Comme promis dans le podcast, à Gbacca, voici le texte copié collé que j'avais posté sur CF il y a quelques mois, provenant de FNlutte.
Le rédacteur du site Luchablog s’est récemment rendu aux enregistrements de la Lucha Underground et a raconté son expérience.
Il explique que la partie la plus compliquée est d’obtenir des billets. La salle ne peut contenir que 250 personnes maximum. Par ailleurs les billets sont gratuits, les rendant ainsi encore plus convoités. Pour en obtenir un, vous devez contacter le site de la Lucha Underground dès qu’ils postent des informations sur leurs prochains shows, en général quelques semaines avant le show en question. Il est donc conseillé de suivre leurs comptes Facebook et Twitter afin d’être réactif. Si les deux shows sont pris d’assauts, celui de samedi se remplit plus vite que celui de dimanche.
Sur les tickets, il est demandé d’arriver deux heures avant le début du show. Ce délai s’explique notamment par une longue file d’attente (1h30 pour le rédacteur du site). Si vous arrivez trop tard, vous n’aurez pas de place assise dans la queue. Le parking à côté est petit et cela s’avère particulière compliqué de trouver une place où se garer. Arriver a le gros avantage de vous permettre de choisir votre place dans la salle.
Si cela est votre première visite à la Lucha Underground, vous allez devoir signer une clause de confidentialité dans le but d’empêcher les spoilers. La sécurité est très à cheval sur ce point et cherche au maximum à éviter les fuites. Il est fortement déconseillé d’amener son téléphone avec soi. Si la sécurité vous surprend avec le téléphone dans les mains pendant le show, vous pouvez être redirigé vers la sortie. La sécurité interdit également au public de sortir leurs téléphones pendant les entractes.
Sur les tickets, il est également indiqué qu’il est interdit de porter un t-shirt avec un logo. Vous ne pourrez pas entrer dans la salle si vous ne respectez pas cette règle. En cas d’oubli, vous pouvez cependant vous en sortir en achetant le t-shirt ou le pull de la Lucha Underground. La dernière possibilité est sinon de retourner votre t-shirt de manière à faire disparaitre le logo.
Avant de pouvoir entrer dans la salle, vous pouvez vous diriger vers le stand de marchandises qui n’est cependant pas très étoffé et totalement identique aux articles mis en vente sur le site officiel. Autour, il y a également deux camions, l’un vendant de la nourriture, l’autre des glaces. Lors de la venue du rédacteur de Luchablog, le commentateur Vampiro est apparu pour discuter avec les fans et tenir une impromptue session de questions-réponses.
Il y a également une zone VIP qui était un petit bar sombre à l’écart. L’alcool y est gratuit. L’endroit est sponsorisé par la marque de bière officielle de la Lucha Underground. La nourriture était également offerte. Les membres du groupe de musique utilisé pour le soir étaient présents à ce moment-là.
Le staff de la Lucha Underground commence à placer le public par petits groupes une demi-heure avant le début du show. La zone près de l’escalier où la plupart des lutteurs descendent est la dernière partie à être remplie. C’est à partir de ce moment-là que le groupe de musique se met en action.
Au même moment, une bonne partie du staff s’occupe de la propreté du ring et des abords afin d éviter toutes sortes de poussières et détritus de manière à laisser l’endroit nickel pour l’enregistrement TV.
Le ring d’entrainement qu’il est possible d’apercevoir dans les vignettes est à quelques mètres de celui utilisé lors des diffusions TV. Il est d’ailleurs possible de visiter cette zone et de prendre des photos devant. Les spectateurs ne semblent cependant pas avoir accès à plus d’un tiers de la salle.
Le pre-show voit Vampiro où la ring announcer Melissa lire une note rappelant à chacun les règles, annonçant les dates de prochains shows et enfin essayant de chauffer la foule. Les vignettes n’étant pas diffusées aux spectateurs, Dario Cueto était venu expliquer les histoires de manière à permettre à tout le monde de raccrocher.
Le show étant à la fois pour le public américain et mexicain, la règle était que Melissa annonçait un lutteur en espagnol d’abord puis en anglais. Pareil pour Cueto qui venait faire une promo en espagnol avant de revenir par la suite pour faire la même en anglais. Les lutteurs eux utilisaient leur langue maternelle. Le public ne parlant massivement pas espagnol, l’usage de l’anglais en dernier paraissait un bon moyen d’obtenir une bonne réaction des fans pour la captation TV au moment où les lutteurs apparaissaient.
Parmi les particularités, il y avait le fait que les musiques d’entrées des lutteurs n’étaient pas diffusées et seulement ajoutées en post-production pour la TV. Melissa, Vampiro et Matt Striker changeaient également de vêtements à l’entracte de manière à bien distinguer les deux épisodes enregistrés. Hugo Savinovitch qui remplace Matt Striker pour la version espagnole (avec Vampiro qui fait les deux) n’était lui pas présent.
Certains fans estiment également à l’entracte qu’ils en ont vu assez et s’en vont. Par conséquent, cela arrange la Lucha Underground qui déplace ainsi certaines personnes afin de ne pas laisser de places vides à l’écran. Cela permet également de donner l’impression qu’il y a deux publics différents alors que les deux shows sont enregistrés le même soir.
Les matchs sont également plus longs que ce qui est diffusé à l’écran du fait des coupes visant à retirer les botchs ou bien permettre de faire rentrer le tout dans un épisode de 45 minutes. En cas de botch évident, il est également possible que les lutteurs répètent le spot de manière à ce que le botch soit gommé en post-production. Du début à sa fin, une session d’enregistrement dure cinq heures.
Le public est particulièrement chaud pour les matchs et les spectateurs –certains étant des réguliers- ont leurs favoris. Il s’agit essentiellement de lowcarder à qui les fans trouvent des qualités (Son of Havoc et Mariachi Loco) et pour lesquels ils espèrent fortement une victoire surprise. La Lucha Underground n’encourage cependant pas le public à réagir d’une manière où d’une autre.
Source: FNLutte.com