Les vignettes sont superbes ! Ça donne vraiment envie.

Pour l'affiche... ouais la grande classe habituel de TS envers la gente féminine. Plus de boobs la prochaine fois please.

Putain ça donne envie tout ça ! J'espère que j'aurai le temps de faire une promo pour tout le monde.

PS : UDK, Fan-Of-Ziggler voici une chance pour vous de faire bonne impression, ne la loupez pas et pondez nous une bonne promo les gars.

TheStraightedge17 présente...
Une promo de TheStraightedge17...
Dans le plus pur style de TheStraightedge17 (en gros, un pavé de 15 pages)…
Réalisée trois jours (!!!) avant le début des promos…
Bref, une promo pour rendre Nak encore plus rageux qu'il ne l'est déjà...

THIS IS F.L.C

L’instant ne dure qu’une poignée de secondes. Les vibrations la font trembler comme les dernières feuilles d’un arbre mort. Ses ongles s’enfoncent avec dureté dans ma peau, Je lui laisse entendre ma voix, elle se raidit un instant… Derrière moi, une jeune femme me beugle quelque chose d’incompréhensible. Elle me fait signe de me retourner. Une valise s’échappe de son compartiment et fonce sur moi à une vitesse effrayante. Je me baisse in extremis, le bagage frôle ma nuque. Les yeux fermés, je perds toute notion de l’espace, et du temps. A ma droite, une hôtesse hurle à s’en rompre les poumons. Mon regard se pose sur elle, un morceau de fuselage s’est empalé dans sa poitrine. Du sang s’échappe de sa chemise. J’en ai la nausée et les larmes aux yeux. Elle perd vite connaissance, je suis apeuré. A travers le peu de hublot restant, je devine la mer. Nous nous en rapprochons dangereusement. Le silence m’a toujours porté sur les nerfs, mais cette fois, je donnerais tout pour une minute de répit. Je prends une profonde respiration, mon nez collé à sa chevelure.

- Tu es toujours là, ma puce ?

Elle ne me répond pas. Une nouvelle turbulence, l'orage se déchaîne. La pluie tambourine sur le toit avec insolence. Les éclairs jaillissent, elle craque, et pousse un cri. Fébrilement, je détache ma ceinture pour me blottir à ses côtés. Les flammes ne parviennent pas jusqu’à nous, immédiatement soufflées par le vent. Je crois que nous sommes les derniers. Un bourdonnement métallique précède une déchirure. Le tonnerre gronde, suivi d’une autre salve d’éclairs. L’aile gauche se fracasse dans une boule de flammes. Nous sommes projetés à quelques mètres, et je perds de vue ma compagne. L’explosion a éparpillé dans l’air le peu de tôle et de toiture qui restait à l’appareil. Des dizaines de débris en flammes surgissent d’un peu partout, quand une douleur irradie mon épaule. Je me retourne, et retrouve l'un des couverts de mon repas enfoncé dans ma chair. J'étouffe un cri. Dire que c’était mon idée... Ce voyage, loin de chez nous. Un vol de nuit, pour admirer une lune brillante s’élever au-dessus de l'océan. Peut-être même faire découvrir à ma collègue les joies d'une relation intime à bord d'un avion. Quelle connerie… Dans un noir quasi total, je retrouve un passager. Du moins, une partie de lui. Son corps froid et couvert de sang, amputé d’un bras, passe à quelques centimètres de mon visage et disparaît. J'essuie quelques gouttes sur mon visage, me cramponne solidement à la paroi comme un enfant agripperait un cadeau de Noël fraîchement déballé. L'obscurité. Je n'ai le temps de rien. Je ne vois rien. Comme toujours, ils nous avaient promis un voyage sans heurt. Comme toujours, les turbulences ne devaient être que passagères. Comme toujours...




C’est l’œil gauche de Phillip qui s’ouvre le premier. Juste un battement. Désorienté, amorphe, il cligne rapidement des yeux pour retrouver ses esprits. Une drôle de sensation lui parcourt aussitôt le tibia. Les picotements se déplacent, il frissonne maintenant à l’entrejambe. Plongé au coeur d’une jungle luxuriante, il distingue une petite silhouette grimper sur lui. Elle avance lentement vers son visage, puis cesse de bouger. Le souffle court, il ne réfléchit pas un instant, et ôte sa petite compagne à huit pattes de son corps. Il recule tant bien que mal sur ce qui semble être un tas de feuilles ensablées, incapable de suivre du regard l’araignée qui s’efface entre les branches. Drôle de manière de retrouver ses esprits.

Une heure s’écoule. L’air, où flotte encore une odeur métallique, est alourdi par une pluie battante, le long d’une plage. Phil’ s’est abrité en dessous d’un fragment de l’appareil, se maintenant au sec autant que possible. Sans même en avoir conscience, il ouvre une bouteille de Rhum Jamaïcain, trouvée au fond d’une valise, et la porte à ses lèvres. Il est déshydraté, ankylosé, l’estomac vide depuis 24 heures. Au dernier moment, il envoie valser ce litigieux brevage, se rappelant au bon souvenir de sa vie Straightedge. Plutôt crever que de boire cette merde. Pourtant, bouger devient de plus en plus difficile. Les minutes passent, défilent, et sa conscience s’envole. Sa voix est rauque, tremblante. Il ne rêve pas. Demain, il tentera l’impossible. Demain, il trouvera une solution. Mais ce soir, il se contentera d’oublier.




Il faut cinq jours à Mr Brooks pour faire le tour de l’île. Comme il pouvait s’y attendre, aucun survivant. En guise de réconfort, il avait récupéré un certain nombre de noix de coco, mangues, papayes et autres fruits exotiques. Hallucinant, pense-t-il en levant les yeux vers un coin du ciel perçant entre les cimes et les arbres. Le pilote avait-il tenté un atterrissage d’urgence dans cette jungle ? Alors comment, dans ce cas, pouvait-il se retrouver seul dans cette merde ? Réfléchir exigeait bien trop d’effort pour le moment, d’autant plus qu’il songeait sérieusement à quitter cette île. Elle n’a rien à lui offrir. Il jette un coup d’œil en direction de l’océan. Les battements de son cœur s’accélèrent. Sa source d’inspiration, son salut. Il doit tenter sa chance en mer. Les vivres ne lui manquent pas. Il peut rationner l’eau autant que possible. Mais devant le vacarme assourdissant des vagues, s’éclatant avec violence contre les rochers, le doute persiste. Au fond de lui, il reconnaît cette sensation qui l’avait accompagné dans les épisodes les plus stressants de son existence. Le doute. L’un de ses points faibles. Si seulement ce n’était pas arrivé. Si seulement il pouvait remonter le temps, et quitter cet appareil. Si seulement il avait pu retrouver sa compagne… Elle avait toujours été plus subtile que lui, moins tête brûlée. Elle, par exemple, n’aurait jamais eu l’idée de partir en mer comme ça. Quelque part, au loin, un cri le tire de ses pensées. Probablement un oiseau, ou un animal de la jungle. Il garde le contrôle, et reprend son travail. Ce n’est pas le moment de se perdre dans des suppositions inutiles. Encore moins de se poser des questions qui, de toute façon, ne lui avaient jamais rien fait de bien. Elles aggravaient la plupart de ses décisions, en général.

- Allez, remets toi au boulot, Phil’, s’encourage t’il en essuyant la sueur de son front.

Deux nuits s’écoulent, et avec elles, les dernières chaleurs de son feu de camp. La braise n’a pas résisté à une nouvelle pluie battante, qui oblige Phillip à marquer une pause dans ses travaux. Il n’a plus aucune notion du temps. Vendredi ? Non. Samedi, peut-être ? Difficile à dire. Il n’y a qu’une seule chose dont il est sûr : il n’a pas fermé l’œil de la nuit. L’aube se lève, offrant un magnifique contraste avec le bleu de l’océan. Cette matinée, cette journée, c’est la sienne. Aujourd’hui, il quitterait cette île pour de bon.
Il n‘a pas dormi depuis 48 heures, bricolant à droite à gauche des renforts pour son canot. Une petite plaque en bois pour couvrir ses provisions, du bambou pour le mat, où il avait accroché un long drap récupéré dans une valise en guise de voile. Dans sa malle, il dépose plusieurs fruits et le reste de ses barres chocolatées. Son canif ne quitte pas sa poche arrière, en cas de danger. Avec celui-ci, il avait prit le temps de se tailler une petite rame pour éviter les contre courants. Une légère brise venant de l’ouest ne devrait pas lui porter préjudice. La marée est descendante. Il sera emporté au large sans la moindre difficulté. Une neige d’écume blanche s’abat sur ses genoux lorsqu’il met le premier pas dans l’eau. Une dizaine de rondins de bois a emmené l’embarcation jusqu’à la rive. Il est, dans un premier temps, obligé de zigzaguer entre plusieurs roches pour ne pas risquer la moindre éraflure. C’est une véritable course d’obstacles jonchée de caillasses qu’il met un temps fou à éviter. L’eau lui monte à présent au niveau de la taille. Les premières vagues font tanguer le radeau, mais Phil’ s’estime particulièrement chanceux. Ce n’est rien comparé aux raz de marée des derniers jours. D’un bond, il agrippe le mat et grimpe à l’intérieur du canot. Une couverture borde ses provisions. Phillip comprend alors ce qui se passe : dix insoutenables minutes s’écoulent. Depuis qu’il s’est lancé, il n’a pas eu le moindre problème. Pourtant, il n’avance pas. Les mains crispées sur sa rame et les dents serrées, il pagaie lentement pour ne pas perdre ses forces. Rien à faire. On dirait presque que le bateau cherche à revenir sur terre, comme pour signaler un danger à venir… Phillip pousse un hurlement et son rêve vole en éclat. L’océan est immense, quelle ironie de ne pas pouvoir l’atteindre ! « Et puis merde », pense-t-il en enfilant une chemise. Il finirait bien par décoller. Il jette un coup d’œil derrière lui, l’île parait presque reposée, apaisante. Les arbres le renvoient à ses épiques expéditions d’enfance dans les bois, quand il campait ou séjournait dans des cabanes. Figé contre son mat, cette épopée lui aura appris beaucoup. Comment de simples moments de notre existence peuvent s’accumuler dans notre esprit, une fois dos au mur. Il se rend compte qu’il n’a aucune chance dans un monde où chaque être humain lutte avant tout pour lui-même. Son comportement instinctif qui consiste à éviter la violence, le danger, l’affrontement… C’est terminé. C’est impossible. Ses penchants naturels changent, et avec eux un sentiment de honte.

- Pardonne moi, ma puce…

Le chagrin et le regret lui nouent l’estomac. C’est comme un cancer qui l’envahit, et l’empoisonne. Elle. Il ressent un drôle de sentiment. Comme s’il l’avait abandonnée. Elle est encore vivante… Non. Impossible. Phil’ se penche sur le bastingage, admirant une mer turquoise avant de se retourner une dernière fois vers son île. Une légère brume s’installe le long des côtes. A présent, il ne peut que se fier à son intuition et estimer sa route. Prudent, il fait le point sur la situation quand un mouvement dans l’eau attire son regard. Il se tourne d’un côté à l’autre du canot pour en avoir le cœur net. Il distingue à peine les vagues, tant la brume s’épaissit rapidement. Rien. Cette fois, quelque chose percute violemment l’avant du bateau. Une fois. Deux fois. Il avait bien perçu une ombre. Agacé, il se tourne afin de regarder devant, et à bâbord. La seule chose qu’il y a de ce côté, c’est l’île. Les courants le ramène au point de départ. « Merde ! », se plaint-il en ramant de plus belle. Nouvelle percussion. Plus forte, celle-là. Il se retient difficilement à son mat de fortune pour ne pas perdre l’équilibre. Une partie de son chargement n’a pas autant de chance, et se déverse par-dessus bord.

- Fais chier, ça va pas recommencer ! Gronde-t-il avant de chercher à tâtons dans l’eau ses provisions.

C’est à ce moment que le temps s’arrête. Les simples d’esprit n’y croient pas, mais devant la mâchoire béante de ce monstre des mers, Phillip est comme paralysé. Il presse sa rame aussi fort que possible, sa main devenant le moteur de son corps. Il ferme les yeux, écoute, et se rend compte pour la première fois qu’il ne respire pas. Il ne respire plus. Des visions d’horreur lui traversent le cerveau. Réminiscences de noyade et de suffocation, ou pire. Sa poitrine est immédiatement prise de spasmes, se fléchit, essaie d’aspirer de l’air, mais en vain. Dans un réflexe salvateur, il se redresse juste avant que la mâchoire du requin ne se referme sur son avant-bras. Le choc de l’attaque brise aussitôt le mat de son embarcation, qui tangue de plus belle. Saisi de panique, incapable de se maîtriser, il renverse une grande partie de sa cargaison. Ses jambes se tordent sous lui, menacent de le faire tomber alors que l’aileron du requin se rapproche. Ses bras se tendent, ses muscles se raidissent sous sa peau moite. Nouvelle secousse. Le grand blanc rôde autour de son radeau, attendant le moment propice pour attaquer. Phillip se relève, frissonne, aspire la moindre bouffée d’air. Agir par instinct, hurle-t-il dans son esprit. Compter sur ses réflexes, tout va bientôt s’arrêter. Il cherche désespérément son canif, qu’il trouve entre deux bouteilles. Evitant le moindre geste brusque, il devine le canot se diriger dangereusement vers une petite crique aux rivages escarpés…

- Putain de merde…

La brume se dissipe. Des rayons de soleil se dessinent dans le ciel, et dévoilent la plus grande peur de Phil’ Jack Brooks. Dans la tourmente, il devine de petits trous au fond du canot. L’eau s’infiltre rapidement, et il sent l’humidité glaciale de l’océan lui effleurer le visage. « Saloperie… » pense-t-il en s’agenouillant. Un silence. Un calme plat. Ses poumons se réveillent, et lui, cesse de bouger. Les nuages blancs et cotonneux défilent. Sa joue saigne légèrement. Il inspire. Expire. Et sourit un instant. Il sent une vibration en dessous de sa main. Il la dégage, et des bulles d’air s’échappent du petit trou. Suivies d’un bruit étrange, comme si le moteur d’une voiture tentait un démarrage sous l’eau. « Nom de dieu… ». Le requin jaillit à la surface et arrache sauvagement une partie du canot, manquant les jambes de Phil’ d’un rien. Quelques morceaux de chair sont encore visibles entre ses dents. Son haleine empeste une odeur de mort et de pourri. Phillip cherche son canif, avant de le découvrir coincé au fond de la gueule du grand blanc. A bout de nerfs, il voit le requin se débattre frénétiquement avec l’embarcation. C’est le moment d’en finir. Il profite de la diversion pour sauter à l’eau et rejoindre le rivage. Il n’est qu’à quelques mètres du bord, le souffle court, quand il sent sa jambe se crisper. L’une des canines du prédateur s’est détachée de sa gueule pendant l‘attaque. Son refuge ? La cuisse de Brooks. Le temps suspend une nouvelle fois son vol. Les vagues giflent son visage, l’écume lui irrite les yeux. Tout devait bien se passer… Tout devait se dérouler pour le mieux. Il garde la tête hors de l’eau, attendant la fin. Le requin en termine avec les restes du canot, et fonce vers lui. Il a sommeil.

PAM !

Une détonation. Une mare de sang. Le bruit sourd d’un coup de feu résonne encore dans ses oreilles. Ses paupières se ferment toutes seules, puis s’ouvrent à intervalles réguliers. Il ne maîtrise plus ses mouvements. Dans la pénombre, il se sent tirer sous l’eau. Le squale ? Ça y est, c’est terminé ? Non. C’est… C’est du sable. Impossible… Il ouvre à nouveau les yeux. Une silhouette obscurcit le soleil, en face de lui. Il ne comprend que ces mots avant de perdre connaissance :

- C’est comme ça qu’tu me remontes le moral, enfoiré…




Un mois s’écoule. Rien de neuf sous le soleil pour notre Brooks international. Il avait voué ses dernières semaines à la recherche du cockpit de l’avion. Boite noir et compagnie. Au lieu de ça, il tombait nez à nez avec un dénommé Luka, nouveau partenaire dans cette jungle hostile et confuse. Un autre rescapé du crash. Une autre âme perdue. Un nouveau soutien. Soutien qui, aussi étonnant que cela puisse paraitre, ne le laisserait pas tomber, encore moins dans une situation délicate, comme celle-ci… Encore suspendu par les bras à cette ceinture de sécurité, Phil’ regarde la tôle s’effriter entre les branches. Plus d’un mois s’est écoulé depuis l’accident. Un mois seul, à traverser l’île en quête d’un moyen de survivre. Survivre, c’est ce qu’il pensait faire en grimpant au sommet de cet arbre, à la conquête d’une partie de l’avion. Les pieds dans le vide, il comprend que les choses ne seront pas si simples. De petits bouts de verre s’étalent sur le sol en contrebas, accompagnés de plusieurs débris de l’appareil. Les mains en sang, il parvient à toucher l’extrémité de la coque quand un hurlement l’entrave. Un cri, provenant de la jungle.

« Putain ! » marmonne-t-il en essayant de se maintenir aux cordages.

Phil’ perd l’équilibre et tombe à la renverse. Il atterrit dans un buisson, devant une série de fauteuils arrachés. Son regard se fige. Il se relève en titubant, s’adosse à un arbre, comprend à la vue d’une femme attachée à l’un des sièges que l’odeur nauséabonde ne venait pas de la rouille. Loin de là. Plié en deux, la respiration sifflante, Phillip découvre un corps sans jambe comme broyé, tordu, arraché au niveau des cuisses. Katy Knight, indique son passeport. 23 ans. Washington. Il réprime une envie de vomir, recule de quelques pas. Il sent ses jambes flageoler, et la sueur perler sur son front. Car il n’est pas au bout de son cauchemar. Perdant le reste de son sang-froid, il n’est que spectateur de la suite. La poitrine de cette femme bouge d’avant en arrière dans une chorégraphie horrible et malsaine. D’un geste, il dégaine son poignard et coupe les liens du fauteuil, libérant le corps de la belle qui s’écrase au sol.

- Elle… Elle est encore vivante !

Non. Elle n’est pas vivante. Elle ne bouge même pas. De son dos, d’où sortent des centaines de petites araignées la dévorant de l’intérieur, Brooks comprend enfin que vomir n’est plus un problème. C’est devenu une nécessité.




La chaleur l’étouffe. Ses vêtements collent, suintent, lui donnent des nausées. Son sac ne lui a jamais paru aussi lourd. Cette fournaise, proche des quarante degrés, n’a comme roue de secours que de légères zones d’ombre à certains endroits. Bien trop courtes pour s’en accommoder. Sous un soleil de plomb, la route devient de plus en plus impraticable. Par moment, ils doivent grimper sur plusieurs mètres pour ne pas finir coincés ou rebrousser chemin. Sans faire part de son inquiétude à Luka, Phil’ s’interroge. Il imagine mal un cockpit de cette taille atterrir dans ce genre de crypte naturelle. Après tout, ce n’est pas lui qui a pris des cours de pilotage. Alors il continue de marcher, en silence, préservant ses forces pour la suite des événements. Les rayons de lumière l’aveuglent, et attaquent très vite son système nerveux. Sans le vouloir, il reconnaît voir des choses qui semblent sortir de son inconscient. Il croit même retrouver sa compagne, assise en tailleur, devant lui. Il accourt dans sa direction. Des segments de couleurs, des visages, des périodes de sa vie défilent sous ses yeux. La pression qui s’abat d’un coup sur ses épaules lui donne des vertiges, et titubant, il s’appuie contre une roche à l’ombre pour se laisser tomber sur le côté.

- Hé, le straightedge ! Beugle Luka, qui avait prit de l’avance. Bordel, qu’est-ce que tu fous ?
- Ça va, ça va.
- La dernière fois que je t’ai vu comme ça, tu avais un morceau de requin dans la jambe. Repose toi un peu, il faut dire que nous avons eu une journée fatigante.
- Et depuis quand tu joues les mecs raisonnables, Luka ? Murmure Phillip, un sourire en coin sur le visage, avant de fermer les paupières.

Luka préfère ne pas répondre, et dépose son ami contre le sol pour un petit moment. Lui, n’a pas sommeil. Loin de la. Il patiente, tenant un cap qu’il n’est même pas sûr de suivre. Selon lui, dans un univers sombre, et violent, il n’y a qu’une seule façon de survivre. En devenant à son tour sombre, et violent.

- Je vais faire un peu de reconnaissance des lieux, dit-il en déposant son sac à dos. Je sais même pas pourquoi je te le dis, tu peux pas m’entendre. Enfin… Si jamais tu y arrives, je serai bientôt de retour. Attends-moi pour le dess… Il se fige net, sans même finir sa phrase. La peur l’assaille immédiatement. Il reste étendu la, perplexe, devant une ombre se déplaçant sur la roche. Intérieurement, il n’y croit pas. Mais ses tripes, son côté viscéral le poussent à se diriger vers elle. La main tendue, à petits pas, il avance vers cette chose comme un dresseur amadoue un lion, ou un tigre. L’ombre secoue la tête, et disparaît la seconde suivante.

- Hé ! Attends !

Il entend quelque chose. Quelque chose d’étrange qui rampe derrière lui. Le mouvement s’arrête puis reprend, de manière brève et furtive avant de se stopper à nouveau. Les muscles de Luka se relâchent, Il régresse timidement et tente de rebrousser chemin quand le bruissement tambourine à sa gauche. Il finit par distinguer cette silhouette, presque invisible. L’ombre le mène à une lumière, la lumière le mène à un homme, l’homme lui fait signe de le suivre, et se met à courir. Luka presse le pas, donne un coup d’avant bras dans le vide comme pour se protéger, et dérape. Il commande à ses jambes d’avancer, mais elles refusent subitement d’obéir. La nature des bruits se met à changer. Son cœur bondit dans sa poitrine. Il fait quelques mètres, les bras le long du corps, et tombe de nouveau sur cette créature. L’émotion et la peur laissent place à son envie d’en finir. Il attrape l’épaule de son visiteur, le retourne.

- Je… Je… C’est toi, James?
- Alors, Luka, tu t’amuses bien ?

Luka sursaute et pousse un hurlement. Devant lui gémit le cadavre du véritable James Wilson, son ami d’enfance et frère d’arme pendant la guerre en Afghanistan. Oui, Luka était un militaire averti. L’instant ne dure qu’une fraction de seconde. Il devine ses yeux révulsés, son corps flasque et mou, dessin d’une mort que la pourriture elle-même semble avoir déterrée. Il devine les derniers moments de sa guerre, la dernière guerre. Plongé dans une frénésie sans nom, il recule de quelques pas avant de sentir ses jambes se dérober sous lui. Il tombe, s’écroule, tente de se retenir à la paroi, en vain. Son corps finit sa course dans un large cours d’eau, en contrebas, qui sauve sa chute. Emporté par le courant, il garde les yeux ouverts et plaque une main contre sa bouche pour ne pas aspirer. Les secondes durent des heures, et cette succession de grottes s’achèvent dans un vacarme assourdissant porté par le retour à l’air libre. Une brume épaisse laisse entrevoir la côte et quelques branchages, auxquelles s’accroche Luka pour ne pas sombrer. Dans un dernier effort, il bascule sur la droite et roule sur la rive, de l’eau ayant commencé à envahir ses poumons. Il crache bruyamment avant de reprendre le contrôle de son corps. Une profonde brûlure sur sa hanche, probablement du à sa chute dans les rocailles, le fait souffrir. Il peine à ouvrir les yeux, respire profondément, et se décide enfin.

- Nom de dieu…

Devant lui, l’inscription « FlYIng Airlines », un panneau de commandes, et quelques valises gisant au pied du cockpit.




- Colombo ! Hé, Colombo ! Bourdonne devant Phil’ une voix rauque, presque réjouie. Réveille-toi, mon vieux, on a touché le jackpot. Allez, te fais pas désirer !

