Après Invasion, c'est maintenant au tour du Royal Rumble. La route pour Wrestlemania va commencer avec ce dernier ppv avant la pause estivale... soyez sur le coup ! Les promos commencent maintenant et se termineront le 16 Juin. Le Rumble aura lieu le 23 !





Il n'y aura pas de Dark Match, comme lors des précédents Royal Rumble, ainsi, le show débutera directement par le light show et cet opener opposant la Hart Dynasty aux Brutal Redneck Coaltion et plus précisément Young et Crimson. La Hart Dynasty est sur la pente ascendante, notamment après une victoire remarquée face à Anderson et Callihan lors d'Invasion. A Smackdown, ils ont défait leurs deux adversaires du soir, avant de concéder une défaite face à Young et Kid Kash. C'est ce dernier, déçu par la prestation des siens à Invasion, qui leur a coûté le titre par équipe, qui a proposé le combat aux canadiens, héritiers des Hart, qui ont accepté ce challenge. Young et Crimson auront ainsi l'occasion de prouver au vieux loup qu'Invasion n'était qu'un accident de parcours tandis que la Hart Dynasty aura l'occasion de se placer parmi les favoris sur le chemin des titres tag team. Un match couperet pour les deux équipes.




Sheamus a triomphé de John Cena, du Show du Grenier et de Goldust lors d'invasion emporté les titres TV et US. Puis il a vaincu à Raw John Cena lors du Re-match. Cependant, l'Irlandais a trompé tout le monde lors du Raw suivant en détruisant les deux ceintures pour en faire une nouvelle, unifiée, l'Hardcore Title, plus en adéquation avec les valeurs de combat pur et dur que veut défendre le guerrier celte. Ainsi, au Royal Rumble, cette ceinture sera défendue pour la première fois. Cependant ce n'est pas Sheamus qui a choisi ses rivaux. En effet, en apprenant la création de cette ceinture, le dérangé Sami Callihan a de suite voulu être de ce premier match lui qui avait livré et perdu un effroyable match hardcore face à John Cena. Cependant, là où Callihan est, Mister Anderson n'est jamais loin. Ce dernier apprenant que JBL, sous la menace, avait accepté d'inclure Callihan dans le match a demandé à son tour à en faire parti, conduisant à ce triple threat qui s'annonce dores et déjà barbare.





Le règne de Britani Knight n'aura pas duré bien longtemps. Layla a profité d'un moment d'inattention de sa rivale de longue date pour lui piquer le titre lors du Scramble Match d'Invasion. La Lady a immédiatement demandé un rematch au Rumble. Depuis le début de leur rivalité, elles ne cessent de se rencontrer sans jamais réussir à prendre l'ascendant sur l'autre. A tel point qu'elles commenceraient presque à s'apprécier. Pour preuve, leurs multiples collaborations et entraides durant les dernières semaines. Mais les choses ne sont pas si simples. Alors que Wallace continue, comme à son habitude, de provoquer Britani, celle-ci ne cesse de la repousser. C'est une relation d'amour/haîne qui unit les deux anglaises et celle-ci prendra sûrement un tournant au Royal Rumble.






La situation autour du titre tag team est probablement la plus complexe depuis plusieurs mois. De nombreuses équipes se sont succédées, les Steamfield ont pris le titre aux Wrestling Class Heroes. Les Bad Mood Miracle ont pris le titre aux Steamfield, blessant par la même occasion Skip Sheffield et séparant l'équipe, pendant que les Wrestling Class Heroes battaient à deux les trois membres des Brutal Redneck Coalition qui prirent durant la même soirée en otage Stéphanie McMahon s'arrogeant ainsi un match pour le titre contre les Bad Mood Miracle qui perdirent ainsi leurs ceintures. Lors d'Invasion un triple threat TLC Match entre les trois équipes fut organisé. Cependant, Christian et Ambrose saisirent les ceintures en même temps. Ils ne furent pas déclaré champions, mais le titre fut rendu momentanément vacant par William Regal, le temps que les deux équipes se départagent dans ce match au Royal Rumble. Entre temps, les quatre hommes se sont affrontés dans des un contre un, menant les équipes à 2 partout... puis ont prouvé au cours d'un Highlight Reel qu'ils ne pouvaient plus se supporter, et selon eux qu'ils étaient les vrais champions par équipe. Cet extreme rules match devrait, on l'espère, clairement désigner une équipe supérieure à l'autre.




Voilà plusieurs mois que Mensah-X possède le titre intercontinental, pourtant il s'agira de sa première défense en ppv. En effet, Mensah-X est un champion intercontinental brillant. Il a mené son équipe à la victoire lors des Survivor Series et a donc eu l'occasion d'obtenir le Pure Championship lors d'Invasion. Cependant, une intervention du Gang aura mis fin au match et permis à Dolph Ziggler d'obtenir la victoire. Dans le même temps, JBL, las que le titre Intercontinental ne soit pas défendu en ppv, ou du moins trop rarement, a pour rehausser selon lui un prestige disparu pendant le règne de CM Punk, organisé un fatal fourway hell in a cell pour déterminer le challenger numéro 1 à la ceinture de Mensah lors du Rumble. Seth Rollins a ainsi triomphé d'AJ Styles, Heath Slater et Kid Kash. Ce qui n'aurait pu qu'être une rivalité pour la ceinture sans autre enjeu que celle-ci, comme le souhaitait probablement JBL a pris cependant une tournure bien différente. Mensah-X a fait appel à un maître du vaudou qui semble avoir la capacité de prendre les pouvoirs, bien réels, que possèdent Rollins grâce à la divinité qui possède le corps de celui qui était (in)connu sous le nom de Tyler Black. C'est d'ailleurs ce qui a failli se passer lors du dernier Raw avant le Rumble durant le match pour le championnat intercontinental qui s'est terminé par une disqualification. Ce match est donc déjà une revanche entre les deux hommes, mais surtout, le WFA Universe se demande si Mensah viendra seul ou accompagné.




Le titre Pure est au centre d'une rivalité étrange. En effet, alors que Dolph Ziggler a battu, grâce à l'aide du Gang, Trent Barreta et Mensah-X lors d'Invasion et est devenu le nouveau champion Pure, les deux hommes se sont depuis cette défaite... alliés. En effet, et même si durant les matchs leur entente n'était pas toujours cordiale, après le match qui a vu son couronnement, Dolph Ziggler s'est rebellé contre le Gang, dévoilant par la même occasion l'appartenance à Ted Dibiase Jr à celui-ci. Dolph et Trent se sont alors trouvés un ennemi commun. Aidés par Samoa Joe et Christopher Daniels, eux aussi, victimes du Gang, ils ont lancé une croisade pour lutter contre ce groupe de réformistes de la WFA. Cependant, lors du dernier Raw avant le Rumble, Dolph Ziggler a trahi Trent Barreta avec qui il luttait contre le Gang, afin de se protéger et de prendre un avantage décisif avant ce match, profitant de la naïveté de son partenaire qui s'est retrouvé blessé. Dolph Ziggler brouille ainsi un peu plus les pistes, car s'il semble s'être tourné du bon côté de la force, il n'en reste pas moins qu'il pense avant tout à son propre intérêt. Une fois encore, Trent Barreta aborde ce match dans la posture qui l'a vu ressortir vainqueur tant de fois... celle de l'underdog. Plusieurs questions substistent également. Est-ce qu'un match entre deux superstars s'étant opposées au Gang peut se terminer normalement ? Et surtout... est-ce que Trent Barreta sera bien là !




Une fois pour toute, Randy Orton a écarté Daniel Bryan de sa route lors d'Invasion. Pire encore, ce membre du Gang a obtenu de nombreux avantages de JBL à Raw au cours de négociations pour la paix. Randy Orton a ainsi désigné lui-même son challenger... le Show du Grenier, à la fois parce qu'il fait parti des lutteurs loufoques que le Gang ne veulent plus voir à la WFA et d'autre part parce qu'il ne le prend pas au sérieux et l'estime plus faible que lui, d'autant plus que le Show du Grenier a perdu à Invasion. Oui mais voilà face à Ted Dibiase lors du premier Raw après Invasion, le Show du Grenier a fait plus que résister durant le match et malgré sa défaite a fini tout seul debout à la fin du show. Et lors du deuxième Raw, grâce à l'aide de Joe et Daniels il n'a rien de moins que battu Brock Lesnar un des membres du Gang. Le Show du Grenier n'est donc pas une menace à prendre à la légère pour le Randy Orton version 2013 qui a la capacité d'enchaîné une année comme Heel of the year après avoir été élu Superstar of the year, tant son parcours semble irréprochable. Néanmoins... Daniels, Joe, Barreta et Ziggler peuvent, à l'instar des autres membres du Gang avoir leur rôle à jouer durant cette rencontre plus indécise que ne le pensait Orton en choisissant son challenger.




Depuis Wrestlemania, John Morrison, autoproclamé lumière de la WFA a pris, qu'on le veuille ou non, qu'on l'apprécie ou non, une autre dimension. Malgré sa défaite face à Seth Rollins, il a rebondi en devenant Mister Money In The Bank alors qu'il ne participait même pas au match. Il a ensuite cashé sa mallette dès Backlash, éclipsant ainsi la magnifique victoire de Samoa Joe face à Batista. Au Survivor Series, même s'il a été éliminé, son équipe a gagné. A Invasion, même s'il n'a pas été déclaré officiellement vainqueur, il est reparti avec la ceinture. Lors des deux derniers, il a défendu trois fois sa ceinture, et sans jamais briller, il est tout de même reparti avec la ceinture, usant de tactiques toujours plus fourbes, machiavéliques ou lâches, selon le point de vue. John Morrison, afin de ne pas se faire retirer son titre a convaincu William Regal que son geste à Invasion était une stratégie Anti-Gang plutôt qu'autre chose et a promis deux matchs de championnats à Smackdown. Le premier fut un squash face à Jim Duggan. Pour le deuxième match, il avait choisi Heath Slater, qui venait tout juste de se faire réembaucher par Regal. Il pensait en terminer rapidement, mais ce ne fut pas le cas... et perdant sa patience, Morrison a fini par enchaîné deux low blows contre Slater, perdant le match par disqualification mais conservant son championnat. Cependant, Regal a décidé de donner une deuxième chance à Heath qui représentera fièrement l'EoC nouveau, au cours de cette rencontre !





Le Royal Rumble féminin fait son grand retour ! Après avoir été purement et simplement supprimé par Trish Stratus et Lita l'année dernière. Pour rappel, la première édition avait désigné la championne et ce fut Serena. Cette fois-ci, la gagnant obtiendra un Title-shot à WrestleMania, comme pour leurs homologues masculins. C'est le moment où jamais pour les Divas de prouver leur valeur et d'assurer leur place au Grandest Stage of them all. Les favorites cette année ? Serena, assurément, sortie vainqueur de sa rivalité contre AJ et qui compte bien réitérer son exploit d'il y a deux ans. La Geek Goddess, qui a envie de revanche et de retrouver sa place au sommet de la division. Et Natalya, qui pourrait ajouter le Rumble à son tableau de chasse déjà bien rempli. Mais ce match est propice aux surprises, et cette édition ne manquera pas à la règle.





Nous n'allons pas détailler tous les participants de ce Rumble Match ici, sachez simplement que si votre poulain n'apparaît nulle part, à l'instar de John Cena, c'est qu'il participera à ce match. Certains, comme les participants aux matchs IC et Pure participeront à ce match. Mais surtout, l'attention de tout le monde sera focalisée sur les deux groupes influents qui s'opposeront lors de ce match, à savoir d'un côté le Gang, Brock Lesnar, premier entrant, Ted Dibiase, vingtième entrant qui sera accompagné par celui qui s'est vendu pour permettre la construction d'un orphelinat qu'il avait promis à des enfants qui n'auraient rien eu après la défaite, injuste, de De Burchill à Invasion qui entrera en vingt et unième et de Batista, dernier entrant. Et de l'autre côté, Samoa Joe, Dolph Ziggler, Christopher Daniels qui fera tout pour l'emporter certes mais aussi pour qu'aucun membre du Gang ne l'emporte. Coalitions durant le match, trahisons, surprises, invités de prestige, tout cela est au programme d'un Royal Rumble qui s'annonce plus ouvert encore que les deux précédentes éditions !








affiche et bandeaux par TS

L'affiche et les bandeaux sont très réussi, je te félicite TS. ^^

+1 Celle avec Slater et Jomo est très belle notamment.

J'aime beaucoup la vidéo, perso. Tres bien faite, réalisée, images rétros pour un son des Doors très 60's... Vraiment sympa, à l'image d'un Rumble pas comme les autres !

Merci TS, et je rejoins Godot, belle affiche et beaux bandeaux (m'enfin je te l'avais déjà dit ^^') (même si Heel va être insupportable quand il le verra )

Nous sommes dans la sublime maison d'Alicia Fox. Nous retrouvons cette dernière au téléphone.

Fox : Hey salut, écoute j'ai besoin de toi en urgence, je sais que tu es doué dans ce domaine, j'aurais besoin que tu pirate les ... Non pas pirater ... Comment dire ? Ah voilà, je voudrai que tu retransmette ma vidéo sur la chaine Youtube de la WFA.

??? : Pas de souci, un jeu d'enfant, mais pourquoi tu veux faire ça ?

Fox : Disons que j'ai un message important à faire passer à une certaine personne et que je veux absolument quelle le voit donc quelle meilleur façon de le faire que de prendre le contrôle de la chaine officielle de la fédération.

??? : Ah une condition.

Fox : Laquelle ?

??? : Que tu portes mes vêtements Slatie lors des prochains shows.

Fox : Bon écoute, Heath, je peux être gentille 30 secondes mais faut pas abuser alors si tu ne me files pas un coup de main, je dirais à tous tes fans Slatie que tu dors avec une peluche orange que tu appelle Bébain !

Slater : Mais c'est totalement faux !

Fox : Oui mais on croit toujours les jolies jeunes filles !

Slater : Ok, j'ai pas le choix, j'ai une caméra avec moi elle pourra servir.

Fox : Super, c'est parti alors !

Heath Slater débarque chez Alicia et part directement bidouiller un ordinateur. Alicia prend une pancarte et commence à écrire « The Goddess Message », après que Heath ait fini de tout préparer, Alicia étant prête, il commence par filmer l'affiche qui est au sol puis il redirige la caméra sur Alicia qui peut commencer à parler.

Fox : Layla, hey Layla tu m'entend ? Oui c'est moi, Alicia Fox, tu pensais t'être déjà débarrassé de moi, come on ! Tu ne me connais pas assez bien, j'espère que tu m'écoute toi et ton AMIE Britani, tu m'a sembler plutôt proche d'elle d'ailleurs dernièrement et j'en profite pour dire que vous allez très bien ensemble. Mais avec votre histoire d'amour tu as oublié une chose. Attend c'est quoi déjà ? Ah oui, tu es la championne ! C'est toi qui représente de ce fait toutes les catcheuses de cette fédé. Or tu es tellement occupé à faire autre chose que le titre est totalement secondaire. Ce n'est bon ni pour ta carrière, ni pour la fédération, ni pour nous toutes ! I'm sorry, je suis trop direct pour toi ? Eh bien tant pis pour toi ! Il fallait que quelqu'un te remettre en place en te disant tes quatre vérités et puisque les officiels de la WFA ne nous en donne pas l'occasion lors des shows TV, je profite de cette occasion qui m'est donné pour le faire maintenant ! J'ai tout fait pour tenir cette division en place, mais tu comprendras que c'est dur de le faire quand la fédération elle même n'arrive pas à ce tenir écarté du naufrage et que des parasites bloque l'évolution de cette même division. Mais malgré tout, cette division vivra je suivrait ma mission divine, et pour accomplir cette tache difficile, il faut que je te prenne ton titre. Layla, tu ne peux rivaliser contre moi donc c'est peut être pour cela que tu te rapproche autant de Britani, tu souhaites la transformer en garde du corps pour te protéger … Pff d'ailleurs, en parlant de cette Britani, elle n'est même pas capables de se protéger elle même, la preuve elle est tombé dans ton piège. Dit moi Layla, as tu conscience que des qu'elle aura compris que tu l'as manipule, elle se retournera contre toi ? C'est bientôt fini Layla, plus de jeu, et bientôt tu seras face à moi, et tu n'aura personne pour te protéger, mais bon peut être que d'ici là tu dragueras un des membres du Gang pour assurer tes arrières.

La belle marque une pause et sourit.

Alicia : Je ne ferais pas la même erreur, je ne laisserais pas une bimbo qui ne pense qu'a elle, détruire la division, je m'y suis prit tard pour toi Layla mais je ne ferais plus jamais, et je dit bien jamais la même erreur, je ne laisserai pas une autres catcheuses que moi faire un pas de plus dans cette fédération, je l’arrêterais, je lui infligerai un châtiment qu'elle n'est pas prête d'oublier. Elle n'aura pas l’occasion d'avoir une place ici. Et Layla, tu n'a pas à te préoccuper de miss Britani, je serai la pour m'occuper d'elle. Sache que je comprend que tu puisses éprouver une haine titanesque envers moi maintenant que j'ai compris ton plan envers cette pauvre Britani et je trouve cela horrible de profiter d'une personne à ce point. C'est pas très glorieux. En tout cas, tu appartiens au passé, tu ne peux rien faire contre moi. Tu me connais mal car je suis une Déesse, mais lors de notre prochaine confrontation, tu t'apercevras que je peux être démoniaque quand je suis hors de moi et à ce moment précis, ce sera ton dernier jour en temps que lutteuse, le ring sera mon dernier instrument de torture à ton égard, le châtiment divin t'attend et il est inévitable, fini l’ère de la poupée. Tu est vulnérable, tremble, tremble face à la Déesse, le ring m'appartient, et ton sort aussi !

La transmission est subitement coupée …

Fox : Qu'est-ce qu'il se passe encore ?

Slater : C'est le personnel de la WFA, ils ont réussi a couper le signal. On est dans la merde tous les deux !

Fox : Mais non, avec le buzz que va faire cette vidéo, ils vont même nous augmenter !

Slater : D'ailleurs c'est vrai tout ce que tu as dit sur le coté manipulatrice de Layla envers Britani ?

Fox : Qui sait … Après tout, on ne sait pas ce qui se passe dans la tête de notre championne.

Le téléphone d'Alicia se met à sonner, la belle répond.

Fox : Oui ?

??? : Bonjour Madame Fox, je suis Michel Drucker, après votre vidéo, je voulais savoir si cela vous êtes d'accord pour un rapide entretient pour mon émission de radio.

Fox : Bien entendu !

Quelques secondes plus tard, Alicia est à l'antenne.

Drucker : Bonjour Alicia, comment vous vous sentez ?

Fox : Bien, merci.

Drucker : Quelles sont vos réactions face à votre vidéo sur Layla ?

Fox : Je suis déçu de ne pas avoir pu faire plus comme par exemple avoir un combat contre cette Divas, de ne pas l'avoir fait sentir mon envie de lui faire mal. Je suis déçu de voir qu'une championne soit lâche au point de draguer son adversaire de peur qu'une autre catcheuse vienne la battre un jour, si Layla croit que je vais en rester là, elle se trompe. Je ne sais pas quand exactement, ni où, mais je compte la défier, et chez nous les Déesses la vengeance n'est pas un plat qui ce mange froid, no, c'est carrément l’assiette que tu te mange en pleine gueule. Je sais pas, peut-être que je vais attendre que son combat contre Britani soit passé pour la défier.

Drucker : Euh, merci et une dernière question, quelles sont vos plans lorsque vous serez face à la championne ?

