont rarement parfaits. La guerre, le désert, la Louisiane, Dibiase, la WFA. Plus ou moins la même chose. L’homme décide de signer un contrat, parce qu’il veut se rendre utile. Il veut sauver ce monde, ou les siens, en faire quelque chose de meilleur. Mais une fois ce contrat signé il ne choisira plus le moment où il pourra dormir, souffler, baiser ou se battre. Ces décisions seront prises à sa place, il fera partie de quelque chose de plus grand que lui. Enfin, tout dépend des travaux qu’on lui donne. Et dans l’esprit d’Hunico, là, en ce moment, son intuition lui dit que ce n’est pas aujourd’hui qu’il ramassera son plus gros chèque. Il perd son temps, paumé en Louisiane alors qu’il pourrait emmener ses filles à l’école, les voir grandir, apprendre, s’émerveiller. Mais une vie comme ça serait trop facile, n’est-ce pas ? Toujours agglutinés dans la piscine, les Bella font frémir leur adorable poitrine au nez du champion Intercontinental, qui, tournant subitement la tête en direction de sa villa, devine Hunico allongé sur un transat, seul. « Donnez-moi une minute, mesdames », leur balance-t-il en enfilant une serviette. « Mon Poolman est arrivé ». Il faut néanmoins une bonne dizaine de minutes a Theodore pour prêter attention à l’ANCIEN champion Intercontinental. Comme quoi, tout est relatif… Sourire aux lèvres, comme à son habitude, regard toujours aussi dégradant, il fonce vers sa chambre et fouille l’un de ses placards. Ce qu’il en sort n’est pas anodin. Dibiase s’approche tranquillement du mexicain, lui fait signe de se lever. Celui-ci n’en fait rien.
Ted Dibiase : Comment ça va, amigo ?
Hunico : Vete a la mierda, estafa cabeza.
Ted Dibiase : Ah… Bon… Désolé, j’ai fait « fortune » en LV2, je comprends pas c’que tu dis. Excuse-moi pour le retard, il fallait que j’aille chercher mon titre Intercontinental pour le montrer à mes agents. Oh c’est pas grand-chose, tu sais, juste des gens plein aux as. Pas forcément les plus intéressants. Je vais même te confier un petit secret rien que pour toi, gamin. Ça m’arrive de vouloir changer de vie. De me dire… j’aimerais être comme toi. Pauvre, dans le besoin, implorant les dieux de m’aider à comprendre ton Amérique, l’Amérique d’en bas, moi qui ne connais que des ministres, des acteurs, des écrivains beaux et charismatiques… C’est pas toujours facile.
Hunico : Putain… Qu’est-ce que tu veux, mec ?
Ted Dibiase : Ce que je veux ? Ce que je voudrais tu veux dire ? Par où commencer… J’aimerai pouvoir débarquer chez monsieur tout le monde, moi qui ne suis pas n’importe qui. Comme je n’ai que des préjugés, j’échangerais même mon costume Ralph Lauren contre un vulgaire short de bain et un T-Shirt des Girondins de Bordeaux pour ça ! Je laisserais pour la première fois s’exprimer en moi mes attributs les plus primaires. On boirait du rhum, on rirait, on chanterait, on dégueulerait… On se raconterait des blagues sur la teub des africains, l’intellect des blondes avant de pisser sur le gâteau d’anniversaire de la seule gonzesse potable de la soirée, hurlant vouloir déglinguer tout l’état… J’en arriverais même à glisser une petite quenelle au DJ, lui quémandant de passer du Patrick Sébastien sans sommation… Et me voilà qui entamerait une chenille avec des amis rugbymen tous aussi bourrus les uns que les autres. J’adorerais ça !
Hunico : Hum… tu me fais vraiment perdre mon temps. Allez, à la prochaine, amigo.
Ted Dibiase : Reste là, Jorge. C’est un ordre.
Hunico (se retourne, se rapprochant nez à nez de son adversaire) : Un ordre ?
Ted Dibiase (recule en ricanant) : Disons une requête. Parce que, vois-tu, je ne pourrais jamais faire ça. Je suis riche, champion, important. Les gens attendent de moi quelque chose de plus grand, de plus fort. Et même si je rêverais de m’accoquiner avec une bande de consanguins pour être normal le temps d’une soirée, je ne peux pas. C’est là que j’ai besoin de toi. Je reçois des invités très importants ce soir, alors je veux que tu lustres mon titre Intercontinental avant leur arrivée. Ce n’est qu’une bricole, mais ça fait toujours plaisir d’avoir plus d’or autour de mes hanches que sur les oreilles de leurs tapineuses.
Hunico : Tu veux dire, MON titre Intercontinental ?
Ted Dibiase : Hum, ouais. C’est ça, et pourquoi pas un titre Tiers-Monde pendant qu’on y est ? Tu devrais me remercier d’avoir racheté ta breloque pour cinq milles dollars. Il aurait pu tomber entre les mains d’un tortionnaire russe. Allez, fais pas la tête, je suis sûr que t’as plein d’autres qualités.
Hunico : (…)
Ted Dibiase : Bon je vais prendre ça pour un oui. Ensuite, j’aurais besoin que tu me tailles un peu les mauvaises herbes.
Hunico : Qu… Que ?
Ted Dibiase : Putain je pensais que vous étiez né pour ça non, vous les mexicains ? Du jardinage quoi ! La réception se fera de nuit, en extérieur. Je veux que le jardin soit impeccable avant 18h. Au boulot.
Hunico : Quoi ?? Va te faire foutre, hombre. Je me tire d’ici !
Ted Dibiase : 20000 dollars cash, et les deux premiers trimestres de tes gamines. Je sais pas si c’est le beau temps où le cul des Bella, mais je m’en sens d’humeur généreuse.
Hunico : Tu m’as regardé, je t’emmerde, bite en ferraille. T’as plus de chances de t’en prendre une dans la gueule, et les rosiers c’est moi qui vais te les foutre directamente en tu culo, pendejo !
Ted Dibiase : Haha, j’aime ça. Belle bravoure. Mais j’ai plus de respect pour mes pétunias. Les meufs adorent, tu vois ce que je veux dire ? Non, bien sûr que non… 25000. Ta fierté vaut plus que tes gosses ?
Hunico : (…)
Ted Dibiase : C’est bien ce qui me semblait.
Hunico : Cuando esto termine, te encontraré y te mataré, hijo de puta.
Ted Dibiase : C’est ça, si tu veux… La tondeuse est là-bas. Merde, j’ai bien fais de pas faire médecin sans frontière moi, putain…
Ça lui en perce un deuxième, mais il finit par agripper la tondeuse, comme Dibiase lui demande. Une pression. Puis une autre, et encore une nouvelle. La machine démarre enfin. Les salopes du champion actuel ricanent et se foutent de sa gueule, il en a rien à foutre. Les heures défilent, il a le mérite de faire fantasmer les passantes, dans la rue. Le mythe du beau jardinier, c’est quand même scandaleux. Un léger coup d’œil dans les airs lui fait remarquer Stephanie McMahon, prise contre la fenêtre d’une chambre par Randy Orton, cette fois. Si seulement ça pouvait créer un semblant de bordel au sein du groupe… Tu parles, s’imagine bien Hunico en terminant le tour de la piscine, à tous les coups, ils comparent déjà la taille de leur queue. Autant gueuler dans le vide. 25000 dollars, c’est pas négligeable. Mais bordel, allez pas lui dire que raser de l’herbe rapporte plus que faire ses classes avec les Marines des Etats-Unis. Faut croire que chez Dibiase Jr, tout s’achète.
Bientôt 18h, le Jarhead est en avance sur l’horaire. Les marques du soleil sont visibles sur sa peau, brulante et terne. Il essuie la sueur perlant sur sa poitrine avec son débardeur, quand une immense paluche vient se poser sur son épaule. Il en faudrait moins que ça pour que ce type s’en prenne une dans la gueule. Réfléchis, pendejo ! 25000 balles… Et peut-être un peu plus.
Brock Lesnar : Alors c’est toi le connard qui veut envoyer ses mômes à la fac ? Putain, t’es pas la moitié d’un abruti… On se voit bientôt, mon pote. J’aurais un truc pour toi.
Et il aurait un truc pour lui.
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2. La traque.
C’est trois jours plus tard, dans un bar miteux de la frontière mexicaine que Brock Lesnar, champion de la Wrestling French Addict, donne rendez-vous à Hunico. Un entretien suggéré par Vince, approuvé par Randall, établi par Brock. Et un dénouement qu’on laisse au mercenaire mexicain, comme toujours… Au volant de sa voiture banalisée (juste au cas où), une Declasse Sabre Turbo de 88, Jorge pousse son moteur jusqu’à ses dernières limites. Les miles défilent, et les 25000 dollars se sont vite envolés. Il y avait pas de quoi s’offrir une résidence secondaire aux Seychelles non plus, mais c’est déjà pas si mal. La revente de son ancienne poubelle pour une voiture de collection, c’était un plaisir coupable. On n’ira pas jusqu’à remercier le père Dibiase, mais une bagnole contre une dizaine de rosiers, c’était réglo. Et bien payé. Quatre heures s’écoulent… Le « Freaky Monster », repère des derniers vrais bikers qui se respectent, et des repris de justice américains ayant passé la frontière. Typiquement le genre d’endroit que le mexicain aimerait éviter. Repasser une nuit en enfer, non merci. Prudent, il gare sa voiture une centaine de mètres avant l’entrée du rade, le désert à perte de vue. Le soleil commence seulement sa descente vers le couchée, masquant à peine les 36 degrés à l’ombre. Ce bar schelingue. Une demi-douzaine de bimbos siliconés s’excitent sur des tables pour le plus grand plaisir des clients, qui après des mois de solitude sur la route se rappellent surement au bon souvenir de leurs couilles. Hunico reste figé devant trois asiatiques rués de coups, éjectés du bar et surement mal en point. Pas son problème. En avançant de quelques pas, il devine une silhouette au fond de la salle, envoyant une série de fléchettes dans un poster de Mensah X. Inutile de se demander qui peut bien être cette masse de muscle monstrueuse, caché sous un bonnet recouvert de tête de morts, s’adonnant au jeu le plus primaire de l’histoire. Surement pas l’intello de l’année. Il s’avance en sa direction quand une main lui caresse le bas ventre. Sensuelle, elle glisse lentement vers le haut, suivant les lignes de ses pectoraux en frémissant. Voilà qu’une serveuse lui fait du rentre dedans maintenant ! Jorge esquisse un sourire, lui montre sa bague de fiançailles doucement accompagné d’un « fuck » des familles. Pas de temps à perdre avec ses conneries. La jeune femme s’étonne, prend un air effronté et retourne aussi sec d’où elle vient.
Brock Lesnar (l’apercevant de sa table) : Amènes-toi, Jorge.
Hunico se retourne, son expression change. Pas un sourire, pas le moindre geste amical. Simple question de bon sens. Ravalant une nouvelle fois sa fierté, il s’exécute. Encore.
Brock Lesnar : Grouille toi, tête de nœud, j’ai pas que ça à foutre.
Hunico : (…)
Brock Lesnar : Alors. Mes potes et moi, là, on se pose tous une question importante, tu vois le genre ? Randall nous a parlé de toi, mon pote mais… t’es qui au juste ?
Joueurs de fléchettes : Hahahahaha.
Brock Lesnar : Vous marrez pas comme des cons, les mecs. C’est vrai, j’veux juste comprendre pourquoi le fils Orton estime autant ce connard d’immigré asiatique. Alors… t’es qui, au juste ?
Hunico : Moi ? Je suis le gars qui fait son boulot. Toi, tu dois être l’autre gars, non ?
Brock Lesnar : Joues pas avec moi, hombre. Tu bois quelque chose ?
Hunico : Pas ici.
Brock Lesnar : Hum… Teddy m’avait prévenu que tu ferais ta donzelle dépressive. J’vais te dire… (il crache pas terre, avale une gorgée de sa bière et continue), j’suis loin d’être aussi diplomate que mon collègue, tu me suis ? Alors suces-moi. Mais pas au sens propre, y a pas de promotion pour les enculés.
Hunico : Qu’est-ce que tu veux, Brock ?
Brock Lesnar : Tss… Se pointer ici sans prendre en verre, sans se mettre à l’aise… T’es aussi con que t’en a l’air, finalement. Très bien… C’que je veux, c’est Alberto Del Rio.
Hunico : Al… Alberto ? Pourquoi ?
Brock Lesnar : Voilà. CA c’est la bonne question. Ecoute, c’est quelque chose qui nous dépasse. T’étais pas là à l’époque, moi non plus d’ailleurs, mais Vince, Randy et Théodore, oui. La Revolucion, ça te dit rien ?
Hunico : Claro que no.
Brock Lesnar : Putain, mais tu foutais quoi de ta vie ces dix dernières années ? Tu missionnais dans une grotte ou quoi ?
Hunico : J’faisais ce que me demandais mes supérieurs. Mais les taches les plus dégueulasses, comme torturer ou buter un mec, c’était plutôt les types comme toi qui s’en occupaient. Et à eux, je leur bottais le cul. Ça, c’était la meilleure partie.
Brock Lesnar : Aaaaaah… T’as des couilles, respect... Mais… mec, quand je te dis « fais comme chez toi », oublies pas qu’ici c’est chez nous. Je pourrais t’éclater la gueule en moins de temps qu’il t’en faudrait pour t’enfiler un tacos. Et à une main.
Hunico : Alors pourquoi t’as besoin de moi, campeon ?
Brock Lesnar : Pour pas avoir à me salir les pattes. Je laisse ça aux putes immigrées.
D’un bond, Hunico se lève brusquement et attrape le champion WFA par le col de sa veste. Aussitôt, deux énormes gorilles agrippent le mexicain, avant que son adversaire ne lui assène un violent coup de boule dans le visage. Putain, il lui a presque arraché une dent, l’enfoiré. Hunico crache un filet de sang sur la table, et se rassoit, contraint et forcé, face à l’autre meneur du GANG. Drôle de manière de commencer un nouveau taf…
Brock Lesnar : Ok… Donc comme je disais, je suis un mec qui n’aime pas vraiment se salir les mimines pour rien. C’est étonnant, hein ? En 2010, la Revolucion devient l’un des clans les plus puissants de l’histoire de la lutte moderne. Alberto Del Rio, William Regal, le Big Show, Wade Barrett… et je te cite pas tous les autres abrutis, j’en aurais pour des semaines. Quand le clan a disparu du radar, Vince est resté plus ou moins proche de William Regal. Tu vois, question de business. Et d’après ce qu’on sait, ton pote, Alberto Del Rio, souhaiterait revenir au sein de la compagnie. Reformer la Revolucion. Détruire le GANG.
Hunico (sourire en coin) : C’est du Alberto dans le texte, Brock. Ça m’étonne pas de lui.
Brock Lesnar : Ouais… On se doutait que ça te ferait marrer, alors je t’ai réservé le plus poilant : on veut que tu élimines Del Rio. Définitivement.
Hunico : Que esta es… Tu veux que je le persuade de pas t’en foutre plein la gueule ? Compte pas sur moi. J’ai autre chose à foutre et ouais, j’avoue que ça me ferais bien marrer. Tu lui demanderas s’il embau…
Brock Lesnar : T’y es pas, mon grand. On veut pas que tu le fasses taire. On veut que tu l’effaces, qu’il s’étouffe en avalant ses dents. Bute moi cet enfoiré.
Hunico : Qu… En serio ?
Brock Lesnar : Regarde-moi. J’ai l’air de vouloir plaisanter ?
Hunico : …Put… Vas te faire foutre !
Brock Lesnar : Mais bordel réfléchis une minute ! T’as fait ça toute ta vie, espèce de…
Hunico (colle une droite aux deux gardes du corps de Brock, lui plaquant par la suite le visage sur la table) : Je t’ai dit d’aller te faire fou…
Brock Lesnar : Grrr… 200… Armf… milles.
Hunico : Que…
Brock Lesnar : 200… milles. On peut pas prendre le risque d’une nouvelle Revolucion. Pas maintenant. Je l’aurais bien flingué moi-même, ce baltringue, mais t’as déjà été entrainé pour ça. Il est à Los Angeles pour une affaire avec Rey Mysterio, jusque jeudi matin. Tu sais ce qu’on dit, l’ennemi de mon ennemi… J’en ai parlé à Randall, Rey ne sera pas un problème. Il serait pas foutu de mener un groupe jusqu’au Taco Bell en face de chez lui, alors devenir leader d’une révolution… Alberto, lui, c’est une menace. Haha ! Il aurait presque fini par t’appeler, le crevard. Trouve-le. Bute-le. Ramasse le fric et protège ta famille.
Hunico (le regard perdu dans le vide, relâchant peu à peu son étreinte) : Je…
Brock Lesnar (se relève) : T’as deux jours. Buter un pote, sauver sa femme et ses gosses… Ou laisser vivre un pote, causé du tort à un milliardaire, être rapatrié à Tijuana… Welcome To The Suck, Jorge. Ha ha ha. Allez ramenez-vous bande de cons, on se casse ! Putain de gardes de mes couilles…
Le restant de la nuit. C’est ce qu’il lui faut pour revenir sur Los Angeles, le souffle rugueux d’une tempête de sable s’engouffrant dans sa voiture. Alberto. Alberto, bordel ! Ses premiers coups, c’est avec lui qu’il les a montés. Avant la guerre. Avant de s’engager. Avant que tout ce qui faisait encore de lui un être humain ne disparaisse. Dans un sens, mieux vaut se trouver dans sa position. Trop de ses amis se complaisaient à survivre avec un statut de proie, de gibier, dans l’attente d’une vie qui ne changerait pas. Cette fois les règles du jeu c’est lui, qui va les fixer. Même face à un ancien camarade, l’adrénaline remonte. Traquer des types, faut le reconnaitre, il adore ça. Peu importe comment, ça fait du bien, et ça le détend. Merde, 200 milles dollars, ça fait quand même un paquet de problèmes en moins, surtout dans sa situation. Les lumières de Downtown Los Angeles se dessinent peu à peu au-delà de la route, alors que sonne déjà les coups de 14h. Une nuit entière à rouler, perdu au milieu de ses propres pensés. Il est confiant. Il sait déjà où chercher. Rey Mysterio, ancienne gloire de la WWE, et de la WFA à temps partiel. C’est sa première adresse. Ce type n’est pas vraiment une menace, comme Brock lui affirme. Mais il est proche de sa cible et ça, ça change la donne. Une petite piaule du côté de la L.A River, sympathique. En éteignant le contact, Hunico esquisse un sourire : les temps sont durs pour tout le monde… Très vite, les retrouvailles sont charmante, mais la suite plus délicate. Visiblement, Rey n’est au courant de rien. Problème. Moyennement convaincu, l’ancien champion Intercontinental persiste. Il se dirige vers le salon, où s’amuse la plus petite des filles Mysterio. S’il continue à le prendre pour un cave, Hunico va vraiment commencer à faire le méchant. Il lui fait comprendre en l’amenant tranquillement à l’extérieur, lui plaquant le visage entre le fauteuil de sa voiture et la portière. Mysterio passe aux aveux. Jorge apprécie le geste, et lui colle la portière dans le crane, juste au cas où. Sa fille était là, insistant pour un rabe de gouter. Jamais devant des gosses, sérieux… mais trop tard. Une minute plus tôt, le luchador lui indiquait non pas une adresse, mais un nom. Miguel Espinoza, l’attaché de presse d’Alberto. Une autre connaissance du Jarhead. D’après Mysterio, ce type est loyal, fiable, sans faille. Deux heures plus tard, un flingue sur la tempe et une jambe en moins, Miguel balance. Ils balancent tous. Le Beverly Center, sur West Hollywood. Une place de parking à 7 dollars, un ascenseur jusqu’au toit de l’immeuble, une vue imprenable sur le Sofitel, et un fusil d’éclaireur sniper flambant neuf. Et l’attente, le regard perdu au milieu des étoiles, sa montre indiquant 21h. Dans quelques minutes, Del Rio sortira du building pour monter dans la première limousine qu’il croisera, et quittera la ville. Un rendez-vous sur New York avec le Big Show, à ce qu’il parait. Une vraie révolution... En y rependant, ça lui met les couilles à l’envers d’avoir du sang sur les mains pour une connerie pareille. Un gars qu’il connait depuis le jardin d’enfant. Cela dit, c’est peut-être ça, le pire : il kiff ce job. La simplicité même. Quand il a besoin d’être au parfum d’un truc, il sort de chez lui. Il trouve un mec qu’a les moyens de le rencarder, et il l’interroge. Bon, des fois, il a du mal à rester zen, c’est son côté caliente. Ce soir, par exemple, il a liquidé deux mecs en ville. Une sorte de moyen pour lui de remonter la chaine des Jarhead. Le dernier n’était qu’une petite frappe, rien d’extraordinaire. Mais il avait un lieu : 459 N, Beverly Blvd. Tout ça pour monter au sommet d’un centre commercial, attendre son collègue près de trois heures... et finir le job en moins de trois minutes. 23h15, Bebert montre enfin le bout de son nez, entouré d’une belle brochette de gardes du corps. Merde, il a toujours su s’y prendre avec les femmes, la donzelle scotché à son bras n’échappant pas à la règle. Hunico effectue le signe de croix, ferme les yeux instants… Bordel, le temps d’hésiter, l’autre con sera déjà dans la bagnole ! Il pointe son œil sur le viseur, retient sa respiration, presse la détente. « Pour vous ». La balle est comme habité par les flammes de l’enfer quand elle se loge en pleine poitrine du mexicain. L’impact est un peu plus petit que la taille d’une mandarine, tout est déjà terminé. Il n’a même pas crié. « Je suis désolé, amigo ». Pas grand-chose à dire d’autres. Il se relève, prend son mal en patience, s’assure d’un boulot bien fait, et tourne les talons. Le visage baissé, il pense à ses gosses. Le poids de la conscience viendra à la retraire, sans doute. Les condés débarquent. C’est quoi cet embrouille ? Ils se ramènent déjà, dix secondes après le coup de feu. Drôle de ville. Autant se tirer le plus vite possible. Dibiase alignera les biftons pour avoir monté un coup pareil, c’est plus de son ressort.
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3. Merci qui ?
Stéphanie McMahon : Je suis pas assez bien pour toi, c’est ça ?
Hunico (consterné) : ! Es completamente enfermo esta chica ¡
Stéphanie McMahon : Evite l’espagnol, je t’en prie.
Hunico : Non mais vous êtes complètement tarés, dans ce groupe, vous le savez ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous répondre, putain… C’est du n’importe quoi, ce boulot.
Stéphanie McMahon : Pardon ? Je n’ai pas compris en quoi c’était ton problème, Jorge. D’ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je te demande ton avis. Je suis ta patronne, après tout. J’ai besoin de toi… d’une partie de toi. Tu vas faire exactement ce que je te demande, et bonjour chez vous. Simple et sans bavure.
Hunico : Randall est d’accord ? Enfin, vous êtes pas censé formé le… le plus grand duo de fils de putes de l’histoire de la compagnie, ou un truc qui y ressemble ?
Stéphanie McMahon : C’est compliqué… Bien sûr qu’on couche ensemble, les médias adorent. Mais on ne se jure pas fidélité pour autant, et heureusement, c’est moi qui te le dis. Il ne pense qu’au pouvoir, je crois qu’il… qu’il ne pense pas à nous. Bref, il est au courant. L’idée ne l’emballe pas des masses, mais ce n’est pas sa décision. C’est la mienne.
Hunico : Et pourquoi moi ? J’suis pas le seul lutteur de la compagnie, merde ! Dibiase ? Lesnar ? Burchill ? Même l’autre puceau de Trent Barreta ferait l’affaire, duena.
Stéphanie McMahon : C’est vrai… Mais… Ils ne symbolisent pas le public que je recherche. Ne vois aucune ambition commune vis-à-vis du GANG dans ma requête c’est plus… intime. Personnelle. Ca ne regarde que moi. Levesque me barrait systématiquement la route, alors maintenant que je m’en suis débarrassée… J’en veux encore plus.