Ce n’est pas vraiment l’intention de Phillip Brooks. Reposé, il rassemble ses affaires en silence, ne comprenant pas la nouvelle motivation héroïque de son ami. Luka lui emboîte le pas, sifflant un air plutôt cool, sûrement du Bob Marley. Phil remarque de vilaines blessures sur ses bras, que Luka n’a pas pris la peine de justifier. Il se contente de jouer les Indiana Jones dans ce mélange de rocailles et de calcaire, qu’une végétation luxuriante vient bientôt effacer. Le mercure a descendu d’à peine trois ou quatre degrés depuis deux heures, le ciel s’étant éclairci. Le vent souffle à peine et il ignore toujours le pourquoi de cette nouvelle aventure. Ils continuent sur cinq cents mètres sans un bruit, l’un derrière l’autre, observant les branches et les ombres se balançant dans les profondeurs des bois. Dix minutes plus tard, l’ancien militaire marque une pause surprenante, et regarde autour de lui. Les veines de son cou seraient prêtes à exploser, si elles le pouvaient.

- On se dirige à l’opposé de notre parcours initial, Luka. Luka ?
- T’es pas obligé de parler, Phil, s’esclaffe-t-il en repoussant les branches devant lui. Je vais même te dire, t’en a pas besoin. Nous y sommes.
- Mais où… Phillip s’immobilise, s’affale sur ses genoux endoloris. Il frissonne dans son jean déchiré et son T Shirt trop large, collant et moite. Il serre le poing comme s’il venait de gagner le championnat national, passant l’autre main dans ses cheveux. Le nez de l’appareil est là, juste sous ses yeux. Un cockpit aux vitres brisées, encastré dans le peu d’arbres qu’il n’a pas emporté dans son atterrissage extrême. Des sacs, des cages en métal, des kits de secours et même un canot de sauvetage complètement arraché s’éparpillent un peu partout dans l’herbe, au pied de ce géant des airs déchu. Il ne doit pas y avoir plus de quinze mètres de carcasse, comprenant la cabine des pilotes et quelques sièges de première classe. Secouant la tête frénétiquement, il refuse d’y croire. Ce n’est que lorsque son compagnon lui envoie un vieux journal intime dans le visage, intitulé « Moi, Samantha Whitmore » qu’il accepte la réalité.
- Alors, commence Luka en escaladant les débris, tu comptes venir avec moi à l’intérieur, ou je te rapporte moi-même tes cadeaux de Noël ?

Ce qu’ils y trouvent résonne en eux comme un nouvel espoir, une oasis. Véritable corne d’abondance, les vivres et les plateaux repas, conditionnés, sont encore pour la plupart intacts. Ils récupèrent quelques vêtements perdus dans cette quincaillerie de fortune qui les ravitaille même en alcool. Plus surprenant, et ce n’est pas pour déplaire à Phil’, pas la moindre trace de cadavres. Pilotes ? Hôtesses ? Passagers ? Non. Rien.

- On va établir notre campement ici, affirme Luka en préparant un feu de camp. On aura pas l’occasion de revenir deux fois, autant fouiller de fond en comble.
- Tu as mis la main sur la boite noire ?
- Non, elle n’est pas là. Quant au radio émetteur, il aura besoin d’une bonne remise à niveau. J’ai récupéré pas mal de pièces détachées, ici et là, suffisamment pour remettre ce bijou sur les bons rails. Et si je bricole encore un peu plus en profondeur, je pourrai sûrement amplifier la fréquence.
- Ce qui nous fera émettre plus loin, et plus régulièrement.
- Exact. Mais… Quelque chose me dérange.
- De quoi tu parles ?
- Il n’y a absolument rien. Pas la moindre trace des… Il compte rapidement le nombre de sièges présents, que la flore semble déjà avoir enseveli. Une odeur marécageuse mariée à celle de la rouille remonte dans les narines de Luka. Pas la moindre trace des vingt et une personnes censées s’être écrasées avec l’avion.
- Vingt et une ?
- Le nombre de sièges, remarque-t-il en les désignant. Sans parler des pilotes.
- Les vitres ont été fracassées pendant l’impact, marmonne Phillip en ouvrant la porte des toilettes. Aucune trace d’un passage ici avant nous.
- Je ne sais pas… Ils ont très bien pu être happés dans les airs avec la dépressurisation, pendant le crash.
- Alors de quoi t’inquiètes-tu, au juste ?
Luka ne pipe pas mot, et se contente de continuer son rangement. Cette attitude interpelle très vite Phil’, qui ressent un frisson lui parcourir l’échine.
- On ne serait pas les seuls sur cette île ? Demande-t-il, timidement.
- C’est précisément ce que je commence à craindre.




La tombée de la nuit ne se fait pas attendre. Les angoisses de Luka non plus. Trois heures qu'il tente de mettre en ordre le système nerveux du radio émetteur, en vain. Une bouteille d'eau, pulvérisée sur le sol, un morceau de ferraille planté dans un arbre et une revue pornographique déchirée de l'intérieur ont fait les frais de son impatience. Luka grogne, marmonne, jure, comme à son habitude. Et à la moindre envie de se détendre, de respirer, son égo refait surface comme un boomerang et lui noue l'estomac. Il doit réussir. Cette volonté hors norme qui a fait de lui l'un des plus grands champions de son lycée, quinze ans plus tôt. Oui, Luka avait cette obsession inébranlable du parfait absolu. Aujourd’hui encore, cette règle s'applique. A bout de nerf, et de temps, il s'abandonne enfin à une pause de quelques minutes. Pas plus. Des gouttes de pluie tambourinent sur la coque de l'épave, offrant un moment de fraîcheur aux crépitements des flammes en face de lui. Il devine Phil’ assis en tailleur, dévorant un roman de Stephen King en tournant les pages avec la délicatesse d’un couturier. Les petits cris des animaux sauvages s'éparpillent dans le lointain, alors que la lune se reflète dans le ruisseau, en contrebas. Du coin de l'oeil, sa curiosité le dirige vers un mouvement à sa gauche, et une silhouette glissant le long d'un arbre. La danse macabre de ce serpent tropical l'hypnotise de longues minutes, allant et venant entre les branches. Ce n'est que la voix chaude de son partenaire qui vient interrompre ce silence assourdissant.

- Fixer un lézard, je ne savais pas que ça faisait partie du programme, plaisante Phillip.
- Il ne me reste plus que ça, maintenant que mes revues coquines sont hors service, lui répond Luka en souriant. Dommage, c'était mon édition préférée.
- Je ne te savais pas spécialiste.
- Tu crois qu'on passe nos journées de permission à faire de la poterie, dans l'armée ? Le porno, c'est devenu un mode de vie. Encore plus en territoire ennemi.
- Les visites conjugales, je suppose qu'il ne faut pas y compter.
- Non. Mais les courriers de rupture, en revanche, tu en as environ un par semaine, si ce n'est plus. L'adultère, symbole grandiloquent d'une vie de militaire.
- Pour toi aussi ?
- J'ai eu la chance de favoriser les relations sans lendemain, en particulier avec les autochtones de la région, s'esclaffe Luka en se rapprochant du feu. Par contre, le pauvre Rollins...
- Rollins ?
- Un type de la côte Ouest, en mission pour trois ans. Sa femme ne lui a pas écrit pendant des semaines, avant de lui envoyer une lettre parfumée. C'était l'eau de Cologne de son comptable, avec qui elle vivait depuis son départ. Elle a attendu les rassemblements en Irak pour lui annoncer sa liaison, la salope.
- Les femmes sont comme ça, s'amuse Brooks en jetant un bout de papier qui ravive le feu, sphère rouge perdue dans le noir.
- En demandant, bien sûr, de renvoyer toutes les photos d'elle que Rollins avait embarqué avec lui, continue Luka. Toutes, sans exception.
- Pauvre Rollins...
- Oh mais ce n'est pas tout. Je vais pas te mentir, il était complètement démoli. Seulement, dans l'adversité, les hommes font tout pour ne pas salir leur ego. Alors Rollins, il a récupéré une demi-douzaine des photos de soldats –leur(s) copine(s)-, en envoyant comme seule réponse : « Désolé chérie, je ne me souviens plus de ton visage. Récupère tes biens et fais-moi parvenir le reste, s'il te plait ».
- Astucieux, admet Phillip en croquant dans une barre chocolatée.
- Excellent, tu veux dire ! L'un des meilleurs souvenirs de mon ancienne vie.
- Ton ancienne vie ?
- Oui, mais ne fais pas attention. Mon radio émetteur, c'est bien plus intéressant.
- Là, on est d'accord, ricane Phil, en se plongeant de nouveau dans son ouvrage.
- Stephen King ?
- Le maître de l'horreur, du frisson, de l'épouvante. J'ai lu l'ensemble de ses bouquins, savourant chaque mot. Excepté celui-ci. Je comptais me l'offrir avant que... Tu es littéraire ?
- T'es sourd ou quoi, Colombo ? Qu'est-ce que tu fais de mes revues coquines ?
- Je… Brooks ne termine pas sa phrase. Ce sourire béant qui se collait à son visage s’estompe à l’écoute d’une voix perdue dans la jungle. Pendant un instant, il imagine simplement son imagination lui joue le même tour que la veille, dans le canyon. Mais le regard sérieux de Luka, les tremblements de l’épave et les oiseaux fuyant des arbres à une vitesse folle l’en dissuadent.

« S’IL VOUS PLAIT ! AU SECOURS ! AU SECOURS ! »

Cet appel à l’aide se répète inlassablement, se rapproche, se perd entre plusieurs rugissements qui déchirent l’air. Ces hurlements, amplifiés par le sol et les parois en métal, s’élèvent comme une ode à la peur et la souffrance. Comme s’ils suivaient la frayeur de cette voix apeurée. Phillip se fait violence, se retourne pour observer les branches, et voir le plus loin possible ce danger imminent. Luka, lui, fouille dans son sac à la recherché des dernières munitions de son arme à feu, en vain. Il aurait plus que jamais besoin d’un verre, en ce moment. Et pas qu’un seul. Il lui faudrait boire à en tomber par terre. Au bout de quelques secondes, ils sentent leurs pieds trembler sous la pression. Phil’ surveille le long du ruisseau, sursaute en entendant le brusque son de boites de conserves qui heurtent la ferraille du cockpit. Quelque chose grimpe le long de la paroi, se faufile, s’infiltre tout près d’eux. Sans réfléchir, Luka attrape un morceau de tuyau et fonce vers l’entrée de l’avion, zigzagant entre les sièges. Il tressaille et pousse un grognement quand des mains crochues s’agitent et se ruent vers lui. D’un geste, il empoigne son adversaire et le plaque le sol, puis rien. Les hurlements se dissipent. La pluie s’est arrêtée. Il ne reste plus que lui, Phil’, et un homme gras en tenue de pilote, un genou sur le visage, incapable de bouger.

Il ne doit pas faire plus d'un mètre soixante-dix, pour un poids de quatre-vingt kilos, à en juger par sa corpulence forte et paresseuse. Ses cheveux joufflus, sa barbe courte, mal rasée, et sa petite taille lui donneraient presque des airs de Hobbit. Des gouttes de sang coulent le long de ses mains, accompagnant des marques de brulures et de griffes sur les avants bras. Son allure maladroite et désespérée ne joue pas en sa faveur. Il tente de baffouiller excuses et avertissements dans un langage incompréhensible, sans succès, agaçant rapidement Luka. Celui-ci lui tourne le dos, entend une voix sourde et saccadée lui promettre une soudaine coopération, un appel à l'aide. Le chagrin et la colère l'aveuglent, l'alourdissent, le font trembler un peu plus à chaque secondes. Les hurlements se sont tus. Phillip’ n'a aucune réaction, pas plus qu'à sa rencontre avec Luka, sur la plage. Dans ce genre de circonstances, difficile de savoir quand et comment tomber nez à nez avec un être humain encore en vie.

- C'est quoi ton nom ? Menace Luka en s'approchant du fugitif.
- Je... Je…
Luka le déplace entre deux sièges et lui assène un revers si violent qu'un filet de sang s'envole dans les airs. Il le frappe à nouveau jusqu'à le faire vaciller et tomber à la renverse. Il se dresse au-dessus de lui, les poings serrés, le regard perdu dans le vide.
- JE T'AI DEMANDE TON NOM ! Grogne-t-il en l'empoignant de plus belle.
- Jo... John, je m'appelle John Dodgson !
- Qu'est-ce que tu fais là, John ? Hein ? Et c'était quoi, ces cris dans la forêt ?

Le prisonnier n'a même pas le temps de répondre. La question était surement rhétorique. Il essaie de se dérober, de ramper vers la sortie, mais Luka le bloque avec sa botte. Il lui décoche une droite dans la mâchoire qui lui fait sauter une dent et le fait presque perdre connaissance. Brooks s'interpose, agrippe Luka, qui le balance illico contre le panneau de commande en métal. D'abord consterné par son manque de savoir vivre et d'émotions, il découvre tant bien que mal les failles humaines de son partenaire. Imparfait, terrorisé, complètement anéanti par sa haine et son envie d'en finir. Désorienté. Il n'est pas meilleur, ni pire qu'un autre. Libre de ses actions, il n'est qu'un homme.

- Je suis pi.... pilote, murmure John avant de s'effondrer en larmes.
- Pilote ? Et tu veux me faire croire que tu as survécu ici, tout seul ? Réponds-moi ! Crache Luka en sortant son couteau.
- Tu vas beaucoup trop loin, arrête tes conneries !
- La ferme, Phil’ !
- Regarde-toi, bordel !

Sa vision se brouille, la tentation d'un meurtre l'envahit. Il ne lui fait pas confiance. Personne ne devait être là. Tous les passagers du vol sont morts, aucun n'a pu survivre.
Alors que fait-il ici ? Pourquoi maintenant ? Sans répondre à toutes ces questions, les mains de Luka se referment contre la gorge du prisonnier, s'agitent de bas en haut pour que son crâne heurte le sol à plusieurs reprises. Il n'arrive plus à contrôler le moindre de ses gestes. Les secondes défilent, la respiration du pilote est de plus en plus faible. "Un corps d'âge adulte peut perdre près de 21 grammes au moment de sa mort. Parfois plus." S'il y a bien quelque chose que Luka avait appris pendant l'armée, c'était ça. Le seul message qui lui fait reprendre ses esprits. Il s'arrête, recule, assis en tailleur. Ses yeux scrutent les taches de sang sur ses phalanges. Phil’ s'accroupit auprès de John et soulève délicatement son visage gonflé. Ce dernier essaie de parler, mais ses lèvres ensanglantées ne bougent pas. Phil’ laisse échapper un soupir désolé. Perdre à ce point la maitrise de soi même, jamais il n'y aurait pensé. Le choc des coups fendant la nuque de cet homme, lui déboitant l'épaule... Irréel. Et c'est à ce moment précis que le pilote passe sa main gauche dans la poche arrière de son jeans, y sortant un livre à la couverture manuscrite, motifs étranges et autres hiéroglyphes.

- Il... Il viendra vous le...
- Je n'ai pas... John ? John ?
- Phillip ? Murmure Luka en titubant.
- Quoi ? Tu crois que tu en as pas déjà assez fait ?
- Tu as entendu ?




Un coup violent vient alors s’abattre sur le cockpit. Le choc de l’impact fait chuter Phillip Brooks sur le sol, Luka gardant tant bien que mal son équilibre en s’agrippant à la paroi. Le pilote, incapable de bouger, marmonne des mots masqués par de nouveaux hurlements. Comme un cri d’animal, rauque et puissant. Il se redresse et prend appui sur un fauteuil, regardant à droite, à gauche, prisonnier de son impuissance. Les cris deviennent plus réguliers. Un autre. Puis un autre. Puis encore un autre. Mais aucun visuel. Juste cette pluie insolente qui claque encore et encore. Dans l’obscurité de l’avion, il s’abandonne à une rêverie provoquée par la peur. Des images flottent au-dessus de lui : Dodgson, la jeune femme, les araignées, sa compagne… Les secousses s’intensifient, Luka s’accroche à un arceau pour ne pas se faire éjecter de son abri. Toujours pas le moindre signe de leur agresseur. Leurs corps ne sont que douleurs, chaque pas leur arrachant une grimace. Leur sens de l’équilibre n’est pas bon, mais suffisant pour se maintenant debout.

- Phil’ ! beugle Luka en sa direction. Ça va ?
- Putain mais c’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce que….

Le silence vient interrompre les deux hommes. Un calme assourdissant s’installe, donne des frissons à Phillip. Il ne bouge pas. Il n’ose pas bouger. Ni prononcer le moindre mot. Luka garde le contrôle, lui aussi.

- C’était… C’était lui, murmure le pilote. C’était lui !
- Ferme-la ! Gronde Luka à demi-mot. Ferme ta putain de gueule !
- Je… Je vous emmerde… ricane son vis-à-vis. Je… Je n’ai…
- Bordel mais tais toi ! Je vais te tuer !
- ALORS MIEUX VAUT TOI QUE LUI, SALE…

Brooks est de dos quand l’impensable se produit. Il reste figé, fixant le miroir de la porte des toilettes reflétant le pilote. La créature lance un cri féroce. Luka parvient à conserver son immobilité. Pas John Dodgson. Du miroir, il devine des mâchoires monstrueuses envahir le trou du cockpit, s’ouvrir et se refermer sur les jambes de l’aviateur. Une longue expiration souffle dans son dos. Il reste paralysé. Le mouvement est rapide, vif, presque calculé. L’instant d’après, la tête de cette chose, dont le regard dévisage Phil’ à travers le miroir, se redresse, coupe en deux le pilote. Il n’a même pas eu le temps d’hurler. La créature fait quelques pas vers la gauche, pour se poster face à Phillip. Il n’y a que ses yeux qui ont l’audace de bouger. Son esprit aimerait partir, mais ses jambes l’en empêche. Il voit quelque chose de petit et de flasque qui pend à la gueule du prédateur. Il comprend que c’est le pied et la cheville de John Dodgson. Phillip distingue difficilement, à travers le hublot, une sorte d’animal tout droit sorti d’un film de Science-Fiction. Il n’a aucune idée du corps de la bête. Mais l’énorme tête de ce monstre lui reste gravée en mémoire. Il se rapproche. Les narines gonflées flairent l’appareil, la coque, et son museau donne un petit coup en direction de Phil’. Une intense expiration fait onduler ses vêtements. Les yeux de la créature se stoppent sur lui, alors que la bête avale les restes de Dodgson. Un rugissement féroce. Brooks ne bouge pas, tourne très légèrement la tête pour prendre des nouvelles de Luka, qui lui montre un trou béant dans la coque. Leur porte de sortie.

- ON FONCE ! Hurle Luka en se jetant dans le trou. Phil’ se dérobe, se jette sur le sol, l’animal grogne et donne un violent coup de tête dans le cockpit. Trop tard, les deux hommes ont posés pieds à terre, et courent en direction de la jungle.
- Et après ? Demande le Straightedge en esquivant plusieurs branches, et après ?
- Concentre-toi sur ma voix !

Le problème, c’est que les hurlements du prédateur sont puissants, forts, et occultent les paroles de son partenaire. Il devine une silhouette derrière eux, en se retournant. Quatre pattes, trois mètres au garrot, et quatre tentacules deux chaque côtés d’une immense crête parcourant sa colonne vertébrale. Il se rapproche. Le lézard continue sa course poursuite alors que les gouttes de pluie martèlent la peau de Phil’. Il entend la bête gronder dans son dos. Il accélère. Il ignore combien de mètres le sépare d’un abri, il ignore où Luka l’emmène. A bout de souffle, il jette toutes ses forces dans cette course quand ses jambes commencent à courir dans le vide. Il tire sur ses bras, allonge sa foulée, mais l’odeur nauséabonde qui s’engouffre dans ses vêtements lui fait comprendre qu’il est déjà trop tard. « LUKA ! » hurle-t-il, alors qu’il s’élève dans les airs. Les mâchoires de la créature se sont refermées sur son sac à dos. La peur est telle que sa tête commencer à lui tourner. Il sent le souffle chaud de l’animal dans sa nuque, sort un couteau et dans un réflexe salvateur, coupe les liens de son bagage. En tombant au sol, il voit la bête s’acharner avec force sur le sac, avant de tourner la gueule vers lui. Une terreur inimaginable s’empare de lui. Tout semble se ralentir. Au bout de lui-même, Brooks accélère, n’ayant aucune idée de la direction dans laquelle Luka est parti. Il court, tourne à droite, enjambe une série de bois et tombe dans le vide. Il plonge au milieu de feuillage, heurte violement des buissons, des morceaux d’arbres en dévalant la pente et, au terme d’une chute interminable, s’écrase contre des roches. Comme en rêve, il distingue chaque brin d’herbe autour de lui. Il a presque l’impression que cela arrive à quelqu’un d’autre. Le calme s’installe. La fin. Pas de signe de la bête. Juste une perte de connaissance. Le chaos.


Phil’ se réveille au beau milieu de nulle part. Tout est silencieux, la pluie s’est arrêtée. Il n’y a qu’une ombre, derrière lui dont il ne connait pas la source. Un tronc d’arbre bloque sa jambe gauche. Il secoue la tête, se perd dans un dédale d’images lui claquant au visage. La créature, le cockpit, John… C’est impossible. « Luka ! » songe-t-il en se redressant.

« SLASH » !

Quelque chose vient de lui tomber sur l’épaule. Il passe sa main sur celle-ci. C’est gluant. Le vent se lève. L’ombre se décale. Le sol tremble. Phil’ lève les yeux. Tous ses muscles se contractent. Il tient le bois par la main gauche, et la droite s’enlise dans la boue. L’ombre se décale encore. Une autre substance visqueuse s’éclate sur son pied droit. Il ne quitte pas la bête des yeux, et la regarde s’avancer vers lui. Elle semble rudement prudente, pour un animal de cette envergure. Le sang se glace dans les veines de Phil’. L’ombre n’en était pas une. Le vent n’était qu’un souffle. Il faut faire vite. Bouger le morceau de bois, c’est mourir. Rester immobile, c’est mourir. Phillip voit la patte avant de la bête se planter à 30 centimètres de lui. Ses écailles passent d’un vert pale à un vert plus foncé, plus opaque. Les tentacules sur son dos se rapprochent, l’entoure comme une simple proie. Le museau de ce monstre s’avance vers lui. Il transpire, une larme perle sur sa joue. Sur l’une des canines du prédateur, un morceau de chemise. « Luka… » Prononce-t-il avant de voir les mâchoires se refermer sur lui. Puis, le néant.

MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 : REALITE.

Un hôpital psychiatrique, Chicago, Illinois.

AVOCAT : Dites-moi, mademoiselle, qu’est-ce qui vous fascine à ce point chez ce patient ?
DOCTORESSE : Je ne suis pas sûre d’être fascinée, monsieur. Mais il y a quelque chose en lui qui le rend différent. Humain.
AVOCAT : Humain ? Vous vous foutez de moi ? Cet homme est dangereux. Je vous rappelle qu’il…
DOCTORESSE : On la connait, son histoire. Tentative de meurtre. Transféré dans trois centres psychiatriques différents.
AVOCAT : Pour moi, ce n’est qu’un chien fou. Qu’on le laisse dans sa cage. Et puis pourquoi avoir écrit une nouvelle sur un catcheur ? Quel est le lien entre cet enfoiré et Phillip Brooks ?
DOCTORESSE : Maitre, vous avez lu son ouvrage ?
AVOCAT : Son ouvrage ? Vous appelez ça un ouvrage ? Quatre pages griffonnées à la va-vite pour obtenir votre sympathie, rien de plus.
DOCTORESSE : Mais… L’île ? La créature ? Brooks ?
AVOCAT : Juste des bribes d’un esprit dérangé, schizophrène. Ecoutez, je sais que vous voulez bien faire. Mais en entrant dans cette pièce, ne vous laissez pas attendrir. Même si vous avez de l’affection pour lui. C’est un chien fou. Et il restera dans sa cage.
DOCTORESSE : Ouvrez-moi.
AVOCAT : Si vous voulez, mais à une condition. Mon client, Phillip Brooks, est très contrarié par ce texte. Il ne tient pas à ce que son nom soit associé à un torchon pareil. Je vous accorde trois minutes avec lui si vous me dites pourquoi ce papier s’est retrouvé dans la boite aux lettres personnelle de Phillip Jack Brooks. Pourquoi lui avoir envoyé une saloperie pareille ? C’est quoi, une menace imagée ? Merde !
DOCTORESSE : Pourquoi ? Hum... Peut-être parce que l’auteur de ce document s’appelle Dwayne Dibiase. Voilà pourquoi. Ouvrez-moi, maintenant.
AVOCAT : Nom de dieu…

DOCTORESSE : Dwayne ?
DWAYNE : […]
DOCTORESSE : C’est l’avocat de CM Punk qui m’envoie. CM Punk. Vous le connaissez, n’est-ce pas ?
DWAYNE : […]
DOCTORESSE : Dwayne, j’ai lu votre journal.
DWAYNE : Je sais, mademoiselle. Je sais. Vous connaissez sans doute mon égérie.
DOCTORESSE : Dwayne, pourquoi cette île ? Pourquoi mourir ? Pourquoi Phil Brooks ?
DWAYNE : Excusez-moi, mademoiselle, mais vous le savez déjà. Dans la famille, nous avons énormément de qualité. Enormément de moyens, aussi. C’est pas ça qui manque. Mais si l’argent ne peut rien contre Brooks, nous le détruirons de l’intérieur. Phrase par phrase. Voyons si le Straightedge résistera à mes lignes… et au poing de Ted Dibiase JR. C’est un homme d’ores et déjà mort, doctoresse. D’ores et déjà mort.