Fox : Comme je l'ai déjà dit, je n'ai rien personnellement contre Layla, mais sur le ring, je ne fais de cadeau à personne, n'y même Layla, tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à un obstacle, je me doit de l'anéantir, pour protéger la division Divas d'une chute, car telle est ma mission céleste que je me sens obligé d'endosser. Le pouvoir des Dieux ma été donner pour mener à bien cette mission et mon message je le passe à travers mes victoires, quelle est ce message ? Quiconque qui ose s'approcher de moi, sera châtier par la colère des Dieux. Je tiens à cette division et je ferais tout pour quelle ne soit pas détruite. Je m'adresse à toutes ou tous ceux qui oseront se dresser devant la Divine Alicia Fox, les Dieux sont parmi nous ... Je suis là !

Drucker : … Merci pour vos réponses ...

Alicia raccroche.

Slater : Oh risque de me prendre une baffe, je peux te poser une question ?

Fox : Mais vas-y.

Slater : Que s'est t-il passé pour que tu sois si énervé ?

Fox : Je vais te dire ce qu'il c'est passé, ce qui c'est passé, c'est que je n'ai pas pu avoir ma chance en 1 contre 1 face à la championne, que je n'ai pas pu lui infliger le Châtiment Divin. Sur qui, qui ? Sur qui vais-je passer mes nerds, sur qui ? Qui, souffrira le Châtiment Divin de la Déesse. Figure toi, que malgré cette mauvaise nouvelle, une bonne est venu à moi, tel un message céleste. Layla est tombé amoureuse de Britani. Oui tu as bien entendu, et c'est réciproque en plus ! Alors, Britani n'osera plus affronter celle qu'elle aime et Layla est déconcentrer par cet amour naissant. Il ne me reste plus qu'à me battre pour ce titre, pour passer ma colère avec toute sortes d'armes sur la championne.

Slater : Et que compte tu faire une fois devenu championne ?

Fox : Et pourquoi pas une révolution ? Sheamus et les agissements du Gang m'ont montré que les fans veulent de l’extrême, ainsi soit-il, je ferais vivre un titre hardcore pour les Divas ! Je le ferai vivre par le sang et la torture céleste, ma mission en tant que sauveuse de la division Divas n'est pas terminé, non. Mais quoi de mieux pour stopper mes futures adversaires que de passer un message à toute celle qui veulent poser le main sur le titre des Divas. La division Divas aura de l'importance grâce à moi, elle revivra grâce à moi, il peut y en avoir qui « quitte le navire », mais tant que je serais là le navire ne coulera pas ! Je sais qu'il y a une grande différence entre l'homme et la femme, mais ici il s'agit de l'immortel contre les mortels. Les armes et ma colère ne feront plus qu'un dans le but d'anéantir les parasites de la fédération, car nul mortel ne peut stopper ma mission, mon ambition, mes impulsions et ma détermination. This is the Godesse Message, qui s'adresse au premier venu, qui osera croiser ma route vers l'extrême. J'espère que le message passera à tout le roster ! Qu'elles viennent, je les attends. Car le titre féminin n'attends que moi.

Slater : Mince, finalement je suis content que tu sois la copine d'Austin et non la mienne.

Fox : Bon je te laisse, Godot m'oblige à aller rendre visite aux enfants dans les hôpitaux, pour leurs donner du soutien et leurs faire vivre des moments inoubliable.

Une grosse heure plus tard, Alicia Fox y arrive enfin.

Fox : Salut petite fille, que tu es belle, comment t-appelles tu ?

??? : Je m'appelle Léa ... Wouah ! C'est incroyable de te voir en vrai !

Fox : Je dirai plutôt que c'est incroyable de voir des jeunes filles comme toi.

Léa : Dit, toi aussi tu es amoureuse de Britani ?

Fox : Euh... N... Enfin, Ou... Bah ... pourquoi tu dis ça ?

Léa : Ben j'me dis que si tu t'en prend toujours à Layla c'est parce que toi aussi tu es amoureuse de Britani.

Fox : D'une, juste pour que tu saches, je ne suis pas amoureuse de cette émo et si je m'en prend tant à Layla c'est juste parce que c'est elle actuellement la championne, je ne sais pas si vous ! Bandes … De ... D'adorables petite filles que vous êtes, continuez à regarder Raw et Smackdown et passe moi un stylo que je te signe ton beau plâtre.

Léa ( La jeune fille un peu effrayer ) : Te fâche pas, mais pourquoi triche tu autan pour gagner ?

Fox : Je n'ai en aucun cas tricher, c'est moi qui suis toujours victime des tricheris des autres un point c'est tout ! [ Remarquant qu'elle c'est un peu emporté, Alicia décide de détendre l'atmosphère ] En plus si on regarde l'histoire de la fédé, ce n'est pas moi qui triche, c'est Trish ...

Léa : Euh ... Elle est nul ta blague. Pourquoi tu t'énerves ?

Fox  ( L'air ironique ) : Ooh, excuse moi chouchou, je t'ai paru énervé ?! C'est peut être juste le fait que tu commence à me taper sur le système, sale... Euh, adorable petite fille, je peux te dire que je suis excité comme une folle à l'idée d'être au Royal Rumble, car le match du Rumble étant sans disqualification, je pourrais ainsi infliger un châtiment sanglant à toutes ces garces avec toutes ces armes cacher en-dessous du ring, le fait de pouvoir enfin avoir la possibilité de m'exprimer librement, non pas avec des mots, mais bien avec des coups, et alors ces salo ... Euh ces garces, qui ont l'air d'être plus occupé à ce trouver des petits copains en backstage que de ce préoccuper de notre match, comprendront alors que leurs misérables carrières se termineront au Royal Rumble,en saignant, coucher sur le sol et au pied de la Déesse du Ring, la Divine Alicia Fox !

La petite fille ayant un peu peur, suite aux propos tenu par Alicia appuie plusieurs fois sur le bouton qui permet d’appeler l'infirmière. Cette dernière arrive et demande ce qui ne va pas, la jeune fille répond qu'elle à une douleur, l'infirmière décide alors de terminer la visite.

L'infirmière : Il serait plus judicieux qu'on en arrête là. 

Fox : Oui, oui bien sur, je prend juste une photo avec cette adorable fille, je lui fait un autographe sur son plâtre et je m'en vais.

Alicia fait l'autographe et prend la photo avec la petite fille qui semble effrayer. Ensuite elle s'en va, et croise dans les couloirs de l'hôpital, une vieille connaissance. 

??? : Ben dit donc après avoir vu ta vidéo, je ne savais pas que tu avais autant de couille.

Fox : Que fais tu ici, Natalya ?

Natalya : J'rend une ptite visite aux gamines blessé. Tu sais j'ai beaucoup fréquenté cette hôpital dans ma jeunesse.

Fox : Ah bon ?

Natalya : C'était à cause de mes entraînements intensifs contre les sangliers, au début je perdais souvent contre eux … Maintenant, je les chasse à main nu et les bouffes !

Fox : Ah tout s'explique ! C'est à ce moment la que tu t'es pris de violent coup sur la tête !

Natalya : Nan, les coups à la tête c'était lors de mes entraînements intensifs contre les arbres. Tu sais j'ai entendu ce que tu lui à dis à la gamine et ça me plaît.

Fox : Quoi donc ?

Natalya : Le Rumble hardcore !

Fox : Oui … Enfin … Tu sais ? C'était une idée en l'air, comme ça …

Natalya : De toute façon ces coincés du cul en costard cravate dans les bureaux vont t'en empêcher de le réaliser.

Fox : Euh … Pourquoi ?

Natalya : Quand j'ai signé dans cette fédé, je suis aller leur faire quelques propositions comme l'instauration de nouvelles armes comme la tronçonneuse par exemple et il n'ont pas aimé l'idée !

Fox : Hein, QUOI ?!

Natalya : C'est bon fais pas ta prude. Bon je dois aller voir les mioches. A plus l'amie.

La Canadienne s'éloigne.

Fox : Une tronçonneuse ??? La vache, j'aurais peut être pas du aller aussi loin dans mes propos.

L'affiche et les bandeaux sont magnifiques. Je félicite vivement le créateur pour un choix aussi inspiré au niveau de l'affiche. Chapeau bas l'artiste ! Du grand art ! Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres ! Il est bô, il est bô, il est bô le lavabo !

(j'espère avoir suffisamment différencié les narrateurs pour qu'il n'y ait pas d'embrouilles vu qu'ils s'expriment tous à la première personne )








J’ai bien des noms pour les simples mortels. Loki, Lucifer, Hadès, Baal, Seth et tant d’autres qui ont disparu. Pendant longtemps j’ai parcouru cette terre et je m’y suis amusé. Tous me craignaient, tous croyaient en moi… mais à mesure que les hommes ont changé d’idole, adorant, argent et science, mes pouvoirs ont décliné. Je n’ai pu aller et venir à ma guise sur Terre comme j’aimais à le faire, afin de détruire en un battement d’aile ce que tant avaient contribué à construire. Combien de destructions ai-je inspiré, Attila, les Conquistadors, Gengis Khan et tant d’autres… à grande échelle il y a longtemps et à plus petite récemment. Denke, Xinhai, L’éventreur, Saltykova et tant d’autres. Comme je me suis amusé… mais l’homme et ses nouvelles croyances ont fini par faire pire que moi, seuls, au vingtième siècle de leur calendrier chrétien. Dès lors, je n’ai plus eu goût à rien. Comment pouvais-je me délecter de la souffrance que j’infligeais, de la peur que je lisais dans les yeux de mes jouets… quand les jouets eux-mêmes me surpassaient si largement en puissance, en cruauté et en haine. Alors je me suis endormi, à jamais pensais-je. Pourtant, j’ai été réveillé.




Un immeuble abandonné en Nouvelle Orléans. La nuit est profonde, le fond de l’air est chaud, pourtant nulle lune ne brille dans le ciel. La pièce est vide, ou presque. Une allumette repousse un peu les ténèbres, seule lumière au cœur de l’obscurité. Elle est guidée jusqu’à la flammèche d’une bougie, qu’elle consume. Une autre bougie est allumée, puis de la poudre est enflammée jusqu’à ce que sur le sol se forme l’image d’un œil égyptien. La lumière surpasse alors durant quelques instants les ténèbres. Deux individus sont visibles. L’un d’eux tient un livre, mais il se tient à distance raisonnable des flammes et l’on n’aperçoit rien de son visage ou de sa tenue. Quant à l’autre, il est nu, près des flammes, et il attend.



Qu’est-ce que je faisais là ? Voilà ce que je me demandais en cet instant. Qu’est-ce que je faisais là ? J’attendais… que le sorcier invoque ses puissances anciennes. « Tout se passera bien avec Seth » m’avait-il assuré. « Il vous donnera suffisamment de puissance et de charisme pour que vous réussissiez. Il n’est pas complètement oublié contrairement à d’autres anciens pouvoirs, mais il n’est pas suffisamment craint ou adoré pour être dangereux. Vous le contrôlerez, il sera à votre service et votre vie ne s’en trouvera que meilleure. Je vous le garantis. Vous le signerez votre contrat. Vous la séduirez la fille. Vous réussirez vous verrez ». Personne ne croirait à de telles paroles n’est-ce pas. N’importe qui me prendrait pour un fou et m’internerait. Pourtant j’y ai cru. J’ai dépensé mes dernières économies pour me faire aider par cet homme dont je ne sais rien. Alors que j’attendais, les poils hérissés, pas par le froid, ni même par un moustique qui aurait gâché la solennité de la cérémonie. Il ne semblait y avoir aucun insecte dans cette pièce, ni aucun rat, ni aucune âme qui vive… pas même moi ou cet homme. Comment ai-je pu en arriver là ? Oh c’est une longue histoire. Pourtant elle se résume simplement, par deux mots : rêve et échec. Je n’avais qu’un seul but. Devenir un politicien accompli. Mais pas n’importe quel homme politique, non pas un simple conseiller à la mairie ou que sais-je encore. J’avais un chemin tout tracé. Etudes brillantes en sciences politiques, entrer dans le bureau d’un vieillard, démocrate ou républicain, je m’en moquais, sans grande ambition. Me faire un nom au sein de son cabinet, puis briguer la mairie d’une petite bourgade, me faire élire au congrès, puis dans une ville de plus grande importance et enfin j’aurai atteint les plus hautes fonctions de l’état. Oui mais voilà, issu d’une famille peu aisée, j’ai été devancé par des hommes et des femmes moins talentueux, mais aux crocs et aux bras plus longs. J’ai dû me débrouiller seul. Je me fis rejeter par un monde qui ne m’acceptât jamais. Et mon rêve se brisa avant même d’avoir commencer. Alors je me mis à nier la réalité. Tout cela ne pouvait pas être ma faute. J’en voulais au monde entier… et le monde entier, Nelly, s’éloigna de moi. J’étais seul et désespéré. Je finis par me faire jeter de mon appart’ à cause des impayés. Je vécus dans un squatt minable, gagnant de quoi payer alcool, drogue, parfois nourriture en organisant des paris illégaux. Comme j’étais bon, j’ai pu regagner assez d’argent… assez pour engager ce type qui est censé invoquer je ne sais quelle puissance. Si ça ne marche pas, de toute façon, je lui casse la gueule et je reprends mon fric. Ce type est assez con pour l’avoir rangé dans sa poche devant moi, tant pis pour lui. « Les résultats seront quasiment immédiat » tu verras. Enfin… en attendant c’est moi qui suis à poil devant un œil enflammé. Du coup la notion de con est probablement autant applicable à moi qu’à lui. Et voilà ce type qui commence à lire des formules que je ne comprends pas. Pas le moins du monde. Il me fait signe d’avancer dans les flammes. J’y vais, la chaleur me brûle, intensément, bien plus que je l’aurais cru. Les flammes m’enveloppent, je hurle, je souffre le martyre… j’entends une voix d’outre tombe. « Que veux-tu » demande-t-elle. Accomplir mes rêves, devenir le plus grand, je lui réponds. « Amusant », semble se moquer la voix. « Que veux-tu de moi » ? Ajoute-t-il, enfin si cette voix est bien celle d’un homme. Je peine à me rappeler des mots que le sorcier m’a dit de prononcer. Je veux que ton pouvoir sois miens. Soumets-toi démon, pour mon amusement ». Je n’entends plus rien, mais je souffre de plus en plus. Je crois percevoir un « non ». Il me semble venir d’outre-tombe… mais je m’aperçois bien vite que ce n’est pas le cas. Autour de moi, le sorcier s’agite en hurlant « non », « non », répète-t-il tandis que des policiers m’entourent d’un drap et saisissent le prétendu sorcier. « Pas brûlé, incroyable, impossible » sont les derniers mots que j’entends avant de sombrer comme je n’ai jamais sombré, pas même lors de nuits trop longues et trop arrosées de substances diverses et variées. Pendant un instant, j’ai la sensation que je quitte mon propre corps… et j’ai peur à nouveau, et je souffre plus encore qu’auparavant. Puis plus rien, mes pensées s’éteignent finalement.



Deux semaines plus tard, ghetto de La Nouvelle Orléans, salle de réunion des Black Tigers.

Parmi mes frères. Voilà le seul endroit où je me sens libre, où je me sens bien. Pas de femme, pas de famille, la lutte ne permet pas de s’encombrer de ce genre de faiblesses. Seule la cause me fait avancer. Pour la cause je suis près à tous les sacrifices, comme tous les mecs autour de moi. Bill’, Cliff, Jim’, tous, autant qu’ils sont.

« Mensah ! Oh Mensah, c’est à toi d’entrée en scène maintenant ».

Mensah-X, voilà comment je me fais appeler au sein des Black Tigers. Je ne suis pas au sommet de l’organisation, mais je suis leur meilleur agent, et de loin. Je suis le seul qui accepte de s’humilier publiquement, de prendre tant de risques. Et ils me le rendent bien, soins médicaux, habillement, ménage, loyer, la plupart de mes frais sont pris en charge pour la famille. Oui, parce que pour la cause, j’ai dû vendre mon âme au diable. Et le diable c’est l’homme blanc. Celui qui est au pouvoir, l’inférieur, le faible, qui ne domine que grâce à l’argent, la division et la passivité de tant de nos frères de couleur. Alors je suis à leur service. Je me suis engagé dans la police, à la demande de mes frères, pour y aider les nôtres. Depuis je joue un double-jeu… et je fais mon bonhomme de chemin. Dans les deux cas, j’avance, pour la cause. J’avance maintenant sur l’estrade, nous ne sommes pas très nombreux ce soir. Une cinquantaine tout au plus, mais nous n’avons guère le choix pour ne pas éveiller les soupçons. Sans ça les autorités en aurait après nous et je risquerai de griller ma couverture. Je regarde mes frères, ils sont tous attentifs. Ceux qui sont là ne pensent qu’à la cause, ne vivent que pour la cause. Nous ne connaissons pas nos vrais identités. Nous choisissons un nom pour la famille, et personne, hormis le guide, que nous n’avons pour la plupart jamais vu, ne connaît notre vrai nom. Non personne. Ce soir, je sais ce que je vais leur dire. Si on m’a donné la parole c’est pour parler de l’affaire du « sorcier vaudou ». C’est comme ça que les blancs appellent des choses qu’ils ne comprennent pas. Ces imbéciles.

« Mes frères, dis-je de ma voix assurée, fendant l’air comme un éclair, attirant l’attention toute à moi, j’ai libéré notre frère Marvin. J’ai pu obtenir, et facilement, la folie. Aucun des deux hommes, y compris l’ennemi, un certain Tyler Black, ne tenait des propos cohérents. Le blanc ne nous posera pas de problème, il est dans un état catatonique depuis son arrestation. Je l’ai piqué de la dope volée à la patrouille. Ils l’ont pris pour un camé. J’ai raconté une version des faits que pourraient gober les blancs, vu qu’ils l’ont pris pour un sorcier vaudou comme ils disent. Ils ont tout gober. Ils ont relâché notre frère et l’autre a été envoyé dans un centre de désintox’ … puis dans un asile. Il ne nous posera pas de problème ».

Mes frères semblent satisfaits, je m’apprête à regagner ma place, je n’aime pas les longs discours, je suis un homme d’action, pas un homme de parole. Mais Marvin fait irruption dans la salle. Je ne sais pas comment il nous a trouvé. Je ne lui ai pas parlé de la cause. Pas à un imbécile qui s’amuse à jouer à l’afro-américain vu à la sauce blanche. Je le méprise, plus encore que l’ennemi car il est un esclave, un esclave volontaire, la pire engeance de mon espèce. Je ne l’ai sauvé que pour sa couleur de peau. Mais ce soir, en entrant ici, il vient de signer son arrêt de mort.

« Il faut le retrouver ! Hurle-t-il comme un fou.

_ Qui, je lui demande, qui doit-on retrouver ?

_ L’homme qui n’a pas pris feu ! Tyler Black ! Il faut le retrouver insiste-t-il.

_ Sais-tu où tu es ? Je lui pose la question par pure rhétorique, il est évident qu’il sait où il est, je lui laisse une dernière chance avant que mes frères qui l’entourent déjà ne lui donnent une mort rapide.

_ Oui je sais où je suis ! Parlez de cette histoire à votre guide ! Je sais qui il est !

_ Allons, ne raconte pas n’importe quoi, lui rétorque frère Warwick, aucun de nous ne l’a jamais vu.

_ Je ne prétends pas l’avoir vu, rétorque celui qui est déjà mort mais qui ne le sait pas encore, je connais son identité. Expliquez-lui ce qui s’est passé. Le rituel n’est pas terminé… j’ai ouvert les portes de notre monde sur quelque chose qui… »

Un coup de couteau dans le dos l’interrompt. S’en suit des dizaines d’autres. Pourtant alors que je me rapproche à mon tour, il parvient à m’attraper la main et à parler, bien que ses yeux semble mort.