Hunico : Que lio… Je suis même pas sûr qu’Enrique sera disponible, et encore moins d’accord.
Stéphanie McMahon : Jorge je ne te demande pas de buter quelqu’un, non !?
Hunico : Je préférerais…
Stéphanie McMahon : Je te demande ça comme un service. Un service contraint et forcé, certes, mais un service quand même. Entre amis.
Hunico : (…) c’est ça ouais…
Stéphanie McMahon : Un service comprenant une compensation financière de dix milles dollars.
Hunico : Dix… Dix milles ? Pour ton cul ?
Stéphanie McMahon : Tu t’en rendras compte par toi-même, mon cœur. Dix milles dollars, ce sera presque une insulte quand t’en verras la qualité. Fais venir ton cousin à 17 heures chez Théodore, on se retrouvera là-bas.
Hunico : Que puta mierda… Je vais voir c’que je peux faire. Il sera peut-être même pas disponible.
Évidemment qu’il était disponible, l’enfoiré. En quinze ans, il avait jamais refusé d’aider un pote. Encore moins la famille. Alors pour un coup comme celui-là… Il faut une vingtaine de minutes pour expliquer le gros du projet à son cousin, et une vingtaine de secondes pour en deviner la réponse : le voilà en route pour la Louisiane, encore, et son climat très européen. Enrique travaillait dans une petite entreprise de blanchiment, avant de se faire coffret l’an dernier par les fédéraux. C’est son ex, Julietta, qui avait prévenu les autorités pour une place au soleil, à Miami. On ferait n’importe quoi pour une crème de soin et trois palmiers, pas vrai ? Depuis, c’est l’essence même du rêve américain déchu : mécano dans un concessionnaire automobile le jour, dealer la nuit, et un statut social que beaucoup de mexicains aimeraient avoir. Dans la famille Arias, une chose est sûre, on a le sens de la débrouille. Hunico lui avait proposé de le rejoindre en Irak, pour son service militaire. Sans succès. C’était peut-être lui le plus malin, ce jour-là… Aujourd’hui, la donne est différente. Un hip hop lourd et enivrant à bord de la berline du cousin, Enrique et le luchador rattrapent le temps perdu. Hunico reste étendu là, sur le siège passager, à se maudire en se frottant la tête, à se conseiller de se barrer avant la promesse d’un spectacle sonore et dégueulasse, à quitter ce merdier et surtout la folle furieuse à l’origine de celui-ci. Trop tard, les voilà enfin chez Théodore. La brise est parfaite. Il sort de la voiture, referme doucement la porte en plaquant ses lunettes de soleil sur son visage. Tijuana n’est pas loin, bien au chaud dans le coffre, juste au cas où. Il souffle profondément, tente de garder son calme et la maîtrise de lui-même, quand un bruit sourd le cisaille. Un bruit étrange et déroutant qu’il sent venir de l’intérieur. La villa est bien trop silencieuse, c’est louche. Lentement, il avance vers la porte d’entrée, la franchit avec son cousin, à sa gauche. Personne. Dans le salon ? Non plus. L’écran géant diffuse un match des Broncos de Denver, forteresse de football américain. Un nouveau bruit, à l’étage. Une chambre à coucher. Un caméraman, une femme, à moitié nue, et Stéphanie, en porte-jarretelles. Que la fête commence… Une pensée agréable, n’importe laquelle. Rien ne marche. Il a l’impression d’être un homme des cavernes trop en avance sur son temps pour apprécier les frasques du porno. C’est plus de son âge, ces conneries. Enrique, lui, est aux anges. Tu m’étonnes, une belle brune d’un mètre soixante-quinze environ, taillé comme une… star du porno, coïncidence ? L’homme hurlant derrière sa caméra est lui nettement plus terre à terre. Le genre d’homme qui vous laisse imaginer le pire. Un passé sans la moindre famille, probablement pas d’étude, et un casier judiciaire à en faire frémir Al Capone. Un rictus nerveux sur le coin de la bouche, Hunico se surprend à dresser le portrait d’un homme qu’il ne connaît pas, une première. Il a toujours eu horreur des gens comme ça. Pourtant, difficile d’accorder du crédit à ce… Spielberg du X digne d’un épisode des Mystères de l’Ouest. Le lieu de rendez-vous transforme vite ce spectacle en véritable sextape organisé. Super… Le mexicain est sur le point de se signaler au trio de charme, mais à sa grande surprise, c’est son cousin qui parle le premier. Stéphanie lui explique la situation, et lui présente le réal’ du jour, un dénommé « Alfred Hugecock ». Ca s’invente pas…
Alfred Hugecock (le caméraman) : Alors alors, comme ça on est de retour sur le site préféré des américains ?
Stéphanie McMahon (un peu timide) : Oui… Je suis de retour dans Jacquie et Michel, m’sieur… Je suis revenue pour y fêter mon anniversaire…
Alfred Hugecock : Aaaaah !
Stéphanie McMahon : Voilà, donc… j’aimerai avoir une belle surprise hihiii.
Actrice X (à sa droite) : C’était quand ton anniversaire ?
Stéphanie McMahon : C’était le 24 Septembre, j’ai eu 38 ans.
Alfred Hugecock : 38 ans d’accoooord ! Alors de ce que ma petite teub m’a dit, ce serait ta troisième scène, n’est-ce pas ?
Stéphanie McMahon : Oui, oui c’est ma troisième et… et comme je l’ai dis j’aimerai avoir une belle surprise…
Actrice X (la coupe) : …et c’est pour ça que tu nous à recontacter en fait ?
Stéphanie McMahon : Tout à fait.
Alfred Hugecock : Hum… Donc on peut penser que tu vas être encore plus chi***, sans aucun doute, et que tu vas vraiment te faire défoncer de partoooout. En gros : tu vas prendre !
Stéphanie McMahon : Ah de tous les côtés oui…
Actrice X : Hum ça te change de la WFA, non ? J’aime la nouvelle Stéphanie McMahon ! Excusez-moi j’en peux plus je vais commencer à…
Alfred Hugecock : Dis donc dis donc…
Actrice X (commence à caresser l’entre jambe de Stéphanie) : Désolée…
Alfred Hugecock : Et alors j’ai une question importante hein pour les internautes : est-ce qu’on commence à te reconnaitre pour ça dans la rue ?
Stéphanie McMahon : Figurez-vous que oui, il y a pas mal de gens qui m’ont reconnus et qui m’ont tous dis que j’étais une chi*** devant la caméra et que… Oh… que… donc j’ai… J’ai répondu que oui, que j’aimais ça, tout simplement. J’ai mon boulanger aussi, qui euh… ma propo… ma proposer une bonne baguette.
Alfred Hugecock (hilare) : Ah oui la fameuse baguette bien placée !
Stéphanie McMahon : Oui bien placée la baguette…
Actrice X (lui caressant la partie intime) : On va la mettre là, la baguette… Tu n’as pas eu de problème avec ton boulot, l’image de toi à la télévision etc ?
Stéphanie McMahon : Vous rigolez ? C’est moi la patronne ! C’est d’ailleurs pour ça qu’Enrique est avec nous… J’vais vous dire, même les petits vieux qui regardent la WFA regardent aussi Jacquie et Michel, et quand je les croise, ils sont un peu plus chauds que d’habitude !
Alfred Hugecock : Tu m’étonnes… Alors dis-moi Stéphanie tu nous as recontacté pour fêter tes 38 ans, et il y a du beau monde parmi nous ! Tu as utilisé Hunico pour qu’il te présente un mexicain, c’est ça ?
Stéphanie McMahon : C’est ça.
Alfred Hugecock : Bien… Dis maintenant aux internautes qui nous regardent ce que tu veux vraiment ?
Stéphanie McMahon (ôte son string) : Et bien… Je sais que vous faites pas mal de petites scènes… et je suis assez fan de Danse avec les Stars… J’aimerai mettre mes compétences en valeur avec Enrique dans « Couche avec les Stars ».
Alfred Hugecock : Hum donc tu veux t’amuser avec lui. Tu veux qu’il couche avec les stars hahaha ! Je vais te dire, on a même invité quelques anciennes gloires de Jacquie et Michel ainsi que quelques fans pour que tu te sentes comme à la télé, avec un public de folie, c’est pas beau ça ? Fabienne, Hunico et moi-même serons ton jury un peu coquin pendant que tu t’amuses !
Hunico : QUOI ? Non.
Alfred Hugecock : Si !
Hunico : Non. Putain non !
Stéphanie McMahon : Dix milles.
Hunico : (…) chié…
Stéphanie McMahon : Hum… J’aimerai… J’aimerai aussi un gros barreau dans le derrière pour être précise. Et ce en accomplissant aussi mon fantasme qui est de faire dans l’interracial. C’est pourquoi j’ai ramené Enrique grâce à la… complicité de mon Hunico.
Alfred Hugecock : Ah oui donc disons-le aux internautes, tu vas vraiment en prendre plein le c**, voilà ! Hein, soyons clair à un moment donné, tu vas te faire dé-fon-cer !
Stéphanie McMahon : C’est ça, défoncée…
Actrice X (retourne Stéphanie pour montrer son postérieur aux internautes) : Donc voilà, les internautes, regardez bien l’engin !
Alfred Hugecock : Oh oui, regardez bien ce petit, il va en prendre de partout ! Mets lui une petite claque là Fabienne, voilà ! Excellent c’est bon ça… C’est ce que vous voulez ? Et bin vous allez être servi. On précise aussi que si vous aimez ça, vous pouvez la contacter par message privé sur le site internet… et on peut dire qu’elle est ouverte n’est-ce pas ?
Stéphanie McMahon : Très ouverte…
Alfred Hugecock : On remercie bien sûr tous les internautes de Jacquie et Michel et c’est bien normal ! Vous êtes de plus en plus nombreux, merci à toutes les équipes des US, d’origines aussi françaises et d’ailleurs, le site n’arrête pas de grandir, n’est-ce pas Stéphanie ?
Stéphanie McMahon (caressée et fessée) : Ouais…
Actrice X : Alors on dit merci qui ?
Stéphanie McMahon (réjouie) : Euh… merci Jacquie et Micheeeeeel !
Alfred Hugecock : Bon maintenant tu peux peut-être nous en montrer un peu plus, en chie*** que tu es ?
Et nous voilà parti pour une symphonie sensuelle et profonde. Avant d’assouvir ses fantasmes les plus intimes en duo, Stéphanie dévale une à une les marches des escaliers tout postérieur en avant, excitant un Alfred Hugecock déjà la main au futal. La jeune femme courbe l’échine, dégrafe doucement son soutien-gorge, profitant de la présence de Fabienne pour embrasser langoureusement sa première femme. Les deux langues se chevauchent, la professionnelle passant ses mains dans la nuque de McMahon. Une petite claque vient faire sursauter la présidente, qui ricane avant de lécher les tétons de Fabienne. Enrique est aux anges, remerciant un Hunico plus consterné qu’autre chose. Jamais eu meilleur boulot qu’il lui dit… Tu parles. Le feu champion Intercontinental ricane nerveusement, préférant se dire que ce genre de situation serait un superbe moyen pour lui d’alimenter les anecdotes savoureuses la veille du nouvel an. L’ex épouse de Paul Levesque, elle, se dandine sous les ordres du réalisateur, faisant une halte sur le divan du salon. Avec la tendresse et la douceur d’un joueur de rugby, elle joue avec sa poitrine parfaite avant de descendre le long de son corps, un petit mouvement circulaire et régulier le long de son clitoris. Sa peau est pure, légère, à peine souiller par la semence des huit membres du GANG, papa McMahon exclu, bien entendu. Enrique commence lui aussi à se sentir toute chose, se caressant la… Ah non, désolé, Hunico lui donne un coup de coude subtil en toute discrétion, lui demandant de se retenir encore un peu. Voir son cousin dérouiller une tapineuse, passe encore. Mais se toucher à côté de lui, c’est un truc réservé aux Wrestling Class Heroes, et encore, jour de gaypride. Beuglant un jargon pornographique que lui seul comprend, le réalisateur envoie une petite éponge imbibé d’eau et de savon, que l’héritière McMahon s’empresse de faire glisser sur toute les parties de son anatomie. Son corps se met à luire comme si de l’huile lui avait été versée à même la peau, ce qui donne des idées à Hugecock. Coupant la caméra un court instant, il accourt vers la jeune femme, réjouie, qui ne tardera pas à le faire jouir… avec les pieds. Fétichiste averti, Tarantino a du souci à se faire… Les préliminaires pliés, on passe aux choses sérieuses.
Moby Dick (le présentateur) : Et maintenant… sur un “Full Anal”, la businesswoman Stéphanie McMahon et son partenaire… Enrique !
Sans tambour ni trompette, la foule donne de la voix pour acclamer la businesswoman, déjà entièrement nue, se baisser lentement vers le paquet du mexicain. Les quelques 200 personnes présentes se délectent déjà des vas et viens incessant de la belle qui se donne corps et âme pour Jacquie et Michel. Bluffant. La voilà qui s'assoit, Enrique lui écartant doucement les jambes. Plus sa langue s'agite entre ses cuisses, et plus elle remue son corps fiévreux. Elle lui remonte la tête vers sa bouche, lui chuchote quelques mots à l’oreille avant de se retourner, et de chercher quelques choses dans un petit sac à sa gauche. En tenue d'Eve, les jambes lisses et bronzées, les hanches galbées, elle ouvre celui-ci et revient avec une bombe chantilly. Elle lui en disperse sur tout le corps et lèche l'ensemble de son anatomie comme si c’était une tarte au citron meringué. Sa langue rose caresse son torse juvénile, arrivant sur son sexe qu'elle (censuré)... Enrique devine sa tête monter et descendre et il sent le plaisir faire de même. D’un simple geste du bras, il lui fait comprendre en se déplaçant sur le côté qu’il est lui aussi habile de ses mains. Le facepalm d’Hunico est jouissif. Un peu mal à l’aise, on peut le comprendre, il ricane bêtement en attendant les grognements roques de son cousin, comme sur une autre planète. Elle ondule son corps frénétiquement et entortille ses jambes autour de son cou, Enrique enfonçant sa tête en tirant sur ses jambes. Sa peau cuivrée le fait ruisseler de désir, il transpire de passion, ses yeux criant quelque chose de plus intense, de plus passionné. Souhaitant l’embrocher sans concession, la belle le retient, alimente son envie au point de le bloquer au sol, gorge profonde comprise au programme. Enfin. Enfin elle attire sa bouche vers la sienne et lui dévore la langue. Ses jambes s'ouvrent. Et il rentre en elle avec force, prenant le soin de lui glisser quelques insultes érotiques au passage. A quatre pattes le regard fixé vers le jury de ce « Couche avec les Stars » un peu glauque, ses jambes se resserrent, ses yeux s’humidifient, ses cris résonnent dans toute la salle au rythme lent de son va et vient. A cet instant, Enrique à la nette impression que sa nouvelle carrière dans le porno se dessine. Son sourire se mêle à son léger gémissement. Son visage s'illumine. Elle crie comme jamais elle n’a crié. Enrique serait presque amoureux, Hunico est largement consterné. A chaque fois que son a*** en prend pour son grade, le plaisir monte et il stoppe la cadence de son bassin. Le voilà qui se retarde, après de longues minutes de chaleur, à jouir pour le plaisir de madame. Mais la pression est trop forte, trop tentante. Et dans un dernier soubresaut, il la retourne et… (DEVANT LA GENE DE CE PROGRAMME, TS17 CORPORATION VOUS OFFRE LA POSSIBILITE D’IMAGINER N’IMPORTE QUELLE FIN POUR NE PAS AVOIR A LA REDIGER. MERCI). Stéphanie McMahon s’écroule sur le sol, inerte et ravie. Elle attire le mexicain vers lui pour enfourner une dernière fois sa langue dans sa bouche, avant de se tourner vers le Jury.
Alfred Hugecock : Wa-Wa-Waouh ! C’était CA-NON ! Enrique est une bête et toi Stéphanie tu m’as emmené au 7ème ciel de l’érotisme ! C’était grand, fort, puissant, un mélange de saveur OOOOOOOOOOOOOOrgasmique ! Et ça… J’ACHETE ! ET CA…
Public : J’achète ! ! ! !
Actrice X : Haha. Stéphanie, ce soir, tu m’as fait rêver. Tu as su te hisser au firmament du porno en ayant une attitude à la fois sobre et efficace, loin des codes et des fondamentaux de l’industrie d’aujourd’hui. Bravo ma belle, c’était incroyable.
Hunico : (…)
Alfred Hugecock : Hunico ?
Hunico : Quoi ? Ouais bah… qué quieres que te diga…
Moby Dick : Et maintenant… les notes du Jury ! Pour l’aspect artistique : Fabienne Lesbienne…
Actrice X : Frais et convivial, un joli 9 !
Moby Dick : Pour les notes techniques, Alfred Hugecock !
Alfred Hugecock : Une troisième réussie, c’est 8 !
Moby Dick : Et pour la note qui ne sert à rien puisqu’elle vaudra 10 car Hunico est payé pour… Hunico !
Hunico : Bon… Bah 10.
Stéphanie McMahon : Merci, merci à tous ! Et merci qui ?
Merci les dix milles dollars pour offrir des vacances à femme et enfants. Avec un peu de bonne volonté, Hunico finirait presque par les aimer, ces boulots made in GANG. Sacré pactole. Merci Jacquie et Michel.
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4. Moi ? J’adore les gosses.
Paul De Burchill (debout aux abords d’une table, en réunion avec plusieurs hommes de main) : Allez les nouvelles recrues, asseyez-vous autour de la table. On écoute, et on se détend. Je vais pas faire dans le subtil, vous vous doutez bien que nous avons des… prérogatives à maintenir. Vous connaissez tous le GANG à la Wrestling French Addict, je compte pas revenir là-dessus. Mais les affaires au black, c’est une autre histoire. Alors pour les petits malins, p'têt qu'avant vous étiez des meurtriers, des escrocs, des dealers de drogue… mais ici vous êtes des merdes, vous êtes des bleus. Bienvenue en enfer. Je me présente, je suis votre directeur marketing. Paul De Burchill, champion de lutte moderne et royaliste à tendance libérale. Je sais, je suis loin de votre monde et de vos habitudes. Mais j’ai du pognon. Je pourrais racheter vos parents, votre femme et même votre clepse si l’envie m’en prenait. Alors considérez bien qu’investir dans MON marché, le marché du GANG, c’est avantageux. Hum. Vous vous demandez surement pourquoi j’ai fait appel aux meilleurs de la pègre américaine alors que je ne suis pour vous qu’un personnage de fiction, n’est-ce pas ? Si vous êtes là, c’est pour trouver des idées, dans le secteur américain, spécialement. On doit faire péter tout ça ! Je veux que le GANG soit redouté jusque dans le drugstore dégueulasse de Chinatown. Theodore Dibiase et moi-même avons eu cette idée. Si j’avais 20 ans, comme quelques-uns d’entre vous, je verrais ça comme une putain d’opportunité. Vous travaillerez pour nous, mais surtout avec nous, en notre nom. La « G.A.N.G Corporation » veut pouvoir s’installer durablement à Wall Street, et voir tous les traders du monde miser sur notre putain d’affaire. Miser sur la WFA. On veut avoir une emprise TOTALE sur la compagnie, l’implanter directement au sein des foyers, de la concurrence, de la WWE… même de la TNA putain ! Et pour parvenir à un rendement net, et surtout pour donner l’envie aux connards de sportifs, de journaleux, ou de politiques de s’inscrire dans la lignée du GANG et de voir plus loin qu’une fédération de catch dégueulasse, il va falloir faire peur. Foutre le bordel. Et redresser ce bordel sous NOS directives. Messieurs, c’est comme ça qu’on gère un business. Prenez des institutions, brisez-les, créez quelque chose de plus grand et sauvez le peuple à la source. Les gens sont cons, ils n’auront même pas compris qui est à l’origine du problème qu’ils applaudiront déjà les sauveurs. Alors donnez-moi tout ce que vous avez, je veux des idées, je veux que ça pulse, je veux du neuf, je veux du génie… comment faire brûler ce pays. Vous êtes avec nous à présent, alors faite marcher votre imagination. C’que j’veux ? J’veux plus de bordel, plus de confusion dans les têtes, du sensationnel. Exemple : à New York quand les quartiers se déchaînent, il nous faut un mec pour raviver la flamme. Toi, à gauche. Oui, toi, ce sera ton secteur. Provoque la plupa…
??? (le coupe) : Excusez-moi, Paul ?
Paul De Burchill : Euh… Oui ?
??? : Hé bien… Je pense que vous faites erreurs. Avant de commencer votre travail sur les quartiers difficiles, pourquoi ne pas dynamiter les marchés en plein développement ? Imprimer le nom du GANG à la source, voyez-vous. Je pense qu’il faut rendre les gens fou. Jouer la confusion, les anciennes croyances, les cultes, les sorciers, les gourous, les charlatans… Provoquez leur haine, leur cupidité, leur volonté de faire quelques dollars ! Qu'ils se jettent des sorts, faut du folklore, faut les paumer, les baiser, qu'ils pensent que les bons sont les méchants ! Passer pour des gens bien, Paul, c’est votre leitmotiv. Basculez-moi ce pays dans une guérilla que seul la « G.A.N.G Corporation » pourra sauver !
Paul De Burchill (surpris) : Qu’est-ce que… Paul JR ?! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Je t’avais pas foutu devant Gulli ?
Paul JR : Père, pardonnez-moi mais…
Paul De Burchill : Rho merde ! Je t’ai déjà dit que t’étais trop jeune ! Retourne finir tes céréales et emmène ton petit frère dans le parc, tout de suite !
Paul JR : Mais je…
Paul De Burchill : TOUT DE SUITE !
Paul JR (déçu, tout tristounet) : D’accoooord…
Paul De Burchill : Hum… Paul JR ?
Paul JR : Oui ?
Paul De Burchill (la mine sympathique) : S’il y a de quoi faire… Je veux bien que tu voles un ou deux gouters dans le parc. Allez fiston, va jouer.
Paul JR : Ouiiiiii ! ! ! ! !
Paul De Burchill : Putain de merde, les gosses… C’est pas con, c’qu’il a dit, l’enfoiré. Faudra quand même que je trouve un plan B pour pas qu’ils viennent me souler en réunion… Bref, on en était où ? Ah, oui. Les marchés en plein développement.
Deux jours plus tard :
Paul De Burchill : Non mais baby-sitter c’est quand même vachement radical comme appellation.
Hunico : Vete a la mierde, Paul ! Pas questions que je garde tes gosses pour toi !
Paul De Burchill : Putain, tu marches vraiment à la carotte, mexicain de mes deux. J’ai un briefing de fou la semaine prochaine. Un rendez-vous avec Vince McMahon et une partie de jambes en l’air avec Candice Michelle.
Hunico : Qui ça ?
Paul De Burchill : Laisse tomber. Vendredi, tu te pointes à 14 heures. Tu les gardes jusque 22 heures. Je vis dans une maison plus grande que ta ville de naissance, t’auras de quoi t’occuper. Je bosse, je bouffe, je nique, je rentre. Et tu repars avec 500 dollars.
Hunico (hilare) : Hahahaha pendejo, 500 dollars ? Ce sera 2000.
Paul De Burchill : Chier’…
Hunico : Par môme.
Paul De Burchill : Merde tu deviens dur en affaire, pour une sous-espèce. 4000 balles ? C’est même pas une journée de salaire… ça ira. Jorge, j’aime trop ma vie, j’ai pas le temps de penser aux mouflets. Tu te rends pas compte, ça chie partout et ça braille quand ça veut bouffer. Ça sent le fric ici et là, la pisse et le nutella… Sérieux, ils sont très intelligents, ils sont de moi… mais ils me cassent les couilles, pire que ces putain de Vuvuzelas. Fais quelque chose.