Le même hôpital, Chicago, Illinois.

??? : Tu m’as fait un peu trop sympa dans ton texte, Dwayne.
DWAYNE : Désolé, vieux. T’aurais voulu que je reste honnête ? Te connaissant, t’aurais bouffé Luka pour survivre.
??? : Haha. Ils ont cru en tes conneries ?
DWAYNE : Jusqu’au bout des ongles. Enfin, plutôt jusqu’au bout des pages. Ils sont persuadés que je m’appelle Dwayne Dibiase, cousin de l’autre fils de pute. Persuadés que j’ai envoyé cette lettre pour te démonter la cervelle. Persuadés que t’es innocent.
??? : Bien. Conclusion ?
DWAYNE : Conclusion ? Ton avocat va porter plainte pour agression moral, ce qui te fera gagner 500 milles dollars sur le compte du fils Dibiase en personne. Et si l’argent n’est toujours pas son problème, je te promets une sacre migraine pour le riche héritier dans quelques jours. Quand il va venir ici, franchir ces portes, et devoir affirmer que je ne suis pas son cousin, ça lui prendra des semaines pour réunir tous les VRAIS documents. Je sais pas qui t’as payé pour faire ce job, mais même moi, j’ai l’impression d’être le vrai Dwayne Dibiase. C’est le meilleur délit d’identité que je n’ai jamais vu.
??? : Bien. Quoi qu’il arrive, j’en ai plus grand-chose à foutre. Je veux la tête de Dibiase sur un plateau, et je l’aurais. Je vais pas…
DWAYNE (le coupe) : Et le Pure Championship ?
??? : Seconde zone. Ebay réglera ça pour moi. Au fait, ton virement sera bien effectué sur le compte de ta fille, en Géorgie.
DWAYNE : Merci, mon pote. Juste… Euh, une dernière chose !
??? : Oui ?
DWAYNE : Comment tu peux détester un homme à ce point, Punk ?
CM PUNK : Hum… Fun Lovin’ Criminal.

FIN.

Dieu que ça fait envie (et pinaise l'air de rien j'ai mes trois lutteurs dans les ME et j'suis pris les week end lors des deux semaines à venir bwaaaah )


Chouette résumé en tout cas, je rejoins Clowny sur l'affiche (même si on sent que c'est pour "parodier" le titre du ppv) mais par contre , putaing que les bandeaux sont beaux

Petites règles pour les votes smarts : 

1) donner 5 points pour votre lutteur/lutteuse préféré(e) ou votre TT (WCH ou JB ou APA ou PWL)
2) donner 4 points pour le second, 3 pour le troisième, 2 pour le quatrième, 1 point pour le cinquième et c'est tout !
3) Ne votez pas pour vos lutteur. Sauf toi Swanton, tu peux voter pour Orton, le Pope et AJ Lee.

Je trouve que Swanton le mérite.

PUSH POUR LE CLOWN !

C'est l'histoire d'un noble seigneur ! Un seigneur tellement noble que les gens ne pouvaient s'empêcher de sourire et de danser de joie à chaque fois qu'il arrivait dans les parages. Oui même les édentés souriaient, oui même les unijambistes dansaient.

C'est l'histoire d'un noble seigneur, tellement beau que dès qu'ils le voyaient, les oiseaux ne pouvaient s'empêcher de tomber du ciel, subjugué par son charme. Tellement beau que les paysans même les plus pauvres offraient jusqu’à leur dernier lopin de terre afin que ce noble et beau seigneur prenne en mariage leurs hideuses filles.

C'est l'histoire d'un noble seigneur tellement riche que les sabots de son cheval son fait de diamants, que son épée est faite d'or et que ses mouchoirs de papiers sont en argent. Son cheval s'appelait "Destin Joyeux par sang bleue", il était d'un blanc étincelant et bien plus noble de naissance que la plupart des petits seigneurs de ce royaume.

Ce noble, beau et riche seigneur se nommait... De Burchill ! Et il était courageux et intelligent en plus d'être fort et modeste.

S'en allant chasser le daim, il entendit dans les fourrés une complainte.

"Bouhouhou !"

"Qu'est ce donc cela ?" fit le brave et beau chevalier ? "Quelqu'un serait il malheureux ?"

"Bouhouhou ! Que je suis malheureux !" fit la voix pleine de tristesse.

"Que neni !" fit le brave chevalier de sa voix forte et douce tel un alcool de miel qui réchauffe l’âme et les cœurs d'une chaleur apaisante "Moi chevalier de Burchill viens à votre secours".

En deux majestueux trot, le magnifique cheval du seigneur de Burchill arriva à hauteur d'un petit homme, laid, sale, pauvre à l'air benêt. Il était affalé dans la boue et la fange où ce trainait quelques vilains petits porcs tout maigrelets et aussi laid que le petit homme.

"Que t'arrive il pauvre petit homme, laid, sale, pauvre ?"

"Et à l'air benêt." ajouta le petit homme.

"Et à l'air benêt oui." corrigea le noble et beau chevalier.

"Et bien voilà noble, beau et bon seigneur. Je souffre de ma condition de porcher. Je suis si malheureux de ne pas être, grand, beau, fort, intelligent, riche et modeste que vous."

"Et noble." ajouta le seigneur.

"Et noble." corrigea le petit homme "Je suis si triste d'être tel que je suis. Moi le pauvre Kendrick. Nous sommes porcher de père en fils et je ne puis me résoudre à telle condition. Je vous envie tellement. Oh oui je suis tellement envieux de vous et ça me rend bête et méchant en plus."

Le brave et noble de Burchill qui avait le cœur bon et noble ne put s'empêcher de verser une petite larme qui en tombant dans la mare aux cochon ne put l'empêcher de nettoyer l'eau aux alentours tant ses larmes étaient pures. Il mit sa main sur le cœur ( qu'il avait d'or ) et dit ces quelques mots au sale et vilain Kendrick le porcher.

"Allons mon pauvre et sale ami. Ne te met point dans cet état qui est déjà misérable. Ne voit tu pas au contraire que la nature est bien faite ?"

"Diable mon bon seigneur. Vous parlez trop bien pour qu'un idiot comme moi ne puisse comprendre les doux mots qui sortes de votre majestueuse bouches aux dents éclatantes."

"Ce que je veux dire, vilain petit être à la tête d'étron de porc, c'est que tu n'as pas à pleuré car tu es parfaitement à ta place."

"A ma place ?" lui répondit le sale et hideux petit porcher.

"Eh oui ! Pourquoi crois tu que nous nobles soyons beau, riches, courageux, bon et intelligent ?"

"Je ne sais pas" dit le vilain petit porcher "ce n'est pas dans mes habitudes de me pauser des questions intelligentes".

"Et bien cela viens de notre sang noble. C'est pourquoi nous sommes seigneurs. Or toi qui n'a qu'un sang glaireux comme tes ancêtre tu ne peux et ne pourras jamais devenir mon égal... mais tu peux me servir et devenir le meilleur des porcher de tout le royaume."

"Vrai de vrai ?" dit l'abominable petit tas de crachat et de boue qui se trouvait être Kendrick le porcher.

"Un noble seigneur ne ment jamais. Je t'en donne ma parole."

"Oui !" fit le petit être le nez plein de morve "Je vous rendrait fier, beau et noble seigneur de Burchill. Je deviendrai le meilleur porcher de tout les temps. J'ai été si idiot de vouloir vous égaler. Je suis bien à ma place, dans la boue à vous servir. Oh mille fois merci !"

Devant le devoir accomplis le seigneur de Burchill s'en retourna à son château. Lors qu’arriva l'hiver, le noble de Burchill put gouter au plus succulent boudin qu'il lui ai été donner de gouter et quelque part dans une bicoque miteuse, un petit porcher était en train de mourir de froid, de faim et de la maladie oui, mais de mourir le sourire au lèvre, fier d'avoir accompli son devoir...

"FIN !"

La bronca dans la salle fut tonitruante, et cela dura tout le long du récit de Paul de Burchill. Le sale bonhomme leur avait tenu la guibole un bon moment maintenant et les spectateurs de ce house show en avaient plus que marre.

Paul referma le livre de conte le jeta nonchalamment hors du ring pour reprendre son micro.

"Alors que faut il retenir de cette histoire bande de bouseux attardés ?"

"Bouuuuuh !!!"

"Ce n'est pas de meuglement dont j'ai besoin mais d'une réponse. Par pitié montrez moi que vous avez compris le fond du message !"

"YOU SUCK ! YOU SUCK !"

"Oooooh ! J' abandonne ! Vous êtes pire que des ingrats ! "Restez à votre place en bas de l'échelle sociale...""

"BOUUUUUUUUUH !"

""...Parce que vous êtes fait pour ça", c'est ça le beau message de cette histoire pleine de bon sens."

Burchill secouait la tête de dépit, la foule n'en démordait pas, et voilà qu'elle commençait à chanter à la gloire du Brian Kendrick.

"Vous voyez je comprend pourquoi vous l'aimez tant. Vous êtes exactement comme Brian Kendrick. Vous ne savez pas rester à votre place. Vous voulez vous faire plus gros que le boeuf alors que vous êtes de toutes petites et très, très, trèèèès vilaines grenouilles."

"Fuck you Burchill ! Fuck you Burchill !"

"Voilà, ce n'est pas une histoire de costume tout ça. Non ! C'est une histoire de classe. Je me doit de remettre Kendrick à sa place... c'est tout. Si Kendrick était humble il admettrait ce qu'il est, il admettrait sa défaite et il admettrait que je suis un bien meilleur champion que lui CAR, car je suis plus légitime par le sang que lui... c'est tout. On ne met pas de couronne à un paysan, on ne met pas de ceinture à un jobber. C'est aussi simple que ça voyons."

"ROBESS-PIERRE ! ROBESS-PIERRE !"

Devant l'hostilité de la foule Burchill fait la moue. Il tourne en rond en se tenant les mains sur les hanches.

"Je crois vraiment qu'il y a des choses beaucoup trop difficiles à comprendre pour vous. Je vais prendre un exemple : Vous voyez tout ces pauvres qui se retrouves sans logement parce qu'ils ont trop emprunter à la banque pour se payer une maison qu'ils ne mérites pas ? Oui ? Ben c'est exactement le message que je veux faire passer. Soyez modeste. Regardez les chinois, regardez comme ils sont heureux ! Ils vivent à huit dans un 8m² et ils sont tellement content !... Faites pareil nom de dieu ! Un effort et de la modestie. Kendrick... regarde moi. Je sais que tu regarde en ce moment parce que comme le porcher de l'histoire tu es envieux de mon succès. Regarde moi dans les yeux... maintenant regarde ma ceinture... et regarde moi à nouveaux dans les yeux... tu-n'est-pas-obligé-de-faire-ça."

"BOUUUUUUH !"

"Tu n'es pas obligé. Ne viens pas à Destination-X. Reste tranquillement chez toi, fais ce que tu sais faire de mieux... et puis mince, si tu veux vraiment lutter, il y a un Curtis Axel et un Zack Ryder qui seraient ravis de se battre contre toi. Oui au royaume des aveugles les borgnes sont roi et tu es un excellent borgne Kendrick. Tu peux devenir le meilleur jobber de cette fédération. Alors arrête par pitié de te monter la tête à vouloir récupérer ma ceinture... imagine... tu es comme un paysan qui aurai trouver l'épée d'un seigneur par terre, il joue un peu avec, il joute maladroitement et... et c'est tout. Lorsqu'un seigneur arrive le paysan lui donne l'épée... car le seigneur sait porter l'épée. Toi tu ne sait pas porter l'épée Kendrick... c'est tout. Il n'y a pas de honte à avoir c'est... c'est ainsi."

"WE WANT KENDRICK ! CLAP CLAP ! WE WANT KENDRICK ! CLAP CLAP !"

"Ne... ne les écoutes pas... ces gens là ne sont pas tes amis. Ils te pousses à accomplir de mauvaises choses. Regarde moi... Kendrick... regarde moi. Ne suis je pas l'exemple parfait qu'on n'échappe pas à son destin ?"

"YOU SOLD OUT ! YOU SOLD OUT !"

"Je me suis battu... pour les... "valeurs" que défendent ces gens et j'ai échoué... pourquoi ? Parce que ce n'est pas dans ma nature. Je suis né pour être un lion, je ne pouvais pas indéfiniment me voiler la face à me vautrer avec les cafards. Grâce au Gang, encore mille fois merci à eux et à mon ami Ted Dibiase, me revoilà à ma place. Ma noble place qui est la mienne. Je suis numéro deux de la Dibiase Corp., je suis membre du Gang la faction la plus puissante de ce business et je suis le WFA Television champion ! Et j'aurai dut renoncer à ça ? Pour eux ? Ces gens là ?"

"BOUUUUUUUUUUUUUUUUH !"

"Non... non Kendrick. Ne fait pas la même erreur que moi. Reste à ta place. Ne viens pas te frotter au lion, ne viens pas croiser le fer... reste avec tes cochons, reste avec les cafards... et surtout... reste en vie. Parce que, Kendrick,... je te massacrerai si tu ose venir m'affronter. Je te saignerai à blanc comme le rebelle que tu es. Je suis un membre du Gang maintenant et je détruirait quiconque se dressera sur notre chemin. HEAR THE BANG ! FEAR THE FANG ! HERE'S... THE GANG !"

C'est sous une salve de hués que Burchill finit son discours. Il remet sa ceinture sur l'épaule, ses lunettes de soleil sur le nez et va pour sortir du ring lorsque.


What da hell ? Mais c'est... l'ancien titantron de Paul de Burchill ? Qu'est ce que ça signifie ?

Burchill reste abasourdi !

"Mais... qu'est... qu'est ce que..."

Puis la surprise laisse place à la colère.

"Coupez cette musique ! JE NE VEUX PLUS L'ENTENDRE ! COUPEZ LA !"

Puis les hourras de la foule qui s’élève ! Oui ! Kendrick ! Kendrick est là ! Habillé... comme de Burchill à la bonne époque où il protégeait la veuve et l'orphelin. En collant vers et chapeau à plume rouge, tel Robin des Bois.

Burchill enrage et frappe les cordes !

"TU ME NARGUE KENDRICK ! TU NARGUE TON SEIGNEUR !"

"Holà ! Calme toi Paulo, calme toi. Je vais te dire... je comprend pas trop ce trip que tu as autour du moyen-âge je veux dire... enfin c'est vraiment moche comme fringues."

Kendrick se marre, il lance des "franchement qu'est ce que c'est que ces moules bites verts pommes ?" hors micro aux téléspectateurs.

"TU... TU N'AS PAS LE DROIT TU... TU N'ES RIEN ! JE TE LAISSE UNE DERNIÈRE CHANCE DE..."

"Votre seigneurie je vous pris de SHUT THE FUCK UP !"

"YEAAAAAAAAAAH !"

"Co... comment ose tu ?"

"Tu as raison tu sais... je doit savoir rester à ma place... et bien j'ai choisi ma place. Je vais prendre TA place. Oh non pas que j'ai décidé d'intégrer le Gang. J'ai trop d'estime de moi pour ça... mais je vais prendre ta place en tant que WFA Télévision champion... ET en tant que héros du peuple."

"YEAAAAAAAAAAAAAH ! KENDRICK ! KENDRICK ! KENDRICK ! KENDRICK ! KENDRICK !"

"Parce que voilà une place que TOI tu ne mérite pas. Alors maintenant monsieur le lion de mes bourses je vais me faire un plaisir de me servir de ta fourrure pour me faire un nouveau costard. CHAUD DEVANT !"

Et voilà que Kendrick s'élance dans le ring. Et il saute sur de Burchill ! Il le roue de coup sous les hourras de la foule qui l'encourage à continuer. Burchill ne voit plus la lumière. Kendrick le relève et lui prend la tête en se dirigeant vers le turnbuckle ! Il va lui porter sa prise de finition ! THE KENDRICK ! NON ! Burchill viens de balancer Kendrick dans les cordes ! Kendrick viens de se prendre la troisième corde dans les parties.BACKFLIP KICK ! BACKFLIP KICK DE BURCHILL SUR KENDRICK !

Paul attrape Kendrick, il lui tiens la tête à deux mains et lui hurle dessus "RESTE A TA PLACE ! TU N'ES RIEN ! RESTE A TA PLACE !".
Mais Oooooh ! Kendrick lui crache au visage ! Ultime et dernière insulte de Kendrick, puisque Burchill lui porte son POOR-BREAKER ! Bon dieu Kendrick viens de se faire briser tout les os de son dos.

Burchill se relève, prend sa ceinture et lance un crachat au visage du corps inanimé de Kendrick.

"Heuf... tu... heuf... tu va regretter ton geste. Tu va regretter de ne pas être resté à ta place. Je te promet qu'a D-X... je vais te briser. Je vais te briser en deux. Je ne te porterai pas une, pas deux, mais trois fois, trois fois mon Poor-Breaker, afin que ça te rentre dans ta petite caboche. Un noble seigneur ne ment jamais. Je t'en donne ma parole."

Burchill jette son micro à la face de Kendrick et quitte l'aréna en insultant une foule hostile. A destination X plus rien ne sera comme avant ? Vraiment ? Non, à destination X tout rentrera dans l'ordre.

Superbe affiche et ces bans sont fabuleuses !!! Bravo et merci, TS !

Les vignettes sont superbes !

Lors du dernier PPV de la WFA, Alicia Fox, Mickie James et Britani s'affrontaient. C'est cette dernière qui a remporté le combat et le titre par la même occasion. La Déesse Alicia Fox était frustrée, et on la retrouve justement en backstage avec son agent.

Fox : Je te jure, je vais lui faire payer ! Elle va regretter d'avoir gagné MON titre !

Godot : Calme-toi Alicia ! Tu sais bien qu'elle a gagné par chance et tu auras ton match revanche.

Fox : Bien sûr que je l'aurai mon match retour ! J'ai tellement de haine !

Godot : Je sais et je te comprends mais n'y pense plus et va de l'avant ! Tu sais que tu es la meilleure.

Fox : Oui, je le suis, et je vais lui montrer ça très bientôt. Tu peux me croire, certaines têtes vont tomber, et par certaines têtes je parle de celle de Britani !

Godot : Il faut vraiment que tu te calmes sinon Britani va en profiter, tu n'as pas les idées claires depuis que tu as perdu le titre.

Fox : Perdu ?! Elle me la honteusement volé !!!

Godot : Oui, tu as raison sur ce point mais vraiment, il faut que tu te calmes ! En plus je ne suis pas le seul à m'inquiéter de ta santé mentale.

Fox : Je vais très bien et j'irai encore mieux lorsque j'aurais écraser sa petite tête snobinarde et que la ceinture sera sur mes hanches !

Son agent du écourter la discussion pour aller renégocier les contrats de ses protégés à la hausse tandis qu'Alicia Fox se dirigea vers le ring pour ouvrir le show.


Des huées et des encouragements accompagnent la Déesse qui marche en direction du ring. Elle s'empare d'un micro puis se place au centre du ring.

Fox : Comme vous le savez, j'ai perdu ma ceinture et je dois avouer que je suis très, très, déçue, mais surtout en colère ! Oui je suis en colère ! Britani, je vais être directe avec toi, si tu as gagné c'est uniquement par chance, et tout le monde le sait. Ton niveau est proche du néant par rapport au mien et tu es loin d'être la meilleure de cette division. Tu sais pourquoi ? Parce que je le suis ! Oui, je suis la meilleure et je ne cesserais de le répéter ! J'ai tellement plus de vécu que toi, une meilleure carrière que toi, j'ai un style unique ! Alors que toi... Toi tu n'es absolument rien ! Tu as peut-être gagné ce titre, mais tu ne le mérite pas. La seule qui le mérite c'est moi et moi uniquement ! tu n'as aucun style tu es similaire aux autres, tu n'as aucune personnalité et...Aaaaargh ! Ecoute Britani, je compte bien prendre ma revanche, et même si je dois attendre indéfiniment j'attendrai !

Alicia marqua une pause et fait quelques pas sur le ring, la foule la huait, mais la Déesse de l'extrême décide de reprendre la parole.

Fox : So... puisque le main event n'est pas encore programmé, j'ai décidé de lancer un open challenge ! Je ne vais pas me laisser abattre ainsi, oh non, une Désse ne se laisse jamais aller après une défaite ! Je vais remonter les échelons et je défis une personne d'accepter ce défi ! Qui que ce soit, je t'attends ! Et je tiens à dire que je veux une personne à ma hauteur, pas d'une nunuche qui ne sait pas catcher ! Et je ne veux surtout pas d'une tricheuse comme Britani ! Parce que tôt ou tard, cela paiera, chaque erreur se paye. Oh et j'oubliai...  juste un dernier message pour cette personne. Je n'aurais absolument aucune pitié envers toi, je vais transmettre la haine que je ressens en ce moment sur toi, et sache que ça va faire mal. Je suis tellement en colère après Britani et ma défaite que je serai capable de te blesser ! Et j'espère que tu n'as pas peur des blessures car tu risques d'en subir, et crois-moi lorsque je dis que je suis énervée, je le suis grandement ! En tout cas, j'espère que la personne qui acceptera mon défi sera prête pour le match, car moi je le serai.


En attendant son match, nous retrouvons la divine Alicia Fox dans sa loge. Cette dernière est train de jouer aux échecs, en tout cas c'est l'impression qu'elle donne, afin de se préparer pour son futur match pour le compte de titre féminin de la WFA ! La plus part des pièces adversaires qui sont sur cet échiquier représente ces possibles adversaires à l'avenir. Sauf qu'Alicia Fox n’a qu’un seul pion qui la représente. Elle saisit son pion et réfléchi avant de le déplacer et de réfléchir à haute voix.

Fox : Il y a quelques semaines, j’étais en plein rêve en étant enfin championne féminine de la WFA avant d’aller en enfer en perdant MON titre. Je n’ai pu aller jusqu’à mes limites pour conserver ma ceinture de championne !

Alicia saisit un pion représentant Gail Kim.

Fox : Cette garce a tout fait pour que mon plan rime avec échec. En attaquant Mickie James de la sorte, elle m'a déconcentré et je me suis fait avoir trop facilement par l'autre Britannique. Ces deux pestes se sont même peut être associées afin de me neutraliser car elles ont peut être réalisés que j’étais la pièce maîtresse de la division féminine ! Malgré cette défaite, mon plan m’a montré qu’il faut toujours être fidèle à sa propre personnalité. C’est exact, ma personnalité de Déesse me montre qu’il ne faut pas abandonner dans aucune circonstance. Ces circonstances ne sont que des obstacles de la vie, tout le monde est soumis à ces problèmes dans sa propre existence. Mais la vie est une longue chanson à chanter donc je peux encore rebondir afin de fredonner ou de chanter les prochains airs qui me conduiront vers le chemin de la victoire ! Cette mélodie commence à se composer dans mon cortex, cette mélodie si agréable, si douce qu’elle causera des torts et d'atroces souffrances à mes futures opposantes dans un futur proche. Car cette musique montre que l’obsession et la détermination sont le meilleur remède afin de vaincre ces propres soucis. Cette obsession et cette détermination ne quitteront pas la place qu’elles ont dans mes plans, ni dans mon estime. Je crois en ces deux idéologies qui seront capables de faire n’importe quoi pour que la Déesse Alicia Fox sois LA star de la WFA.

Après avoir jeté par terre le pion Gail Kim, Alicia saisit maintenant celui représentant l'actuelle championne.