« Parles-en à ton guide Mensah, parles-en à ton guide… son nom… vrai nom… Oba… Oba… ya… na… » finit-il par prononcer dans un dernier souffle.


Quelque part où il fait noir.

Enfin, l’humain imbécile se réveillait. Le temps n’était pas quelque chose que je percevais comme eux, mais j’avais hâte de jouer avec lui. Je restais hors de portée de sa vue, dans le noir, ce qui ne m’empêchait de le voir parfaitement, dans ses vêtements à la mode du moment. C’était donc ainsi qu’il s’imaginait. L’imagination, voilà une chose qui manquait à cet humain comme à beaucoup de ses contemporains. Alors que c’est le rêve qui fait avancer. Il l’a visiblement oublié.

« Où suis-je, demande-t-il dans son langage primitif, comme s’il avait besoin de parler dans cet endroit.

_ Là où tu imagines être, je lui réponds, sèchement, avec une voix humaine, grave.

_ Alors je suis mort, m’assure-t-il, démontrant sa stupidité absolue. Comme si la mort pouvait être le néant de décor mais la survie de l’esprit. Même pas amusant, cet humain me dis-je.

_ Peut-être, je lui assure, s’il se croyait mort, il serait encore plus facile pour moi d’arriver à mes fins. Tu es dans le néant. Puni pour ta folie. Tu n’aurais pas dû invoquer un être que tu ne connais pas.

_ Et toi qui est-tu ? Me posant une nouvelle question, mais toujours pas la bonne. Cet imbécile me crois sur parole, visiblement trop troublé par l’endroit qu’il n’a pas conscience de s’être choisi.

_ Je suis un ami. Je peux t’aider si tu le désires.

_ M’aider à quoi ?

_ A revenir, lui dis-je en pensant à sa grande stupidité. Le pire dans cela étant qu’il se croit instruit. Le savoir… ne sert à rien sans sagesse.

_ Revenir… dans le monde des vivants ?

_ Oui… mais tu devras en payer le prix.

_ Quel prix ?

_ Rien à côté de ce que je t’offre. La possibilité d’accomplir ton rêve de grandeur, je lui explique, pour m’assurer qu’il se fasse endormir alors qu’il pose pour la première fois depuis notre rencontre une bonne question, simple, mais bonne, la possibilité de revoir Nelly. De la reconquérir, de revoir tes parents, tu leur manques tu sais. Tu pourrais aussi voir tes nièces, tes neveux. Tu pourrais fonder à ton tour une belle famille. Tu sais la vie, contrairement à la mort, est pleine de possibilité. Il ne tient qu’à toi de saisir cette chance. Peu d’hommes l’ont eu avant toi. Tu dois simplement me faire confiance et me laisser te ramener ».

Je le sens hésiter. Et son hésitation se traduit par un néant qui vacille. Cela aussi m’amuse. Pas tant qu’avoir cette conversation alors qu’il est déjà ma marionnette. Mais je veux simplement lui faire croire, plus tard, qu’il est ma marionnette suite à ce marché. Comme si on pouvait marchander avec un dieu. Les hommes se donnent beaucoup trop d’importance. Quand je le laisserai voir ma vie, qu’il croira, au début du moins, sa vie, je veux qu’il regrette cette conversation en ce lieu où le temps n’a pas prise. Ah l’esprit humain, quel lieu d’amusement sans pareil. Finalement il semble déterminer alors que ses souvenirs affluent et que mes paroles trouvent un écho en lui. Comme si je n’avais pas déjà fait le tour de son esprit et ne savait pas ce qu’il voulait entendre. Cette conversation pouvait se rejouer mille fois, j’obtiendrai mille fois ce que je veux. Tout ça n’est qu’un jeu, et le jeu n’est que plus drôle lorsque le jouet a conscience d’être jouet. Sa souffrance, son amertume, ses remords et sa haine envers-moi n’en sont que plus grandes… mais pas plus que sa crainte. Et par-dessus tout ce que j’aime, c’est sentir la peur de mes jouets. Je sais déjà ce qu’il va me répondre, alors même que nous sommes dans son esprit, lui même petite parcelle de mon essence même désormais. J’accepte à une condition, me dira-t-il. Laquelle, je lui demanderai. La même que lorsque je suis entré dans les flammes, m’assurera-t-il, je veux que mon rêve s’accomplisse. Soit, lui répondrais-je sans qu’il ne réalise qu’il avait déjà perdu la partie et le contrôle de son corps.

« J’accepte à une condition, déclare Tyler.

_ Laquelle ?

_ La même que lorsque je suis entré dans les flammes. Je veux que mon rêve s’accomplisse.

- Soit ».



Cinq ans plus tard, soirée des élections, La Nouvelle Orléans, siège de campagne du candidat Black.

Il ne restait que quelques instants avant l’annonce des résultats à la télévision. Je ne voulais pas être informer de ceux-ci avant mes partisans, réunis sur le lieu qui sera, je n’en doute pas, celui de la célébration de ma victoire. Enfermé dans un petit bureau, avec pour seule compagnie ma femme Nelly, la femme de mes rêves, une beauté blonde aux yeux bleus et aux courbes ravissantes et mon fils Tim, je scrutais la petite télévision postée sur mon bureau, Nelly à mes côtés dans son tailleur bleu assorti à ses yeux. Dans mon costume impeccable j’avais déjà l’air du maire, pourtant, je devais attendre. La vague de criminalité qui sévissait depuis plusieurs mois à La Nouvelle Orléans jouait en ma faveur. La peur de mes concitoyens nécessitaient une remise en ordre que seul le parti républicain dont je suis un fervent représentant pouvait apporter. Pourtant, au fond de moi, je me demandais parfois si je n’avais pas ambitionné dans ma jeunesse d’intégrer le parti démocrate. Une erreur de jeunesse pensais-je. La tension monte d’un cran, Nelly me sert le bras alors que le décompte commence. A mesure que l’élection avait avancé, je l’avais senti triste, comme si elle ne voulait pas me voir élu. Elle ne m’en avait pas parlé, mais je sentais qu’elle n’approuvait pas mon discours. Tu as changé, me répétait-elle, trop souvent à mon goût. Je n’ai pas changé, lui rétorquais-je inlassablement, j’ai évolué, je suis devenu meilleur. Elle ne répondait pas. Peut-être n’avait-elle pas suivi mon évolution. Ses élections, cette pression, cette campagne, cela nous avait éloigné. Mais il était temps pour nous de nous retrouver. Cinq. Mon pouls s’accélère. Quatre. Mes poings se crispent, mes bras se tendent. Trois, je trouve le temps incroyablement long. Deux, chaque dixième de seconde est maintenant un véritable supplice. Un, Zéro. Mon visage apparaît sur l’écran. Je me lève de mon siège comme un seul homme, j’embrasse Nelly. Je lis de la tristesse dans son regard. Je n’ai plus le temps d’y repenser lorsqu’entre mes collaborateurs qui me sautent dans les bras. Je suis le maire de La Nouvelle d’Orléans. Je lis de l’envie, de l’admiration et du bonheur dans leurs yeux. Sans m’en rendre compte, je me retrouve sur la scène principale et j’effectue, un discours, qui me dira-t-on par la suite, fut grandiose. Nelly et Tim n’y ont pas participé, apparemment le petit était indisposé à cause du bruit. Mais je m’en moquais, enfin je réussissais. Enfin je tenais ma revanche sur tout ceux qui m’avaient rejeté. J’étais riche, puissant, j’avais l’épouse que j’avais toujours désiré, et un fils. Je goûtais au bonheur parfait le temps d’une soirée que j’achevais en compagnie de ma secrétaire de cabinet après que Nelly soit parti. Elle ne partageait pas mon bonheur, alors que Stacy m’était entièrement dévoué. Une femme pour l’image, une amante débridée et entière soumise pour la sexualité. Mon monde était parfait.


Une vague de crime sans précédent sévissait dans ma ville. Les blancs, après l’élection du nouveau maire l’avait prétendument stoppée. Mais je n’étais pas dupe. Nommé sur l’affaire au sein du FBI que j’avais rejoint deux ans plus tôt, grâce à un travail acharné et avec l’appui des Black Tigers. J’étais à la tête de notre groupe à La Nouvelle Orléans. Et même si nous avons essayer d’empêcher l’élection de ce maire républicain, nous n’y étions pas parvenu et nous devions faire avec. Plusieurs fois j’avais reçu des appels me conseillant de cesser mes recherches. Ma vie avait été menacée, mais ma vie n’était rien. Elle appartenait à la cause. Et puis j’avais reçu un appel de mon guide. Inyanga était son nom de code. Il m’avait donné un rendez-vous, et bientôt je le rencontrerai. Mais en attendant, j’étais près du corps d’une nouvelle victime. Enfin de ce qu’il en restait. Des rats énormes et des chiens errants se disputaient ses restes démembrés quand j’étais arrivé sur les lieux. Quelques coups de feux plus tard, ils s’étaient dispersés. Mais il s’agissait là de charognard, peureux, et faibles pour la plupart, aucun d’eux n’aurait osé s’en prendre à un humain. Une fois encore, le tueur avait sévi, en toute impunité, puisque l’enquête avait été résolue selon les médias, la police et la population. Le tueur ne s’en prenait plus aux blancs ou aux esclaves, ils s’en prenaient aux laissés pour compte, souvent mes frères spoliés, parfois des blancs qui n’avaient eu que le sort qu’ils méritaient. Plusieurs hommes avaient été arrêtés, des gangs, certains de mes frères, ils avaient été accusés de tous ces meurtres et condamnés à la perpétuité ou à une mort plus rapide plus les plus chanceux. Mon élection ramènera l’ordre avait déclarer ce Tyler Black. Plus personne ne se souvenait de son arrestation quelques années plus tôt. Les dossiers avaient disparu, certains hommes aussi. La plupart d’entre eux avaient oublié… ou avaient été oubliés. Quant à moi je me souvenais parfaitement, mais je feignais l’ignorance. J’avais envoyé quelques uns de mes frères enquêter là dessus avant l’élection afin de transmettre le dossier à la presse et discréditer le candidat Black, mais aucun de mes frères n’était revenu. Ils avaient disparus, comme s’ils s’étaient volatilisés. Alors que je fouillais la scène de crime, sans même me boucher le nez malgré la puanteur ambiante, j’y étais habitué désormais. A force de côtoyer la barbarie je devais être devenu un barbare moi aussi. C’était ainsi que certains de mes frères, comme ce Barack Obama, seul président noir américain, et ça date du siècle dernier, un blanc déguisé en noir, le parfait esclave. Encore une fois, aucune trace, aucun indice, ni sur l’identité de la victime, ni sur l’identité du coupable. J’entends un bruit derrière moi. Je me retourne. Je ne vois rien. Nouveau bruit, encore derrière moi. Qui va là, j’hurle, en sortant mon arme de service et en désenclenchant les sécurités. Les lumières vacillent, puis c’est le noir, complet. J’ai peur. Je ne vois rien mais pire encore, je n’entends plus rien. Plus un seul bruit et ce silence m’effraie plus encore que les sons que je n’avais pu identifier quelques instants auparavant. Rien ne se passe. J’essaie de me calmer. Je me répète que les plombs ont dû tout simplement sauter à cause d’un orage. Je me calme. Je respire profondément. Je réalise alors que je ne suis pas le seul à respirer dans cet endroit. Je me retourne. Je sais qu’il y a quelqu’un en face de moi. Je tire. Aucun ne part. Je m’acharne sur mon arme. Rien à faire. Je sens son haleine. Et j’entends sa voix, comme irréelle. « Je sais qui tu es, me dit-il, lentement, sûr de lui, je sais qui tu es Mensah des Black Tigers. La mort marche derrière-toi. Je t’avais prévenu. Fais tes prières, il est trop tard désormais ». Je vois ma vie défiler devant moi à toute vitesse, je sais que ma dernière heure a sonné. Mais alors que tout espoir m’abandonne, les lumières s’allument. Il n’y a rien en face de moi. J’entends des bruits de pas derrière moi, je me retourne. Je sursaute. Un homme âgé, un frère, dans un costume impeccable, rayé noir et blanc, la tenue parfaite du petit blanc, chapeau haut de forme sur la tête, un véritable cliché ambulant me fixe et avance vers moi. Cette fois je n’ai pas peur. « Je suis l’Inyanga, me dit-il, et je viens de te sauver la vie ».


Cette fois-ci c’est durant son sommeil que je décidais de parler avec Tyler, afin de m’amuser encore un peu. Il rêvait d’une plage de la côte ouest, pleine de sable chaud. Il était en compagnie de Stacy, Judith et Marie, toutes trois ses amantes dans la vraie vie. Grâce à mes talents, ou à cause de mes talents plutôt, il les avait séduite… et sa femme n’était toujours pas au courant. Il la délaissait, sauf quand je lui le laissais le contrôle, alors Nelly reprenait espoir et la chute n’en était que plus dure. Je me délectais de la voir sombrer dans la dépression sans pouvoir se soigner pour ne pas nuire à l’image publique de celui qu’elle aimait. Alors elle sombrait dans l’alcool et les calmants. Amusant cocktail. Je prenais un malin plaisir à faire garder Tim par des nurses, ainsi, il se détachait de ses parents et surtout il n’était plus la bouée de sauvetage de l’épouse de Tyler. Très amusant. Sa beauté fanait également, à cette pauvre femme, à cause de tous ces tracas. Et au fond de lui, grâce à mes suggestions, il la désirait de moins en moins même quand je lui laissais complètement le contrôle… enfin complètement. Très amusant. Je me rapproche de lui, cette fois il me voit, comme un personnage de film, un certains Obi Wan Kenobi, la figure paternelle bénéfique typique. Bien sûr, il est là, en short à fleur et tongs pour rester dans l’ambiance sable, fille et cocktail du rêve.

« Salut Ty’, lui dis-je, tu n’es pas avec ta femme et ton fils ? Je me délecte de la culpabilité que je lis sur son visage, sentiment éphémère qui disparaît rapidement, je me délecte aussi de la transformation profonde de son être depuis qu’il est à mon contact permanent.

_ Salut Obi. Non ils sont à la maison. Nelly n’a pas voulu m’accompagner au meeting. Du coup je profite de la plage avec les filles, m’assure-t-il.

_ Tu as bien raison, lui dis-je, tu as bien raison. Alors comment se passe ta vie de maire ?

_ Tout va bien. La criminalité a chuté, le chômage aussi, si je continue comme ça je deviendrai le plus jeune président des Etats Unis ! Il trinque avec les filles qui gloussent stupidement, jouant ainsi parfaitement leur rôle.

_ Tu te rappelles du rêve de l’autre soir ?

_ Celui de la ruelle sombre ? Oui étrange. J’avais les mains ensanglanté, je… je n’ai pas tout compris.

_ Ce n’était pas un rêve, je lui assure et lui me croit. Qui ne croirait pas Obi Wan… dans son
rêve. Beaucoup de monde sans doute, mais pas Tyler Black.

_ Comment ça pas un rêve ? Me demande-t-il soudainement anxieux.

_ Ces hommes noirs que tu as vu, ils ont tenté de te tuer. Sans moi, tu serais mort. Ils sont une menace pour toi, pour tes demoiselles, je les fais disparaître instantanément du rêve, pour ta femme et pour ton fils. Ils sont dangereux. Ils ne sont pas comme toi. Il y en a trop à La Nouvelle Orléans et dans ton pays aussi. Tu devrais les expulser, ou faire comme avec les indiens, les parquer… cela t’aidera à atteindre ton rêve. Les gens ont peur. Ils leur volent leur travail, leurs écoles, leur argent et tuent leurs enfants. Pense-y. Je lui mettre la ruelle sombre, et il assiste impuissant à la mort de son fils et de sa femme des mains de mes deux ennemis. Cela évoque en lui des peurs enfantines, d’un vieux héros né deux cents ans auparavant, un certains Batman. Rien de tels que les peurs infantiles et inconscientes pour obtenir ce que l’on veut et déclencher la haine et le chaos. Il se réveille, alors que je songe à cet amusement supplémentaire que sont ce Mensah, puisqu’il se voit ainsi et cet Inyanga. Je pourrai les balayer d’un revers de main. Mais ce ne serait pas drôle. Ils vont vouloir s’emparer de moi, de mes pouvoirs, comme si, un quelconque rituel ancien pouvait permettre d’absorber l’âme d’un être que leurs ancêtres ont vénéré et appelé dieu. Très amusant. Ils souffriront quand ils sauront la vérité sans pouvoir empêcher l’irrésistible ascension de Tyler. Tyler souffrira quand ils lui apprendront la vérité. Et là je mettrai fin au jeu… mais j’ai tellement à faire avant. Cette époque est amusante.


Nous sommes maintenant dans un hôtel minable, que je connaissais même pas dans ma propre ville. L’inyanga m’y a entraîné sans que je sache vraiment comment. Les murs sont sales, délavés, tout semble usé, poussiéreux, mais en même temps figé. Nous ne croisons personne. Nous nous installons derrière un comptoir, le barman y apparaît, un blanc, que je n’avais pas vu. Une musique monte soudain, semblant issue d’un passé lointain. J’écoute les paroles du groupe que je ne vois pas. J’aperçois alors de nombreuses tables, toutes occupées. Serveurs, hôteliers, clients, ce n’est plus le monde qui manque. Je fixe la scène et comme si mes yeux s’habituaient à voir pour la première fois, j’aperçois le groupe sur scène, ils sont jeunes et quatre. Ce sont des blancs qui semblent jouer de la musique de noirs… je ne comprends pas. Cependant, la chanson est entraînante, des gens dansent et reprennent parfois les paroles, y compris certains de mes frères. J’écoute alors d’une oreille plus attentive. It ain’t me it ain’t me, I ain’t no military son reprend le public, ainsi que la suite. Il s’agit visiblement du refrain. Ce n’est pas mon style cette vieille musique d’un autre âge, mais j’apprécie. L’inyanga me sort de ma torpeur contemplative alors que démarre une autre chanson, à propos d’un lieu où le groupe semble aimer se retrouver.

« Bon son n’est-ce pas, me dit-il.

_ Oui… pour des blancs.

_ Oh ceux là ne sont pas des blancs. Ce sont des frères d’un temps passé que la magie a transformé pour en faire des blancs. Ils devaient aider notre cause en popularisant notre culture. A l’époque on trouvait que c’était une bonne idée. Nous nous sommes trompés.

_ A l’époque ?

_ Au milieu du vingtième siècle oui. Un passé lointain pour toi, le présent parfois pour moi.

_ Je ne comprends pas… lui avouais-je.

_ Le temps… n’a pas prise sur moi, me répondit-il, comme si cela allait m’éclairer, je suis hors du temps, je vois à la fois le passé, le présent, le futur… et pourtant je ne peux rien faire moi-même ou presque. Je ne peux que lutter contre les autres anomalies.

_ Les autres anomalies ?

_ Je ne suis pas un humain comme toi mon jeune ami, m’explique-t-il, je suis l’inyanga, pas un inyanga, l’inyanga originel, je dispose d’un pouvoir incommensurable… pour un homme, mais je ne peux m’en servir, du moins pas gratuitement. L’entité qui m’a confié ses pouvoirs ne travaille qu’en échange d’âmes, toujours plus d’âmes. Les craintes des blancs à propos de ce qu’ils ont appelé vaudou étaient fondées tu sais ».

Je ne réponds pas. Je ne sais pas quoi répondre. J’aimerai être persuadé qu’il me ment… pourtant au plus profond de moi je sens qu’il me dit la vérité même si cela va à l’encontre de toutes mes croyances.