Hunico : Ouais… Super Nanny, tu parles… Et puis j’vois que ça t’empêche pas de te marrer.
Paul De Burchill (ricane) : Désolé c’est juste que… Je te vois déjà t’en occuper et… disons que voir les autres dans la merde, ça me va. Parce que ça fait chaud au cœur de voir que moi j’y suis pas. A vendredi.
Et le vendredi :
Hunico ne se pointe qu’à 14h15, juste histoire de faire chier le patron. Ou le collègue, tout dépend du point de vue. De Burchill braille un bon coup, embrassant le plus petit de ses gosses au passage, et monte dans son hélicoptère pour rejoindre un lieu qu’Hunico ignore, et dont il n’a de toute façon pas grand-chose à foutre. Paul JR, 9 ans, et Jeffrey, 7 ans, tous deux héritiers d’une des plus grosses fortunes des Etats-Unis sans même le savoir… ou pas. Car si, en apparence, ils demeurent petits êtres juvéniles, leur gout de luxe semble bien en avance sur leur âge. Hunico le distingue très vite quand les ricanements des deux enfants visant sa tenue vestimentaire se font entendre. Faut dire que mis à part chez les Juifs, deux minots en costards, c’est un fait unique dans le cosmos.
Hunico : Alors euh… les jeunes. On se mate un film ? Une partie de foot ? Un… cluedo ?
Paul JR : Hum… Non. Veuillez nous apporter un milk shake framboise, et presser la télécommande sur LCP Public Sénat, s’il vous plait.
Hunico : Euh… LC…
Paul JR : Diable, quel énergumène… LCP, une chaîne sur la politique francophone. C’est un peu notre « Interville », n’est-ce pas Jeffrey ?
Jeffrey : C’est sûr !
Hunico : Ok… Vamos a… bordel ! Dis-moi, vous n’avez plus de milk shake.
Paul JR (hautin) : Et bah y a plus qu’à aller en acheter, Einstein !
Jeffrey (hilare) : Haha, Einstein ! Tu es un vrai sniper, Paul Jr !
Hunico : Me tente pas…
Hé oui. Tous les jours, la vie moderne engendre une nouvelle espèce de philosophe. Faut reconnaitre que ces deux-là sont hors du commun. Ils ne les terminent même pas, ces putains de milk shakes. Pendant plus de six heures, Hunico reste littéralement le cul enfoncé dans le canapé, entre les deux bambins, écoutant des conversations qu’il n’aurait jamais imaginer entendre. Sans blaguer, ils en seraient presque géniaux, s’ils n’étaient pas super flippants. C’est une sorte de potpourri inconcevable sur les pires saloperies de notre planète. Un mélange de défaut, de travers et de haine refoulé par les gens, qu’ils représentent et revendiquent à merveille. Ils s’alimentent constamment de pubs et de TV réalité. Alors pensez bien, les docus de société ? Rien à carrer, ils sont cons et veulent le rester. Acides, acerbes, hypocrites, un brin pervers sur le retour… Hunico n’ose même pas se demander pourquoi. Aux alentours de 17 heures, après 90 minutes de « Questions aux Gouvernements », débat à peine sous-titré, le mexicain prend l’initiative du siècle, et leur propose un petit tour dans le parc avec gant de baseball et ballon de foot. L’enjeu ? Les occuper suffisamment longtemps pour qu’ils reviennent crevés et à moitié dans le coma. Prenant à partie quelques enfants dans la rue, l’ancien champion Intercontinental constitue deux équipes en vue d’un match de foot… qui est loin d’offrir l’effet escompté. Jaloux, envieux, des jeunes comme des vieux, les deux gamins ne jouent qu’entre eux, taclant même les coéquipiers. Leurs potes les détestent ? Rien à foutre, ils n’ont pas besoin d’eux. A la mi-temps, il profite de la pause pour frapper le faible car le fort les intimide, c’est toujours comme ça. Loin de vouloir devenir des héros, ils vivent avec leur temps et leur statut : éliminer les moins dangereux. Justiciers dans l’âme, ils exploitent n’importe quel handicap, comme marcher sur les lunettes d’un jeune fayot myope comme une taupe. Le bout de chou pleure, et si ça fait des drames ils sont fans, ils matent et rient aux larmes en répandant des rumeurs en chemin… sur tout est n’importe quoi. Sur la route du retour, ils se mettent à parler politique entre deux mini BN. Allez comprendre… Ils sont pour la dépression, pour la peine de mort en prison, pour une immigration contrôlée à l’intérieur même des pays qui s’exportent. Hunico ne s’est jamais senti aussi à l’aise. De retour à la villa, les mômes l’engueulent à cause d’un Sprite sans bulles et un paquet de frites froides. Ils tapent où ça fait mal, des gamins prêts à tout, monter comme dans Fight Club, les mioches. Ils rêvent de paillettes et de gloires, de meufs à poils (déjà) et de fontaines entières de soda à boire. Avec les collègues –fils de-, ils s’interrogent sur toutes sortes de problèmes… de tous ces parasites à l’affut d’une belle aubaine. Alors c’est ensemble qu’ils font leurs théories, balançant que selon les médias le danger est réel : la cité au coin de la rue, les jeunes qui y vivent, encore un putain de nid à terroriste. Hunico pretexte un match de tennis pour discuter sport quelques minutes… Mais selon eux, trop de noirs aux USA. Ce ne serait même plus l’équipe américaine, mais celle du Zimbabwe. Charmant… L’heure du diner s’approche. Et le temps de manger, c’est toujours un temps pour ne pas avoir à discuter.
Hunico : Bon vous n’oublierez pas de débarrasser avant d’aller jouer, d’accord ? 21 heures… Pourvu que l’autre tarlouze ne soit pas en retard, puto.
Paul JR (débarrassant son assiette) : Je te l’ai déjà dit, Jeffrey. Notre père veut tout faire trop vite. Il se positionne sur un aspect politique très compliqué. Regarde, quand la justice s'imagine mater des rebellions en enfermant des gosses, Paul devrait miser sur autre chose ! Le racisme, le chômage ! Il faut remonter à la source, les bourges plein aux as, les costumes au pouvoir, les juges qui font les canards…
Jeffrey : Je ne sais pas, Paul. Père à raison sur un point : la jeunesse est la solution. S’il peut faire du GANG une entreprise capable de redresser la criminalité infantile, son groupe sera très vite propulsé sur la scène politique.
Paul Jr : Certes, mon frère. Mais avant de sauver une bande de jeunes… Il faut la détruire !
Jeffrey : Comment ?
Paul JR : Tu sais, chez les mômes, il y a plein de trucs à faire. Dévoiler de la merde à la télé et sur internet. Je ne sais pas… de la boucherie et de la fesse pour les moins de 13, par exemple. Y a de quoi faire dans les familles, il suffit juste de démarrer à la base : des parents largués plus des mômes ingrats, ajoute un peu de violence et ça claque mieux de que du C4 ! Misons sur l’avenir, discutons avec père ! Et une fois le chaos en place, le GANG arrivera en hé…
Hunico : Mon dieu…
Paul JR : Il y a un problème, le valet ?
Hunico : Non non… C’est la journée la muy loco de me vida…
22 heures 12 :
Paul JR : Père arrive bientôt ?
Hunico : Non.
Paul JR : Ah… Mais… Père arrive bientôt ?
Hunico : Non.
Jeffrey : Père arrive bientôt ?
Hunico (passablement énervé) : Non.
Paul JR : Père arrive bientôt ?
Hunico (énervé) : Non.
Jefrey : Père arrive bientôt ?
Hunico (attrape l’enfant par le col) : NON !
Jeffrey et Paul JR : (…)
! DING DING !
Paul De Burchill (entre) : Putain de bouchons de merde… Alors les jeunes, comment aller vous ! Vous vous êtes bien amusé avec tonton Hunico ?
Hunico (attrape sa veste, l’enfile rapidement en se ruant vers De Burchill. Il empoche son pactole en marmonnant) : La próxima vez que estés lo puso en su programa de cuidado de niños culo, rodilla.
Paul De Burchill (observe le mexicain quitter la villa) : Attends, Hunico. Enfin ! Ne fais pas l’enf…
! CLAC !
Paul De Burchill (se retourne vers ses gosses, et esquisse un sourire) : Bien joué, petits gars.
TO BE CONTINUED...
Gbacca Luttologue bedonnant
Messages : 13096 Age : 39 Localisation : Trou de baal de Jabba le Hutt Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Mer 10 Déc - 20:09
Promo Britani Knight
Promo de Destination-X a écrit:
Ils vécurent heureux, devenant les justiciers de la route, (découvrez leurs aventures dans Mad Brodie, librement plagié, inspiré pardon, de Mad Max avec Britani Knight et Brodie Lee en vedette ). "
" Je n'ai pas signé pour jouer dans ces films Georges n'est-ce pas. - Clause numéro 22, alinéa 18.5... - Je vais devenir une "justicière de la route"... c'est une blague n'est-ce pas ? Je ne vais quand même pas devoir partager l'affiche avec un... camionneur ?! - Je crains que si mademoiselle. - Mais... Georges, j'ai un certain standing à respecter... je ne pourrai jamais... - Si vous ne voulez pas ressembler à Brodie Lee au féminin, commencez par prendre une douche mademoiselle... "
Britani replie la note qu'elle a prise juste avant Destination-X lui rappelant qu'elle avait refusé dans ce film WFA (films produits par un mec à poils longs dont la qualité de cinéaste est aussi peu évidente que son abondance de pilosité l'est ). Son ventre se met à gargouiller. Elle soupire et prend son téléphone (un vieux modèle, le récent elle a dû le vendre à cause des coupures dans son budget ). Elle a une pensée, mauvaise, très, pour Mickie en composant le numéro de téléphone.
" Allô ! Une voix digne des plus grands membres des travelo's club de WFA City lui répond.
Allô... je suis bien sur la ligne de Monsieur Djay Backa, producteur de films de cinéma pour la WFA ? Demande la championne des knockout.
Ah oui, une voix masculine reprend la conversation, j'croyais que c'était les huissiers du père McMahon, depuis qu'il est revenu aux affaire il paraît que je suis surveillé parce que soit disant il ne doit pas y avoir de budget "putes et alcool" quand on tourne un film ! Mais qu'est-ce qu'il y connaît ce type en cinéma sans déconner ?!
Rien j'imagine, répond Britani dépitée.
Exactement ! Rien ! S'insurge le (re)producteur Et si je peux me permettre en catch il connaît rien non plus ! S'énerve Djay. Nan mais franchement Seth Rollins champion du monde poids lourd après Trent Barreta... c'est franchement n'imp' !
Pourquoi ? L'interroge la championne, regrettant sa question venue naturellement à cause de son éducation qui la pousse à être polie.
Attendez... vous posez vraiment la question ?! Barreta... Rollins... poids lourds ! 'Faut vraiment que je fasse un dessin ? Si j'étais à la tête de cette fédération les champions se seraient le Big Show et le Great Khali ! Voilà ce que veulent voir les gens !
Formidable... vous êtes un visionnaire.
C'est ce que j'arrête pas de dire à ma femme ! S'agace le cinéaste. Je ne couche pas avec des actrices, j'épouse une vision. Je ne contrôle rien, c'est comme ça ! Ma destinée est tellement grande qu'elle me dépasse aussi et...
Excusez moi, l'interrompt Britani, mais j'ai un forfait téléphonique très limité et... Attendez vous êtes bien Britani Knight ? Demande Djay. Je veux dire, la petite bêcheuse pétée de tunes ?
... Oui, soupire-t-elle.
Ok, donc les rumeurs disaient vrai, en conclut le producteur (et réalisateur et scénariste et tout en fait), vous n'avez plus de pognon. Du coup, boom qui qui c'est ty qu'on appelle ?! C'est Djay ! J'vous avais trouvé une remplaçante, une certaine Mimi Dashwood, mais j'ai jamais pu blairer les blondes !
Elle m'a dit qu'elle avait failli user de violence lorsque vous avez tenté de coucher avec elle, affirme Britani. A la place elle vous a envoyé dans un centre de désintoxication pour délinquants sexuels... je vous préviens tout de suite je serai moins sympathique.
Ah vous la connaissez ? S'inquiète le producteur
Oui...
Bon... je vois... vous aurez des scènes topless, continue Djay, je sais que c'est, entre autre, pour ça que vous aviez refusé de signer. Mais c'est important, vous comprenez, il y a une pénurie de tissu du coup ce n'est plus une urgence de...
Pas de topless et une augmentation ! Le coupe Britani.
Sans le topless tout mon scénario est foutu ! S'insurge Djay.
Ok... pas de topless, mais on garde les plans sur les fesses... soupire Britani.
Si vous voulez une augmentation, il faudra venir manger chez moi tous les soirs, et qui sait... des affinités peuvent se créer et... explique le producteur.
Ok, pas d'augmentation, et je mangerai pas avec vous ", souffle la championne.
*** Quelques jours plus tard dans la salle de projection du WFA Center Building ***
Djay, le multi fonction (ça fait plus de salaire) présente son oeuvre au département cinéma de la WFA, devant un public de sosies (les vrais dirigeants ont renoncé depuis longtemps à la branche cinéma et s'en servent uniquement pour éviter que le type poilu viennent foutre des poils partout dans les bureaux ). Les acteurs vedettes, Brodie Lee et Britani Knight, respectivement en costard impeccable (le pauvre Brodie) et en robe hyper moulante (c'était dans le contrat, elle avait pas assez lu les petits paragraphes) sont eux aussi présents et désespérés parce qu'ils savent qu'ils ont tourné un navet. Brodie n'avait pas le choix, Djay l'avait menacé de contacter qui de droit et de lui prendre sa mallette de mister MITB pour la donner à un certain Richie S. Quant à Britani, c'est le manque d'argent qui l'a poussé à accepter, mais ça ceux qui ont lu la promo depuis le début le savait déjà.
Brodie et Britani sont sur une voiture customisée, du genre de Mad Max... mais en version turque. Ils sont habillés tout en cuir, très très serré, ce qui avouons-le dans le décor désertique où évoluent leurs personnage n'est pas très pratique. Les acteurs eux-mêmes sont en sueur, ce qui, du coup, donne vraiment un côté authentique (même si Djay n'a pas fait exprès d'obtenir cet effet là ). Ils avancent au milieu du désert, Brodie conduit tandis que Britani est sur le toit, derrière une mitrailleuse lourde installée sur le toit de la dite voiture. Quand, tout à coup, des trompettes sonnent dans le lointain, puis des klaxons. Surgissent alors une bande de punk à crêtes qui semblent sortis d'un mélange foireux entre Mad Max 2 et Ken le survivant.
" Ces enfoirés du clan de la lune ne nous lâche pas, déclare Britani, ils nous en veulent d'avoir pris parti involontairement pour le clan des croustillants. Quand je pense qu'on était juste venir leur piquer de l'essence. La branlée qu'on leur a mise au camp ne leur a pas suffit. On aurait dû rester avec les autres, on est leur merci là, Mad Brodie ".
Ce dernier, en gros plan, se contente de cracher un gros mollard avant d'ajouter avec une voix Stalonnienne : " J'voulais pas qu'les marmôts et les poules soient en danger à cause de nous Brit' ! Ils sont pas faits pour la guerre ! Ce sont des putains de fiottes ! Si on n'avait pas été là le clan de la lune leur aurait mis une putain d'branlée dans leurs fions tout écartés ! Quant à ces pédés... j'vais leur refaire un deuxième trou du cul " !
Le plan quitte les deux héros pour montrer un nombre grandissant de voitures qui les assaillent de toute part.
" 'Faut qu'on liquide leur chef, assure Britani, sans lui, ils s'enfuiront. Ces lâches ont besoin d'un meneur pour survivre. Ils sont trop stupides pour penser à eux-mêmes.
Brodie n'épargne pas, Brodie ne laisse pas fuir... Brodie tue " !
S'en suit alors des scènes d'une violence inouïe et complètement gratuite (et mal filmée en plus ). Enfin, une fois les héros, légèrement blessés, et tous les ennemis morts autour d'eux, le plan se resserre de plus en plus sur eux... Britani essuie le sang de son visage.
" Oh j'en ai pris plein dans le visage, j'ai même failli en avaler, dit une Britani pour le moins non convaincue par son texte.
Et t'as encore rien vu... " lance Brodie tandis que l'image se noircit et qu'un "ziiip" se fait entendre.
La séance s'arrête alors.
" Voilà comme ça on démarre Brodie Max 2 directement avec une scène de cul, lance un Djay Backa enjoué, Britani et Brodie ont refusé de jouer dedans mais je suis sûr que l'ami Téhesse du 17 ème étage (l'étage de WFA Porn) sera ravi de le tourner " !
Britani pousse un énoooorme soupir, visiblement désespérée par la vision du navet dans lequel le manque d'argent l'a poussé à jouer. Elle se demande ce que penseront, ses fans, sa famille et Georges, son majordome, quand il reviendra, lorsqu'ils verront à quel point elle a été obligée de se compromettre dans ce nanard.
" Et je suis sûr qu'après cette riche expérience, annonce Djay, Britani, votre championne knockout ne refusera pas de jouer dans le film que lui a prévu le comité directoire féminin du Gang, en la personne de Mickie James, à savoir " Un mariage, trois enterrements et un mariage pendant un enterrement ", comédie romantique où elle partagera la vedette avec Brian Kendrick... ai-je dis que vous toucherez le triple de ce que vos émoluments pour votre précédent film tant votre performance m'a bluffé ?
Je suis déjà enchantée, répond Britani dont l'expression contractée trahit clairement l'incohérence entre les propos et les sentiments qu'elle ressent.
Une semaine plus tard au même endroit (oui Djay Backa est de plus en plus rapide pour tourner et monter ses films, parce qu'il voit en Ed Wood un exemple, que dis-je un modèle, le but à atteindre, et comme ça coûte pas trop d'argent les dirigeants le laisse faire, et en plus il a retiré le budget " Putes et fromage blanc ", même si " Pute et ventriloquie " est resté (oui c'est aussi dégueulasse que les plus pervers d'entre vous l'ont imaginé ).
Une fois de plus, vous aurez la joie d'éviter les trois quarts du film, notamment les rencontre, un pamphlet contre le bon goût, le romantisme, les dialogues, en fait un pamphlet contre l'humanité et le reste, pour se concentrer sur la scène finale. Cela se passe dans un cimetière. Britani est dans une robe de mariée blanchâtre, trouée, elle porte des bas résilles noirs, ses jambes sont ensanglantés, tout comme son visage, dont la bouche saigne. Enfin, sa peau est verdâtre et ses yeux sont entourés de noir (un peu comme ceux de Seth mais en moins féminin ). Quant à Kendrick, il est dans un costume impeccable (comme tout le long du film en fait, puisqu'il a refuser de porter quoi que ce soit d'autres, y compris pour les scènes de nu ), sourire ultra-bright, coiffure parfaite, pas une tâche, y compris sur ses chaussures malgré la boue. La pluie qui tombe sur tous les autres personnages et le décor semble même l'éviter. Enfin, un pasteur joué par... John Morrison, ce dernier ayant convaincu le réalisateur reproducteur et tout le reste qu'il lui fallait un pasteur lumineux (et surtout il réclamait moins d'argent que le Pope ).
Les deux personnages principaux sont devant une tombe grande ouverte. John Morrison a le sourire, tout comme Kendrick. Britani vomit des tripes, tandis que l'assemblée arbore un sourire que l'on qualifierait de "béat" (des rumeurs veulent que les Warlords soient passés dans les studios le jour du tournage de cette scène, à vrai dire on les voit en arrière plan dans toutes les scènes tournées ce jour là (ils n'ont plus de pullules mais ils leur restaient des champignons). " Si nous sommes réunis en ce jour merveilleux, même s'il pleut, comme John Morrison en parlant sur un ton... digne des plus grands journalistes (il s'arrête tous les trois mots et ait parfaitement monocorde), c'est pour célébrer une union... mais aussi une mise en bière. Car oui, aujourd'hui nous célébrons un mariage pendant un enterrement ".
" Oh bah ça tombe bien alors ", lancent les invités.
" Nous célébrons donc la vie, mais aussi la mort, car la mort est une fête ! Euh... disons que c'est une fête pour les asticots en tout cas, continue John Morrison, asticots qui se régaleront des chairs putréfiées de notre chère Britani, mordue sauvagement par un zombie durant l'attaque d'avant hier. Mais Brian et Britani ont tenu à célébrer leur union... avant que Britani tente de tous nous dévorer et que nous fuyons ce mariage car nous sommes trop cons pour nous rendre compte qu'il s'agit là d'une mauvaise idée ".
" J'l'avais bien dit que le mariage pour tous ouvrait la porte à tout ! Hurle Christine B. qui passe devant la caméra en râlant alors qu'elle n'était pas encore apparue dans le film. Je vous avais prévenu ! Vous êtes des damnés ! Vous m'entendez ! Des damnéééés " ! John Morrison s'élance alors, Hurricanrana sur Christine B... qui tombe dans la bière ! JoMo se relève et en hommage à son film Hercules effectue un Standing Moonsault dans le cercueil avant de refermer la porte de la tombe.
" Voilà, nous pouvons donc reprendre cette célébration. Britani, tu fus jolie dans la vie, affirme John Morrison, et vu ton look tu avais déjà l'air morte, ta peau était pâle, tes yeux et tes cheveux trop noirs, j'imagine que maintenant tu dois être joie, car tu as pris des couleurs ".
Elle vomit ses tripes à nouveau, ses yeux sont de plus en plus rouge.
" Je le savais bien, assure Morrison, bien il est temps de commencer la cérémonie de mariage, l'enterrement aura lieu après, même si nous devrons trouver une autre tombe à cause de la cinglée qui n'a pas accepté ce mariage entre zombie et homme. Bien, vous pouvez maintenant vous serrez la main et échangez vos consentements ".
" Moi Brian je te reçois Britani comme épouse et je te promets de rester fidèle, dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour t’aimer tous les jours de ma vie ".
" Meee Brrr Jeee teee reeee Briii Commm mmmmhhhh " dit le ZomBritani.
" Parfait, déclare Morrison, je vous déclare Mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée " !
Brian approche son visage de celui de Britani et ils échangent un baiser passionné, tellement passionné que le ZomBritani dévore le visage de son mari. La caméra se coupe alors que le carnage commence.
Dans la salle, les sosies ont laissé place à des mannequins en bois, vaguement déguisés, quant à Kendrick et Knight (ouais ils ont les mêmes initiales comme par hasard) ils sont en train de passer à tabac le producteur pour l'empêcher de sévir à nouveau. Mais... lorsqu'ils quittent la pièce, Djay lance un " I'll be back" qui les convint de le re-passer à tabac avant de partir. Brian invite ensuite la jeune femme à prendre un verre mais celle-ci décline poliment, elle doit retourner à son manoir pour faire ses comptes.
Le narrateur dans un choix de rythme vous passe la séance de comptabilité, même si ça aurait sans doute été passionnant pour les puristes. M'enfin, moi, perso, j'en ai rien à foutre. Le résultat est qu'elle constate que si elle veut conserver son manoir elle va être obligée de participer à l'émission de télé réalité que lui a proposé le directoire de la WFA après suggestion de Mickie James.
" Et nous retrouvons maintenant notre présentateur vedette... Hil Marnaque " !
Hil, toujours aussi pimpant, porte un costume blanc impeccable. Il est assis sur son canapé. En face de lui, la championne des Knockout, ceintures à l'épaule.
" Bienvenue un tous dans ce vis ma vie, spécial stars de la WFA. Nous avons l'immense privilège de recevoir la triple championne de la division féminine en personne... Miss Knight, bonsoir et merci de vous être prêter au jeu de l'émission !
C'est pas comme si j'avais le choix, peste Britani, j'ai des problèmes d'argent et je suis obligée de participer à ce genre d'émission débile et avilissante à cause de l'autre poufi...
Allons, allons je crois qu'il est temps de lancer le dvd ! Magneto Serge (Dissept) " !