Fox : Tu te crois maline après m'avoir menotté ? Cette mesquinerie n’a pas fini de te poursuivre ma belle, chacun de mes coups à ton encontre vont me permettre de venger l'affront que tu m'as fait en m'humiliant de la sorte. Les tonnerres de ma vengeance ne font que commencer ! Et pourtant je suis très proche du dénouement fatidique de cette histoire ! De mes actions, de mes paroles, l’histoire se met en place petit à petit afin de devenir le best-seller des rivalités de la WFA. Mais dans cette écriture, il me manque une chose c’est la maison d’édition qui permettra que cette histoire soit publié. Et ce lieu est le ring de Destination-X ! J’espère que le public est prêt à voir s’achever ce thriller aussi palpitant que stressant car le dénouement de cette histoire montrera Alicia Fox soulever la ceinture de championne ! Certains fans croient que lors de ce match, je ne peux pas réaliser ma destiné en redevenant la championne de la WFA car je ne suis pas la diva parfaite. Je vais remettre les pendules à l’heure. Je ne suis pas une diva ! Je ne suis pas une femme qui n’a aucun amour propre et qui va s’habiller comme une allumeuse pour pouvoir séduire et ainsi battre la championne ! Je suis une Déesse qui va se battre dans le ring pour ces propres convictions ! Si je dois laisser toutes mes forces dans cette guerre pour pouvoir remporter ce match, je le ferais afin que mes efforts et prouesses soient sagement récompensé.

Elle commence à hurler sur la figurine

Fox : Car au contraire de cette anglaise, je sais qu'il faut savoir souffrir et prendre des coups lorsque l'on souhaite remporter le titre, je ne fuis pas moi ! Donc j’espère que cette catcheuse sera prête à valser dans le ring car ce match pour le titre sera dangereux même sans stipulation !

Après avoir détruit le pion représentant la championne, elle reprit son calme.

Fox : On peut apprendre à tous âges de ces erreurs afin de s’améliorer, c'est chose faite me concernant, je ne me ferais plus jamais avoir par l'un de tes plans Britani.

Il ne reste que quatre pions sur cet échiquier, Alicia sourit avant de confronter son unique pion qui la représente face à ses trois adversaires miniatures.

Fox : Mickie, ma chère poupée plastique, tu as fait beaucoup parler de toi avec l'autre inspecteur débile mais je dois avouer que j'aimerai beaucoup t'affronter lorsque j'aurais remporté le titre. L’animal qui sommeille en moi avant de sortir de sa cage afin de rugir de plaisir de te donner une bonne leçon de lutte. Car Mickie malgré toute ton expérience, je vois que tu as toujours des lacunes à plusieurs niveaux et m'affronter te rendrait meilleure. Je vais t’apprendre le jeu de l’esquive, c’est-à-dire que je ne retiendrais pas mes coups afin de les enchaîner et détruire ce visage et ce corps siliconé pour que la véritable James soit à nue devant le WFA-Universe. Mais ne t’en fais pas Barbie, je vais d'abord m’assurer que tu apprennes ce qu'est la colère d'une Déesse avant que tu prennes ta retraite ! En tout cas, j’espère que tu apprendras dans le ring de mes conseils afin que la qualité du spectacle sois optimale, net, précis et sans bavure.

Il ne reste plus que deux pions, un représentant Mimi et l'autre AJ Lee.

Fox : Mimi Dashwood serais-tu la Jane Eyre des temps modernes ? Car tu te comportes comme cette gamine des années 1800. Même celle qui a créé ce personnage assez touchant doit se retourner dans sa tombe devant ta prestation assez pathétique et fade. Tu me demandes comment je te connais aussi bien ? Alors laisse-moi le temps de mettre mon chapeau de sorcière et de te sortir ma boule de Cristal. Même si tu es nouvelle j’ai pu découvrir sur internet des matchs, des interviews et des promotions de ta part à NxT et cela fut très instructif car j’ai toutes les cartes en main pour te terrasser si jamais tu devenais ma challengeuse. Je sais que tu n’es qu’une novice mais ton style de lutte doit être perfectionné et je connais un tas d’entraîneur qui pourrait t’aider à devenir meilleure que cette petite fille que tu es actuellement. Mais les coachs ne font que de la théorie donc tu apprendras mieux avec de la pratique. De ce fait, j’ai hâte que tu sois dans le ring pour te faire valser dans les cordes et te détruire avec des prises que tu découvriras car tu n’es pas au bout de tes surprises ! Alors, j’espère que tu es prête à t’améliorer car j’ai envie de ressortir de ce match victorieux avec une victoire assez disputé et non une victoire facile contre une petite fille.

Soudain, Alicia marqua une petite pause tout en regardant le dernier pion.

Fox : AJ Lee, toi, tu n’es qu’une peste qui se prétend être une femme solide et forte. Or, selon mes critères AJ, tu n’es qu’un leurre, tu es un blasphème de la lutte mais ne t’en fait pas je vais t’apprendre toutes les ficelles de ce métier. AJ Lee ne sait que gambader, hurler et faire des farces stupides et on appelle ça une menace potentielle ? J’appelle ça plutôt un pétard mouillé. Mais bref AJ tu n’es pas dans une garderie ici, tu es à la WFA, tu es dans le sésame de la lutte professionnelle ! AJ, tu es comme la championne en titre tu as plein de défaut à rectifier à plusieurs niveaux. Tu n’es pas fair-play car je sais que tu tenteras de faire la fille folle et tu essayeras de détruire les règles les plus sacrés de la lutte professionnelle. Au lieu de t’envoyer à l’asile avec une camisole pour te soigner, je me ferais un plaisir de te donner plusieurs coups afin de te mettre les idées en places pour que tu apprennes que les règles ne sont pas faites pour être transgressé ! J'ose espérer que tu le comprendras lors de notre hypothétique affrontement...

Alicia laissa tomber les derniers pions qui lui restés en travers de son chemin avant de dire échec et mat. Elle sourit avant de se lever et quitter la pièce.
Il est maintenant temps d'assister au main event de ce show. Alicia Fox est déjà sur le ring et attend avec impatience de voir si quelqu'un a eu le courage de relever son défi lorsque soudain...


La belle québécoise est de retour pour un soir sous les huées de la foule. Celle-ci avance vers le ring avec un large sourire.

La cloche sonne pour ce main event de diva, alors que les deux femmes se font face. Maryse affiche son sourire moqueur, et se moque d'ailleurs de son adversaire qui lui hurle de venir se battre, mais cette dernière reste en retrait. Alicia en a marre et s'avance vers son adversaire prête à la frapper mais Maryse recule rapidement se réfugier dans les cordes obligeant l'arbitre à s'interposer. Ce dernier empêchant Alicia de s'en prendre à la canadienne en lui demandant de reculer. Alicia n'aime pas ça et provoque l'homme à se battre mais ce dernier lui rappel qu'il est l'arbitre et qu'il peut la disqualifier, mais la Déesse n'a pas le temps de réagir que Maryse se lance vers elle pour un big boot dans sa face qui l'envoie à terre sous les hués de la foule. La québécoise se marre, regardant son adversaire à terre en lui donnant de petit coup de pied sur sa face, avant de se lancer pour le tombé... 1... Et dégagement d'Alicia. Maryse s'énerve alors et hurle à Alicia qu'elle ne mérite pas de faire partie de cette fédération, alors que cette dernière commence à se relever, et elle la gifle ! Oh, Alicia se tient la joue et ne semble pas aimer ça, alors que Maryse se marre et tente de la gifler une seconde fois mais cette fois-ci Alicia lui bloque son bras, avant de la tirer vers elle pour une clothesline ! Maryse est groggy suite à ce coup, mais l'ancienne championne n'a toujours pas lâcher son bras et la relève par les cheveux avec sa seconde main avant de lui porter une seconde clothesline, suivit d'une troisième ! La canadienne est bien sonné suite à ces coups et cherche alors à quitter le ring en rampant, mais c'est sans compter sur Alicia qui lui hurle de venir se battre et l'attrape par la jambe pour la tirer vers le centre du ring afin d'enchaîner les coups de pieds contre son crâne ou sur son abdomen. L'arbitre est obligé d'intervenir, car cela ressemble plus à un massacre qu'à un combat, et commence à réprimander l'ancienne championne qui s'énerve, tandis que Maryse reprend alors ses esprits, semblant bien amoché.

Alors que l'arbitre et Alicia se retiennent d'en venir au main et continue de se gueuler dessus, Maryse s'aide des cordes pour se relever, avec pas mal de difficulté. La Déesse des rings s'en aperçoit et fonce vers elle pour se faire surprendre par une savate kick de Maryse contre son abdomen ! Alicia titube alors que Maryse reprend son souffle, mais elle se fait surprendre par Alicia qui préfère ignorer la douleur pour foncer vers elle et lui porter un coup de genoux directement contre le ventre. Maryse se tord de douleur, se tenant le ventre, et elle reçoit un violent coup de pied contre le torse qui l'envoie frapper le coin du ring violemment, tombant assise contre ce même coin. Cette dernière semble n'être même plus consciente alors qu'Alicia se rapproche d'elle pour lui envoyer plusieurs coups de pieds dans la face, alors qu'elle se retrouve sans défense contre le coin du ring, obligeant l'arbitre à intervenir une nouvelle fois, tirant l'ancienne championne loin de son adversaire, mais Alicia le repousse et fonce contre Maryse pour lui porter un violent dropkick contre ce coin, avant de relever son adversaire par les cheveux, la tirant vers le centre du ring pour la soulever sur ses épaules et enchaîner avec un Samoan Drop ! Ce match tourne complètement à la démonstration alors que l'arbitre semble prendre pitié pour Maryse et essaye de résonner Alicia en lui disant que ça ne sert à rien de continuer, mais cette dernière part se placer dans le coin, semblant vouloir finir ce match de la meilleure des manières. Maryse se relève, dans un piteux état, se tenant l'abdomen, complètement groggy, et elle se tourne alors vers son adversaire qui fonce à toute allure vers elle pour lui porter un terrible spear qui la cloue au sol, pour le tombé 1, 2 et 3 !

Le public ovationne Alicia Fox qui vient tout simplement de corriger Maryse. Cette dernière ne bouge d'ailleurs plus et se fait sortir du ring par les médecins, alors que l'arbitre veut lever le bras de la gagnante mais il se fait repousser par cette dernière qui veut se battre contre lui. L'arbitre préfère alors quitter le ring et Alicia commence à hurler sur les cameramans et invite une autre Divas à venir l'affronter. Au bout de quelques instants, Alicia semble regarder, furieuse, en direction de l'entrée et on y voit alors l'actuelle championne, verre de vin à la main, regarder Alicia avec un large sourire. Cela frustre la Déesse des rings qui lui hurle de venir se battre mais Britani lâche un soupire et quitte alors la salle, laissant une Alicia Fox folle de rage. C'est sur ces images que le house show se conclu.

" Rappelez-moi pourquoi je suis là déjà Georges ? Demande Britani qui, d'après le ton de sa voix semble particulièrement contrariée.
- Vous êtes là parce que vous êtes championne de la division féminine de la WFA et...
- Quel rapport entre ça et mon titre ?
- Les gens vous aiment et ont envie de vous voir, explique-t-il.
- Mais ils ont vraiment envie de me voir jouer à un stupide jeu vidéo ? S'interroge la championne.
- Oui, mademoiselle, enfin d'après le comité directeur de la WFA. Et vous savez comment ils sont, si vous les contrarier ils...
- Nan mais je vais le faire Georges, j'ai bien compris que je n'avais pas le choix... mais, rappelez-moi pourquoi je dois jouer à ce stupide jeu vidéo dans une stupide tenue de Xena la guerrière du pauvre ?
- Hum parce que... euh quand Stacy a renégocié votre contrat il était... stipulé que...
- Venez-en au fait Georges ! S'agace la championne.
- Vous ne deviez pas apparaître avec plus de 50% de la surface de votre corps non apparente, explique-t-il, désolé.
- Même en hiver ?
- Même en hiver.
- ... je vois. Rappelez-moi Georges, ça commence quand ce stupide évènement ?
- Dans une heure et demi madame. Les concepteurs vous ont conseillé de vous entraîner, prévient le majordome qui sent déjà venir la prochaine demande de sa protégée.
- Parfait, dans ce cas je vais... "

"Ouaaaah Britaniiiiiiii " ! Hurle les fans agglutinés derrière la porte que la championne vient d'ouvrir et de refermer aussitôt.

" Mais comment ils savent que je suis là ? Demande la jeune femme à son majordome.
- Hum... comment dire, il se pourrait que ça soit, partiellement ma faute.
- Comment ça partiellement votre faute Georges ? S'enquiert la championne.
- Vous savez quand j'ai commencé à fréquenter ce monsieur Kendrick...
- Oui... soupire-t-elle.
- Et bien, le Brocode, contraignant, toussa, je l'ai prévenu que vous étiez là...
- Et ?
- Et il a prévenu le reste du groupe dont John Morrison... qui a aussitôt tweeté que vous seriez là en princesse guerrière pour tester le tout dernier jeu vidéo de la WFA en live au WFA Shop. Il a ensuite précisé qu'il viendra vous voir dans cette pièce avant le début du "spectacle". Je lui ai conseillé de ne pas le faire afin de ne pas...
- De ne pas me contrarier Georges ? Demande Britani. Cette journée est foutue de toute façon. Faîtes savoir aux fans que je vais signer des autographes en attendant le début de ce foutu test. Je n'ai jamais joué à un jeu vidéo Georges. C'est dégradant. Encore plus dans cette tenue. Rappelez-moi pourquoi j'accepte ce genre de conneries Georges ?
- Pour faire plaisir à vos fans mademoiselle. Vous leur devez bien ça après ce que vous avez fait ces derniers mois non ?
- Vous voulez dire... après que Mademoiselle Fox ait enlevé Lay' ou avant ?
- Et bien...
- J'vous ai eu Georges ! Vous verriez la tête que vous faîtes ! C'est hilarant ! Vous avez encore cru que j'allais vous passer un savon pas vrai ?
- Je dois avouer mademoiselle que pendant un instant ça m'a traversé l'esprit, avoue-t-il.
- Et bien vous aviez raison Georges. Je suis extrêmement furieuse. Je déteste ce genre de choses. Pas étonnant que mes adversaires ne me prenne pas au sérieux après ça. Je suis triple championne des Knockout Georges... triple championne et ma seule récompense c'est d'être envoyé par le directoire pour faire de la pub pour le dernier jeu vidéo de la WFA. C'est quoi le nom déjà Georges ?
- WFA RPG, mademoiselle.
- RPG ?
- Je ne sais pas non plus ce que signifie ce sigle barbare mademoiselle, mais j'imagine qu'il n'augure rien de bon.
- R...P...G... peut-être... non je vois pas, enfin... déjà que je suis à moitié à poil. Logiquement ça va être le genre de jeu où des pétasses siliconées joue au beach volley. L'avantage c'est qu'il y a plein à la WFA.
- Mademoiselle ! Allons !
- C'est bon Georges, personne ne nous entend là.
- L'installation pour la signature d'autographe est prête mademoiselle, annonce un membre du staff du WFA Shop.
- J'arrive...

Après un peu plus d'une heure de signatures et d'échanges avec les fans, l'écran géant est installé, de même que plusieurs canapés dont un pour la future joueuse, Britani Knight. Plusieurs autres canapés ont été installé afin de permettre à des invités prestigieux de la communauté vidéoludique de commenter les premiers pas de la lutteuse. Mais comme la WFA n'avait pu avoir que Norman et Cyprien et qu'ils ont croisé la route de la Wyatt Family et sont portés disparus depuis ce jour (oh quelle tristesse dîtes-donc) les invités vidéoludiques ont été remplacés par les lutteurs qui sont venus grâce au Brocode.

https://youtu.be/KZtsY7eXmIU?t=2s

Le jeu est mis en route par un développeur. La cinématique qui met en scène de nombreuses superstars de la WFA est très bien accueillie par les fans assemblés. Le développeur appuie sur "start", se dirige dans le mode "histoire" et sélectionne le personnage de "Britani Knight" (qui porte les même vêtements que la Britani qui va jouer) et le mode histoire démarre.

" Issue d'une famille de haute noblesse, Britani Knight porte encore aujourd'hui la couronne du royaume de la WFA. Oui mais voilà, elle n'est plus très loin de la perdre. En effet, son terrible adversaire, la terrible magicienne Alicia Fox a enlevé la princesse Layla et l'a enfermée dans la plus haute tour de son château lui même situé au sommet de la plus haute montagne du royaume. Mais la puissance d'Alicia est telle qu'elle s'est autoproclamée la déesse de la WFA. La route va être longue pour Britani mais son fidèle serviteur Georges, sera là pour la guider ".

"Sans rire, ne peut s'empêcher de dire Britani, depuis quand les princesses de la haute noblesse s'habille comme Xena hein ?
- Je... euh... et bien... c'est le directoire qui...
- Le directoire hein ? Et vous public vous ne pensez pas que cette tenue est inappropriée ! Qu'une héroïne n'est pas obligée de s'habiller avec des robes trop courtes et des bustiers trop imposants ? Que cela renvoie une mauvaise image de la femme ?!
- Nooooooon ! Réplique le public.
- Que quoi ?!
- Vous savez, glisse Georges dans l'oreille de la championne, depuis que la foule a choisi le pillow fight, le directoire a compris que la majorité de son public était composée de 15/30 ans obsédés par le sexe. Du coup ils ont décidé d'adapter le jeu vidéo à ce public.
- Mais... c'est une blague Georges ?
- Je crains que non mademoiselle. Vous savez, il fut un temps où le comité directoire était composé d'un clown né d'une union illégitime et d'un ours en peluche géant de l'espace !
- Quoi ????
- Oui mademoiselle, c'est l'inspecteur Roode qui nous a dit ça lors de notre dernier Broréunion.
- Broréunion Georges ?
- Oui, en fait c'est une idée de Messieurs Hurricane et Super. Ils disent qu'il n'y a pas de raison que Batman soit le seul à se la péter à mettre des Bat devant tous les trucs qu'il fait, du coup pour leur faire plaisir on ajoute Bro devant...
- Vous fréquentez trop ces gens Georges.


Britani se fait expliquer les touches du jeu et commence le mode histoire. Rapidement, son personnage croise The Bryan Kendrick.
" Laisse-le t'aider Brit' ", lance TBK sur le canapé.
Britani fait naviguer son curseur entre les différentes options qui sont proposées à son personnage. A savoir " Accepter TBK dans le groupe, refuser poliment qu'il se joigne à votre groupe, l'envoyer chier, l'attaquer sournoisement au niveau des testicules ".

" TBK est un personnage avec beaucoup de charisme, déclare alors le concepteur. Il pourra notamment vous aider auprès des marchands des villes qui seront sur votre route et la population sera plus bienveillante envers votre groupe ce qui vous permettra d'accéder à certains bonus ou de...
- John Morrison s'insurge, déclare ce dernier, assis sur le canapé des invités, au micro. John Morrison estime que les effets de ce TBK devraient être réservés au gourou de la cité de lumière, c'est-à-dire à John Morrison !
- Ecoute John, répond TBK au micro lui aussi, la différence entre toi et moi c'est...
- 20 centimètres, hurle un membre du public dont le nom de famille se termine par 17.
- Allons un Bro ne parle pas de la taille de sa virilité devant une demoiselle, rétorque TBK.
- John Morrison ne parle jamais de la taille de sa virilité car il faudrait inventer une nouvelle unité de mesure.
- John Morrison dispose lui aussi de compétences spéciales, coupe le concepteur qui tente d'éviter que le jeu se fasse voler la vedette par les lutteurs.
- Il est phosphorescent ? Se moque TBK.
- Et bien... en fait... oui, explique le concepteur. Avoir Morrison dans son groupe permet de bénéficier de réduction auprès des marchands de sexe féminins, et aussi de voir plus loin dans les zones d'ombres.
- Ah ah ah en fait ton personnage est un foutu phare qui ooooooh " !

TBK s'interrompt car Britani, lassée par la dispute des deux lutteurs avait finalement appuyé sur "l'attaquer sournoisement au niveau des testicules" qui est, explique le concepteur, une option réservée au personnage de Britani Knight. S'ensuit un combat contre TBK, dans le jeu, remporté par Britani, TBK ayant, comme John Morrison, un malus dans les combats contre la gent féminine. " Une Knight ne marchande pas, explique Britani, quand un fan lui demande pourquoi elle a choisi d'agir ainsi. Une Knight ne s'associe pas avec le premier paltoquet venu non plus.
- Ca veut dire quoi "paltoquet" demande un fan dans la salle ?
- Georges, veuillez lui expliquer s'il vous plaît...

https://www.youtube.com/watch?v=tglv1yH8s68

"Paltoquet, P-a-l-t-o-q-u-e-t est un mot familier et ancien qui désignait un individu grossier dans ses manières ".

https://www.youtube.com/watch?v=tglv1yH8s68

" Merci Georges "

Quelques dizaines de minutes de jeu se déroulent, Britani effectue quelques combat contre des monstres sans importance. Son personnage gagne des niveaux, bref elle progresse, même si elle ne comprend toujours pas bien l'engouement peut avoir ce médium. Elle rencontre finalement Brodie Lee. " Il apporte quoi comme bonus, lui ? Demande la jeune femme.
- Il permet de transporter instantanément d'une ville à l'autre, sans passer par les caravanes ce qui permet d'éco... répond le développeur avant de se faire interrompre.
- Parfait je le prends dans mon équipe !
- Keuuuuwaaaah ! S'exclament TBK et John Morrison. Mais ce n'est pas possible ! Pas... pas lui ! Il n'est même pas membre de la Brofrérie !
- Vous vous rendez compte que le début de Brofrérie c'est une répétition inutile ? Demande Britani.
- Mais on s'en fout de ça, rétorquent les deux mâles alpha blessés dans leur orgueil. Brodie Lee !
- Il pue, dit Morrison.
- Il est habillé comme un sac, ajoute TBK.
- Ses cheveux sont encore plus sales que ceux de Rollins.
- Il parle comme un charretier !
- Il vit dans un camion !
- Il respecte moins les femmes que son camion !
- Il a une hygiène corporelle douteuse et a même refusé d'essayer ma gamme de savons !
- Il est bête comme ses pieds !
- Il est stupide et borné !
- C'est un camionneur ! C'est pas glamour !
- Oui mais son bonus dans le jeu est nettement plus intéressant que les vôtres, réplique l'anglaise brisant ainsi quelque chose jusqu'au plus profond de l'âme de TBK et Morrison qui ne peuvent pas concevoir que Britani Knight leur ait préféré, même dans un jeu vidéo, Brodie Lee. Et puis en plus il a un bonus de force lui ", ajoute-t-elle, achevant ainsi les Bro'thers.

" Disgrâce infâme, se plaint Morrison
Qui inonde mon âme, reprend TBK
Je déclenche une tempête... continue Morrison
A chaque fois qu'un individu de la trempe de Brodie Lee est choisie par une fille comme mademoiselle Knight, y compris dans un jeu vidéo, ajoute TBK, mais d'habitude on ne le met pas dans la chanson car c'est un petit peu trop long ".

Quand tout à coup...

https://www.youtube.com/watch?v=BHGvaSEmeck

" Faîtes place au prince Pauloooo !
Quelle grâce le prince Pauloooo !
Bande de smicards,
Dégagez les moutards,
Et vous allez voir
C'que vous allez voir,
Venez applaudir, acclamer la superstar,
Fêtez ce grand jour,
Clochettes et tambours,
Venez adorer l'idole !

Prince Paulo, sa seigneurie,
Paulo De Burchill !
A genoux, prosternez-vous !
Pas de panique, on se calme !
Criez vive Paulo qui s'pame !
Venez voir le plus beau spectacle
D'Angleterre !

Prince Paulo, plus fort que lui,
Je n'en connais pas.
Qui vous porte de Londres,
A bout de bras.
Il a vaincu une armée,
Tout seul avec ses billets !
La terreur des sans argent, c'est Prince Paulo ! "

Paul de Burchill renvoie d'une liasse de billets le chanteur qui l'a introduit dans le magasin tandis que ses gardes du corps en costume écartent la foule mécontente (sans doute parce qu'ils ont manqué se faire marcher dessus par un éléphant sur lequel était juché le champion Tv dans son costume impeccable ). " Poussez-vous les looser, ordonne-t-il à TBK et Morrison. Je dois parler à la lady ". Les deux hommes, désespérés par ce que leur a fait la championne obéissent et quittent même le magasin.