_ « Oui il existe un autre monde, dit-il, anticipant mes pensées, un monde caché à ceux qui ne veulent pas le voir. Leurs yeux ne voient plus que la science, la technique, la technologie et pendant qu’ils regardent leurs écrans et croient tout voir et tout savoir, ils ne réalisent pas à quel point ils sont aveugles, sots et ignares.

_ Quel est cet endroit, je lui demande alors, craignant la réponse, où m’avez-vous emmené ?

_ Chez nos amis, me dit-il en me montrant la salle que je regarde à nouveau pour y voir, à travers des apparences de vies, une multitude de morts, seul le groupe semble vivant.

_ Ils ne sont pas…

_ Non, ils vivent encore, m’explique-t-il, à travers leurs œuvres, ils continuent de servir la cause, pour eux, nous sommes à un concert en 1971. Ils connaissent leurs plus grands succès… mais vont se séparer. La vie est ironique n’est-ce pas » ?

Alors que je les entends chanter qu’ils sont nés dans le Bayou, la pique sur l’ironie remonte en moi des souvenirs. Un prénom notamment.

« Obayana, ça vous évoque quelque chose ?

_ Oui, finit-il par me dire après un long silence. Il s’agit de mon nom… d’il y a si longtemps. Mais personne ne le connaît.

_ Un homme m’a dit avant de mourir que vous vous appeliez ainsi.

_ Et que t’a-t-il dit d’autre ?

_ Que… qu’il avait… ah c’était il y a plusieurs années. Je me concentre un peu plus, il est suspendu à mes lèvres. Il n’avait pas fini un rituel ou quelque chose comme ça et il disait qu’il avait libéré quelque chose qu’il n’aurait pas dû.

_ Alors toi et les tiens saviez déjà pour le Grand Mal.

_ Le Grand Mal ?

_ Oui… je ne sais pas quel est son nom exact, mais l’entité de laquelle je t’ai sauvé hier n’est pas humaine, même si elle en avait la force. C’est une entité, maléfique, enfin de notre point de vue d’humains en tout cas, elle ne cherche qu’à semer la désolation. Et vous ne m’avez pas appelé.

_ On a pris celui qui a prononcé ces mots pour un fou, je lui avoue, penaud.

_ Alors que c’était vous les fous, me rétorque-t-il du tac au tac. Quand je pense que j’aurai pu tarir le mal avant qu’il ne s’étende. Mais maintenant mes pouvoirs ne suffiront plus, je le crains. Il va falloir le combattre sur deux terrains, moi la magie, toi la loi. Nous allons devoir nous allier avec les blancs, réellement, pour combattre cet ennemi commun. Sinon, ce sera notre perte à tous. Il est déjà tellement puissant, il a tellement tué.

_ Le tueur de La Nouvelle Orléans… dis-je en réalisant ce que je m’apprête à prononcer… c’est cette créature ?

_ Sans nul doute, me répond-t-il visiblement très sûr de lui.

_ Il est intouchable alors, j’affirme, il s’agit de Tyler Black, le maire de la ville… je… je l’ai laissé dans un état catatonique il y a des années… j’aurais pu tuer cette créature avant qu’elle ne fasse le mal.

_ J’ai bien peur qu’il soit trop tard maintenant », me dit-il alors que la musique du concert a disparu et que tous les morts me dévisagent froidement. A la télévision j’entends un mot que je croyais disparu, apartheid… et la population applaudit.


Quelques années plus tard.


Alors que je n’étais qu’un simple maire quelques années plus tôt, me voilà maintenant le membre le plus important du parti républicain et beaucoup pensent que je serai choisi comme candidat à la présidentielle d’ici peu de temps. Tout va bien pour moi. J’ai ma femme, mon fils, de nouvelles secrétaires, plus jeunes que les précédentes. Je ne manque de rien. Je suis comblé. A chaque fois que je repense au pacte que j’ai passé avec cet ancien démon, je me dis que j’ai fait le bon choix. Je referme le dossier sur un plan d’urbanisation à La Nouvelle Orléans, visant à enfermer les noirs qui n’ont pas voulu partir dans une zone précise de la cité, afin de les forcer à quitter le pays à terme, eux aussi et à s’en aller, peu m’importe où. Alors que ces pensées m’inondent, je me demande comment certains jours, je peux en arriver à renier ce genre d’idées. J’ai des coups de folie semble-t-il par moment. Je regrette même parfois la façon dont j’ai monté des ethnies les unes contre les autres. Mais ça passe rapidement. Je pose le dossier sur la table et m’apprête à rejoindre ma femme dans la chambre. Je ne fais pas de bruit pour pas la réveiller jusqu’à ce que j’aperçoive de la lumière. J’ouvre la porte. Elle est assise, sur le lit, à côté d’une valise. Elle est habillée, enveloppée dans un épais manteau noir qui lui permettra d’affronter le froid. Elle lève ses yeux bleus, rougies par les larmes, vers moi et me dis deux mot « je pars ». C’est un véritable coup de poignard en plein cœur qu’elle vient de me mettre. Je souffre le martyre, je regrette mon attitude, je me dis que j’aurai dû prendre plus soin d’elle, je veux lui dire que je vais changer, mais aucun son ne sort de ma bouche, je suis comme paralysé. Elle se lève, me caresse la joue. Je frisonne. « Je t’aimais, avant, je vais chercher Tim… j’étais sûre que tu n’essaierais même pas de me retenir ». Je ne réponds rien. Je veux la retenir, je veux m’excuser, je veux pleurer, lui dire que le pouvoir et l’argent me sont montés à la tête. Que parfois j’ai l’impression que ce n’est pas moi qui ait le contrôle… mais j’ai toujours eu le contrôle de mes actes. J’ai fauté. Je devais payer. Pourtant, je n’y suis plus habitué. Je ne veux pas payer. Je lui attrape le bras. Elle me giffle et me hurle de la lâcher. Je lui obéis réalisant froidement que je ne pleure pas. Une voix en moi me suggère de la laisser partir, m’assure que je trouverai une femme plus jeune, plus belle, plus instruite, plus intelligente, bref meilleure à tout point de vue et qui servira mieux encore mes intérêts. Je ne veux pas. Si je ne sais qu’une chose c’est que c’est Nelly la femme de ma vie. La seule. Les autres… ça ne comptait pas, c’était pour m’amuser, c’était une revanche sur cette fille de bourgeois, inaccessibles qui m’avaient regardé de haut pendant toute ma jeunesse. Elle était tout. Elle est tout. Sans elle je ne suis rien. Et pire encore, elle veut prendre mon fils, me séparer de mon sang. Je ne l’accepterai pas. En silence, j’implore ce Seth avec qui j’avais passé un marché il y a tant d’années, espérant qu’il a toujours un œil sur moi. Je le supplie de tout faire pour la garder près de moi. Il me répond alors, directement dans ma tête, de sa voix inhumaine que je comprends pourtant, peut-être grâce à une certaine universalité des concepts de la pensée ou bien parce qu’il maîtrise ma langue tout simplement. Il m’assure qu’il ne peut plus rien faire, qu’il est trop tard. Mais je ne peux pas vivre sans Nelly, je ne veux pas vivre sans Nelly. Elle est la raison principale de mon pacte, plus que mes ambitions. Je le supplie, je lui assure qu’il doit y avoir un moyen. Il me dit qu’il peut essayer en prenant possession de mon corps. Je lui demande quelles seront les conséquences pour moi. Il m’explique que je serais dans le néant quelques instants, ou une éternité. Je prends le risque. […] Lorsque je me réveille, une magnifique infirmière aux yeux verts est penchée sur moi. « Tout va bien monsieur le maire, me dit-elle, le plus dur est passé. Vous n’avez pas de blessures graves.

_ Que s’est-t-il passé ? Je lui demande, inquiet.

_ Vous étiez en voiture avec votre femme et votre fils.

_ On s’était disputés, je m’en souviens à présent, dis-je.

_ Vous avez eu un accident, continue-t-elle, le regard embué de larmes.

_ Nelly et Tim ? Comment vont-ils, je balbutie, craignant le pire. Je comprends avant qu’elle ne me réponde, alors qu’elle baisse la tête et fuit mon regard. Je suis infiniment triste, mais pourtant, je ne pleure pas. Je ne comprends pas pourquoi.

_ Je suis désolée », me dit-elle.


J’appelle alors Seth dans mon esprit… et lui dit de reprendre le contrôle. Ma vie n’a plus aucun sens à présent, je lui laisse mon corps avant de sombrer dans de sombres pensées.






Le soir le plus amusant, Maison Blanche.



C’est le soir, pensais-je, le soir où je vais m’amuser le plus. Je suis président des Etats Unis, la prétendue plus puissante nation du bien. Je ris. Ils n’ont pas eu besoin de moi pour massacrer les natifs de ce continent, ni de moi pour faire la guerre partout dans le monde et utiliser la bombe atomique. Je ris. Mais c’est ce soir. Le temps dans un corps humain s’écoule vite, c’est tellement plus intéressant que ma vie en mon monde. Oh oui, tellement plus amusant. Et les voir se débattre pathétiquement, quémander une part de ceci, une part de cela. Les humains ne sont jamais satisfaits, jamais, c’est en grande partie pour ça qu’ils sont si drôles. Les lumières s’éteignent, quand elles se rallumeront je ne serai plus seul dans la pièce. Ils seront là, les deux résistants, défenseurs de la cause des noirs de peau. Jamais ils n’ont pensé à s’allier avec les autres peaux que j’ai interdit en mon royaume, applaudit par un peuple qui croit en moi plus qu’ils croient en dieu. Je suis leur président. J’ai réduit le chômage, j’ai réduit les impôts, j’ai augmenté leur niveau de vie. Ils ne se soucient pas du prix. Ils ne se soucient pas des autres. Ils ne se souvient pas du chaos que je veux semer. Ils sont stupides. Et les seuls qui se soucient de mes agissements, qui savent tout, ne peuvent le dire, grâce à mes lois. Mais… ils ne veulent pas le dire, car ils auraient pu hors de mes terres. Il y en a bien qui les aurait cru. Cela n’aurait rien changé pour moi. Mon plan n’était pas de posséder un royaume, c’était le plan de l’humain, de celui qui ne cesse de pleurer dans une petite partie de mon essence même, se remémorant les mêmes scènes en boucle dans un lieu où le temps ne signifie rien. Mais son esprit n’arrive pas à appréhender l’absence de temps. Il est trop primitif. Et ça aussi, ça m’amuse. Quand je pense qu’ils se prennent pour l’espèce la plus évoluer, parfois tout simplement, parfois de leur monde. Ils sont si drôles. Ils ne comprennent rien. Ils ne voient pas plus loin qu’au bout de leur propre intérêt. Les lumières se rallument. Je ne suis plus seul.

« Je vous attendais, Mensah et l’inyanga, leur dis-je, ce qui les surprend, visiblement, eux, ne s’attendait pas à ce que je les attendent.

_ Mais… votre magie n’était pas censé le paralyser lui aussi ? Demande l’homme de main.

_ Il est plus puissant que je le craignais, assure l’inyanga.

_ Dis-moi Inyanga, sais-tu seulement d’où proviennent tes pouvoirs ? Toi qui pense pouvoir traverser le temps. Toi qui collecte des âmes pour nourrir ceux qui t’offrent tes dons ?

_ Oui c’est…

_ Non tu ne sais pas, lui dis-je en le coupant. C’est un frère à moi qui t’a offert ce don. Mais il n’avait nul besoin d’âmes. Il avait simplement besoin que tu le crois. Tous ceux que tu as tué… tu les as tué pour rien, simplement parce que tu as cru en ce que te disait mon frère que tu adorais alors comme un dieu. Mon frère est presque aussi drôle que moi ! Et je ris.

_ Maudit chien », me lance-t-il, usant ses dernières puissances magiques en vain.

Je bondis devant lui, et d’un bête coup de poing bien placé, je l’assomme.

_ « Bien maintenant que le maître est hors jeu, amusons-nous avec l’élève. Alors Mensah, quel était le plan ? Tu as un beau sur ta clé usb et tu as des copies papiers. Quel dommage que tu ne puisses déjà plus les utiliser.

_ Comment cela ? Je lis l’incrédulité sur son visage.

_ Je suis un dieu. Et beaucoup d’hommes croit en moi. Même si je vis, en partie, dans cette enveloppe humaine, j’ai des tas de pouvoirs. Je ne les utilise que lorsque c’est nécessaire. J’apprécie jouer à l’humain. Regarde ton dossier ! Il obéit, je lis la peur dans ses yeux qui eux lisent « Amusant non » ? Et je ris.

_ J’ai tout en tête, déclare-t-il, espérant me faire peur. Je mime alors la peur, car je veux qu’il raconte tout. Il sort un pistolet.

_ Je sais ce que tu as fait monstre. Tu as tué tant de gens de tes propres mains !

_ Oh je n’ai pas fait que les tuer, je les ai torturé, parfois violé, parfois mangé, l’amusement ne réside pas toujours dans la mise à mort de ses jouets. J’en ai même ramené quelques uns chez moi, pour m’amuser.

_ Monstre ! Il tire une balle, puis une deuxième. Je sens les balles traverser la chair de l’humain. Il vise bien. Le corps est mort… mais ma volonté suffit amplement à l’animer.

_ Allons, allons, on ne me tue pas aussi facilement, je me moque de lui, et son orgueil lui fait tirer deux autres balles. Au lieu de gaspiller tes munitions, dis-moi quel crime t’as le plus déplu, le Black Tiger, ce sera la dernière chose que tu pourras dire.

_ Avoir fait croire que mes frères avaient tué ta femme et ton fils alors que c’est toi qui l’a fait » ! Me rétorque-t-il avant que je lui envoie un direct dans la mâchoire et qu’il ne tombe à la renverse.

J’ai laissé à Tyler le loisir d’entendre cette dernière phrase et ça n’a pas loupé il l’a entendue. J’entends sa voix dans mon esprit. Nous sommes, dans une petite pièce où je l’ai confiné, une cellule d’un asile psychiatrique qu’il a lui même imaginé. Il est coincé dans une camisole. J’apparais sous ses yeux… sous sa propre forme et je souris, narquois.

« Tu as tué Nelly enfoiré ! Il hurle ces mots pensant à tort qu’ils auraient de l’impact sur moi. Je reste froid.

_ Tu m’as dit de la garder auprès de toi. Son urne n’a jamais quitté ton bureau Tyler.

_ Je la voulais en vie !

_ Je sais… mais elle ne voulait plus rester vers toi, je lui rétorque.

_ Tu m’avais promis que j’aurais tout ce que je veux, dit-il en pleurant, pitoyable.

_ Mais tu l’as eu, Nelly t’a épousé et tu es devenu président, simplement, je prends une pause et sourit, tu m’as donné ton corps avant que je ne puisse réaliser toutes tes ambitions. Tout ce qui est arrivé est les conséquences de tes choix. Je t’avais dit qu’il y avait un prix à payer. Tu ne t’en souviens pas ? Et je m’assure qu’il s’en souvienne en lui faisant revivre ces souvenirs là. Puis je lui fais voir tous les meurtres qu’il a commis, lui Tyler Black, car telle n’est pas mon identité… et il sombre dans le désespoir et la folie… avant de me haïr au plus au point.

_ Sois maudit, lance-t-il, comme si je craignais les malédictions, rends-moi mon corps sale chien ! Nelly ne peut plus revenir, mais je peux réparer toutes les erreurs que tu as faîtes !

_ Ce sont tes erreurs, lui dis-je, je t’ai laissé bien souvent le contrôle. Tu as choisi d’écouter des petites voix en toi, je n’ai fait que les rendre plus fortes, c’est tout. Je mens mais il n’est plus assez lucide pour s’en rendre compte.

_ Je suis président… je peux tout réparer ! Rends-moi mon corps !

_ Très bien… je me suis bien amusé grâce à toi.

Je quitte alors son corps. Le temps que je bloquais s’écoule à nouveau. Tyler meurt à cause des balles tirées par Mensah, la sécurité entre et abat Mensah. L’inyanga, lui s’est donné la mort après la révélation que je lui fus, quand je pense qu’il avait été mon premier jouet humain, j’éprouve de la tristesse à le voir disparu. Il m’amusait beaucoup. La sécurité cependant ne s’en rend pas compte et le tue, de deux balles dans la tête. Puis je quitte ce monde et l’observe à nouveau du mien. Et je m’amuse. Et je ris.


Quelques jours plus tard à la télévision.

L’enquête a révélé que les terroristes qui ont assassiné le président faisaient parti du groupuscule extrémiste appelé les Black Tigers, dont les bases se trouvent en Afrique de l’Ouest. Le vice-président, Seth Rollins, a repris le flambeau de feu Monsieur Tyler Black qui a guidé notre pays vers la pureté et la prospérité et a promis que le crime serait vengé.



Quelques jours plus tard à la télévision.

L’offensive sur l’Afrique de l’Ouest est une réussite totale. Seth Rollins s’est félicité de l’attaque et de l’emploi de la bombe atomique comme juste vengeance face aux barbares qui nous assaillit. L’Europe, la Chine, l’Inde, et le Conglomérat des Pays du Sud Est Asiatique, protestent contre l’usage de l’arme atomique. « Vous êtes avec nous, ou contre nous » déclare notre président.



Quelques jours plus tard à la radio.


Notre président a disparu… cette transmission sera la dernière. C’est le chaos le plus total ici, plus de quatre vingt dix pourcent de l’humanité est tombée. La planète ne s’en remettra peut-être pas. C’est l’apocalypse ici bas. Je ne sais même pas si quelqu’un m’entend. Par pitié, dieu aidez-nous.



Et je ris de bon cœur en entendant cet appel.

THE ANSWER

TWO WEEKS AGO

Je ne voulais pas en parler à Djay. Il n’aurait pas comprit. Il ne comprend jamais rien. J’avais un soupçon de remords, mais rien de suffisant pour m’empêcher de continuer. Cette sensation m’éveillait comme les Kinder Bueno. Une fois que tu y goûtes, tu veux absolument les partager. Mon corps, c’était la même chose. Prenez moi, tous, autant que vous êtes. Je partageais. Je donnais, sans gage de recevoir en échange. John Morrison mériterait tellement d’autres titres que celui de la WFA… J’étais devenu un véritable open bar où la lumière ne cessait de me caresser les parties intimes. Du moins, ça, c’était avant. Depuis, j’avais mûrie. Évoluée dans ma conscience sexuelle. Et je désirais plus. Tel Indiana Jones, je partais à la recherche du Gang Bang perdu… Jusqu’à ce que je l’ai trouve… Eux…Une soirée. Un manoir. Des cadeaux. Dans les paquets, il n’y avait que des sex-toys. Quelle idée charmante. Ils sont estampillés « Slaties », ce qui explique cette couleur orange omniprésente. De toutes formes, de toutes tailles, mais pas digne d’un braquemart à la Ledger. Je me languissais de cet apollon ivre de sexe. Son sourcil traversant mes cuisses de haute en bas… Que de souvenirs. Bref. Certaines des filles commençaient à retrouver le sourire, j’en ai même vu qui s’échangeaient leurs accessoires. Tu me donnes la taille Africaine, je te fais cadeau de ma collection de films Dissept. Attendez… Où est passée AJ ? Je ne la voyais nulle part. Je suis allé jeter un coup d’œil dans les autres pièces du rez-de-chaussée. Personne. En revenant vers le salon, je repérais quatre couples qui montaient au premier. Enfin ! AJ était avec eux. Ce corps sublime… Ce petit bout de femme me tourmentait encore plus qu’une victoire de Fandango à Wrestlemania. Son fessier tout en chair me donnait envie de fondre… Je ne me connaissais pourtant pas des envies lesbiennes à mon age. Excitée comme une puce, je me suis dit que ça ne pouvait pas me faire de mal de jeter un coup d’œil. J’ai grimpé les marches à mon tour. Le couloir donnait sur plusieurs portes. La première était entrouverte. Je me suis approchée sans faire de bruit. Les gémissements qui en provenaient étaient sans équivoque. J’ai glissé la tête pour voir. Aux bons souvenirs de mes nuits d’ivresse avec Morrison, et Dibiase…

« Elle aura besoin de plusieurs places handicapées… »

Et il avait raison, je n’avais pas marché droit pendant cinq jours. Vers trois heures du mat’, un certain nombre d’invités étaient repartis et d’autres s’étaient endormis dans l’une ou l’autre des chambres du premier, où mes compagnons échangistes attendaient pour s’asseoir. C’est le plus svelt de tous, Dolph Ziggler, qui me plaqua au mur et m’embrassa goulûment comme si je n’étais qu’un objet. Sa langue me faisait penser a celle de Morrison, tout en délicatesse et en puissance. J’ai attendu que presque tout le monde soit en place pour m’asseoir sur un canapé en cuir rouge vif. Nous étions six. Quatre femmes, deux hommes. Mais pas des moindres. Ciel, que dirait mon manager… AJ Lee s’est alors assise aussi. Sur moi. Cette fois, avec son petit fessier bien posé contre ma… Euh… Je ne puis en parler ici, mais elle ne pouvait pas ne pas sentir à quel point je… sous le peu de vêtements que Ziggler ne m‘avait pas ôté. Elle s’est lentement tournée vers moi et je me suis dit qu’elle allait me gifler ou m’insulter ou montrer son dégoût ou... ah tiens, non. Elle m’a juste fait un sourire. Pas du tout gêné, le sourire. Pas du tout. Puis elle a fixé mes yeux, trémoussant doucement son bassin contre le mien comme pour mieux caler son derrière contre moi. J’ai senti le plaisir monter, vite, beaucoup trop vite et j’ai bien cru que j’allais exploser dans mon froc. Coup de bol, je n‘ai pas du attendre très longtemps… Je suis toute chose…

Ziggler : Ça ne va pas, Britani ?