Nous avons maintenant un plan sur Britani Knight, qui dort encore dans sa chambre. Une horloge affiche 5h30. Le narrateur, Tom Btsone, (il participe à l'émission sans la cautionner, mais bon 'faut bien payer les pâtes ), prend alors la parole.
" Comme vous le voyez, les équipes de vis ma vie ont pénétré le manoir de la championne des divas illégalement, mais comme Mademoiselle James l'avait autorisé Miss Knight ne pourra pas intenter de procès à l'émission. Constatant que la jeune femme qui après le House Show, a dû enchaîner avec son deuxième boulot (elle garde les Justice Brotherhood la nuit pour éviter qu'ils aillent, encore, picoler (Sara dit qu'ils ont une ardoise longue comme le bras et que la maison ne peut plus se permettre de leur faire crédit )) n'a pas entendu les équipes. Le caméraman prend alors le risque de toucher le visage de Miss Knight... "
Le narrateur se taît tandis que le bras du caméraman craque dans un son horrible et que Britani hurle aux équipes de sortir de chez elle, ajoutant que leur émission de merde ils peuvent se la foutre au cul. Après quoi elle met une pièce dans le bocal à juron de Georges.
" 7h30, Miss Knight est dehors, manteau polaire pour éviter le froid. Elle rejoint nos équipes, Skip Sheffield, appelé au pied levé par la WFA pour remplacer le caméraman officiel parce qu'il a rien de mieux à faire en ce moment, déclare avoir faim. Miss Knight ne lui répond même pas. Elle a bien raison de ne pas se laisser intimider par cette bande de Jean Foutre. Depuis quand on pénètre dans l'intimité d'une jeune femme sans lui demander son autorisation. (silence long et pesant ). Je me rends compte que mes propos peuvent être sujet à surinterprétation... quoi qu'il en soit, ni le vol, ni le viol, ne sont des choses louables. Vous avez compris les jeunes cons qui regardent cette émission de merde !
Amenez-lui ses médicaments, déclare une voix non identifiable, vous savez bien que sans ça il peut pas commenter !
Dépêchez-vous, il va réalisé où il est ! C'est le meilleur narrateur de toute la ville, sans lui l'émission c'est de la merde !
Et moi j'veux pas retourner à 100 % Hil Marnaque " !
Nous entendons ensuite divers bruit de bagarre pendant une bonne minute, alors qu'à l'écran on voit Sheffield abandonner après une Camel Clutch de Britani qui l'a surpris en train de voler dans son frigidaire.
" Ah enfin ! Bien joué les gars " !
" 8h30, reprend Tom Bstone, après être passé chercher un autre caméraman à la WFA, Hil Marnaque les a menacé de procès s'il devait trouvé un remplaçant lui-même pour son caméraman. Il s'agit là aussi d'un lutteur qui n'avait rien de mieux à faire, le Big Show à qui on a fait croire qu'il allait participer à un tournoi de Super Smash Bros for Wii U, imaginez sa déception lorsqu'il a découvert le pot aux roses. Je vous laisse aussi présumer de son intelligence. Britani découvre, enfin, la vie de qui elle va vivre ".
Devant la championne, surgit une jeune femme, assez banale même si plutôt jolie. Le narrateur s'est tût afin de laisser entendre les dialogues.
" Enchantée, mademoiselle Knight, je m'appelle Emma, Emma Mamia. Je travaille comme clown dans un cirque et notre mission d'aujourd'hui va être de nous donner en spectacle dans les rues de la ville afin de donner aux gens envie de venir nous voir ce soir !
Clown ?! S'étonne Britani. Clown ?!
Oui Clown, lui répond la jeune femme en souriant.
Cet art qui consiste... à faire rire les gens ? Demande Britani. A avoir un gros nez rouge, du maquillage plein le visage et des chaussures beaucoup trop grande ?!
C'est ça ! Vous êtes heureuses ?! S'enquit Emma Telot.
Si... vous... saviez... répond en sanglotant la championne des knockout, il n'y a pas moyen que je me fasse remplacer par Mimi Dashwood ? Demande Britani. C'est son rêve de devenir clown vous savez, et... je m'en voudrais de la priver de son rêve. Et je suis sûre qu'elle ne refusera pas ".
" Les discussions dureront une bonne demi heure, explique Tom Bstone, par chance, nous avons pu avoir le coup de téléphone dont voici une retranscription ".
" Allô, Mimi, c'est Britani, je...
Brit', comment vas-tu ma sœur ? J'espère que tu as pensé à faire ton yoga matinal. Tu traverses une mauvaise passe tu sais, assure l'australienne, et tu vas avoir bien besoin de ressentir l'énergie de la terre pour...
Ca te dirait d'être clown pour une journée ? La coupe la championne.
Clown ? Tu as une piste pour moi ? L'interroge Mimi.
Oui, affirme Britani, il te suffit de prendre ma place dans...
Je refuse de prendre ma place, l'interrompt Mimi, il m'est déjà difficile de penser que nous allons devoir nous battre. Non, je ne peux accepter cela. La vie est faîte d'opportunité, il me suffit de me déguiser pour devenir un clown. Profites de cette expérience, le rire est un doux remède aux soucis, ça te fera du bien ! Bonne journée Brit' " !
Mimi raccroche et Britani lâche un " Le pire c'est que je ne peux même pas lui en vouloir pour ça... "
"14h30, reprend Tom Bstone, après une séance maquillage qui a rimé avec rallage, mot inventé pour l'occasion, un repas frugal, ainsi que des répétitions désastreuses pour entraîner la championne des Knockout, Emma Traque, conduit Britani sur la " André The Giant Place " de WFA City, plus grande place de notre belle cité, située à deux rues des quartiers de la fédération de catch. Les deux femmes prennent place dans la rue et tentent de faire rire les passants. Si Emma Testiculedansunmixer, y parvient aisément, Britani, elle, fait peur aux enfants mais aussi aux adultes. Devant l'ampleur du désastre, Emma Rio, décide d'aller parler à la jeune femme ".
" Allez Britani, souris au moins, prend du plaisir ! Clame la jeune femme enjouée.
Non... je déteste tout ça, réplique Britani, c'est encore un coup de Mickie. Je n'aime pas les clowns, je n'aime pas les gags stupides, les tartes à la crème, les chutes, les ballons, les fêtes d'anniversaire, sourire comme une greluche, rire pour rien. Moi ce que j'aime, c'est la lutte, c'est toute ma vie. Le reste, je m'en moque complètement. Et puis je trouve ton activité, et désolée si je te blesse, vulgaire et stupide au possible.
" Ok... je vois... soupire Emma Lotru, en fait tu es une espèce de "Coincée du cul complètement névrosée ", mais c'est pas grave ! Je peux changer ça " !
"15h35, l'équipe de Vis ma vie quitte l'hôpital. Les jours d'Emma Lpartout, ne sont pas en danger malgré tout ce qu'elle a encaissé après que Britani l'ait littéralement tabasser, le " coincée du cul complètement névrosée ", cumulé à ses autres soucis ayant été la goutte d'eau qui fait déborder le vase. La WFA ayant refusé de payer les frais de médication, Britani a dû donner son cachet pour sa participation à l'émission afin de permettre à Emma Tome d'avoir les soins nécessaire à sa guérison. Suite à cela, Britani est partie sur le plateau d'Hil Marnaque afin de tourner la fin de l'émission tandis que le Big Show a remporté le tournoi de WFA City de Super Smash Bros for Wii U. S'il pouvait nous rendre la caméra, ce serait sympa de sa part ".
La diffusion se termine, Hil Marnaque arbore le même sourire qu'au début et comme son interview. " Est-il vrai que vous êtes une coincée du cul complètement névrosée " ?
S'ensuit la destruction du plateau de l'émission, sous les cris de joie de la foule. Hil Marnaque, passé à tabac, fut tellement satisfait de l'audimat (un record) qu'il n'a pas porté plainte, évitant à Britani de perdre de l'argent en ayant participé à l'émission. cette dernière, mécontente, a pris un rendez-vous avec Mickie James afin de discuter des ajustements récemment fait à son contrat.
Le lendemain, à 15h30, après avoir poireauté plus de deux heures dans la salle d'attente devant le bureau de James, Britani finit par perdre patiente (bon en vérité elle était arrivée à 15h25 pour tenter de courroucer Mickie mais sa secrétaire avait fait savoir à Britani que cette dernière n'était pas encore rentrée de sa pause déjeuner). La championne, dans une longue robe noire, se lève d'un bond, et fracasse la porte à coup de basket. Un seul coup suffit en fait pour ouvrir le passage. La secrétaire pousse un "oh", visiblement choquée par le geste. Mickie quant à elle, cigarette au bec, derrière son bureau, achève sa visioconférence à l'instant même où Britani entre. L'espionne, dans un tailleur impeccable, sourit. " Tu as tenu 5 minutes, bravo championne, se moque-t-elle.
Vas te faire voir Mickie ! Ta petite blague a assez duré ! S'exclame Britani.
Tu ne me vouvoie plus Brit' ? Nargue l'espionne. C'était la seule chose qui te distinguait de la masse des knockout, ça, et ton côté Morticia Addams. J'avais d'ailleurs pensé à un repackaging pour toi. J'allais le soumettre à Vince. Je suis sûr que ça lui plaira. Tu devais remplacer Callihan dans la Wyatt Family. Morticia Wyatt. Tu aurais eu un rôle à ta mesure. Un rôle de valet.
La différence entre toi et moi c'est que même si tu luttes avec les hommes, fais le "main event", réplique sèchement Britani comme tu dis tandis que je deviendrai un valet... j'aurai toujours trois titres de plus que toi, trois fois plus de classe, trois fois plus de talent, trois fois plus de fans.
Et comment s'est passée l'émission avec Marnaque ? Demande avec un air faussement ingénu l'espionne.
Tu le sais très bien, assure la championne.
J'aimerai l'entendre de ta bouche, à moins que tu préfères la réserver pour Layla. Elle et tes parents vont bien, ajoute-t-elle dans un sourire.
Va te faire mettre Mickie ! Apparemment tu y arrives bien ! Peste l'anglaise.
Ooooh la petite fille riche et bien élevée semble agacée ? J'ai encore toucher un point sensible on dirait, se moque James. Si seulement tu étais la moitié de la femme que je suis, tu saurais à quel point les hommes sont faibles et manipulables. Mais peut-être est-ce toi "l'homme" de ton couple, non ?
Encore un mot Mickie et..., la prévient la championne.
J'imagine que tu es là pour parler de ton salaire, la coupe l'espionne dont l'expression sur le visage traduit clairement la domination supposée. Tu m'as dit l'autre jour que ça te faisait du bien... alors on continue. J'ai appris pour le départ de ton majordome. Dommage qu'il ne t'aimait pas plus que ton argent hein. Enfin, entre ça et ce que je vais devoir te prendre pour ta mauvaise conduite sur le plateau de l'émission. En plus de ça tu nuis à l'image de la WFA en participant en des navets... tu ferais mieux de me donner ma ceinture de championne tout de suite avant qu..."
Mickie n'a pas le temps d'achever sa phrase car Britani se jette sur le bureau et balance un énorme coup de pied dans la tête de l'espionne. La championne saisit l'ordinateur portable de sa rivale et lui envoie en plein dans la tête. La sécurité rapplique très vite toutefois, et deux mastards entraînent Britani vers la sortie. L'espionne se relève, essuie un filet de sang qui coule le long de sa bouche, et arbore toujours son sourire auto-satisfait. " Oh fait Brit', jolie petite poupée de chiffon, dit la membre du Gang, si tu ne veux pas être virer et que ta ceinture revienne à Mimi par forfait au Rumble... et que je prenne un plaisir fou à lui éclater sa sale gueule d'hippie... tu te rendras jusqu'à la veille du PPV aux séances de maîtrise de soi offertes par la WFA. Et comme tu as agressée une de tes collègues tu es suspendue jusqu'au Rumble. Pas de house show, pas de salaire du tout. Allez, balancez-moi ça dehors " ordonne-t-elle, finalement à ses gorilles.
Britani atterrit les fesses sur le trottoir, devant le WFA Building. Elle met quelque temps à se relever, se demandant comment elle va réussir à s'en sortir. Elle hausse les épaules, se disant que sa plus grande force a toujours été de s'adapter. Elle s'adaptera encore et triomphera de Mickie comme elle avait toujours fini par triompher de ses adversaires jusqu'alors. Quand bien même ses rivales l'avaient jeté six pieds sous terres, elle était revenue, et avait trouvé une parade. Pendant que James se concentrait sur elle, les autres filles étaient tranquilles et pouvaient trouver des informations, des moyens de pression, toutes les faiblesses de l'espionne.
Le lendemain matin, dans le service "contrôle de soi" de l'hôpital de la WFA. Britani, dans la même robe que la veille, économies obliges (et puis elle sait pas faire la lessive toute seule et Mimi n'ait pas repassée par le manoir ), pousse la porte. Elle entre dans une pièce totalement noire. La porte se referme lentement dans un grincement strident. Une cloche sonne, le tonnerre gronde, de la lumière bleuté apparaît... quand la lumière se rallume les BoD, en blouse d'infirmier, sont en face de la championne des Knockout sur un tapis de judo. Britani sursaute en réalisant qu'un homme était à côté d'elle. Il bouge pas et sourit comme un crétin. Elle ne le reconnaît pas au premier coup d'œil, à cause du sourire, mais il s'agit de Sami Callihan (qui porte une camisole de force déchirée).
" Je suis l'Undertaker, dit celui-ci, et voici Kane, mon frère qui n'a pas la même mère, ni le même père d'ailleurs. Si vous êtes ici aujourd'hui, c'est pour apprendre la maîtrise de soi parce que vous êtes du genre à vous énerver pour rien. Rassurez-vous, mon frère et moi sommes toujours parfaitement calme. Ainsi nous vous transmettrons notre technique ancestrale. Sami, toi qui vient ici depuis des semaines, nous te présentons Britani, la petite nouvelle qui sera ici pour la semaine. Bien pour toi Britani, nous allons te faire une démonstration de calme. Kane, défenses mentales parées ?
Défenses mentales parées mon frère, affirme Kane.
Bien nous pouvons commencer " .
L'Undertaker saisit alors un poil de nez de Kane et l'arrache littéralement. Ce dernier retient un petit cri de douleur mais ne bronche pas. Le taker enchaîne avec un pincement de téton. Kane ne bronche toujours pas. Le grand frère continue avec une épilation des sourcils à la cire. Kane ne bronche toujours pas. L'Undertaker envoie une droite en plein dans la face de son petit frère. Ce dernier ne bronche toujours pas. Il lui montre maintenant une image, truquée, de François Hollande en train de faire des galipettes avec Angela Merkel. Kane ne bronche toujours pas. Le Taker fait crisser une craie sur un tableau sorti de nulle part. Kane ne bronche toujours pas. Il enchaîne maintenant les insultes. Rien à faire, Kane ne bronche pas. L'Undertaker allume une flamme dans sa main par magie, Merlin est jaloux, et Kane ne bronche pas. Ah tiens si en fait ! Chokeslam de Kane sur le Taker ! " Pas le feu ! Pas le feu " Hurle le petite frère de la destruction. " Regardez comme je reste calme ", assure le Taker tout en se relevant et en enchaînant les coups de poing dans l'estomac dans son frère avant de finir par un Tombstone sur une chaise. Les deux BoD se relèvent alors, plus ou moins difficilement, Kane a le visage ensanglanté.
" Voilà Britani, ton objectif dans une semaine c'est de rester aussi parfaitement calme que nous, affirme le Taker.
Mais... objecte Britani, vous n'étiez pas calme là, vous vous êtes bagarrés comme des chiffonniers.
Ah tu vois je t'avais dit que ta méthode ne valait rien " ! Hurle Kane. Tombstone Piledriver du Taker ! Ce dernier se relève.
" Écoute Britani, entends-tu un bruit ? Demande-t-il.
Non, avoue-t-elle.
Tout est donc parfaitement calme, assure le Taker.
C'est normal qu'il ne dise rien, lui, demande-t-elle en désignant Callihan.
Il a perdu son âme, affirme Kane en se relevant, le visage complètement submergé par le sang. Depuis il est plus calme, mais il fait moins de choses aussi. Comme on n'avait plus de plante morte on l'a gardé. Il fait très jolie dans le salon et il peut se transporter facilement, c'est pratique.
Bien maintenant que tu as vu la méthode Britani, déclare le Taker nous allons passer à l'application. Pour le premier exercice tu vas regarder l'intégrale de " Plus belle la vie " puis du " Miel et les abeilles " attachée sur une chaise avec les paupières maintenues en arrière pour que tu n'en loupes pas une miette !
Noooooooooon " ! Hurle Britani.
Une semaine de torture plus tard, Britani est, dans une robe noire encore, mais pas la même que dans la scène décrite avant, avec un collant déchiré sur les jambes, des cheveux mal coiffés, des cernes énormes sous les yeux, attablée au Jobber Jungle. Devant elle, un thé à la menthe avec une petite touche de miel servie par Sara malgré les protestations véhémentes de l'énorme et du caribéen. La championne des knockout a rendez-vous avec AJ et Mimi. Les deux jeunes femmes arrivent en même temps, Mimi avec un panier de fruits qu'elle tend à Britani (ainsi que du linge sale, parce que l'anglaise a vraiment du mal avec la lessive ) et AJ avec le sourire. Mimi est vêtue d'un ensemble relax, mais sexy quant à AJ elle porte sa tenue de ring parce qu'elle va participer à des enregistrements pour faire de la publicité pour le prochain PPV de la WFA.
" Qu'est-ce que je vous sers ? Demande Sara alors que les dernières arrivées s'installent.
Un jus de papaye avec un zest de goyave, répond Mimi.
Un coca, dit AJ.
Les deux autres vont encore râler, affirme la serveuse, la prochaine fois vous serez obligée de prendre une bière les filles. C'est un bistrot qui a une réputation.
On trouvera bien quelqu'un pour les boires, rétorque AJ, pas de soucis. Alors ça a été la semaine Br...
Je t'ai dit qu'elle ne voulait pas en parler, l'interrompt Mimi en chuchotant dans son oreille après avoir posé sa main sur sa bouche.
Oh ce n'est rien Mimi, assure Britani, après ce que j'ai subi cette semaine je prends les choses autrement. Je ne pensais pas que l'esprit humain pouvait engendrer des choses si terribles.
Les BoD sont si terribles que ça ? L'interroge AJ.
Tu n'as pas idée... répond Britani visiblement affectée, ils m'ont... fait écouter des choses effroyables. C'était en français en plus. Comment ils m'ont dit que ce héros de satan s'appelait... Mireille Mathieu je crois. J'ai jamais autant vomis de toute ma vie. Enfin jusqu'à l'épreuve d'après.
C'est étrange, déclare Mimi, la musique est un bon moyen de se recentrer ou d'entendre les sages paroles de mère nature. Jamais cela ne doit faire cet effet là.
J'aimerai qu'on parle d'autre chose si vous le voulez bien, propose Britani. Vous avez des nouvelles de Mickie ?
Elle fait la pute, comme toujours, déclare AJ tout en mettant un billet dans le bocal à grossièretés.
Je suis sûr qu'au fond d'elle vit une femme rayonnante et sympathique qui ne demande qu'à sortir, affirme l'australienne.
Probablement parce qu'elle l'a mangée, confirme Britani. Bref, j'ai une bonne nouvelle les filles, Georges est revenu. Avec des informations.
C'était pas du flan ses connexions avec le MI6 ? Demande AJ, intriguée.
Georges est un homme tellement charmant, ajoute Mimi, jamais il n'aurait menti.
Quoi qu'il en soit, l'arrête la championne, j'ai les infos. Ses forces, ses faiblesses, comment la prendre d'assaut. Avec ça... on va pouvoir l'écarter définitivement de NOTRE division et on va pouvoir se concentrer sur nos matchs ".
Britani tend alors deux dossiers à ses "amies". " Etudiez-le bien, insiste-t-elle, si on veut la renverser il va falloir faire front les filles. Alors pas d'histoire pour la ceinture AJ.
C'est toi qui fait les histoires en temps normal, assure AJ, après que je sois parti, après que tu aies cashé ta mallette sur moi, j'ai continué à t'observer. Je t'ai haï, mais tu as changé... tu changes tout le temps. Je ne crois pas qu'on puisse avoir confiance en toi.
Mimi est trop gentille, je suis une girouette et tu es cinglée, conclut Britani, on ne peut faire confiance à aucune d'entre nous, mais on n'a pas le choix. Alors on le fera... le temps d'écarter la garce. Le plus important c'est qu'elle ne touche jamais à ce titre. Qu'elle ne le souille pas. La lutte est un art, ce n'est pas une question de magouilles en coulisses. Alors, que ce soit toi, elle désigne Mimi, toi, elle regarde AJ, ou moi la championne, ou même Alicia... il ne faut JAMAIS que ce soit Mickie qui représente notre division. Britani laisse installer un petit silence. Les filles j'ai envie de faire quelque chose de stupide. Elle tend sa main, la plaçant au milieu de la table. Une pour toute " ! Mimi tend sa main en souriant, très rapidement. " Toute pour une " ! AJ soupire longuement, mais devant le regard insistant de l'australienne se joint aux deux autres lutteuses. " Une pour toute " !
" Maintenant, affirme Britani, il faut rallier à nous les nouvelles et Alicia. Si on fait front, elle ne pourra rien et d'après ce que j'ai vu, ce n'est pas ses petits copains du Gang qui vont intervenir en sa faveur. Ils se servent d'elle. Elle ne l'a pas encore compris, on va pouvoir utiliser ça, en plus de ces infos à notre avantage. L'important c'est d'agir toujours en groupe. Ce qui fait la force du Gang, c'est le nombre... sauf que Mickie est seule et nous sommes déjà trois. Si nous nous mobilisons toutes... elle ne fera pas le poids " !
_________________
WFA:
Seth Rollins, 1*IC Champ', 2*WHChamp', Longest WHC in History 414 Days FOTY 2012 FOTY 2013 Lady Britani Knight (W George) 4*Divas Champ' Divas of The Year 2013 Silas Young, 1*Light Champion Ex Erick Rowan, 1*Tag Team Champ' Ex Richie Steamboat, 1*Tag Team Champ' Ex The Miz 1*Tag Team Champion, 1*WHChamp' ! Co-micro d'or as Miz with ECF' as Kane in Freakin'Awesome (2010) and Micro d'or as Miz (2011) and Micro d'or as Seth Rollins (2012,14) and Micro d'Or as Rollins/Knight/Steamboat (2013) Ex Sting Longest NFW Champ' and Kurt Angle last UHW Champ'
Tombstone Mr. Wrestlepedia
Messages : 5492 Age : 40 Localisation : Les Flammes de l'Enfer Humeur : Tranquilo
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Jeu 11 Déc - 23:45
Une matchcard de malade mental ! Des bannières somptueuses ! (Bravo TS ! Et j'aime bien l'affiche avec Mizou sur un ton décalé, bravo Godot si c'est bien toi ^^) Un Royal Rumble match fichtrement ouvert comme jamais ! Bien malin celui qui peut dégager un favori. Ca donne envie et ça donne la trique, nom de bleu !
Par contre, je ne vous félicite pas pour la musique officielle, messieurs... surtout qu'un nouvel album d'AC/DC vient de sortir !
J'ai retrouvé du taf, je vais essayer de promoter mais je ne garantis rien...
SwantonBomb Head Booker
Messages : 1776 Age : 30
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Ven 12 Déc - 1:56
Pour WM Tomb, AC/DC.
AC/DC POUR WRESTLEMANIA V !
Tombstone Mr. Wrestlepedia
Messages : 5492 Age : 40 Localisation : Les Flammes de l'Enfer Humeur : Tranquilo
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Ven 12 Déc - 2:04
A la bonne heure !