" Mademoiselle Knight, permettez-moi de m'introduire... auprès de vous. Je suis...
- Le prince Paulo, oui j'ai entendu, répond-elle froidement. C'est déjà pas facile de rester concentrée sur ce jeu, mais si en plus vous arrivez à dos d'éléphant avec un orchestre hurlant c'est encore plus difficile.
- Je... je me disais que pour être à la hauteur il fallait que je...
- Non mais sans rire Paul, demande-t-elle, vous avez vraiment cru qu'en étalant votre nouvelle fortune vous parviendriez à me séduire c'est ça ?
- Eh bien... euh... oui... peut-être, Ted m'a dit qu'on pouvait tout avoir avec de l'argent, alors je me suis tiens... si tu tentais ta chance avec Britani. En plus ça fera chier... ça contrariera fortement Kendrick. Après la ceinture, je lui pique la fille qu'il convoite, emballé c'est pesé.
- Je vois, je vois, je vois... vous étiez plus distingué avant de fréquenter cet avorton de Ted Dibiase Jr. Il a déteint sur vous... en mal. Je n'éprouverai aucun plaisir à vous humilier devant tout ce monde, Paul, aussi je vous conseillerai de faire comme si vous vous étiez tromper de magasin et de le quitter séant.
- Oui m'dame, pardon m'dame.
- Merci bien. "

" Maintenant Georges, je vous prierai d'intervenir avant que quiconque ne fasse encore une référence moisie à Disney, dit le championne. C'est déjà pas facile de devoir jouer aux jeux vidéos alors m'abaisser à ce genre de chose.
- Britani ! Une chanson ! Britani ! Une chanson ! Hurle la foule.
- Georges... dîtes-moi que je ne suis pas obligée de chanter comme le réclame la foule.
- Hum, dit-il en fouillant le contrat, alinéa 9, paragraphe 12 " Si mademoiselle Knight est en train de présenter un jeu vidéo dans un magasin WFA Shop et que Paul De Burchill vient d'arriver en reprenant Prince Ali, si la foule réclame une chanson, elle devra porter une robe "princesse disney" et chanter afin de faire plaisir aux fans de la WFA.
- Dîtes-moi Georges, ce n'était pas plus simple quand je n'avais rien à faire des fans ?
- En effet mademoiselle, mais vous savez, rejeter les fans, c'est plus facile, plus séduisant, mais ce n'est pas la voie la plus forte.
- Ah Layla vous les a fait regarder aussi les Star Wars ?
- Star Wars ? Qu'est-ce que c'est.
- Quelque chose que je ne connaissais pas avant Lay'... parfois, je me demande si c'était vraiment une bonne chose de la fréquenter. Bon... puisque je dois chanter. "

" Souvent,
lorsque je rencontre des gens,
ils me demandent :
Britani pourquoi est-ce que tu préfères les filles ?
Alors moi je leur répond que c'est parce que...

Chaque sperme est sacré.
Chaque sperme est bon.
Si le sperme est gâché,
Dieu sera très fâché.

Parfois,
lorsque je suis déprimée,
les fans me demandent :
Britani comment est-ce que tu fais pour rester au top ?
Et bien je leur répond simplement que...

Souvenez-vous seulement que vous êtes sur une planète qui évolue
Et tourne à neuf cent miles à l'heure,
Elle tourne à dix neuf miles par secondes, c'est ce qu'on a calculé,
Autour d'un soleil source de tout notre pouvoir.
Le soleil, vous et moi et toutes les étoiles que l'on voit
Se déplacent à un million de miles par jour
Dans un bras en spirale, à quarante mille miles par heure,
De la galaxie du nom de " Voie Lactée " ".


" Voilà Georges, déclare Britani, satisfait ?
- Mademoiselle, vous avez littéralement plag...
- Chut, la plupart d'entre eux n'ont aucun culture sur l'humour britannique, ils ne s'apercevront de rien. Bien maintenant si vous le voulez bien, je vais finir ce niveau et lâcher ce st... s'terrible jeu.
- Bien rattrapé mademoiselle.
- Merci Georges ".

Britani continue donc de jouer avec Brodie Lee dans son équipe, mais également, puisque le concepteur lui a expliqué qu'il était préférable d'avoir trois compagnon, Mimi Dashwood dont les herbes médicinales et les prières à Gaïa permettent de guérir les PJ. Elle arrive dans le château, combat Alicia Fox, la bat (ou l'abat s'comme vous voulez) et Richie Steamboat apparaît alors et déclare : " Merci Britani, mais il semblerait que Layla soit cachée dans un autre château ".

" Quoi mais c'est un scandale ! J'ai battu Alicia Fox, j'ai fini le jeu ! Hurle la championne.
Et bien en fait, explique le concepteur, comme vous le voyez vous n'êtes qu'au niveau 10 et pour finir l'aventure il faut être autour du niveau 60. Vous n'avez battu que la première forme d'Alicia Fox. Dans sa dernière forme, elle est une véritable déesse et peut déchaîner un enfer sur le champ de bataille ! Un challenge ardu, y compris pour les pro gamer, car WFA videogame estime que les fans de la WFA sont, des obsédés certes, (ouuaaaaiiiis massif du public) mais des joueurs avertis également ! Pas des kikoolol qui jouent à Fifa et n'importe quel jeu AAA de shoot à la première personne random du moment !
- Mais qui pourrait être assez débile pour continuer un jeu qui se moque de la sorte du joueur ? S'étonne Britani.
- Ce n'est pas de la moquerie, assure le concepteur, c'est un nouveau challenge. Les niveaux augmentent les compétences des personnages joueurs comme des adversaires, les objets à ramasser sont de plus en plus rares et surtout la fin de l'histoire vaut vraiment le coup. Et puis Alicia Fox sous sa forme "Hardcore Goddess" est réellement très impressionnante.
- Impressionnante comment ? S'enquit la britannique.
- Eh bien elle peut invoquer des démons de l'enfer du Hardcore, et sans en dire trop... ils s'agit des personnages les plus terrifiants qu'aient connu la WFA et l'UHW. Et Masked Kane en mode "feud contre The Miz" est de la partie !
- Et mon personnage a quoi comme pouvoir au niveau max hein ?
- Eh bien... euh... balbutie le concepteur.
- J'attends...
- Sans dévoiler toute l'histoire, disons que non seulement votre personnage n'a plus l'aide de son fidèle Georges... mais qu'en plus ses principales qualités résident dans ses capacités à trouver des solutions alternatives plus malines dans les dialogues... et que la déesse est immunisée contre ses pouvoirs...
- Mais mon personnage est naze en fait ?! Vous me prenez pour qui ?! Je suis Britani Knight ! Triple championne de la division féminine et accessoirement la meilleure de tous les temps et je n'ai aucun pouvoir lors du combat final ? C'est ça ? Je la combats au sommet de sa tour... elle a Layla et moi... j'ai rien ! C'est ce que vous me dîtes ?
- Eh bien... oui, avoue le concepteur prêt à subir l'ire de la championne.
- Ah c'est comme ça hein ! Georges, préparez le chéquier, on embarque l'écran géant, la console, le jeu et les manettes ! Je vais l'éclater la déesse invincible " !

Quelques jours et beaucoup d'heures de jeu plus tard...

" Vous voyez Georges ! Je l'ai fini ce stupide jeu ! Je suis plus forte qu'Alicia Fox ! Ah ah ah ah ah ah ah ah... dîtes moi Georges, je ne viens pas de passer plus de quatre jour à passer le plus clair de mon temps à jouer à un jeu vidéo ?
- Si mademoiselle...
- Quelqu'un est au courant ?
- Non mademoiselle.
- Bien... vous ne mentionnerez jamais cela Georges, on est d'accord. La version officielle c'est que j'ai été me préparer pour le combat dans un temple japonais afin de parfaire ma maîtrise de mon corps et de mon esprit.
- Bien mademoiselle.
- C'est quoi ce bruit Georges ?
- C'est le jeu mademoiselle, apparemment il est en train de raconter ce qu'il se passe après vôtre victoire mademoiselle.
- Oh ? C'est pas que ça m'intéresse Georges, mais tant qu'à faire je vais voir ce qu'ils ont inventé...
- Oui mademoiselle.

https://www.youtube.com/watch?v=rc8ANsl4uKA

" Britani avait vaincu la déesse. Elle eût alors l'occasion de s'emparer de ses pouvoirs. Mais contrairement à ce qu'elle avait fait par le passé, elle ne succomba pas à sa part d'ombre. Elle refusa d'embrasser ce pouvoir et le détruisit, à jamais. Elle libéra ensuite Layla de ses chaînes. Mais toutes ces aventures passées aux côtés de Mimi Dashwood et Brodie Lee l'avait changée. Elle n'aimait plus Layla et l'avait réalisé au cours de ce long voyage. Britani était enfin en paix avec elle-même et avait découvert qui elle était vraiment. C'est pourquoi elle ne retourna jamais dans son royaume natal et partit vivre sur les routes en compagnie de Brodie Lee. Ils vécurent heureux, devenant les justiciers de la route, (découvrez leurs aventures dans Mad Brodie, librement plagié, inspiré pardon, de Mad Max avec Britani Knight et Brodie Lee en vedette ). "

" Je n'ai pas signé pour jouer dans ces films Georges n'est-ce pas.
- Clause numéro 22, alinéa 18.5...
- Je vais devenir une "justicière de la route"... c'est une blague n'est-ce pas ? Je ne vais quand même pas devoir partager l'affiche avec un... camionneur ?!
- Je crains que si mademoiselle.
- Mais... Georges, j'ai un certain standing à respecter... je ne pourrai jamais...
- Si vous ne voulez pas ressembler à Brodie Lee au féminin, commencez par prendre une douche mademoiselle... "

@Gabbac' Ah purée cette promo de fou

PS : Kendrick qui apparait dans deux promos (dont une hors feud ça remplace ma promo ? ... Non... Bon bah je l'écrit alors )

Merci Aral'

- "Bienvenue dans le « Girls Late Show», je suis Helen Weather-Moore et ce soir nous allons parler d'un sujet inhabituelle dans les talks show féminins, à savoir le catch, en effet toute l'émission seras consacré ce sport et en particulier à la WFA, ainsi nous décrypterons ce phénomène et montrerons que nous aussi pouvons aimer le catch.
Nous reviendrons également sur la rumeur qui agite la toile en ce moment, à savoir le turn présumé de Ted Dibiase. Et nous ferons également un point sur la carte de Destination-X.
Mais avant d'aller plus loin j'ai le plaisir de vous présenter mon invité de ce soir : L'ancien et futur champion Tv, The Brian Kendrick !"

La foule essentiellement féminine applaudis joyeusement l'entrée du lutteur sur le plateau. Dans un costume impeccable et un énorme bouquet de rose dans les mains, TBK avance d'un pas décidé en direction de la présentatrice, pose son fardeau sur une table basse et fais le baise-main à son interlocutrice qui se pâme en rougissant.

- "Merci d'avoir accepté mon invitation… Euh comment dois je vous appeler ? Monsieur Kendrick ? The Brian Kendrick ? Prenez place et dites nous tout."

TBK s'assied dans un des deux fauteuil crèmes et arbore un large sourire à l'attention du public.

- "Appelez moi Brian tout simplement, pas besoin de Monsieur, ni de « The » et encore moins de particule nobiliaire. Après tout je ne suis qu'un homme."

- "Oui mais un homme en costume ! Et nous savons toute ce que cela nous évoques, n'est-ce-pas mesdames ?!!"

La journaliste ponctue sa phrase avec un clin d’œil en direction du public qui exulte et scande un « Sexyyyyy » à l'unisson. TBK laisse s'échapper un large sourire et envoie en baiser en direction de la foule qui applaudit de plus belle.

- "Brian, avant d'aller plus loin j'aimerais faire un point sur votre carrière à la WFA."

Elle sort une fiche de sa poche et entreprend sa lecture :

- "Vous êtes l'actuel champion TV, membre du gan…."

Un malaise se dessine sur le visage de la journaliste, et elle porte rapidement une main à sa bouche avant de se confondre en excuse. Brian Kendrick est hilare, et hausse les épaules avec assurance, tandis que la jeune femme interpelle son assistante.

- "Qui m'a écrit cette fiche ?! Gary ?!!! Et bien dites à Gary de faire ses cartons et envoyez la pub !"

Enfin elle se tourne vers la caméra, l'air toujours gênée.

- "Et bien ce sont des choses qui arrivent, les aléas du direct, nous nous retrouvons après une courte page de pub"

Citation :

[pub]

Précédemment sur WFA TV : 

Britani se fait expliquer les touches du jeu et commence le mode histoire. Rapidement, son personnage croise The Bryan Kendrick.
" Laisse-le t'aider Brit' ", lance TBK sur le canapé.
Britani fait naviguer son curseur entre les différentes options qui sont proposées à son personnage. A savoir " Accepter TBK dans le groupe, refuser poliment qu'il se joigne à votre groupe, l'envoyer chier, l'attaquer sournoisement au niveau des testicules ".

" TBK est un personnage avec beaucoup de charisme, déclare alors le concepteur. Il pourra notamment vous aider auprès des marchands des villes qui seront sur votre route et la population sera plus bienveillante envers votre groupe ce qui vous permettra d'accéder à certains bonus ou de...
- John Morrison s'insurge, déclare ce dernier, assis sur le canapé des invités, au micro. John Morrison estime que les effets de ce TBK devraient être réservés au gourou de la cité de lumière, c'est-à-dire à John Morrison !
- Ecoute John, répond TBK au micro lui aussi, la différence entre toi et moi c'est...
- 20 centimètres, hurle un membre du public dont le nom de famille se termine par 17.
- Allons un Bro ne parle pas de la taille de sa virilité devant une demoiselle, rétorque TBK.

[/pub]

- "Nous sommes de retour sur le plateau du « Girls Late Show », je suis toujours Helen Weather-Moore et mon invité de ce soir est Brian Kendrick, le célèbre lutteur de la WFA. Avant cette page de publicité, il y a eu un léger cafouillage qui feras sans doute le plaisir des zapping et autres bêtisiers. Aussi je tenais à m'excuser au nom de mon équipe pour cette erreur Brian…"

- "Rassurez-vous Helen, je comprend, mon successeur au titre TV n'honore pas ses contrats d'apparition télé, et bien souvent c'est moi qu'on appelle pour le remplacer au pied levé. Mais je ne le prend pas mal… J'aime venir rencontrer mon public sur les plateaux télé, et j'aime représenter la WFA. Et puis il faut bien avouer que je suis bien plus télégénique que lui."

La foule acquiesce largement les propos de l'ancien champion et le fait savoir pour le plus grand plaisir du lutteur.

- "Brian, il y a une question que nous nous posons toute ! Une…"

- "Et bien la réponse est oui Helen ! Oui je suis célibataire."

La caméra se tourne vers le visage de Brian Kendrick qui arbore un large sourire de séducteur , avant de se tourner vers la foule qui scande le nom du lutteurs avec ferveur et de finir de nouveau sur l'animatrice.

- "Plus pour très longtemps visiblement. Merci pour votre franchise Brian, et tant que l'on est dans les confidences pourriez vous nous révélez la raison de cette énorme bouquet de rose ?"

- "Ahah ! J'attendais que vous me le demandiez justement ! Voyez vous Helen, je pense que chaque belle femme mérite une rose, et vu que ce soir je suis entouré de belle femme… Et bien je suis venus avec plein de rose. Vous permettez ?"

La journaliste hôche la tête en guise d'acceptation, et observe médusée, Brian Kendrick entreprendre la distribution des fleurs dans le public. Les fans n'en croient pas leurs yeux et l'auto-proclamé Bachelor de la WFA fais sensation ! Si tôt sa tournée terminé il compte rapidement les quelques roses lui restant entre les doigts, et file en direction des coulisses, suivis de près par le cameraman qui n'en perd pas une miette.
Les deux maquilleuses, l'habilleuse et la femme de ménage reçoivent à leurs tours leurs présents, et rapidement Kendrick retourne sur le plateau et tend la dernière fleur à Helen Weather-Moore qui ne peut s’empêcher de rougir en la prenant délicatement.

- "Eh bien ! vous vous savez parler au femme !"

Brian Kendrick reprend position dans le fauteuil, fier de son effet.

- "Brian si vous le voulez bien, j'aimerais qu'on fasse un petit jeu."

Le public pars au quart de tour et lâche d'une seule voix un « woooo » sans équivoque, ce qui provoque l'hilarité du lutteur et de la journaliste.

- "Non les filles, rien de tel, malheureusement pour nous... Brian, je vais vous montrer quelques photos parmis vos collègues de la WFA et j'aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez, et tout ça sans langue de bois."

- "Très bien Helen, je resterais aussi honnête que la politesse m'y autorise."


- "Eh bien ça commence fort Helen ! Hum que dire en restant poli… C'est assez dommage qu'il ai décidé de tourner ainsi sa veste, alors que les lutteurs de la WFA s'étaient cotisé pour racheter sa dette. Je suis globalement assez déçus de cet homme et ses idées. Et bien évidement je ne parlerais pas de ses goûts vestimentaires douteux."

La foule répond avec une large salves d'applaudissement et des chants « Brian TV champ' »


- "Huuum qui est ce ? Non je plaisante ! Ah ce cher Michael Axel ! Ou bien Curtis McGillicutty ! Je ne sais jamais… Bref pas un mauvais gars, bien qu'il ai la rancœur tenace…"


- "Aaah Richie ! Le meilleur presque co-pilote que j'ai eu, enfin avec Big Show du grenier bien sûr. C'était vraiment cool de l'affronter, et j'espère qu'il reviendras bientôt sur les rings de la WFA."

- "Pour finir, et attention Brian on a dit pas de langue de bois."


- "Haha ! Je vois ou vous voulez en venir Helen ! Allez sans langue de bois, en plus d'être une excellente catcheuse, je dirais qu'elle a tout d'une Lady !"

La journaliste regarde Brian Kendrick avec intérêt, guettant avec avidité le moindre mot, espérant y dénicher un scoop. Se repositionnant sur son fauteuil elle relance le lutteur alors que le silence se fait sur le plateau.

- "Ce qui veut dire ?"

- "Eh bien, elle a l'élégance et l'inaccessibilité dû à son rang…"

- "Et ?"

- "Et voilà, il n'y a pas grand-chose à dire de plus Helen, je laisse à chacune la liberté d'en tirer les déductions qu'elles souhaitent."

Une légère déception s'empare du visage de la journaliste, sans aucun doute dû à l'avortement d'un potentiel gros scoop, mais son sourire renaît rapidement, et elle enchaîne :

- Merci encore pour votre présence ce soir Brian, on se retrouve après une courte page de publicité, et nous évoquerons un sujet qui je suis sûr passionneras nos téléspectatrice : Quel est le type de femme de Brian Kendrick ?

Citation :

[pub]

Précédemment sur WFA TV :

"WE WANT KENDRICK ! CLAP CLAP ! WE WANT KENDRICK ! CLAP CLAP !"

[/pub]

- "De retour sur le plateau du « Girls Late Show », le talk-show par les femmes pour les femmes ! Toujours en compagnie du bachelor de la WFA, Brian Kendrick ! Et il est maintenant temps d'accueillir mon second invité, chroniqueuse pour le magasine « Elle » depuis des années, elle vient d'écrire son premier livre : « Je veut un gentleman !», je vous prie d'accueillir Mathilde…"

*PAN*

Un coup de feu résonne dans le public et un homme cagoulé et armé se tient au milieu de la foule paniquée. Il tiens son revolver braqué sur la tempe d'une jeune femme et la force à descendre les marches en lui faisant suite.

- "Restez à vos place et tout se passeras bien ! Je suis ici pour rétablir la vérité !"

L'homme a un fort accent anglais, doublé d'un accent « noble »très mal joué. Il arbore un costume gris de très mauvaise qualité avec en guise de boutons, des têtes de cochons. Il rejoint rapidement la scène sous le regard mi-amusé mi-surpris de Brian Kendrick.
Ce dernier se lève du fauteuil et tend la main en direction de l'agresseur.

- "Allons allons, laisse cette jeune femme tranquille, elle n'a rien a voir dans cette histoire…"

L'homme cagoulé, hésite l'espace d'une seconde et baisse légèrement son arme avant de pousser violemment sa prisonnière dans les bras de Brian Kendrick, qui la rattrape sans difficulté avant de s'assurer qu'elle va bien.

- "Tu sais qui je suis sale gueux ! Et tu sais pourquoi je suis là ! Tu m'a humilié en public !"

Brian Kendrick s'approche de l'homme et porte la main à la poche de la veste pour y attraper une étiquette mal dissimulée. La caméra retranscrit l'image sur l'écran géant qui orne le fond de la scène et on y voit clairement le nombre 2000 inscrit sur l'étiquette.

- "Le mouchoir de la poche m'a coûté 2000 Dollar ! Qu'a tu a dire de ça ?! Un modèle 2014 hors de prix !"

Un large sourire apparaît sur le visage de Brian Kendrick, et ce malgré le canon du pistolet qui pointe maintenant contre son cœur.

- "Euh non désolé Dude, 2000 c'est l'année de fabrication du costume… Et d'ailleurs c'est mignon comme bouton tes petits cochons, tu les as fait en maternelle ?"

L'homme repousse violemment Kendrick et ce dernier arrache le passe-montagne de son agresseur dans un geste rapide. L'homme ressemble étonnamment à Paul de Burchill, et les quelques retardataires du public qui n'avait pas encore compris qu'il s'agissait d'un canular explosent de rire à leurs tours.
Le faux-Paul de Burchill se rue en direction de Brian Kendrick ! Super Kick !!! L'agresseur est repoussé en arrière et s'écrase de tout son poids sur la table basse qui cède sous l'impact.
Le public scande sa joie en hurlant et applaudissant à tout rompre, alors que Kendrick mime une posture de victoire digne d'un super héros.
Rapidement le faux-Burchill se relève et Helen Weather Moore lui lève le bras avant d'annoncé :

- "Mes amies, laissez-moi vous présenter Vince Gurda, cascadeur et sosie de Paul de Burchill plus vrai que nature. Et dans le rôle de la victime, les habituée de l'émission auront bien évidement reconnu Lu…."

La télévision s'éteint brutalement et l'image dézoome lentement, les murs d'un bar crades apparaissent petit à petit, les habitués de la WFA (ou de rade pourris) reconnaissent immédiatement le décors douteux du Titty Twister. Et bientôt on vois Brodie Lee de dos, une télécommande fracassé dans la main gauche. Son autre main repose sur la tête d'un homme affalé contre le zinc du bar, visiblement KO.

- "Putain Doug' ça fais deux fois que je te dit d'éteindre cette émission de merde ! La prochaine fois tu m'écouteras !"

Il semble s'adresser à son voisin de droite, qui en toute logique ne répond rien et s'écroule au sol lorsque Brodie le relâche....



La suite dans la promo de Brodie Lee (Bientôt sur vos écran et pas en 3D, car pas les moyens )

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@IComeFromMoney a écrit:

En pleine préparation de mon match à #DestinationX.

Hard work !

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Citation :

Punk à le visage en sang, son bras droit est amorphe, Steen est complètement cassé et manque de force, mais les deux hommes mettent tout ce qu’il leur reste dans les coups qu’ils s’envoient. Punk commence à se faire malmener, et le voilà qui recule, au niveau de l’angle de la cage. Mais Steen ne le laisse pas tranquille, tandis que Punk semble se tourner pour se protéger ... attendez une minute ... qu efait-il ... il détache une pièce métallique de la structure ... Oh la droite en pleine face sur Steen, qui saigne directement ! Il l’a tué ! Il se débarasse directement de l’objet. Le Fun Lovin Criminal vient donc de commettre le crime tant attendu. Et le voilà qui se met debout, prêt à sauter du haut de la cage. Daniel Bryan !!! Daniel Bryan !!! Dans une tentative désespérée, le voilà qui parvient au sommet de la cage en passant par le turnbuckle, juste à côté de CM Punk. Les deux hommes pourraient sauter mais semblent vouloir éviter du fait de leur condition déjà précaire. Steen lui, demeure affalé sur la rambarde, l’air groggy.