Britani : Je ne sais pas, Dolph… Je suis quelque peu perturbée… Tu sais, on ne m’a encore jamais perforer la rondelle comme du St Hubert a plusieurs…

Ziggler : Et alors ? Je croyais que tu aimais les défis ?

Britani : J’aime les défis… Mais les coups de pistons dans mon derrière si fragile… C’est sensible.

Clown Bastard : Ouais. Comme ma bite.

Je suis partie vers la salle de bain la plus proche pour m’asperger le visage d’eau bien froide. Quand je suis ressortie, elle m’attendait dans le couloir. AJ Lee. Elle a mis un doigt sur sa bouche puis m’a fait signe de la suivre dans l’escalier. On est arrivées au second. Ziggler m‘observait de loin en ricanant. Il me montrait sur son téléphone, à demi flou, une photo d’un jeune homme Néo Zélandais tout chétif, presque minais. Je ricanai à mon tour, pensant à Laurent Ruquier, et me retourna vers AJ. Elle m’a poussé avec un sourire égrillard sur le matelas. Je me suis retrouvée sur le dos alors qu’elle défaisait mon soutien gorge et descendait ma mini jupe sur mes chevilles en seulement deux ou trois coups de mains. Puis elle s’est avancée au dessus de moi, a ôté le peu de vêtements qu’il me restait, et commença a m’embrasser avec vigueur. Hyper excitée, je ne pense pas utile de le préciser. Et délicieusement étroite. Ah, je le savais bien qu’elle ne portait rien sous ses vêtements. Je posais mes mains partout où je le pouvais : ses hanches, son ventre, ses seins – ah, ses seins – ses bras, ses joues, sa bouche… Elle a eu un premier orgasme très vite, ça l’a secouée comme une décharge électrique et je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas tout lâcher moi aussi. Elle est venue prendre un baiser sur mes lèvres, un vrai, tout était dingue, le goût de sa langue, ses seins contre ma poitrine, ses doigts dans mes cheveux... Merde, c’était quoi ce bruit ? Elle s’est arrêtée net aussi. La poignée de la porte. Jamais je n’aurais cru pouvoir me glisser sous le lit en si peu de temps. Une vraie chance que Ziggler fut autant bourré, quand même. Il s’est approché d’un pas hésitant jusqu’au lit, a vu AJ de dos qui faisait semblant de dormir, a grogné en remarquant son délicieux petit cul totalement exposé, a ouvert son pantalon, a commencé à l’enlever, s’est cassé la gueule par terre, s’est relevé en râlant et en riant à la fois, a enfin réussi à le retirer, s’est allongé derrière AJ et…

Britani (murmure) : MAIS TOUT LE MONDE SE FAIT CULBUTER LA MOTTE SAUF MOI DANS CETTE BARAQUE OU QUOI ? JE SUIS LA ! ! !

Seulement, ma joie était de courte durée en voyant les ébats pitoyables du Show Off. Son cerveau ne se limitait plus qu’à une seule idée : réussir le Touchdown. AJ a fait comme si elle se réveillait et s’est mise à hurler en simulant, pour ne pas vexer l‘athlète. Et pas très longtemps. Disons une minute et demie. En entendant AJ lui parler, j’ai compris qu’il n’avait pas éjaculé et qu’il avait débandé, tellement il était naze. Pauvre type. Ah, les méfaits de l’alcool... Ce pauvre lutteur me faisais vaguement penser a mon manager. Morrison ne se serait jamais permit un tel manque de vivacité. Jamais. Il était le sexe. La lumière de mes nuits, la tuyauterie de mes ovaires, l’essence de l’excellence, l’Alix aux Pays Des Sexeilles. Moi, envers et contre tous, j’avais passée l’une des plus belle nuits de mon existence… Et ce n’était pas fini… Le lendemain, rebelote. Je m’adonnais à tous les plaisirs du corps, à quatre pattes devant un ami de Ziggler, Mensah X. Son sexe était démesuré. Je me demandais comme j’allais faire pour survivre. Et vous savez quoi ? J’ai survécue…

PEU DE TEMPS APRES WFA INVASION

Les raisons de la tourmente. Les raisins de la colère. La nouveauté Layla Wallace. Explications.

Comme tous les jeudis matin, Britani Knight s’habille rapidement de cette robe en nylon noire, lui donnant un air gothique tout à fait assumé. Depuis sa défaite en Pay Per View, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Fatiguée, abrutie, des kilos superflus au niveau des hanches, sa vie ne se résume car regarder « Vierge TV » avec son majordome Georges et, quand le cœur lui en dit, entamer une partie de scrabble où un seul mot ne semble revenir, celui de la « défaite ». En larmes, comme à son habitude, elle monte dans sa petite Twingo d’occasion et prend la D84, entre Melun et Fontainebleau, non pas pour vendre ses services comme les Mardis et Vendredis soirs, mais bien pour rendre une petite visite à son amant, John Morrison. Le Shaman ayant récemment acheté la propriété de Vaux Le Vicompte, bien entendu, avec l’argent récupéré de ses associations « Don’t Make A Wish, Make A Cum » ou encore la très célèbre « Novak, JoMo, Dodo ». John était avec elle comme un footballeur serait avec l’orthographe française. Complètement indifférent. De temps à autre, il n’hésitait pas à lui offrir son corps au son des Doors, plus particulièrement celui de Riders On The Storm. « C’est vrai qu’il en faut, du courage, pour chevaucher une tempête comme celle la » pensait-il en s’épilant pendant que la dite jeune femme lui offrait une petite gâterie. « Tempête vestimentaire, tempête hygiénique… Pas terrible, la Britani. J’irais voir mon manager pour obtenir le numéro de Miss Tahiti, à l‘occasion. Il n‘y a plus aucune source de lumière chez cette petite anglaise… ». Les jours passent et avec eux, la monotonie d’une vie sexuelle sans intérêt. Les discours demeurent toujours les même du côté de mademoiselle Knight. Un moment tendresse en perspective ? Fort intéressant. Mais quand Morrison lui caresse délicatement l’entrejambe à travers le jean… Arrive le drame.

Britani : John, pourquoi tu caresses ma serviette hygiénique ?

Morrison : Diantre…

Me diriez vous, peut être ce couple a-t-il besoin d’un peu plus de piquant ? D’une véritable incitation à la jouissance ? L’orgasme. Pour beaucoup, il est symbole d’une petite partie de jambe en l’air épanouie. Pour d’autre, un parcours du combattant. Et enfin, pour les dernières… aussi utile qu’un rendez vous chez son banquier.

Britani : Ça ne va pas, mon sucre d‘orge au miel bon marché ?

Morrison : Je ne sais pas… C’est la première fois que je n’arrive pas à conclure. Tu sais, avec toi, je me sens comme à la MAAF.

Britani : Pourquoi ?

Morrison : Parce que je suis sans cesse entrain de me dire : « L’orgasme ? Je l’aurai un jour, je l’aurai ! »…

Britani : Oh, mon trésor… C’est peut être de ma faute…

Morrison : Pour être honnête, oui. John Morrison ne connaît pas la panne. John Morrison est même reconnu pour être le Xavier de Carglass du sexe. Quand Carglass répare, Carglass remplace. Hé bien ma chère, quand JoMo gesticule, JoMo éjacule. Véridique.

Britani ( chantonne le slogan de la publicité ) : JoMo gesticuuuule ! JoMo éjacuuule !

Morrison : La ferme ! C’est dingue… Qu’est-ce qui nous ai arrivé ? Je me souviens que nous étions torrides, je connaissais le moindre de tes fantasmes… Maintenant, ce que je connais le mieux, c’est la date de tes règles. Si seulement tu avais une vie intime excitante, et une toilette propre, je ne dis pas… Mais les poils sur les jambes et les ongles aux orteils de 6 centimètres, ça ne me fait pas fantasmer.

Britani : John, j’ai…

Morrison : Oui ?

Britani : J’ai fais exactement ce que tu m’avais conseillé ! Tu sais ? M’épiler, prendre la pilule, acheter de nombreuses tenues coquines… J’ai même donner un petit prénom à mes objets sexy’s…

Morrison : Alors ?

Britani : J’ai appelé mes menottes Brigitte et Josiane, et mon vibromasseur Roger. Comme ton père !

Morrison :

Oui, Britani Knight avait le chic pour parvenir à rendre impuissant le moindre de ses partenaires. Même le plus compétitif. Trois jours passent, et le soir d’une nuit censée devenir torride, Georges débarque dans la chambre la plus haute du château des Knight. Précisément là où les deux tourtereaux avaient décidé de s’offrir aux plaisirs du corps. Et pourtant… Cette situation avait tout, au commencement, d’un conte de fée. Il était arrivé avec deux femmes d’age mures, mais charmantes, idéalement nues. Les cougars avaient fait la promesse de rester dans la limousine le temps des ébats. Un acte généreux de la part du champion de la Wrestling French Addict, qui n’aurait d’yeux ce soir que pour la britannique. Charmante attention. Une rose dans la bouche, manteau de fourrure sur les épaules et viagra au cas où ( John Morrison est un homme prudent, grand bien lui fasse ), c’était le moment où jamais. Mais comme de nombreuses fois auparavant, tout ne se passait exactement comme prévu… Loin de la. Et quand le majordome débarque dans la chambre, les réflexions dérapent.

Georges : Mais… Vous ne sentez pas une odeur de poisson ici ?

Britani : C’est impossible, nous venons de… de faire l’amour, Georges. Rentrez dans vos appartements.

Georges : Maitre Morrison ?

Morrison : […]

Britani : Mon petit poney ?

Morrison : Britani… Je me dois d’être honnête avec toi. Je suis un dieu. Je suis la lumière,et nuit et jour, je ne pense qu’a transmettre cette luminescence à mon prochain. Aux lutteurs que je m’acharne à élever, et mettre sur le devant de la scène… Aux femmes à qui j’ôte la virginité, ou à la WFA dans son plus simple appareil. Oui, Britani, tu as une chance folle d’avoir pu goûter au plaisir du corps avec John Morrison… Mais ce temps est bel et bien terminé. Vois tu, mes groupies me réclament comme l’apollon que je suis. A l’extérieur de ces murs, je suis une divinité… Un éclairage perpétuel pouvant redorer même les endroits les plus noires. C’est pourquoi je ne pourrais me contenter d’une femme comme toi. Tu n’es plus assez pure, assez sensuel, assez luminescente… Et effectivement, dans un monde où l’astre Morrison est un dieu, il ne peut y avoir de place pour une femme aux odeurs intimes que peu fraîches…

Britani : OH !!!

Georges : Bigre…

Britani : JE CROYAIS QUE TU M‘AIMAIS !

Morrison : Le sexe, oui. Les panés de poissons entre tes cuisses, non. De toute évidence, dans ton cas, Croustibat, personne peut le battre.

C’est ainsi, sur cette remarque fort désobligeante, mais tellement vrai, que le Shaman Of Sexy, le Guru Of Greatness, le King Of Parkour était également devenu le prince du râteau. Il avait redéfini le terme « mange ton vent », et prévoyez même d’en écrire un roman à suspense. Cet homme avait tellement de cordes à son arc qu’il aurait pu en prêter à John Cena pour se pendre. Laissant mademoiselle Knight, en larmes, nue sur son lit au coin du feu, il rejoint sa voiture pour sauver le peu d’érection restante en lui à travers diverses fellations. Cette nuit la, pour la première fois de sa vie, Britani Knight entame une longue et morne dépression. Les voisins ne tardent pas à se rendre compte que son amant n’est plus. Les bruits d’ébats sexuelles sont remplacé par des chansons de Lara Fabian, Nolwenn Leroy, Lana Del Rey, Julien Lepers ou pire, Britney Spears. Elle s’enferme dans sa chambre à double tour, se remémorant son passé de championne redoutable et redouté. Elle ricane en repensant au petit surnom qu’elle donnait au pénis de JoMo, à savoir « P’tit Besancenôt ». Pourquoi ? Pour sa tendance à partir sur la gauche lorsqu’il bandait. C’était mignon, beau, sympathique, enivrant… Tout ce dont une femme peut rêver. Ni plus, ni moins. Aujourd’hui, il n’y avait plus rien. Hormis une déprime que même le très déprimant Djay Bacca pourrait craindre. Elle passe son temps à se caresser les cheveux, sortir un mouchoir, poser son petit derrière contre le muret de sa fenêtre, observant les arbres glisser au rythme du vent. Son petit derrière… Un souvenir vient aussitôt lui titiller le cerveau. Elle se souvient, une semaine de cela, avoir senti Morrison flatuler pendant qu’elle lui caressait les fesses. Selon lui, elle avait fait sortir le génie de son amant. Un poète dans l’éternel… Elle devait lui rendre hommage. C’est-ce qu’elle aurait fait... Avant de tomber sur une photo de lui nu… dans le téléphone portable de sa mère. Lente descente aux enfers. Tentative de meurtre au premier degré. Visionnage complet des premiers épisodes des Chiffres et Des Lettres. Appel anonyme sur le 06 de Laurent Romejko, dernier fantasme d’une époque révolue. Elle se sent tomber bas, toucher le fond, devenir une vieille peau aigrie dans l’éternel.

Britani : POURQUOOOOIIIII !!!!!!!!

Georges : Un problème madame ?

Britani : Un problème ? Vous ne voyez pas que je suis seule ? Aussi seule que vous ?

Georges : Hum… Voyez le bon côté des choses. En ne faisant rien, vous êtes sure de ne rien faire de mal.

Britani : On croirait entendre mon manager…

Georges : Il est dans ce cas plein de bon sens. Et puis, être la risée du monde sexuel n’est pas une tare. Vous savez, durant ma jeunesse, à douze ans pour être exact, on me surnommait déjà le petit poney. Je montais sur tout et n’importe quoi. A califourchon, en levrette, en…

Britani : GEORGES !

Georges : Pardon. Bref, j’enchaînais comme Zeus devant une jument espagnole. Et la, je rencontre ma première femme. Elle était belle…

Britani : Et ?

Georges : Et il s’avère qu’elle ne faisait pas la différence entre mon appareil reproductif et mon index. Quelle honte… Pour me rassurer, elle me confiait qu’avec moi, elle n’avait même pas le temps de simuler. C’est dire !

Britani : Vous êtes un mauvais coup, Georges ?

Georges : Hé bien oui. Difficile à croire, n’est-ce pas ? C’est le destin des Knight et de leur entourage. Prometteurs, mais malheureusement muni d’un moteur à essence. Réservoir qui se vide précisément vers la trentaine. Vous êtes précoce.

Britani : Par tous les orifices… Que faire ? Où aller ? Qui baisé ????

Georges : VOYONS MADAME !

Britani : Quand nous étions sur la route, John et moi, il s’appliquait à ne pas dépasser les 69 kilomètres heure… J’y voyais un signe !

Georges : Ça ne dure qu’un temps, ma belle. Estimez vous heureuse de ne pas être tombé sur votre conjoint en pleine copulation avec le jardinier…

Britani : Ah…

Georges : Et le fleuriste…

Britani : Euh…

Georges : Le plombier…

Britani : Iih…

Georges : Le garagiste…

Britani : Ooh…

Georges : Même le type des assurances…

Britani : Uuh…

Georges : Vous avez fini avec la liste des voyelles ???

Britani : Pardon…

Georges : Votre père, que j‘ai connu tout jeune, chevauchait lui aussi comme un étalon en rute. Son engouement pour le sexe se voulait sans faille, aussi séduisant que le quinquennat de François Hollande.

Britani : C‘est de l‘humour ?

Georges : Ouiiiii ! Enfin bref… Évidemment, toute bonne chose a une fin. Et cette fin, elle est venue avec la rencontre de votre mère, madame Knight senior.

Britani : Qu‘est-ce que vous voulez dire ?

Georges : Que cette malédiction provient du côté féminin de votre famille. Vous en êtes la digne héritière !

Britani : Mais alors… Si vous aussi vous avez connu la panne…

Georges : Oui, j‘ai culbuter votre mère aussi sauvagement que possible, avant votre naissance.

Britani : […]

Georges : Mais n‘étant que le majordome, il me fut difficile de réclamer un test de paternité. Ce serait un comble ! Diantre, comment puis-je parler de ça devant vous…

Britani : […]

Georges : Je ne me reconnais pas, quel manque d’éducation… Vous allez bien ? C’est vrai que je pourrais être…




Britani : NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!

Georges : Vous avez une minute ? J’aimerai vous montrer quelque chose…


Évidemment. Même deux minutes, s’il le souhaite. Elle n’a plus aucune vie sociale, ou sexuelle, ou privée. Alors elle peut lui accorder du temps. Sans un mot, il l’emmène dans la salle de vidéo conférence du manoir. Une grande pièce prisonnière de son temps, où la décoration se veut dater des années 1930, à priori. Héritage des Knight, le père de Britani en avait fait une salle capable de convier plus de trente personnes pour divers événements, comme une séance de cinéma privée, un repas d’affaire ou une interview à la presse. Depuis que les maîtres de maison ont prit soin de laisser le manoir à Britani, cette pièce ne sert plus qu’a décrypter les matchs de la Wrestling French Addict et donc, la division féminine. C’est ici qu’elle avait analysé, et analyse encore, les moindres faits et gestes de Layla Wallace, sa rivale. Son style son allure, ses faiblesses… Aucune ne lui arrive à la cheville. Layla la fascine autant qu’elle la répugne. C’est une énigme à deux inconnues qu’elle se doit de régler, avant d’y laisser trop de force. Mais pourquoi Georges s’obstine, aujourd’hui, à la convier ici ?

Georges : J’ai… quelques choses à vous montrer.

Britani : Vraiment ?

Georges : Oui. Je crois savoir comment stopper cette malédiction.