Flying Panda Glorieux Ursidé
Messages : 2565 Age : 40
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Ven 12 Déc - 8:55
AC/DC ça fait 40ans qu'ils font la même chose
Tombstone Mr. Wrestlepedia
Messages : 5492 Age : 40 Localisation : Les Flammes de l'Enfer Humeur : Tranquilo
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Sam 13 Déc - 1:20
Flying Panda a écrit:
AC/DC ça fait 40ans qu'ils font la même chose
T'y connais rien, Panda Snow !
Clown Bastard Communiste à bonnet
Messages : 7182 Age : 34 Localisation : Pays Catalan
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Sam 13 Déc - 2:14
Flying Panda a écrit:
AC/DC ça fait 40ans qu'ils font la même chose
Clair ! Aller Tombounet un peu de nouveauté. Y a ce très bon groupes de jeunes gens fringuant appelé Nirvana tu devrai essayer.
Et AC/DC pour WM IV et pour WM V formidable ! Bonjours l'originalité ! Bravo ! Je ne vous félicite pas ! vendus ! Consanguins dégueulasses ! Je veux prendre trois jours supplémentaire pour pouvoirs pondre mes promos !
FOZ Main Eventer
Messages : 1020 Age : 31
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Sam 13 Déc - 16:52
PROMO ZACK RYDER
L'incroyable histoire de Zack:
Le lendemin de sa victoire face au Miz, vers midi, Zack avait fini d'entasser dans sa grosse valise ses affaires pour faire une nouvelle vidéo depuis son retour à la WFA. C'est à dire ses objets personnels auxquels il tenait le plus: Son Iphone que lui avait offert son père, son appareil photo numérique dernier cri que lui avait offert sa mère, sa tablette que lui avait offert ses grand-parents. Il avait vidé sa chambre d'hôtel, vérifié soigneusement chaque recoin pour être sûr de ne pas y oublier une affaire.
L'atmosphère qui régnait à l'hôtel de la WFA était extrêment tendue. L'arrivée imminente du Royal Rumble approche. Les lutteurs et le personnels sont nerveux et irritables. Renée Young avait paru très inquiet lorsque Zack Ryder ne répondais plus au appelle et SMS de la jolie blonde.
-J'espère que tu va bien Zack ?
Zack Ryder avait un mauvais pressentiment. Il avait rarement vu Renée Young porter une jolie tenue pareil. Elle mettait parfois des vêtements quelconque pendant qu'elle n'était pas en interview. Mais la elle portait une trés jolie robe avec un décolleté plongeant. Zack Ryder de ne souciait guére des tenus de la ravissante blonde mais là il s'inquiétait de sa tenue vestimentaire.
-Pourquoi une tenue comme ça Renée ?
-J'avais envie de te voir ...
-Aprés ce que tu m'as fait, j'ai du mal à te pardonner !
Zack Ryder avait revêtu sa plus belle chemise et son jeans flambant neuf. Renée aurait pu voir là un geste de complaisance à son égard pour par exemple que Zack l'invite chez lui, mais Renée savait que c'était simplement parce qu'il voulait sortir le soir avec ses amis en boîte. Zack pose sa valise et l'ouvre. Il sort d'un poche de la valise un Iphone prend Renée par le cou et fait un selfie. Ryder l'as remercie et lui lâche un WOO WOO WOO !!
Zack Ryder monte dans un Taxi et commence à visionner tout les selfies qui a fait. Notamment avec son ami Dolph Ziggler. Il arrive à l'aéroport monte dans l'avion et sort de sa poche son MP4 avec ses écouteurs et écoute en boucle son thème song.
Arrivée à Long Island dans l'état de New York, 400 à 500 personnes sont massés dans l'aéroport, en effet juste avant de partir de l'hôtel Zack à mis sur Facebook et Twitter qu'il serais de retour chez lui pour quelques jours. A peine qu'il pose un pied à terre une horde de fans chantent et crient pour Zack. Il est sourire aux lèvres. Signe quelques autographes et fait bien évidamment beaucoup de selfies.
Il arrive enfin à se créer un chemin et monte dans la voiture ses parents et fait un selfie avec eux qu'il postent bien évideamment sur les réseaux sociaux.
Arrivée à la maison, il monte dans sa chambre, allume son ordinateur regarde les derniers mails et messages et se met immadiatemment au travail .....
La SUITE AU PROCHAIN NUMERO .....
TheStraightedge17 Grand Slam Champion
Messages : 3093 Age : 31 Localisation : Denver, Colorado. Humeur : Franklin, Michael ou Trevor ?
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Dim 14 Déc - 22:53
Promo Hunico (part II) :
Les Huit Travaux du GANG :
Prologue : Dans la vie, il y a certaines choses qui ne s'achètent pas. Pour tout le reste, il y a le GANG.
Ces évènements se déroulent deux semaines avant le Royal Rumble.
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5. La recrue.
Deux semaines de répit. Deux semaines auprès des siens. Sans une intervention en House Show, sans le moindre appel du GANG, sans un seul passage devant les caméras. Un moyen d’échapper à la réalité, ou d’essayer d’en retrouver une, au choix. Sa voiture lâchant ses dernières gouttes d’essence avant la fin, Hunico se gare devant le « Club Seven », une boite de street fight au cœur d’un bois. C’est à l’intérieur de cette merde que Mickie James lui donne rendez-vous, pour il ne sait quelle raison. Pour être honnête, il a déjà du mal à imaginer une femme fréquenter ce genre d’établissement. On dirait un immense hangar abandonné, perdu au milieu d’une foret environnante, à seulement quelques kilomètres du lac Michigan. Comprenez l’endroit louche et paumé par excellence. Impossible de savoir ce qu’il l’attend à l’intérieur de ses murs, mais il devine déjà des cris provenir de l’autre côté de la barricade. Des cris étouffés par le son lourd et puissant d’une foule insolente. Il descend de sa bagnole en sortant délicatement Tijuana du coffre. Question de principe. Deux videurs lui demande de poser sa bienaimée au sol le temps d’une fouille complète, à laquelle il répond par un joli swing dans les couilles du premier. Prude, le deuxième gorille fait un pas en arrière, laissant Hunico mettre les pieds dans l’antre de Satan. Certes, le « Club Seven » n’est pas exactement un temple de l’élégance. Mais cette salle pue l’enfer, la lutte, et le sang. Des projecteurs illuminent le centre de l’arène, où deux combattants se bastonnent avec amour à même le sol, les corps recouverts de terre, de sueurs et de poussière. Deux gradins de fortunes et un vestiaire miteux sont installés de part et d’autres de la salle, accentuant l’illusion d’une lutte professionnelle. Les bookmakers se lâchent, le public est en feu, le perdant sort sur civière. Jack Félonne contre Django Jazzy Turner, les deux cintrés du moment. Sous les yeux d’un Hunico aussi fasciné qu’enthousiaste, Félonne entraine son adversaire sur ses épaules avant de l’envoyer en plein dans les barrières de sécurité. Enfin, ce qui est supposé faire office de barrières… Turner contre, retourne le bras de son assaillant et l’immobilise à genoux. Tout va presque trop vite, les spectateurs demandent du sang, les yeux écarquillés devant ce spectacle inhumain. Félonne n’a pas le choix : se coucher, ou tenter le tout pour le tout. Il mime une soumission… avant d’esquiver une droite de son adversaire, tentant de placer un coup de coude dans le visage de Turner. Trop lent. Celui-ci se déplace vers la gauche, plaque le torse de Félonne sur le sol et lui brise la nuque d’un simple geste des mains. Fin de combat, fin de séance. Vainqueur par KO, et plus encore. Les quelques centaines de personnes dans la place exultent, Turner pavane, les restes froids et inertes de Félonne sont déblayer comme de la merde dans une étable. Il y a des soirs où le mexicain a du mal à digérer son affiliation. Surtout quand il se retrouve devant le cadavre d’un inconnu, les dépouilles d’un boulot qui n’est pas prêt de s’arrêter. Quand il s’installe sur un siège pour assister au combat suivant, il a l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation, peuplée de gladiateurs et de tueurs sanguinaires. Le sentiment humain s’éclipse ici, ravivant son passé de Jarhead comme dans un rêve, égaré quelques parts entre les ombres. Personne ne peut vivre sans son passé. Hunico non plus. Une chose est toutefois claire : retrouver Mickie James ici, c’est louche. Perdu dans ses pensées, quelque chose met l’ancien champion Intercontinental en alerte. Comme un regard le transperçant dans le dos. Il se retourne, rien. Pourtant, un type l’observe. Il joue parfaitement son rôle de mateur, et Hunico le devine vite. Une interprétation brillante, y compris pour se fondre aussi bien dans la foule, et disparaitre. Ce qu’il ignore, c’est que le mexicain n’est pas une vulgaire catin sans défense. Il avait appris une ou deux ruses aussi, dans les bas-fonds. Mais cette devinette macabre commence à le mettre en rogne. Tous les murmures le mettent en alerte. Il n’entend plus les coups de poings résonner dans l’arène, mais des bruits de pas à sa gauche, sa droite, sifflant dans les airs comme pour le surveiller. L’instinct se trompe rarement. Hunico revient à lui, et voit surgir des vestiaires deux mastodontes pour le prochain combat. Bordel, comment décrire ces types ? C’est comme si les statues romaines de l’ancien temps avaient été rendues à la vie, et non tant du fait que leur allure était puissante… mais surtout que leurs coups devaient être aussi solides que de la roche. Un mot les décrivait parfaitement : professionnel. Putain, ce rade doit surement être entretenu par le pire des enculés. Un type aux privilèges illimités, manquant totalement de moral ou d’éthique. Mais fin businessman. Condamné à un monde où le gros dévore le petit, où les hommes se comportent comme des chiens. Une nouvelle vibration, plus proche, cette fois. Hunico fait mine de se lever, et plaque la personne derrière lui contre le grillage. Son odeur n’a rien d’un alcoolique perdu au milieu de nulle part, mais aurait presque celle des anges. Elle ôte subtilement sa capuche. Merde…
Mickie James (amenant Hunico dans les vestiaires) : Je te félicite, amigo. C’est ce qu’on appelle faire une bonne première impression.
Hunico : Va te faire foutre, Mickie. Si tu jouais pas les putain de filles de l’air, j’aurais pas eu à te sauter dessus. Pourquoi tu m’as fait venir jusqu’ici ?
Mickie James : Pour quoi… ou plutôt pour qui. Derrière toi.
Hunico (devine un homme s’enfiler des straps sur les mains) : Ouais. Et ?
Mickie James : Il ne te rappelle rien ?
Hunico : Claro que no. Il devrait ?
Mickie James : Lui, c’est Jay Lethal. Un ancien pensionnaire de la TNA, de la ROH, et on parlait même de lui comme un futur lutteur pour NXT avant que…
Hunico : Que quoi ?
Mickie James : Avant que… Avant qu’il paralyse à vie son adversaire, ici, au Club Seven. Le type est toujours dans le coma, un vrai légume. Des choses qui arrivent.
Hunico : Et alors ?
Mickie James : Hum… Alors le GANG s’intéresse de près à ce jeune homme... et moi aussi. On pense qu’il ferait un excellent homme de main pour la compagnie.
Hunico : C’est tout ?
Mickie James : Oui.
Hunico (se lève) : Ok… Grand bien vous fasse, tu me raconteras !
Mickie James (continue) : Et il est donc normal de voir si notre homme de main actuel est encore à la hauteur…
Hunico : (…) pardon ?
Mickie James : Tes performances sont bonnes, Hunico. Mais si tu veux faire tes preuves au sein du GANG, devenir l’un des nôtres et… mettre ta « famille » hors de danger, tu dois donner plus, beaucoup plus. Jay Lethal se prépare pour son prochain match. Ce sera face à toi.
Hunico : QUOI ? Sale petite pu…
Mickie James : T’as vu comment les choses se passent, ici. Il n’y a aucune règle. Dans ce domaine, c’est moi qui recrute. Hunico, n’évite pas la conversation comme si tu avais le droit d’y échapper. A la fin de la soirée, le GANG sera toujours fier de compter un membre solide dans sa dynastie. Reste à savoir si ce sera Jay… ou toi. On s’intéresse beaucoup à son profil très atypique et à son côté chien fou. Ça ne posera pas de problème à un marine comme toi, je me trompe ?
Mickie ne rayonne pas comme un astre, elle qui est pourtant magnifique. La première fois qu’Hunico l’avait rencontrée, sous les ordres de Bobby Roode, son visage ne reflétait rien d’autre que la peur. C’est étonnant de voir à quel point les gens peuvent changer. Le mexicain écrase sa cigarette, ôte sa chemise et court se réfugier dans un coin tranquille des vestiaires, ne quittant pas Jay Lethal des yeux. Difficile de savoir si Jay lui-même connait l’identité de son adversaire. Il ne semble pas rassurer. Jorge se doute bien que la trainée du GANG a surement du lui bourrer le crane de promesses éphémères. Après tout, Sarthe affirme que l’enfer, c’est les autres. La phrase est brillante, mais peut-être qu’elle reflète plus un état d’âme qu’une opinion commune, sérieusement. En y pensant, Hunico veut bien admettre que les autres peuvent lui rendre la vie insupportable… mais ce type-là, Lethal, aurait pu être un frère d’arme, un ami, un partenaire. Bordel… une vingtaine de minutes s’écoulent, et voilà que les deux lutteurs entrent dans l’arène. Côte à côte, sans se connaitre, mais comme s’ils allaient lutter ensemble. Dire que dans une poignée de secondes, l’un d’eux ne sera même pas sûr de se relever… Les gens sont euphoriques, le speaker fait le show, annoncent les deux combattants du soir, alors que d’innombrables taches de sang recouvrent encore le sol. Hunico manque même de glisser sur un petit lambeau de chair, sans déconner… Un jour, il se promet d’écrire ses mémoires. Le voilà qui n’est pas loin de se taper un fou rire que la foule apprécie, surement parce qu’ils sont tous aussi cinglés les uns que les autres. Il a vu et vécu tant de situations incroyables que tout le monde pensera en les lisant que ce n’est qu’un ramassis de conneries. Tant de saloperies ne tiennent pas dans ce monde. Elles finiraient surement publiées dans un journal à sensation, comme un roman fictif. Les gens adorent le morbide. Quelle ironie, il finira surement par crever riche et incompris… Reste à savoir si Mickie dit vraie. Hunico transpire à grosse goutes, la chaleur est étouffante. Le GANG est beaucoup trop cynique et trop blindé de fric pour avoir besoin de mentir. Mickie lui a laissé entendre qu’il chercherait ailleurs en cas de mauvais résultats. Ca le tue d’avoir à le dire, mais Lethal est un obstacle entre lui et sa famille. L’expérience lui a appris un truc : mieux vaut que la merde arrive à quelqu’un d’autre.
Speaker : Ladiiiiiiiiiiies and gentlemeeeeeeeen… Welcome to the last match of toooo… Hey ! HEY ! What the f…
Pas le temps de se casser les coquilles avec des présentations douloureuses. Et, apparemment, ça a l’avantage de faire plaisir aux fans. Lethal se jette sur le mexicain, qui esquive facilement le premier assaut. On oublie la lucha libre, les gestes techniques et l’aspect scénario de la Wrestling French Addict. Le « Club Seven », c’est le sonore et le dégueulasse. Les coups de poings s’enchainent au rythme de l’engouement du public. Hunico est sur la défensive. Convaincu qu’il ne peut en rester qu’un, il préfère encaisser, sous les yeux d’une Mickie qui savoure. Jay tente de l’emmener au sol avec un mouvement typiquement catchesque. Sans danger pour le mexicain. Tout va très vite, trop vite. On se croirait dans une fin de Favelas à Mexico. Tout est bon pour éclater la gueule de l’autre, le faire s’étouffer en avalant ses dents. Boum, il l’avait pas vu venir, cette droite. Son arcade s’ouvre sur le coup, et un filet de sang se faufile dans on œil. Sa vision des choses se trouble, il ne se rend même pas compte qu’il tombe à la renverse, un genou sur le cou. Les patates déroulent, sa respiration se coupe. Ok, plus le temps de jouer au con. L’ancien champion Intercontinental balaye son vis-à-vis qui s’écroule lui aussi sur le sol. Avant même de pouvoir lui mettre la main dessus, Jay envoie une poignée de poussière dans le visage du mexicain, avant de lui enfiler une série de coup de genoux et de coup de coudes dans l’abdomen, dans la plus pure tradition des combattants MMA. Le fils de pute… Lethal a la main mise sur le match, ou plutôt sur le combat, c’est le moins qu’on puisse dire. Hunico contre enfin. Il était temps. Les deux hommes se relèvent et, à la surprise de Mickie James, c’est bien Jay qui est le plus fort. Pas étonnant qu’il est foutu dans le coma une demi-douzaine de péquenaud, le con. Nouveau face à face. Comme s’il venait de se rappeler d’où il vient, Lethal propose une épreuve de force. Hunico accepte… comme un bleu, et se fait encore une fois couilloner. Ramené au sol par un coup de crane dans le nez, Lethal lui agrippe le cou et commence à l’étouffer. Pas de solution pour le mexicain. Ses yeux se ferment doucement. Il y a forcément un moyen… quand son regard se perd vers Mickie. Elle est au téléphone. Dibiase ? Burchill ? McMahon ? Il ne peut pas se permettre de les faire douter. Désolé Jay… Dans un dernier effort, Hunico mort l’avant-bras de son adversaire jusqu’au sang. Une petite partie de sa peau s’arrache avec lui. Il se hisse sur ses genoux, agrippe le crane de Lethal qu’il renverse devant face à son corps. Prudent, il garde son bras entre ses cuisses, qu’il brise en deux avant de se relever. Il se tient les côtes, crache un éclat de sang devant lui, se retourne, devine Lethal ramper. Mickie à couper son téléphone, et lui fait un signe de la tête. « Désolé mon frère », murmure-t-il à l’oreille de son challenger avant de lui plaquer sa chaussure sur le visage. Encore. Et encore. Le combat est terminé. Jay Lethal n’est peut-être même plus en vie. Peu lui importe. Le mexicain se surprend même à lever les bras en l’air, symbole de victoire, et ce devant la tribune de Mickie James. Il profite. Jarhead jusqu’au bout des doigts. Jamais eu meilleur boulot.
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6. La classe française, version Vince McMahon.
Quelque part en région parisienne :
Jean Guy (s’éloigne en marmonnant) : Salopard…
Hervé : C’est ça bonne journée à vous aussi… Jean-Claude ! Jean-Claude, tu peux sortir !
Jean-Claude (sort des toilettes) : Pff… Qu’est-ce qu’il nous emmerde eul’patron avec ses réunions... Peux même pu’ bouquiner tranquille !
Hervé : Ah bon ? Depuis quand tu lis aux chiottes, toi ?
Jean-Claude : Très drôle. Figure-toi qu’il est super ce parastraphe dans Auto+. Dire qu’au 21ème siècle y a encore des gens qu’emploient des domestiques chez eux mais moi mais… ça me cisaille, Vevere ! Imagine avec ma femme… Vero c’est pas ma boniche hein faut pas déconner, elle m’attends pas en t’nue d’soubrette quand j’rentre le soir !
Hervé : Attends elle t’as jamais fait le coup ? Passer l’aspi’ dévergondée ? Aaaaah dommage !
Jean-Claude : Si, une fois…
Hervé : Bah, raconte !
Jean-Claude (gêné) : Bah c’est le jour où… où l’aspirateur s’est emballé hein… Défaut de fabrication qu’y disaient… C’est d’ce jour-là que… j’ai fait une orpheline.
Hervé (hilare) : Ah ça vient de là !
Jean-Claude (se tient l’entre-jambe) : Mais ris pas hein ! Tu sais pas c’que c’est toi ! D’se faire tricoter des slips sur mesure… Depuis on fait plus grand-chose avec Vero, tu penses bien… Enfin sauf le vendredi soir, en général on va becqueter sur l’autoroute avec les gosses. Sur l’A12 là, ils ont ouvert une nouvelle « Patate qui Fume ».
Hervé : Tu vas bouffer sur l’A12 toi ?
Jean-Claude : Bah ouais, c’est romantique. Pas con le J-C ! Et comme souvent j’suis bien chaud au retour j’fais une petite pointe ! Hé ! J’fais d’une paire deux couilles ! Hahahahaha ! Et puis Vero elle dort hein, avec les médicaments tu sais le mélange…
Hervé : Les médocs ? Putain t’es sûr que c’est pas le pinard ?
Jean-Claude : Bah pourquoi tu dis ça Hervé ?
Hervé : Ah bah une intuition syndicaliste hein. Y a qu’à suivre l’odeur. Souffle-moi dans le pif là pour voir ?
Jean-Claude (souffle) : Euh… Si tu veux.
Hervé (recule d’un pas) : Oh putain… Non mais ils ont sorti un dentifrice au beaujolais là ou bien ? Tu t’es encore enfilé une bouteille avant de venir c’est ça ?
Jean-Claude : T’es marrant toi j’ai pété une bouteille de pinard dans mon coffre, j’avais une cargaison tout droit venue de Sergie-Pontoise, c’est Gérard qui fait pousser, tu sais Gerard !
Hervé (révulsé) : Putain c’est plus fort que toi…
Jean-Claude : Ouais… Du coup j’ai essoré le tapis de sol. Et y restait un quart d’bouteille j’allais pas jeter hein…
Hervé : Ah c’est ça l’odeur de pied ?
Jean-Claude (sort un petit flacon de sa poche) : Moi j’aime bien… En plus y reste des p’tits bouts dedans ça fait apéritif…
Hervé : Oh non, oh mon dieu… Merde reste au point J-C, tu chies dans la colle ! Dans trois jours tu pars à Los Angeles, merde ! Comment tu veux qu’ils te prennent au sérieux si t’arrives torché, déjà que tu parles pas la langue…
Jean-Claude : Ah mais c’est pas grave ça Vevere, là-bas ils ont un traductophile !
Hervé : Un traducteur ?
Jean-Claude : Ouais voilà. Un petit mexicain à ce qu’y parait. Sa mère adoptive était d’origine française alors… C’est quand même le pied non ? Los Angeles va découvrir le pouvoir Convenant ! Djean-Claude qu’ils vont m’appeler.
Hervé : Ouais bah fais attention. Les ricains c’est pas des rigolos. Déjà qu’ils font appel à nous parce que les appareils de remises en forme qu’on vend sont moins chers… Va quand-même falloir que tu saches les vendre, tes C14.
Jean-Claude (sort une fiche de sa veste) : Du gâteau ! Par contre j’suis emmerdé… La direction veut me forcer à faire un stage comme quoi j’aurais des lagunes… Alors bon bah tu vois, je rédactionne un petit mot chiadé pour montrer que bah, pas plus qu’un autre j’ai besoin d’être formaturé, voilà.
Hervé : Ah ouais… Ouais mais tu sais les formations c’est un acquis social hein, je me suis battu au nom de la boite pour les obtenir.
Jean-Claude : Tu seras fier de moi, mon Vevere. D’ailleurs formation euh… un « S » ou deux « S » ?
Hervé : Non mais enfin un « T », Jean Claude…
Jean-Claude : Putain Vevere déconne pas c’est pas le moment ! « C cédille », heureusement que ça me revient…
Hervé (consterné) : Oui oui bien joué… Oublies pas la conjonction de coordination, ce serait bête…
Jean-Claude : Te fous pas de ma gueule Vevere, c’est pas de ma faute… C’est comme l’adultère, je sais que j’ai pas le droit et pourtant j’y vais, j’y vais…
Hervé : Ça pourrait être grave, Jean-Claude ! En une faute d’orthographe tu restes en France, et pas de voyage !
Jean-Claude : Oui je sais ça aurait pu être beaucoup plus grave… j’aurais pu être allergique au champagne ! DIEU MERCI, je ne suis pas allergique à l’alcool…
Hervé : Je te dis juste de faire attention mon J-C. L’intellect c’est très impor… Ouais non laisse tomber. Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Jean-Claude : Mais j’en souffre, Hervé, j’en souffre ! Et si Nancy elle me prenait pour une buse ? Tout ça parce que j’ai pas la mallette intellectuelle ?