L’image est saisissante, Steen   écroulé, et Bryan et Punk debout sur ce qui s’apparente à une corniche. Ils tentent de se frapper mais n’y parviennent pas, et peinent à garder l’équilibre. Punk lance un regard à Steen, qui commence à se relever. Il regarde Bryan, puis le vide. Oh mon dieu que fait-il ... Il va ... Il va ... Il s’apprête à sauter. Bryan lui hurle de ne pas le faire. Punk hésite puis un frisson le parcours. Une main dans son dos. Steen est là. Steen qui envoie Punk à l’extérieur. OH MON DIEU ! IL L’A TUE ! Punk atterrit en plein sur les tables des commentateurs, c’est terminé ! Victoire de Punk mais à quel prix ? Steen se contente de sourire, se fichant du résultat.

Justin Roberts: He is the winner ...

Mais l’arbitre interrompt l’annonceur ! Steen regarde en bas et comprend que les pieds de Punk n’ont pas touché le sol ! Bryan lui est complètement choqué par la scène ... Et Steen qui l’envoie dans la cage depuis la rambarde en le poussant ! Bryan s’écrase, il est presque inconscient. FROG SPLASH ! FROG SPLAAASH de STEEN DU HAUT DE LA CAGE ! Et le tombé ! C’est fini ! Et 1, 2, 3 ! Victoire de Kevin Steen, qui a pratiquement tué ses deux adversaires.

Steen met plusieurs minutes pour se remettre de son geste fou, puis se relève. Un officiel tente de l’aider, il le repousse et l’insulte. Bryan est inconscient sur le ring. Steen ne peut s’empêcher de jeter un regard en direction des tables de commentateurs démolies. CM Punk est détruit, remuant faiblement. Une équipe médicale arrive avec un brancard pour le prendre en charge. Steen arbore un rictus malsain.

Haha ! Bonne transition Aralar bien joué ^^

Promo commune de AJ Lee – Randy Orton – D’Angelo Dinero pour WFA Destination-X 2014 (SwantonBomb)
 

 
AJ Lee : WFA City… Je n’ai jamais vu une ville aussi pourrie, crasseuse, corrompue, malsaine, dégueulasse et paumée. C’est la ville du vice et du crime. Les péchés ici font parties des mœurs de tous. Je suis sûr que vous vous demandez tous alors : « Qu’est-ce que tu fous encore là ? ». Alors voilà ma réponse… WFA City c’est chez moi. C’est ici que je suis né. C’est ici que je grandis. C’est ici que je vieillis. Et c’est ici que je crèverai. Vous connaissez les sept péchés capitaux, Seven et toutes ces conneries qui vont avec ? Et bien ici, nous, on ne connaît pas. Ici toutes les petites merdes de politiciens ou tous ceux qui ont un minimum de pouvoir sont orgueilleux comme pas possible. Les riches ne se soucient que de leur propre compte en banque. Il y a plus de pauvres que de riches mais les riches ne donnent pas le moindre au centime aux pauvres. Tu veux gagner ta croute à WFA City, ce n’est pas possible. Colère et envie, c’est tout ce qu’on les pauvres ici. Quatre-vingt pourcent des crimes commis par les pauvres sont à l’encontre des riches. Ces pouilleux sont incapables de rester à leur place gentiment…c’est dégueulasse je sais mais à bord les caniveaux leur place et sur les trottoirs. Entourés de putes prêtes à se faire payer pour assouvir les désirs les plus malsains de l’être humain… enfin est-ce qu’on peut appeler ça des êtres humains… Les fils à papa sont des gros tas gras affalés dans leur fauteuil à longueur de journée en pensant aux putes que leur père leur ont payé pour oublier au moins instant que leur vie ne sert à rien malgré tout le fric du monde. Voilà WFA City, c’est ça. Voilà WFA City, c’est ma ville.
 
Une silhouette féminine marche dans les ruelles sombres de WFA City. La femme porte un minishort et une veste en cuir avec la capuche sur la tête. Elle porte un haut qui s’arrête sous la poitrine et des lunettes noires qui cachent une grande partie de son visage. Si elle n’était pas connue ici, elle pourrait passer incognito mais hélas… non. Un clochard s’approche d’elle.
 
Le clochard : Salut ma belle. Hey dit t’as pas envie qu’on aille vers un billard avec mon… glurps… avec mon gros copain.
 
La femme : Casses-toi de là, Carlito.
 
Carlito : Allez AJ…
 
AJ Lee : J’ai dit casses-toi de là, Carlito.
 
Le clochard portoricain lui attrape le bras mais AJ ne se laisse pas faire. Elle attrape la main de Carlito et lui brise les doigts avant de lui mettre un coup de genou dans les joyeuses. Le coup fait cracher quelques filets de bave bien dégueulasses de la bouche du clochard et un des filets atterrit sur la veste de AJ . AJ Lee enlève ses lunettes et lui dit qu’il va ravaler ça et tout de suite.
 
Carlito : Je préfère crever !
 
AJ Lee : Ce que tu veux…
 
Alors qu’AJ Lee est en train de faire bouffer sa chaussure à Carlito, une pluie torrentielle s’abat sur WFA City.
 
AJ Lee : Pff…les clochards ici servent plus de repas aux gros poissons que de la rivière qu’autres choses. Ce sont des rebus de la société. Enfin… ils ne valent pas plus, pas moins que les hommes politiques. Ces truands corrompus et impitoyables imbus de leur personne. Ce qui les intéresse c’est accéder au sommet… devenir maire de WFA City ou n’importe quel place dans la ville pour être peinard à longueur de journée. Leur journée c’est whisky à neuf heures ; il tutoie le petit Jésus ; il regarde Scarface jusqu’à midi ; il va bouffer une côte de porc ou de bœuf ; il revient chez lui regarder Fight Club ; il demande une aide à domicile ; il joue avec popol ; il va signer un bout de papier histoire de ; il va manger chez JBL ou chez Laurinaitis ; il va coucher ; et le lendemain rebelote… Vous vous demandez où sont les flics ? Bah je peux vous dire mais vous êtes bien cons. Ici tous les flics sont corrompus, ce sont les pires crapules de la ville. Ils sont tous au solde du GANG. Je me demande qui ce qui est le pire… les gars du GANG ou… ces flics. Corruption…partout. Quelle merde… Enfin, presque partout… il y a qu’un seul flic qui se bat contre tous. En tout cas, aux dernières nouvelles il se battait toujours contre le GANG. Bon certes, il prenait des branlées comme pas possible mais l’inspecteur Roode est peut-être le mec le plus courageux ou fou – question de point de vue – de la ville. C’est écrit un jour il gagnera. Le problème, c’est de savoir quand.
 
AJ Lee arrive à proximité de l’entrée d’une boîte de nuit au bord de la rivière. Un homme scande les paroles de Dieu. Avant de rentrer, elle croise une femme complètement saoule en train de raconter une histoire totalement absurde dans laquelle elle clame son amour pour un héros masqué. AJ Lee s’approche d’elle et lui demande de lui donner ses chaussures. En échange, elle ne finira pas au bouillon. La femme rigole et continue son histoire en parlant d’un certain Curtis Axel. AJ Lee la frappe à l’arcade jusqu’à ce qu’elle saigne et que son œil soit aveuglé. Elle fait signe au videur – qui n’est autre que l’ancien champion de boxe, Kevin Steen – puis met les chaussures de cette ODB. Elle rentre enfin dans la boîte.
 
AJ Lee : Curtis Axel est le plus grand blaireau de la ville. C’est le souffre-douleur des pauvres. Des pauvres et de…Brian Kendrick. Brian Kendrick, c’est le gérant de la boîte. Autant vous dire qu’à cette heure-ci il est en train de boire une menthe à l’eau dans sa loge privé en lisant le dernier magazine people. Histoire de style apparemment. Je crois que je ne comprendrai jamais les homos refoulés. Quel crétin celui-là.
 
Dans la boîte, Layla Wallace se trémousse sur l’un des podiums. AJ Lee sourit par dépit puis avance vers le bar. Un gros bonhomme est assis au bar.
 
Le gros bonhomme assis au bar : Salut AJ Lee, blurbs, tu vas bien ?
 
AJ Lee : Ca va… Ton pote chevelu lui ça va pas.
 
Le gros bonhomme assis au bar n’est autre que Samoa Joe.
 
Samoa Joe : Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il a le collègue de shouille ?
 
AJ Lee : Là, il est en train de finir de digérer ma godasse.
 
Samoa Joe : Et merde…
 
Samoa Joe s’en va à la recherche de son compagnon de beuverie enfin il semblerait… bien qu’il prenne la direction des toilettes. La barmaid s’approche de AJ Lee.
 
Sara Del Rey : Salut ma belle. Un problème avec le gros Joe ?
 
AJ Lee : Non… Pas plus que d’habitude.
 
Sara Del Rey : Faut l’excuser lui et Carlito, ils ne savent pas se tenir. Comme d’habitude.
 
AJ Lee : Ouais. Autant que l’autre pouffe.
 
Sara Del Rey : Faut bien manger.
 
AJ Lee : A mon avis, elle ne fait pas que ça. Quelle descente aux enfers.
 
AJ Lee ne fait qu’une gorgée de son verre de whisky avant de faire signe d’en avoir un autre. Sara la ressert immédiatement.
 
AJ Lee : T’as acheté ton billet de train pour UHW City ?
 
Sara Del Rey : Non… pas encore. Il faudrait que je fasse au moins trois ou quatre mois de plus ici avant d’avoir assez d’argent pour tenir deux semaines là-bas.
 
AJ Lee : Y a deux jours tu m’as dit que dans une semaine c’était bon.
 
Sara Del Rey : Oui mais…
 
AJ Lee : Tu t’es faite volée ?
 
Sara Del Rey : Non mais Monsieur Kendrick n’a pas pu me payer ce mois-ci et ne pourra pas me payer le mois prochain.
 
AJ Lee : Quel enfoiré. Attends là.
 
Sara Del Rey : Non, AJ.
 
Sara retient le bras d’AJ Lee alors que celle-ci venait de se lever.
 
Sara Del Rey : S’il te plait.
 
AJ Lee : Parles en à Roode.
 
Sara Del Rey : Bobby ? L’inspecteur Roode ? Il a autre chose à faire en ce moment… quoi que…
 
AJ Lee : C’est le GANG, c’est ça ?
 
Sara Del Rey baisse les yeux avant d’aller servir un autre client.
 
AJ Lee : Ah WFA City… Il n’y a pas plus dingue comme ville. Les seuls personnes respectables de la ville sont soit des couilles molles ou sont trop faibles. Il n’y a qu’une seule personne vers qui peuvent se retourner ces gens biens c’est Roode. Seulement l’inspecteur est comme qui dirait…débordé. Le GANG. Le GANG, ces enfoirés se croient supérieurs en tout point de vue. Ils sont en train de détruire cette ville et Roode est le seul à se dresser contre eux. En tout cas il essaye. Les choses semblent allés de plus en plus mal ici… c’est dire le bon boulot qu’il fait. Faudrait peut-être que quelqu’un aille le voir et lui dise que le boulot qu’il a fait jusque maintenant n’a servi à rien. Ouais… avec ces conneries c’est moi qui vais devoir aller le voir. Ville de cons.
 
??? : Salut AJ !
 
AJ Lee : Casses toi Bray.
 
Bray Wyatt : Tu ne devrais pas parlé comme. Une gente dame comme toi ne devrait pas parler comme cela.
 
AJ Lee : Bray Wyatt. Un des nombreux psychopathes. Et encore le terme est faible. Si seulement il existait un mot pour le décrire et le définir. C’est comme un proxénète sauf qu’il n’a pas de gonzesses justes des cas sociaux à qui il demande de propager la parole du diable ou une connerie comme ça. D’après ce qu’on dit, il aurait enrôlé Dean Ambrose, un mercenaire dangereux et hardcore. Un vrai bagarreur celui-là. Une fois il s’est battu avec un des membres du GANG. Deux des gars du GANG sont venus aider leur copine et ils se sont défoulés à trois sur Ambrose. Il paraît qu’il a perdu sept dents pendant son passage à tabac. Il vaut mieux avoir l’air con que l’air de rien. Quoi que… Quand je vois Bray Wyatt assis à côté de moi avec je ne sais quoi dans son verre…
 
AJ Lee : Toujours aussi cinglé ?
 
Bray Wyatt : Je ne suis qu’un mouton du tout puissant berger, moi-même berger d’autres moutons, qui sont eux-mêmes bergers d’autres… AÏE !
 
AJ Lee vient de planter une fourchette dans la main de Bray Wyatt.
 
Bray Wyatt : Pourquoi tu as fait ça ?
 
AJ Lee : Parce que tu m’énerves.
 
Soudain la musique s’arrête dans la boîte. Les gens arrêtent de danser. Une espèce de haie d’honneur se créée au milieu de la foule. AJ Lee reste assise calme. Elle distingue cinq têtes parmi la foule. Il semblerait que ce soit le GANG. Il semblerait…non. C’est le GANG.
 
 
Un homme noir avec un long manteau noir, des colliers autour du cou, des dreadlocks et des lunettes de soleil noires, regarde à travers une vitre. Il doit mesurer plus d’un mètre quatre-vingt. Vu sa carrure, il doit peser cent kilos à peine.
 
D’Angelo Dinero : Une pluie torrentielle s’abat sur la ville. Il pleut depuis… depuis longtemps. Je ne me souviens même à quand remonte la dernière fois où il n’a pas plus ici. Vous allez me prendre pour un fou mais c’est moi qui aie décidé de venir à WFA City. Enfin Dieu m’y a envoyé. Ne vous inquiétez pas je n’ai rien à voir avec ce cinglé de Bray Wyatt. Je suis le Pope. Je suis… enfin je vais devenir le guide de cette ville. Dieu a envoyé le Pope pour sauver cette putain de ville. Une pluie torrentielle s’abat sur la ville. Heureusement que je ne suis pas sous la flotte. Je suis bien au sec dans cet église avec…enfin sans…enfin tout seul quoi. Dieu a envoyé le Pope pour sauver cette putain de ville alors autant se mettre au boulot et ce très vite.
 
D’Angelo Dinero arrête de regarder à travers la vitre puis marche vers l’autel de l’église. Il n’y a pas un chat. Il n’y a même pas un rat dans cette église. Les rats ne se donnent même pas la peine de venir squatter l’église de Monseigneur Dinero. Le Pope fait les cent pas. Il est l’envoyé de Dieu et il doit sauver cette ville.
 
?? : Mon Père ! Mon Père !
 
Les portes de l’église se sont ouvertes et un homme trempé de la tête au pied court vers D’Angelo Dinero en hurlant sans cesse. Il s’agit d’un des disciples du Pope. Un de ses quatre Pope-Boyz qui sont aussi par ailleurs ses gardes du corps et ses porte-paroles. Les quatre Pope-Boyz répandent la bonne parole partout dans WFA City. Un d’entre eux s’installe sur la place publique et entame des chants et professions de foi en l’honneur de Dieu. Un second est constamment posté devant l’église, c’est celui-ci qui vient d’entrer. Un troisième est devant une boîte de nuit de la vile. Et le dernier est devant le plus grand lieu de débauche de la ville, le Jobber Jungle. Généralement quand l’un d’eux débarque dans l’église de cette façon, c’est que un ou plusieurs de ses confrères sont à l’hôpital après s’être fait passer à tabac par Mensah-X.
 
Pope-Boyz #2 : Mon Père !
 
D’Angelo Dinero : Que se passe-t-il ? Mensah-X aurait-il fait encore des siennes ?
 
Pope-Boyz #2 : Non mon Père.
 
D’Angelo Dinero : Que se passe-t-il alors ?
 
Pope-Boyz #2 : Il est là.
 
D’Angelo Dinero : Qui donc ?
 
Pope-Boyz #2 : John Morrison.
 
D’Angelo Dinero : Comment ?
 
Pope-Boyz #2 : John Morrison.
 
D’Angelo Dinero : Pardon ?
 
Pope-Boyz #2 : John Morrison mon Père. Il est de retour.
 
D’Angelo Dinero : Mais pourquoi ?
 
Pope-Boyz #2 : Ah là mon Père, cela sort de mon domaine de connaissance.
 
D’Angelo Dinero : Je veux dire… Que fait-il ici ?
 
Pope-Boyz #2 : Vous n’allez pas apprécier.
 
D’Angelo Dinero : Je suis l’envoyé du Seigneur, mon fils. Avoir les oreilles grandes et les cuisses fermées, telle est la devise de notre Mère à tous.
 
Pope-Boyz #2 : Oui et bien… C’est ça le problème mon père. John Morrison fait le trottoir.
 
D’Angelo Dinero : La sale pute !
 
D’Angelo Dinero : Le Pope pensait ce qu’il venait de hurler mais il regrettait de l’avoir hurlé. Le Pope est sensé montrer l’exemple. Le Pope ne doit pas faire d’erreurs mais le Pope est énervé à chaque fois qu’il entend le nom de cette sale grosse pute de Morrison. Le Pope et John Morrison ont un lourd passé en commun. Ne croyez pas que le Pope a payé John Morrison pour lui faire des trucs dégueulasses et punis par notre Père à tous. Non. John Morrison a fait le zizicoptère devant l’église de la ville et ça je vous prie de le croire… Le Pope n’accepte pas que l’on fasse le zizicoptère devant son église. John Morrison est une trainée de la pire espèce et… vous savez ce que fait le Pope aux trainées de la pire espèce ? Il leur bourre le crâne du Grand livre. La dernière fois, le Pope a lu deux pages à John Morrison avant que celui-ci ne quitte la ville. Le Pope a cru qu’il avait réussi. Mais John Morrison s’est fait un petit plaisir enfin… vu leur pas qu’un mais… John Morrison s’est quand même fait le plaisir de ramener sa sale tronche à WFA City.
 
D’Angelo Dinero : Où il est ?
 
 
Cinq hommes sortent d’une limousine. Puis ils entrent dans une boîte de nuit.
 
L’un d’entre eux est Paul De Burchill, habillé d’un impeccable costume trois pièces gris et bleu marine. Il est coiffé d’une magnifique queue de cheval. Il montre sa rolex au portier puis se fout de sa gueule. La classe.
 
Le suivant est Brock Lesnar. Il porte un marcel blanc avec une tâche de ketchup, présageant qu’il a mangé un Burger frites dans la limousine. Il ajuste une chemise blanche qu’il a mise par-dessus son marcel sale. La mode.
 
Le troisième qui entre dans la boîte de nuit est Antonio Cesaro. Une veste flashy, ambiance disco, un béret, en signe de son amour pour la France malgré sa nationalité suisse. Une cigarette coincé sur l’oreille. Une rose dans la poche avant. La French touch.
 
Ted DiBiase est le quatrième de la bande. Sourire charmeur, il fait son entrée en pointant du doigt le portier qui veut dire « lâche la porte et t’es un homme mort ». Un verre à la main, il est habillé d’un costume deux pièces tout en blanc pour qu’il se fasse remarquer. Le style.
 
Le dernier à faire son entrée n’est pas le moindre. Randy Orton. Costume noir deux pièces impeccable avec le col ouvert et lunettes de soleil noires qu’il enlève en arrivant dans la boîte pour y voir quelque chose. Le regard noir, déterminé. Le respect.
 
AJ Lee : Regardez-les ces cinq-là… Ils se la pètent tellement que même Justin Bieber s’astique devant ces bouffons. Les gens s’écartent devant eux comme si c’était Moïse qui ouvrait la Mer Rouge. Et regardez ce Paul De Burchill… Il n’y a pas si longtemps c’était le gauchiste de service. Il y a deux ans, il s’était présenté au poste de maire de la ville. Seulement le GANG l’a coincé au pieu avec les deux jumelles Bella. Amateur. Aujourd’hui il se la pète avec sa rolex à la con. Et puis Lesnar…Il est pathétique celui-là. Regardez-le, il s’est pas où aller. Heureusement que De Burchill est devant lui sinon il serait déjà perdu. Qu’est-ce qu’il est con celui-là. Et dire qu’il est là juste parce qu’il est baraqué. Antonio Cesaro… Putain, ce mec avait tout pour réussir mais depuis qu’il traîne avec le GANG et plus particulièrement avec DiBiase et De Burchill, c’est un vrai con. Je regrette l’époque où il faisait le caïd avec Dean Ambrose. Bordel, le pouvoir ça vous fait perdre la tête. Et ce crétin de DiBiase. Celui-là je n’ai jamais pu le voir. Il balance des billets de cinquante à tout va. Les gens du club se jettent dessus comme des morts de faim. Et là il se fout de leur gueule, probablement que c’est encore des faux comme il y a quelques semaines. Et enfin… Randy Orton.
 
 
Les cinq membres du GANG se dirigent vers la salle VIP de la boîte de nuit. Brock Lesnar menace tous ceux qui sont présents et leur demande de dégager. Randy Orton s’assoit et demande à une serveuse de leur amener un magnum de champagne. Ce soir, c’est Ted DiBiase qui paye… comme d’habitude. Il y a une musique en fond sonore mais dans cette salle le GANG peut parler tranquillement sans forcer la voix. La serveuse apporte le magnum au cinq hommes avec cinq flûtes à champagne.
 
Ted DiBiase : Qu’est-ce qu’on vous a dit il y a quatre jours Rita ?
 
La serveuse : Euh… Nancy.
 
Ted DiBiase : On s’en fiche.
 
La serveuse : Et bien que… vous n’avez besoin que de quatre flûtes puisque Brock veut une Kronenbourg.
 
Paul De Burchill : Exact Nancy. Allez dégagez maintenant.
 
Randy Orton : Une seconde.
 
La serveuse : Oui monsieur Orton ?
 
Randy Orton : Amenez-nous une de vos danseuses et… dites à Kendrick que nous allons venir le voir.
 
La serveuse : Bien sûr monsieur Orton.
 
La serveuse s’exécute rapidement par crainte que Randy Orton ne la fasse renvoyer. Randy Orton est très certainement l’homme le plus craint de la ville. Il se dit même qu’un jour il a tellement tabassé un mexicain que celui-ci a cédé son empire de plantation d’herbes pour un euro symbolique. Il a même gagné les faveurs d’un mercenaire meurtrier et impitoyable. Ted DiBiase allume un gros cigare avant d’en proposer un à chacun. Seul De Burchill en prend un.
 
Ted DiBiase : Alors Randy ? C’est quoi le programme ? Brock sort les muscles ?
 
Brock Lesnar : Grr !
 
Antonio Cesaro : Tout doux Brock. Ta bière arrive.
 
Randy Orton : Pas besoin de muscles avec cette tâche de Brian Kendrick. Hey De Burchill ?
 
Paul De Burchill : Oui ?
 
Randy Orton : Tu sais qui c’est cette garce qui arrête pas de nous regarder depuis que nous sommes arrivés ?
 
Paul De Burchill : Aucune idée.
 
Randy Orton : Bah bien l’ancien candidat à la mairie.
 
Antonio Cesaro : C’est AJ Lee.
 
Randy Orton : Elle bosse pour Roode ?
 
Antonio Cesaro : Aux dernières nouvelles, non. Personne ne bosse pour Roode.
 
La serveuse fait son retour.
 
Randy Orton : En tout cas je ne la sens pas.
 
La serveuse : Veuillez m’excuser. Voici votre kronenbourg, monsieur Lesnar. En pinte et avec une paille.
 
Antonio Cesaro : Parfaite.
 
La serveuse rougit.
 
La serveuse : La danseuse arrive.
 
Ted DiBiase : Vous pouvez disposer… Rita.
 
La serveuse : Nancy… mais merci messieurs. Bonne soirée et n’hésitez pas à m’appeler.
 
Randy Orton : Qui que soit cette AJ Lee, je ne l’aime pas. Elle magouille quelque chose. Après ça n’a peut-être rien à voir avec nous. Je suis parano en ce moment depuis que Roode a trouvé quelques preuves contre nous. J’en veux à Antonio de ne pas avoir démoli Roode il y a quelques jours… enfin bref. Ce n’est pas grave. Avant Roode, on doit régler quelques détails.
 
Voici donc Gail Kim, la danseuse.
 
Antonio Cesaro : Hey… vous avez entendu parler du petit Smith ?
 
Paul De Burchill : Qui ?
 
Antonio Cesaro : David Hart Smith.
 
Ted DiBiase : Le fils du British Bulldog ?
 
Antonio Cesaro : Oui lui.
 
Ted DiBiase : Un trou du cul.
 