Britani : Merci, Georges… Vous êtes comme un pèr… Non, laissez tomber.

Georges : Accrochez vous.


Coulisses de Smackdown, quelques jours plus tôt…

Citation :

Britani : Je ne suis pas comme toi. Traînée !

Layla : Hypocrite.

Britani : Victime.

Layla : Espèce de fille pourrie gâtée.

Britani : Oh ? J'ai touché une corde sensible. Tu ne vas pas pleurer quand même ?

Layla : Retourne dans les jupons de maman.

Les deux lutteuses sont prêtes à se jeter l'une sur l'autre mais une paire de mains vient les séparer.

Natalya : Hé ! Qu'est-ce qui vous arrive mes p'tites chattes ?

Britani : Détendez-vous, je vais essayer de me retenir de lui coller la face dans le mur, cette fois-ci.

Layla : Et je n'ai toujours rien trouvé de pire à lui balancer que sa coupe de merde.

Britani : Cette coupe de merde et moi, on te latte quand vous voulez, toi et ton joli petit cul.

Layla : Tu vois, Nattie. On s'entend à merveille.

Natalya : D'accord, je ne veux pas faire de la psycho à deux balles. Mais c'est évident que vous deux, vous devriez... hum, comment dire ça sans être vulgaire... vous avouez vos sentiments mutuels, voilà.

Layla : Quoi ?!

Britani : Quoi ?!

Natalya : Je veux dire, toutes vos conneries, c'est juste de la tension sexuelle. Vous faîtes semblant de vous détester mais ... vous avez juste envie de vous savonner ensemble sous la douche.

Britani : Oh... mon... dieu...

Layla : Je crois... que je vais vomir.

Natalya : Moi, ça me pose aucun problème si vous vous broutez le gazon. J'ai connu Mickie à l'époque où elle volait des petite culottes dans les vestiaires. D'ailleurs, c'est pour ça que j'en mets plus.

Layla : Dis-moi que tu as parlé de ça personne d'autre.

Britani : S'il vous plaît, tuez-moi.

Natalya : J'ai piqué une caméra à un technicien. Si je vous filme, je peux revendre ça et on se fait un paquet d'oseille.

Britani : Encore un mot de cette histoire et je vous tue.

Natalya : Très bien, continuez à vous voiler la face. Mais vous étonnez pas si un jour, vous avez envie d'arracher les vêtements de l'autre en plein milieu d'un combat.

La canadienne quitte le champ.

Layla : Elle est vraiment folle, celle-là.

Britani : Plus que toi, ça veut tout dire.

Layla : Nous imaginer toi et... oh, je ne peux même pas le dire à voix haute.

Britani : Vas-y, dis carrément que je te dégoûte.

Layla : Ta coupe de cheveux me dégoûte.

Britani : Et moi, je trouve ton bronzage ignoble.

Layla : Haha ! Désolé de ne pas avoir ta peau de Sheamus.

Britani : Et si on parlait de ton regard de catin, hein ?

Knight penche la tête et semble soudainement ailleurs.

Britani : Tes petits yeux noisettes... qui se mettent à briller quand tu sors une référence que personne ne comprend.

Layla : Et tes yeux noirs qui contrastent avec ta peau blanche et douce comme le lait.

Britani : La façon absolument hypno... indécente... dont tu te trémousses.

Layla : Et la mignone petite moue que tu fais quand tu es mal à l'aise.

Les deux Knockouts sortent de leurs rêveries puis échangent un regard gêné. 

Layla : Euh... je te laisse, j'ai des trucs à faire. Des trucs de championne, tu sais ce que c'est. Hum... on se voit tout à l'heure.

Britani : Je... Oui, bien sûr, je comprends. Moi aussi, je vais y aller. Hum... par là.

Layla : Et bien moi, je vais aller dans l'autre direction.

Elles quittent le champ chacune de leur côté. La caméra suit Knight. Elle sort de l'aréna et arrive devant sa voiture. Son majordome lui ouvre la portière.

Georges : Un problème, madame ?

Britani : Vous n'allez pas vous y mettre, vous aussi.

Il baisse les yeux.

Georges : Pardonnez-moi, madame.

Elle pose la main sur son bras.

Britani : Excusez-moi Georges, je suis un peu sous pression en ce moment. Layla va me rendre folle.

Georges : Vous ne pensez pas que vous devriez peut-être calmer les choses avec elle ?

Britani : Qu'est-ce que vous voulez dire ?

Georges : Et bien, vos parents m'ont chargé de veiller sur vous, de vous aider à vous intégrer. Je pense qu'il serait utile de... tisser des liens, vous faire des amis.

Britani : Vous voulez que je fraternise avec mon ennemie ?

Georges : Vous avez des points communs, elle est britannique.

Britani : Elle crache sur notre drapeau chaque fois qu'elle monte sur un ring. Elle me manque ouvertement de respect. Et vous souhaitez que je devienne son amie ?

Georges : J'ai juste l'impression que vous risquez de la côtoyer encore pas mal de temps. Je ne veux pas que cette rivalité s'envenime. Vous avez vu ces deux jeunes femmes qui se sont battues à Invasion, on aurait dit un combat à mort.

Britani : Merci de vous inquiéter pour moi, Georges mais je sais ce que je fais. Elle pense avoir le dessus sur moi mais elle se trompe. Je ne tomberais pas dans son petit jeu. Je vais récupérer mon titre, un point c'est tout.

Britani : Hé bien ? Que suis-je censé voir la dedans ?

Georges : Votre nouvelle tendance…

Britani : Que voulez vous dire ?

Georges : Ce que j’essaie de vous faire comprendre, c’est que cette malédiction ne peut prendre fin que par un acte totalement différent de vos habitudes. Vous devez comprendre que ces mots me seront fort difficile à prononcer… Mais vous n’avez pas d’autre choix. Layla Wallace et vous entretenez une relation particulière. Depuis presque un an. Aucune rivalité à la Wrestling French Addict, dans votre division bien entendue, n’aura eu autant d’impact que la votre. Mais vous et moi, ma chère, savons parfaitement que ce n’est pas anodin. Il y a plus que ça entre vous. Alors oui, je vous le dis, comme je le dirais à n’importe qui. Car c’est votre destin. DEVENEZ lesbienne.

Britani : PARDON ??

Georges : Je sais, mademoiselle, mais vous et Layla… Deux anglaises… Deux corps qui se mêlent, ruisselant de sueurs… Une envie commune d’aller découvrir de nouvelles sensations… Ses adorables petits seins que sont les vôtres se mêlant aux siens dans moult positions… Vos lèvres sur les siennes, les siennes sur vos cuisses dans une danse endiablée pour votre survie… Grrr… N’avez-vous jamais reconnu l’attirance que vous pouviez avoir pour une femme comme elle ? Sentir se corps brûlant de britannique contre le votre ? Un fessier absolument parfait cont…

Britani : GEORGES !

Georges : Je ne fantasme pas, madame. Mais je vous connais depuis votre naissance. Vous avez grandi avec moi, par moi, et il est temps d’avancer. N’ayez pas peur de savourer votre vengeance non pas à l’aide d’un repas froid, mais bien cul nue, comme le veut la tradition.

Britani : Jamais je ne pourrais…

Georges : Léchez lui la motte, mademoiselle ! Ne soyez pas prisonnière de vos passions ! CULBUTEZ !

Britani : Ca suffit ! GARDES ! GARDES ! SECURITE ! Emmenez le !

Georges (traîné sur le sol par deux vigils) : VOUS DEVEZ ACCEPTER VOTRE DESTIN ! TOUT ARRIVE POUR UNE RAISON ! VOUS L’AIMEZ ! MADEMOISELLE KNIGHT NE FAITES PAS L’ENFANT ! MADEMOISELLE ! PRENEZ LA A QUATRE PAAAAAAATTES !!!!!!!

Britani (en larmes) : Je… Je…




Appartement 815, Los Angeles, California :

DING DING DING !

Layla Wallace sort de son bain, la mine bougonne, n’ayant aucune idée de qui cela pouvait être. La ceinture des divas bien rangée dans son armoire, à mi chemin entre la statuette de Vincent Vega et l’édition collector de Pulp Fiction, elle enfile délicatement une robe de chambre et passe la main dans ses cheveux. De la mousse lui fait frétiller le nez, qu’elle ôte d’un geste en souriant. Nonchalamment, de sa démarche que toutes femmes lui envient, elle se dirige vers la porte, pose sa main sur la poignée, et devant son invité, elle perd tout contrôle et en fait tomber sa serviette…

Britani Knight : Salut, Layla…

THE END

Citation :

THE ANSWER

Portrait d’une Championne. Et d‘une néo Lesbienne…

Putain mais TS ..

Sexy, j'exige que la promo de TS compte pour Britani, elle est clairement le personnage principal et on y parle à peine de Layla Wallace

Gbacca a écrit:

Sexy, j'exige que la promo de TS compte pour Britani, elle est clairement le personnage principal et on y parle à peine de Layla Wallace

Yep, je suis d'accord.
Ouais, TS, je croyais qu'on avait dépassé le stade des attaques perso mais apparemment non.
Puis parce j'ai un peu vomi dans ma bouche au moment Croustibat.
Oh, une dernière chose...

Spoiler:

Gbacca a écrit:

Sexy, j'exige que la promo de TS compte pour Britani, elle est clairement le personnage principal et on y parle à peine de Layla Wallace

Tu fais ch*** Gbacca a cause de toi je sais même pas ce que Sexy pense de la promo, sort toi les doigts de Britani et commence à gratter ton texte, marre de me battre contre du vide !

Godot a écrit:

Nan, les coups à la tête c'était lors de mes entraînements intensifs contre les arbres.

Pour une fois que j'ai pris le temps de lire, pendant la session les promos de toutes les demoiselles (bon là y'a que celle de Godot certes )et pas seulement de mon vil rival, je regrette pas, rien que pour cette phrase. C'est con mais ça m'a fait explosé de rire !


@TS :

Attention, la promo qui suit est bourrée de références datées, si vous êtes jeunes, munissez-vous de votre traducteur de 80’s/90’s ou demandez à Tombstone. Ceci était un message de la protection intellectuelle de la jeunesse.

Layla's letter a écrit:

Dear Britani :
Please come to the
castle. I’ve baked
A cake for you.
Yours truly - -
Princess Layla

Britani regarde la lettre, avant de reporter sur le livreur qui visiblement attend quelque chose. Elle lui sourit. Il tend sa main. Elle ferme la porte.

Britani : « Georges ! Regardez ça » !

Georges : « Oh une lettre, encore un admirateur secret » ?

Britani : « Il n’y a que vous qui écriviez encore des lettres Georges… dans le genre secret vous vous posez là ».

Georges : « Hum… voyons cette lettre. Mais elle n’est pas de moi ?! Je veux dire pas de l’admirateur secret ».

Britani : « Merci Georges j’avais remarqué. Princesse Layla c’est qui » ?

Georges : « Il s’agit sans doute de votre meilleure amie ».

Britani : « Ma meilleure amie ? Je n’ai pas de meilleure amie. Et mes amies ne m’écrivent pas… j’ai un téléphone et internet vous savez ».

Georges ; « Layla Wallace n’est pas votre meilleure amie » ?

Britani sort alors un marteau géant de sa poche sur lequel il est inscrit une tonne avant de l’enfoncer dans le crâne du majordome qui possède désormais une énorme bosse sur le crâne.

Britani : « Mais vous avez sans doute raison, c’est sans doute cette crétine qui m’a invité chez elle. Par contre appeler son vieux bouge pourri un château… »

Georges : « Bien, je prépare votre tenue de soirée » ?

Britani : « Pourquoi » ?

Georges : « Pour l’invitation ».

Britani : « Mais… je ne vais pas y aller » !

Georges : « Allons, allons, pour une fois que quelqu’un vous invite à sortir, vous allez y aller. En plus, je suis sûr que vous allez vous faire plein de copains » !

Britani : « Plein de copains ? Mais à chaque fois que l’autre folle parle de moi elle me fait passer pour une nymphomane. A l’écouter j’ai couché avec deux fois plus de monde que Kelly Kelly ».

Georges : « Elle dit ça parce qu’elle vous aime bien ».

Britani : « Mais… elle m’a pris ma ceinture de championne » !

Georges : « Vous lui aviez pris sa mallette » !

Britani : « Mais vous la soutenez en plus » !

Georges : « Oui… non. C’est juste que j’avais prévu une petite soirée bridge avec des amis ce soir. Mais si vous êtes là vous pourrez participer ».

Britani : « Bon je vais prendre la moto, à demain Georges, bonne soirée ».

Georges : « Vous ne vous changez pas » ?

Britani : « Mais non ma tenue est parfaite ».

Georges : « Vous êtes en nuisette ».

Britani : « Parfaite ».


Après avoir constaté que la moto en nuisette ce n’était pas génial pour la température corporelle, Britani décida de s’arrêter dans un bar pour trouver une tenue plus adaptée aux circonstances. Britani s’arrêta, constata qu’il y avait trois motos, puis une voiture, puis trois autres motos devant l’entrée. L’anglaise ouvre la porte, une chanson country est jouée à la radio (celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=9DkcQ09h2Vo ), un homme débute une partie de billard. Quelques clients au bar se retournent alors qu’elle entre. Un homme sourit en la voyant. Elle passe devant une serveuse et un une femme qui joue sur une machine électrique. Finalement Britani s’arrête devant un des joueurs de billard . « J’ai besoin de tes vêtements, de tes botes et de ta moto (parce que la sienne n’avait plus d’essence). Les deux autres joueurs, des motards, avec inscrit BRC sur leurs blousons rient. « Tu as oublié de dire s’il te plaît » lui dit l’individu dont on apprendra pas plus tard qu’il s’appelle Kid Kash. Il fume son cigare, crache la fumée sur elle, avant de brûler la cigarette au-dessus de sa poitrine. La jeune femme lui prend alors le bras et le tord. Kash appelle à l’aide. Young casse la batte en deux dans le dos de Britani. Elle se retourne, le saisit par le col et l’envoi voler à travers une fenêtre. Elle envoie ensuite Kid Kash par-dessus le bar. Il atterrit sur les plaques chauffantes et s’y brûle sévèrement. Un troisième individu, Eric Yougn, tente de lui enfoncer un couteau dans la chair, mais sa nuisette absorbe le coup. Elle attrape le bras de l’individu, le tord, puis enfonce le couteau dans son épaule. Cette fois s’en est trop, le reste des clients se sauve. Britani entre ensuite dans la cuisine à la recherche de Kid Kash. Il sort un flingue. Elle l’attrape, l’arme, puis le motard lui donne les clés de sa moto et ses vêtements.

Quelques instants plus tard, Britani sort du bar dans la tenue de Kid Kash. Elle s’installe sur sa moto. Le barman sort alors et tire un coup de fusil. Il a l’outrecuidance de lui demander de descendre de la moto. Elle le fixe avec un regard sévère, cale la moto, puis descend. Elle avance avec un air décidé vers le barman qui lui dit qu’elle a bien fait… mais elle prend l’arme d’un geste vif. Britani avance vers le barman qui recule jusqu’à se qu’il soit bloqué par le mur de son établissement. Elle aperçoit une paire de lunette dans sa poche. Elle la prend, la met, puis repart sur sa Harley alors que le soleil se couche.

Britani arrive finalement devant le château de Layla Wallace, qui ressemble effectivement à un château, qui est même un château, mais un château trop petit pour que la Lady le considère en tant que tel. Britani gare sa Harley (enfin celle de Kid Kash).

Britani : « Une Harley pour une reine ».

Show du Grenier : « Harley Quinn… hein ? J’imagine que c’est de l’humour anglais ».

La Lady sursaute, puis se retournant aperçoit le Show du Grenier sortir de son kart géant qui ressemble trait pour trait à celui de Mario sur nintendo 64. Il porte une salopette bleue, un maillot rouge et une casquette rouge.

Britani : « Qu’est-ce que tu fous là ? Et dans cette tenue » ?

Show du Grenier : « C’est Layla qui m’a invité. Et ma tenue est superbe. T’es habillée comme un homme et je dis rien moi ».

Britani : « Le cuir me va bien je trouve. Et je suis pas habillée comme un homme, avec des ragots pareil on va finir par penser que je suis lesbienne ».

Nak sort alors des buissons et part en hurlant « Pays de Merdeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ».

Le calme revient ensuite.

Britani : « Et je suis certaine que Layla ne t’aurait pas invité. T’es un gros geek et un gros geek c’est pas pulp comme elle dit ».

Show du Grenier : « Bon ok je me suis incrusté ici parce que la lettre que Layla t’a envoyée est tirée de Mario 64 et que j’espère qu’il y aura d’autres références vidéoludiques plus tard ».

Britani : « Comment t’as eu la lettre » ?

Show du Grenier : « C’est vraiment important » ?

Gbacca sort alors des buissons et part en hurlant : « On s’en fout, on emmerde la logique AH AH AH AH AH AH ».

Britani : « Mais c’est quoi ce quartier de tarés ».

Quelque chose bouge de nouveau dans les buissons, le Show du Grenier aux réflexes affûtés lance alors une pokéball ! Randy Orton sort alors des buissons.

Orton : « Putain mais je suis pas un pokémon abruti » !

Show du Grenier : « Qu’est-ce que tu fous là Randy ? Tu cherches la bagarre c’est ça » ?

Orton : « Bah c’est-à-dire que comme tu es là et que je suis en rivalité avec toi… je me disais que ce serait bien que je vienne aussi ».

Britani : « … vous nous refaites une redite du film de zombie qu’a tourné l’autre abruti de Steamboat c’est ça » ?

Steamboat sort alors du même buisson : « Qui me demande » ?

Britani devient alors folle de rage. Elle sort un club de golf puis shoote Steamboat qui s’envole dans le lointain en hurlant « La team Steamfield s’envole vers d’autres cieux… oh tiens mademoiselle Deeb vous êtes nue dans votre piscine, c’est amusant ».

Puis « Non pitié pas les vêtements, aaaaaaah ».

Britani : « Maintenant, vous deux vous dégagez si vous ne voulez pas subir le même sort » !

Show du Grenier : « Non tu auras besoin de moi pour accomplir ta quête » !

Britani : « Quelle quête » ?

Orton : « Ah ah quelle quête… »

Britani devient alors folle de rage. « Britaniiii Punch », Randy Orton disparaît hors de vue à cause du coup de poing et une voix dans le lointain hurle « Defeated ».

Britani : « T’es sûr que tu veux rester » ?

Show du Grenier : « Oui… oui je sens que des choses étranges se passent dans ce château » !

Britani : « Rien à foutre ».

Show du Grenier : « Je suis vachement costaud en plus ».

Britani : « Rien à foutre ».

Show du Grenier : « Je suis un homme, si tu viens accompagnée on te prendra pas pour une lesbienne ».

Britani : « Tu me prends pour une lesbienne » ?!

Show du Grenier : « Tu seras pas seule avec Layla en plus ».

Britani : « Ok tu peux venir » !

Show du Grenier : « Alors que la nuit tombe sur WFA Land, nos deux héros franchirent le seuil de la porte sous un habile camouflage afin de ne pas se faire repérer par l’ennemi ».

Britani : « Show… sort de sous ton carton, tout le monde te voit, tu es ridicule ».

Show du Grenier : « Mais euh j’étais en mode infiltration ».

Britani : « Je sens que la soirée va être longue ».


Quelques minutes plus tard, après avoir quitté le jardin, Britani et le Show du Grenier entrent dans le château de la princesse Layla Wallace.


Britani : « … Show, t’as trouvé que ça pour tenter de me faire peur ».

Show : « Mais j’ai rien fait moi ».

Britani : « C’est ta sonnerie de portable » ?

Show : « Mais non » !