Hervé : Le bagage, Jean Claude.
Jean-Claude : Ouais c’est ça le… le bagage. Parce que bon elle, elle passe ses soirées sur Arte… Tu crois qui faut que j’fais pareil moi ?
Hervé : Tiens puisque t’en parles y a un documentaire sur Clemenceau ce soir, t’as qu’à le regarder. Demain tu papotes avec Nancy et tu la bluffes.
Jean-Claude : Putain génial. Hé, j’ai du bol de tomber sur une soirée porte-avion quand même ! Et après, à moi les Staaates ! Hahahaha ! T’en veux ? T’en veux ?
Trois jours plus tard, à Los Angeles :
Vince McMahon : Mais c’est un con, Hunico, je ne vous demande rien d’extraordinaire ! Mon assistante a déjà eu l’occasion de le contacter, il a la culture d’un babouin et la tension sexuelle d’un bonobo. Jamais entendu parler d’un crétin pareil…
Hunico : C’est pas le problème, Vince…
Vince McMahon (le coupe) : Mr McMahon, pour vous. Ou « boss », à vous de voir.
Hunico : Hum… pendejo… Ecoutez, « monsieur » McMahon. Je veux bien avoir à faire au dernier des abrutis pour lui montrer qui c’est le patron, ou le forcer à nous rendre service mais… une négociation d’affaire ? Vraiment ? Allez pas me faire croire que vous avez pas quelqu’un de plus qualifié que moi pour ça…
Vince McMahon : Bien sûr que si, nous en avons. Mais ils nous coutent chers. Ils sont performants, bien plus que vous ne le serez jamais. Cela dit, tout ce que nous recherchons, c’est l’ensemble de ces appareils de musculation que cette boite française recommande. Les « C14 », comme ils les appellent. Pourquoi ? Parce que même si le GANG est à la tête d’une fortune exceptionnelle, on ne bâtit pas une dynastie en claquant son argent pour tout et n’importe quoi. Ce vendeur français devrait arriver d’une minute à l’autre. C’est un véritable déchet, et ça tombe bien, vous ne nous coutez pas cher. Vous saurez lui faire entendre raison. Vous aviez bien une mère franco-espagnole non ? Et des frères d’armes européens ?
Hunico : Mon français est approximatif, m’sieur…
Vince McMahon : Ah oui ? Les 8000 dollars que je vous accorde ne le sont pas. Une poignée de dollars, c’est toujours pour du concret, alors bradez les prix au maximum. Soyez persuasif. Pour un vrai négociateur, j’en aurais eu pour 20000 billets, plus le prix des C14. Avec vous, je ne claque qu’une moitié de salaire quotidien, et j’aurais des appareils flambants neufs pour le ¼ du prix d’origine. J’adore le Mexique !
Hunico : Mierda vete a la mierda, jefe…
Vince McMahon : Bien entendu… Je sais que ça ne vous emballe pas, moi non plus d’ailleurs. Je préférerais demander ça à quelqu’un de qualifier. Quelqu’un que je respecte, par exemple. Pas à un ancien serrurier de Tijuana, mais bon…
Jean Claude Convenant (arrive dans le bureau du Chairman of the Board) : On parle de moi ??
Vince McMahon (en en anglais dans le texte, quittant la pièce) : Au travail, Jorge. Regardez-moi cet ahurie, putain quel blaireau…
Jean Claude : Haha ! Good morning ! May Nayme is J-C, ou Djean-Claude, for the intimes ! C’est qui-qui qui veut des C14? Haha ! Who wants une petite C14 for the plaisiiiiiir ?
Hunico : J’y crois pas…
Jean-Claude : C’est vous le traductionniste ?
Hunico : Le traducteur ? Ouais, malheureusement…
Jean-Claude : Super ! Je m’présente, Jean Claude Convenant, ou Djean-Claude, si vous préférez haha…
Hunico : (…)
Jean-Claude : Commercial si il en est ! Alors, on cause ?
La transaction n’est censée durer que 10 minutes, signatures incluses. Pourtant, avec ce Jean-Claude tout droit sorti d’un film de science-fiction, Hunico explore enfin les grands axes de la relativité. Entre deux conversations sur Johnny Halliday et le balto de J-C, le mexicain apprends à apprécier les petites choses que lui donne la vie. Embrasser sa femme, passer du temps avec sa famille, poser ses mains sur le corps d’une chica, toutes ces heures défileront comme des secondes… En revanche, 30min coincé dans une salle avec ce rigolo alcoolique paraissent déjà une éternité. TOUT est relatif. Le sujet des C14 brièvement détaillé en début d’entretien, Hunico en est maintenant réduit à écouter son partenaire parler bouffe, potes de boite et autres rendez-vous avec les 455 jeunes femmes qu’il aurait déglingué. Il n’arrête pas de lui toucher l’épaule comme un signe de camaraderie beauf et sans saveur et, pour une fois, le luchador regretterait presque de parler la langue de Molière. Sa mère avait des bases, et lui avait enseigné les grandes lignes avant le collège. La guerre lui avait enseigné le reste. Bloqué 48 jours avec un bataillon français au sud de Ghazni, à quelques kilomètres de Kaboul. Encore toute une symphonie de moments dont Hunico se serait agréablement bien passé, surtout aux vues des circonstances actuelles. Une heure plus tard, Convenant l’emmène de force dans le restaurant gourmet du coin, où son choix n’égale que son charisme et son charme naturel…
Jean-Claude : I want some paupiettes !
Serveuse : Oh… sorry, for the last time, we don’t have any paupiettes in this restaurant…
Jean-Claude : Mais j’en ai rien à foutre, I want some paupiettes !
Serveuse : God, plea…
Hunico : Two burgers, please.
Serveuse : THANK YOU.
Hunico : No problem. Bon… On en parle de ces C14, amigo ?
Jean-Claude : Pas de soucis mon Coco ! Haha, mon coco, c’est ton nouveau p’tit nom maintenant qu’on est copain comme cochon ! N’empêche que j’ai rien compris à son histoire, à la petite vendeuse. Elle a dû te dire que j’étais chaud comme une chaudière hein ? Hein ?
Hunico : (…)
Jean-Claude : T’en fais pas Jorge, une petite séance de saute-mouton avec le J-C, ça va lui faire du bien. Hé, ça fait circuler le sang ! Et puis, elle sera raccord avec sa jupe ! Hahaha ! T’as compris ? T’en veux ? T’en veux ?
Hunico : (…)
Jean-Claude : Tu parles pas beaucoup toi, non ? Comme dirait Vevere, le silence est d’argent hein… Moi j’comprends, j’suis un grand calme aussi. Mais bon te mets pas marteau dans la tête, on va bien réussir à les vendre, ces C14. J’ai bien vu que derrière ton côté calme, se cache aussi un caractère rebelle qui cherche le grand frisson !
Hunico : Realmente, tu eres un gran imbécil, amigo…
Jean-Claude : Ah ! Toi aussi tu parles espagnol ? C’est marrant ça, j’ai quelques notions dans l’domaine, et sans être allé au lycée ! Un petit porno polonais interracial, un carnage… Moi j’ai arrêté l’école à 15 ans, mate le résultat. J’suis parti de rien, t’as vu où j’suis arrivé aujourd’hui ? Xantia coupé sport, pavillon avec jardin, et bientôt… la Gold Cards…
Hunico : Ah ça donne le vertige hein… le vertige et la nausée…
Jean-Claude : Hé, c’est un film d’Hitckcock ça ! Avec Chuck Norris ! « Le Vertige et la nausée », je l’ai en DVD s’tu veux, j’te le ramènerais la prochaine fois !
Hunico : Ah oui tiens je l’ai pas vu celui-là. Y’a que toi qui l’a, non ?
Jean-Claude : Ouais. La version USSSSS…. Il adore ce film le petit Jason, j’t’en ai parlé non ?
Hunico : Oh oui, oui oui…
Jean-Claude : Une graine de champion, un chien de compet’ que j’vais en faire, le Jason. Un fan de Johnny !
Hunico : Sérieux ? A 15 piges ? Arrête, à leur âge ils aiment Eminem, la techno je sais pas…
Jean-Claude : Ah non mais Jason il a pas le choix à la maison ! Y a que mes cassettes de Johnny bien rangé sur l’étagère du salon hein… Y a pas de… de Memem qui traine. Et encore moins de technico ! L’éducation des enfants c’est très important, surtout niveau musique ! Et puis d’abord c’est qui Memem ?
Hunico : Laisse… laisse tomber, vieux. Ecoute, c’est pas que j’me régale à discuter avec toi hein mais… si on parlait C14 ?
Jean-Claude : Pas de problème !
Hunico : Ton boss souhaite nous vendre 25 appareils pour 15000 dollars, c’est ça ?
Jean-Claude : Alors euh… 25 appareils, 600 dollars l’unité, je pose la retenue, avec le convertateur euros… Euh… Alors oui moi tu sais je suis vendeur avant tout hein, je laisse les compteurs aux comptateurs.
Hunico : Bien sûr… Le problème, c’est qu’on va pas pouvoir régler une telle somme pour seulement 25 machines de remise en forme. C’est pour ça que mon patron m’a demandé. Alors il y a deux options, mon « J-C ». La première, doubler les garanties : 50 appareils pour 15 milles balles. La segunda, diviser le chiffre par deux. 7500 pour les 25. A prendre, ou à laisser.
Jean-Claude : Ah mais moi la mais je peux pas… Désolé je peux pas signer ça, Jean-Guy me tuerais… Merde Jorge on est potes maintenant, fais un geste !
Hunico : Un geste ? Hum… Allez.
Jean-Claude : Haha je savais que t’étais un mec bi…
Hunico (lui plaque le visage dans son cheeseburger) : 1…2…3…
Jean-Claude : ARREKGJFGHFJTE…
Hunico (continuant) : Pardon ? J’ai cru entendre « je suis d’accord » ?
Jean-Claude : JESSDOFIRNJFDNERG…
Hunico : Ah c’est dingue il y a un de ces échos dans ton burger… Ecoute amigo, on va faire un truc. Tu me donnes ta main, tu signes mon papelard, t’inquiète, c’est « rédactionné » d’avance… Et on fait l’affaire du siècle. Vendu ?
Jean-Claude : VRNEUEUNUUDUUU…
Hunico : Hein ?
Jean-Claude (donne son bras) : VEJNCIURNDDUUU !
Hunico (relâche son étreinte) : Excellent… On va choisir la deuxième solution, amigo. 25 C14, c’est suffisant. Voilàààà… J’sais pas toi, mais moi j’ai la dalle ! Une bonne chose de faite, non ? Vamos a comer !
Jean-Claude (apeuré) : Tu me manques, Vevere…
Une semaine plus tard, en région parisienne :
Hervé : 7 milles cinq… T’as vendu les C14 moitié prix ??? Nom de dieu Jean-Claude !
Jean-Claude : Mais j’y suis pour rien Hervé, tu comprends pas ! Là-bas les vendeurs ils sont pas comme nous… Ils sont…
André (débarque avec un sombrero) : Hola, que tal ? Alors on se fait un petit trip au Mexique, amigos ?
Jean-Claude (effrayé, fuit en hurlant) : Ah non ! Non ! PAS LES MEXICAINS putain VEVERE ! Merde ils ont même eu André !
Hervé (hilare, cherche un billet dans sa poche) : Bien joué, André. J’adore.
André : Tu m’connais, j’adore rendre service. J’avais dit 80 euros, par contre.
Hervé : Salaud…
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7. De la Suisse, naturellement.
Hunico : Comment va la petite ?
Alejandro : Elle va bien. Tu lui manques beaucoup. A ton retour, elle s’imaginait autre chose…
Hunico : Qu’est-ce que tu crois, que j’suis pas au courant, peut-être ? Putain…
Alejandro : T’en prends pas à moi, amigo. C’est pas moi qui déconne, dans c’t’histoire.
Hunico : T’as raison… Excuse-moi, frangin. Tu sais que je te suis reconnaissant de t’occuper d’eux en mon absence. Après la guerre, je pensais vraiment avoir du temps pour moi, pour les prendre dans mes bras, les serrer contre moi… Finalement, j’suis dans la même mierda, voire pire.
Alejandro : Tu sais ce qu’il te reste à faire…
Hunico : Non. Putain… J’en sais rien.
Alejandro : T’as du nouveau sur la suite des évènements ?
Hunico : La Suisse, apparemment. Ils m’ont promis quelque chose de différent. Cesaro, cette fois. Tu sais c’que c’est…
Alejandro : Non, Jorge. Je ne sais pas. Et je crois que toi non plus.
Enfin un peu de repos, sensation éphémère, de nos jours. Ouais, on peut pas dire qu’il fasse bon être mexicain, en 2014. Encore moins marié, et parent. Tu parles, c’est une vérité absolue, maintenant. Comme une sextape de Kim Kardashian et Kanye West sur Boobook, une nouvelle tâche s’impose rapidement à Hunico, mais celle-ci est de loin la plus agréable. De tous les fils de putes que le GANG puisse offrir, et aussi étrange que cela puisse paraitre, c’est bien d’Antonio Cesaro que le mexicain est le plus proche. Question de feeling. Ou disons un semblant de respect mutuel, qui les amène cette fois à bosser ensemble. Faut dire que sa mission est simple : accompagner le suisse à Genève, sa ville natale, pour une histoire de gros sous. L’objectif ? Jouer les gardes rapprochés le temps d’un contrat juteux, loin des impôts, loin des comptes en banques américains. Cesaro, en dehors des rings, est vite devenu le mécène de son groupe en ce qui concerne la sauvegarde et la fluctuation des revenus financiers de ses comparses. Et dès le décollage de son Jet Privé pour l’Europe, Jorge devine une sorte de Loup de Wall Street nouvelle génération. Contrairement à Ted Dibiase, pourri jusque la moelle et surement faux-cul dans l’éternel, Antonio prenait un malin plaisir à voir Hunico comme son égal. Champagne, poker, hôtesses sexy, la vie du GANG de ce point de vue-là est plutôt pas mal. Jorge se prend même au jeu, déconnant pendant le vol avec son patron suisse. Ça parle d’offres, de demandes, de douloureuses récoltes, de lutte, de matchs, de titres… et même d’une haine visiblement partagé pour l’Equality of Chance, qui l’eut cru... Quelques heures plus tard, les voilà à Genève, refuge pour riches et film de science-fiction pour toutes les petites gens réduites au SMIC depuis toujours. Cesaro celle des pactes, serre des paluches, se retrouve en tête à tête avec une diva encore plus bonne que la plus bonne des ricaines. Bon, c’est sa sœur, ainsi soit-il, Jorge ne pouvait pas savoir. Mais plus encore que de faire bonne figure, Antonio se fait plaisir, et cette semaine avec lui à tout du palace cinq étoiles. Affuté, habillé d’un costard black and white et d’un tazer à la ceinture, juste au cas où, Hunico joue son rôle. Il accompagne l’ex champion par équipe un peu partout, des salons de l’automobile aux casinos hors de prix où seuls restent ceux ayant suffisamment de frics pour ne pas finir en caleçons. La première soirée s’achève à coups de flutes alcoolisés et de strings un peu partout dans la baie des anges, au nord du Lac Leman. Sympa, les yachts de luxe. Le lendemain, rebelote. Jorge réveille son manager à 10h après un after sévère, et, visiblement, le feu Tag Team Champ’ n’est pas le seul à ouvrir les yeux. Trois demoiselles à demi-nues se hâtent d’enfiler leurs robes de soirées avant de quitter la pièce, un peu gênées. Toutes sauf une, qui caresse doucement l’entrejambe du mexicain avant de disparaitre dans le couloir, un sourire aux lèvres. Jorge laisse sa tête glisser lentement vers la droite pour suivre le fessier divin de la jeune femme, avant de revenir à lui. Hum… Drôle de ville. « C’était même pas la plus chère, mon pote », lui dégueule Cesaro en ricanant, avant d’aller prendre sa douche. Un moment calme où l’ancien champion Intercontinental se dirige vers le balcon, observant pour la première fois Genève pour ce qu’elle est vraiment : une ville magnifique, puant l’orgueil, la magouille et les dollars planqués. Un plaisir coupable qu’Hunico se prend à aimer. Il reste figer devant ce spectacle merveilleux, un soleil de plomb brulant sa peau pendant de longues minutes, avant que Cesaro ne lui donne une tape amicale dans le dos. « Let’s Move » lui dit-il avant de se remettre en route. Une nouvelle journée, une nouvelle routine, comme des vacances à la ferme…
Il faut attendre le quatrième jour pour que le suisse lui dévoile la vraie raison de ce séjour en Europe. Antonio et Theodore avaient introduits en bourse la société « WFA2K », boite de production grandissante se basant sur les jeux-vidéos de catch moderne, ce qui leur avaient rapportaient la maudite somme de 22 millions de dollars en un mois. Ces enfoirés frôlent vraiment l’insolence… Quelques semaines plus tard, Teddy avaient appris à ses dépens qu’un agent du FBI le surveillait de près, enquêtant sur lui quand faire se peut. Après une rencontre avec ce dernier, Théodore ordonna à Antonio de cacher cet argent en Suisse, pour le bien du GANG et pour éviter tout malentendu avec le FISC. Pour ce faire, il fut aidé par un banquier véreux, déjà responsable de plusieurs affaires de blanchiments d’argent, Jean-Jacques Saurel. Ce connard avait même bossé pour Jordan Belfort, fut un temps. L’affaire Steve Madden, c’était lui. Saurel était donc chaudement recommandé, et après une rencontre via écrans interposés entre leaders du GANG et banquier européen, Saurel leur conseilla d’ouvrir un compte sous le nom d’une personne ayant aussi un passeport Européen. Antonio Cesaro, suisse de naissance, était plus que bienvenue. Et voilà. Voilà Hunico serrant la main de Saurel en gardant la tête bien haute, confiant, loin de lui l’envie qu’on le prenne pour un simple caniche protecteur. Le mexicain s’affirme, et plus encore que suivre Cesaro, le voilà à faire jeu égal, l’aiguillant sur les chemins à emprunter pour sauver au mieux une telle fortune. La discussion est froide, sérieuse, morne, et l’insouciante effervescence suisse semble s’évanouir au fil de l’échange. Le natif du pays joue pas moins de 22 millions dans ces accords, alors pas question de tout envoyer valser. Avec Jorge, ils discutent frais monétaires, expérience dans le milieu, confiance envers ce franchouillard de banquier que ni l’un ni l’autre ne piffent vraiment. Les jolies paires de fesses défilent toute l’après-midi, mais cette fois, pour distribuer la boisson. Pas le temps d’être subtil, ou de faire dans l’excès de zèle. En y repensant, l’ancien champion Intercontinental se questionne toujours. Pourquoi, d’un coup d’un seul, passer du larbin de service à l’égale des cadors ? C’est pas pour lui déplaire, mais c’est trop abrupte. Trop rapide. Trop louche. A voir… après tout, il a suffisamment mouillé sa chemise pour obtenir leur confiance. Et si c’était ça, ça nouvelle vocation ? Ils ne sont pas si différents de l’idéal Jarhead… Ils se battent pour quelque chose de plus grand. Ils forment une famille, soudée, unie, prête à tout. Merde, il débloque, ou quoi ? Manquerait plus qu’il commence à baisser sa garde, ces rapaces seraient dans les starting-blocks aussi sec. Antonio est l’un d’entre eux, faudrait pas l’oublier. Alors pourquoi il deviendrait sympa, ce con, c’est pas logique ! Il était grand temps qu’il le prenne au sérieux. Maintenant, un objectif, leur faire comprendre qu’ils ont eu raison, depuis le départ… Approchement les 19 heures, la transaction prend alors des allures de repas mondain face au Lac Leman, et voilà l’accord scellé. Voilà un compte offshore ouvert. 22 millions de dollars protégés, et une énième soirée au champagne pour célébrer ça. Antonio n’avait pas eu le moindre doute. Hunico non plus. En fin de séance, le retour aux USA est évidemment un succès. Théodore s’auto congratule, Antonio remercie son frère d’arme pour la cause, Randy Orton lui serre même la paluche, entre deux conférences de presse. Une partie de golf, demain ? Bon dieu non, plutôt crever, faut pas exagérer dans la débâcle de sentiments, les mecs. Hunico remonte dans sa voiture, prends une seconde pour respirer, reprendre gout au silence un bref instant. Putain, pour une fois, il se sent autre chose qu’un Jarhead. Il se sent membre du GANG, à temps plein. Et il kiffe ce job…
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8. « Elle sera toujours de trop, ici ».
Randy Orton : Tu fais partie du GANG maintenant, merde ! Tu crois que c'est facile pour moi de te demander ça ? C'est ta dernière tache, mon frère ! Tu as ma parole.
Hunico (rire jaune) : Je sais que tu parles pas sérieusement, « mon frère ». Te fous pas de ma gueule, jamais j’ferais ça. Jamais. Bordel... Les autres sont d'accord avec ton délire ?
Randy Orton : Les autres, on s'en bat les couilles, Jorge. C'est entre toi et moi, donc entre toi et le GANG. Oublies pas que je suis le créateur de cette industrie ! Sans moi, aucun d'entre vous serait là pour en discuter ! Sans moi, tu serais encore en taule après avoir pété un câble en Afghanistan ! C'est ça l'image que tu veux donner aux Jarhead ? Vraiment ?
Hunico : Je te conseille pas d'en arriver là, Randy. C’est un conseil.
Randy Orton : Ou sinon quoi ? Tu vas encore te barrer ? C'est ça ? T'as pas compris que c'est pas un choix que je te propose. Elle sera toujours de trop ici, parmi nous. Il serait temps que tu comprennes qui tu es vraiment. Antonio m'en a parlé.
Hunico : Bin voyons...
Randy Orton : Il te considère comme l'un des nôtre... et moi aussi. Ce sera peut-être difficile à entendre pour Theodore, ou Paul, mais laisse les en dehors de ça, ce sont des connards terminés. Ils comprendront jamais que pour bâtir une dynastie indétrônable, il faut s'entourer des meilleurs. Et dans toutes les taches qu'on t'a confiées...
Hunico (le coupe) : Qu'est-ce que tu me racontes, amigo ? C'était des tests, depuis le départ ? Toutes vos conneries de jardinage, de babysitting, de Fight Club ? Puto, je devrais t'éclat...
Randy Orton : Mais putain c'était toi le plus fort, Jorge ! Le plus fort ! T'as buté Alberto Del Rio, mon vieux ! T’as eu le choix à ce moment précis, t’as eu le choix de laisser vivre un mec que tu connaissais depuis le berceau, mais tu l’as fait ! Tu lui as collé une balle mon frère ! Alors épargne-moi tes jugements de valeurs à la con…
Hunico : (…)
Randy Orton : C'est mieux pour toi. Mieux pour elles. Je sais que tu prendras la bonne décision. Et puis, comme je te l'ai dit, c'est pas non plus comme si t'avais le choix.
Hunico : Vas te faire foutre ! T'imprimes, ça ? Je t'emmerde ! Je t'emmerde toi, Stephanie, Vince, Paul, Brock et tous les fils de putes qui ont un lien avec vos conneries ! Bordel de merde...
Randy Orton : Hum... Très bien. Ecoute, c’est toi qui vois. Enfin, t’en paieras les conséquences, c’est évident. Quand j’pense qu’un virement d'un demi-million de dollars était sur le point d'arriver sur son compte. Il faut crois qu'elles n'en auront pas besoin.
Hunico (agrippe Randy par le col de sa chemise) : Je le connais, ce discours, pendejo. Tu m'feras pas croire n'importe quoi. Qu'est-ce qui peut m'assurer que vous le ferez ?
Randy Orton (sourire) : Rien. Moi. Le GANG. Ça devrait suffire, normalement. Une décision radicale pour assurer leur bonheur pour le restant de leurs jours. T'es pas gagnant dans l'histoire, mon pote ?