Randy Orton : Il pourrait nous servir…
 
DiBiase, Lesnar, De Burchill et Cesaro sont surpris par ce que vient de dire Randy Orton.
 
Ted DiBiase : Je rêve où tu viens de dire qu’il pourrait nous servir.
 
Paul De Burchill : C’est un révolutionnaire, merde.
 
Ted DiBiase : Continue de danser toi !
 
Randy Orton : Il est soutenu par tu sais qui.
 
Ted DiBiase : Peut-être mais…
 
Randy Orton : Nous avons un plan. Le même plan depuis le début.
 
Ted DiBiase : Nous pourrions avoir plus.
 
??? : Hum… Hum.
 
Randy Orton : Bordel ! Pas ce soir. Qu’est-ce qu’il fout ici lui ? Ça va encore mal finir cette histoire-là ? Il semble toujours aussi con. Toujours aussi con parce qu’il venu seul… en même temps, il est seul. Il est tout seul depuis le début. Il a toujours le même imper. Toujours le même imper dégueulasse. Il fout de l’eau partout dans la salle VIP ce con.
 
Bobby Roode : Salut les mecs.
 
Brock Lesnar : Grrr !
 
Randy Orton : Tout doux Brock. Qu’est-ce que tu fiches ici Roode ?
 
Bobby Roode : Je me ballade. Je prends un verre.
 
Ted DiBiase : Aah… Le cliché du flic alcoolique.
 
Paul De Burchill : Ta place est dehors avec le Gros Joe et Charloti.
 
Bobby Roode : Vous laissez parler papa d’abord.
 
Brock Lesnar : NOOOON !
 
Randy Orton : Qui t’as dit que nous étions ici ?
 
Bobby Roode : Généralement Randall, c’est moi qui pose les questions.
 
Randy Orton : Et généralement, c’est moi qui envoie les mecs comme toi à l’hosto.
 
Bobby Roode : T’es aussi convainquant que Brock Lesnar.
 
Randy Orton : Combien ?
 
Bobby Roode : Je croyais que c’était Junior qui faisait les chèques.
 
Randy Orton : Peut-être mais c’est moi qui cogne.
 
Bobby sourit.
 
Bobby Roode : Qu’est-ce que vous voulez à Kendrick ?
 
Brock Lesnar : Je vais lui casser la gueule !
 
Randy Orton semble désespéré.
 
Paul De Burchill : Je vais pisser sur son costume !
 
Facepalm de Randy Orton.
 
Ted DiBiase : Je vais lui fourrer le trou du cul avec des pièces de cinquante centimes.
 
Randy Orton regarde ses mails sur son Iphone 7.
 
Antonio Cesaro : Je vais lui…
 
Randy Orton : C’est bon ! On a compris.
 
Randy Orton se lève pour faire face à Bobby Roode, coupe de champagne à la main. Champagne qui lui jette au visage. Brock Lesnar vient d’éclater le magnum de champagne sur le crâne de l’inspecteur.
 
Randy Orton : Brock, faudrait que tu songes à te calmer…
 
Gail Kim s’est arrêtée de danser.
 
Antonio Cesaro : Casses toi meuf.
 
Gail Kim s’exécute mais à la sortie de la boîte, elle semble s’être fait agresser. Un petit homme arrive alors, un nain.
 
Le nain : C’est quoi ce bor… on non, le GANG…
 
Paul De Burchill : Oh le gueux !
 
Randy Orton : Bonsoir Brian.
 
Brock Lesnar : Je vais lui casser la gueule.
 
Randy Orton : Non.
 
Paul De Burchill : Je vais pisser sur son costume.
 
Randy Orton : Non !
 
Ted DiBiase : Je vais lui fourrer le cul avec des pièces de cinquante centimes.
 
Randy Orton : NON !
 
Antonio Cesaro : Je vais lui…
 
Randy Orton vient de mettre un coup de boule à Brian Kendrick qui tombe dans les pommes après s’être fait explosé le nez.
 

Randy Orton : Bon… aux suivants…

Nous sommes en compagnie de Brock Lesnar et de son conseillé Paul Heyman dans ce qui semble être une bibliothèque pour réaliser un segment devant être diffusé sur le site de la WFA.

Lesnar : Bonjour. Je suis Brock Lesnar, champion du monde invaincu de la WFA, futur Hall of Famer.

Heyman : Et moi, je suis Paul Heyman, conseillé de Monsieur le Champion Brock Lesnar et grand penseur de la compagnie. Pour la énième fois, mon client se retrouve encore et encore face à un no-name. Mais, ne vous en faites pas les fans du Gang et de Brock, mon client ne fait aucune différence entre un no-name et une top star. Quoi qu'il arrive, il massacre encore et encore. Donc, lors du prochain PPV, sa concentration sera porté sur Mensah-X, un lutteur aérien et spectaculaire qui se croit unique, alors qu'il en existe deux douzaines bien plus talentueux que lui. Cela fait maintenant plusieurs mois que la WFA s’acharne à vouloir faire quelque chose de Mensah dans le seul but de garder des parts de marchés pour les jeunes écervelés qui aiment acclamer des losers qui savent gueuler dans un micro comme lui. Mais bon sang, quand est-ce qu’ils comprendront qu’il n’y a absolument rien à faire de bon avec Mensah ? Cela fait plusieurs mois maintenant que ce catcheur n’avance plus, il régresse. Pourquoi est-ce qu’il n’y arrive pas ? J'ai plusieurs explications. Il a poussé son corps un peu trop loin, il lui en a trop demandé, ce qui explique les nombreux échecs de ses attaques lors de ses combats. Il n’est plus à cent pour cent de ses capacités et ce, depuis plusieurs semaines et même plusieurs mois je dirais. Il ressemble à un vieillard en fin de carrière, il en a fait assez. Il est temps pour lui d’en finir, de prendre la porte pendant qu’il en est encore temps. Pourquoi vouloir aller plus loin, quand on s’appelle Mensah-X ? Il mérite de sortir par la grande porte, il mérite de recevoir une dernière ovation, mais rien de plus, il aura ce que la foule voudra lui donner.

Lesnar : Quand à moi il n'aura que mon indifférence et mon mépris le plus profond. S'il continue comme ça, Mensah sortira sur une civière, et nous n’en entendrons plus jamais parlé. De toute façon, il ne mériterait pas mieux, surtout depuis qu'il n'a eu de cesse d'essayer de me ridiculiser, en vain ! Il devrait plutôt laisser un jeune plus crédible venir m'affronter plutôt que de tenter de garder les lumières de la gloire

Heyman : Pourquoi est-ce que Mensah ne fait pas ceci finalement ? Parce que c’est un être égoïste, égocentrique et individualiste qui va continuer à échouer, encore et encore. Il est une honte à notre culture et à notre lutte. Mensah transgresse cette tradition lorsqu’il vient nous rendre visite sur le ring en faisant honte au business. Il n’est devenu qu’un être corrompu lorsqu’il a préféré l’argent à la fierté, il suffit de regarder son parcourt à la WFA. Voyant sa carrière ne rien donner du tout, il s'est soudainement mis à défendre toutes les victimes de racisme. C'est beau mais dès que la WFA lui à signer un beau chèque pour qu'il l'a ferme il l'a accepté et est rentré dans le rang comme un gentil toutou... Oui Mesdames et Messieurs, il a renié ce qu’il était, il a renié d’où est-ce qu’il venait, il a renié ses origines. Il ne mérite pas d’être dans nos cœurs, ils ne méritent pas que l’on porte attention à lui. Et pourtant Brock va devoir affronter ce lutteur qui ne sait que foncer tête baissée, rien de plus.

Lesnar : D’ailleurs pour montrer à tous de quoi je suis capable je ne reculerais devant rien. Si je veux venir à bout de cette bataille, je ne vais pas devoir me contenter de le neutraliser, non. Je vais devoir totalement le détruire.

Paul Heyman ferma le livre qu'il tenait dans les mains et mit fin au segment.



Brock en tant que champion du monde se devait d'assister à un house show.
Alors que la salle était pleine à craquer, la musique de Brock Lesnar se fit entendre pour débuter cet house show, mais personne ne vint. L'écran géant nous montre alors une longue limousine qui se gare près de la scène, mais personne n'a l'air d'y sortir jusqu'à ce que la musique de JBL retentit. Les fans commencent à huer notre GM, alors qu'il n'est même pas encore arrivé.
JBL sort de la limousine, il arrive normalement en narguant quelques fans sur la rampe en direction du ring, puis il rentre dans le ring et un officiel lui apporte directement un micro.

John Bradshaw Layfield : Je ne me rappelle pas m'être autant fait huer la dernière fois que je suis entré dans ce ring, mais si je ici devant vous c'est pour vous présenter un homme, un homme qui va redonner un putain de crédit au titre mondial, un homme qui a déjà beaucoup fait pour cette fédération et par conséquent pour vous. Il faut que vous sachiez également que l'ère des gringalets est terminé, désormais nous allons faire une toute nouvelle ère, une ère qui n'appartiendra pas seulement à moi même, mais aussi à des hommes qui sont capable de battre quiconque dans cette fédération. Mais trêve de bavardage, passons directement aux présentations, vous connaissez déjà tous, l'une des plus grandes stars du monde, capable de bouger une planète pour la diriger vers une autre, alors faites un énorme triomphe au champion du monde... The Beast BROCK LESNAR! 


Cette fois-ci la musique de Brock Lesnar reste bien et bel activé, le champion du monde arrive sous la même réaction de la part des fans qu'a eu ce brave JBL. Il fait son entrée habituelle, une fois sur le ring, John insiste un peu pour que l'officiel se dépêche de donner un micro à son champion...

Lesnar : Tu sais John, j'aurais de loin préféré rester chez moi, vautré dans mon canapé, plutôt qu'être ici avec des fans de la WFA qui ne sont même pas foutue de se rendre compte que le Gang bosse pour leur intérêt à eux !

Forte huée de la foule.

Lesnar : Mensah, tu penses vraiment me battre ? Tu te prend pour un monstre, est-ce bien ça Mensah ? Tu n'es pas l'homme que tu crois être, tout ça vient de ton imagination, et je ne me laisserai pas intimider par un type dans ton genre... JE suis le monstre, et TU es la victime, j'ai tellement combattu de lutteur d'en ton genre que je ne fais plus la différence, il serait peut-être bon pour toi de renoncer.

John Bradshaw Layfield : Comme tu viens de nous le dire Brock, Mensah est le lutteur que personne n'a envie d'affronter, pas assez crédible, pas assez bling bling, mais regardes devant toi Brock, car pour le bien de la WFA et du monde du catch en général, tu te dois de le battre et de conserver ce titre qui te va si bien !

Lesnar : Pas question de laisser Mensah avec un titre mondial !

John Bradshaw Layfield : Mensah, est-ce que tu veux voir quelqu'un de parfait ? Un homme à qui le monde voudrait ressembler ? Et bien, tu l'as devant toi ! Alors oui, Mensah est quelque peu divertissant avec son discours et ces derniers temps, il essaye de se faire passer pour démon afin de démontrer qu'il peut battre notre champion du monde Brock Lesnar et de ce fait, il tente de parler comme un démon, de rire comme un démon... Mais tout ceci n'est qu'une façade ! Des gens comme lui, aussi tordu, j'en ai déjà beaucoup rencontré mais une chose reste sur, jamais tu ne feras autant d'argent que Brock Lesnar ! En parlant de ça, cela me fait penser à tous ces gens qui disent que l'argent ne fait pas le bonheur, mais avaient-ils une preuve de ce qu'ils ont dit ? Etaient-ils seulement riche? Jamais ce mot sortira de la bouche d'un homme aussi digne que moi, parce qu'aujourd'hui je peux vous le dire, l'argent fait le bonheur !

Lesnar : Est-ce que tu sais ce qui fait mon bonheur à moi John ? Mon bonheur est de me voir victorieux, je suis souvent heureux, attaquer les personnes faibles ne contourne pas mon bonheur, et une personne faible je vais en affronter une à Destination-X, est-ce que j'ai encore besoin de dire que nous sommes la vraie face de ce qu'est le catch aujourd'hui ? Non, je ne crois pas... John, ne penses-tu pas qu'une petite démonstration serait bonne pour tout le monde ?

John Bradshaw Layfield : Je suis tout à fait d'accord avec toi. Tu souhaites affronter qui ?

Lesnar : Mensah !

John Bradshaw Layfield : Mensah, ramènes tes fesses sur ce ring tout de suite !

Alors que la foule reprend activement le nom du challengeur de Brock, ce dernier ne vient toujours pas. JBL se dirige vers le public et fait alors venir un fan d'une trentaine d'année visiblement très fan de Mensah-X. Lesnar descend du ring et attrape le fan par le cou... Lesnar le tient pendant que JBL reprend le micro...

John Bradshaw Layfield : Je crois qu'une petite interview serait la bienvenue pour présenter ce fan à la foule en attendant que Mensah daigne venir. A chaque fois que tu diras une réponse qui ne me convient pas, Brock serrera de plus en plus fort ses bras autour de ton cou, bon commençons, comment t'appelles-tu?

??? : Coffee...

John Bradshaw Layfield : Je crois t'avoir demandé comment tu t'appelles, et pas qu'elle est ton surnom, Brock, tu sais ce qui te reste à faire...

The Next Big Thing sert un peu plus fort le fan, on voit déjà la tête de ce dernier devenir un peu rouge...

John Bradshaw Layfield : Et dis moi Coffee d'où viens-tu?

Coffee : D'ici même!

Le public se lève et applaudit Coffee mais ça na pas l'air d'enchanter Layfield qui demande une nouvelle fois de serrer encore plus fort, Brock Lesnar a l'air d'en avoir déjà assez, il attrape le bras du fan, le projette contre une barricade puis le relève et lui porte une Suplex d'une rare violence !

John Bradshaw Layfield : Et bien, laisses moi te dire mon cher Coffee que tu es tombé au mauvais endroit, et surtout au mauvais moment...

Lesnar releva Coffee et lui porta un F-5, histoire que ce fan ne soit pas venu pour rien.

Lesnar : Mensah, je reviendrai plus tard pour te confronter de nouveau, alors ne te déglonfle pas cette fois-ci !



Il est temps d'assister au main event du show. Un match à quatre dans une cage était prévu avec Chris Jericho, Bray Wyatt, Bobby Roode, et Vladimir Kozlov.

JR : Voilà, les 4 hommes sont dans le ring et c’est l’heure de débuter les hostilités. Ce match s'annonce palpitant !

Matt : Je l’ai déjà dit, tout est possible ce soir et tous voudront atteindre le haut de la structure et les dangers sont là ! Jericho fonce directement sur l'inspecteur qui parvient sans trop de difficulté à le repousser avec plusieurs coups, il projette Jericho dans le coin et l’écrase avec un Splash. Tient, l'inspecteur est parvenu à réussir quelque chose pour une fois !

JR : Je vous trouve dure avec ce bon inspecteur qui à quand même dévoilé un gros scandale au sein de la WFA !

Matt : Le seul scandale ici, c'est que vous commentez encore et toujours mais revenons à ce match !

JR : En effet c'est mieux, pendant ce temps Kozlov et Wyatt se livrent une vraie guerre de droite ! Alors qu’ils sont appuyés contre les cordes, Roode vient les sécher avec un coup de la corde à linge avant de retourner vers Jericho qui le surprend d’un atémi.

Matt : Roode demeure de marbre mais pour peu de temps car heureusement, Jericho l’envoie dans les cordes et coup de genou au centre du ring au retour de son adversaire. Kozlov, lui, envoie Wyatt tête la première contre la cage pour ensuite l’envoyer contre le rebord du ring et lui donner plusieurs coups de bélier.
 
JR : Lionsault porté par Y2J ! Jericho est vraiment en furie. Il s’élance maintenant pour un second Lionsault mais voilà le membre d'EoC qui le saisit et le jette sur Bray !


Soudain, le thème musical de Brock Lesnar retentit à nouveau sans prévenir, l'écran défile les images du champion du monde et de ces derniers exploits.

JR : Oh my god, mais que vient-il faire là ?

Matt : C'est le champion du monde espèce d'imbécile ! Il peut faire ce qu'il veut, il a même le droit de vie et de mort sur chacun d'entre nous ! Vive le champion Lesnar, vive le Gang !

JR : Toujours le sens du mélodrame à ce que je vois. En tout cas, je me demande comment il va faire pour entrer dans la cage.

Matt : Peut être en arrachant une partie de la structure mécanique comme il est entrain de le faire sous nos yeux ?

JR : Cet homme est vraiment impression, il faut bien l'avouer.

Matt : Et le voilà maintenant sur le ring, Kozlov qui est le seul debout se jette sur Lesnar mais ce dernier le calme facilement avec diverse droite et il envoie à l'extérieur du ring !

JR : Maintenant Lesnar fouille sous le ring et sort une chaise et échelle... Une échelle ?! Oh non je crains le pire...

Matt : Lesnar place l’échelle au centre du ring et jette la chaise non loin de là, il met ensuite un pied sur l'échelle mais il se retourne et agrippe Roode pour le relever, il le met sur ses épaules et F-5 directement sur la chaise sous les cris aurifié de certains fans ! Lesnar affiche un petit rictus et se retourne pour retourner sur l’échelle.

JR : Et voici Jericho qui se relève et se dirige vers Lesnar mais ce dernier se jette de tout son poids sur Jericho !

Matt : Et voici maintenant Bray Wyatt qui rejoint le champion du monde le plus dominant de l'histoire. Wyatt s’avance vers lui mais Lesnar le surprend en se relevant rapidement et en lui envoyant des coups de pied avant de le jetter de toutes ces forces contre la porte de la cage qui cède sous l'impact !

JR : Dropkick de Jericho sur Lesnar qui se retrouve contre la cage mais Jericho souffre aussi à l’atterrissage et semble avoir du mal à enchaîner.

Matt : Grosse erreur de Jericho qui aurait mieux fait de quitter le ring !

JR : Je n'aurais jamais cru dire cela un jour mais je soutiens totalement Jericho ! Et Code Breaker sur Lesnar ! Brock a sauté sur Jericho qui l’a surpris avec un Code Breaker. Wyatt revient sur le ring mais au lieu d’aller rejoindre les deux autres lutteurs, il se dirige vers l’échelle et l'attrape mais il n'a pas le temps d'en faire quoi que ce soit car Dropkick de Jericho sur l'échelle qui fait chuter Bray contre Lesnar qui le saisit pour lui porter un F-5. Lesnar est en furie, il s’en prend maintenant à Jericho avec un Powerbomb et hurle qu'il est le champion, Lesnar est en mission !

Matt : Il est en mission, il est beau et il est fort ! Mais pendant qu’il invective la foule, Kozlov revient dans la cage à son tour et prend l’échelle pour oser frapper Lesnar avec ! Après plusieurs coups, Kozlov relâche l’échelle et porte une souplesse à Lesnar sur cette dernière. Mais Lesnar se relève presque immédiatement et j'espère qu'il va envoyer ce russe rejoindre Heath Slater !

JR : Le rire de ce gars est non seulement strident, mais en se relevant ainsi, il paraît en plus être invincible. Roode se relève difficilement tout comme Jericho. Lesnar porte alors un violent Powerbomb à Jericho qui peinait à se relever avant de s'avancer vers Roode qui regarde vers la foule ce qui permet au membre du Gang de l’agripper et il est prêt.

Matt : L'inspecteur le plus mauvais de l'histoire est en mauvaise posture et The Beast va à son tour lui porter un Powerbomb et...

JR : OH MY GOD… OH NON ! Il a porté sa prise non sur le sol mais sur la cage qui se casse en plusieurs morceaux sous l’impact ! Mais pourquoi n'y a t-il aucun officiel pour venir mettre fin à cela ?!

Matt : Parce que les officiels savent que Lesnar et le Gang font tout pour aider la WFA à aller mieux ! Lesnar se retourne mais Kozlov lui envoie plusieurs coups. Lesnar finit par en bloquer un et prend le russe sur ses épaules mais ce dernier glisse derrière lui et lui porte un DDT. Il se place derrière le champion du monde et attend que celui-ci se relève.

JR : Y2J ! Attention à Y2J ! Jericho porte un Dropkick sur Kozlov qui chute à terre ! J'ai l'impression que Y2J souhaite être le seul à mettre un terme à cette attaque de Lesnar. Il enchaîne maintenant avec des coups de pied mais voici que Lesnar agrippe son pied. Il refuse de lâcher le pied de Jericho et il l'envoie valdinguer en arrière. Mais voici Christian qui débarque et attaque Lesnar par derrière avec une chaise ! Christian et Jericho s’en prennent à Lesnar et le menottent à la cage ! La bête ne peut plus rien faire et il... Sourit ???

Matt : Ah ah ah, Grande Lesnar ! Il vient d'arracher avec une grande facilité les menottes et le voici entrain de mettre ko les anciens champions par équipe !

JR : Tous les catcheurs étant hors d'état de nuire, il demande un micro.

Lesnar : Je suis très déçu par l'attitude de Mensah de ne pas intervenir, mais tu auras beau te cacher gamin, je te retrouverai !



La caméra nous montre une prison froide. Rapidement nous retrouvions trois hommes que tout le monde connaît. Il s'agit bien entendu de Brock Lesnar accompagné de Paul Heyman qui se trouvent tout deux devant Mensah-X enfermé entre les barreaux de métal. Non loin de ces barreaux, dans une autre pièce se trouvait Barrack Obama suite à un procès vu lors de la dernière promo. Alors que Brock reste impassible, Paul ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire satisfait.

Heyman (à Obama) : Je me suis permis de vous envoyer un petit camarade de jeu en la personne de Mensah-X suite à l'attaque de ce dernier envers mon client le champion du monde Brock Lesnar alors même que ce petit catcheur n'avait plus de contrat avec la WFA ! Je me suis dit que le temps sera moins long pour vous.

Après une pause de quelques seconde, il s'adressa à Obama et à Mensah.

Heyman: Ne trouvez-vous pas cela fabuleux ?! J'ai fait enfermer en moins d'une semaine un débile notoire et un Président des Etats-Unis... Quelle satisfaction pour moi d'avoir le sentiment du travaille bien fait.

Mensah : Vous êtes malade, peut être même plus que le whitey musclé. Vous voulez me ridiculiser et me détruire psychologiquement ?! Vous rêvez ! Cette épreuve me donne encore plus de fierté et d'envie de battre ce Lesnar !

Heyman : La fierté vous dites ?! Ne me faites pas rire. Vous êtes un être pitoyable, je vous ai donné une leçon, ne jamais s'en prendre à Brock Lesnar car le retour de bâton est double. Tout d'abord, je détruis psychologiquement la personne et puis c'est Lesnar qui détruit physiquement ! Gardez donc votre fierté pour vous, je n'ai que faire de cette hérésie. La fierté, à quoi sert-elle ?! Pensez-vous que le Miz ou Ziggler possèdent cette fierté ?! Je ne crois pas non, ils sont des êtres pitoyables que nous avons totalement détruit, leurs âmes de catcheur s'est envolé au moment ou ils ont croisés notre route. Mon client est bien au dessus de toutes ces personnes qui osent se dire catcheur. Tu ne feras pas exception Mensah !

Lesnar : Je suis le champion du monde le plus dominant de l'histoire et je vais continuer de le prouver et si je dois pour cela écrasé ce type, comment il s'appelle déjà ?

Heyman : Mensah-X, t'en fais pas, j'ai du réviser son nom toute la nuit pour m'en souvenir.

Lesnar : Eh bien, si je dois pour cela t'écraser Mensah je le ferais sans aucun état d'âme. Le pire c'est que ce pauvre machin se croit légitime face à moi, pourtant un univers complet nous sépare, tout le monde ne naît pas avec du talent. Mensah, tu n'es pour moi qu'un joujou que je vais casser en quelques minutes, je ne perds pas mon temps à vouloir sortir de grosse performance pour cette bande de décérébré, je me bats pour moi, pour ma gloire, pour ma réussite.

Heyman : C'est une honte, qu'un talent comme toi ait comme plat de résistance un pauvre gars qui n'a plus rien dans le pantalon, plus de souffle, plus d'idée, plus de rage, et qui va en plus passer une nuit en prison.

Obama : Je n'ai que faire de vos histoires de catcheur, je suis un politique je ne me soucis pas de vos lubies.