Britani : « Alors c’est une blague douteuse de Layla… Ecoute Lay’ on est venu manger tes gâteaux pourris ! Alors amène-toi, file-nous tes gâteaux qu’on rentre tous chez soi » !

Auteur du rire diabolique : « Mais non ! J’ai enlevé Layla… si vous voulez la délivrer vous devrez accomplir des missions plus terribles les unes que les autres ! Bwah ! Ah ! Ah ! Ah » !

Britani : « Layla enlevée ? Cool on s’en va. C’était une bonne soirée, salut ».

Auteur du rire diabolique : « Mais non, restez ! Sinon je vais avoir préparé toutes mes salles pour rien, soyez sympa » !

Britani : « Mais je peux pas supporter Layla bon sang ! Fallait inviter des gens qui l’aiment bien, ils seraient restés eux » !

Auteur du rire diabolique : « Mais ? Vous n’avez pas fait équipe lors du dernier WFA Raw » ?

Britani : « Non » !

Show du Grenier : « J’y étais, je confirme, elles ont fait équipe ».


C’est ainsi que le Show du Grenier connut une mort douloureuse et lente.

Auteur du rire diabolique : « Wow, vous n’auriez pas dû le tuer ».

Britani : « Bon tu veux que je délivre l’autre poufiasse ? Je vais la délivrer ! Mais crois-bien que je fais pas ça de gaieté de cœur » !

Auteur du rire diabolique : « Parfait ! Bwah ! Ah ! Ah ! Ah » !

Britani : Je sens que ça va être une longue… très longue soirée ».

David Guetta et compagnie : « I’ve gad a feeeling that tonight gonna be a good… »


C’est ainsi que David Guetta et compagnie périrent dans d’atroces souffrances.




Pour vous remettre de ces deux morts atroces consécutives, trois si on compte Richie Steamboat dans la piscine de Serena, les services « promos de Gbacca » vous proposent un petit interlude.

Gbacca et Clown Bastard sont devant un tableau dans une petite pièce vide.

Gbacca : « Et le mot de ce soir est… »

Clown : « Ecuyer » !

Gbacca : « Non ! E-Q-U-I-T-E, équité » !

Clown : « Très bien prononcé Gbacca, maintenant expliquez-nous ce mot ».

Gbacca : « Hein… heu… c’est facile ».

Clown : « Oui oui je sais. Allez lance-toi maintenant ».

Gbacca : « Bien… la mise en situation. Nous sommes headbookers dans une fédération virtuelle de catch ».

Clown : « Très bien ».

Gbacca : « Oh regarde Klowny, cette promo de Godot est nettement meilleure que celle de Heelmaniac ».

Clown : « Tout à fait. Il a su donner une puissance comique à son personnage d’Heath Slater nettement supérieure à celle que Heelmaniac a faîte avec John Morrison ».

Gbacca : « Oh regarde qui entre dans notre bureau, un groupe de trois prostituées que Heelmaniac nous envoie ».

Clown : « Que voulez-vous mesdemoiselles » ?

Gbacca imitant les prostituées : « C’est Heelmaniac qui nous envoie. Peut-il conserver son titre » ?

Clown imitant un acteur porno : « Bien sûr, si vous êtes douées. Déshabillons-nous et voyons cela ».

Gbacca imitant un acteur porno : « Voyons si vous avez autant de portes de sortie, que nous, pour faire conserver sa ceinture à John Morrison ».

Mauvaise imitation des deux hommes se déshabillant.

Clown imitant les prostituées : « Waow vous êtes montés comme des chevaux ».

Gbacca : « Et voilà ! Nous sommes donc des équid…tés ».

Fin de l’interlude


Britani pénètre dans la première salle, un tableau est accroché au mur. Il n’y a rien d’autre. Elle se demande ce qu’elle va faire quand soudain…

« Hey Listen » !

Britani se retourne et aperçoit une fée toute petite qui brille et qui vole auprès d’elle.

John Morrison : « Salut Britani je suis la fée qui brille et je vais t’aider dans ta quête » !

Britani : « Sans rire, t’es une fée… t’es une femme en fait » ?

JoMo : « Hein non pas du tout, John Morrison est tellement puissant qu’il transcende la sexualité, je suis homme, je suis femme, je suis John Morrison ».

Britani : « Super… et en quoi tu peux m’être utile ».

JoMo : « Je vais te guider dans ta quête, te suivre à chacun de tes pas, je vais être avec toi sous la douche je vais… »

Britani : « Et je dois faire quoi pour accomplir les quêtes » ?

JoMo : « Tu dois entrer dans les tableaux. Les tableaux sont des niveaux. Lorsque tu auras achevé tous les niveaux, tu pourras sauver Layla. Et vous prendrez des douches toutes les deux et John Morrison sera toujours là et… »

Britani utilise alors un insecticide en spray tuant la fée JoMo.

Britani : « Non, non je ne le tue pas, je l’assomme, sinon va y’avoir encore un interlude et je n’aime pas les interludes ».

Mais en faitJoMo n’est pas mort et simplement assommé, il rêve qu’il n’est pas une fée mais WFA Champion, mais bientôt le dormeur devra se réveiller, grâce à la puissance de l’épice. Mais tout cela est une autre histoire. Britani décide alors de sauter dans le tableau, car visiblement même si sauter dans un tableau n’a aucun sens, ça paraît logique à tout le monde, quel monde merveilleux !

Niveau 1 : Enigme du vieillard.

Britani arrive dans un étrange niveau, il s’agit d’un château entouré d’eau. Elle se regarde et réalise quelle n’est plus dans sa tenue de motard mais dans un maillot et un pantalon moulants, parce que grâce à son physique avantageux le producteur, la production pardon, souhaite faire monter la b… l’audimat. Un nain arrive auprès de Britani. Il s’agit de Dylan Alexander Remington. Il s’avance près de la caméra et montre plusieurs chiffres.

Britani : « Tu es qui » ?

DAR : « Un grand vaisseau de pierre au milieu de la mer. Une salle au trésor il faudra être le plus fort. Du haut de sa vigie ya l'père Fouras qui sourit. Cette fois-ci c'est parti, c'est plus l'moment d'faire pipi. Et le plus vite possible y faudra toutes les clés. Pour toucher à la cible et tenter de gagner. Pour la clé à la mer y faudra se mouiller. C'est pas dans la galère qu'il est temps d'hésiter. Je suis Passe-partout du Fort Boyard. Je guide les casse-cou dans les traquenards. Qui rêvent de sous et de boyards… »

Kadoc déguisé en buisson qui sort d’un buisson : « ça suffit ! ça suffit ! ça suffit » !

Britani : « Ouais le dégénéré congénital a raison, épargne-nous le reste de la chanson ».

DAR : « Moi aussi je trouve ce rôle dégradant, mais depuis qu’Heath refuse de partager les revenus de la gamme slatie avec le reste de l’EoC, j’ai besoin d’argent. Alors je viens jouer la caricature de nain. J’ai même pas le droit de parler. Comme si un nain était nécessairement muet. Sans déconner. Je sais pas qui est le mec qui a eu l’idée mais franchement. Comment il a pu se dire « Hey et dans le fort y’aura des nains, et comme tous les nains il ne parlera pas. Pourquoi ? Hey c’est un nain, les gens les mettent dans leur jardin ils font pas la conversation avec ». Franchement c’est nul. Bon je t’emmène voir l’ancêtre qu’on en finisse. J’suis censé te faire faire un détour interminable pour que les cadreurs aient le temps de filmer tes boobs en mouvement pendant que tu courres mais on s’en passera ».

Britani : « Parce que je passe à la télé là » ?

DAR : « Oui… »

Britani : « Mais où est-ce que je suis tombé… »

DAR : « Dans un tableau dans le château de la princesse Layla Wallace ».

Britani : « Oui, c’est logique ».



Quelques minutes plus tard, après une ascension interminable Britani arrive dans la pièce où se trouve l’ancêtre. Il est en face d’elle.

Père Fourras : « Alleeeez entre mon enfant, installe-toi, mets-toi à l’aise, enlève ton sous-tif si tu veux ».

Britani : « Non, je vais le garder ».

Père Fourras : « Comme tu veux. Tu veux un p’tit sky, de la vodka ? Tu as déjà pris du lsd ? J’en ai dans ma chambre là bas derrière » ?

Britani : « Non je ne coucherai pas avec vous » !

Père Fourras : « Lesbienne va » !


Les lumières s’éteignent alors. Oh mon dieu il est là ! On reconnaît son blouson lumineux à l’entrée. C’est Chris Jericho ! Il porte sur son dos Nak !

Nak : « En avant Jericho, pourfendons l’infâme créature qui a prononce le mot interdit ! A moooorrrrrrrtttt ».

Britani : « Non, non si y’a un mort y’aura un interlude ».

Nak : « Ah ? Tabassons-le à mort mais sans le tuer » !

Britani : « Merci » !

Afin de ne pas choquer les plus jeunes lecteurs, nous allons parler dans le paragraphe suivant de la vie palpitante des huîtres. L’huître est un mollusque marin bivalve qui se développe en mer. Alors que l’huître creuse est ovipare, l’huître plate est vivipare. En outre, les huîtres sont hermaphrodites et sont cycliquement des mâles ou des femelles. L’huître se nourrit de particules nutritives qu’elle absorbe par les branchies. Malgré sa carapace l’huître possède des prédateurs comme le crabe ou l’étoile de mer. Etre une huître ce n’est pas facile tous les jours.

Britani, après avoir résolu l’énigme… après que Jericho et Nak ait tabassé le vieux, ramassa l’étoile que donna le Père Fourras et put ainsi achever le niveau.


De retour dans le château de Layla, elle s’aperçut rapidement qu’elle pouvait entrer dans une nouvelle pièce grâce à cette étoile. Elle y entra. Cette fois le tableau dévoilait un paysage verdoyant. Une fois encore elle se jeta dedans. Elle était dans une campagne perdue. A côté d’elle, un petit hérisson bleu.

Hérisson : « Hey ! Ta mission est de gagner la course contre moi en ramassant un maximum d’anneaux ! C’est parti » !

Le hérisson fonça, mais se fit très rapidement écraser par une voiture, comme beaucoup de hérissons qui sont des animaux qui oublient de regarder des deux côtés avant de traverser.

Mister T : « Et oui les enfants, vous devez bien faire attention avant de traverser la route, sinon comme ce petit hérisson bleu vous finirez écrasé, au mieux, ou comme son grand frère, ramassé par une compagnie concurrente et humilié durant des années. Faîtes attention et n’oubliez pas de traiter correctement votre mère » !

Gollum : « On a parlé d’anneaux ? Il est où mon précieux » ?

Britani : « Là bas, y’en a partout des anneaux » !

Gollum : « Précieux ! Précieux ! Précieux ! Précieux » !

C’est ainsi que Gollum pér… sombra dans un coma très très profond après une crise cardiaque causée par la présence d’un trop grande nombre d’anneaux. Britani quant à elle, marcha, atteignit la fin du niveau en ayant pris un anneau, ce qui lui suffit pour battre le hérisson et remporter une nouvelle étoile. L’anglaise se retrouva à nouveau dans le château de Layla.

Britani : « Hey le mec qui a enlevé Layla… t’as que des missions pourries comme ça à me proposer » ?

Auteur du rire diabolique : « Ouais bon ça va ! J’ai pas eu beaucoup de temps pour mettre tout ça sur pied ! Et puis en plus, c’est plus aussi facile qu’avant de recruter des hommes de main. Maintenant qu’ils se sont syndiqués, ils ont exigé des droits. On ne doit plus les mettre au front sans raison. Ils ne doivent plus servir de chair à canon aux héros ou aux méchants quand ils veulent montrer qu’ils sont méchants. On doit les rendre sympathique, ou détestable, selon, leur créer un vrai background et tout. Finis les hommes de mains impersonnels qu’on tue sans se soucier des conséquences pour eux et leurs familles. Alors maintenant recruter un homme de main ça coûte cher, du coup je fais venir des grouillots d’un peu partout en espérant que dans le lot y’en ait un qui soit plus doué que la moyenne. C’est pas ma faute si on n’a plus d’argent. J’t’aurai bien envoyé dans un monde rempli d’acide, ou sur un vaisseau enfermée avec un extraterrestre prédateur qui aurait essayer de te dévorer, des trucs marrants quoi, mais j’ai pas les moyens. Alors oui je m’excuse si mes niveaux sont pourris ! Mais j’aimerai bien t’y voir à ma place, moi. C’est facile de critiquer quand on n’a plus qu’à entrer dans les niveaux et tout. Si t’es pas contente t’as qu’à te tirer » !

Britani : « Ha mais je demande pas mieux moi. Je veux pas la faire depuis le début cette mission. Je m’en fous de Layla. En plus si elle n’est pas là au Rumble je récupèrerai mon titre. Et comme dit mon manager, à vaincre sans péril on triomphe plus facilement. Du coup je m’en vais ».

Auteur du rire diabolique : « Oui, bon pardon. Mes mots ont dépassé ma pensée. Je vais me reprendre. Je vais te filer quelques étoiles pour que tu puisses louper des niveaux et arriver aux trucs bien dur ».

Britani : « Non ».

Auteur du rire diabolique : « Allez quoi sois sympa, si personne ne veut se charger de ma quête, j’vais perdre le droit d’exercer ma profession d’enleveur de jeune fille avec un rire diabolique. Je serai la honte de la famille et ce sera vraiment plus difficile de lever des minettes. Allez sois sympa ».

Britani : « Bon ok… mais tu me fais sauter un max de niveau. T’en avais prévu combien » ?

Auteur du rire diabolique : « Bwarf, à peine plus de trois cents » !

Britani : « Quoi ? Trois cents » !

Auteur du rire diabolique : « Oui bon ça va, je suis créatif, c’est comme ça, c’est dans ma nature » !

Britani : « Et tu faisais quoi avant » ?

Auteur du rire diabolique : « Je bossais sur des adaptations de bd en jeux vidéos chez infogramme ».

Britani : « Ah oui, la carrière classique ».

Auteur du rire diabolique : « Tout à fait. Du coup tu veux un compagnon pour t’aider dans l’accomplissement de ta mission » ?

Britani : « Non j’suis bien toute seule ».

Auteur du rire diabolique : « Britani ça suffit tu vas jouer avec des copains maintenant » !

Britani : « Georges ? C’est vous ? Ne me dîtes pas que… »

Auteur du rire diabolique : « Non, non voyons pas du tout. Je m’appelle… Geo… Geoffrey. Un prénom de méchant ha ha » !

Britani : « Alors là effectivement. Vous êtes tellement méchant que vous voulez m’imposer un compagnon c’est ça » ?

Auteur du rire diabolique : « Oui voilà. Et puis accessoirement c’est surtout que t’as laissé le portail ouvert en entrant et du coup y’a des types qui s’incrustent ».

Britani se tourne vers l’homme qui était là depuis longtemps mais qui ne disait pas un mot : « Bonsoir. Vous êtes » ?

L’homme qui était là depuis longtemps mais qui ne disait pas un mot : « Bonsoir. Je suis en face de vous ».

Britani : « Putain vous êtes pas une flèche vous ».

L’homme (etc) : « Hum, pas de chance j’ai une capacité particulière qui me permet de savoir quand les gens se foutent de ma gueule. Et c’était le cas là, n’est-ce pas » ?

Britani : « Peut-être. Je m’appelle Britani, et vous » ?

L’homme : « Non pas moi ».

Britani : « C’est quoi ton nom bordel » !

L’homme : « Mais je m’appelle pas bordel ! Je suis CM Punk, présentateur de voiceless tv et plus grand champion intercontinental de tous les temps. Je suis aussi le meilleur au » !

Britani : « Super. Nan nan sans rire, c’est génial tes histoires hein. Mais on va abréger. Qu’est-ce que tu fais là ».

Punk : « La porte de chez Layla était ouverte alors je suis entré plus en profondeur ».

Britani : « … »

Punk : « J’ai décidé de sonder les lieux en quelque sorte ».

Britani : « … »

Punk : « De m’assurer que la maison n’était pas close ».

Britani : « … »

Punk : « Tu as remarqué les sous entendus, coquine ? Tu peux rire. N’hésite pas. Je sais que je suis drôle ».

Britani : « Pourquoi mais pourquoi il a fallu que j’aie un compagnon. Bon fais-nous avancer au niveau suivant » !


Mais que va-t-il se passer pour Britani et Cihaime ? Dans quel redoutable piège vont-ils tomber ? Vous le saurez en lisant la suite !

Teal’c : « Et maintenant… la suite » !


Britani et CM Punk sont maintenant dans les catacombes d’un monastère et…

Show du Grenier : « Hey si c’est le jeu auquel je pense, je l’adore, je peux revenir dans la promo » ?

Auteur de la promo : « Non ! Va te faire foutre » !

Show du Grenier : « Bwah » !

Auteur de la promo : « Ok au prochain ppv tu affronteras le Great Khali » !

JoMo Styles : « Noooooooon » !

Britani et Punk sont dans les catacombes, lui le voleur, elle, la sorcière. Ils doivent anéantir le mal qui se trouve en ce lieu.

Punk : « Hey hey heureusement que c’est pas le mâle, sinon je serais mort ».

Britani : « Ton entrejambe l’est déjà en tout cas ».

Public : « Woooooooouuuhhhh ».

Punk : « Ecoute poupée, si tu veux on sort de là et we go to sleep, si tu vois ce que je veux dire ».

Britani : « Oh oui je vois bien. Si tu as besoin de répéter sans arrêt que tu es le meilleur au monde, c’est sûrement que tu as des choses à compenser. Enfin, puisque tu arrives à le faire sans que j’aie à me réveiller, je m’en rendrai pas compte je suppose. Si ça peut te faire du bien je te dirai que tu es le meilleur au monde après » !

Public : « Woooou woooo woou yeah (et applaudissements et rires divers) ».

Tandis qu’ils s’engueulaient, Britani et Punk avançaient, tuant de nombreux démons et squelettes, ainsi qu’un pauvre boucher innocent qui vivait dans les catacombes parce qu’il avait peur du soleil, il faut dire qu’étant né dans le Morvan, il ne l’avait jamais vu jusqu’à son voyage au village se trouvant à côté du monastère. Après un combat acharné Britani et Punk parvinrent à tuer le grand démon qui hantait les catacombes. Ils purent sortir du niveau tout en continuant de s’engueuler.

Britani : « Bien le niveau est fini, maintenant, Cihaime, tu es le maillon faible, tu sors » !

Punk : « Mais… je suis le best in the world » !

Britani : « Oui, je sais, tous les hommes croient qu’ils sont les meilleurs, maintenant… dégage » !


La lady, dans sa tenue de cuir retrouvée acheva les derniers niveaux seule, elle put ainsi ouvrir la dernière porte. En face d’elle, un fauteuil retourné cachant à sa vue celui qui se trouvait dessus et un autre, où Layla Wallace était attachée. L’homme se retourne alors. Il caresse un chat au pelage gris avec quelques bandes noires et blanches, le bout des pattes blanc, le bout de la queue blanc, la tête avec en son sommet un triangle noir, le reste étant d’un gris plus clair que le pelage du corps et deux yeux jaunes et un sourire étrange.

Boss de fin : « Bravo Britani tu es finalement arrivée jusqu’ici, je ne l’aurais pas cru ».

Britani : « Georges ! Je savais bien que c’était vous ! Mais pourquoi » ?

Georges : « Diantre mon subtile déguisement n’a pas marché » ?

Britani : « Voyons George, ajouter un faux nez et une fausse paire de lunette ne vous rend pas complètement méconnaissable ».

Georges : « Faprifti ! faufiffe » !