Hunico : Gagnant ? Gag... Je te jure, fermes ta gueule. T'as aucune idée de ce que tu me demandes. Aucune. Comptez plus sur moi.
Randy Orton : Qu'est-ce que tu veux dire ? Jorge ? Jorge ! Ne me tourne pas le dos, c'est clair ?!
Hunico (quittant la pièce) : C'est terminé, Randall. Tu le sais aussi bien que moi.
Randy Orton : Nom de dieu, Jorge ! Putain de merde... HUNICO ! HUNICO ! ! ! !
Le mexicain s'échappe vite de cet appartement aux allures de purgatoire, et rejoint sa voiture. Ses poils se hérissent, il peine à brancher le contact. Devant lui s'étale une immense rue New Yorkaise, à quelques mètres de Central Park. Les lumières de la ville lui aveuglant le visage, la grandiloquence des buildings lui donnent vite le vertige. Il n’avait jamais posé les pieds dans la Grosse Pomme avant aujourd’hui. Et à en débriefer sa journée, New York City ne restera pas dans son coeur… Le vent emporte les dernières feuilles de ces arbres presque morts, la brise est parfaite. Une petite dizaine de degrés, au maximum, quand la nuit s'installe. Les premiers flocons de neige font timidement leur apparition, se posant doucement sur le capot telle une caresse. Hunico se perd à travers son regard, observant les riverains aller et venir, se promener, se presser, s'extasier, s’énerver, vivre. Sa respiration est lente mais son cœur bat la chamade. Il ne peut penser à autre chose qu'aux dernières phrases de son collègue. Ou plutôt son ex-collègue. Il n'est pas sûr. Son esprit se perd sur un militaire, sortant d'un taxi, juste devant lui. Une femme et un enfant, d'à peine six ou sept ans, se lèvent alors du banc où ils étaient assis pour venir enlacer le jeune homme, le temps semblant se figer une seconde. Sa femme est en larmes, lui sourit, hésitant même à l'embrasser tout de suite pour profiter au mieux du moment. Un simple geste qui en dit long. Le mexicain comprend alors que tout est relatif. L’attente durant la guerre s’apparente au désespoir, alors que les secondes précédents un baiser demeurent elles magiques. Pourtant, l’attente est pièce maitresse des deux cas de figure. TOUT est relatif. Le petit garçon s'agrippe à la taille de son père le plus fort possible, celui-ci n'ayant même pas eu le temps de poser ses bagages. Le chauffeur sort de son véhicule, se pose un instant pour observer. Comme s'il ne voulait pas interrompre ces retrouvailles. Le voilà qui donne enfin le montant de la course, serrant la main de son client un sourire aux lèvres. Armée de terre, à en croire son insigne, et son survêtement. Comme par hasard. Les souvenirs s’enchainent. Jarhead pour toujours, en Orient comme en métropole. Hunico esquisse brièvement un sourire avant de frapper frénétiquement contre le volant de sa voiture. Il tremble. Une série de photos glissent alors de son tableau de bord sur sa jambe, qu'il pose sur le siège d'à côté. Deux images se distinguent très vite. Ses deux familles. Il n'a alors aucune idée de la direction à prendre. Il n'imaginait pas les choses devenir aussi compliquées. S'il se regardait dans le miroir, dieu qu'il serait sévère... Devant de telles circonstances, toutes ces décisions semblent se transformer en erreurs. L'ère du temps à pour final un choix, quel putain d'avenir. Rester auprès d’eux, une journée, un album photo, une page, cette page qu'il ne veut pas tourner. Qu'il ne peut pas tourner. Une larme perle le long de sa joue. On dit souvent que la nuit porte conseil, pourtant, cette fois, les heures défilent et son hésitation reste la même. Il branche le contact, allume les phares de sa voiture qui aveuglent un sans domicile, à sa droite. « Only God Can Help You » est inscrit sur sa pancarte. L'ancien champion Intercontinental écrase l'accélérateur, se doutant bien que même Dieu ne pourrait pas l'aider. Son compteur s’affole, sa vitesse déchire l’air, il file le long de l’autoroute vers Boston, sans trop savoir pourquoi. Il sera bientôt à court d’essence, peu importe. Trois miles après une station-service, une lueur attire son attention au milieu de nulle part. Sans comprendre, ses mouvements prennent le contrôle de sa pensée. Le voilà qui s’arrête au bord de la route, s’approchant d’un cadavre de voiture enflammée. Des jeunes alimentent les flammes en ricanant, la neige s’abattant toujours sur eux. Hunico avance, des flocons collés à sa veste. Il se penche pour récupérer la plaque d’immatriculation du véhicule. « Mon£y $afe » prône le morceau de métal, qu’il envoie à son tour dans les flammes. Un nouveau sourire sur le visage. Rien arrive par hasard.
??? (en larmes) : Jorge... Non... Tu... Je croyais que tout aller s'arranger ! Tu m'avais dit... Oh non…
Hunico : Je... Je suis désolé, mon amour, je ne peux pas... Je... Je dois vous protéger…
Sa femme (toujours en larmes) : Nous protéger ?!? Nous protéger ? Et comment tu veux nous protéger si tu n'es plus là pour le faire ? Tu ne peux pas… Tu ne peux…
Hunico : Je... Je suis désolé...
Sa femme (hurle, en larmes) : Désolé ? T'es désolé ? Enfoiré !
Hunico (tente de prendre sa femme dans ses bras, elle le repousse) : Mon amour... Je... Je trouverais un moyen... C'est... Si c'était la meilleure solution ? Je veux penser à vous... Je...
Sa fille (ouvre la porte de leur chambre) : Papa... Pourquoi tu fais pleurer maman ?
Sa femme : Explique lui, Jorge... Je t'en prie... ALLEZ !
Hunico (s’agenouille pour parler à sa fille) : Papa doit partir quelques temps, ma chérie. Juste un petit moment...
Sa fille : Mais... tu avais promis que tu ne partirais plus jamais...
Hunico : Je sais, je... Je fais ça pour vous... Pour toi et ta maman...
Sa femme : Trouve autre chose, bon dieu ! Tu penses à elle ? A ce qu’elle va endurer ?
Hunico : Pas maintenant...
Sa femme : Si, maintenant ! Tu penses à elle ? Hein ? Comment tu crois qu'elle va vivre sans pè...
Hunico (plaque sa femme contre le mur) : BORDEL TU CROIS QUE C’EST FACILE A PRENDRE COMME DECISION ? HEIN ?? Tu crois que c'est facile peut-être ? Fais chier ! C’est le seul moyen de vous maintenir en sécurité !
Sa femme : Dis-moi au moins pourquoi ! Hein ? POURQUOI ?
Hunico (serre son étreinte) : Parce qu’ils me le demandent ! Je n’ai pas le choix, je ne contrôle rien… Je… Je fais partie de quelque chose qui me dépasse, et Orton a été clair : c’est moi ou vous… Je ne veux pas vous perdre, putain !
Sa femme (repousse son mari, attrapant sa fille au passage) : Tu nous as déjà perdu… Tu nous as déjà perdu.
Hunico : Ecoutes moi…
Sa femme (séche ses larmes) : Non. Tu as pris ta décision.
Hunico : Je… Je trouverais un moyen. Je vous le promets. S’il te plait…
Sa femme : (…)
Hunico : Je t’aime...
Trois jours plus tard, dans la villa de Ted Dibiase :
Randy Orton : Qu’est-ce que tu fous là, Hunico ? Je croyais t’avoir dit de…
Hunico (le coupe) : C’est fait.
Randy Orton : Vraiment ?
Hunico : …oui. Je suis dès votre.
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EPILOGUE. Royal Rumble 2014.
John Morrison has been eliminated !
C'est pas possible ! Pas la lumière ! Le spotlight est définitivement éteint ce soir, Orton était trop fort ! L’ancien champion de la WFA n’a rien pu faire, et le monokini d’une jeune demoiselle au premier rang ne l’aura pas aidé. Il ne reste maintenant plus qu’une seule superstar à entrer dans l’arène, et depuis le 22ème numéro déjà, le GANG contrôle ce match de la plus belle des manières. Une chose est sûre, les dollars ont dû tomber pour que Ted Dibiase, Paul de Burchill et Randy Orton n’interviennent dans le Rumble qu’aussi tardivement. Hunico, ancien champion Intercontinental et toujours en lice dans ce Rumble, se contente toutefois de faire le sale boulot au profit de ses partenaires. Pour combien de temps encore ? Il a déjà un match dans les jambes, et sa défaite contre Mensah X n’a rien arrangé. Ils sont six dans le ring et le Royal Rumble sent venir son dénouement. Orton et Dibiase, immédiatement après avoir éliminé le Guru Of Greatness, se retournent, se font face… Ils se regardent droit dans les yeux. La vipère et le « fils de » constatent rapidement que Kevin Steen et Bobby Roode se sont relevés, chacun dans un coin. Le Main Event de Wrestlemania semble si proche... Hunico est dans l’attente, patiemment, aux côtés de son partenaire Paul De Burchill. Kevin Steen ne perd pas de temps, il se jette sur lui ! The Antichrist of Pro Wrestling assène des droites au riche membre du GANG ! Ce dernier réplique avec des coups de coude ! De l’autre côté, Ted Dibiase et Bobby Roode s’échangent des atémis, mais de part et d’autre, personne ne prend l’avantage. Oh, magnifique coup de coude du Million Dollar Son, en plein dans la temps de l’inspecteur ! Étonnamment, Orton ne semble pas capable d’aider ses partenaires, et Hunico préfère rester en retrait. Roode vacille, Dibiase le balance dans le coin où sont Burchill et Steen, Roode percute ce dernier au passage !! Les trois hommes se retrouvent très vite les uns sur les autres sans trop comprendre pourquoi, ni comment. Sans demander son reste, Orton s’élance enfin. Le regard sombre et dédaigneux, même si un brin suffisant, il court vers le turnbockle pour porter un Avalanche Body Drop !! Les trois hommes sont écrasés sous son poids !! Ce dernier voyant que Steen vacille, le prend en Cravate Hold, pour une Cravate Suplex !! C’est au tour de Burchill et Roode de tituber. Hunico les prend en position de Suplex, mais les deux ennemis réussissent à surprendre le mexicain, en exécutant une Double Snap Suplex !! Burchill ne devine qu’après coup que l’un de ses propres frères d’armes vient de se retourner contre lui. Ils veulent tous le Rumble, et c’est tout ! Dibiase monte sur la troisième corde, mais Steen le pousse !! Le leader du GANG tombe … NOOOON !! Incroyable, il a réussi à se jeter sur la barricade, pour ne pas être éliminé. Comment a-t-il réussi ce geste ? En tout cas, il s’en est fallu de très peu pour qu’il soit éliminé. Attendez… Steen n’en a pas terminé, il porte une Clothesline en direction de Randy Orton, qui passe par-dessus la troisième corde !! Non, il s’est retenu à la corde, les lutteurs puisent dans leur dernier retranchement, messieurs dames ! Steen, voyant cela, repart pour une seconde Clothesline !! Orton se décale… Steen passe par-dessus la troisième corde !! Lui aussi, réussit à se retenir à la troisième corde, puis à remonter sur le tablier ! Dropkick d’un Hunico revenu d’outre-tombe pour sauver son collègue ! C'est fait ! 'est fait !
Kevin Steen has been eliminated !
Coup d’épée dans l’eau que la tentative de souplesse made in lucha libre précédemment contre Paulo, car Hunico tient définitivement pour le GANG. Kevin Steen était l’un des favoris de ce match, présent depuis plus de 30 minutes. Le luchador monte sur la troisième corde, il repart pour un 450° Splash sur Bobby Roode, séché quelques secondes plus tôt par un RKO de Randall. YES ! NO ! NO ! NO ! Dans un réflexe salvateur, Roode s’est décalé au dernier moment, Hunico s’écrase contre le ring. Pendant ce temps, Paul De Burchill se relève, ça va être cinglant, il semble déterminé ! Ils n’ont plus qu’un seul ennemi en commun, le détective privé. L’ancien preux chevalier le relève, se décide, et le place en position assise sur la troisième corde, pour lui asséner des Chops énormes !! Le public est en pleine effervescence, et beugle à chaque atémis portés ! Orton est hilare, un peu confus, mais hilare. C’en est presque trop facile, songe-t-il en essuyant une marque de sang sur ses lèvres. Faisant signe à Ted Dibiase, revenu sur le ring, et Hunico, observateur de luxe de ne pas bouger, il pousse violemment Burchill vers la droite pour s’en prendre à Bobby Roode. Des coups de crâne viennent s’abattre sur… Attendez… Burchill donne une claque derrière la tête de l’ancien champion du monde ! Il n’a visiblement pas aimé l’enthousiasme trop important de son partenaire et le lui fait comprendre. « We’re a team, what the fuck are you doing, Randall ?? » marmonne t’il en se dressant nez à nez de son partenaire. « Everyone deserve a piece of this mother fucker, me too » lui répond sobrement la superstar de troisième génération en le repoussant une nouvelle fois sans crier gare. Burchill esquisse un sourire, pose ses yeux sur Dibiase JR, et gifle Orton dans l’instant ! Oh ça part en vrille ! Ca part en vrille pour rien du tout, ladies and gentlemen ! Randy reste bouche bée devant le geste de son partenaire, qui semble déjà regretter son excès de zèle malheureux. L’expression sur son visage a changé… et Orton réplique ! Une claque immense qui force De Burchill à poser un genou au sol ! On va y avoir droit ! On va y avoir droit ! Dibiase se positionne entre les deux pour tenter de les séparer. Pour la première fois de l’histoire, il devient voix de la raison dans une situation difficile. Orton se calme, recule de quelques pas… avant de foncer vers Dibiase pour… Qu’est-ce que… Dibiase s’écarte ! Il s’écarte parce que… Oui ! Roode is back ! Roode is back ! Tout va trop vite, Randy s’écrase involontairement dans un Burchill qui n’a rien vu venir, Roode en profite pour prendre de l’élan dans les cordes… et SPEAR monstrueux sur la vipère ! Coup de coude de Burchill… contré par Roode qui par dans une souplesse ! YES ! Elle envoi Burchill par-dessus la troisième corde ! Le chevalier noir se retient tant bien que mal… Orton fonce sur Roode ! « No ! Don’t do this ! » lui hurle DIBIASE… Trop tard ! Clotheline esquivé par Roode, Orton élimine un Burchill sans défense ! Et HUNICO ! HUNICO en profite pour sortir RANDY ORTON à l’anglaise ! OH MON DIEU !
Paul De Burchill and Randy Orton have been eliminated !
C’est du jamais vu ! Imposs… DREAM STREET ! DREAM STREET de Dibiase JR sur Hunico ! Il ne l’a pas volé, celle-là ! A l’extérieur du ring, Orton est fou de rage, tentant de remonter sur le ring pour éliminer lui-même le mexicain. L’arbitre intervient, trop tard, dude ! Plus que deux hommes debout. Nous y sommes, mesdames et messieurs, le face à face tant attendu, entre deux ennemis de toujours. Deux lutteurs qui se détestent au plus haut point, avant l’arrivée du 30ème numéro. Les deux hommes ne perdent pas de temps, ils se jettent dessus !! C’est un combat de rue, les deux hommes s’envoient des droites, toutes plus violents les unes que les autres !! On sent toute la rage que les lutteurs ont développée l’un envers l’autre ! Personne ne prend l’avantage, Roode est sur Dibiase, ce dernier en profite pour choper le bras de l’ex Beer Money, pour tenter une soumission !! Mais Roode envoie des droites dans l’abdomen de l’américain. Il… Il… YES ! Il lâche la prise ! Roode continue d’envoyer des mandales !! Pour ensuite relever Dibiase, attention à la Roode Bomb ! Roode Bomb ! Non ! Dibiase se maintient à la corde supérieure ! Au bout de ses forces, le babyface tente de faire tomber son ennemi, en lui assénant des droites, et encore des droites, et encore des droites !! Theodore ne fléchit pas, même s’il commence à saigner ! On ne pourra pas, qu’on l’aime ou non, lui retirer une pugnacité de tous les diables. Roode continue, mais Teddy lui assène un coup de tête !! Bob ne l’avait pas vu venir, il est complètement sonné, le bougre, l’impact était extrêmement violent ! Dibiase va enchaîner en s’appuyant sur les cordes, et… on dirait qu’il tente une sorte de Springboard Clothesline !! Roode le réceptionne avec un neckbreaker !! Dieu, qu’il fait mal, celui-la ! Hunico est toujours inconscient alors que Roode est repoussé contre les cordes, Dibiase recule pour un Dropkick !! Roode esquive, ramasse la carcasse de son vis à vis, Irish Whip, Theodore est passé par-dessus la troisième corde !! C’est l’heure de l’inspecteur ! C’est son momentum ! Dibiase s’accroche à la corde supérieure, Roode est dans son dos, il l’attrape par la gorge, et lui porte une Sleeper Hold !! C’est fini ! Ted souffre, reste au contact, son parcours est exemplaire, pour preuve, il est soutenu par une partie du public ! Le détective rougit, mais ce n’est pas grave, il tient, il veut son match de championnat au Grandest Stage of Them All ! Conscient qu’il vit sûrement ses dernières heures dans ce Rumble, Theodore veut se dégager de la prise, en assénant un coup de coude dans la tempe de Bobby ! Ce dernier le reçoit de plein fouet, et lâche la prise ! Dibiase va tomber …. Non ! Il a réussi à s’affaler sur les cordes, Roode est à genoux. Les deux hommes sont épuisés, surtout le membre du GANG qui est là depuis le début du match. Son adversaire est le premier à retrouver ses esprits… Mais ne voit pas Hunico derrière lui ! Hunico est là, un clin d’œil vers Ted Dibiase, avant de porter un Twist Of Fate sur Roode ! TWIST OF FATE ! Dans la lignée d’un Jeff Hardy ! Il se précipite sur la troisième corde… Et SWANTON BOMB des familles ! Il fait signe à Ted Dibiase, un genou sur le tapis du ring, que la proie est prête à être sacrifié. Dibiase, un temps surpris, se délecte de cette marque d’attention. Il agrippe Roode par les cheveux, le balance par-dessus la troisième corde… 5...4...3...2...1.....
WHAT THE... WHAT THE FUCK ! CM Punk ! CM Punk ! CM Punk ! C’est le dernier participant de ce Royal Rumble 2014 ! Le public hue littéralement la grosse salope straightedge qui pavane tranquillement sous le titantron, attendant patiemment que les choses se passent dans le ring. Dibiase l’observe, lui ordonne de venir… un moment d’inattention… Et Hunico ! HUNICO encore place un dropkick dans le dos de son partenaire ! C’EST FAIT ! C’EST FAIT ! C’est pas possible ! ! !
Bobby Roode and Ted Dibiase have been eliminated !
Il vient de sortir les deux hommes d’un coup ! CM Punk se précipite d'emblée sur le ring ! Tu m'étonnes, c'est plus simple de ne faire face qu'à un seul homme diminué, par con le Fun Lovin' Criminal. Ted Dibiase n’a pas encore compris ce qu’il vient de se passer, mais Hunico, lui, a pris sa décision. Le GANG, c'est terminé.
Hunico : C’est pour toi, ma femme…
CM Punk (débarque en sournois) : Hahaha, bien joué, le rookie. 45min, c’est ça ? 45min pour arrêter de faire ta pute ? T’en auras mis du temps.
Hunico : Je rentre bientôt à la maison… Juste une dernière tache à terminer. Te amo.
FIN.
Clown Bastard Communiste à bonnet
Messages : 7182 Age : 34 Localisation : Pays Catalan
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Dim 14 Déc - 23:09
Beaucoup aimé la promo de TS ( Sauf la partie avec Steph', trop graveleuse ) mais le reste est super bon à lire. Il me plait le Hunico, il me plait beaucoup même si son avenir est cousu de fil blanc, la révolte arrivera tôt ou tard c'est inévitable.
SwantonBomb Head Booker
Messages : 1776 Age : 30
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Dim 14 Déc - 23:20
Je lirai vos promos dès jeudi (une fois les examens terminés) ou vendredi (une fois sobre).
Merci pour votre implication.
Clown Bastard Communiste à bonnet
Messages : 7182 Age : 34 Localisation : Pays Catalan
Sujet: Re: Promos Royal Rumble 2014/15 Dim 14 Déc - 23:29
Swanton je te préviens maintenant, est ce que je pourrais avoir jusqu'a mercredi pour mes promos. Avec mes rapports de stages et mes examens blanc ( Non aucun rapport avec le linge... encore que ^^ ) je vais être limite ( si on ajoute ma recherche de stage infructueuse... ). Voilà, des bisous... non des pains dans la gueule.
TheStraightedge17 Grand Slam Champion
Messages : 3093 Age : 31 Localisation : Denver, Colorado. Humeur : Franklin, Michael ou Trevor ?
Merci Clown, ça me fait vraiment plaisir que tu apprécies le personnage, je me suis bigrement arraché pour cette promo, elle me tenait à coeur. J'ai pu faire quelque chose de réaliste et ça change, c'est plus dur, mais j'ai adoré gratter ça. Hunico est un super filon à exploiter !
Bon pour la partie Steph'... A la base c'était cencé être de l'humour, parodique, j'ai hésité, j'ai trouvé que c'était quand même bien écrit pour du boobs haha alors j'ai laissé, j'assume le pari mais je prends note que la période sextape contre Gbac' est terminé ^^'
Swanton je te préviens maintenant, est ce que je pourrais avoir jusqu'a mercredi pour mes promos. Avec mes rapports de stages et mes examens blanc ( Non aucun rapport avec le linge... encore que ^^ ) je vais être limite ( si on ajoute ma recherche de stage infructueuse... ). Voilà, des bisous... non des pains dans la gueule.
Namého! Swanton par ci, Swanton par là! Y en a marre! Moi aussi, je suis là pour les trucs chiants et administratifs! Moi aussi, je veux fermer mon bureau à 16h en vous demandant de remplir tel formulaire! Oui, tu peux avoir jusqu'à mardi! (Mercredi me parait injuste par rapport à tes petits camarades qui ont fait la même requête) Pour ce qui est des pains dans la gueule, vois ça avec Swanton.
Sous une pluie battante, un taxi s'arrête devant l'immense Kendrick Tower, la tour du magnat du catch, l'ancien champion TV, Brian Kendrick. Une silhouette féminine s'extrait du véhicule et après un regard dépité à l’intention de son portefeuille, la jeune femme extrait les derniers billet de celui ci et les tend au chauffeur qui s'en saisis avec un large sourire au lèvres.
Le taxi démarre en trombe et laisse maintenant la jeune femme seule sur le parvis de l'immeuble, la pluie trempe ses cheveux et alors qu'elle jette un regard vers le ciel avant de sortir son parapluie, son visage se dévoile à la caméra et on reconnaît Britani Knight. Vaguement protégé de la pluie elle se dirige maintenant d'un pas hâtif vers l'imposante porte en verre situé à quelques mètres d'elle, et pénètre dans le bâtiment dans la foulée, toujours suivis par la caméra. Son entrée n'est pas passé inaperçu et rapidement une jeune femme blonde comme les blés, se précipite pour l'accueillir, lui proposant de prendre son manteau. La championne WFA acquiesce et remercie la jeune femme à demi mot.
- Bonjour, je suis Brita'
- Je sais, Monsieur Kendrick vous attend.
La réponse de la secrétaire est froide, tranchante et teintée d'une pointe de jalousie. Ces détails n'échappe pas à l'anglaise, qui se raidit et semble prendre sur elle pour ne pas exploser.