Heyman : C'est biens le soucis, vous ne vous souciez que de vous même en fait. Tout comme Mensah-X se ment à lui même, voulant jouer les héros en défendant une noble cause, mais au final, c'est juste sa petite personne qu'il veut sauver mais mon ami Mensah, personne, je dis bien ABSOLUMENT personne ne pourra te sauver du destin qui t'attend à Destination-X car mon client est à un stade supérieur de l'évolution humaine.

Lesnar : Je pourrais dire que je suis Dieu car je suis une entité que vous ne pouvez pas comprendre et quand l'humain ne comprend pas, il a peur mais je n'irais pas jusque là car je ne suis pas aussi timbré que Seth. Et le pire, c'est que tu ne vois pas que je suis un lutteur spécial, capable de prouesse incroyable techniquement parlant, physiquement, mentalement, et sportivement. Je suis un athlète de haut niveau, je suis génétiquement programmé pour être meilleur que les autres, je suis un artiste, un prodige.

Mensah : Faites moi sortir et on verra si tu es si fort que ça car jusqu'à présent c'est pas la sensation que j'ai en te voyant !

Heyman : Nouvelle erreur de ta part Mensah ! Plutôt que de foncer dans le tas, tête baissé, tu devrais plutôt profiter de ta nuit ici pour peaufiner une stratégie. C'est un service que je te rends en t'envoyant ici mais ton manque d'intelligence va encore tout gâcher. Tu ne sais rien de Brock, tu ne sais pas comment l’attaquer, comment le prendre par défaut, comment le surprendre, et de surcroît, tu es intellectuellement trop limité pour le comprendre, l’analyser et le surpasser. Il a des années lumières d'avance sur toi

Lesnar : Je vais donc me faire un plaisir de le remettre à sa place, plus bas que terre. J'entends déjà la voix de l'arbitre comptant mon tombé 1, 2, et 3 ah ah ah. (rire gras)

Mensah : Tu vas tomber de haut, de très haut à Destination-X et j'ai hâte d'assister à ta déchéance.

Lesnar (amusé) : Ma déchéance ? C'est tout le contraire, je suis au meilleur de ma forme et que puis-je y faire si je suis meilleur que les autres ?! Dois-je pour autant me rabaisser à leur niveau ?! Dois-je pour autant retenir mes coups ?! Mes ambitions ?! Non et encore non !

Heyman : En effet Brock, tu n'as pas t'excuser de quoi que ce soit ! Et le pire c'est que les gens comme Mensah ne comprennent pas que tes ambitions sont au niveau de ton talent. Tu es talentueux dans tous les domaines, c'est ça qui te différencie de lui. Depuis de nombreux mois, le nombre de lutteur qui sont parvenu à te river les épaules au sol sont au nombre de ZÉRO. Et ZÉRO sont les chances de réussites de Mensah de repartir avec le titre à Destination-X ! Bien nous allons vous laisser à votre nouvelle vie.

Brock Lesnar et Paul Heyman quittèrent la prison tout sourire, laissant Mensah-X seul, le regard vide.

DiBiase avait terminé son visionnage depuis quelques heures. Il avait décidé de profiter de son énervement soudain pour s'affairer sur les appareils de musculation mis à sa disposition.
Il s'était ensuite octroyé un peu de temps libre, en profitant pour déjeuner dans un restaurant cinq étoiles, celui de son hôtel. Son hôtel, littéralement. Il lui appartenait. Situé en périphérie d'UHW City, dans un quartier touristique, l'établissement pour le moins coloré contrastait avec la morosité ambiante. Attablé dans une pièce isolée, du personnel mis à sa disposition, Ted mangeait seul. Il ressentait le besoin de s'isoler pour un temps, fatigué et n'ayant aucune envie d'entendre les inepties de ses conseillers, avocats, et autres partenaires.

Il savourait une délicieuse pièce de veau accompagnée de légumes quand il fut interrompu par le bruit d'une porte.

« Je n'ai besoin de rien je vous ai dit, j'ai tout ce qu'il me faut, alors pour l'amour de Dieu laissez moi manger SEUL ! »

« Oh vraiment Teddy, « Leave me alone ! » c'est ça ? T'es perturbé ? Tu ressens l'étau qui se resserre lentement autour de ton cou ? Tu as du mal à respirer ? Ne t'en fait pas ça ira mieux quand tu seras à l'ombre, la conscience purgée de tes méfaits. Bien sûr il faudra que tu passes aux aveux au préalable, mais ce n'est qu'une formalité ! »

« Ahem. Inspecteur Roode, que me vaut le plaisir de votre visite ? »

Le détective, vêtu d'un long imperméable encore humide et souillé par les intempéries, se fend d'un sourire. Il ôte le manteau, qu'il jette sans y prêter attention sur une sculpture, puis se dirige vers DiBiase. C'est naturellement qu'il s'assoit en face de lui. Vêtu d'un jean sombre et d'une chemise grise un peu usée, il dévisage le millionnaire.

« Visite de courtoisie bien évidemment. Je venais prendre de tes nouvelles mon cher Ted, savoir comment tu allais, comment se portait le business en ce moment ? Pas trop tendu depuis que j'ai révélé au grand jour les manigances de ta petite bande de salauds ? »

« Je vous en prie Inspecteur, asseyez vous » répondit Ted d'un ton plein de sarcasme.

Un serveur fait soudain irruption dans la pièce.

« Monsieur DiBiase, devons nous servir votre invité également ? »

« Non Edouard, ne prenez pas cette peine il ne reste pas longtemps. Il prendra à emporter. Et maintenant foutez moi le camp ! ».

On sent l'agacement poindre dans la voix de DiBiase, qui se fend d'un sourire on ne peut plus hypocrite envers le détective.

« Effectivement Teddy, je ne reste pas longtemps. Alors je vais être clair avec toi. Je suis là pour te laisser la chance de saisir la bonne opportunité. J'ai déjà gagné. Ce n'est qu'une question de temps avant que toi et tes potes finissent par couler pour de bon. Choisis bien ce que tu veux faire. Tu peux encore m'aider, faciliter mon enquête.. T'es sans doute le type le moins con du Gang. Et t'es pas à un retournement de veste près. Alors je te donne cette unique chance de collaborer avec moi, et si c'est le cas je pourrais dire au juge d'être clément. »

« Je peux laisser une enveloppe de 100 000 dollars au juge pour qu'il se montre plus clément, ainsi que 100 000 autres à ton boss pour que vous finissiez en Alaska à un poste merdique qui conviendra aisément à un bouseux comme vous. »

« Allons Ted, pas de faux-semblants, on sait tous les deux que si c'était possible tu l'aurais déjà fait. Mais seulement voilà malgré tout ton pognon, t'es obligé de te faire discret. Au moindre faux-pas, tu sais que ton dossier s'alourdira. Ta marge de manœuvre est réduite. Ca va le moral sinon ? J'aimerai pas être à ta place tu sais. Un match difficile qui arrive, quatre adversaires, trois qui te haïssent et le quatrième qui n'attends que ça pour te trahir... Et difficile de se préparer convenablement quand on sait qu'à tout moment, la police peut débarquer et t'accompagner faire un petit séjour en taule, à mes frais ! Ah ah, vraiment pas de chance. Tu te sens pas un peu cerné ? »

« A en juger par la tronche que vous tirez, c'est vous le plus fatigué Inspecteur. Ca doit être difficile de tourner en rond dans une enquête où se posent plus de questions que vous n'apportez de réponses. Je serai vous, ça me frustrerai de devoir répandre des calomnies en espérant débusquer des fantômes. Et effectivement, ca doit vous fatiguer puisque vous n'avez pas été foutu de conserver votre propre ceinture contre un voyou de seconde zone. »

Les deux hommes restent un moment silencieux, se souriant mutuellement.

« Très bien Ted, si tu le prends comme cela ... »

Roode se lève, dépose sur la table une pile de paperasse, et remet son imperméable.

« Voilà pour toi Ted. Une convocation au commissariat d'UHW City, et quelques papiers à remplir. On va éplucher tes finances, tes fréquentations, tes liens avec Triple H et tes potos du Gang. Je pense que tu vas passer beaucoup de temps avec nous, c'est con tu pourras pas préparer ton match en te faisant masser par des p**** comme tu le fait si bien habituellement. »

Ted demeure silencieux, et se remet à manger. Roode demeure immobile, fixant son interlocuteur.

« Autre chose Inspecteur ? Car je crois que le sortie est derrière vous. »

« Oui une dernière chose. J'attends ma bouffe, tu m'as dit que j'aurai à emporter. »




A suivre...

La pluie tomba doucement sur le trottoir. La pleine lune resplendissait depuis plusieurs heures maintenant, mais pour certains, il ne s'agissait pas de dormir. Lourdement armés pour de simples marins et manutentionnaires, ils tournèrent en rond, doigt sur la gachette, en observant attentivement le port endormi. Ils se promenèrent autour d'une usine désaffectée depuis plusieurs années. Sans parapluie, ils ne s'occupèrent du temps maussade, mais plutôt du travail bien fait, en échange d'un gros pourboire, le genre de ceux qui ne se refusent pas pour qui est né dans la précarité et qui vit désormais dans l'illégalité.
La mer était d'huile, légère, mais pas moins légère que la silhouette qui venait de se déposer avec grâce sur le toit. Un sourire illumina la noirceur de ses cheveux. Pour Mickie James, la mission pouvait commencer. Et tout d'abord, infiltrer les lieux et éliminer toute résistance. Le garde sur le toit ne fit pas long feu: d'un coup de couteau dans le coeur, celui-ci fut tué rapidement. Mais l'espionne ne parvint pas à le faire tomber sur le toit, au contraire il chuta lourdement sur le sol, alertant les marins au sol.

"Là-haut! Sur le toit!"
"Merde!", se dit Mickie, consciente d'avoir perdue un peu la main.

Tant pis, quitte à avoir de l'action, ils en auront. L'espionne dégoupilla une grenade et compta jusqu'à 3 et demi et, dans le feu nourri de balles qu'elle évitait avec grâce ou chance, la lança sur ses ennemis. Strike! Mais l'espionne se doutait qu'il restait encore des personnes au sol, alerté par l'explosion. Une chance que ce quartier soit trop mal famé et trop loin des habitations pour que la police daigne y venir. Mickie, pour se détendre, mit ses écouteurs, son Ipod laissant apparaitre les premiers notes du dernier album de Leonard Cohen. Murmurant les paroles du vieux du chanteur, elle se rappela ce que son Bon Général disait : "Tuer vos adversaires, c'est comme faire la vaisselle : rien ne vaut de le faire avec un peu de musique." Ainsi, elle descendit le long de la gouttière d'une main et, son calibre dans l'autre, descendit également les pauvres marins manquant cruellement de protections. Chacun d'entre eux eurent eu une mort rapide, car Mickie ne rata jamais la zone située entre les deux yeux. Le ménage était fait en bas. Sa tenue militaire à peine tâchée de sang, Mickie admira le bon travail. Finalement, se dit-elle, j'en ai encore sous le coude! Elle apprécia encore plus sa souplesse malgré, l'expérience accumulée en détruisant la serrure de la porte, puis le headshot directement sur le garde en haut des escaliers. Mickie monta sans bruit les escaliers et se cacha dans le coin. Ayant le flair pour ce genre d'opérations, un garde s'approcha doucement de sa cachette. Mais par surprise, elle le tira vers elle, sa tête fracassant le mur en bois. Un de moins. Elle prit appui sur son cadavre pour se cacher dans la charpente du toit. Avec humour, elle pouffa quand elle voyait les gardes la chercher au sol, alors qu'elle était cachée dans le noir. Elle fit craquer le cou de'une dizaine de gardes, car Mickie connait l'augmentation du prix de l'acier nécessaire à la réalisation de ses balles fétiches, ce qui a eu pour conséquences de les rendre très chères.
Quand elle élimina le dernier garde en l'étouffant en l'entourant de ses cuisses, elle se dit que ce travail est vraiment trop facile. C'est alors qu'elle sentit le froid d'un calibre sur sa chevelure brune.

"Jette ton arme!", dit une voix masculine.
"Fais chier...", souffla Mickie qui lança loin son calibre.
"Et les autres!"
"Putain t'es bien renseigné toi!"
"On m'avait prévenu de ta visite..."

Mickie retira le couteau attachée à sa jambe, les grenades accrochées à sa ceinture, le flingue de secours dans son dos, et le taser camouflée entre sa poitrine.

"C'est bon", dit-elle
"Bien. Maintenant tu vas être gentille et te menotter, dit l'homme en lui tenant une paire. Et avant que je t'offre à ma Déesse, je vais m'offrir un peu de bon temps avec toi."

Joignant le geste à la parole, il commença à lui passer la main sous son haut noir et moulant. Mickie, saisissant sa dernière chance, prit la main de son interlocuteur et l'envoya valdinguer par-dessus son épaule. L'homme tenta de récupérer son arme, mais Mickie, dont les boots sont équipées de lames sous le talon, sauta sur son coude et lui transperça l'os. L'homme hurla tout ce qu'il put, avant que Mickie ne l'achève en sautant à pieds et lames joints sur son visage. Elle eut un sourire malsain quand elle entendit les cris de douleur s'étouffer peu à peu. Maintenant que le secteur est libre, il faut libérer la captive.

Après avoir récupéré ses armes, Mickie composa le code de la porte en tirant dessus. Quand elle entra, l'ambiance de la chambre était à l'opposée du reste de l'usine. Couleurs criardes, bibelots de mauvais goût, boule disco, posters des films de Tarantino... pas de doute, elle était là.  En plus, cette énervante et entêtante musique jouée sur un sonographe retentissait dans tout l'appartement.


Mickie détestait cette atmosphère, cette fille à aller chercher et surtout cette foutue mission. Mais si c'est le prix à payer pour un title shot, alors...
L'espionne se mit en jeu afin d'éviter tout désagrément, mais elle se ravise quand elle voit Layla seule, en train de se trémousser en robe de chambre rouge assez courte et plongeante. Elle chante à tue-tête l'air de la musique. Mickie baissa son arme, certaine de son instinct de tueuse: la situation est saine ici. Layla la voit et comme l'espionne l'envisageait, lui sauta au cou.

-Mickiiiiie!

A peine eut-elle le temps de la serrer dans ses bras que l'ancienne championne la prit par la main et l'emmena s'asseoir dans le salon. Un peu déconcertée tout de même, Mickie expliqua la raison de sa venue.

-Layla, je suis là pour te...
-Attends, mon coeur! Déjà tu vas goûter à ce vin. Tellement pulp!
-Je ne peux pas je suis en mission.
-Allez rien qu'une goutte!
-... bois-le d'abord.
-Tu me fais pas confiance?
-Question de principe.

Layla haussa les épaules et prit une gorgée du verre qu'elle tendait à Mickie.

-Tadaaaam!

Mickie lui sourit. Cette mission l'a mise un peu à cran ces derniers temps. Elle but le vin rouge avec plaisir, tandis que Layla s'assit sur l'accoudoir.

-Enfin de la visite! Mes ravisseurs ne sont pas très causants, mais ils ont eu bon goût niveau décoration! T'en penses quoi?
-C'est moche.
-Hihihi! Vilaine! C'est magnifique oui! Je me sens comme chez moi! Et même si j'apprécie leurs efforts, par moment, ça fait du bien d'avoir un peu de compagnie, dit Layla en caressant la main de l'espionne.Mickie la retira aussitôt.
-Je suis là pour te libérer. On m'a payé pour ça.
-Pfff... encore elle? C'est elle qui t'envoie?
-Je ne peux rien dire.
-Hihihi! Tu es adorable, ma puce. Mais tu es une jolie menteuse! Tu voulais me libérer pour m'avoir toute seule, non?

Mickie se leva, et tira le rideau, laissant apparaitre la fenêtre qui donnait sur la rue. Layla s'approcha après que l'espionne lui ait demandé de venir. Elle lui désigne deux personnes en contrebas, un homme qui protégeait de la pluie la jeune femme avec un parapluie. Britani Knight & Georges.

-Elle... elle est là?, dit doucement Layla, très touchée visiblement.
-Oui. Pour toi.

Soudain, le visage de la Pulp Diva se ferma.

-Combien t'a-t-elle payé?
-Cher.
-Je te paies le double... non le triple pour que tu ne me libères pas! Je préfère être otage d'Alicia plutôt que de revoir cette salope.
-Layla...
-Elle me gonfle à vouloir me voir. Elle n'a jamais cru en nous et maintenant elle revient en rampant! Non Mickie, je t'assure, je suis très bien ici. Je... je veux faire souffrir Britani, murmure-t-elle à l'oreille de Mickie. Elle a fait tellement de mal à mon petit coeur. J'aime la voir souffrir. Tu vois cet écran géant? Quand j'ai vu ce qu'a fait Alicia la dernière fois à mon ex, j'ai pris mon pied. C'est tellement bon de la voir souffrir. Ce n'est qu'un juste retour des choses après ce qu'elle m'a fait.

Layla mit des baisers dans le cou et sur les épaules de Mickie. Cette dernière sembla apprécier, tout en essayant de garder son professionnalisme.

-Et.. elle t'a fait quoi pour que tu la détestes à ce point?
-Je ne la déteste pas, je crois. Juste que... elle m'a fait mal. Elle a jamais reconnu son amour envers moi. Je peux comprendre, mais c'est dur émotionnellement. Et puis elle a toujours voulu cette fichue ceinture. Pauvre conne.

Layla essuya une larme sur le débardeur de l'espionne. Cette dernière tenta de sauver la situation.

-Layla, regarde-moi. Dehors t'attend l'amour de ta vie. La somme qu'elle m'a donné pour cette mission est astronomique.
-Alors pourquoi elle n'est pas venu elle-même?, pleunirche Layla
-Tais-toi! Elle veut te revoir saine et sauve, putain! Elle t'aime!
-Elle ne m'aime pas! Sinon elle ne m'aurait pas fait tout ce mal! Alicia ne m'a jamais fait souffrir au moins! Et je te dis, mince! J'adore la voir se faire botter le cul par Alicia!
-(soupir) si rien ne te fait changer d'avis, je vais devoir utiliser la manière forte...
-En fait, dit Layla sans écouter son interlocutrice, ce qui me manque ici, c'est une présence.

La Pulp girl commença à danser sensuellement en bougeant son bassin de gauche à droite, puis glissa sur la jambe de Mickie, les mains sur son ventre. Pas farouche, Layla regarda l'espionne dans les yeux. Mickie garda tant bien que mal son calme.

-Layla, je ne suis plus de ce bord là. Je... je suis juste venue honorer ton contrat.
-Mais moi, je te propose de te le racheter, ce contrat. Avec un moment pulp entre filles, dit-elle en faisant un clin d'oeil. Tu n'auras qu'à dire à Mademoiselle Knight que je n'étais pas ici, que c'était un leurre.

Mickie réfléchit. Elle regarda à sa droite et vit Britani sous le parapluie, symbole d'une forte somme débloquée sur son compte en banque en Suisse. Ca et un title shot dès la fin du match de championnat des KO à DX, si Mickie remporte le Queen of the Cage match. De l'autre, il y avait Layla qui continuait à danser et à vouloir profiter de sa vie. En même temps, malgré son âge, Layla était encore très belle. Les vieux démons de Mickie James commencèrent à faire surface.

-Layla, écoute, dit l'espionne en relevant son interlocutrice par le menton. C'est vraiment une forte somme que m'a promise Britani. Je ne sais pas si je peux lui faire ça contre une nuit avec toi. D'autant que Alicia m'a me le faire payer. Et le GANG pourrait me rechercher s'il découvre que je suis à l'origine de ce massacre chez toi. Tu comprends?

A cette instant, les lèvres de Mickie et de Layla sont séparées de quelques millimètres. Les deux femmes se regardent  tendrement dans les yeux.

-Je comprends, ma chérie. C'est que... je me sens seule ici. Et le prénom de l'autre pouffe, et tous les souvenirs qui vont avec, ne cessent de tourmenter mes nuits solitaires...
-Chut..., Mickie interposa son index sur la bouche de la belle Anglo-tunisienne. Je sais ce que tu ressens. J'ai vécu la même situation avec Trish. Toi et moi, finalement on est sur la même longueur d'ondes. Pas vrai?

Layla tenta de l'embrasser, mais Mickie recula.

-T-t-t-t-t-t doucement jeune fille. Je n'ai pas dit que je voulais.

Layla lui sourit, ses yeux pétillaient. Etait-elle conquise, tombée amoureuse de la belle espionne? Mickie, faisant semblant de s'approcher de ses lèvres, tourna la tête au dernier moment pour lui souffler dans l'oreille. Après quelques secondes, Layla la regarda inquiète, toute blanche et blême.

-Je... je ne peux pas faire ça!
-Pourquoi pas?
-Ecoute, je suis en colère contre elle. Elle s'est montrée horrible avec moi, mais non! Je serais pire qu'elle si je te donne ses points faibles in-ring. Je... je l'aime!
-Elle ne t'en a pas parlé?
-Si! Enfin si! Mais non! Non! Elle ne m'en a jamais parlé!
-Pff... je n'aime pas les menteuses. Tant pis pour toi...

La Pulp Diva ne savait plus quoi dire. Mickie vit en un regard qu'elle n'était pas rassurée, comme si elle n'avait plus confiance en elle. L'espionne sembla hésiter, se rapprocha du visage timide et soumis de Layla et l'embrassa furtivement, puis un autre bisou tout aussi rapide, puis un autre plus long. Enfin, leurs lèvres restèrent collées plusieurs secondes. Mickie retira la ceinture de la robe de chambre de Layla et la lui retira. La petite robe de chambre rouge glissa le long du corps de l'ex-championne, révélant un corps nue et parfaitement taillé.
D'un coup, Mickie cessa les doux baisers et commença à partir, l'air déterminé. Tant pis, elle dira à Britani que Layla n'était pas là. Pourtant, cette dernière la retient par la manche, sans un mot, si ce n'est qu'un "s'il te plait" à peine prononcé. Ce n'était pas la Pulp Diva en face, mais une femme soumise et amoureuse de deux autres femmes. Mickie lui sourit.

-Tu sais ce que je veux en échange d'une nuit avec toi.
-Oui...
L'espionne posa un regard dominateur sur Layla.

-Tu es prête à me donner ces informations?

Layla hésita, regarda Mickie, puis dehors et dit

-Oui... oui je suis prête.
-Très bien, je t'écoute.
-J'ai... j'ai gardé un CD quand j'ai "emménagé" ici. C'est Britani qui le visionnait. Ce sont toutes ses défaites et Britani notait ses points faibles. Mais elle n'a jamais voulu progresser, trop occupée à faire du shopping, chauffer les mecs et venir me voir.
-Très bien, va me chercher tout ça.

Layla partit et sourit à l'espionne. En la regardant, Mickie ne put s'empêcher de dire que Layla était de nouveau heureuse.

-Layla?
-Oui?
-Profites-en pour mettre un petit truc qui te met en valeur.
-OK!
-OK, qui?
-OK, Mickie!
-C'est presque ça...
-OK... maitresse?
-C'est mieux.

L'ancienne championne sourit franchement à Mickie, ravie de passer une nuit avec une femme, et qui plus est une soirée comme la Pulp Diva les affectionne. Une fois partie dans sa chambre, Mickie ferma les rideaux en rigolant de voir Britani sous la pluie en train d'attendre, prit son verre de vin rouge et s'assit confortablement dans le fauteuil.
Tant pis pour la forte récompense et les risques encourues, se dit-elle, sa soirée allait être encore mieux. Des infos pour battre cette petite greluche de Britani et une nuit avec son ex, quoi de mieux. Quand Layla revient seulement vêtue d'une laisse, de hauts talons et du fameux CD, Mickie lui sourit et se dit à elle même:

-Mon Dieu que cette fille est facilement manipulable.

-Maitresse, je vous ai mis aussi des infos sur vos adversaires du QOTC. Bien sur, j'ai effacé toutes les données vous concernant, dit Layla avec un sourire coquin. Elle baissa la tête machinalement quand Mickie la regarda.

-C'est encore plus facile que je ne le pensais.

Tremblez pauvres mortels, It's coming!

Je confirme, la promo de Brodie (futur IC champ') arrive bientôt, merci de l'annoncer François x)

Je note donc que les promos de Dean Ambrose et de Brodie Lee ont été faites.
Merci les gars!

Elle est dans ma tête ça compte ?
Blague à part je la finalise et la poste mercredi dans l'aprèm'