Britani : « Georges je connais votre imitation de Sylvestre, vous me la faîtes depuis que je suis enfant. Pourquoi vous avez ça Georges » ?

Georges : « Et bien…


Et voilà je suis un majordome, rien de plus ».

Britani : « Oui je comprends mieux à présent. Mais qu’est-ce qui vous a fait croire que j’étais attirée par les femmes et que j’aimais secrètement Layla Wallace » ?

Georges : « Eh bien, les magasines avec toutes ces femmes en couverture qui sont sous votre lit. Le fait que vous ne rameniez jamais un homme au château. Que vous ne m’avez jamais dit être tombé amoureuse d’un homme. Les différents sextoys, vos favoris sur votre ordinateur. Votre tenue d’homme à l’heure actuelle. Et plein d’autres choses ».

Britani : « Mais à part ça ? Rien ».

Georges : « … non rien à part ça ».

Britani : « Vous voyez vous vous faîtes des idées ».

Georges : « Mais vous avez besoin d’aimer Britani sinon vous finirez comme Bruce Wayne » !

Britani : « Milliardaire » ?

Georges : « Non » !

Britani : « Orpheline » ?

Georges : « Non » !

Britani : « Je coucherai avec catwoman ? C’est à cause du cuir que vous dîtes ça » ?

Georges : « Mais non ! Vous finirez seule et complètement détraquée » !

Britani : « AAAAAH ! Pardon, je voyais vraiment pas où vous vouliez en finir. Mais bon admettons, j’aime les femmes et tout. Pourquoi Layla » ?

Georges : « Eh bien, vous vous disputez tout le temps, vous êtes complices, vous vous douchez ensemble, vous êtes souvent ensemble… »

Britani : « Ah mais non vous y êtes pas du tout. C’est de la stratégie. Connais ton ennemi. C’est hyper basique. Alors je fais genre on est amies et tout pour mieux la battre au Rumble ».

Georges : « Ah merde la boulette » !

Britani : « Et oui. C’est dommage parce que bon maintenant elle a tout entendu, si jamais je perds j’suis vraiment dans la merde, mon plan ne marchera plus ».

Georges : « Ah oui, là je suis confus, mais alors confus » !

Britani : « C’est pas grave Georges, vous êtes mon majordome, je vous pardonne ».

Georges : « Bon n’en parlons plus et allons nous-en ».

C’est ainsi que Layla Wallace mourut chez elle, attachée à une chaise, à cause de la soif. En effet Britani et George oublièrent complètement de la détacher. Tout est bien qui finit bien.


Epilogue :

Britani et Georges dînent ensemble après cette journée pleine d’aventure.

Britani : « Georges, vous avez raison. J’aime les femmes ».

Georges : « Ah je le savais bien, et vous avez quelqu’un en vu ».

Britani : « Oui je lui ai dit de nous rejoindre pour le dîner ».

Goldust : « Coucou les filles » !

MAIS FINISSEZ LA VOTRE FEUD DE MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !!!!!!!!!!


[/quote]

I like the part where he said

Faut-il condamner cette promo?
D'un côté, il y a du Modern Talking et ça a l'air de faire chier Nak.
De l'autre côté, y a des lesbiennes et David Guetta meurt.

Je valide cette promo en incitant les gens à rester mesuré par égard à la santé mentale de Nak. S'il se met à porter le chignon, des tailleurs bicolores et à épouser sa cousine germaine, on est pas sorti de l'auberge.
Imaginez s'il apprend qu'elles ont le droit de se marier maintenant...

Les Fables de La Branl****,

EPISODE 1 : Le Djay et la Promo Pourrie

Djay Bacca se réveilla en sursaut, la mine vagabonde, le dos encore endolori par multitudes de rendez vous chez le Psy, dont il devait réaliser la chorégraphie de Gangnam Style durant chaque séance pour ne pas finir mutiler. Certes, ce début de promo retour n'est pas des plus cohérentes, mais après tout, Layla qui meurt sur une chaise, ce n'est pas très cohérent non plus. Bref, tout allait bien dans la vie du petit Djay Bacca. Il savait compter deux par deux et lacer ses chaussures. Il était devenu champion du monde de la Wrestling French Addict, et avait perdu son titre, ses honneurs, et sa dignité aussi rapidement que Benzema perdrait son agilité devant les buts. Non, MrKofi dans l'égo, je ne fais aucune allusion à vous par le biais de cette phrase. Double "bref" épique fait, revenons à nos wookies. Ce matin la, il était tombé sur une vilaine, très vilaine promo du brillant Stress Dissept, un homme bon, grand, puissant, qui avait fait de Layla Wallace une redoutable femme... Euh... Une femme à femme, non ? Non parce que si normalement on dit femme à homme...

Djay Bacca : BIGRE de narrateur payer par mon ennemi ! Tu vas le finir ce paragraphe ??? J'ai encore une feud à ruiner moi !

Pardon... Donc, devant une promo sensuelle, charmante, repoussant un peu plus les limites de la censure, maitre Dissept (notez que je m'autoproclame Maitre, c'est beau) avait encore élevé son niveau de jeu. Il avait mentionné les adorables petits seins de miss Knight sur le corps généreux de Wallace, les deux femmes se complaisant à prendre douches et bains ensemble, savon "le petit marseillais" sur le corps, les seins, les cuisses... Il n'y avait plus aucune raison d'avoir honte de ce statut. Britani avait bel et bien découvert en elle une attirance pour les femmes, Layla avait ressorti ses accessoires obtenu à la Bullworth Academy, comme le God Ceinture ou même, oui même, une perruque rousse qui affolait la petite motte de Britani (question d'odeur ? Qui sait !) et Nak, fidèle à lui même, avait entamer une quatrième grossesse nerveuse, perdu entre le besoin de redorer la fédération, et l'envie de se joindre aux deux divas pour culbuter et semer son divin engrais. Tout était parfait, serein, et beau dans le plus beau des mondes. Et un homme, un seul...

Djay Bacca : C'est moi ! Je crois que c'est moi !

Ta gueule. Un seul homme luttait donc sans cesse, sans fin, contre cette erreur de la nature. Il n'avait rien lâché. Il se pensait même capable, grand bien lui fasse, de battre le maitre Dissept pour devenir lui aussi champion à son tour. Et récupérer, comme il se doit, la véritable renommée de la dynastie Knight. Bombant le torse et le poil comme Baloo devant Mowgli, Djay Bacca avait décidé de mettre toutes les chances de son côté... Seulement, un petit détail ne lui vint pas tout de suite à l'esprit... La malédiction Fahkr survolait encore son être, et son âme... Et après une nuit entière de lamentations en tout genre, une voix lui apparu comme le messi...

Clown Bastard : Alors p'tite pute, il avance ton texte ?

Djay Bacca : Toi j'te parle plus ! Tu m'as trahi pour TS...

Clown : Non. Je le déteste le buveur de flotte, c'est une putain que je sodomise, comme toi.

Djay Bacca : C'est censé me réconforter ?

Clown : Non non, c'est pour te faire chialer...

Djay Bacca : [....]

Clown : [....]

Narrateur : Wait for it...

Clown : CONNARD !

Djay Bacca : Hum...

Clown : Évidemment que c'est pour te rassurer. Je te soutiendrais jusqu'au bout du monde, ma pucelle. Mais sa promo est fucki'n epic, faut le reconnaitre.

Djay Bacca : Ouais mais j'ai mieux ! J'ai mieux !

Clown : Ah bon ?

Djay Bacca : Ouais ! Je vais en faire des lesbiennes ! Hé hé ! Qu'est-ce que t'en dis ???

Clown : Euh...

Djay Bacca : Non non attends ! J'ai mieux ! Je vais écrire une sextape avec Dolph Ziggler et John Morrison ou Layla se fera asperger de fluide !!! Pas mal hein ? HEIN ?

Clown : Pff...

Djay Bacca : J'peux toujours appeler Nak...

Clown : Essaye toujours.

CONNEXION CYBER ESPACE. ANGLETERRE-BOURGOGNE. ANGLETERRE BOURGOGNE. LIAISON ENTRE LE DOCTEUR ET LE CLOCHARD. LIAISON INTERROMPUE. WAIT. ERREUR DU SYS.... CONNEXION ETABLIE !

Dr Nak : Salutation ! C'est moi, Dr Nak, le nouveau docteur ! Que me vaux se plaisir, mon cher Djay ?

Djay : Je cherche le moyen de battre Dissept !

Dr Nak : Parle lui du côté émo de CM Punk, mon ami ! Et la victoire, tu connaitras !

Djay : Non j'pensais parler de lesbiennes.

Dr Nak : De...

Djay : Ouais....

Dr Nak : [...]

Djay : De...

Dr Nak : Non...

Djay : Les...

Dr Nak : Je les sens arriver....

Dbay : Biennes...

Dr Nak : AAAAAAARRRRGGGHHHHH ! MON COTE TROLL REPRENDS LE... LE DESS...... NOOOOOOON !!!!

Djay : Docteur ?

Dr Nak :

Spoiler:

CONNEXION FERMEE. FIN DE LA COMMUNICATION.

Djay Bacca : Damn, c'est encore pas lui qui va m'aider...

Clown : Suis ton instinct, tête de con.

Djay Bacca : Mon quoi ?

Clown : Ton ins... Ouais non, j'ai rien dis. Bah fais comme tu le sens alors.

Djay Bacca : Geu... Glabou ?

Clown : Ouais enfin fai ce que tu peux surtout...


Oui. Les temps étaient durs, comme le sexe de Clowny, pour notre bon petit Djay. Fort de devoir couler trois lutteurs à la fois, il ne trouvait guère d'inspiration pour sa lécheuse de motte de Britani Knight. Comme vous pouvez vous y attendre, la majorité des fans soutenaient le wookie dans sa guerre sans merci, mais loin sans cuni, contre Layla. Si bien que pour contrecarrer les plans du Dissieptième Roi de la WFA, il n'avait d'autres choix que de faire venir la seule superstar ayant un jour battu son dieu, CM Punk. Cette rencontre allait, pour de bon, bouleverser sa vie...




Djay Bacca : YEAH ! IF YOU SEEEEUUUUUU....

The Rock (via satellite) : IT DOESN'T MATTER IF IT IS A SEEEEEEEEUUUUUMELLLL ! SHUT YOUR MOUTH AND TELLE ME WHY I AM HERE !

Djay Bacca : Bah... Par satellite vous êtes de chez vous... Alors dire pourquoi vous êtes la... J'comprend pas.

The Rock (via satellite) : *rockbottom la femme de ménage qui passe à côté et se fait un torticolis des familles. Il disparait de l'écran et pleure de tout son être*

Djay Bacca : Rocky ?

The Rock (via satellite) : Deux secondes... ARRRGH... Voila.

Djay Bacca : J'ai besoin de toi, Rocky ! Tu es le seul à avoir battu CM Punk ! Tu connais donc le secret pour vaincre l'empire 17 ! Je t'en conjure sur la vie de mon chat, aide moi !

The Rock (via satellite) : Hum... Le Rock a entendu parler de toi, petit homme. Le Rock à de la peine pour toi, car tu rappelles au Rock le Rock.

Djay Bacca : Euh... Quoi ?

The Rock (via satellite) : SHUT UP ! Sacramento, Californie. Le Rock se réveille à 05h12. Son pyjama devient vraiment trop petit pour lui. O5h14, pas moyen de retrouver les céréales du Rock. 05h20, défoncé au jus de fruit, le Rock fonce à la douche et se fracasse le tibia contre la pomme de douche en imitant Lana Del Rey. 06h' du mat', le Rock s'astique le maNche avec ferveur et reçoit un coup de téléphone d'un certain Clown Bastard. Le Rock y entend le nom de Djay Bacca. Un des hauts tortionnaires de la WFA. Le Rock à une larme à l’œil, il se rappelle l'accumulation de défaites qu'il a pu subir dans cette fédé de tarlousses. Le Rock t'aime bien. Tu as le même problème de poids que lui, et de toute évidence, notre carrière est derrière nous. Aujourd'hui, le Rock se coince la queue dans la braguette, pète dans le bain et se marre comme un con, histoire de pas se laisser abattre par les cruautés de la vie. Mais le Rock pense également à son passé, ses anciennes gloires, à la WFA, son retour à la WWE, sa perte de titre et son égoïsme qui l'ont fait battre CM Punk. Le Rock pense à la correction subit par John Morrison à Voiceless TV. 48 secondes de match, c'est toujours 30 secondes de plus que la moyenne du Rock au plumard. Et la, quand le Rock pense à toutes ces choses, il est ému. Pourquoi ? Difficile à dire ! Peut être parce que maintenant c'est une larve, viré de tous ses programmes de régimes minceur et qui ne vit plus que par son pace maker ! Peut être que le Rock se rend compte que les gens se foutent de sa gueule et n'hésite pas à lui balancer des barres chocolatées pour récupérer la forme ! Peut être que le Rock est jaloux de Ledger, peut être que le Rock en a marre de la vie, peut être que le Rock aimerait pouvoir aller chier sans avoir le sentiment que même ce qui sort de lui se fout de sa gueule ! Tu veux savoir comment battre Stress Dissept ? Le Rock va te confier un petit secret : le Rock n'arrive plus à obtenir d'érection depuis 2004 et la sortie de Doom au cinéma. Alors IT DOESN'T MATTER comment tu peux pas battre ton guignol ! Le Rock te trouve bien égoiste de ne pas vouloir que deux femmes trouvent l'amour ! Le Rock aimerait trouver l'amour ! Le Rock est un mec sensible ! Le Rock a même composé une chanson pour un amour perdu !

Djay Bacca : Non... Tu n'es pas obligé...

The Rock (via satellite) :


Djay Bacca : Damn...

The Rock (via satellite) :


Djay Bacca : Hé bien, merci... Vous pleurez ?

The Rock (via satellite) : Le... Le ROCK NE PLEURE PAS. LE ROCK TRANSPIRE DES YEUX.

Djay Bacca : Mais qu'est-ce que vous faites ?

The Rock (via satellite) : *couine*

Djay Bacca : Arretez ! Non... OH PUTAIN !

The Rock (via satellite) :

Djay Bacca : Bah merde alors... Bon. Bah je vais écrire ma promo, moi...


Personne n'avait donc pu secourir le petit Djay Bacca, qui tout en se caressant la barbe, cherchait un moyen d'en finir. Comment faire ? Ou aller ? A qui parler ? Pendant un léger instant, il s'imaginait poster une candidature chez TF1, afin de laisser libre court à la facilité, et, dans l’éternel, lâcher les chiens, devenir mainstream, et faire du porno. Le monde du X. Clara Morgane, Marc Dorcel, Virginie Caprice, Laly, Mac Lesggy... Stress Dissept en avait fait sa marque de fabrique. Mais pas Djay. Trop pieu, trop humble, trop propre sur lui, me direz vous ? Étonnant, lui qui n'hésitait pas à faire venir des prostituées japonaises et roumaines pour le bien de ses bookers. Corruption, quand tu nous tiens... Toutefois, n'écoutant que son courage, il rassembla le peu de forces qui lui restait, et entama un chemin désespéré vers sa survie. Et comme toujours, sa survie consistait à faire un texte "humoristique" en n’ayant bien sur aucune pitié envers ses ennemis. Le pauvre Djay Bacca, et c'est une des morales de cette histoire, était à la promotion ce que le lièvre était à la tortue. Prétentieux, arrogant, pas toujours intéressant et par dessus en manque totale d'imagination et d'originalité. Mais soyons clair, nous ne pourrions lui en vouloir. Le petit Djay Bacca faisait ce qu'il pouvait avec le peu de moyen qu'il avait. Ce qui donnait plus ou moins, des histoires de Pokemon, de parodies fumeuses à la Mario Bross, et utilisation lamentable de vidéos pour masquer une inspiration en berne. Il nous tint alors à peu prêt ce langage :

Citation :

Britani et CM Punk sont maintenant dans les catacombes d’un monastère et…

Show du Grenier : « Hey si c’est le jeu auquel je pense, je l’adore, je peux revenir dans la promo » ?

Auteur de la promo : « Non ! Va te faire foutre » !

Show du Grenier : « Bwah » !

Auteur de la promo : « Ok au prochain ppv tu affronteras le Great Khali » !

JoMo Styles : « Noooooooon » !

Britani et Punk sont dans les catacombes, lui le voleur, elle, la sorcière. Ils doivent anéantir le mal qui se trouve en ce lieu.

Punk : « Hey hey heureusement que c’est pas le mâle, sinon je serais mort ».

Britani : « Ton entrejambe l’est déjà en tout cas ».

Public : « Woooooooouuuhhhh ».

Punk : « Ecoute poupée, si tu veux on sort de là et we go to sleep, si tu vois ce que je veux dire ».

Britani : « Oh oui je vois bien. Si tu as besoin de répéter sans arrêt que tu es le meilleur au monde, c’est sûrement que tu as des choses à compenser. Enfin, puisque tu arrives à le faire sans que j’aie à me réveiller, je m’en rendrai pas compte je suppose. Si ça peut te faire du bien je te dirai que tu es le meilleur au monde après » !

Public : « Woooou woooo woou yeah (et applaudissements et rires divers) ».

Tandis qu’ils s’engueulaient, Britani et Punk avançaient, tuant de nombreux démons et squelettes, ainsi qu’un pauvre boucher innocent qui vivait dans les catacombes parce qu’il avait peur du soleil, il faut dire qu’étant né dans le Morvan, il ne l’avait jamais vu jusqu’à son voyage au village se trouvant à côté du monastère. Après un combat acharné Britani et Punk parvinrent à tuer le grand démon qui hantait les catacombes. Ils purent sortir du niveau tout en continuant de s’engueuler.

Britani : « Bien le niveau est fini, maintenant, Cihaime, tu es le maillon faible, tu sors » !

Punk : « Mais… je suis le best in the world » !

Britani : « Oui, je sais, tous les hommes croient qu’ils sont les meilleurs, maintenant… dégage » !

Comme souvent, Djay Bacca avait eu recourt à la facilité,
Sa petite paire de burnes, d'un coup l'avait sacrifié,
Pour que de sa joute avec son pire ennemi,
Le dénouement final termine au fond de son lit.

Le Djay, d'humeur morose, ricanait aux segments du rival,
Mais à l’intérieur, à l'abri des regards, était au plus mal.
Devant la grandeur de Dissept, futur vainqueur du combat,
Djay ne pouvait que s'y résoudre : son moral se retrouvait au plus bas.

D'une énième parodie, Djay s'était rendu compte,
Qu'en face du Sextape Champion, il ne faisait pas le poids,
Sa qualité médiocre et son manque d'investissement,
Venait de lui couter le titre et sa belle, assurément.


MORALE "CUL NU" CETTE HISTOIRE :

A la WFA, rien ne sert de corrompre, il faut biffler à point.


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Layla Wallace (oui parce que monsieur Bacca n'aime pas quand on parle pas de sa lutteuse) : HUm... J'me demande bien si elle me lècherai aussi la ceinture, la petite Britani... Je vais me "pulp" renseigner... Kiss.

Citation :

HUm... J'me demande bien si elle me lècherai aussi la ceinture, la petite Britani...

Chacun ses fantasme aussi particulier soit il.
Sinon, j'ai adoré vos promos respectives sur Layla et Britani.

Mon Dieu mais c'est quoi cette séance de promo

Est-ce que les promo PG sont autorisées ?

Godot a écrit:

Sinon, j'ai adoré vos promos respectives sur Layla et Britani.

Moi c'est une réponse à sa promo surtout, le fourbe pensait que j'allais pas la voir en postant à 2h du mat' !

Ouais enfin là on est plus dans le lancement d'un concours de zizouille TS/Gbacca. Oubliez pas de prommotter pour mettre vos lutteuses en avant. #WhereisLayla?