- Suivez-moi Mademoiselle Knight…
Le visage renfrognée, la championne emboîte le pas de la blonde et se vois ainsi menée jusqu’à un ascenseur affichant une dizaine d'étage. D'un geste visiblement habitué, la jeune femme extrait une fine clef métallique de sa poche et l'enfonce dans une serrure présente sur le panneau de l’ascenseur avant d'effectuer un quart de tour. La machine répond avec un vrombissement sonore, et bientôt le panneau orné des boutons de commande se déplace, révélant ainsi une nouvelle volée de bouton, numéroté de onze à vingt. La blonde appuie longuement sur le numéro vingt, une fine lumière verte semble scanné son empreinte digitale et finalement le bouton s'illumine. La jeune femme se tourne alors vers Britani Knight et après un sourire de politesse elle se retire de l’ascenseur…
Dans la cabine les secondes s'égrainent lentement alors que l’ascension continue, une douce musique de chambre est diffusée, alors que la caméra zoome sur le visage de l'anglaise. Ses cheveux encore humide encadre un visage au trait tirée, sur lequel on peut facilement lire un stress latent. Bientôt un tintement indique que l’ascenseur est arrivé en bout de course, et les portes s'ouvrent alors sur un immense bureaux, avec vue panoramique sur Paris. A travers les vitres un soleil radieux éclaire une tour Eiffel étincelante. Sa lumière se reflète sur le colossale bureau en acajou derrière lequel se tiens Brian Kendrick, il fais face à cette vue imprenable de Paris, les mains jointes dans le dos. Britani Knight fais un pas en avant et l'espace d'un court instant est en proie à une grande hésitation. Elle semble même être prête à faire demi-tour, mais finalement elle s'élance, et après s'être éclaircit la voix, elle annonce d'une manière assurée :
- J'ai bien réfléchis Brian, et je crois que je vais accepter votre proposition….
L'image s'assombrit et fais rapidement place à des écritures blanches sur fond noir :
Les studios Aralar Pictures ont le plaisirs de vous présenter,
Ecrit par E.L.James, Réalisé par Michael Bay,
Fifty Shade of Kendrick, Le monde ne meurt jamais
La scène reprend exactement où elle s'était arrêtée.
Brian Kendrick, se détourne alors de la fenêtre et regarde la jeune femme avec un sourire ravi.
- Prenez place Britani, nous allons pouvoir discuter de tout ça.
Joignant le geste à la parole, il se laisse tomber dans un luxueux fauteuil de cuir et presse le bouton de l'interphone.
- Juliette, apportez nous donc deux thé bien chaud, il fais un froid de canard aujourd'hui.
L'appareil grésille, et bientôt une voix féminine s'en extrait.
- Bien monsieur, Earl Grey je suppose ?
- Évidement.
Sans plus attendre Kendrick relâche le bouton, coupant court la discussion avec la dénommée Juliette, entre temps Britani Knight a pris place dans l'épais fauteuil disposé face au bureau. Malgré le confort évident du meuble, elle semble mal à l'aise, et tente tant bien que mal de le dissimulé derrière un sourire assuré. Kendrick la regarde, et s'apprête à prendre la parole, mais elle l'interrompt en levant son index, puis enchaîne directement.
- Premièrement Brian, que les choses soit claires entre nous, il s'agit UNIQUEMENT d'une alliance professionnel.
Passé cette phrase la jeune femme semble réussir à se détendre quelques peu, elle a tant insisté sur le « uniquement » qu'il est impossible pour Brian Kendrick d'être passé à coté.
- Deuxièmement, ça resteras une alliance professionnel, et jamais rien de plus compris ?
Un sourire amusé apparaît sur le visage du gentleman alors qu'il acquiesce.
- Au moindre dérapage de votre part, non seulement vous le regretterez mais en plus notre collaboration se termineras immédiatement. C'est bien clair ?
- Limpide, j'ai fais aménager un centre d’entraînement au dix-neuvième, nous aurons de quoi vous préparer pour le royal rumble. Les installations sont neuves, et de bien meilleures qualité que celles du WFA Center. Je peut également mettre à votre disposition une équipe de sécurité si vous craignez un mauvais coup du gang dans les jours à venir.
- Merci mais ça ne seras pas utile, je ne suis pas une faible femme à protéger Brian !
- Très bien, et pour finir… J'aurais une petite requête, acceptez un dîner avec moi
- Hors de question, ne commencez pas ! J'ai pourtant été clair non ?! Emporté par son énervement la jeune femme se lève, et fais maintenant face à Kendrick encore enfoncé dans son fauteuil. Le sourire toujours sur les lèvres, le lutteur répond calmement :
- Juste un dîner, rien de plus, entre ami, pour sceller notre partenariat. Je connais un excellent restaurant, vous m'en direz des nouvelles.
Britani Knight porte la main sur son estomac, se rappelant avec regret les derniers repas qu'elle a ingurgité, beaucoup de plats à base de graine, de légume bouillis et autre fantaisie Mimi-esque. Finalement elle se réinstalle sur le fauteuil, et dans un murmure, accepte le dîner. Le gentleman la remercie et semble avoir toutes les peines du monde pour ne pas laisser exploser sa joie.
L'image s’assombrit et un message «Kendrick Tower, 15 Décembre 2014, 14h30 » apparaît sur fond noir. Rapidement ce message fais place à un montage vidéo, sur une reprise de « Eyes of the tiger » par Rihanna, nous voyons les deux lutteurs dans une longue série d’entraînement, alors que l'horloge défile très rapidement en bas à droite de l'écran. Le défilement des heures s'interrompt brusquement aux alentours des 18h, les deux sparring partner sont alors sur le ring aménagé dans le gymnase de la Kendrick Tower. Kendrick projette knight dans les cordes, elle y rebondis et se jette sur le gentleman, Lou Thesz Press ! Le lutteur félicite sa partenaire et tente de se relever mais contre tout attente elle garde la position, et glisse lentement ses doigts dans les cheveux du Gentleman. Avec sensualité et alors qu'une musique glamour se lance, elle s'approche doucement du visage de Brian Kendrick et l'image se coupe !
A l'image s'affiche maintenant un timelapse du soleil derrière la tour Eiffel, bien haut dans le ciel, nous le voyons effectué sa progression, pour enfin laisser place à la lune, avant de faire son retour et décliner à nouveau.... La camera suit alors les rayons orangé qui filtres entre les lattes d'un rideaux donnant sur une chambre à coucher. Enroulée dans des draps Britani Knight s'éveille brutalement et regarde autour d'elle, l'air vaguement inquiète. Elle jette un œil sous les draps et lâche un court jurons avant de chercher quelques choses du regard, en vain… Rapidement, trois coup donné contre la porte de la pièce la tire de ses pensées, elle balbutie un vague « entré » et une vois alors une femme d'une cinquantaine d'années pénétrer dans la pièce.
- Bonjour, je suis Catherine, Monsieur Kendrick m'a demandé de m'assurer que vous n'aviez besoin de rien. J'espère que je ne vous ai pas réveillée, j'ai cru entendre du bruit donc j'ai frappé.
- Non ça vas, merci…
- Monsieur Kendrick vous a fait préparer trois robes pour votre dîner, il espère que l'une d'entre elles vous plairas. Elles sont dans le dressing, si elles ne vous plaisent pas j'ai pris la liberté de faire nettoyer vos vêtements, vous les trouverez également là bas.
Britani regarde une nouvelle fois autour d'elle et remarque la porte du dit dressing, après une courte hésitation, elle s'adresse à la femme près de l'entrée de la chambre.
- Pardonnez moi, mais je crains de ne pas être présentable, pourriez-vous vous tourner ?
- Bien sûr Mademoiselle.
Saisissant son courage à deux mains, Britani repousse les épaisses couvertures du lit, et alors que la caméra se tourne sur le dos de Catherine, on entend en arrière plan des pas hâtif, rapidement suivis par le son caractéristique d'une personne qui s'habille.
- Catherine ?
- Oui Mademoiselle knight ?
- Pourriez vous m'aider, s'il vous plaît ?
- Bien sûre
La femme se dirige alors vers le dressing, suivis de près par la caméra, drapée dans une superbe robe grise, Britani Knight observe avec curiosité l'immense armoires qui orne le fond de la pièces La gouvernante s'affaire immédiatement à refermer l'arrière de la robe, alors que la jeune anglaise effleure du bout des doigts le meubles.
- Ce n'est pas une chambre d'amis, n'est ce pas ?
- Non Mademoiselle, c'est la chambre de Monsieur Kendrick.
D'un geste vif, Britani fais coulisser le panneau de bois orné d'un miroir, révélant ainsi le contenu de l'armoire : Quarante-neuf costumes sont accrochés à des cintres numérote, seul le numéro 23 manque à l'appel, les vêtements sont rangé par nuances, allant du blanc immaculé pour le numéro 1 au noir de geais pour le numéro 50. Avec un léger sourire Britani effleure doucement les costumes avant de faire volte face, un air inquiet sur le visage.
- Mais ou est Bria… Monsieur Kendrick ?
Un air intrigué se dessine sur le visage de la gouvernante qui reprend :
- Monsieur Kendrick est actuellement dans son petit salon, il semblerait qu'il se soit endormis sur le canapé….
L'inquiétude s'efface rapidement du visage de Britani Knight.
- Pardonnez moi Mademoiselle, mais je dois aller réveiller monsieur Kendrick, si il était en retard pour votre dîner il s'en voudrait terriblement.
- Faites Catherine, et merci.
Paris, 16 Décembre 2014, Salon privé Gustave Eiffel, 20h
Attablée près de la grande baie vitrée, donnant directement sur le champs de Mars, Britani observe l'extérieur d'un air rêveur. Le dernier étage, a été réservé par Brian Kendrick, et nulle doute qu'il avait préparé cette soirée depuis un long moment. Rapidement le gentleman fais son entrée à son tour dans la pièce, un épais bouquet de rose entre les mains, il le tend immédiatement à la Lady, qui ne peut s’empêcher de s'empourprer momentanément. Mais rapidement la raison refais surface, et après une simili-courbette de remerciement elle demande à Brian de s’asseoir.
- Écoutes Brian, tu avais promis que ça ne serait qu'un repas entre amis…
- Et ça l'est
Il a répondu avec un assurance non feinte, mais aussi un certain amusement. Britani ne partage visiblement pas ce genre d'humour, et elle enchaîne directement.
- On a fais une connerie hier soir, on aurait pas dû, tu sais que Layla et …
- Hélicoptère !!
- Qu..
Brian Kendrick ne lui laisse pas le temps de réagir et l'emporte au sol alors qu'il s'y jette pour esquiver la rafale de balle qui viens faire exploser la baie vitrée de l'établissement ! A l'arrière de l'hélicoptère, au commande d'une tourelle automatique, un homme hurle de joie alors que les balles détruise minutieusement le mobilier du restaurant. Rapidement les portes d'entrée de la pièces sont soufflées par une explosion, et sous la pluie de débris, un homme surgit. Il s'agit de Hunico, la main armé du Gang ! Un Uzi dans chaque main, le mexicain arrose joyeusement les débris en hurlant des jurons que la prod' ne prend pas le temps de sous-titrer. Brian Kendrick, esquive de peu une rafale de balle et emmène Britani derrière le comptoir, à l’abri du danger. Le mercenaire arrose copieusement le bar, faisant exploser au fur et a mesure les bouteilles, dans un boucan du tonnerre ! Rapidement il tombe à court de balle, et Kendrick y vois une opportunité ! Il se jette par dessus le comptoir et s'élance sur son adversaire ! Front Dropkick ! Les deux Uzis retombent lourdement au sol alors que le mexicain est éjecte d'un bon mètre en arrière ! La prise rappelle étrangement l'assaut de Kendrick lors du dernier Smackdown, mais cette fois à défaut de cage, c'est le mur que viens heurter Hunico, alors que l'impact lui coupe le souffle !
Le gentleman ne perd pas une seconde, et continue l'assaut ! Flying Forearm Smash ! Le mur en grande partie fragilisé par les balles tiré précédemment s'effondre en emportant les deux hommes avec lui ! Un épais nuage de poussière se soulève et coupe toute visibilité. Brian Kendrick semble être le premier débout, il s'est redressé avec grande peine, et tente de rejoindre un des Uzis encore au sol ! Plus que quelques centimètre et ça seras bon ! Derrière lui Hunico a commencé à se relever également. C'est fait ! Kendrick a saisis l'arme et la pointe maintenant sur le mercenaire à la solde du gang ! Et contre tout attente un rictus sournois se dessine sur le visage du mexicain, qui sort de sa poche un chargeur. Il le montre ostensiblement à Brian Kendrick avant de lâcher un « cabrón » méprisant. Le gentleman jette l'Uzi au loin et se jette sur Hunico ! Shining Wizard !! Le mexicain encaisse le choc de plein fouet, et Kendrick se positionne immédiatement pour le frapper au visage. Mais un cri féminin « Brian ! » l'interrompt avant même le premier coup. Kendrick fais volte face mais ne vois personne, il rejoins donc prudemment la salle principale du restaurant et aperçoit alors Mickie James retenant Britani Knight par les cheveux. Couteau à la main pointé sur la gorge de la championne, la diva du gang s'assure que l'anglaise ne peut rien faire pour se dégager. La colère se lis sur le visage de Brian Kendrick, alors qu'il essaye malgré tout de calmer le jeu, arguant que la police serait bientôt là, et qu'il ne fallait rien faire de stupide. Soudain un bruit de pas venant de derrière lui l’interpelle, et alors qu'il se retourne il encaisse de plein fouet un violent coup de Tijuana envoyé par Hunico.
Quelques part au dessus de l'Atlantique, 17 Décembre 2014, 10h
Un plan large montre un avion cargo survolant le pacifique. Puis dans le plan suivant nous retrouvons Brian Kendrick, ligoté et attaché à un crochet de boucher dans une pièce sombre. Son costume (numéro 23) est dans un état pitoyable, et lui même à les traits tiré. Il se débat comme un beau diable pour parvenir à se détacher de son perchoir, et a force de mouvement brusque, il y parviens et retombe lourdement sur le sol dans un bruit sourd. Les cordes liant ses mains et le retenant au crochet on été suffisamment usé par le balancier qu'il exerçait pour qu'il puisse se libérer seul maintenant. Ceci fait, il se redresse lentement, époussette sommairement son costume, retire sa veste, puis sa cravate. D'un geste clairement habitué, il dénoue cette dernière avant de la déplier, et en sort triomphalement une oreillette et un mini-micro. Tout en gardant un œil sur la porte, il s'équipe des équipements high tech et les actives avant de prendre la parole.
- Allo Georges ? Répond Georges c'est Brian, Tu m'entend ?
- Oui Brian ? J'arrive pas à te localiser, tu es où ? Mademoiselle Knight vas bien ?
- Je l'espère, le gang nous est tombé dessus, vu les bruits de moteur je dois être dans un avion.
- Bien reçu, je continue d'essayer de trianguler le signal, essaye de retrouver Mademoiselle Knight.
- Évidement Bro', tu me prend pour qui ?
- Désolé Brian, je suis un peu sur les dents, ça fais plusieurs heures que j'ai perdu vos traces.
- T'inquiète pas je suis sur le coup.
D'un geste rapide, Brian Kendrick enfourne le micro dans la poche de son pantalon, et se dirige vers la porte. A travers celle ci filtre des bruits de pas prudent sur un sol métallique et plus loin une voix quasi-inaudible. Le gentleman se dirige alors vers le crochet de boucher et le décroche rapidement, tout en le serrant dans sa main droite il retourne vers la porte, pose la main sur la poignée, la clenche légèrement, constate qu'elle n'est pas verrouillé et se risque alors à jeter un œil vers l'extérieur…. Une forme humaine arpente le couloir donnant sur sa geôles à pas de loup, Kendrick attend patiemment que le garde soit à portée, et dès que l'occasion se présente, l'attire dans la pièce avant de le plaquer violemment contre la paroi ! Il reconnaît immédiatement Mensah-X ! Les deux hommes s'observent longuement. La pointe du crochet tenu par Kendrick s'arrête à quelques centimètre de l’œil de Mensah, qui lui pointe son automatique au niveau du cœur de Brian. Le gentleman est le premier à baisser son arme. Et le ghanéen finis par en faire de même, à contre cœur….
- Qu'est ce que tu fous là Kendrick ? !
- Et toi ?
- Moi ? Je suis venu botter le cul de l'autre bouffeur de Tacos! Alors viens pas faire le super héro!
- On est où là ? Et comment tu es arrivé ici ?
- C'est un avion affrété par le gang, ça fais un moment que je traquais leur chien, alors je me suis infiltré et maintenant je vais neutraliser Hunico pour de bon !
- Hey hey hey ! Attend cinq minute Shaft ! As tu vu Britani ?
- Qui ça ?
- Britani Knight, la championne des Divas !
- Tu me prend pour son serviteur ou quoi ?! Et puis d'abord pourquoi tu m'appelle Shaft ? Tu sais que c'est raciste Whitey ?!! Tu as de la chance que je m'occupe pas de toi en même temps que l'autre trou du cul, mais t'estime pas hors de danger pour autant !
- Ok ok, on verras ça plus tard, pour le moment on dois retrouver Britani, et arrêter de gueuler sinon on vas se faire repérer !
Lié par une volonté commune, les deux hommes retournent tous deux dans le couloirs, en direction de la voix. Au fur et a mesure de leurs avancée, les propos deviennent vaguement compréhensible :
- Hunico fais-ci, Hunico fais-ça ! Hunico débarrasse toi de l'autre clown en costard ! Hunico fais disparaître la championne ! Putain j'ai l'impression d'être dans les huit travaux d'Hercules ! Putamadre ! Bientôt je vais devoir torcher le cul de Lesnar pour avoir des thunes !
Mensah-X s'élance contre la porte et la fais sauter hors de ses gonds d'un violent coup de pied ! Brian Kendrick déboule à son tour dans la pièce et lance à Hunico :
- Hercule a fais douze travaux mec !
Mensah-X marque une courte pause durant la quelle il observe Kendrick avec effarement, puis il tire ensuite en direction de Hunico ! Le mexicain plonge à temps et s'abrite derrière Britani Knight, ligotée au sol ! Mensah vise et s'apprête à tirer une nouvelle volée de balle ! Mais Kendrick lui décale le bras ! La salve de balle viens se ficher dans le plafond de la cale. Et les deux homme échangent un regard froid.
- Qu'est ce que tu fous Whitey ! J'allais l'avoir !
- Ou tu allais toucher Britani !
Alors que le tons monte entre les deux hommes, Hunico force Britani Knight à se relever et sort une épaisse télécommande de sa poche. Une première pression sur l'un des bouton, provoque l'ouverture de la soute et interrompt de fait la dispute entre Kendrick et Mensah ! Le vent s'engouffre bruyamment dans la pièce, Hunico jette un regard en contrebas, montre fièrement son parachute avant de pousser Britani Knight dans le vide, puis de s'y jeter à son tour ! Kendrick et Mensah se précipite vers le bord de l'avion et ne peuvent qu'observer Hunico et Britani leur échapper en chute libre. Une nouvelle fois Mensah s'apprête à tirer, mais cette fois c'est une explosion provenant du moteur droit de l'avion qui l’empêche de le faire, celle ci est rapidement suivis par une explosion venant du moteur gauche ! Kendrick quant à lui, a ressortis son micro, et contacte rapidement Georges :
- Georges ! Tu vas bientôt pouvoir me localiser, je vais chercher Britani, envoie nous rapidement du renfort !
Et sans même écouter la réponse, le gentleman se jette dans le vide… Mensah-X observe la scène incrédule, et hurle à l'intention de Kendrick :
- Tu pouvais pas prendre un parachute abrutis ?!!!
Puis il se redresse, aggripe un parachute et le jette dans le vide avant de s'enfoncer dans la carlingue de l'avion, alors que celle ci commence à chuter à son tour. Dans les airs, à plusieurs milliers de mètre de hauteur, Kendrick est en chute libre, il a rabattus les bras le long de son corps et file maintenant a une vitesse affolante en direction de Hunico ! Le mercenaire quant à lui, sors un téléphone satellite de son gilet, et contacte ses employeurs :
- Préparez le cash ! Mission accomplis, et rajoutez la prime pour Men…
Il ne termineras pas sa phrase ! Kendrick le percute de plein fouet, et le téléphone lui échappe alors des mains ! Les deux hommes s'échangent des coups alors qu'ils continuent leurs chutes vertigineuses ! Largement avantagé par la possession du crochet de boucher, Kendrick finis par prendre l'avantage en envoyant un violent coup au visage de Hunico, un craquement sec se fais entendre quand la partie arrondis de l'outil vient casser le nez du mercenaire ! Kendrick regarde quelques mètre en contrebas et remarque Britani, toujours ligotée qui se rapproche dangereusement du sol. Après une courte hésitation, il active le parachute de Hunico, et se maintiens à lui sous le regard desespérée de la championne de la WFA. La toile se déploie et freine immédiatement la chute des deux hommes tant et si bien qu'ils finissent par croiser le package envoyé par Mensah-X ! Sans attendre Brian Kendrick s'en saisis, et lâche Hunico visiblement KO avant de se de nouveau laisser tomber en chute libre, tête la première ! Il parcours ainsi plusieurs dizaine de mètre de chute, se rapprochant petit à petit de Britani, derrière lui Hunico est emporter par le vent et dérive lentement vers l'est alors qu'au loin l'avion cargo explose dans une formidable gerbe de flamme. Kendrick parcours les derniers mètres qui le sépare de la Lady et finis finalement par la rattraper, utilisant une dernière fois le crochet, il arrache les cordages qui la maintenait enserrée, et déploie finalement le parachute. Le duo, qui essaye maintenant de préparer leur atterrissage, s'éloignent petit à petit de la caméra, dévoilant un parachute au couleur de la WFA.
Sur une îles dans l'Océan Atlantique, quelques minutes plus tard…
Un parachutiste viens de tomber sur la grange de Miguel ! C'est l'effervescence dans le village, et les hommes se précipite pour venir en aide au malheureux ! Rapidement, les secours sont sur place, et avant même de pénétrer dans la grange, ils entendent une discussion :
- Brian ! C'est bon je vous ai localisé ! Tu es sur l'île Terceira, pas très loin de la capitale, Angra do Heroísmo ! Je vous envoie des secours !
- Du calme Georges, tout vas bien ici, attend une heure et appelle les secours.
Un court silence accompagné par un grésillement de radio se fait entendre, et rapidement une voix féminine s'élève.
- Non Georges attendez plutôt deux heures !
Dans un ultime fondu au noir le générique de fin se lance.
FIN
Disclaimer :
- Au vu de la période et des impératif lié au peu de temps disponible, A.Ralar a dû déléguer l'écriture de ce film à E.L. James, notamment connus pour Fifty Shades of Grey.
- Le film étant réalisé par Mickael Bay, vous comprendrez qu'il devais contenir un certain quota d'explosion.
- A la demande expresse de l'avocat de la famille Knight, Maitre Sterling, certaine scène de ce film ont été censuré avant sa diffusion.
- Les actions visible dans ce film ne reflètent pas vraiment la réalité de la WFA.
Pour toutes ces raisons, les Studio Aralar Pictures s'excusent du désagrément.
Prochainement sur vos écrans :
- «Le camionneur » avec Mister Money In The Bank, Brodie Lee - «La Blonde, La brute et le Charmant » avec Candice Lerae, Brodie Lee et Brian Kendrick
Clown Bastard Communiste à bonnet
Messages : 7182 Age : 34 Localisation : Pays Catalan
Swanton je te préviens maintenant, est ce que je pourrais avoir jusqu'a mercredi pour mes promos. Avec mes rapports de stages et mes examens blanc ( Non aucun rapport avec le linge... encore que ^^ ) je vais être limite ( si on ajoute ma recherche de stage infructueuse... ). Voilà, des bisous... non des pains dans la gueule.
Namého! Swanton par ci, Swanton par là! Y en a marre! Moi aussi, je suis là pour les trucs chiants et administratifs! Moi aussi, je veux fermer mon bureau à 16h en vous demandant de remplir tel formulaire! Oui, tu peux avoir jusqu'à mardi! (Mercredi me parait injuste par rapport à tes petits camarades qui ont fait la même requête) Pour ce qui est des pains dans la gueule, vois ça avec Swanton.
Si je compte le week-end ça pourrai le faire. Merci.